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- Mise à jour le 26 Janvier 2009
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- CONFÉRENCE de Luc
BLANCHET
- Directeur de
Recherche, IAP , GRECO,
"THÉORIE ET DÉTECTION
DU RAYONNEMENT GRAVITATIONNEL"
- Organisée par la
SAF
- Dans ses locaux, 3
rue Beethoven, Paris
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- Le Samedi 17
Janvier 2009 à 15H00
à l'occasion de la réunion de la Commission de Cosmologie.
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- Photos : JPM et DB pour l'ambiance. (les photos avec
plus de résolution peuvent m'être
demandées directement)
- Les photos des slides sont de la présentation
de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire
- (Luc Blanchet a eu la gentillesse de nous
donner sa présentation complète (en pdf), elle est disponible sur
ma liaison ftp elle est dans le dossier COSMOLOGIE-SAF
et s'appelle. : Ondes-grav-blanchet-SAF2.pdf .
- Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent
me
contacter avant.
- Bien entendu, elle est aussi sur le
site de la commission ainsi que les
actualités diffusées pendant cette séance.
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- BREF COMPTE RENDU
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- Le CR sera bref car la présentation est
disponible en ligne et que aussi il faut bien le dire je n'ai pas compris
parfaitement certains passages théoriques.
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Luc
Blanchet (encadré à gauche de l'image par moi et à droite par
Jacques Fric Président de la commission) est ingénieur X et a passé un
DEA d'astrophysique. Il est maintenant Directeur de Recherche au GRECO :
Groupe de Gravitation et Cosmologie à l'IAP.
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- Il nous parle ce soir d'ondes gravitationnelles
de leurs recherches et de leurs définitions.
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- Les ondes gravitationnelles sont une déformation du tissu de l'espace-temps qui se
propagent à la vitesse de la lumière. Elles ont été prédites par
Einstein.
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- C'est une manifestation de la courbure de
l'espace-temps.
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- DÉCOUVERTE
DU RAYONNEMENT GRAVITATIONNEL.
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Ce
rayonnement gravitationnel existe , on l'a découvert lors de la détection du
pulsar binaire de 1974.
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- C'est une étoile
à neutrons en rotation rapide et qui émet des signaux radio analogues
à un phare dirigé suivant le champ magnétique. Ce pulsar tourne autour
d'une autre étoile, probablement une autre étoile à neutrons.
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- Voir ce
modèle de pulsar
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- Mais l'axe magnétique du pulsar n'est pas
aligné sur l'axe de rotation (comme pour la Terre), ce qui donne des flashes réguliers, d'où le nom de pulsar (pulsating
star).
- C'est un pulsar si le rayonnement est intercepté
par la Terre.
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- Parfois, les pulses radio peuvent ne pas
être réguliers, il se produit un effet Doppler lors du mouvement de l'étoile
à neutrons sur son orbite, et si sa vitesse est très rapide, il se produit des effets relativistes.
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- La période du pulsar de 1974 est de 59ms, mais
entachée de +/-2ms de variation due à la relativité.
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- On remarque que la précession de ces pulsars (approx
2°/an) est plus forte que celle détectée pour Mercure (43"/siècle)
expliquée par la Relativité Générale (RG) d'Einstein.
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- L'explication : le pulsar se déplace dans le
champ de gravitation qui varie suivant la position sur l'orbite.
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- Un autre effet de la relativité est la décroissance
de la période orbitale (approx 8h) au cours du temps, car le rayonnement
gravitationnel emporte de l'énergie (décroissance de 2 10-12
s/siècle), en accord avec la RG.
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- LES
BINAIRES CATACLYSMIQUES.
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Un
système
binaire cataclysmique , c'est un couple infernal: une étoile massive
volumineuse se fait happer par son compagnon encore plus massif mais très
petit, comme une naine blanche, il y a transfert de matière de l'une vers
l'autre.
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- Dans tous les cas lorsqu'on a un transfert de
matière de l'étoile la moins massive (étoile "normale") vers l'étoile
la plus massive (étoile compacte, qui est une naine blanche) cela a pour
effet d'augmenter la distance entre les étoiles. Il doit donc y avoir un mécanisme
de perte de moment cinétique qui tendra à faire diminuer la distance et
donc pourra compenser exactement cet effet, pour expliquer que cette
distance reste constante pendant très longtemps comme c'est observé.
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- Dans le cas des binaires pas très relativistes
avec des périodes longues très supérieures à 2H il y a un mécanisme
d'origine purement astrophysique connu qui "enlève" le moment cinétique.
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- Mais ce mécanisme n'est pas assez efficace dans le cas des binaires plus relativistes
avec périodes inférieures à 2H et dans ce cas il n'y a que le
rayonnement gravitationnel qui peut emporter assez de moment cinétique.
- Et le rayonnement gravitationnel joue un rôle
négligeable pour des systèmes non relativistes >> 2H.
- Donc on explique par l'émission d'OG le pic
dans le nombre de ces systèmes observés ayant une période inférieure.
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- QU'EST
CE QU'UNE ONDE GRAVITATIONNELLE?
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- Une onde gravitationnelle (OG) est une déformation
de la courbure de l’espace-temps se propageant à la vitesse de la lumière
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- Les OG
sont engendrées par la dynamique et le mouvement de la source
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- Elles sont plus analogues à des ondes sonores
qu'à des ondes lumineuses
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Typiquement
la longueur d'onde de telles ondes est très grande; par exemple pour le
pulsar binaire elle est
de l'ordre de 50 UA!!
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- Une OG ne peut se détecter que par une mesure
de différence de distance.
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- Puis notre orateur nous décrit ce que représente
une OG pour :
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Le mathématicien
- ·
Le physicien
- ·
Le relativiste
- ·
L'astrophysicien.
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- DÉTECTION
DES ONDES GRAVITATIONNELLES.
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- Des premiers essais eurent lieu avec des barres
pour détecter des vibrations dues aux OG, mais maintenant la technique
utilisée fait appel à un interféromètre.
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les
OG se manifestant par des fluctuations de longueurs, ce sont ces infimes
différences que l'on doit mesurer.
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- Le détecteur le plus adapté est l'interféromètre
de Fabry-Pérot, similaire à l'interféromètre
de Michelson qui a démontré la non existence de l'éther.
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- L'amplitude du signal est extrêmement faible,
par exemple dans le cas de VIRGO où les bras de l'interféromètre font
3km, la variation de longueur à mesurer est
de l'ordre de 10-19 m!!!
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- On peut se demander comment détecter un déplacement
aussi faible.
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- On mesure le déplacement collectif de N atomes
d’une couche atomique sur la surface d'un miroir, on tombe alors à des
distances à détecter de l'ordre de l'Angstrœm, c'est à dire de l’ordre
de grandeur des distances inter-atomiques
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- Il existe actuellement quelques détecteurs d'OG
sur Terre notamment les projets suivants :
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- ·
VIRGO franco –italien en
Italie (Pise)
- ·
LIGO américain à Hanford
dans l'état de Washington
- ·
GEO germano-britannique près
de Hanovre en RFA.
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- Il existe aussi un projet très ambitieux dans
l'espace,
c'est LISA qui est un ensemble de trois engins spatiaux très éloignés
les uns des autres devant permettre la détection d'OG. Ce projet est en
phase expérimentale et le prototype de faisabilité (LISA Pathfinder) est
en construction à l'ESA.
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- Si les projets comme VIRGO étudient le domaine
des fréquences entre 10Hz et 10.000Hz, LISA se penche elle sur le domaine
des très basses fréquences : un dix millième à un dixième de Hz.
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- Ils ne correspondent pas aux mêmes sources
astronomiques comme on le voit sur ce graphe.
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- POUR ALLER PLUS LOIN.
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- Les
ondes gravitationnelles par Th Lombry
de Luxorion;
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- Les
pulsars par nos amis d'Astropolis.
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- Site de
Virgo.
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- Conférence sur "les
ondes gravitationnelles" par Alain Brillet
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- Virgo,
en chemin vers les ondes gravitationnelles
par Fabien Cavalier de IN2P3.
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- VIRGO,
les ondes gravitationnelles, la relativité générale et les trous noirs Éric
Gourgoulhon Laboratoire de l’Univers et de ses Théories (LUTH)
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- Bon ciel à tous
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- Jean Pierre Martin
SAF Commission de Cosmologie
- www.planetastronomy.com
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