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- Mise à jour le 9 Novembre 2011
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- CONFÉRENCE
"À LA CONQUÊTE SPATIALE DES ASTÉROÏDES ET DES COMÈTES"
- Par le Dr Patrick MICHEL
- Dr de recherche
CNRS, Responsable du groupe planétologie « Cassiopée »
de l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA).
- Organisée par l'IAP
- 98 bis Av Arago,
Paris 14ème
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- Le mardi 8 Novembre
2011 à 19H30
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- Photos : JPM. pour l'ambiance (les photos avec
plus de résolution peuvent m'être
demandées directement)
- Les photos des slides sont de la présentation
de l'auteur. Voir les crédits
des autres photos
- Vidéo de la conférence par le CERIMES
disponible sur leur site quelques jours après (le CERIMES propose aussi
toutes les vidéos des conférences IAP) :
voir : http://www.cerimes.fr/le-catalogue/institut-dastrophysique-de-paris-iap.html
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- BREF COMPTE RENDU
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- Patrick Michel est bien connu de nos lecteurs,
il nous donne très souvent des nouvelles de première main sur les astéroïdes,
il a la chance de travailler à l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA)
sur les hauteurs de Nice.
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- Il est responsable du groupe planétologie et
membre du laboratoire
Cassiopée (acronyme approximatif de Laboratoire de
Cosmologie, Astrophysique Stellaire & Solaire, de Planétologie et de Mécanique
des Fluides).
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- Il a participé très activement à la mission
japonaise Haybusa vers l’astéroïde Itokawa dont les principaux événement vous
on été contés sur ce site.
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- Il a développé des modèles de collision
entre astéroïdes, il est aussi co-responsable de la mission Marco Polo R.
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- LES
DÉBUTS DU SYSTÈME SOLAIRE.
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- Il y a 4,556 milliards d’années (notez la précision),
un disque de gaz et de poussières tourne autour d’une étoile naissante,
le Soleil.
- Dans ce disque, Jupiter s’est formée en 10
Millions d’années (Ma) la Terre se forme plus lentement, en 100 Ma et
cela démarre 30 à 40 Ma après le Soleil .
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- C’est un vrai challenge pour les
astrophysiciens d’expliquer le passage d’un disque de poussières à un
système de planètes en 100Ma.
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- Les
collisions sont en fait à la naissance des planètes.
Des embryons s’assemblent pour donner naissance à des planétésimaux
puis à des planètes. C’est comme cela que l’on explique la formation
de la Lune.
- Des simulations sont mises au point à l’aide
de puissants calculateurs comme celles de Willy Benz de l’Université de
Berne, que je n’ai pas trouvée sur le Net, mais en
voici une autre de nos amis américains.
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- Le passage de petits corps de la taille du km
aux planètes est bien compris, c’est l’action de la gravité, par
contre pour des corps de taille inférieure au km, on se pose beaucoup de
questions.
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- LES
COMÈTES.
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- P Michel nous parlera peu des comètes il se
concentrera ce soir sur les astéroïdes.
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- Néanmoins, on sait qu’il y a différentes
classes de comètes qui proviennent d’endroits différents du système
solaire :
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Les comètes à
longue période (>200 ans) qui trouvent naissance dans le
nuage de Oort, cette sphère située à plus de 50.000UA du Soleil
- ·
Les comètes à
courte période (<200ans) qui elles proviennent de la
ceinture de Kuiper située au delà de l’orbite de Neptune.
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- Les comètes sont constituées d’un noyau de
glace et de gaz gelé, avec roches et poussières.
- Ce sont des corps très poreux.
- Leur densité est extrêmement faible : de
0,2 à 0,6 !
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- Elles contiennent des éléments clé de la
formation du système solaire.
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- Mais il reste beaucoup d’inconnues :
- ·
que contiennent les couches sous la surface ?
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quelle relation entre l’abondance des éléments de la coma et du
noyau ?
- ·
quelle résistance mécanique ?
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- LES
ASTÉROÏDES.
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- Les astéroïdes de la ceinture principale,
située entre Mars et Jupiter, dont la taille est supérieure à 1km sont au
nombre de 1000 approximativement ; ils sont presque tous connus.
- La masse totale des astéroïdes de la ceinture
(un million de corps approximativement) est très faible : 1/1000 la masse de la Terre.
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- On commence à observer leur surface soit, du
sol par radar soit, grâce aux sondes spatiales qui les survolent.
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- Comme ici , on voit l’astéroïde
Toutatis photographié par radar et découvert en 1989 à Nice.
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- C’est un géocroiseur de type Apollo, il
semble être composé de deux masses rocheuses de quelques km.
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- Une
vraie diversité parmi les astéroïdes
visités :
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L’astéroïde
Mathilde est visité par la sonde NEAR en route pour Eros en 1997, il a
une taille de 50km et possède en son centre un énorme cratère d’impact,
impact qui n’a pas cassé l’astéroïde, pourquoi ?
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- Densité de Mathilde : 1,3 presque comme de la
pierre ponce.
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- La sonde Galileo passe près
de Ida en 1993 et découvre un autre astéroïde plus petit qui tourne
autour.
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- Avant Galileo était passé près
de Gaspra, un astéroïde de quelques dizaines de km.
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- Photo montage des astéroïdes déjà visités :
grande diversité de tailles et de formes.
- J'ai trouvé chez nos amis de la Planetary
Society, le travail d'Emily Lakdawalla qui a effectué un photo montage
intéressant
à la même échelle de quelques astéroïdes connus et visités à ce
jour.
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- Récemment la sonde américaine DAWN s’est
mise en orbite autour de Vesta, le deuxième plus gros astéroïde de la
ceinture principale ; elle va ensuite visiter Cérès en 2015.
- Voir toute l’aventure
de DAWN sur votre site préféré.
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- Vesta est extrêmement cratérisée, c’est la plus vieille surface du système solaire.
- Un grand cratère presque de la taille de
l’objet se trouve au pôle Sud de ce petit corps..
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- Des expériences d’impact avec un canon ont
lieu au Japon, on pense que si le corps est très poreux il absorbe le choc
au lieu de se fracturer. Un corps poreux est plus résistant qu’un corps
non poreux lors d’impacts.
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- Dans un corps non poreux, on casserait une
partie de l’objet et des morceaux s’échapperaient.
- Ces morceaux par interaction gravitationnelle
se regrouperaient ensuite en formant des agrégats.
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