LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 13 Octobre 2005
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précédentes : ICI Infos Dernière Minute ICI
Sommaire de ce
numéro
qToujours
l'éclipse annulaire du 3 Oct 2005 : Thierry Doussin en Espagne et Rolf
Arcan à Chartres! (13/10/2005)
qEt encore l'éclipse
: Daniel Crussaire aussi était en Espagne. (13/10/2005)
qLes Sursauts Gamma courts
: Un mystère de 35 ans enfin résolu! (13/10/2005)
qCryosat : L'espion
qui venait du froid (et qui y est retourné!) (13/10/2005)
qLa plus belle tache
(solaire) de l'année : Mieux que SOHO. (13/10/2005)
qSuccès Chinois : À
quand la Lune? (13/10/2005)
qCassini Saturne
:.Étrange Dione. (13/10/2005)
qLivre conseillé :
Jupiter et Saturne en direct par G Cannat et D Jamet (13/10/2005)
qLes magazines conseillés
:.Ciel et Espace hors série (13/10/2005)
Notre
ami Daniel Crussaire de la SAF (voir photo) , président de la commission des
observations planétaires, était ce 3 octobre 2005, a Torrejon de Ardoz, dans la
banlieue nord-est de Madrid.
La matinée a été glaciale, et le vent du
nord-est n'a daigné faiblir qu'au moment de la phase annulaire., nous dit-il.
L'instant est déterminé avec une exactitude meilleure que la seconde (GPS). Le
3e contact a semblé intervenir 2 a 3 secondes en avance sur la prédiction,
effet sans doute imputable au relief lunaire.
L'intégralité des photos (36) sera disponible très prochainement sur
une page Web dont l'adresse sera très
probablement :
http://www.saf-lastronomie.com/eclsol/Espagne/Espagne.htm
ou http://www.lesia.obspm.fr/solaire/eclsol/Espagne/Espagne.html
à vous de voir dans quelques jours.
Je lui passe la parole
:
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Quelques unes des
photographies réalisées au cours de l'éclipse annulaire de Soleil du 3 octobre
2005 observée à Torrejón de Ardoz près de Alcalá de Henares au nord-est de
Madrid (Espagne).
Coordonnées (GPS)
: longitude : 3° 28' 00,42" W, latitude : 40° 30' 13,80" N, altitude
: 639 m.
Circonstances (IMCCE) : 2eme contact : 8h 56m 06s,
maximum : 8h 58m 09s, 3eme contact : 9h 00m 12s.
L'heure inscrite
sur les vues est exprimée en temps universel (GPS).
Lunette Perl-Vixen
Fluorite 102 mm avec téléconvertisseur portant la focale équivalente à 1,872 m
sur monture Vixen Super-Polaris, équipée d'un filtre photographique pleine
ouverture (transmission 1/10 000e).
Film Kodak Gold 100 ISO. Poses 1/1000e s à F/D = 18.
(c) Daniel
CRUSSAIRE - Société Astronomique de France
et Laboratoire
d'Études Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique / Observatoire de
Paris
Maria Teresa EIBE
GARCIA - Centro de Astrobiología / Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial
(merci à Jean Luc
Atteia qui a vérifié que je n'ai pas écris trop de bêtises)
Une équipe
internationale de scientifiques dirigée par le célèbre MIT (Cambridge, Mass,
USA) annonce ces jours ci
qu'ils ont enfin résolu un problème vieux de 35 ans : l'origine des sursauts
gamma (GRB ou Gamma Ray Bursts) courts. Les sursauts Gamma sont les explosions
les plus violentes de l'Univers.
Il y a
principalement deux sortes de GRB : les longs (quelques secondes ou plus) et
les courts (quelques dizaines à quelques centaines de millisecondes).
Si l'origine des
plus longs n'est plus un mystère : l'effondrement d'une étoile géante se
transformant en trou noir, l'origine des plus courts était un mystère ainsi que
leur localisation en distance. Ils
seraient associés à la naissance de trous noirs résultant de la collision de
deux étoiles à neutrons et non plus de la mort d’étoiles massives.
Le mystère de
l’origine de ces sursauts est resté entier jusqu’à ces derniers mois car jamais
leur émission rémanente n’avait pu être détectée. Il a fallu attendre que les
satellites américains SWIFT et HETE permettent la première détection de
l’émission rémanente de sursauts courts en rayons X avec SWIFT et en lumière visible pour un sursaut court
localisé par HETE.
C'est le Dr George
Ricker du MIT et son équipe qui a détecté un sursaut le GRB 050709 qui a duré
70 millisecondes grâce au satellite HETE (High
Energy Transient Explorer) satellite de la NASA spécialisé dans la
détection des GRB, tout comme son collègue SWIFT plus récemment lancé dans
l'espace.
HETE a effectué la
localisation précise de ce sursaut ce qui a permis d'identifier la rémanence
(afterglow) dans la bande de rayons X et aussi pour la première fois dans le
visible, à partir de Chandra (X), Hubble (visible) et de télescopes terrestres.
Ceci a permis de remonter la piste jusqu'à l'origine du GRB, sa galaxie hôte.
C'est l'indice
flagrant de la collision de deux étoiles à neutrons ou d'une étoile à neutrons
et un trou noir, il s'en suit une explosion énorme. Cette collision dans notre
cas se serait produite approximativement il y a deux milliards d'années.
La
France a contribué fortement à la mission HETE :
- par la
fourniture du télescope FREGATE (FREnch GAmma TElescope) du Centre d’Etude
Spatiale des Rayonnements, CESR, à Toulouse (CNRS et Université P. Sabatier),
l’un des trois instruments scientifiques embarqués, réalisé grâce à un
financement du CNES,
- d'un GPS embarqué fourni par le CNES,
- de
deux stations de réception des "alertes sursauts" installées au
Centre Spatial de Toulouse du CNES,
- et
d'une station de réception de la télémesure scientifique installée à l'Ecole
Supérieure d'Aéronautique de Toulouse,
-
l'exploitation des données reçues est réalisée par les scientifiques de
l'Observatoire Midi-Pyrénées.
Tout ceci va
paraître dans Nature du 6 Octobre 2005. un autre
article suit dans ce même magazine sur les observations de ce GRB par la
satellite X Chandra , par Hubble et par des télescopes au sol.
Les sursauts gamma
ont défiés les scientifiques pendant des dizaines d'années depuis leurs
découvertes fortuite pendant la guerre froide (voir les différentes références
à la fin du texte), ils peuvent durer d'une fraction de seconde à quelques
minutes et se produisent plusieurs fois par jour en provenance de tous les
coins du ciel.
La rémanence de
ces sursauts longs dans le domaine visible est souvent (mais pas toujours) très
brillante. Au maximum, dans les minutes qui suivent le sursaut, on peut observer une source de magnitude 15, pour
une galaxie distante qui a une magnitude typique égale à 25, soit une
différence de 10 magnitudes ou un facteur 104 de fois plus brillante
que leurs galaxies origines.
La situation est
encore ‘pire’ pour les sursauts courts car :
-
Leur rémanence
visible semble être plus faible que celle des sursauts longs
-
Ils sont observés
dans des galaxies 10 fois plus proches, donc bien plus brillantes.
En conséquence la
rémanence optique des sursauts courts n’est pas plus brillante que celle de
leur galaxie hôte, mais plutôt moins brillante, ce qui explique les difficultés
rencontrées par les astronomes pour identifier cette rémanence et les galaxies
hôtes des sursauts courts.
Ces observations
ont permis d’identifier les sources des sursauts courts: ceux-ci se produisent
à l’intérieur ou à proximité de galaxies dix fois moins lointaines que celles
où l’on trouve les sursauts gamma longs.
Ci
contre extrait de l'article de Nature , courbe du GRB du 9 Juillet 2005.
La galaxie hôte du
GRB du 9 Juillet avait un facteur de redshift z de 0,16 la mettant à une
distance approx. de 1 à 2 milliard d'années lumière de nous., c'est à dire 10
fois plus "près" que des GRB longs. Ces sursauts courts étaient 1000
fois moins lumineux et moins énergétiques que les longs.
La position de ce
sursaut a été déterminée aussi, à la périphérie de sa galaxie hôte, indiquant
que c'était plutôt un objet relativement ancien, mettant ainsi sur la piste
possible d'étoiles à neutrons en phase d'accrétion.
On peut se poser
la question pourquoi en est il ainsi.
Le Dr JL Atteia de
l'Observatoire de Midi Pyrénées a eu la gentillesse de répondre à cette
question.
Les
étoiles massives qui produisent les sursauts longs ont des durées de vie très
courtes (plusieurs millions d’années). Les systèmes doubles d’objets compacts
ont, eux, des durées de vie plutôt longues (quelques centaines de millions
d’années à un milliard d’années), car c’est essentiellement par émission d’onde
gravitationnelles qu’ils évoluent. Ce dernier processus est un processus lent,
qui conduit à un rétrécissement de l’orbite du système sur des échelles de
temps typiques de dizaines à centaines de millions d’années. Par ailleurs ces
systèmes ne sont pas au repos dans leur galaxie hôte, mais probablement animés
de vitesses de plusieurs dizaines à quelques centaines de km/sec comme ceux que
l’on observe dans notre galaxie. Ils disposent donc d’un temps considérable
pour migrer depuis leur lieu de naissance vers l’extérieur de leur galaxie
hôte… En fait ils ne vont pas spécifiquement vers l’extérieur de la galaxie, mais
ils suivent des orbites dans le potentiel de la galaxie, qui dépendent de leur
vitesse propre et qui les amènent à passer beaucoup de temps dans les zones
externes de la galaxie, voire même à en être éjectés pour les plus rapides.
Les restes de
supernova , comme les étoiles à neutron sont très compactes (pas moins de 10km
de diamètre) , deux étoiles à neutrons orbitant l'une autour de l'autre à des
vitesses proches de c, et s'attirent , elles vont entrer en collision donner
naissance à ces sursauts courts d'une puissance égale à des millions de
millions de fois notre Soleil. (elles devraient aussi théoriquement donner
naissance à des ondes gravitationnelles qui n'ont pas encore été mises en
évidence).
Le scénario
envisagé actuellement est donc le suivant : lorsqu’une étoile massive arrive en
fin de vie, son cœur s’effondre en un trou noir qui grossit très rapidement en
avalant la matière environnante et en émettant simultanément deux jets de
matière à très grande vitesse dans des directions opposées. Lorsqu’un de ces
jets est dirigé vers la Terre, nous observons un bref flash de radiations
énergétiques: le sursaut gamma.
Mais
pourquoi donc SWIFT plus récent et donc équipé d'instruments plus récents n'a t
il pas détecté ce GRB.
C'est ce que j'ai
voulu savoir, aussi ai-je contacté le Dr Ricker (voir photo) qui a eu aussi la
gentillesse de me répondre. Je vous résume et je vous traduis la teneur de son
message.
La raison pour
laquelle HETE a réussi a détecter ce sursaut gamma particulier et pas Swift tient
au fait que ces deux satellites ne voient pas la même portion de ciel à un
instant donné. Le sursaut du 9 Juillet 2005 était sous l'horizon pour Swift,
c'est HETE qui a eu la chance de faire cette découverte.
Swift n'est pas
plus à la pointe du progrès (comme je l'avais écris dans mon mail au MIT) que
HETE, il a seulement de plus grands détecteurs et observe de différente façon
que HETE. Néanmoins beaucoup de GRB sont tellement puissants que les détecteurs
de HETE sont suffisants pour la détection.
De plus HETE
observe sur un plus grand spectre d'énergie que Swift et produit ainsi des
informations uniques. (Rick est le PI de HETE, c'est normal qu'il défende son
"bébé").
D'autre part
HETE détecte des courts GRB plusieurs fois par an et ceci grâce au télescope
français FREGATE (French Gamma Ray Telescope) développé par notre partenaire de
Toulouse : le CESR (Centre
d'Études Spatiales des Rayonnements avec le Dr Jean Luc Atteia de
l'Observatoire Midi Pyrénées comme investigateur principal).
Seule une
fraction de ces sursauts courts détectés par FREGATE (en moyenne un par an!)
ont réussis à être localisés par les instruments (WXM : Wide Field X ray
Monitor et SXC : Soft X-ray Camera) de HETE.
En fait HETE a
localisé un autre GRB court le 31 Mai 2002 mais il ne fut pas assez brillant
pour être identifié , même si l'instrument français TAROT (Télescope à Action Rapide
pour les Objets Transitoires) au sol, s'est rapidement pointé dessus. (voir
à cet effet la référence pdf).
(Rappelons que
le TAROT est le dernier maillon de la chaîne de traitement automatique des
alertes sursauts.
À la réception
d’une alerte (par Internet), il se pointe automatiquement en moins de 5
secondes vers la source et commence des séries de mesures.)
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Ces sursauts ont
déjà fait l'objet de plusieurs articles sur ce site, notamment :
Les
Sursauts Gamma : CR de la conférence à la SAF de R Mochkowitch (23/05/2005)
IAP
: Journée spéciale supernova (09/10/2004)
SWIFT : Une hirondelle à l'assaut des sursauts gamma! (07/11/2004)
SWIFT
: Les premières sursauts (gamma!). (30/01/2005)
Un
flash Gamma le plus puissant de l'Univers a touché la Terre (25/02/2005)
Au
cœur des sursauts gamma : La mort d'une étoile en direct. (23/05/2005)
Encore
un petit sursaut! : Le sursaut le plus court de tout l'Ouest! (23/05/2005)
Le
sursaut le plus éloigné dans le temps et dans l'espace! (16/09/2005)
Article de 5
pages format pdf en anglais de JL Atteia et collègues sur :
"Observational constraints on the afterglow of
GRB 020531"
Présentation Power
Point de JL Atteia sur les
sursauts gamma (en français). 2,36 MB
Voir aussi cette autre
présentation de JL Atteia sur le sursautes gamma.
Animation
mpeg de 4MB sur la formation des GRB par la NASA.
Article
de la NASA sur cette découverte avec plein de liens intéressants.
Article dans Astronomy
Magazine
Aricle dans Space daily
Voir communiqué
de presse de l'ESO sur un événement similaire, ils ont pu photographier la
partie du ciel concernée grâce au télescope Danois de 1,5m de La Silla, on y
voit encore très faiblement la source de lumière aux confins de la galaxie
hôte.
(documents : ESA)
Ce samedi 8
Octobre 2005, une fusée russe (Rockot, en fait un missile balistique reconverti)
partie de la base nordique russe de Plesetsk devait mettre sur orbite polaire
un satellite de l'ESA essentiel pour l'étude de l'évolution des glaces, CRYOSAT.
Son nom vient de
cryo froid, car il doit étudier les calottes polaires et les banquises. Il a
été construit pour l'ESA par EADS Astrium. Il est prévu pour une mission
opérationnelle de 3 ans au moins. Il fait parti d'une toute nouvelle classe de
satellites de l'ESA dédié à des missions particulières sur notre planète et qui
s'appelle "Earth
Explorers".
Au moment où
j'écris ces lignes on vient de confirmer la perte de ce satellite, la
séparation n'a pas eu lieu et il est retombé avec les deuxième et troisième
étages de la fusée dans……….l'Arctique qu'il devait explorer, quelle dérision!
Le coût de ce satellite était de 150 millions d'Euros.
À ma connaissance
il n'y a pas de backup.
Je vais quand même
en l'honneur de ceux qui ont passé énormément de temps sur ce projet, décrire
brièvement ce qu'il aurait dû faire.
C'est le premier
satellite européen entièrement dédié à l'étude des variations d'épaisseurs de
la glace à la fois sur terre (banquise) et sur mer (icebergs). Son orbite
polaire doit être presque parfaite car on veut couvrir la totalité des pôles.
Il doit enfin
confirmer ou non si la quantité de glace sur notre planète diminue comme on le
pense suite au changement climatique, ou tout du moins confirmer la tendance
vers laquelle on se dirige.
|
|
Le principal
instrument est un radar altimétrique interférométrique (SIRAL) |
Le satellite
Cryosat tel qu'il ne survolera jamais les pôles |
La diminution de
la couche de glace si elle est confirmée a deux influences sur le climat : elle
augmente la quantité d'eau des océans (pour ce qui est de l'Antarctique et du
Groenland, pas pour les icebergs ni le Pôle Nord bien sûr, car ce sont des
"glaçons") et joue donc sur la circulation thermohaline en
diminuant la salinité de l'eau de mer, ce qui a d'énorme conséquences sur ce
tapis roulant qui fait le tour de la planète; et surtout cela joue sur l'albédo
(lumière réfléchie par notre planète dans l'espace) en le diminuant et donc en
augmentant la chaleur absorbée par notre planète.
Les relevés
précédents par d'autres satellites tendent à prouver que les glaces de
l'Arctique disparaissent au rythme de 3% par décade.
Espérons qu'une
mission de remplacement aura lieu, la Terre a besoin d'un tel satellite.
Va t on reconstruire
Cryosat ou va t on se rabattre sur Icesat le satellite US, voir l'interview de Volker
Liebig de l'ESA.
(Photos © Friedrich Woeger, KIS, and Chris Berst and Mark Komsa,
NSO/AURA/NSF)
On peut faire des
photos extraordinaires des taches solaires sans être à bord de SOHO, la preuve
vient d'en être donnée par les scientifiques de la NSF (National Science
Fondation à Washington) avec leur télescope du Nouveau Mexique.
|
Voici une vue
d'une tache prise au télescope solaire Dunn avec optique adaptative bien
entendu.
Cela a fait
l'objet d'un communiqué
scientifique (anglais) dont je vous résume la teneur.
C'est la photo de
la tache solaire AR 10810 (je vous rappelle que AR veut dire Active Region et
que les taches sont numérotées à partir de 10000 depuis juin 2002) que l'on
voit ci dessus avec une très grande précision, la photo de droite est là aux
fins de comparaison de taille.
On y voit le noyau
central sombre ainsi que la granulation, détails qui généralement ne sont pas
visible depuis la Terre, cela est dû à l'optique adaptative AO76. le miroir est
déformé 130 fois par seconde afin de suivre les variations de densité
atmosphérique. La résolution du télescope ainsi compensé est d'un incroyable
0,14 seconde d'arc (alors que non compensé c'est de l'ordre de 1 arc seconde).
L'image précédente
est une composition de 80 images de 10ms prises sur une période de 3 secondes
par la caméra CCD haute résolution Dalsa 4M30.
Caractéristiques
techniques de la photo :
Bravo pour la
photo!
POUR ALLER PLUS
LOIN :
Tout
sur les taches, éruptions CME etc.. sur ce site.
Article récent de
la NASA sur les
éruptions solaires.
Tout sur la physique du Soleil
par la NASA (très bien fait).
(Credit: AP Photo
/ Xinhua, Zhao Jianwei.)
La Chine lance
Shenzhou 6 ce 12 Octobre 2005, avec deux astronautes à bord pour une mission de
5 jours.
Grande première,
le lancement a été retransmis en direct à la Télévision, ce qui ne fut pas le
cas du premier lancement il y a deux ans.
Ce lancement se
produit donc presque deux ans après l'envoi du premier astronaute chinois dans
l'espace.
Ne nous moquons
pas, même si ce qui a été fait dans les années 1960, nous
ne sommes pas capables d'en faire autant en Europe, donc bravo les
Chinois!!
|
|
La fusée Longue
Marche qui met en orbite la capsule Shenzhu depuis la base spatiale de
Jiuquan, en Mongolie intérieure, à quelque 1.000 kilomètres à l'ouest de
Pékin |
Le module
Chinois ressemble aux capsules Soyuz;
mais si vous remarquez bien il y a un module orbital qui peut rester en
orbite et servir de pièce de base pour la construction d'une station spatiale.
(CREDIT: Simon
Zajc/Elizabeth Lagana) |
|
|
La capsule
(maquette) exposée en Chine. |
Les astronautes Fei
Junlong, à gauche, et Nie Haisheng disent au revoir avant de monter dans leur
capsule. |
Prochaine étape,
une sortie dans l'espace, c'est prévu pour 2007.
Archives
des missions chinoises chez space.com.
(Photos NASA/JPL)
Cassini vient de
passer par Dione (1100km de diamètre), mais d'assez loin, de plus de 1 million
de km.
Néanmoins il nous
fournit cette superbe image de cette petite lune.
|
|
La cratère avec
piton central vers le centre de l'image fait 110km de diamètre et s'appelle
Dido, le cratère situé au dessus (82km de diamètre) a été nommé Antenor. Dans
le coin droit c'est Turnus avec ses 97km de diamètre. Image prise dans le
visible le 25 Août 2005 au téléobjectif. |
Photo non
publiée de Dione prise le 11 Octobre 2005 d'une distance de 300.000km dans le
visible. (photo n° N00041018.jpg. |
Tous ces noms sont
bien entendu emprunté à la mythologie grecque , on va d'ailleurs bientôt être à
court.
Mais en fouillant
encore les poubelles de Cassini, j'ai trouvé une photo de Dione devant Saturne
avec une vue des anneaux par la tranche, là voici, je la trouve assez féerique
(la colorisation est "maison").
Cette photo (N00039940.jpg) date du 22
Septembre 2005 la distance à Dione était de 800.000km et elle a été prise avec
filtres RED et CL2.
En savoir plus sur Dione : http://saturn.jpl.nasa.gov/science/moons/moonDetails.cfm?pageID=4
Deux lunes pour le prix d'une : Dione
et Rhéa côte à côte.
Photo prise le 11 Octobre 2005, la
distance entre les deux lunes étaient de seulement 3330.000km.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
Superbe livre avec
des photos absolument incroyables de ces deux géantes. À posséder absolument.
29 €
Présentation par
l'éditeur
Tous les amateurs d'astronomie
ont été éblouis, à la fin des années 1990, par les étonnantes images de Jupiter
et de ses satellites transmises par la sonde Galileo.
Plus récemment, en
janvier 2005, c'est avec une émotion intense qu'ils ont assisté presque en
direct à la descente de la sonde Huygens sur Titan.
Après Mars, comme
si vous y étiez, lauréat du Prix du livre d'astronomie 2005, Guillaume Cannat
et Didier Jamet vous proposent une sélection commentée des plus belles images
jamais publiées sur Jupiter, Saturne et leurs satellites.
Au cœur de ce
livre au format 26 x 35 cm, se déploie un spectaculaire panorama de 4 pages (1
mètre de large).
Au sommaire
Introduction
Jupiter, la géante
Io, le monde
soufre
Europe, la vie
sous la glace ?
Ganymède et
Callisto
Phoebé, la comète
captive
Saturne, ses
anneaux, ses aurores
Galerie des glaces
Bienvenue sur
Titan
Biographie de
l'auteur
L'astronomie est une passion que Guillaume Cannat fait partager depuis plus de
vingt ans articles de presse, émissions de radio et de télévision, voyages de
découverte sous tous les ciels de la planète... Auteur de nombreux ouvrages,
Guillaume Gannat est aussi le créateur du Guide du Ciel (Éditions Nathan), dont
la onzième édition a été publiée en 2005, un annuel reconnu comme le livre indispensable
pour tous les observateurs du ciel. Didier Jamet est, notamment, le créateur et
l'animateur du site Web francophone de référence sur l'actualité spatiale :
Ciel des hommes < www.cidehom.com > .
Voir aussi http://www.cidehom.com/astronomie_jupiter_saturne.php
Numéro exceptionnel de Ciel et Espace consacré aux astronomes et aux philosophes, principalement les
Grecs qui ont été à la base de l'Astronomie.
De nombreuses photos illustrent ce numéro spécial qui vaut
vraiment le coup. 6,90€
L’homme n’a jamais laissé le ciel de côté,
il l’a toujours porté en lui comme une nécessité vitale. Depuis l’aube de
l’humanité le cœur a guidé le regard et la pensée a suivi. Tout désir prend sa
source, comme son étymologie l’indique, dans le désir d’une étoile, dans
l’aspiration irrésistible vers l’inaccessible. Hier comme aujourd’hui. Et
peut-être, après un siècle de découvertes fantastiques, aujourd’hui plus que
jamais ! Savoir dans quel monde on vit, c’est savoir dans quel Univers on est.
Mais que savons-nous véritablement de notre voûte étoilée ? Quelles sont les
vérités que la science astronomique a peu à peu accumulées ? Quel savoir
faut-il absolument que tout homme possède, que tout parent transmette et que
tout professeur enseigne ? C’est la réponse à cette question essentielle que
vous propose ce numéro hors-série exceptionnel de Ciel & Espace.
Astronomie et philosophie : tel est le thème de ce numéro qui cherche à
rapprocher dans une seule publication ce qui ne fait qu’un dans la réalité,
mais que la spécialisation des savoirs et l’affrontement stérile des
disciplines séparent artificiellement. A l’heure du triomphe du big bang, des
images émouvantes en provenance de Titan ou de la multiplication des planètes
extrasolaires, le temps était venu de faire dialoguer les savoirs et les
pensées.
Vous pourrez ainsi trouver :
- Un cahier spécial de 20 pages répertoriant toutes les découvertes depuis
l’origine de l’astronomie. Des textes courts, clairs et précis.
- Un cahier spécial de 20 pages constituant la bibliothèque idéale de
l’astronome et du philosophe. Quels sont les ouvrages qui ont marqué l’histoire
de la pensée philosophique et de notre rapport au ciel ? Nous en avons recensé
près d’une centaine que nous avons présenté autant dans leur contenu que dans
leur contexte ou leur postérité.
- Un cahier spécial de 12 pages de photos perçant les secrets des plus belles
images du ciel.
Le numéro comporte aussi de nombreux articles de grands astronomes, Daniel
Kunth, Daniel Gautier ou Marc Lachièze-Rey et de grands philosophes, Marcel
Conche, Paul Clavier ou Dominique Lecourt.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI