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- Mise à jour le 9 Novembre 2012
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- CONFÉRENCE
"L’ESO : 50 ANS D’ASTRONOMIE EUROPÉENNE"
- Par Catherine
CESARSKY
- Haut Conseiller
Scientifique CEA Saclay
- Pour les RCE 2012
Cité des Sciences de Paris
- Le 1er
Novembre 2012 à 16H00
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- Photos : JPM. pour l'ambiance (les photos avec
plus de résolution peuvent m'être
demandées directement)
- Les photos des slides sont de la présentation
de l'auteur. Voir les crédits
des autres photos et des animations.
- REMARQUE : Les comptes rendus des conférences
sont mis en ligne au fur et à mesure.
- L’AFA mettra aussi les présentations des
conférenciers en ligne en ligne sur
leur site.
- Vous vous en apercevrez en allant voir la page
du compte rendu général de temps en temps à l'index "conférences", je
signalerai les mises en ligne dans la fenêtre des mises à jour du site
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- Catherine Cesarsky, ancienne Président de l’Union
Astronomique Internationale a eu un parcours pour le moins intéressant :
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- Licence de sciences physiques à Buenos Aires,
doctorat d’astronomie à Harvard, elle travaille d’abord au célèbre
Caltech avant de venir en France à ce qui s’appelait à l’époque le
SAP (Service d’astrophysique du CEA) dont elle prendra la tête quelques
années plus tard.
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- De 1999 à 2007 elle devient Directrice de
l’ESO.
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- Elle est donc très bien placée pour nous
parler ce soir du cinquantenaire de l’Observatoire
Austral Européen.
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- Reprenons l’historique de cette institution
tel qu’il est présenté sur le site de l’ESO :
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- L'année 2012 marque
le 50e anniversaire de l'ESO (Observatoire Européen Austral), la principale
organisation astronomique intergouvernementale au monde. Ce jubilé est
l'occasion de retracer l'histoire de l'ESO, de célébrer ses réalisations
scientifiques et technologiques, et de dévoiler ses ambitieux programmes à
venir. Au cours de l'année, l'ESO programmera un certain nombre d'activités
passionnantes.
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- Le 5 octobre 1962,
les représentants de cinq pays européens – Allemagne, Belgique, France,
Pays-Bas et Suède -
signèrent la Charte de l'ESO à Paris. Leurs signatures engageaient
formellement leurs pays respectifs dans l'établissement d'une Organisation
Européenne dédiée à la Recherche Astronomique dans l'Hémisphère Sud,
appelée aujourd’hui de manière commune l’Observatoire Européen
Austral.
- « Le 50e anniversaire
de l'ESO coïncide avec une période des plus excitantes pour
l'astronomie au sol européenne et internationale. L'ESO a parcouru un long
chemin depuis sa création en 1962. Cinquante ans plus tard, l'ESO est
l'observatoire astronomique le plus productif au monde et est à cet égard
un leader au sein de la communauté de recherche en astronomie», déclare
Tim de Zeeuw, directeur général de l'ESO.
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- Le tout
premier observatoire de l'ESO a été
construit à La Silla, à 2400 mètres d'altitude et 600 kilomètres au nord
de Santiago du Chili. L'Observatoire
de La Silla est équipé de
plusieurs télescopes optiques dont les miroirs peuvent atteindre 3,6 mètres
de diamètre. Parmi ces télescopes figure le New
Technology Telescope, innovant en
termes d'ingénierie et de design ; il a été le premier télescope au
monde à avoir un miroir optique principal contrôlé par ordinateur. Cette
technologie, développée à l'ESO, équipe la plupart des grands télescopes
mondiaux actuels.
- Le télescope
de 3,6 mètres de l'ESO abrite
aujourd'hui HARPS,
le principal chasseur d'expolanètes au monde.
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- L'Observatoire de
Paranal, qui héberge le réseau du VLT (Très
Grand Télescope), est le second site créé par l'ESO. Des observations
scientifiques y sont effectuées depuis 1999. Aujourd'hui, le VLT constitue
le phare de l'astronomie européenne. Il est, avec le VLTI, l'interféromètre
du VLT, le seul grand télescope interférométrique régulièrement exploité
au monde. L’Observatoire de Paranal héberge également le télescope VISTA qui
observe dans l’infrarouge et qui est le plus grand télescope au monde dédié
aux grands relevés de l'Univers alors que le VST,
également installé à Paranal, est le plus grand télescope conçu
exclusivement pour les grands relevés du ciel dans le domaine visible.
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- Sur le plateau de
Chajnantor situé au nord du Chili, l'ESO, en collaboration avec des
partenaires nord-américains et est-asiatiques, construit actuellement un télescope
astronomique révolutionnaire – ALMA,
vaste réseau d'antennes pour l’observation du ciel dans les domaines
millimétriques/submillimétriques, le plus grand projet astronomique en
cours actuellement. ALMA constituera un télescope unique composé de 66
antennes de grande précision qui étudieront les éléments constitutifs
des étoiles, les systèmes planétaires, les galaxies et la vie elle-même.
La construction d'ALMA s'achèvera en 2013, mais les observations
scientifiques préliminaires ont débuté en 2011 (eso1137)
avec un réseau d'antennes partiel.
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- L'ESO est
actuellement en train de programmer la construction d'un télescope de la
classe des 40 mètres dans les domaines de l'optique et du proche infrarouge
: l'E-ELT, le télescope géant
européen, destiné à devenir « l'œil le plus grand au monde tourné
vers le ciel ». Les opérations devraient débuter dans une dizaine
d'années. L'E-ELT devrait permettre de relever les plus grands défis
scientifiques de notre époque (eso1150).
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- Catherine Cesarsky après avoir passé en revue
l’historique, nous parle des deux projets les plus engagés :
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Le radio télescope ALMA et
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Le Télescope européen extrêmement grand, l’E-ELT.
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- ALMA : Atacama Large
Millimeter/submillimeter Array :
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- ALMA,
ce sera le plus grand site de radio astronomie au monde avec 66 radio télescopes individuels (de 7m à 12m)
installés.
- Ces
antennes seront déplaçables.
- Il est installé sur un plateau chilien à
5000m d’altitude à proximité du VLT.
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- L’altitude est nécessaire pour une bonne détection
à ces longueurs d’onde millimétriques, en effet, elles sont absorbées
fortement par l’eau de l’atmosphère.
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- Ces antennes fonctionneront en réseau interférométrique,
équivalent à un télescope géant de 20km de diamètre !
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- Dans le domaine radio, le milieu interstellaire
est riche en émissions comme par exemple : les nuages de H ionisé ou
de H neutre (la célèbre raie de 21 cm) et autres molécules. De même il
existe des galaxies dans l’univers lointain qui émettent en radio. Enfin
le rayonnement de fond, le fameux CMB est dans le domaine millimétrique.
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- L’objectif
d’ALMA : tout l’Univers FROID :
- ·
Formation des étoiles, origine et distribution de masse
- ·
Les galaxies lointaines
- ·
Détection d’exoplanètes et disques protoplanétaires
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- Photo : 19 antennes du réseau ALMA
installées sur le plateau Chajnantor au Chili.
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- Credit: ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/W. Garnier (ALMA)
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- Vingt-cinq antennes européennes d’ALMA, vont
être fournies par l’ESO conformément au contrat signé avec le
Consortium Européen . ALMA aura également 25 antennes fournies par l’Amérique
du Nord et 16 par l’Asie de l’Est.
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- L’E-ELT : European
Extremely large Telescope.
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- Depuis fin 2005, l'ESO a travaillé avec des
astronomes et des astrophysiciens européens afin de définir le nouveau télescope
géant attendu d'ici le milieu de la prochaine décennie. Appelé E-ELT
(European Extremely Large Telescope), ce nouveau concept révolutionnaire de
télescope terrestre aura un miroir primaire de la classe des 40 mètres et
sera le plus grand télescope mondial dans le domaine optique/proche
infrarouge.
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- Le concept actuel de l’E-ELT est celui d'un télescope
avec un miroir de 39,3
mètres de diamètre (surface
collectrice de 978m2 !) couvrant un champ céleste d'à peu près
dix fois la taille de la pleine Lune.
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- La
taille comparée de l’E-ELT par
rapport au VLT.
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- L’optique en elle-même sera exceptionnelle ;
elle est basée sur
5 miroirs :
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Le miroir primaire est composé de près d’un millier
d’hexagones, d'une largeur de 1,40 mètres chacun pour une épaisseur de
seulement 50 millimètres.
- ·
Le miroir secondaire de 6 mètres de diamètre, est presque aussi
grand que les plus grands miroirs primaires des télescopes en service
actuellement.
- ·
Des miroirs adaptatifs sont incorporés à l'optique du télescope
pour compenser le flou des images stellaires provoqué par les turbulences
atmosphériques. L'un de ces miroirs est posé sur plus de 6 000
actionneurs qui peuvent le faire changer de forme 1 000 fois par
seconde.
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- Une
belle vue d’artiste de l’E-ELT.
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- Son optique adaptative permettra de
s’attaquer aux exoplanètes et d’imager les phases de formation planétaire.
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- Mais bien entendu, le Graal, sera l’étude
des premiers objets apparus dans l’Univers : les galaxies
primordiales par exemple ainsi que les objets compacts comme les trous noirs
où on essaiera de tester la Relativité Générale.
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- L’évolution des galaxies fera aussi partie
de sa mission.
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- Le télescope possédera aussi de nombreux
instruments décrits
dans cette brochure.
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- Principe de l’E-ELT comme décrit dans le
document ESO de A Mc Pherson.
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- Vue
du dôme.
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- POUR ALLER PLUS LOIN :
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- La
chronologie de l’ESO.
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- Film « Dans
les yeux d’ALMA » de la Cité des Sciences.
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- Documentation
sur ALMA en français.
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- Les
images et photos à l’ESO.
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- Un
télescope géant pour l'Europe :
CR de la conférence IAP du 5 Sept par G Monnet.
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- An
expended view of the Universe
document complet de 50 pages pdf de l’ESO sur l’objet des recherches de
l’E-ELT
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- L’E-ELT
en français à l’ESO.
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- Bon ciel à tous
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- Jean Pierre Martin
commission de cosmologie de la SAF
- www.planetastronomy.com
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