Mise à jour le 30 Avril 2013
                                                                                                                                                    
   
CONFÉRENCE de Jean Pierre MARTIN
Physicien, membre de la SAF et de VEGA
Organisée par la SAPO (Société Astronomique des Pyrénées Occidentales)
Au Château d’Idron près de Pau
«CURIOSITY : MISSION À HAUT RISQUE»
Le Lundi 15 Avril 2013 à 20H30

 
Photos : JPM pour l'ambiance. (les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)
Les photos des slides sont de la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire
Le conférencier a eu la gentillesse de mettre sa présentation à disposition pour téléchargement.
Elle est disponible sur ma liaison ftp  choisir planetastronomy, rentrer les login et PW ; elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM  et s’appelle : CURIOSITY 2013.zip
Le téléchargement peut être long, car le fichier contient toutes les vidéos.
Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent me contacter avant.
 
!
 
 
 
BREF COMPTE RENDU
 
Le compte rendu sera succinct, étant donné, que la présentation est disponible au téléchargement.
 
 
Une salle bien remplie grâce à nos amis de Pau ! (photo de Henri Aurignac)
 
 
Fondée en novembre 1973 par le Chanoine Henri Louyat, la Société d’Astronomie des Pyrénées Occidentales est maintenant présidée par Jean Lachaise, professeur des Universités à l’UPPA, que l’on voit ici à gauche sur cette photo. Merci à tous nos amis de la région de Pau qui sont venus très nombreux.
 
Plan de la présentation :
­1) Quelques données sur Mars
­2) Les premières missions martiennes
­3) Que sait-on de Mars
­4) La mission Curiosity
­5) Le lancement
­6) L’atterrissage
­7) Le Rover
­8) Les instruments
­9) Le site d’atterrissage
­10) Le succès!!!
­11) Le début de la mission
 
 
 
 
 
 
 
1) QUELQUES DONNÉES SUR MARS  MARS = ½ TERRE
 
­Mars est née en même temps que la Terre il y a approximativement 4.5 Milliards d’années
­Mars est 2 fois plus petite que la Terre et en gros 10 fois moins lourde (densité plus faible)
­Ceci aura des conséquences sur son évolution :
­La gravité y est plus faible que sur Terre (1/3) et en conséquence son atmosphère s ’échappe au cours du temps
­Le CO2 diminuant, l’effet de serre (qui a sauvé la race humaine!!!) s’inverse, la température diminue
­Les dés sont jetés, Mars sera une planète froide, c’est une Terre avortée
­Plus éloignée aussi du Soleil, elle se refroidit plus vite, le noyau se solidifie donc
­Pas de champ magnétique donc pas de protection contre les particules dangereuses provenant du Soleil, et donc difficulté pour une certaine forme de vie de s’établir
­Le volcanisme est très actif : 20 volcans majeurs, les derniers ayant été actifs récemment (qq dizaines de millions d’années!)
­Pas de tectonique de plaques mais des failles et fractures (Valles Marineris)
­L’eau dans le passé a été un agent d’érosion, maintenant le vent joue un rôle essentiel
­L’eau ne peut pas exister longtemps a l’état liquide en surface sur mars actuellement     pourquoi?
­Température trop basse (de 0 a –100°c) et pression trop faible (<1% de la pression  terrestre)   :
sublimation :
solide   à gazeux directement
 
2) LES PREMIÈRES MISSIONS MARTIENNES
 
­Nos amis Russes n’ont jamais eu de chance avec Mars, toutes leurs missions ont échoué ou presque
­Toutes les missions à succès ont été US, mais ils ont eu aussi de cuisants échecs (50%)
­Cela a commencé avec l’épopée des Mariner dans les années 1960
­Puis vinrent les Viking avec la recherche de la vie
­Pathfinder, un démonstrateur prototype, ouvre ensuite la marche pour les robots Spirit et Opportunity et Phoenix
­Une pléiade de satellites tournent aussi autour de Mars : MGS, Mars Express, Mars Odyssey, MRO etc..
 
 
3) QUE SAIT-ON DE MARS ?
 
G:\JEAN-PIERRE\ASTRONOMIE\Untitled-7 copy.jpg­Les sondes martiennes ont complètement changé la vision simpliste que nous avions au début des années 1960
­Cartographie complète et précise de Mars en altitude et température
­Le plus grand canyon du système solaire, Valles Marineris, près de 4000km de long (les USA!)  2500m de profondeur en moyenne 10000m par endroits
­Le plus haut volcan du système solaire : Olympus Mons; 25km de haut, la moitié de la France en surface.
­Deux hémisphères différents, le Nord avec de grands bassins (mer dans le passé?) et le Sud très cratérisé.
­Destraces d’anciennes « rivières » sont apparentes
­La surface de Mars est riche en Fer Il y a approximativement 15 à 20% de Fer à la surface de Mars Ce fer s’est oxydé avec le temps et l’oxygène de l’atmosphère, la planète est devenue….rouge
 
La vie sur Mars ??
­Pas impossible, mais……..
­Il y a quelques problèmes ou handicaps:
–La vie nécessite des molécules complexes (chimie organique) qu’il va falloir trouver
–La vie nécessite de l’eau liquide : possible qu’il y en ait en certains endroits , à vérifier
–La vie peut être détruite par les UV, or l’atmosphère martienne n’a pas assez d’ozone pour les bloquer
–Le champ magnétique martien est aussi trop faible pour protéger contre les particules solaires comme sur Terre
­Alors……
 
 
4) LA MISSION CURIOSITY
 
­La mission MSL (Mars Science Laboratory) avec son rover Curiosity, est la mission la plus importante (et probablement la plus chère : 2,5 Milliards de $) du XXI ème siècle.
­900kg dont 90kg de charge utile (les expériences) avec une masse au départ de près de 4 t.
­Arrivée très rapide sur Mars , ce qui occasionnera des températures de 2000°C sur le bouclier thermique
­Mais la grande nouveauté avec Curiosity, c’est son mode d’atterrissage très différent des autres mission :
­L'atterrissage est assez intéressant, car le support de MSL possède un "ascenseur" (sky crane) qui le dépose au sol lorsqu'il est à quelques mètres d'altitude.
 
LES OBJECTIFS
­·Déterminer si la vie a pu exister sur Mars. Les dernières missions ont montré que l’eau liquide a existé sur Mars peu après la formation de la planète. Qu’en est-il maintenant ?
­La mission est conçue pour étudier les cycles du carbone et de l'eau sur la planète au cours du temps. Les instruments de MSL tenteront de déterminer sous quelle forme et en quelle quantité le carbone et l'eau sont stockés sur la planète et dans l'atmosphère.
­·Étudier le climat de Mars présent et passé (paléoclimat) et la composition de l’atmosphère.
­·Étude de la géologie martienne. Recherche de la preuve de la formation de roches en présence d’eau liquide.
­·Préparer une éventuelle exploration humaine.
 
 
5) LE LANCEMENT DE MSL (CURIOSITY)
 
­Lancement de MSL le 26 Novembre 2011 par une Atlas V
­Durée du voyage : 7 mois et demi
 
 
6) L’ATTERRISSAGE
 
 
LES 7 MINUTES DE TERREUR !!!
 
 
­La phase d’entrée commence quand la sonde atteint l’atmosphère martienne vers les 130km d’altitude, elle se terminera avec l’atterrissage.
­ Mais la grande nouveauté avec Curiosity, c’est son mode d’atterrissage très différent des autres missions:
­Cette entrée dans l’atmosphère ne se fait pas au hasard, elle est guidée afin d’obtenir une extrême précision à l’atterrissage (ellipse de 20km autour du point choisi, alors que les MER : 150 par 20km)
­Cela est possible grâce à des petites fusées situées sur le bouclier arrière
­Après une phase de ralentissement classique avec parachute et rétrofusées, la suite devient plus intéressante, car le support de MSL possède un "ascenseur" (sky crane) qui le dépose au sol lorsqu'il est à quelques mètres d'altitude.
­Lorsqu'il est bien sur le sol, la partie sky crane est ensuite propulsée plus loin et ne sert plus, elle va s'écraser à plusieurs km de distance.
­Le rover est immédiatement opérationnel.
 
 
­Cette mission se différencie des précédentes par la précision nécessaire pour l’atterrissage 20km au lieu de 150. Pourquoi? Pour deux raisons :
­L’endroit où l’on veut se poser est chaotique, il faut être sûr de se poser sur du plat et de l’amener au pied d’une montagne que l’on veut absolument explorer.
 
­Comment viser le bon point sur Mars :
­L’étage de croisière est équipé de fusées pour guider la sonde grâce à des corrections de trajectoire, la dernière ayant lieu 2 heures avant l’atterrissage.
­La sonde ne tombe plus, elle « vole » maintenant dans l’atmosphère de Mars, sa trajectoire est analysée par des gyroscopes à bord, qui vont jouer sur son angle de rentrée afin d’être sur la bonne coordonnée pour ouvrir le parachute avec la bonne vitesse.
­La sonde ralentit, elle atteint Mach 2, quand elle atteint la bonne altitude (approx 11.000m) pour déployer le parachute
­On entre dans la phase EDL : Entry, Descent and Landing :
­La descente en parachute : elle dure de l’ordre d’une minute, mais le parachute (énorme : 16m de diamètre, si gros qu’il se verra facilement sur les photos de MRO!) doit absorber pendant ce court laps de temps 95% de l’énergie cinétique de la sonde.
 
­Le bouclier thermique est éjecté grâce aux boulons explosifs, les capteurs de distance (TDS terminal descent sensors) sont maintenant en fonctionnement.
­Vers les 2000m ou 1500m , la sonde a ralentit à 100m/s; on est prêt pour la phase suivante
­Des boulons explosifs vont libérer le bouclier de protection
 
 
Photo : Le plus grand de tous les boucliers thermiques (2000°C) : 4,5m de diamètre
 
 
 
­La descente contrôlée  (Powered Descent) ; les 8 rétro fusées sont prêtes à être activées
­Arrivée vers 400m la descente ralentit à un taux de 20m/s, cela va prendre approx 30secondes.
­Arrivé vers les 50m d’altitude, les rétro fusées sont allumées plus fortement afin de réduire la vitesse à un petit 0,75m/s
­Nous sommes arrivés vers les 20m d’altitude, il faut arrêter de freiner sinon on ne se pose pas! On coupe 4 des 8 fusées.
­On est prêt pour la phase critique de l’atterrissage : la grue ascenseur (Sky Crane)
 
 
 
­Le Sky Crane : Mais pourquoi un tel système?
­Curiosity est énorme (5 fois la masse d’Opportunity) : 900kg, ce qui rend un impact classique (comme pour les MER) difficile à garantir sans problème, d’autre part des fusées de guidage comme pour les Vikings entacherait sa capacité à se déplacer sur le sol martien avec la place que cela prendrait.
­Nos amis du JPL devaient trouver une autre solution : le Sky Crane qui doit assurer un atterrissage en douceur du rover.
­De plus le fait d’avoir des rétro fusées qui ne polluent pas le sol près de l’atterrissage est aussi un « plus » pour les expériences.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LA SÉQUENCE COMPLÈTE D’ATTERRISSAGE.
 
 
 
LE SKY CRANE : UNE MANŒUVRE À HAUT RISQUE
 
­La manœuvre s’effectue en 5 étapes :
­Couper les rétro fusées
­Déployer les roues du rover
­Déposer le rover doucement sur la surface, le contact est détecté par la grue (moins d’effort)
­Couper les connexions électriques et mécaniques (3 câbles de Nylon très solides qui seront coupés par des boulons pyrométriques) entre le rover et la grue
­Éjecter la grue le plus loin possible (150m?) grâce à ses rétro fusées.
­Et alors, et alors..Curiosity est arrivé!!!
­Comment le saura-t-on? 3 sondes martiennes (Mars Odyssey; MRO et Mars Express) vont écouter Curiosity et transmettre les OK des différentes séquences à la Terre.
­Distance Terre-Mars : 567 Mkm    14 minutes de décalage.
 
­Les sondes MRO et Mars Odyssey américaines changent d’orbite pour aider à la transmission lors de l’atterrissage et essayer de capturer ce moment.?
­De même la sonde européenne Mars Express sera présente en back up
 
 
7) LE ROVER CURIOSITY
 
­C’est un 6x6 comme le dit malicieusement Francis Rocard! Il devrait être capable de parcourir jusqu’à 300m par jour!
­Le rover devrait pouvoir passer des obstacles de 75cm de haut.
­La propulsion du rover Curiosity est nucléaire, assurée par des GPHS-RTG, grâce à un générateur thermoélectrique à radio-isotope (GTR) de nouvelle génération (le MMRTG)
­Utilisation de 4,8 kg de dioxyde de plutonium (PuO2) enrichi en plutonium 238
­Puissance initiale de 2 000 W thermiques convertis en 200W électriques par des thermocouples (PbTe/TAGS) (effet Seebeck)
Énergie de 2,5 kWh/j (au lieu des 0,6 à 0,9 kWh/j sur les MER)
Dans 14 ans, 100W électriques attendus   Autonomie totale jour/nuit et hiver/été
­Des radiateurs de 50 m de tubes rejèteront la chaleur excédentaire grâce à un fluide caloporteur
 
 
8) LES INSTRUMENTS
 
­Curiosity emporte 10 expériences scientifiques
­Pour détecter des traces d’eau
­Pour analyser les roches et minéraux (argiles, sulfates, carbonates…)
­Pour imager à haute résolution l’environnement
­La France participe activement à de nombreux instruments.
 
 
 
 
­MASTCAM (Mast Camera) est un ensemble de deux caméras fixées au sommet du mat du rover MSL à une hauteur de 2m au-dessus du sol qui fournit des images en couleurs, en lumière visible et en proche IR.
­Une grand angle 34mm et une télé 100mm
­Développée par la célèbre firme Malin Space (MGS, MRO).
 
­Le ChemCam (Chemistry Camera); c'est un instrument d'analyse élémentaire des roches et des sols autour du Rover et jusqu'à environ 9 mètres.
­Il utilise la technique d'analyse spectroscopique induite par évaporation laser.
­Il est situé dans le mât et bombarde (jusqu’à 9m) avec un faisceau Laser sa cible et analyse la vapeur émise.
­Développé par le CEA, le CNES et un laboratoire de Los Alamos.
­Contrairement à la mesure par Rayonnement X, la technique Laser (LIBS en anglais laser-induced breakdown spectroscopy ) est sensible aux éléments légers de faible n° atomique tels que : H, Li, Be, B, C, N, O. Donc les composés organiques sont mesurés facilement.
­Chemcam comporte 6144 canaux d’analyse couvrant le spectre de 240 à 850nm.
­Le rayon d’analyse est aussi très fin, ce qui est utile pour l’étude de strates sédimentaires.
­Il va donner des informations sur les roches et les sols autour du rover.
 
­Le SAM dont le co-PI est Michel Cabane (LATMOS), c’est un chromatographe en phase gazeuse (GCMS)
­La mission de SAM ? Recenser les composés organiques présents dans les échantillons de sol et d’atmosphère prélevés sur place.
­On prélève un échantillon du sol que l’on pulvérise
­Il est ensuite conduit vers un des 74 réceptacles puis transféré dans le four (1000°C)
­On sépare les composants dans le chromatographe (analyse de la composition)
­Les différentes molécules sont identifiées.
­Un autre instrument (spectromètre Laser) prend la suite pour certaines molécules comme l’eau et le CO2
 
 
9) UN CHOIX ENTRE 4 CIBLES
 
­Il y eut 133 sites proposés, qui se sont réduits progressivement à 10 sites prioritaires, puis à 4 et finalement
­The winner is…..Le Cratère Gale
­155 km de diamètre  Alt = 1500 m Prof = 3000m 3,8 à 3,5 Mds années (fin Noachien)
­Pic central : plus de 5 km au-dessus du fond du cratère. Altitude max = 700 m au-dessus du 0
­Curiosity devrait escalader une partie de ce pic! Couches sédimentaires (argiles); actions probables de l’eau
­Sa position sur Mars, à l’opposé d’Opportunity, permettrait à la NASA de pouvoir opérer ces deux rovers facilement dans le temps.
 
On recherche essentiellement des ARGILES, marqueurs de la présence d’eau pendant de longues périodes.
 
 
10) LE SUCCÈS
 
­Et le 6 Août 2012 à 7H32 du matin heure de Paris, le JPL nous informe que
­Touchdown confirmed. We're safe on Mars !
­L’atterrissage s’est bien passé, on est sur Mars
­Applaudissements au JPL et dans la salle de l’île de France qui nous permettait de voir cet atterrissage en direct (plus de 500 personnes si tôt le matin !)
 
 
vidéo : Curiosity has landed !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vidéo de la NASA: Where will Curiosity go first?
 
 
 
 
 
 
 
­Image extraordinaire vue par MRO de l’atterrissage en parachute.
­Quand on pense que le direct n’est pas possible à cause du décalage horaire et qu’il a fallu estimer correctement la trajectoire d’entrée de Cusiosity pour pouvoir photographier son parachute
­MRO était à 340km de Curiosity et lui même à 3000m de la surface.
 
Mais où donc avons nous atterri ?
À l’endroit prévu (à 300m près !!) Au pied des collines qui mènent au Mont Sharp.
 
Il se trouve dans le lit d’un ancien fleuve.
 
 
 
 
Autoportrait de Curiosity sur le site Rocknest avec vue complète du Mont Sharp à l’horizon.
Image assemblée à partir des « brutes » du 1er Nov 2012 Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS/Ken Kremer/Marco Di Lorenzo
 
Les premiers tirs laser de ChemCam sont tirés, les premiers forages ont aussi lieu en ce moment.
 
Les résultats sont en cours d’analyse, mais on peut déjà dire que l’on a trouvé des CHNOPS !
 
­La sonde Curiosity a analysé l’échantillon provenant du premier carottage dans ce sol sédimentaire du cratère Gale, qui correspond très vraisemblablement à un ancien lit de rivière.
­Il est passé dans CheMin (Chemistry and Mineralogy ) et dans SAM (Sample Analysis at Mars).
­On a identifié les éléments suivants : C, H, N, O, P et S. ce sont les composants principaux de la vie.
­Les CHNOPS, acronyme des différents éléments chimiques qu’ils représentent, sont ceux nécessaires à la vie. Ils ont tous été découverts !
­Cet échantillon est composé d’argile (à 20%) et de sulfates (de Calcium), correspondant à un environnement humide peu oxydé (la carotte était grise et non pas rouge) et pas trop salé ni acide, et probablement légèrement alcalin.
 
Tout ceci étant compatible avec un lit d’ancienne rivière.
 
 
 
Une vidéo montrant les instruments et leur fonctionnement sur Mars (en fait Chemcam)  
 
 
 
 
 
 
 
 
L’aventure continue ! on en reparlera.
 
BONNE EXPLORATION CURIOSITY 
ET À BIENTÔT POUR DE NOUVELLES DÉCOUVERTES
 
 
Jean Pierre Martin  membre de la SAF   
Site de news astro et spatiales : www.planetastronomy.com
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POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’actualité sur Curiosity sur planetastronomy.com
 
La mission MSL-Curiosity : CR de la conf. SAF de F Rocard ( Planétologie) du 21 Janv 2012
 
Curiosity, l’exploration de Mars reprend : CR  conf. de G Dawidowicz à la SAF du 8 Juin 2011
 
Atterrissage en direct de Curiosity : CR de cet événement du 6 Août 2012. 
 
Curiosity à la Cité des Sciences : CR de ce grand succès populaire du 11 Août 2012
 
Les nouvelles de MSL à la NASA.
 
MSL au CNES.
 
 
 
 
 
Bon ciel à tous
 
 
Jean Pierre Martin 
www.planetastronomy.com
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