mise à
jour le 23 Novembre 2006
EXPÉDITION
DANS L'ATACAMA:
CHERCHER LA VIE SUR MARS ?
- Avec
:
- Chris
Mac KAY du centre Ames de la NASA
- David
WETTERGREEN de l'Université Carnegie Mellon
- Pierre
Yves COUSTEAU Biochimiste
- Débat
animé par Gilles DAWIDOWICZ, planétologue, APM, SAF.
- À
la Cité des Sciences de Paris.
- le
Samedi 18 Novembre 2006 à 15H.
Soirée
patronnée par :
- Photos : Les photos en
haute définition sont disponibles sur simple
demande pour ceux qui le souhaitent, de même toutes les photos de cette
soirée ne sont pas dans cet article.
- Les photos des slides sont de
la présentation de l'auteur. Voir
les crédits des autres photos
-
BREF
COMPTE RENDU
Cette soirée passionnante fut menée de mains de maître
par Gilles Dawidowicz, qui en introduction nous indique que pour chercher la vie
sur Mars, il faudrait essayer de faire des tests dans des conditions similaires
sur Terre afin de mettre au point les expériences et matériel.
Cette
science c'est l'exobiologie, c'est le plus grand enjeu de l'astronomie moderne.
Cette
science est consacrée à l'étude des facteurs de tous ordres qui peuvent mener
à la vie et à son évolution.
On sait
que la vie sur Terre existe même dans des conditions extrêmes : volcans, au
fond des mers sur les dorsales océaniques etc…
En est
il de même dans l'espace et en particulier sur Mars?
La
participation téléphonique de Nathalie CABROL (de la NASA, c'est elle qui a
grandement contribué au choix du lieu d'atterrissage de Spirit dans le cratère
Gusev) qui est en expédition dans la cordillères des Andes n'a pas pu se
faire, les satellites étant contre nous.
Un
nombreux public présent ce samedi après midi à la Cité des Sciences de
Paris.
PLAN DE LA SOIRÉE
: (accès direct en cliquant sur les liens, sinon déroulez le texte)
La
plupart des conférences ont eu lieu en anglais, avec traduction simultanée.
·
"The
search for life on Mars and the Atacama desert" : la recherché de la
vie sur Mars et le désert d'Atacama par Chris Mc Kay de la NASA.
·
"Spaceward
bound expedition in Atacama desert" : l'expédition orientée espace
dans le désert de l'Atacama par Pierre Yves Cousteau, biologiste de l'équipe
de C Mc Kay.
·
"Robotic
Astrobiology" : l'astrobiologie et la robotique par David Wettergreen,
spécialiste de robotique à la Carnegie Mellon University, travaillant pour la
NASA.
LA RECHERCHE DE LA VIE SUR MARS ET LE DÉSERT
D'ATACAMA par Chris Mc KAY de la NASA.
Christopher
Mac Kay est physicien, planétologue au centre AMES (appelé ainsi en
hommage à Joseph Ames, le fondateur du NACA, précurseur de la NASA) de la NASA
en Californie dans la Silicon Valley. Ames est le plus grand centre de la NASA
consacré à l'exobiologie et aux technologies nouvelles.
Chris a
été impliqué aussi dans la mission Cassini-Huygens et c'est un grand spécialiste
de la Lune.
- Il a participé aussi
à des plongées sous marines à la recherche de la vie extrême.
-
-
-
-
Les premières recherches de vie sur Mars ont débuté
en 1976 avec les sondes Viking qui se sont posées sur Mars et ont procédé
à des expériences biologiques pour la première fois.
- Viking avait aussi
trouvé de l'eau (en altitude des traces de rivières) et au sol du givre de
glace d'eau.
-
- En fait, l'atmosphère
de Mars serait propice à la vie si il y avait de l'eau liquide au sol.
-
- Viking emportait trois
types d'expériences biologiques : mais elles se sont révélées négatives;
on en a conclu que les réactions obtenues n'étaient pas d'origine
biologique mais chimique.
- Alors l'affaire est
close??
-
- Non nous dit Chris.
-
-
- Pourquoi la vie sur
Mars est elle intéressante?
- Est ce que la vie est
générale dans l'Univers? Si on en trouve sur Mars on peut le supposer,
sinon, c'est plus problématique.
- Si elle existe sur
Mars, où la vie se situe-t-elle sur l'arbre
de la vie?
-
- Pourquoi
aller sur Mars?
-
-
-
On
pense qu'elle a une histoire intéressante de vie à cause de la présence
d'eau liquide dans le passé.
-
- L'environnement actuel
permet aussi la préservation des traces de vie passées si elles ont existé.
-
- On voit parfaitement
sur cette photo de Mars Express de
Nanedi Vallis et surtout sur la photo ci-contre de Libya Montes du lit
d'une ancienne rivière.
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-
-
-
- Il y a donc bien eu de
l'eau dans la passé sur Mars, mais quand?
- Les dernières données
semblent indiquer que depuis au moins 3 milliards d'années il n'y a plus
d'eau liquide permanente sur Mars.
-
- Où est partie cette
eau?
- Elle s'est échappée
dans l'atmosphère (gravité plus faible que sur Terre) et elle a gelé aux
Pôles.
-
- On le voit très bien
sur cette carte de la
présence de glace (en bleu) de Mars Odyssey.
-
- Pourquoi l'eau est
elle gelée?
- Comme déjà dit, Mars
est trop petite (Mars = ½ Terre, soit en masse 1/10 de la masse de la
Terre), gravité trop faible, l'atmosphère s'échappe.
- D'autre part il n'y a
pas de tectonique de plaques, le CO2 a donné des carbonates.
- Pas de champ magnétique
(toujours parce que trop petite, le noyau s'est solidifié) donc sensibilité
au vent solaire : tue toutes traces de vie possible.
- Plus d'atmosphère ou
presque donc plus d'effet de serre bénéfique (mais oui, c'est grâce à un
effet de serre modéré que la Terre a +15°C de moyenne au lieu de –15°C
sans) donc Mars est devenu un DÉSERT
GLACÉ.
-
-
- Revenons aux expériences
Viking : elles dirent :
- ·
Pas de vie
- ·
Pas de
matière organique
- ·
Le sol est
étonnement réactif
-
- Quelque chose
consommait les matières organiques mais ce n'était pas de la vie.
-
-
- La question se pose
donc, où sur Terre
trouve t on des sols similaires à Mars????
-
- Dans l'Atacama, au Chili!!!!
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- Pourquoi
l'Atacama est il idéal pour étudier la vie sur Mars?
-
- Voir l'Atacama
de l'espace comme dans cet ancien Astronews.
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- C'est l'endroit le
plus sec et le plus aride au monde!
-
- Pourquoi cela?
- Il faut voir où se
situe ce désert. Voir la carte ci après.
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- Ce désert est compris
entre les Andes (à droite) qui bloquent les nuages (et les pluies) pouvant
venir de l'Est et les montagnes côtières (à gauche).bloquant les nuages
(et le brouillard marin) venant de l'Ouest.
- Donc pas de pluie, pas
d'eau.
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-
Si Viking s'était
posé dans l'Atacama, il n'aurait pas trouvé de traces de vie!
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- L'Atacama n'est pas
identique du Sud vers le Nord, le Sud est beaucoup moins aride, en fait
Chris nous dit qu'on passe plutôt de aride à extrêmement aride.
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- Comme nous montre
cette photo où l'on voit des cultures biologiques dépendant de l'endroit.
-
- De bas en haut on va
du Sud vers le Nord de l'Atacama.
- Les traces rouges et
blanches indiquent des traces de vie.
- On voit bien que dans
la région la plus au Nord, il n'y a rien.
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- Le sol de Mars
ressemble vraiment à celui de l'Atacama, vous ne me croyez pas? Regardez
ces deux photos.
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- Le désert
d'Atacama. (photo X)
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- Mars vu par
Spirit (photo JPL)
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- COMMENT DÉTECTER LA VIE?
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- On a tous entendu parlé
des acides aminés,
ces corps qui sont pré biotiques et sont la base des protéines.
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Et bien, il en existe deux variétés , les
"gauches" et les "droites", (on dit left handed et right
handed an anglais).
- Ces deux variétés
sont lévogyre et dextrogyre.
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- Ce phénomène
s'appelle la chiralité.
- Ces deux variétés ne
SONT PAS superposables à leurs images dans un miroir (comme nos mains, on
ne peut pas mettre une main droite dans un gant gauche), ce sont des entités
chirales.
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- Il y a quelque chose
d'extraordinaire avec la Vie telle que nous la connaissons, elle n'utilise
uniquement que la variété "gauche".
- Il n'y a pas de forme
de vie avec la version "droite" des acides aminés. Pourquoi? On
ne le sait pas.
- La biologie n'est pas
symétrique!
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- Si on donne des
produits à base d'acides aminés droits à des micro-organismes; ils ne les
mangent pas, mais il se produit une forte réaction chimique.
- Quand on donne les
deux types de "soupes" dans l'Atacama, la biologie consomme le
type "L" (gauche) et la chimie consomme les types L et R. on peut
ainsi déterminer la catégorie de sol que l'on étudie.
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Quand on se déplace dans l'Atacama du Sud vers le
Nord, on s'aperçoit que dans la partie extrêmement sèche, (le Nord), les
deux types de soupes sont consommées de façon égale, donc nous n'avons
plus à faire à un phénomène biologique, mais à de la chimie.
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- Comme on le voit sur
la courbe présentée par C Mc Kay.
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- L'échelle horizontale
correspond aux précipitations en mm d'eau par an! L'Atacama le plus aride
se trouve marqué par le pointillé vertical.
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- Il reçoit de l'ordre
de 1mm de pluie par an, c'est l'endroit le plus sec du monde. Par
comparaison le Sahara dans sa partie la plus aride reçoit 50 mm par an!
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- Malgré l'action des
vents qui peuvent passer les montagnes et transporter des traces de vie
(graines, pollen, etc..) ceux ci une fois déposés au sol vont …mourir
tellement les conditions sont dures.
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- L'Atacama est donc une
analogie de la planète Mars sur Terre.
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- La biologie est si
faible dans l'Atacama, qu'elle est à la limite de mesure des instruments.
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- Donc en conclusion :
avant d'envoyer une mission d'exobiologie vers Mars, il faut l'envoyer
d'abord dans l'Atacama pour la tester.
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- Une grande partie de la
présentation PPT de Chris se trouve sur le Net, elle n'est pas très
gourmande : 1,8MB.
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- RÉCIT D'UNE EXPÉDITION DANS L'ATACAMA
par Pierre Yves Cousteau, biochimiste.
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- Oui, Pierre Yves est
le fils de l'homme au bonnet rouge, il biochimiste et dans le cadre d'un
stage de 2ème année de Master, il a travaillé dans le labo de
C Mc Kay au centre AMES de la NASA en Californie, près de San Franciso. Il
est ici sur la gauche de la photo.
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- À cette occasion il a
participé à une expédition de deux semaines dans l'Atacama.
- Le nom officiel de la
NASA de cette expédition était : "Spaceward
bound expedition in Atacama desert" ce qui veut dire à peu près
une expédition spatiale dans l'Atacama.
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- Le but était d'étudier
la contamination des sols à cause de la présence des scientifiques, en
effet il ne faudrait quand même pas détecter nos propres traces de vie.
- La nuit la température
tombe à –5°C et dans la journée elle est de +35°C.
- L'humidité varie
entre 5% et 8%!
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- Pierre Yves nous décrit
la vie des scientifiques dans le camp de base et autour.
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- Le camp de base
dans le désert
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- Les
scientifiques se relaxent après les relevés.
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- Il existe une très
bonne présentation PPT de 15MB d'un séjour dans le désert, par C Mc
Kay, où vous pourrez savourer tous les instants de cette expédition.
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- Vous pouvez voir aussi
les panoramas
à 360° de l'Atacama pris par nos scientifiques.
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- L'ASTROBIOLOGIE ET LA ROBOTIQUE par
David Wettergreen, chercheur à l'Université Carnegie Mellon (PA, USA).
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David a un doctorat en robotique (Ph.D comme on dit là
bas), il a d'abord travaillé à la NASA avant de s'engager dans le centre
de robotique de cette Université de Pennsylvanie. Il a participé à de
nombreuses expéditions dont celle dans l'Atacama ou à Devon Island au
Canada.
- Il a mis au point des
robots d'exploration, dont le dernier Zoe sujet de sa présentation ce soir.
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Son
centre de robotique possède une très intéressante page web sur ses
projets et missions dans l'Atacama, clic sur l'icône pour plus de détails.
- Il définit tout
d'abord ce qu'est l'astrobiologie; c'est l'étude du vivant et comment la
vie a été rendue possible. Et aussi la vie existe t elle ailleurs?
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- C'est une science qui
nécessite des robots d'exploration autonomes car ils doivent voyager loin
et pendant de longues périodes; de plus ils doivent répondre à des événements
imprévus.
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- Pourquoi aller dans
l'Atacama pour tester ces robots, nous avons déjà répondu plus haut à
ces questions : c'est l'endroit le plus sec du monde, analogue à Mars, donc
lieu idéal de tests.
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- On peut étudier les
différences en terme de présence de vie quand on se dirige vers les zones
côtières: on y trouve des lichens, mais plus loin de la côte, les
organismes ne survivent pas, pourquoi? les robots doivent répondre à ces
questions.
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- LES ROBOTS DE RECHERCHE BIOLOGIQUE.
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Le robot de l'Atacama était basé sur un développement
amélioré d'une version précédent, le robot de la
mission Hyperion de 2001 dans l'Antarctique Canadien à Devon Island.
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- Tout ceci a mené à
Zoe le robot de l'Atacama avec ses 4 roues motrices.
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- Ses principaux
instruments sont :
- Un imageur par fluorescence (FI) développé spécialement par l'Université et
situé sous le robot au niveau du sol, permettant de détecter plus
facilement la vie.
- Il photographie le sol
en l'espace d'une minute : flash + jeu de filtres et on détecte la
fluorescence organique en plein jour.
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- Les filtres sont
calibrés pour permettre de déterminer certains composés comme l'ADN, les
protéines, la chlorophylle etc..
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- De gauche à droite et
de bas en haut :
- Image du sol de
l'Atacama "naturelle" en RGB. Taille de l'image au sol 10cmx10cm
- Fluorescence naturelle
de la chlorophylle (excitation à 450nm et émission à 740nm.
- Détection de protéines
(excitation à 450nm et émission à 510nm) et enfin en bas à droite : détection
d'hydrates de carbone à l'aide d'excitation à 540nm et d'émission à
620nm.
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- Dans tous les cas, on
voit les lichens apparaître clairement.
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- Dans la zone côtière
on peut distinguer des lichens par fluo, mais plus dans la zone plus aride,
il faut chercher d'autres marqueurs comme ceux des hydrates de Carbone, sil
ils réagissent alors il existe des organismes à cet endroit.
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- L'Imageur Panoramique Stéréo
(SPI), c'est cet instrument qui nous donne à distance l'image du panorama
des zones traversées, comme pour les rovers martiens actuels.
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- Le VNIRS est un imageur
spectral dans le visible et le proche IR. Il permet de déterminer la
composition minéralogique du sol, il détecte dans la gamme : 350 à
1500nm.
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- La "charrue" (Plow en anglais) est un instrument qui racle le sol
afin de trouver des organismes qui auraient pu survivre aux rayonnements UV.
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- LES CHALLENGES D'UN ROBOT SUR UNE PLANÈTE LOINTAINE.
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- De tels robots doivent
pouvoir être autonomes, étant donnée la distance avec la Terre dans ces
missions spatiales.
- Ils doivent aussi
pouvoir opérer sur des longues périodes et doivent pouvoir être localisés
précisément (comme un GPS).
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- Le robot doit aussi comprendre
où il se trouve. Il doit modéliser son environnement et détecter
les obstacles.
- Un capteur de
mouvement est attaché au robot et en étudiant la position par rapport au
soleil et le paysage environnant, on doit pouvoir trouver sa position. Ceci
doit aider à planifier son chemin.
- Les capteurs visuels
estiment la pente et l'état de surface du terrain, ceci afin d'éviter les
obstacles.
- Toutes ces données
sont stockées bien entendu.
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Si
les rovers martiens actuels effectuent une odométrie (distance parcourue)
actuelle de l'ordre d'un maximum de 100m par jour, les nouveaux robots
feront de l'ordre de 1000m par jour.
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- Le robot de l'Atacama
effectuait une navigation de 6000m par jour.
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- La vitesse moyenne du
robot est de 0,5 m/s.
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- COMMENT CHERCHER LA VIE AVEC LE ROBOT?
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- Il faut durant les
divers trajets quotidiens effectuer des mesures.
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Il y a un logiciel qui planifie les prises d'échantillons,
la mission est effectuée et à la fin de la journée les données sont
envoyées par radio au centre mission.
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- Des carrés de 30m de
coté sont définis dans lesquels se déplace le robot.
- Différentes stations
prédéfinies par la journée précédentes sont explorées minutieusement.
- Un certain degré de
liberté est laissé aussi au robot pour se détourner et aller étudier des
sites "intéressants.
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- C'est vraiment une
simulation du travail sur Mars.
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- Le film présenté par
David sur
le robot dans l'Atacama, se trouve intégralement téléchargeable en
PPT de 37MB en Quick Time sur le site de son institut.
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- À voir absolument.
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- QU'AVONS NOUS APPRIS DANS L'ATACAMA?
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- Différents signaux de
présence de vie et d'absence ont été recueillis pendant la campagne
d'essais.
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- Quelques images
fluo typiques, où l'on peut dire si c'est positif (biologique) ou
non.
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- Ensuite ces données
sont placées sur une carte de la région, les points verts
correspondent à des traces biologiques.
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- Le robot semble donc
capable de détecter la vie dans cet environnement.
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- LE FUTUR.
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- Pour le moment le
robot n'est pas très intelligent, il devrait suivre un apprentissage pour
mieux comprendre ses objectifs.
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Et notamment mieux définir ce qu'est une pierre ou
pas.
- Il doit pouvoir
être capable de distinguer entre les roches et le sol et déterminer
pour les roches , leur forme, texture, couleur, albédo et ombre.
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- Il devrait en fait
pouvoir distinguer et classer les différentes catégories de pierres : ignées,
métamorphiques, sédimentaires etc…
-
- Puis établir un plan
géologique de la région explorée.
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- Cela nécessite
beaucoup de logiciels et d'algorithmes dédiés et de puissance de calculs (Zoe
emportait 7 processeurs).
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- Bref toutes évolutions
devraient faire partie des prochaines missions robotisées, en particulier
celles vers Mars; mais on pense à Europe, Titan et Encelade.
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- En tous cas aux dires
de notre conférencier, les prochains sites à visiter sur Mars d'après
lui, devraient se situer au Pôle Sud que l'on devrait percer pour voir si
il n'y a pas de traces sous la surface.
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- L'avenir nous le dira!
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- Retrouvez toute la
présentation de David en format pdf de 5,85MB.
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- POUR ALLER
PLUS LOIN :
-
- La photo de l'Atacama
vu de l'espace par la navette spatiale.
-
- Viking
et l'Atacama par Mars Daily.
-
- Article de la
BBC sur le désert de l'Atacama.
-
- Gérard Villemin nous
parle simplement des
acides aminés essentiels à la biologie.
-
- Toutes
les photos de la mission de Zoe avec David Wettergreen dans le désert
de l'Atacama.
-
- Un article (en
anglais) résumé en pdf sur l'expédition
de Zoe dans l'Atacama, fait le point succinctement de la mission.
-
- Article (en anglais) d'Astrobiology
Magazine sur la même mission.
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- Nous avons tous passé
une après midi passionnante.
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- Souvenir de cette
manifestation : de g à d : Gilles Dawidowicz, JP Martin, C Mc Kay et D
Wettergreen.
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- C'est tout pour
aujourd'hui!
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- Bon ciel à tous
-
- Jean Pierre Martin
- http://www.planetastronomy.com/
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