LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:

Mise à jour : 11 Août 2004

Astronews précédentes : ICI SOMMAIRE DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :

qCassini Saturne : Titan et une nouvelle ceinture de radiations

qLes rovers martiens : le dixième oeil : le mini TES

qMars : la NASA appelle le public à l'aide

qMars express

qESA : comment déplacer un astéroïde

qOù en est l'ISS depuis Columbia?

qISS : Expédition 9 et l'Orlan

qATV : pour nourrir l'ISS

qHubble et NGC 3949

qDes livres magazines et DVD

CASSINI SATURNE

(Photos NASA/JPL)

Cassini continue son excellent travail, il s'est intéressé à Titan et à son atmosphère.

Titan brille de mille feux, en effet quelque soit les longueurs d'onde de proche IR, ce satellite de Saturne émet des radiations même dans son hémisphère nocturne. Ce sont le méthane et l'oxyde de carbone qui en sont la cause.

Vue en fausse couleur de l'atmosphère de Titan (en croissant, on voit le terminateur).

La vue de gauche (bleue à 2 microns) montre uniquement la surface de ce corps, les longueurs d'onde ne sont pas influencées par l'atmosphère. La vue verte correspond au Méthane (3,3 microns) qui s'étend à plus de 700km de la surface de cette planète, doublant presque la taille de ce petit corps. La vue rouge correspond au CO (4,7 microns) et indique que même la nuit Titan brille, la couche émettrice fait plus de 200km sur la face nocturne.

La vue extrême droite est une combinaison des 3, elle montre que la couche de CO passe aussi sur la face illuminée (partie jaune), la surface solide de Titan est figurée par le cercle noir.

Cassini découvre aussi une nouvelle ceinture de radiations de Saturne.

Il a mis à jour des "éclairs" près de la planète et grâce au détecteur plasma a détecté une ceinture de radiations juste au dessus des nuages de la planète et s'étendant jusqu'à l'anneau D.

Voir l'image d'artiste de cette découverte.

Cette découverte est due au MIMI (Magnetospheric Imaging Instrument, j'adore les acronymes américains!!) à bord de la sonde (mesure les particules énergétiques et les plasma), voir le site de l'Université Johns Hopkins sur cet instrument :

Voici un relevé de ce MIMI sur les ceintures de radiations de Saturne où l'on voit la ceinture principale (main radiation belt) et la nouvelle (new radiation belt).

On s'aperçoit que Titan baigne dans la ceinture de radiations principale.

Pour info les particules de cette ceinture ont des énergies de l'ordre de 10 Mev (Méga électron volt!). le rouge correspond à l'énergie la plus forte.

Toutes les dernières images de Cassini au JPL:

LES ROVERS MARTIENS : LE DIXIÈME OEIL : MINI TES

Les robots vont presque bien (petits bugs hard et soft, rien de sérieux) et avancent doucement l'un vers le haut l'autre vers le bas.

Opportunity touche le fond, je ne peux pas résister à vous montrer une photo extraordinaire du banc de "sable" du fond du cratère Endurance prise sol 193 par la navcam (les couleurs sont fausses et dues à votre serviteur), vous pouvez la voir avec plus de résolution ICI.

On se croirait ailleurs n'est ce pas?

Aujourd'hui je vais vous parler du dixième œil des rovers, vous savez tous, car vous suivez planetastronomy.com , que les rovers ont 9 yeux, mais en fait il y en a un dixième : le mini TES.

Mini TES veut dire Miniature Thermal Emission Spectrometer, c'est un spectromètre infra rouge.

C'est la version miniaturisée du TES qui est sur Mars Global Surveyor ( à voir absolument le site du TES de MGS avec beaucoup d'explications techniques).

Le capteur est situé dans le mat supportant les caméras de navigation et panoramiques et l'électronique est dans le corps du rover.

Un système de miroir tournant envoie les images à l'électronique.

À quoi cela sert-il un TES? Bonne question.

Il a plusieurs fonctions.

C'est en fait un analyseur de "signature thermique" (un interféromètre Michelson à transformée de Fourier dans l'IR de 5 à 29 microns pour les savants), chaque corps, chaque élément à une carte d'identité thermique particulière qui lui est propre (comme une emprunte digitale), et c'est généralement dans le domaine des infra rouges (rayonnement de longueur d'onde supérieure à 1 micron, rappel le visible va de 0.4 à 0.8).

Le spectromètre va balayer toute une gamme de fréquence (ou de longueur d'onde) afin d'établir un "spectre" d'un point considéré.

On obtient donc un spectre (voir schéma ci contre).qui représente la mesure du TES en ordonnée (verticale) en fonction de la longueur d'onde (wavelength en anglais) ou son équivalent le nombre d'onde qui est l'inverse de la longueur d'onde (attention aux unités!).

Connaissant les signatures de chaque corps, on peut en déduire la présence ou non de certains corps dans la zone analysée.

Voici le genre de spectre obtenu par le mini TES sur le sol martien.

En jaune les données du mini TES de Spirit et en rouge le TES en orbite de MGS.

On remarque les signatures du CO2, des carbonates et de l'eau.

L'échelle horizontale est en nombre d'onde en cm^-1 en haut et en longueur d'onde en micron en bas.

C'est donc un outil extraordinaire pour DÉTERMINER À DISTANCE LA MINÉRALOGIE DU LIEU.

Mais il permet aussi d'effectuer une cartographie thermique d'un endroit comme celui-ci :

Cette cartographie est effectuée en pilotant le capteur afin qu'il analyse toute la zone.

Revenons quelques instants sur la capteur du TES : c'est une cellule CCD à UN pixel, mais énorme, il mesure en fait la température de la zone vers laquelle il est dirigée, comme on le voit sur la photo ci contre.

L'échelle va de –50°C pour le bleu à +5°C pour le rouge profond.

C'est une des premières vues du mini TES par Spirit (cratère Sleepy Hollow), les relevés du mini TES sont superposés à une photo de la pancam.

On voit dans la photo précédente les cercles qui correspondent aux différentes mesures de l'instrument, le rouge est plus chaud que le bleu. On s'aperçoit que la poussière du fond du cratère est plus chaude que les roches au bord dont les plus gros retiennent moins la chaleur et sont bleus ou verts.

Le grand manitou du TES est le Dr Phil Christensen de l'Arizona State University (ASU), il était aussi en charge du TES sur MGS. C'est lui qui a aussi émis de brillantes hypothèses sur les ressources d'eau sur Mars. (voir présentation sur Mars).

Voir son interview vidéo du Discovery Channel

Il vous faut un "media player" pour le voir et l'entendre (en anglais, mais cela ne vous fait pas peur j'en suis sûr!) sur votre PC, c'est très intéressant.

Voici la spécification technique résumée du mini TES.

Parameter		Description
Spectral Range		339.50 to 1997.06 cm-1(5.01 – 29.45 µm)
Spectral Sampling Interval		9.99 cm-1
Field of View		8 and 20 mrad
Telescope Aperture		6.35 cm diameter Cassegrain
Detectors		Uncooled Alonine doped Deuterated Triglycine Sulphate (AlDTGS) Pyroelectric detector D* > 6 x 108 at 20 Hz
Michelson Mirror Travel		-0.25 – 0.25 mm
Mirror Velocity (physical travel)		0.0325 cm/sec
Laser Fringe Reference Wavelength		978 ± 2 nanometers
Interferometer Sample Rate		645 samples/sec
Cycle Time per Measurement		2 seconds (1.8 seconds Michelson mirror forward scan; 0.2 second retrace)
Number of Scans to Achieve 400 SNR at 1000 cm-1; 270 K Scene Temperature; 0° C Instrument temperature		2 (20 mrad); 80 (8 mrad)
Number Samples per Interferogram		1024
Number Bits per Sample - Interferogram		16
Number Samples per Spectrum		167
Number Bits per Sample – Spectrum		12
Dimensions		9.25 x 6.4 x 6.1 inches (23.5 x 16.3 x15.5 cm)
Mass		2.40 kg
Power		5.6 Watts (operating), 0.3 Watt (daily average)
Operational Temperature (Instrument Temperature)	Range	Survival and Operability -45, +50C; Performance within Spec -10, +30C

Vous trouverez la notice technique du Mini TES (document de 57 pages) à l'adresse citée

Ceci est un site très complet sur le mini TES et voici la documentation Raytheon du fabricant du mini TES.

MARS : LA NASA APPELLE LE PUBLIC À L'AIDE

La NASA fait appel au public pour l'aider à sélectionner des sites martiens remarquables.

Elle met à la disposition du public son site interne scientifique martien appelé MARSOWEB .

Il y a sur ce site une carte interactive de Mars qui permet d'accéder à toutes les données sur les zones considérées.

La NASA espère que des volontaires vont prendre leur temps pour examiner tous les détails de la surface martienne afin de découvrir des sites remarquables utilisables pour de futures missions.

Des logiciels facilitent l'exploration de la planète.

Alors si vous ne savez pas quoi faire ou si vous vous ennuyez le soir, allez sur Marsoweb et proposez VOTRE lieu d'exploration (il faut le justifier quand même!).

Très bon et très technique site sur Mars en français de Pierre Thomas professeur à l'ENS de Lyon

Les données des rovers sur un nouveau service de la NASA et du PDS (Planetary Data System) qui sont résumées et mises en forme scientifiques jour par jour (un peu compliqué à utiliser, il faut vraiment trouver le bon mode d'emploi, après c'est un outil scientifique extra), écoutons ce qu'en dit la NASA :

"All the raw images and selected processed images and other information have been shared with the public since the rovers first reached Mars in January. This release adds other derived images and maps used for planning, all the non-image data from the spectrometers, daily operational reports and activity plans," said Dr. Ray Arvidson of Washington University, St. Louis, deputy principal investigator for the twin rovers' science payload.

"The 'Analyst's Notebook' is designed to help you navigate through the data and understand the synergies," he said. "You can't deal with the Moessbauer spectrometer readings from a given sol without information about other observations that go with it."

"We are proud to be releasing such a comprehensive set of data from the surface science mission of the twin rovers so quickly," said Dr. Jim Garvin, NASA's chief scientist for Mars. "It's a testament to the dedication and commitment of the science and engineering teams that this remarkable collection of information is now available to the entire world for interpretation, education, and to help guide NASA's new exploration focus," added Garvin.

MARS EXPRESS /

La super caméra HRSC marche toujours bien et cette fois ci elle nous transmet des images d'une partie de Valles Marineris : Melas chasma qu'il faut absolument aller voir.

Au programme aussi les flancs d'Olympus Mons. Flancs d'Olympus Mons :

Signalons que Mars Express transmet aussi les signaux des rovers vers la Terre début Août cela prouvant la coopération dans l'espace de l'ESA et de la NASA, les photos ont été reçues à Darmstadt puis transmises au JPL.

L'ESA VEUT DÉPLACER UN ASTÉROÏDE

(dessin ESA)

Dans un rapport récent, l'ESA est fortement motivée à développer une mission qui aurait pour but de "déplacer" un astéroïde en orbite, et ceci afin d'évaluer les possibilités de se prémunir contre les dangers des NEO (Near Earth Objects ou géocroiseurs).

La mission s'appelle Don Quichotte (Don Quijote) et est composée de deux engins : Hidalgo et Sancho.

Sancho va arriver plus tôt qu'Hidalgo et va étudier l'astéroïde sélectionné en se mettant en orbite autour (atterrissage d'instruments); il va étudier aussi l'arrivée d'Hidalgo au moment où celui ci va s'écraser sur l'astéroïde.

Cet impact devrait donner des informations sur le comportement de ce corps céleste.

Comme les noms choisis l'indiquent, la mission est pilotée par une société Espagnole (DEIMOS).

C'est une mission prévue pour l'horizon 2010-2015.

Avant il faudra suivre les résultats de la mission US Deep Impact dont une partie a été décrite récemment sur ce site lors du congrès IWCA. C'est une sonde qui doit impacter une comète l'année prochaine, on devrait aussi apprendre beaucoup.

La mission est décrite en grands détails ICI.

OU EN EST L'ISS DEPUIS COLUMBIA?

Voici une des dernières vues de l'ISS commentée, elle est dans son état presque actuelle (manque poutre Truss P1 sur la photo) de Novembre 2002 valable maintenant en 2004.

Rappelons que l'ISS est construite comme un mécano avec un ensemble de modules qui ont été apportés par la navette ou les fusées russes en orbite et assemblés par les astronautes.

La photo ci dessus est une des plus belles photos de l'ISS et la voici en haute résolution et sans commentaires pour les amateurs

Voici la photo la plus récente de l'ISS (Décembre 2002) qui représente la configuration actuelle (2004) depuis les problèmes de la navette.

Elle n'est pas encore terminée (le sera-t-elle jamais?), on peut voir aussi la configuration définitive sur le site suivant de space on line : (voir aussi le ISS fan club de ce site)

Voici quelques sites sur l'ISS que l'on consultera avec intérêt :

Le dessin très détaillé de toutes les étapes de construction de l'ISS (en pdf) est disponible ICI. Il ne faut plus faire attention aux dates données sur le dessin, elles sont théoriques et mises en cause par le problème navette.

Le site de Discovery propose beaucoup de documentation et surtout des vidéos de la station et des sorties dans l'espace (nécessite Real Player) qui sont très instructifs.

Astrocosmos possède un dossier en français sur l'ISS et bien entendu celui de JC Boulay qui est top comme toujours.

Traversons l'Atlantique et nous trouvons un dossier très complet de notre ami journaliste scientifique du Québec que je vous recommande, Claude Lafleur. Il fait un point très détaillé sur les différentes étapes de la station spatiale.

Un très bon site aussi d'un observateur de satellites du Québec Obsat.

Et bien entendu les sites officiels de la NASA sur les vols humains pour avoir toutes les photos de missions (une mine!)

Les nouvelles quotidiennes de l'ISS sont sur spaceref.

Vous voulez savoir où se trouve l'ISS dans le ciel? Qu'à cela ne tienne, il y a au moins deux bons sites :

Le classique Heavens Above de nos amis allemands (il faut s'enregistrer et rentrer un mot de passe) donne la prévision de la position de tous les objets tournants autour de la Terre et des comètes.

Et celui de la NASA qui donne la position actuelle de l'ISS et d'autres satellites (vous pouvez en profiter pour vous inscrire pour recevoir les News : Science @ NASA et Space Weather régulièrement et gratuitement bien sûr, mais dans la langue de Shakespeare).

Voilà ce que l'on pouvait dire en cet été 2004 sur l'état de la station spatiale, souhaitons lui longue vie et bonne continuation.

ISS: L'EXPEDITION 9 FAIT UN TOUR DEHORS AVEC ORLAN

Depuis l'interruption des vols des navettes, l'actualité ISS s'appauvrit.

Mais il y a quand même du nouveau sur plusieurs plans (voir aussi ATV) :

Les astronautes (ils ne sont plus que deux depuis l'accident de la navette!) Mike Fincke (à gauche) et Gennady Padalka (commandant de bord) ont effectué le 3 Août 2004 une sortie de plusieurs heures afin de préparer la station à la futur venue de l'ATV (voir plus loin), ils ont installé des réflecteurs laser qui vont servir de guide à cet engin pour le docking.

Voici une photo de nos vaillants astronautes.

J'en profite pour vous parler d'un important accessoire utilisé pendant les EVA (sorties dans l'espace : Extra Vehicular Activity) : le scaphandre.

Il y a deux types de scaphandre, l'américain et le russe.

L'américain s'appelle EMU : Extra Vehicular Mobility Unit et le russe Orlan (veut dire aigle en russe).

L'EMU :

L'EMU est principalement composé de deux parties : le vêtement lui même (SSA : Space Suit Assembly) et le "sac à dos" PLSS (Portable Life Support System).

L'ensemble pèse approx 130kg.

L'EMU est un peu plus grand que l'Orlan et ceci ne lui permet pas d'accéder à la station par tous les ports possibles (bizarre quand même!!); l'astronaute équipé d'un EMU américain ne peut qu'emprunter l'écoutille du module Quest (voir détails de la station).

Il est très dur pour un astronaute de s'équiper seul avec cet ensemble, il lui faut de l'aide.

Le tissu comprend de l'acier inoxydable.

Le site du fabricant US de l'EMU : Hamilton Sunstrand vous donne tous les détails.

Tous les détails sur les composants de l'EMU (en anglais) sur howstuffworks (on pourrait traduire en français par : comment ça marche) et si vous voulez connaître la check list de ce qu'il faut faire avant de sortir, accrochez vous, elle est longue.

L'ORLAN

(photos : Zvezda comp.)

L'Orlan est d'une seule pièce, la partie arrière comportant les réserves d'eau et d'oxygène et toute l'électronique s'ouvre comme une porte de réfrigérateur et le cosmonaute se glisse dedans tout seul.

L'Orlan peut accéder à l'ISS par toutes entrées/sorties prévues.

Il pèse 110 kg et est composé de tissus de feuilles d'alu.

L'Orlan est fabriqué par la Société Russe Zvezda qui a fabriqué tous les scaphandres de la joyeuse époque de Gagarine aux équipements lunaires.

Signalons que ce scaphandre est équipé d'un mini système électrique de sécurité qui lui permet de retourner à la station si il s'est éloigné de trop.

Voici la notice d'utilisation d'Orlan (62 pages en pdf; incroyable, elle vous permet de comprendre les principales fonctions et explique les marquages en russe afin que vous puissiez l'utiliser, on ne sait jamais, au cas où vous en trouveriez une d'occasion lors de votre prochaine voyage en ex URSS).

Tout sur l'Orlan par un fanatique : http://www.myspacemuseum.com/orlan.htm

Bien entendu tous ces deux types de scaphandres ont pour but de réguler la température l'humidité et l'oxygène à l'intérieur afin de permettre une sortie dans l'espace la plus longue (7 à 8 heures) et la plus aisée possible.

Ils comportent aussi les réserves en Oxygène et en eau

La pression d'oxygène dans l'Orlan est plus grande que dans l'EMU, si bien que la période d'adaptation avant l'équipement du scaphandre (comme pour les plongeurs en eaux profondes) est de 30minutes d'oxygène pur, alors que pour l'EMU il est d'une heure. On ne peut donc pas sortir sur un coup de tête!! De plus il faut adapter la pression de l'ISS avant la sortie, donc c'est une opération qui doit être parfaitement planifiée.

C'est donc un rêve quand on voit Bruce Willis le sauveur planétaire sauter dans son scaphandre et quitter la station en péril en quelques minutes. Il ne sait pas qu'il a échappé aux accidents des profondeurs des plongeurs.

Ne le lui dites pas!

ISS : ATV VIENT AU SECOURS DE PROGRESS POUR NOURRIR LA BÊTE!

L'alimentation en hommes et en matériel de la station dépendant maintenant totalement des Russes : vaisseau Soyuz pour les hommes et sa version dégradée Progress pour le matériel, il est heureux que l'Europe apporte sa contribution : l'ATV.

Vaisseau Soyuz arrimé à l'ISS.

Vaisseau Progress en route pour le docking avec l'ISS.

Il transporte plus de 3 tonnes de matériel.

Et bien cela va changer , l'ATV arrive donc. (dessins ESA)

ATV cela veut dire Automated Transfer Vehicle (véhicule de transfert automatique), il est construit par l'Europe (ESA) et sa première version doit être envoyée dans l'espace à l'aide d'une fusée Ariane, à la rencontre de l'ISS en 2005.

Le maître d'œuvre est EADS. L'ATV a une capacité beaucoup plus grande que le Progress : 7.5 t de matériel, il peut aussi grâce à ses puissants moteur fusées "retoucher" l'orbite de l'ISS car elle tombe lentement mais sûrement vers le sol.