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Mise à jour 28 Octobre 2022.

CONFÉRENCE MENSUELLE DE LA SAF

D’ÉTIENNE PARIAT HÉLIOPHYSICIEN LABO DES PLASMAS À L’X

LE SOLEIL, LA TERRE ET LA MISSION SOLAR ORBITER.

Organisée par la SAF

En présence du public et en vidéo (direct) sur canal YouTube SAF

Le Mercredi 12 Octobre 2022 à 19H00

 

Photos : JPM pour l'ambiance. (Les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)

Les photos des slides sont de la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire

La présentation est disponible sur ma liaison ftp , mais comme elle est très copieuse (2 GB) je n’ai mis en ligne que la version pdf (donc sans les animations, que j’ai inclus pour la plupart dans le CR). Rentrer le mot de passe, puis CONFÉRENCES SAF ensuite SAISON 2022/2023 ; elle s’appelle : Pariat_SAF_CNAM_Eruptions.pdf 

Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent me contacter avant..

 

La vidéo de la réunion est accessible :

https://youtu.be/2A7WZbBo3N4

 

En plus des spectateurs de l’amphi, nous étions 48 sur YouTube.

 

Tous les autres enregistrements des conférences mensuelles sont accessibles sur la chaine YouTube SAF.

 

La présentation étant très claire et très détaillée, mon CR sera succinct, je m’inspire aussi de CR antérieurs.

 

 

 

Une image contenant texte, personne, joueur, foule

Description générée automatiquement

 

J’espère que le double changement d’amphi n’a pas troublé le public.

 

 

Une image contenant texte, personne, homme, complet

Description générée automatiquement

Etienne Pariat est un astrophysicien spécialisé sur le Soleil et son environnement.

 

Il est spécialiste de l’activité solaire de l’équipe Plasmas spatiaux du Labo de Physique des Plasmas (LPP) de l’École Polytechnique.

 

 

 

Il a notamment effectué un post-doc au célèbre GSFC (Goddard Space Flight Center) de la NASA au Maryland.

 

 

 

Il participe au développement de la mission Solar Orbiter de l’ESA.

 

 

 

 

 

 

 

 

PARTIE I : ÉRUPTIONS SOLAIRES, NATURE, CONSÉQUENCES ET ORIGINES.

 

En se posant la question « qu’est-ce que c’est une éruption », il préfère dire ce que n’est pas une éruption.

 

En effet les particules qui s’échappent du Soleil et qui constituent le vent solaire ne sont pas des éruptions.

Le flux de ces particules est de l’ordre de 1,5 millions de t par sec !

 

On rappelle que le modèle théorique du vent solaire a été pour la première fois proposé par Eugen Parker (dont on a lancé la sonde PSP il y a quelques années).

 

 

Ce vent solaire crée une « bulle » dans l’espace dominé par le champ magnétique solaire, l’héliosphère

 

 

Une image contenant mollusque, ciel nocturne

Description générée automatiquement

Une représentation d’artiste de l’héliosphère. Crédit : NASA/JPL Caltech.

 

On remarque les sondes Voyager qui ont été les premières à quitter cette bulle.

 

Voir l’animation :

https://svs.gsfc.nasa.gov/vis/a020000/a020300/a020363/H_0322_HeliopauseCycle_v01.mp4

Et plus de détails sur https://svs.gsfc.nasa.gov/20363

 

 

Une éruption : phénomène impulsif et transitoire.

 

Une éruption solaire (solar flare en anglais) ou protubérance (prominence en anglais) est une explosion à la surface du Soleil (due à une variation brutale du champ magnétique) qui émet des particules gamma et X, protons et électrons très énergétiques.

 

Phénomène extrêmement énergétique de l’ordre de 1026 Joules (un milliard de fois l’énergie développée par la plus puissante des bombes thermonucléaires !).

 

Une image contenant rouge, lumière, brillant

Description générée automatiquement

On peut étudier l’environnement ^proche du Soleil garce aux nombreux satellites d’observation comme SOHO, SDO, STEREO etc

 

Ceux-ci sont équipés d’un petit cache permettant d’occulter la lumière du Soleil afin de voir son environnement, comme on le note sur l’exemple ci-contre.

 

Pour information, la technique du coronographe a été inventée par le Français Bernard Lyot en 1930.

 

La matière émise est éjectée dans le système solaire.

 

 

 

Spinning sun : https://www.nasa.gov/sites/default/files/thumbnails/image/source.gif

 

Grace à la combinaison de plusieurs satellites solaires, on peut suivre l’évolution de cette matière.

Comme avec le satellite STEREO A qui permet de voir l’évolution de la propagation dans le système solaire jusqu’à la Terre.

 

https://youtu.be/cZC1mbpKrDw

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

Une image contenant texte, intérieur

Description générée automatiquement

Arrivées au niveau de la Terre ces particules donnent naissance aux aurores polaires qui sont particulièrement bien visibles depuis l’ISS.

 

 

Mais le mauvais côté de ces arrivées de particules sont à notre époque la vulnérabilité de nos systèmes modernes de communications etc..

 

Notre société technologique y est très sensible,

Dommages/Pertes des satellites artificiels

Erreurs de fonctionnement

Changements d’orbite

Surtensions électriques

Réseaux électriques

Coupure globale de courant électrique

Perturbations des communications radio, du GPS, du trafic aérien

Radiations sur humains/astronautes/Personnels navigants

 

On voit sur ce graphique fourni par l’ESA un résumé de tout ce qui peut arriver comme conséquences de ces éruptions solaires.

 

Crédit :

 

ESA/Science Office, CC BY-SA 3.0 IGO

 

 

 

 

 

Ces particules se propagent dans le système solaire, et en Sept 2017, elles atteignent Mars, ce qui perturba pendant une dizaine de jours les sondes martiennes.

 

Le public peut avoir accès aux dernières observations solaires sur les sites suivants :

 

Logiciel Jhelioviewer : https://www.jhelioviewer.org/

Appli Web: https://helioviewer.org/

 

 

Pour répondre aux demandes de plus en plus pressantes sur l’état de notre Soleil, on a créé la nouvelle discipline : la météorologie spatiale (Space Weather) devant prévenir des évènements les plus actifs au niveau de notre étoile : où, quand son impact éventuel sur la Terre, sa puissance etc..

 

 

 

L’activité solaire.

 

La lumière visible émise par le Soleil est quasiment constante dans le temps, ce qui mène à la notion de constante solaire.

 

Note du rédacteur :

Quelle est la quantité d’énergie émise par le Soleil ?

 

Les lois de la thermodynamique (loi de Wien) permettent de calculer la température de la surface solaire à partir de la longueur d’onde moyenne émise (0,5 micron), on en déduit : T = 5770K.

 

Ayant T, la loi de Stefan nous donne le flux lumineux solaire, et connaissant le rayon du Soleil (0,7 Millions de km) on en déduit la puissance rayonnée  approx :   3,9 1026 W

 

Sur toute la surface du Soleil, donc par m2 ; on divise par 4xPixR2, on trouve approx : 6,3 107 W :m2

 

Et maintenant au niveau de la Terre : loi en 1/d2

R soleil : 0,7 millions km    d terre : 150 millions de km  1/d2 = 1/45700  soit au niveau de l’orbite terrestre :

 

Approx :  on trouve la valeur de la constante solaire : 1370 W/m2

 

Mais, attention ce n’est pas ce qui arrive au sol, car les 1370 W/m2 sont pour une surface plane de 1m2, or la Terre est sphérique, et le rayonnement précédent arrive sur une surface 4 fois plus grande en 24H d’où la valeur au niveau de l’atmosphère (sphérique) terrestre : 342 W/m2.

 

Ce chiffre n’est qu’une moyenne, en fait ensuite il faut faire jouer la latitude du lieu, l’albedo de la Terre etc.. pour voir ce que l’on reçoit directement au sol.

 

Fin de la note

 

Mais l’adjectif important était « visible », en effet dans d’autres longueurs d’onde ce n’est plus le cas comme en UV par ex.

Comme sur cette petite vidéo.  Crédit NOAA

https://youtu.be/qOpe_aPkUfY

 

L’atmosphère solaire, observée en UV, présente de nombreuses et soudaines variations d’intensité lumineuse et de forme : ces variations constituent l’activité solaire

 

Une image contenant texte, étoile

Description générée automatiquementLes taches solaires se produisent dans ce que l’on appelle les régions actives (AR = active region en anglais), qui vont produire des zones brillantes dans l’atmosphère solaire (visible en UV), alors que les taches elles-mêmes sont sombres.

Elles sont la source de l’activité solaire.

 

Photos : SOHO en visible (à gauche) et UV

Crédit NASA/ESAZ/SOHO

 

 

 

On peut aussi s’en rendre compte sur la vidéo suivante d’une éruption filmée par SDO en UV.

 

 

L’activité solaire est cyclique sur une période de 11 ans.

Pendant le minimum, il y a peu de taches et de régions actives, alors qu’en phase solar max il y en a de nombreuses, jusqu’à 5 éruptions par jour.

 

Cycle solaire (en UV) de 1996 à 2006.

Crédit NASA/ESA/SOHO

Les 3 derniers cycles, échelle verticale : nombre de taches solaires par année (échelle horizontale)

 

Vidéo : le Soleil en solar min et max depuis le satellite SDO de la NASA (prise en UV extrême (171).

https://svs.gsfc.nasa.gov/vis/a010000/a013700/a013714/Solar_max_min.mp4

 

 

 

Les interactions Soleil-Terre lors d’une éruption solaire (solar flare).

 

 

Interactions Soleil-Terre. Crédit NASA/GSFC

 

On note principalement :

·         L’émission de photons sous forme de lumière, arrivent au bout de 8 minutes sur Terre

·         D’éjecta de matière solaire (éjection de masse coronale CME) à une vitesse max de 1000 km/s. c’est le principal perturbateur de l’environnement terrestre. Masse éjectée importante ainsi que le champ magnétique.

·         L’émission de particules énergétiques causant le vent solaire (solar wind)

 

Les éjections de masse coronale (CME : Coronal Mass Ejection en anglais) sont d'énormes bulles de gaz chaud (plasma) s'échappant du Soleil à grande vitesse (peut atteindre plusieurs milliers de km/s), une certaine partie de cette matière émise retombe sur la surface du Soleil. Elles s’ajoutent aux autres particules émises en permanence et s’ajoutent au vent solaire.

 

Ce sont des particules, qui peuvent atteindre la Terre, et elles mettent donc un certain temps avant d’atteindre notre planète, de 1 à 3 jours.

Une superbe CME par SOHO en animation gif (NDLR)

 

Vidéo : Différence entre éruption (solar flare ) et CME : https://youtu.be/TWjtYSRlOUI   à voir absolument.

 

 

 

Le vent solaire (solar wind) est un flot de particules (protons essentiellement, électrons noyaux d'hélium) s'échappant de la couronne solaire (plasma de plusieurs millions de degrés) à très grande vitesse (dépassent leur vitesse de libération) de l'ordre de 400km/s. Il atteint la Terre en 4 à 5 jours. Ce vent baigne tout le système solaire de façon spiralée (comme un jet d'eau sortant d'un tourniquet d'arrosage) ceci est dû à la rotation du Soleil. (NDLR). Ces faisceaux de particules en se propageant génèrent des ondes radio. De temps en temps ces particules atteignent la Terre et possèdent une énergie très importante.

 

 

 

Comment se déclenchent les éruptions ?

 

Le Soleil est actif, car magnétique !

 

Une tache solaire (sunspot en anglais) est liée au champ magnétique du soleil, elle apparaît sombre car elle est moins chaude de quelques mille degrés que le reste de la photosphère. C'est un point de sortie (ou d'entrée) du champ magnétique, elle peut durer plusieurs jours. Elles vont généralement par paire. Les taches solaires obéissent à un cycle approximatif de 11 ans (le champ magnétique solaire s'inverse tous les 11 ans.) (NDLR)

 

Les taches sont donc une des manifestations externes du champ magnétique interne, ce sont les endroits où il y a une forte concentration du champ magnétique. Il y a toujours au moins 2 taches de polarité magnétique opposée.

 

Le magnétogramme est la carte du champ magnétique. (en blanc = pôle positif, en noir = négatif)

 

Les régions actives de taille moyenne de l’ordre de 100.000km, correspondent à ces régions intenses au point de vue magnétisme ;

 

Au centre des taches : 0,1 Tesla à comparer à 5 10-5 Tesla du champ terrestre. (Aimant type frigo : 0,01T)

Le flux magnétique étant de l’ordre de 1015 Wb (Weber unité de flux d’induction magnétique)

 

Les boucles coronales  (coronal loops) que l’on voit à la surface su Soleil, sont les lignes de champ magnétique. Elles sont la structure de base de la couronne inférieure. 

 

Elles représentent la torsion du champ magnétique

 

 

L’énergie magnétique est la source d’énergie des éruptions solaires.

 

 

Cette énergie provient de l’intérieur du Soleil.

 

 

 

 

 

Le champ magnétique structure l’atmosphère solaire

L’énergie magnétique est la source d’énergie des éruptions solaires.

Comprendre l’activité solaire à comprendre son champ magnétique 

 

On voit ici une animation sur la formation des taches solaires.

https://youtu.be/cy_PIoXwz8g

 

Les taches sont le résultat du processus appelé émergence du champ magnétique, des zones noires apparaissent qui sont les points de départ des futures taches solaires. Ces taches se forment la plupart du temps deux par deux comme la polarité du champ magnétique. Ces taches sont les zones de sorties de lignes de champ à la surface du Soleil.

Cette énergie magnétique provient de l’intérieur du Soleil.

 

Il n’y a pas de signe précurseur des éruptions solaires.

 

Le modèle standard des éruptions solaires.

 

Au cœur des éruptions on trouve le phénomène de reconnexion magnétique.

En effet les particules chargées du vent solaires se déplacent le long des lignes de champ, mais elles peuvent de temps en temps sauter d’une ligne à une autre, se produit alors ce phénomène de reconnexion magnétique, comme on peut le voir le site suivant en cliquant sur l’image.

 

En a) : Représentation du mécanisme physique au travail dans une éruption.

La reconnexion magnétique dans la couronne convertit deux lignes de champ ouvertes (en violet) en ligne fermée (rouge) et ouverte (bleu) et réinjecte le plasma vers la surface du Soleil. Il en résulte des émissions X et UV.

En b) : Deux images du Soleil en UV (195 Angstrom) avant et après l’éruption

(Crédit SOHO)

 

On remarquera que la taille de la boucle au niveau de la surface du Soleil est de l’ordre de 108m, alors que le phénomène de reconnexion est de l’ordre du mètre !

 

 

 

 

 

Il est très difficile d’étudier les éruptions solaires.

 

 

Il faut savoir que l’ensemble des processus menant aux éruptions est à ce jour encore inconnu.

 

D’où l’impossibilité de donner des prévisions des éruptions.

 

La meilleure prédiction : la surveillance permanente du Soleil !

 

De nombreuses sondes sont consacrées à l’étude du Soleil, en voici une représentation.

 

 

 

 

 

Conclusions partielles :

 

La météorologie de l’espace est un domaine en pleine maturation et en pleine évolution.

 

De nombreuses recherches théoriques doivent être menées pour comprendre tous les processus mis en jeu dans les éruptions.

 

Solar Orbiter devrait nous aider dans cette tâche.

 

 

 

PARTIE II :LA MISSION SOLAR ORBITER.

 

 

L’ESA a conçu la mission Solar Orbiter qui devrait procéder à :

 

·         Des mesures dans le vent solaire à des distances jamais atteintes auparavant (périhélie minimum prévu aux alentours de 0,3 unité astronomique, soit entre 50 et 60 rayons solaires de la surface) ;

·         Des observations à distance rapprochée du Soleil avec très bonne résolution spatiale jamais atteinte permettant d’étudier les taches solaires sur plus de 13 jours.

·         Observations des boucles magnétiques.

 

La sonde comporte dix instruments.

 

Cette sonde travaille en coopération avec la sonde US Parker Solar Probe (PSP). PSP se rapproche beaucoup plus près du Soleil que Solar Orbiter.

On voit les caractéristiques de ces deux sondes sur le diagramme suivant :

 

Une image contenant texte, périphérique

Description générée automatiquement

Solar Orbiter (à gauche) vs Parker Solar probe (à droite). Illustration ESA–S.Poletti

 

Solar Orbiter devrait être lancé en 2018, mais c’est un projet qui a démarré …dans les années 1990 ! La mission étant confirmée seulement en 2011.

 

Nombreux survols de Vénus et de la Terre comme assistance gravitationnelle.

 

Les buts de cette mission sont de répondre aux questions suivantes :

·         Comment le Soleil crée et contrôle l’héliosphère ?

·         Pourquoi l’activité solaire varie avec le temps ?

·         Qu’est ce qui génère le vent solaire et comment est généré le champ magnétique ?

·         Comment les éruptions solaires produisent les particules énergétiques qui remplissent l’héliosphère ?

·         Comment la dynamo solaire fonctionne-t-elle ? Comment contrôle-t-elle la relation Soleil-Héliosphère ?

 

         Approche maximale : 0.28 AU

         Forte différence de température entre l’avant et l’arrière de la Sonde è Bouclier thermique passif.

 

 

Une vidéo sur ce premier passage au périhélie :

 

https://youtu.be/2RWDIzEKLyg

 

vidéo :

 

 

 

Les images de cette vidéo proviennent de l’imageur UV (EUI) avec des zooms provenant du HRIEUV (Haute résolution imageur).

On voit tout d’abord le disque complet du Soleil avant de zoomer en son centre, où on aperçoit des boucles coronales.

Crédit : ESA & NASA/Solar Orbiter/EUI Team

 

Les premières images et mesures.

 

 

Les liens entre le Soleil et la Terre.

 

Durant ce passage au périhélie, nous avons eu la chance de pouvoir assister (et effectuer toutes les mesures nécessaires) à des éruptions solaires (solar flares) ainsi qu’à l’émission d’une CME (éjection de matière coronale) dirigée vers notre planète, et qui arriva 18 heures plus tard donnant naissance aux aurores prévues.

De plus on a pu étudier et imager l’éruption du 21 Mars.

 

L’ESA nous fournit une infographie de ces évènements :

 

Crédit : ESA & NASA/Solar Orbiter/EPD, EUI, RPW & STIX

 

L’éruption solaire du 21 Mars 2022 (quelques jours avant le périhélie) a eu lieu juste à la limite de la face visible par Solar Orbiter, mais a pu être détectée par l’imageur EUI, et le spectromètre STIX.

La source X est marquée d’un point rouge pour le repérage et l’onde de choc est colorée en jaune/vert. (Coin inférieur gauche).

 

Cette éruption a déclenché une éjection de masse coronale (CME) dirigée vers le système solaire.

Parallèlement, un nuage de particules très énergétiques (pour la plupart des électrons) a été émis et détecté par l’instrument RPW (Radio and Plasma Waves detector), on le voit dans coin supérieur droit de l’image.

Simultanément, le détecteur de particules énergétiques (EPD) détecta ces particules qu’il analysa en fonction des différentes caractéristiques. (Coin inférieur droit).

 

Tout ceci étant combiné, donne une image complète de cet évènement et participe ainsi à ce que l’on appelle la météo spatiale (space weather en anglais).

 

Ceci permet de prévoir les activités solaires (Forecasts = prévisions) comme par exemple pour cette CME du 10 Mars 2022 qui combine les informations de SOHO de Solar Orbiter et des observatoires terrestres.

 

 

À partir de 2025, Solar Orbiter devrait sortir du plan de l’écliptique afin d’avoir des mesures et des images des pôles solaires.

 

Finalement, on espère de Solar Orbiter qu’il réponde à la question suivante : Comment le Soleil crée et contrôle l’héliosphère?

 

 

La mission a été particulièrement bien suivie sur ce site, vous pouvez consulter les archives Solar Orbiter ICI.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

A User’s Guide to the Magnetically Connected Space Weather System: A Brief Review

 

Le Soleil a rendez-vous avec la Terre : CR de la conf SAF de A.S. Brun du 10 nov 2021

 

Du Soleil à la Terre, la mission STEREO : CR de la conférence SAF de F Auchère du 17 Janv 2008

 

Relations Soleil-Terre : CR conf IAP de K. Bocchialini du 3 de 2019

 

Le Soleil sous toutes ses faces : CR de la conf. IAP de N Vilmer du 7 oct 2014

 

Le Soleil et ses effets sur la Terre : CR de la conf IAP de G Aulanier du 7 Mai 2013

 

Le Soleil notre étoile et les étoiles : CR conf VEGA de JP Martin du 2 Fev 2013

 

Du Soleil à la Terre, la mission STEREO : CR de la conférence SAF de F Auchère

 

Solar Cycle 25 Is Here. NASA, NOAA Scientists Explain What This Means

 

Spots, Waves and Wind: A Solar Science Timeline | Full Text

 

Solar cycle bon résumé par wikipedia.

 

Les instruments de Solar Orbiter.

 

Le site de Solar Orbiter.

 

Le Soleil comme vous ne l’avez jamais vu par l’ESA.

 

 

Bon ciel à tous

 

Prochaine conférence SAF devant public :
Le mercredi 9 Novembre 2022 à 19H00  au CNAM amphi Grégoire (220 places).

Paola di Matteo Astronome GEPI Obs de Paris   La mission GAIA et notre Galaxie    Résa > 13 Octobre

.  Réservation comme d’habitude ou à la SAF directement.

Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF Sinon à suivre en direct : https://youtu.be/dEYzUxHXLIg

 

 

Rappel / samedi 29 Oct 15h au siège, réunion de la commission de planétologie sur :

JUPITER VUE PAR LA SONDE JUNO.

Par Florian DEBRAS Polytechnique, astrophysicien à l’IRAP

 

 

Jean Pierre Martin 

www.planetastronomy.com

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