LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 1er Novembre 2005
Calendrier
Conférences et Évènements : ICI
Astronews
précédentes : ICI Infos Dernière Minute ICI
Sommaire de ce
numéro :
qPluton : Une
"fausse" planète avec deux nouveaux satellites en plus de Charon.
(01/11/2005)
qVénus-Express : En
voiture, attention au départ! (01/11/2005)
qDes Binocles pour voir
l'Univers : le LBT (Large Binocular Telescope), première lumière!
(01/11/2005)
qBon anniversaire l'ISS :
5 ans dans l'espace. (01/11/2005)
qINTEGRAL : 3 ans en
orbite. (01/11/2005)
qCassini-Saturne
:.L'effet Prométhée. (01/11/2005)
qLa Lune et Mars :
vues par le télescope de D. Magarian. (01/11/2005)
qEuronews : Space un
magazine sur l'Espace. (01/11/2005)
qLes magazines conseillés
: L'Astronomie de Novembre 2005 est arrivé! (01/11/2005)
(Phot et dessin
SwRI)
Hubble vient de
participer à une découverte étonnante, Pluton que je traite moi même de
"fausse" planète commence à avoir tous les attributs d'une grande :
on vient en effet de découvrir deux nouveaux satellites orbitant au delà de
Charon.
C'est le SwRI
(South West Research Institute) de Boulder (Colorado) qui vient de publier la nouvelle
en même temps que le
site de Hubble.
Ci contre les
orbites présumées des deux nouveaux satellites orbitant Pluton ou plutôt le
barycentre de Pluton et Charon, car ce dernier est d'une taille imposante.
Les satellites
nommés provisoirement P1 et P2 sont représentés dans leurs positions en Mai
2005 date de leur découverte.
Les orbites sont
circulaires à priori (contrairement à la représentation ici "de
biais" comme vues par Hubble) et dans le plan équatorial de Pluton, ce qui
en fait des "vrais" satellites.
Comment
peut on détecter de tels satellites aussi loin?
Et bien, merci
encore Hubble! C'est la super caméra ACS (Advanced
Camera for Survey) de Hubble qui a l'honneur de la découverte. Et ce fut
une chasse qui d'après les dires des découvreurs, dure depuis plus de trois
ans.
Cette idée a germé
dans l'esprit d'Alan Stern
le bien nommé, le PI de la mission New
Horizons vers Pluton et Kuiper. Il réussit à obtenir du STScI (Space
Telescope Science Institute) qui gère les temps d'occupation de Hubble , du
temps de recherche vers Pluton. Ces observations se produisirent en Mai 2005 et
concernèrent une large portion du ciel autour de Pluton.
Observations très
sensibles : on pouvait détecter des objets de magnitude 27, ceux qui savent ce
que cela veut dire salueront l'exploit!
Rapidement deux
petits points lumineux furent trouvés autour de la dernière planète.
Toute l'équipe
essaya de se faire confirmer la découverte par les meilleurs télescopes
terrestres : les Keck, Gemini et autres VLT, mais sans succès c'est au delà de
leurs limites.
Les orbites de ces
deux satellites auraient pour période respectivement 38 et 25 jours et leur
taille de l'ordre de 150km de diamètre, rappelons que Pluton fait 2300km
approx. et Charon 1200km de diamètre approx.
Il y a très
probablement d'autres objets de la ceinture de Kuiper qui ont plusieurs
satellites, la chasse a commencé!
Cela va d'autant
plus motiver la mission New Horizons
pour étudier plus en détail , le fin fond du système solaire.
Nos amis
astronomes du SwRI mettent à notre disposition un petit clip vidéo de
8MB sur le mouvement de ces 4 corps, que vous pouvez voir ou télécharger.
Documentation
sur la caméra de Hubble.
(photos et dessin
ESA)
La sonde
européenne Vénus-Express devait partir de Baïkonour il y a quelques jours, mais
de malencontreuses poussières sous la coiffe (coiffe = fairing en anglais si
vous voulez apprendre un mot technique) ont retardé un départ qui devrait se
produire bientôt quand même.
Les aspirateurs
sont en service et la sonde est nettoyée comme il faut.
Mais pas de
panique, la fenêtre de tir est valable jusqu'au 24 Novembre, pour une arrivée en
Avril 2006.
La date prévue est
maintenant entre le 9 Novembre.
La dernière sonde
a avoir visiter l'étoile du berger était la sonde américaine Magellan dans
les années 1990.
En quelques mots
la mission de Vénus Express que vous trouverez beaucoup plus complète dans le
compte rendu de
la conférence de Jean Dauphin d'EADS Astrium, maître d'œuvre donnée à
l'occasion des RCE 2004 à la Cité des Sciences :
Lancement par une
fusée Soyuz Frégate sur une orbite de 200km d'altitude, puis circularité de
l'orbite par allumage de l'étage Frégate. Stabilisation de la position du
satellite classiquement en le faisant tourner sur lui même; on aligne sur la
bonne trajectoire, et on ré allume Frégate (c'est un des énormes avantages de
cet étage de fusée Russe).
Et hop, on part
sur une trajectoire hyperbolique, Frégate se sépare et Vénus Express est en
route en trajectoire directe pour 5 mois de voyage.
La sonde
européenne doit se mettre en orbite autour de Vénus pour étudier certains aspects mystérieux de cette planète.
Trajectoire
suivie par Vénus Express. |
Vénus Express à
Baïkonour : installation au sommet de l'étage Frégate. |
Rappelons que
cette planète est très particulière, elle a poussé
l'effet de serre à l'extrême : température au sol 500°C et pression
atmosphérique (composée en grande partie de CO2 mais avec des sympathiques
nuages opaques d'acide sulfurique!) 90 bars comme à 1000m au fond de nos
océans!
Comment en est on
arrivé à avoir une telle teneur de CO2, c'est important pour tous les Terriens
que nous sommes de le savoir.
Grand nombre de
volcans, pourquoi?
La rotation de
Vénus est aussi bizarre : le jour (243 jours terrestres) et l'année (225 jours
terrestres) vénusiens sont très proches! Est ce la proximité de la masse
imposante du Soleil qui a fait cela (comme pour Mercure dont la journée
mercurienne dure…deux ans).
Donc souhaitons
bonne chance à Vénus Express. On en reparlera.
Site de Vénus
Express à l'ESA (anglais).
Espace
magazine de ce mois ci consacré en parti à Vénus.
Tout sur la planète Vénus
par solarviews en français.
(Photos et dessins
LBT et Max Planck Institute)
Une première
lumière (c'est l'expression consacrée quand on met en service le miroir d'un
nouveau télescope, first light en anglais) c'est toujours émouvant et c'est ce
qui vient de se passer il y a quelques jours an Arizona pour le LBT, le Large Binocular Telescope
ou grand télescope binoculaire.
Un ouvrage de
coopération internationale (USA, Italie, et Allemagne) et de technologie
surprenante : un télescope à deux miroirs de 8,4m
de diamètre montés côte à côte d'où l'adjectif binoculaire. Ces deux miroirs
sont prévus pour voir le même point donc de mettre au point sur la même zone de
ciel afin de faire de l'interférométrie. Contrairement à des télescopes
traditionnels mis en parallèle, les deux miroirs sont ici toujours
perpendiculaires à la source lumineuse.
La
technologie des miroirs est en nid d'abeilles (honeycomb en anglais) ce qui
permet de réduire considérablement le poids, les miroirs ainsi assemblés sont
ainsi "équivalents" à un miroir unique de 11,8m ce qui en fait le
plus grand du monde au jour d'aujourd'hui. La résolution correspond même à un
télescope d'encore plus grand diamètre (22m) à cause de l'optique adaptative
qui s'affranchit des turbulences atmosphériques.
Ce télescope est
situé sur le mont Graham à 3200m d'altitude en Arizona au NE de Tucson,
On voit dans la
rangée supérieure le principe optique et en bas à gauche le premier miroir
installé, à droite la première image la galaxie NGC 891 prise le 12 Octobre
2005.
Le deuxième miroir
a
eu un petit accident et sera mis en service bientôt.
Le
principe de ce télescope associé à l'optique adaptative permet d'espérer de
voir à partir de la Terre des précisions plus importantes que les télescopes
spatiaux, voici une comparaison (théorique) communiquée par les concepteurs.
En haut à gauche
ce que l'on verrait dans un télescope sans optique adaptative, à droite ce que
verrait Hubble, en bas à gauche avec optique adaptative et un seul miroir , à
droite avec les deux miroirs.
Le Max
Planck Institute de Heidelberg a participé activement au développement de
ce nouvel engin.
POUR
ALLER PLUS LOIN.
Comment a été coulé le
miroir?
Beaucoup d'autres
images de la construction du LBT.
Une très belle présentation
PPT (anglais) de 8 MB sur le principe du LBT et de son interférométrie.
(photos NASA)
Il
y a eu douze missions humaines vers l'ISS depuis le début de la construction de
la station.
Dont on voit ci
contre les insignes de missions (patch en anglais) en partant du bas à droite
et en remontant.
Les missions
humaines s'appelaient Expédition suivie d'un numéro, on en est à 12.
L'assemblage a
commencé en automatique de 1998 à 2000, le premier équipage à vivre à bord est
venu avec l'expédition 1 le 31 Octobre 2000.
Puis la
station a évolué lentement au gré des problèmes et des solutions, l'ambition du départ a été revue à la
baisse, le problème des navettes a diminué le nombre de résidents permanents à
deux pour des raisons de sécurité. Le prix original s'est mis à enfler, bref
cela n'intéresse plus grand monde malheureusement, c'est dommage c'est un bel
engin dans lequel on peut faire beaucoup d'expériences et apprendre sur le
travail dans l'espace.
|
|
Les premiers
modules de 1998 : Zarya (Russe) à gauche et Unity (US). |
La station telle
que complétée à la fin de la mission de STS114 en Juin 2005. |
Quel est l'avenir
de l'ISS? Incertain probablement, et surtout
entre les mains des Soyuz Russes pour les vols humains et des Progress Russes
pour le ravitaillement en attendant les ATV Européens.
Il faut que la
navette reprenne ses vols pour achever certaines parties essentielles restant à
monter dont le laboratoire Européen Columbus.
À suivre….
POUR
ALLER PLUS LOIN :
La NASA fête
les 5 ans de l'ISS.
Les différentes
étapes de l'assemblage de la station.
Voir aussi le dossier
astronautique de planetastronomy.com pour avoir plus de détails sur les
diverses expéditions et notamment cet
article avec une vue commentée des différents modules de l'ISS.
(Photos et dessin
ESA)
Le satellite
européen spécialisé dans le rayonnement gamma, Integral (INTErnational Gamma
Ray Astrophysics Laboratory) vient de fêter ses trois ans dans l'espace, il
avait été lancé le 17 Octobre 2002 par la plus puissante fusée Russe, la fusée
Proton de Baïkonour.
La maîtrise
d'œuvre a été confiée à Alenia Aerospazio (Turin, Italie).
Il
a d’abord été placé autour de la Terre sur une orbite elliptique inclinée ayant
600 km de périgée et 153 000 km d’apogée. Cinq manœuvres ont ensuite été
nécessaires pour que le satellite atteigne, à l’aide de ses propres moteurs,
son orbite définitive comprise entre 9000 km et 153 000 km de la Terre.
Pourquoi
une telle orbite? . Le choix
de cette orbite excentrique s’explique par la présence, autour de la Terre, de
ceintures de radiations (les ceintures Van Allen) qui gênent l’observation du
rayonnement gamma et que le satellite doit donc éviter. L’orbite a été calculée
de façon à ce qu'il reste à l’extérieur des ceintures de radiations sur 90% de
sa trajectoire. L'orbite a aussi a été choisie pour minimiser le bruit de fond
dû aux protons piégés dans la ceinture de radiation (en jaune) et pour
permettre des observations longues et ininterrompues.
Pourquoi
étudier le rayonnement gamma?
D'abord qu'est ce
la rayonnement Gamma? C'est un rayonnement électromagnétique comme la lumière
du Soleil ou les ondes radio, mais beaucoup plus énergétique, donc de plus
faible longueur d'onde.
(voir schéma ci
après figurant les différentes gammes d'ondes).
Le rayonnement
gamma prend naissance dans les régions de l’Univers en proie à une violence
extrême.
L’Univers gamma
est le siège de cataclysmes et de collisions cosmiques, un lieu dans lequel la
matière est aspirée par des trous noirs ou piégée par des champs magnétiques
d’une puissance considérable.
Voici ce qu'en dit
l'ESA :
Le rayonnement
gamma véhicule une énergie considérable issue de
phénomènes cataclysmiques (supernovae, trous noirs ou sursauts gamma,
par exemple). Faire avancer nos connaissances sur ces puissantes sources de
rayonnement, telle est la mission d’Integral.
Au terme de
leur vie, les étoiles très massives sont le siège de gigantesques explosions -
les supernovae - qui dégagent, sous forme de rayonnement gamma, plus d’énergie
que la lumière combinée de milliards d’étoiles. Ces explosions donnent
naissance à de nouveaux éléments chimiques. De fait, tous les atomes plus
lourds que le fer sont engendrés par ce type d’explosion, d’où l’expression «
usines chimiques de l’Univers » appliquée aux supernovae. Nous ne savons
toutefois pas très bien comment ces nouveaux atomes se forment lors de
l’explosion d’une étoile. L’étude de ce phénomène est l’un des principaux
objectifs scientifiques assignés à Integral.
A l’issue de
son explosion, il ne reste de la supernova qu’un « cœur » mort, d’une densité
fabuleuse, qui peut être soit une étoile à neutrons soit un trou noir. Ces deux
objets peuvent, l’un comme l’autre, émettre des rayons gamma puisqu’ils
possèdent des champs gravitationnels d’une puissance prodigieuse, capables de
capturer des poussières et des gaz, voire des objets célestes de plus grande
dimension. Lorsque la matière pénètre dans un champ gravitationnel, elle
s’échauffe et libère de l’énergie. Dans le cas des étoiles à neutrons et des
trous noirs, l’énergie est libérée avec une grande intensité sous la forme de
rayons X et gamma.
En plus des trous noirs issus de supernovae, dénommés trous noirs
stellaires, l’Univers contient une diversité de trous noirs bien plus massifs,
résidant au cœur de certaines galaxies : les trous noirs
supermassifs. Ces derniers émettent également dans le rayonnement gamma,
avec une puissance telle qu’on peut les détecter quasiment à mi-distance dans
l’Univers connu.
L’observatoire
Integral ne se contente pas de réaliser les études les plus précises à ce jour
de ces objets. Il examine également les mystérieux sursauts gamma (Gamma Ray
Bursts en anglais ou GRB) que l’on enregistre quasiment tous les jours. Ces
phénomènes durent tout juste quelques secondes et peuvent provenir de n’importe
quelle partie de l’Univers. L’origine des sursauts gamma, observés pour la
première fois à la fin des années 1960, est restée mystérieuse pendant de
nombreuses années. Aujourd’hui, les chercheurs sont nombreux à penser que ces
phénomènes pourraient être liés à l’agonie violente des toutes premières
étoiles. D’autres hypothèses voudraient qu’ils soient engendrés par la
collision d’étoiles à neutrons ou par l’explosion d’étoiles supermassives en
fin de vie, les hypernovae.
Un autre satellite
dédié aux GRB a été lancé après Integral , c'est la
mission Swift dont nous avons abondamment parlé ici.
Les
instruments à bord d'Integral.
Integral
possède principalement 4 instruments.
Deux de ces
instruments sont spécifiquement conçus pour l’observation dans le rayonnement
gamma.
La caméra IBIS
prend des images d’une résolution inégalée. Le spectromètre SPI mesure quant à
lui l’énergie des rayons gamma avec une précision exceptionnelle.
Les deux autres
instruments livrent des données scientifiques complémentaires. Le moniteur de
rayons X (JEM-X) effectue des observations en même temps que les deux
instruments précédents et fournit des images dans les longueurs d’onde du
rayonnement X. La caméra optique OMC en fait autant, mais dans la lumière
visible
Ses observations
ont déjà contribué grandement à des découvertes telles que naissance et
disparition d'étoiles dans notre galaxie, découverte de trous noirs massifs, de
sursauts gamma etc…
Integral participe
aussi à la chasse de l'antimatière, en effet quand un électron rencontre son
anti particule, un positron, un gamma de forte énergie est émis qui peut être
détecté
Voir l'article de l'ESA
publié pour cet anniversaire (anglais).
Site de la mission Integral à l'ESA.
Les observations
d'Integral vues du côté Suisse par l'Université de Genève.
(photos NASA/JPL)
Cassini s'est
intéressé à l'anneau F et à ses irrégularités causées par ses satellites
gardiens Prométhée et Pandore. On voit ici une mosaïque de 15 images démontant
parfaitement l'influence du passage de Prométhée (période 14H ½) qui provoque
des "vagues" comme un front d'ondes suivant le passage du satellite,
dans les annelets de l'anneau F.
Photo prise le 13
Avril 2005 d'une distance de 1 millions de km.
La photo est
représentée développée et est une portion linéarisée de l'anneau F, elle
correspond approximativement à 60° (1/6 de circonférence) et couvre une hauteur
de 1500km.
Ces
"vagues" sont dues à l'influence gravitationnelle de ce petit
satellite de 100km de diamètre et est particulièrement visible sur l'animation gif ou
quicktime que je vous conseille de visionner. Impressionnant!
Que voit on sur ce
film : on voit en mouvement les influences gravitationnelles des gardiens de F,
on aperçoit d'abord Prométhée à l'intérieur de l'anneau puis arrive Pandore
(80km de diamètre) à l'extérieur.
Prométhée orbitant
plus près de Saturne circule plus rapidement que les particules de l'anneau F
(Loi de Kepler) et marque ainsi son passage comme un bateau le long d'une côte.
Le Dr Carl Murray
de la Queen Mary University de Londres est un des auteurs d'un article sur ce sujet
qui paraît dans la revue Nature.
À ne pas louper en
ce mois d'Octobre 2005 : Mars est au plus près de la Terre : 69 millions de km
le 30 Octobre 2005. (ce qui arrive tous les 26 mois mais pas toujours aussi
près).
En octobre 2003
elle était encore plus près : 55 millions de km ce qui arrivera de nouveau en
….2287!.
Elle est très
visible dans le ciel et même une petite lunette vous en dira plus.
Daniel Magarian de
Véga nous gâte avec quelques photos faites ces jours-ci avec son télescope C8.
Mais
Daniel est aussi un champion de la Lune, voici sa dernière mosaïque avec 40
images faites avec la TouCam Pro NB réglée à 10i/s pendant 20s.
Les conditions
étaient difficile avec une bonne turbulence et quelques passage de nuages.
Photo prise des
Mureaux vers 6H00 du matin entre les nuages. Quelle réussite!
Voici donc la Lune
du 20ème jour.
Je ne peux
malheureusement pas la mettre en ligne avec la résolution max, il faut lui
demander de vous l'envoyer si vous voulez la voir.
Vous êtes de plus
en plus nombreux à avoir le câble ou le satellite, il faut que vous sachiez
qu'en dehors des excellentes chaînes comme FR5 ou Arte qui présentent
régulièrement des émissions sur l'Astronomie et l'Espace, il y a maintenant un
magazine qui est mis à jour toute les semaines sur la chaîne de nouvelles européennes
Euronews et qui passe tous les jours à certaines heures.
Ce magazine
s'appelle Space.
Sur son site sont disponibles de nombreuses.
Voici le tableau
de passage (attention à plus ou moins 5 minutes près!) en heure locale
française.
Euronews space
CET time
|
Voici encore un numéro superbement réalisé de la revue de la
SAF (Société Astronomique de France).
Dont voici le sommaire :
SOMMAIRE
Éditorial - par Nicole Mein
Actualité
À
la découverte d’Encelade - À la
découverte d’Hypérion - Spirit atteint des sommets - Un trou noir au centre de
M31
par
Gilles Dawidowicz et Claude Picard.
Le point du
spécialiste
Les anneaux de Saturne vus par la mission Cassini-Huygens
par
Sébastien Charnoz
Introduction
à l’astronomie
2 – Rotation et révolution de la Terre
par
Gérard Oudenot
Histoire
La supernova de 1572
par
Michel-Pierre Lerner
Instruments
et techniques
Confidences d’un astronome amateur
par
Alain Gauret
Tests comparatifs sur webcams expériences et résultats
par
Ludovic Jaugey
Matériels et nouveautés
par
Laurent Vadrot
Vie de
l’association
Rencontres Astro Ciel 2005
par
Philippe Morel
Prix et médailles 2005
Mais aussi
Portraits célestes par Denis Joye
Éphémérides de décembre
@stronet par Jean-Pierre Martin
Bibliothèque
Cadrans solaires (32) par Alain Ferreira
Je dois avouer que je me suis régalé avec deux articles principalement,
que je vous recommande:
**** Les anneaux de Saturne par notre célèbre Sébastien Charnoz
(voir photo) de l'équipe d'imagerie de la mission Cassini, ses explications sur
les différents types d'ondes : gravité, courbure, densité, sillage gravitationnel,
les effets de marée, les filaments cotonneux et les annelunes (comment, vous ne
savez pas ce que c'est!, et bien voilà une raison de plus pour lire cet article
de plus de 10 pages) est passionnante et nous explique clairement la complexité
des phénomènes se produisant dans les anneaux.
Sébastien à quand le même article de fond sur TOUS les
satellites de Saturne? Cela couvrirait plusieurs exemplaires de la revue je
crois!
**** Et l'article de Michel Pierre Lerner sur la supernova de
Tycho et sur l'aspect historique de cette découverte qui a bouleversé
l'astronomie traditionnelle : la sphère des "fixes" n'était plus
immuable, point de départ de la mise en cause du système du monde et
aboutissement au système copernicien.
Je sais, c'est frustrant, on ne trouve pas cette revue en
kiosque, alors il faudra faire un petit effort.
Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez trouver cette
revue soit :
** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris
Tél. +33 (0)1.42.24.13.74 Fax. +33 (0)1.42.30.75.47
Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00 Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le
site Internet de la SAF.
** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.
Bonne lecture
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI