LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 27 Octobre 2007
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :   MERCI À TOUS NOUS VENONS DE PASSER LE CAP DES 100.000 VISITES (en fait je pense beaucoup plus car mon compteur est très conservateur) J'espère pouvoir toujours continuer à vous intéresser. Merci de votre soutien  JPM  
50 ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; troisième partie par JP Martin. (27/10/2007)
Le GIEC récompensé par le Nobel : Un Nobel vert! (27/10/2007)
La nouvelle comète : 17P Holmes. (27/10/2007)
La Californie en flamme : Vue de l'espace.
STS 120 : Une étape importante dans l'évolution de la station. (27/10/2007)
Columbus : Prêt pour le départ. (27/10/2007)
La Chine à l'assaut de la Lune : Chang'e est partie! (27/10/2007)
Kaguya : Le Japon en orbite lunaire! (27/10/2007)
Spitzer :.Une Terre en devenir? (27/10/2007)
Le CEA communique : Des centaines de trous noirs manquants découverts. (27/10/2007)
Les amas de galaxies : Révélés par Spitzer : les fluctuations du fond IR. (27/10/2007)
Cassini-Saturne.: Rhéa en relief. (27/10/2007)
MRO :.Un cratère en relief aussi!!! (27/10/2007)
Photos d'amateurs :. Les Pléiades vues par Daniel Magarian. (27/10/2007)
Le gnomon de l'Église Saint Sulpice : Visite. (27/10/2007)
Livre conseillé.: Les Méridiennes du monde et leur histoire par A. Gotteland. (27/10/2007)
Les magazines conseillés : Espace Magazine de Nov/Dec est paru. (27/10/2007)
 
 
 
 
 
50 ANS DE CONQUÊTE SPATIALE : COMMENT TOUT A COMMENCÉ, TROISIÈME PARTIE. (27/10/2007)
Ou LA LUNE ET LA COURSE À L’ESPACE
(grandes et petites histoires de la conquête spatiale)
 
J'ai décidé à l'occasion des 50 ans du Spoutnik de vous faire revivre cette époque historique, récit basé sur une de mes conférences sur le sujet.
Comme cette présentation est longue, je présenterai ce résumé en plusieurs parties.
 
par JP Martin
(je n'ai pas trouvé l'origine de plusieurs photos d'archive)
 
Troisième partie :
 
La Terre est le berceau de l’Humanité, mais l’Homme quitte un jour son berceau    ……Constantin Tsiolkovski
 
 
L'UNION SOVIÉTIQUE ENVOIE GAGARINE DANS L'ESPACE, LE CHOC!!!!
 
L’AMÉRIQUE SE DOIT DE RÉAGIR ET ELLE VA LE FAIRE MÉTHODIQUEMENT
 
C'est le discours de JF Kennedy de Mai 1961 : il promet la Lune avant la fin de la décennie!
En voici une partie du texte original qui a marqué ce siècle :
" I believe that this nation should commit itself to achieving the goal, before this decade is out, of landing a man on the moon and returning him safely to the earth.
No single space project in this period will be more impressive to mankind, or more important for the long-range exploration of space; and none will be so difficult or expensive to accomplish."
 
 
 
L’énorme avantage des Américains : Leur plan méthodique de conquête de la Lune:
D’abord un homme à bord : c'est le programme Mercury
Ensuite deux hommes et rendez vous spatial : c'est le programme Gemini
Puis le grand projet : Apollo avec ses 3 hommes et l’orbite lunaire
Parallèlement, des robots  défrichent la zone d’atterrissage : Ranger, Surveyor, Lunar Orbiter
Un visionnaire , Von Braun est mis à contribution, il construit la plus grande fusée du monde, la Saturn V.
 
Tout un peuple participe avec des retombées civiles
 
LE PROJET MERCURY
Contrairement aux Soviétiques, la capsule américaine n’est pas automatique
Le pilote (ils vont s’appeler astronautes) est le maître de son appareil et participe à son élaboration.
Le début du commencement : Mercury c'est l’ étoffe des héros!
Buts : confirmer les techniques :
·        Mise en orbite
·        Rentrée et bouclier thermique
·        Récupération
·        Passionner les citoyens : relations publiques
MAX FAGET cet inconnu du grand public est le concepteur entre autre de la capsule Mercury
 
Viennent ensuite les Rangers US en 1961-65, ils s‘écrasent sur la Lune en prenant des photos
 
Puis pour répondre à une grande question : de quoi est composé le sol lunaire ? beaucoup de savants à l'époque pensaient que c'était de la poussière de plusieurs mètres de profondeur et que les astronautes seraient happés comme dans des sables mouvants (moi je savais que ce n'était pas comme cela, car bien avant j'avais lu Tintin on a marché sur la Lune, et il n'y avait pas de problèmes, mais apparemment nos amis américains n'avaient pas le même genre de lecture!).
 
 
 
 
 
Donc ce seront les atterrisseurs Surveyor qui révéleront la vraie nature du sol lunaire : ouf! On peut s'y poser sans crainte!
Buts : valider :
·        La trajectoire
·        L’alunissage
·        Étude du sol lunaire
 
 
 
 
ENCORE UNE PREMIÈRE SOVIÉTIQUE : LA PREMIÈRE MARCHE DANS L’ESPACE
 
ON SAIT DEPUIS PEU QU’ON A FRÔLÉ LA TRAGÉDIE
 
 
 
Le sas était extérieur au Voskhod et devait se déployer avant la sortie
 
Une fois sorti, Leonov remarque que son scaphandre se gonfle anormalement, il ne pouvait plus rentrer dans le sas!
 
Avec sang froid, il dévisse une partie de son scaphandre pour diminuer la pression
Et rentre enfin dans le sas, la tête en bas
 
Après des contorsions extraordinaires il réussit à fermer le sas et à rentrer dans la cabine
C'est vraiment un super héros!
 
 
 
La sortie de Leonov en vidéo sur You Tube. À voir absolument
 
 
 
Problème à la rentrée aussi, la trajectoire n'est pas correcte, ils se posent trop loin et attendent les secours 3 jours dans la Taïga, ils ont failli être le repas principal des loups!
 
 
 
Image:Soviet Union-1965-Stamp-0.10. Voskhod-2. First Spacewalk.jpg
(timbre commémoratif illustrant de façon naïve ce qui ne s'est pas passé!)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’AMÉRIQUE RÉPLIQUE : AVEC UNE ÉTAPE CRUCIALE : GEMINI
Buts :
·        Valider le concept de rendez-vous dans l’espace
·        Voler plusieurs jours
·        Effectuer la première sortie us dans l’espace
Gemini c'est la vie à deux
C’est en fait le programme le plus important de tous
 
WHITE : LA PREMIÈRE SORTIE US DANS L’ESPACE
Gemini 4 le 3 Juin 1965 première EVA Américaine en direct à la télévision.
Les Américains talonnent les Soviétiques
 
 
Le rendez-vous spatial
Au cours de Gemini VIII, Neil  Armstrong gagne son ticket pour la lune
Voici ce qu'en dit Wikipedia :
Le lancement fut sans problème et, avec Armstrong aux commandes, le vaisseau réussit ses manœuvres d'approche et d'amarrage avec la fusée-cible Agena. Peu de temps après, les deux hommes remarquèrent un comportement étrange de l'ensemble Gemini-Agena : une rotation sur l'axe de roulis.
Après avoir arrêté cette rotation, les astronautes remarquèrent qu'elle reprenait de plus belle.
Arsmtrong décida alors de se séparer de l'Agena.
La rotation devint de plus en plus marquée et Scott remarqua une baisse anormale du niveau de carburant. Son commandant en déduisit rapidement qu'un propulseur d'attitude du Gemini devait être bloqué à la pleine puissance. Il dut s'aider des moteurs de rentrée pour stopper la rotation, ce qui précipita le retour sur Terre du vaisseau.
La rotation était telle que les deux pilotes approchèrent la limite de la perte de connaissance, avec les conséquences tragiques que l'on imagine.
Le sang-froid remarquable avec lequel Neil Armstrong s'est sorti de ce problème (considéré comme l'un des plus graves en vol vécus par la NASA jusqu'au vol Apollo 13 et l'explosion des navettes Challenger et Columbia) a probablement joué un rôle lorsqu'il a fallu choisir le premier homme devant marcher sur la lune.
 
 
 
Finalement les mises en orbite : Lunar Orbiter de 1966 à 67
 
Buts :
·        cartographier les zones d’alunissage
 
 
PUIS C’EST APOLLO
 
Mais alors se pose la question de quel chemin pour la Lune?
 
Trois grands types de trajet émergent dans les années 1960 :
·        Le chemin direct (la fusée de Tintin)
·        Le RV en orbite terrestre EOR; (Von Braun)
·        Le RV en orbite lunaire LOR,
LE CHEMIN DIRECT En anglais : Direct Ascent
On devait propulser tout l'ensemble vers la Lune et en revenir
Cela aurait nécessité une fusée énorme qui n'existait même pas dans les cartons, la fusée Nova
RENDEZ VOUS EN ORBITE TERRESTRE
Ou Earth Orbit Rendezvous (EOR) en anglais.
Aurait nécessité le lancement de plusieurs fusées, l'une contenant la capsule et le LM, l'autre contenant les carburants
Un RV en orbite terrestre aurait été nécessaire pour assemblage avant départ pour la Lune.
Ces fusées existaient à l'époque ou étaient en gestation
Von Braun était pour. Mais processus complexe qui fut abandonné.
RENDEZ VOUS EN ORBITE LUNAIRE
LOR : Lunar Orbit Rendez vous
La solution choisie après de nombreux efforts de Thomas Dolan et surtout de J. Houbolt de la NASA Langley qui prit son bâton de pèlerin pour convaincre tout le monde (et notamment Von Braun).
C'est à cet inconnu du grand public que l'on doit en partie le succès de la mission Apollo.
Assemblage des modules au cours du trajet Terre Lune
C'était plus léger que les autres solutions (un seul lanceur) et réaliste.
C'était risqué et nouveau mais ça a marché!
 
 
PROFIL TYPIQUE D’UNE MISSION APOLLO
 
 
Lancement par SATURN V :
LA PLUS GRANDE FUSÉE DU MONDE  (même à ce jour).
Saturn V : 111m de haut la navette et Ariane 5 : 55m!
Voici le profil typique de la mission :
 
·        Mise en orbite terrestre.
·        Poussée pour départ vers la Lune
·        Accouplement LEM/module de commande (CM) en cours de vol
·        Mise en orbite lunaire (allumage moteur)
·        Séparation LEM et descente
·        Exploration lunaire
·        Une partie du LEM allume son moteur (le seul non redondant) et rendez vous avec le CM, on largue le LEM
·        Allumage moteur et direction Terre
·        Atterrissage en mer par parachutes.
 
 
 
 
 
 
 
 
SATURN C’EST D’ABORD UN MOTEUR
Le F1 : Oxygène liquide et Kérosène  (ergols cryogéniques comme on dit maintenant)
5 moteurs assemblés pour le 1er étage
 
SATURN V : 3500t de poussée au décollage
Poids à vide : 195t Poids total : 2800 t

 
 
Le moteur J2 du 3ème étage va être utilisé par…………le nouveau concept US pour atteindre la lune avec les fusées Ares en développement!
 
C'est aussi l'atelier d'assemblage le plus grand du monde : LE V.A.B.on peut monter 4 Saturn en même temps; il sert toujours pour la navette spatiale.
 
Saturn V la seule série de fusées avec 100% de réussite!
 
 
 
 
 
 
 
LE MODULE LUNAIRE
Deux personnes vont piloter ce module lunaire appelé LM ou LEM (Lunar Exploration Module).
Construit par Grumman
Des solutions ingénieuses sont mises au point telles que par exemple :
Des petites fenêtres triangulaires (gain de poids), les astronautes se tiennent debout
Des nouveaux matériaux isolants ultra légers  : le Kapton (50 µ) aluminisé
Par contre le calculateur de bord reflète la technique de l'époque (vive la règle à calculs!) : moins puissant qu'un vieux portable; 35kB de ROM et 2kB de RAM!!
 
 
Le grand professionnalisme des Américains : les tests et simulations sur Terre résolvent tous les problèmes avant le départ.
Une des premières phrases des astronautes sur la Lune : c'est comme au simulateur!!!
 
 
DRAME US
Accident d'Apollo 1 au sol en répétition du premier lancement le 27 Janvier 1967
Oxygène pur sous forte pression, au premier court circuit le Velcro prend feu, la trappe de secours ne s'ouvre pas facilement, les astronautes meurent.
Le programme est retardé
Une commission d'enquête menée par F Borman est créée
Des améliorations sont apportées à la capsule
·        La porte est améliorée, elle s'ouvre automatiquement en 3 secondes
·        L'oxygène pur est remplacé par 60% N2 et 40% O2
·        Des milliers d'autres modifications, bref
Tout est enfin prêt pour le premier vol
 
 
DRAME RUSSE
Les soviétiques aussi ont leur part de malheur
Après l'accident d'Apollo 1, ils veulent frapper un grand coup
En essayant en orbite la nouvelle capsule Soyuz, plein de problèmes surgissent (tout le monde savait que la capsule n'était pas prête mais il fallait obéir aux ordres).
Même tout le poids de Gagarine qui veut empêcher le vol ne suffit pas!
Pendant les manœuvres de retour, le parachute se met en torche, Komarov meurt le 24 Avril 1967.
 
LA MORT DE KOROLEV
En Janvier 1966 il meurt sur la table d’opération après une intervention bénigne (opéré par le ministre de la Santé en personne!)
Le mystère restera entier
Bref, son grand projet de module lunaire russe va progressivement tomber à l’eau
Ses successeurs ne se mettent pas d’accord et plusieurs projets entrent en concurrence
Son nom est enfin divulgué au public
Personne ne sait ce qui se serait passer si….
 
GAGARINE S’EN VA AUSSI
Il est devenu un symbole on lui interdit de voler et de mettre sa vie en danger
Cela joue sur son moral, il a quelques problèmes avec la boisson et autres…
En 1964 Khrouchtchev son protecteur est déposé et on l’ignore.
Il n’a rien à faire, après insistance on l’autorise à être le suppléant de Komarov
Sachant que la nouvelle capsule Soyuz n’est pas prête et qu’on force Komarov à partir il met tout son poids pour empêcher le lancement
Sans effet, on lui retire même la fonction de remplaçant
Komarov meurt à l’atterrissage, la capsule avait plein de défauts
Il reprend des cours de pilotage avec instructeur et pendant un des premiers vols, il se crashe mystérieusement le 27 Mars 1968.
 
 
UNE FUSÉE TROP COMPLIQUÉE POUR ATTEINDRE LA LUNE
 
 
Les soviétiques essaient de construire une fusée géante, la N1
 
­Mais impossible de synchroniser les trente moteurs (!) du premier étage
 
­4 essais , 4 échecs
 
L‘HÉRITAGE DE LA N1 :
L’idée n’était sans doute pas trop mauvaise, car 30 ans après les Américains récupèrent un moteur de N1 (société Aerojet) et le font marcher parfaitement
 
Le moteur est validé et sera utilisé pour les vols spatiaux.
 
 
Les secrets de la fusée russe N1 par la BBC.
 
Un des échecs au décollage de la N1 sur You Tube
 
 
 
 
 
 
 
MALGRÉ LEUR DÉMENTI  LES RUSSES CONSTRUISENT AUSSI UN LM : LE L3 OU LK
 
 
Dessin du LK (3)  avec le module de service LOK (1 et 2) (© Marc Wade).
 
 
Le cosmonaute devait sortir de la partie 2 et « nager » vers 3
Avant de se détacher et de se poser sur la lune
Cela n’arrivera jamais, Leonov qui était prévu, ne posera jamais le pied sur la Lune.
 
 
LE MODULE LUNAIRE RUSSE
 
Il s’appelle L3 ou LK et comporte le module d’atterrissage L3 et le module d’attente en orbite lunaire LOK
Il nécessitait le lancement par 3 fusées N1 de tout le matériel avant assemblage en orbite.
 
On voit ici un LK au musée Korolev.
 
Alunissage en aveugle sur la Lune, puis une fois sorti le cosmonaute redécolle vers le module de service en laissant la partie inférieure de son véhicule sur place.
 
voir les 3 animations © Anatoly Zak
http://www.russianspaceweb.com/lk.html
 
 
Tout sur cet épisode de guerre froide.
 
 
 
Le dossier le plus complet sur la Lune soviétique par notre ami Capdevila de Capcom espace.
 
 
 
 
La prochaine fois : le coup de Poker de Décembre 1968 : Apollo 8!!
 
 
 
 
 
 
 
 
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LE GIEC RÉCOMPENSÉ PAR LE NOBEL : UN NOBEL VERT. (27/10/2007)
 
 
- communiqué de presse du CNRS :
[12-10-2007]
 
Gageons que l'émotion doit être grande dans les laboratoires de recherche du monde entier, tout comme dans les laboratoires français, travaillant sur le système climatique et le changement global en cette matinée de 12 octobre 2007. Le prix Nobel de la paix a été décerné à Monsieur Al Gore et au Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, le GIEC.

De nombreuses personnalités françaises ont contribué aux derniers travaux du GIEC, mais avec eux c'est toute la communauté scientifique du climat qui est honorée. On s'interroge parfois dans les médias sur le sens de la recherche fondamentale. S'il est un cas où l'aboutissement pour la société de la recherche fondamentale peut être montré, c'est bien celui des recherches sur le climat.

La mobilisation des laboratoires, des chercheurs et des institutions, n'est pas récente. En France, dès les années 80, les scientifiques ont progressivement fait évoluer leurs méthodes et leurs outils d'analyse pour que les connaissances progressent. Il s'est d'abord agi de connaître et documenter en détail la variabilité naturelle du climat à partir des analyses paléoclimatologiques des glaces issues des carottages des calottes de l'Antarctique et du Groenland et des sédiments marins récoltés dans l'océan mondial. Travaux qui ont été marqués par la remise de la Médaille d'or du CNRS à Claude Lorius et Jean Jouzel.

Au début des années 80, modéliser le climat semblait une utopie. Il a fallu modéliser l'atmosphère globale et l'océan global. La question s'est ensuite posée de comprendre et de modéliser le couplage entre l'océan et l'atmosphère.

Une fois cette étape franchie, ce sont les glaces, la biosphère, le cycle du carbone et les aérosols qui ont été intégrés progressivement aux modèles climatiques. Travail de coopération nationale et internationale qui a abouti aux travaux et conclusions du Giec récompensés aujourd'hui.

En France, ces recherches ont été encadrées pendant plus d'une vingtaine d'années par le Programme national d'étude de la dynamique du climat de l'INSU dont la thématique est désormais intégrée au sein de LEFE (Les enveloppes fluides et l'environnement) également coordonné par l'INSU qui a, par ailleurs, financé les moyens instrumentaux nécessaires aux laboratoires, aux campagnes de mesure et aux observatoires.
 
Personnalités scientifiques françaises ayant contribué à la rédaction du rapport du groupe 1 sur le climat
Pour en savoir plus
Les recherches francaises sur le changement climatique, 2007 [.pdf, 3.99 Mo]
Livre blanc ESCRIME - Étude des scénarios climatiques [.pdf, 10.16 Mo]
 
 
 
 
 
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LA NOUVELLE COMÈTE : 17 P HOLMES. (27/10/2007)
 
Une comète est apparue ces jours dans nos cieux; elle a changé de magnitude récemment, elle est devenue magnitude 3 ou même 2,5 et est visible le soir assez facilement.
 
Voici ce qu'en dit Philippe Morel, Président de la SAF :
 
Un tel sursaut est exceptionnel et constitue un événement historique tant dans l'histoire de cette comète que dans l'histoire des comètes en général, bien que d'aspect stellaire, 17P est visible à l'œil nu sans difficultés y compris en ville.

Après la superbe Mc Naught en Janvier, 2007 nous offre une nouvelle exception cométaire à ne pas rater.

Toutes les informations utiles à propos de la visibilité de cette "star" du moment sont à l'adresse : http://www.astrosurf.com/saf/COMETES/EPHEMERIDES/HOLMES/HOLMES.html
 
 
 
Elle est en ce moment dans Persée comme nous le montre notre ami cométaire Marc Chapelet sur l'illustration ci-contre.
 
 
On peut avoir plus de détails de la part de Guillaume Cannat dans sa lettre du ciel.
 
On espère qu'elle va rester encore visible pendant plusieurs semaines pour la plus grande joie des astronomes amateurs (et professionnels).
 
 
 
 
 
Notre grand spécialiste des comètes, Nicolas Biver de l'Observatoire de Paris et de la SAF a aussi fait une belle photo de cette comète ainsi qu'un dessin qu'il nous livre pour les astronews.
 
 
Une photo (à gauche) au T407x88: 1/10e de seconde à 400 ISO (f=2326mm F/D5.7 équivalent 13.96m 24x36)
- champ réduit à 80" de coté.
 
24 Octobre 2007 21h42 UT  à Versailles.
- un dessin au T407x233 à 21h16 UT le même jour.
 
 
Un observateur français, François Kugel a été un des premiers à observer cette comète.
 
 
Nombreuses observations aussi au Pic du Midi :
 
Voir par exemple le message ci-dessous de Jean Lecacheux qui observe au Pic du Midi et qui tente d'expliquer ce qu'il se passe...
 
Bien que guettant l'allongement progressif possible du petit pseudo-noyau de magnitude 8 (dont les fragments pourraient commencer à se séparer à partir de samedi ou dimanche), je crois de moins en moins à l'hypothèse d'une rupture de noyau.
 
En fait de sursaut, on dirait plutôt qu'une explosion s'est produite "à bord de la comète" à une heure indéterminée le 23 octobre, plutôt le matin que l'après-midi; donc un peu moins d'un jour avant le cliché de Kugel & Rinner.
 
Nous observerions donc en ce moment les suites de cette explosion.
D'ailleurs nous constatons que le pseudo-noyau quasi-stellaire est de moins en moins brillant, comme si l'explosion passée, son activité
résiduelle baissait rapidement.
 
Une grosse quantité de matière inactive à gros grains (surtout des silicates ?) s'éloigne en formant une coquille sphérique en expansion
régulière. Son bord extérieur presque net et sa couleur orangée la rendent spectaculaire dans n'importe quel oculaire.
Hier soir le diamètre de la coquille était juste égal au diamètre de Jupiter.
 
Il y a eu très peu de glace mise en jeu dans cette "éruption", vu qu'il y a visiblement peu de gaz (très faibles raies d'émission, pas de queue de plasma), et qu'il n'existe aucune queue notable de poussières microscopiques soufflées par le Soleil. La sublimation de glaces cométaires libère toujours la grande quantité de poussières très fines qui y sont normalement incluses, et qui ensuite partent rapidement en prenant le chemin de la queue.
 
En revanche les gros grains, les débris centimétriques, décimétriques voire métriques ne sont pas du tout influencés par le souffle solaire si aucune glace capable de se sublimer n'y est attachée ou incluse.
 
Je pense donc qu'une explosion de nature indéterminée à l'intérieur de la comète à soufflé un grand pan de terrain peu actif situé au-dessus, sans doute en y creusant un cratère. Cette matière peu active, c'est certainement de la croûte isolante, et sans doute un peu de glace cométaire située au-dessous, mais pas beaucoup.
 
Tout cela rappelle le "Deep Impact" sur la comète Tempel 1, mais à une échelle incommensurable.
 
Mais je ne prétends pourtant pas qu'un impact se soit produit !!
En effet deux impacts météoritiques majeurs de même importance en 115 ans (1892, 2007) sur une petite cible de quelques kilomètres
carrés seulement, c'est hautement incroyable.
 
Il faut plutôt envisager une explosion endogène.
Mais par quel mécanisme ?
 
Je suis aussi frappé par la similitude morphologique avec les sursauts à répétition de la comète Schwassmann-Wachmann 1, présentement inexpliqués.
 
 
Cela dit, François Colas vient de m'exposer des arguments en apparence contradictoires avec les miens !
Pour lui des fragments actifs (que nous ne résolvons pas depuis le Pic, à 1.6 UA de distance) s'éloignent du pseudo-noyau à 40 mètres/seconde vers le SSW ... De ce fait il y aurait du gaz.
 
 
De François Colas, lui aussi au Pic du Midi :
 
Un petit montage avec les images du Pic du Midi. On y voit bien le caractère linéaire de l'évolution de la comète.
Un grande coma qui augmente de 60 arcsec par jour centrée sur le pseudo noyau, avec une expansion de 800 m/s.
Une autre structure circulaire dont le centre se déplace a 40 m/s.
Mon avis sur l'affaire est qu'il y a un gros morceau qui s'est détaché de la comète pour une raison inconnue a 40 m/s, la vitesse des grosses particules est constante.
C'est ce morceau qui produit l'essentiel de l'activité de la Comète. 
L'enquête progresse, l'anticyclone est avec nous
 
 
 
Voici un montage des images de la comète faites au Pic.
 
 
Voir aussi la galerie d'images de Spaceweather.
 
Voir sur astrosurf.
 
 
Pour ceux qui s'intéressent aux spectres des comètes :
 
Lire cette présentation de N Biver en pdf  et consulter cette
 
Étude du spectre de la comète C/2006 VZ 13 (LINEAR)
 
 
 
 
 
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LA CALIFORNIE EN FLAMME : VUE DE L'ESPACE. (27/10/2007)
 
 
Nos amis Californiens n'ont pas de chance, toute la région de San Diego notamment (sud de la Californie, près de la frontière mexicaine) est en flamme. Ceci est principalement dû aux conditions météorologiques très difficiles et certains feux à des criminels.
 
Le Gouverneur Terminator-Arnold Schwarzenegger met tout son poids et ses efforts dans la balance pour faire donner toutes les forces de protection civile de l'État, mais la Nature est forte et l'issue n'est pas encore claire.
 
Le satellite Terra de la NASA a vu ces feux depuis l'espace.
 
Voici une photo du 24 Octobre 2007.
 
Plus de deux milles résidences ont été brûlées à ce jour.
 
Une millions de personnes évacuées, presque une dizaine de morts.
 
 
 
 
 
 
Envisat, le satellite de l'ESA voit aussi ces feux de l'espace.
 
Même la navette spatiale voit ces incendies de l'espace et la NASA nous fournit une vidéo de ce désastre.
 
 
 
 
 
 
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STS 120: UNE ÉTAPE IMPORTANTE DANS L'ÉVOLUTION DE LA STATION. (27/10/2007)
(photos : NASA)
 
 
La navette spatiale américaine Discovery (Mission STS 120) et son équipage de sept astronautes comprenant deux femmes, dont le commandant de bord (deuxième femme commandant astronaute, la colonel en retraite Pamela Melroy), ainsi qu'un astronaute Italien de l'ESA (Paolo Nespoli), ont pour principale mission de livrer et d'attacher un module pressurisé, le fameux Node 2 baptisé maintenant Harmony et construit par Thales Alenia Space pour l'agence spatiale Italienne, à la Station spatiale internationale (ISS).
 
Cet élément en aluminium, qui permettra l'installation ultérieure sur l'ISS de laboratoires européen Columbus et japonais Kibo, pèse 14,3 tonnes et mesure 7,17 mètres de long pour un diamètre de 4,42 mètres.
C'est un élément important qui va servir de connexion à d'autres modules, c'est en fait un "hub" comme on dit en aéronautique (ou en informatique) avec 5 points d'attaches. Il va être amarré au module Unity.
 
Le lancement a eu lieu de Cape Canaveral le 23 Octobre 2007 dans l'après midi GMT du célèbre pad 39A, elle s'est amarrée à l'ISS le 25 Octobre.
 
La mission devrait durer une douzaine de jours, 5 sorties dans l'espace sont prévues (30 heures au total, un record) pour déplacer le panneau solaire de la poutre P6 (qui gène pour placer le nouveau module) et installer Harmony.
 
La NASA diffuse une vidéo (flash) d'une animation montrant les différentes étapes de cette mission.
 
 
 
Une autre très belle photo de plus près de Harmony dans la soute de la navette.
 
 
Très belle vue de l'ISS avant les transformations qui vont avoir lieu suite à cette mission.
 
 
 
 
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COLUMBUS : PRÊT POUR LE DÉPART. (27/10/2007)
 
 
Justement à propos de Columbus dont on a parlé dans la rubrique précédente, le laboratoire européen est prêt et attend son envol en Décembre 2007 pour la station avec le vol navette STS-122.
 
Ce seront les astronautes Hans Schlegel et Léopold Eyharts (à propos de L Eyharts : bonjour à nos amis de Biarritz, ils peuvent être fiers!!) qui auront pour mission de délivrer ce module de l'amarrer à l'ISS (au module Harmony) et de le mettre en service.
 
 
 
Il est actuellement dans les hangars du SSPF (Space Station Processing Facility) du Kennedy Space Center en Floride.
 
Comme on voit souvent des photos de l'extérieur de Columbus, je préfère vous monter ci contre une photo de l'intérieur prise au "fisheye".
 
Photo : © ESA/Corvaja
 
 
D'autres images de Columbus.
 
 
 
 
 
Le cerveau de Columbus est né à Toulouse.
 
Dossier de capcomespace sur Columbus à voir.
 
 
 
 
 
 
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LA CHINE À L'ASSAUT DE LA LUNE : CHANG'E EST PARTIE. (27/10/2007)
 
 
La Chine a lancé avec succès le 24 Octobre 2007 son premier satellite d'exploration lunaire.
Le satellite Chang'e, (déesse de la Lune dans la mythologie chinoise), a été propulsé par un lanceur Longue Marche 3-A depuis la base de Xichang, dans le Sichuan (sud-ouest).
 
 
Le lancement de cette sonde, dont l'une des missions est de prendre des photos en trois dimensions du relief lunaire, s'inscrit dans l'ambitieux programme spatial chinois qui a pour objectif l'envoi d'un homme sur la Lune vers 2020.
 
La sonde devrait se placer en orbite lunaire à 200 kilomètres au-dessus de la Lune vers le 5 novembre.
 
Ce n'est que la première phase du programme lunaire chinois qui comprend dans ses phases suivantes un alunissage puis l'envoi d'un rover inhabité vers 2012, puis par la suite de récupérer des échantillons de pierres et de terre pour des recherches scientifiques vers 2017, avant de faire marcher un astronaute sur la Lune en 2020.
 
 
 
Voir absolument pour comprendre le programme chinois, l'intervention de Ph Couè de la SAF pendant la table ronde sur la seconde conquête de la Lune sur ce site.
 
Les infos sur Chine Informations.
 
 
 
 
 
 
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KAGUYA : LE JAPON EN ORBITE LUNAIRE! (27/10/2007)
 
 
Nous avons déjà parlé de la sonde lunaire Japonaise Kaguya (ou Sélène), et bien elle s'est mise avec succès en orbite lunaire le 4 Octobre 2007.
 
 
Elle a aussi parfaitement lancé ses deux mini satellites quelques jours après.
 
On voit ici la séparation du mini satellite VRAD (il s'éloigne de Kaguya). Photo : © JAXA.
 
 
Tout sur les images prises au moment de la séparation de ces deux satellites. (pdf en anglais). À voir c'est impressionnant.
 
Il faudra certainement compter avec le Japon dans les années qui viennent.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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SPITZER :.UNE TERRE EN DEVENIR? (27/10/2007)
 
Les astronomes de l'Observatoire spatial en IR, Spitzer, viennent de trouver un anneau de poussières autour d'un système solaire proche et qui serait similaire au notre.
Ce système c'est HD 113766 (HD = catalogue nommé ainsi en l'honneur de Henry Draper qui le finança au début du siècle dernier et qui compte plus de 200.000 étoiles) et il comporterait une planète en formation dans ce nuage de poussières.
 
Ce système solaire se trouve à 424 années lumière de nous dans la constellation du Centaure, son étoile légèrement plus grande que le Soleil est très jeune : 10 millions d'années lumière. Le bel age pour commencer la formation de planètes solides!
 
 
Le plus extraordinaire est que cet anneau semble être situé dans la zone habitable de cette étoile (à 1,8 UA), de plus il semble aussi que ce soit les bons matériaux (analyse au spectro IR de Spitzer : des roches et du Fer), tous les espoirs sont donc permis.
 
Ce système consiste en fait en un système double (comme cela semble être la majorité des cas dans l'Univers) d'étoiles dont on voit une représentation d'artiste ci-contre. (crédit : © Carrey Lisse du NASA/Spitzer/Caltech, dessin tiré de son article décrit plus bas).
Le disque est autour de HD 113766A l'autre étoile est la B, distante de 170 UA.
 
Voir aussi cette représentation.
 
Les scientifiques du Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (JHUAPL) pensent que la planète en cours de formation pourrait être de la taille de Mars.
 
 
Je vous rappelle que le JHUAPL est aussi ce labo qui a mis au point la mission Deep Impact, dont les modèles et le suivi de l'impact ont aussi servi dans cette étude.
 
Carrey Lisse, du JHUAPL vient d'écrire un article d'une cinquantaine de pages (format pdf) sur le sujet : "Circumstellar Dust Created by Terrestrial Planet Formation in HD 113766" en anglais bien sûr et très détaillé.
 
Le processus pour former cette petite planète devrait prendre quelques……dizaines de millions d'années!
 
 
 
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LE CEA COMMUNIQUE : DES CENTAINES DE TROUS NOIRS MANQUANTS DÉCOUVERTS. (27/10/2007)
(illustration : NASA/Caltech)
 
 
Le CEA (Service d'Astrophysique AIM : Astrophysique Interactions Multiéchelles) nous communique cette découverte importante reprise par beaucoup d'agences de presse :
 
 
 
Depuis des années, les astronomes pensent qu'une grande population de trous noirs actifs manque dans les observations par rapport aux prévisions théoriques. Grâce aux observations des satellites Spitzer et Chandra de la Nasa et dans le cadre du programme GOODS, une équipe d'astrophysiciens menée par Emanuele Daddi du laboratoire AIM (CEA, Université Paris 7 Diderot, CNRS) a découvert la présence de plusieurs centaines de quasars, trous noirs énergétiques, cachés au sein de galaxies très poussiéreuses.
Ces résultats sont publiés dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre 2007.
 
 
Les trous noirs supermassifs « actifs », dont les plus énergétiques sont des quasars, sont entourés d'un nuage de gaz et de poussières en forme d'anneau et se situent au centre d'une galaxie. Le gaz alimente progressivement le trou noir mais en tombant dessus, il s'échauffe et émet du rayonnement X. Ce rayonnement peut parfois être détecté, mais aussi être absorbé par le gaz et les poussières environnantes, rendant le quasar invisible depuis la Terre.
 
Une équipe d'astrophysiciens menée par Emanuele Daddi du laboratoire AIM a observé, grâce aux satellites Spitzer et Chandra de la Nasa, un millier de galaxies massives lointaines dans lesquelles aucun quasar n'était jusqu'ici connu.
Ces galaxies aussi massives que la nôtre, mais distantes de 9 à 11 milliards d'années-lumière de la Terre, sont observées telles qu'elles existaient dans l'Univers jeune âgé de quelques 3 ou 4 milliards d'années.
 
Les observations infrarouges du satellite Spitzer ont révélé que 20% des galaxies observées émettent une quantité anormale de rayonnement infrarouge. Le rayonnement X, traqué par le satellite Chandra, n'est pas détecté dans les observations individuelles des galaxies, ce qui laisserait penser qu'elles ne renferment pas de quasar. Par un traitement approprié des données impliquant des superpositions d'images de toutes ces galaxies, il a été possible d'extraire un signal dans leur rayonnement X indiquant la présence de quasars en leur sein.
 
L'explication de cette apparente contradiction : ces galaxies actives de l'Univers jeune sont en fait si poussiéreuses que le rayonnement X de leur quasar est fortement absorbé par les grains de poussières et ne peut pas être détecté dans les observations individuelles. Le rayonnement des quasars chauffe la poussière, qui émet alors l'excès de rayonnement infrarouge détecté dans les observations de Spitzer.
 
Auparavant, seuls quelques quasars particulièrement énergétiques ou peu absorbés avaient pu être détectés dans l'Univers jeune.
 
Les nouvelles observations impliquent la présence d'un grand nombre (plusieurs centaines de millions) de trous noirs supermassifs en phase de croissance dans l'Univers jeune.
Ce seraient en fait pratiquement toutes les galaxies massives de l'Univers jeune qui alimenteraient des trous noirs supermassifs, pendant un ou plusieurs milliards d'années au début de leur existence.
 
Les quasars nouvellement détectés permettent ainsi de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'Univers lointain.
 
Par exemple, les astronomes ont compris que les galaxies forment leurs étoiles en même temps que leur trou noir central « grandit », jusqu'à ce que ce dernier soit si massif qu'il supprime toute formation stellaire.
 
 
 
Ces observations indiquent par ailleurs que les collisions entre les galaxies ne joueraient pas un rôle aussi important dans l'évolution des galaxies jeunes que celui qu'on leur attribuait jusqu'à présent. En effet, les collisions de galaxies étaient souvent évoquées comme le mécanisme déclenchant les phases d'activité des quasars. En réalité, un grand nombre de galaxies massives, qu'elles soient ou non en collision, hébergeraient un quasar.
 
 
 
 
On en reparlera j'en suis sûr.
 
 
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LES AMAS DE GALAXIES : RÉVÉLÉS PAR SPITZER : LES FLUCTUATIONS DU FOND IR. (27/10/2007)
 
 
Notre ami Jean Holtz nous signale cet intéressant article de l'INSU : Les amas de galaxies révélés par les fluctuations du fond cosmique infrarouge
 
Le télescope Spitzer de la NASA a permis pour la première fois de faire parler les fluctuations du fond cosmique infrarouge.
Les chercheurs français de l'Institut d'Astrophysique Spatiale d'Orsay (IAS : UMR CNRS, Université d'Orsay) et du Laboratoire des Signaux et Systèmes (L2S : UMR CNRS, Université d'Orsay, Supelec) qui publient prochainement leurs résultats dans The Astrophysical Journal, ont pisté les effets des amas de galaxies sur la formation des étoiles lorsque l'Univers était âgé de seulement 6 milliards d'années : plus cet environnement est dense, plus il est propice à la formation stellaire.
Un phénomène contraire à ce qui se passe aujourd'hui dans l'Univers, celui-ci formant beaucoup moins d'étoiles dans les régions denses de galaxies.
 
Il y a 10 ans, en 1996, le télescope COBE de la NASA réussissait à capter une lumière infrarouge d'une énergie inattendue : celle de l'émission additionnée des galaxies sur toute l'histoire de l'Univers, appelée fond cosmique infrarouge (FCIR ou CIB en anglais Cosmic Infrared Background). Bien que ces radiations aient été émises sous forme de rayonnements ultraviolets (UV), leur signature nous parvient dans le domaine de l'infrarouge (IR). Ces galaxies contiennent une grande quantité de poussière qui absorbe le rayonnement UV, et qui en se refroidissant émet des photons dans le domaine IR.


Les scientifiques manquaient jusqu'alors d'informations sur l'agrégation des galaxies et sur leur rôle dans l'évolution de la structuration de la matière. Informations nécessaires pour comprendre le lien entre cette matière visible et la matière noire, de nature inconnue mais qui joue un rôle important sur les galaxies et les amas de galaxies!
 
Il est en effet difficile de discerner chacun des objets du FCIR, car la capacité à détecter des détails est limitée dans le domaine de l'IR lointain à cause d'une faible résolution angulaire. Braqué sur le FCIR, le télescope Spitzer est parvenu à détecter des anisotropies dans le fond produit par ces galaxies qui forment beaucoup d'étoiles, 10 à 1000 fois plus que la Voie Lactée !
(Photo du CIB par Spitzer à 160 µ)
 
 
 

"Il est essentiel de comprendre les fluctuations de ce fond cosmique, et nous attendions cette découverte depuis longtemps", s'enthousiasme Guilaine Lagache, auteur de l'étude et astronome à l'IAS. "Nos travaux révèlent pour la première fois de la structure dans le fond cosmique infrarouge !". Contrairement à ce qu'on observe dans notre Univers proche (âgé de 13,7 milliards d'années), la formation d'étoiles il y a 8 milliards d'années est en effet associée aux halos de matière noire les plus massifs.


"Avec les futurs télescopes Herschel et Planck, nous pourrons pousser ces observations à de plus grandes longueurs d'onde et remonter encore plus loin dans l'histoire de la formation des grandes structures de notre Univers, explique la scientifique. Nos travaux viennent conforter cette nouvelle voie".

Le télescope spatial Herschel sera envoyé par l'Agence Spatiale Européenne en 2008 pour succéder à Spitzer, lancé en 2003 pour une durée prévue de 5 ans. Il sera mis sur orbite par Ariane 5, en même temps que le satellite Planck destiné à enregistrer le rayonnement fossile émis à la suite du Big Bang.


Communiqué de presse écrit par Alice Bomboy, avec le soutien de la SF2A (Société Française d'Astronomie et d'Astrophysique).
 
 
 
La fin des ages sombres par M Langer : http://www.planetastronomy.com/special/2007-special/17mar07/age-sombre-saf.htm
 
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE:.RHÉA EN RELIEF. (27/10/2007)
(Photos : NASA/JPL).
 
Amateurs d'anaglyphes réjouissez vous Cassini a pensé à vous.
 
Sortez vos lunettes bleu-rouge et regardez cette superbe image de ce cratère de 50km de diamètre pris lors du dernier survol de Rhéa (1500km de diamètre) le 30 Août 2007.
 
 
 
Ce cratère présente des bords très francs et un pic central comme dans beaucoup de cratères d'impact.
 
Cette image stéréo est une mosaïque de 7 images prises au télé objectif par la caméra de Cassini.
 
Image prise dans le visible d'une distance entre 17.000 et 7.000 km de Rhéa.
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les anneaux de Saturne vus par la Planetary Society, un résumé.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
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MRO :.UN CRATÈRE EN RELIEF AUSSI!!! (27/10/2007)
(Photo : JPL/UA/LPL)
 
Amis anaglypheurs vous avez de la chance avec ce numéro des Astronews, voici une deuxième photo en 3D prise par une sonde spatiale, et cette fois c'est MRO avec cette superbe vue d'un petit cratère martien situé dans Azthabasca Valles.
 
 
 
Dans cette vallée a coulé de la lave liquide qui s'est trouvée à un moment bloqué par les bords d'un cratère comme on le voit.
 
 
Allez sortez vos lunettes bleu-rouge, vous en mourrez d'envie, et regardez surtout la photo HR en cliquant sur l'image (attention elle fait 4,6MB mais cela vaut le coup).
 
 
 
 
 
Mais plus sérieusement maintenant, MRO a imager des couches sédimentaires dans le cratère Holden.
 
 
Ce que l'on voit dans ce petit extrait de la grande photo prise par la caméra HiRISE (4,5MB).
 
 
 
 
Image prise dans le cadre d'une mission devant identifier les possibles sites d'atterrissage de MSL (Mars Science Laboratory) dont le lancement est prévu pour 2009.
 
 
Vidéo de 15MB en mpeg : http://www.jpl.nasa.gov/videos/mro/mro20071011/mro20071011-640.mp4 ou autres formats.
 
Autre vidéo en QT de 9MB très intéressante (de 7 minutes) aussi; en particulier Athabasca Valles :
http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/video/movies/20070920_mro_valley-H_264_480x270.mov
Je n'ai qu'un mot à dire : Wahou! On s'y croirait.
 
 
 
Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/  à voir dans tous les cas.
 
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
 
 
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.LES PLÉIADES VUES PAR DANIEL MAGARIAN. (27/10/2007)
 
 
 
Notre ami Daniel Magarian de l'association VÉGA de Plaisir nous fournit une fois encore une merveilleuse photo.
 
Détails techniques de la prise de vue :
-prise de vue avec Canon 350D au foyer d’une lunette SW 80ED.
Objet et dark , 10 fois 5mn, flat et offset.
-monture SP-DX autoguidée avec une lunette 70/400, une Toucam NB et Guidemaster.
-pré traitement et traitement Iris
M45 prise le 21/10/2007.
 
 
Ce sont les Pléiades, ou M 45, amas ouvert d'étoiles (amas stellaire, groupant quelques centaines d'étoiles de même âge et liées entre elles par la gravitation) situé dans le Taureau.
Dans la mythologie grecque, les Pléiades sont 7 sœurs, filles du titan Atlas, ce sont aussi les sœurs des Hyades (aussi au nombre de 7).
Les Pléiades étaient poursuivi par Orion le chasseur et se placèrent sous la protection de Zeus qui les transforma en ……étoiles.
 
 
Cet amas comporte quelques 500 étoiles mais à l'œil nu on n'en voit qu'une petite douzaine (bon test d'acuité visuelle).
 
 
 
 
On le localise facilement en automne et en hiver quand on a localisé Orion, en effet, si vous prolongez les trois étoiles centrales de la ceinture d'Orion vers le haut, une fois que vous avez vu la rouge Aldébaran (la suivante en arabe) avec les Hyades , un peu plus haut vous avez les Pléiades.
 
 
 
Cet amas occupe a peu près 2° dans le ciel et est situé approximativement à 440 années lumière de nous, un voisin, donc.
 
 
M 45 à l'Observatoire de Paris dans le catalogue Messier.
 
Signalons aussi que c'est dans cette constellation du Taureau que l'on trouve la nébuleuse du crabe M1 vers les cornes du Taureau.
 
 
 
 
 
 
 
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LE GNOMON DE L'ÉGLISE SAINT SULPICE : VISITE. (27/10/2007)
 
Cette semaine il a fait relativement beau à Paris et j'ai découvert pour la première fois (j'ai honte en tant que vieux Parisien) l'Église Saint Sulpice et son gnomon.
Comme je vous parle plus loin du livre sur les Méridiennes de A Gotteland, j'ai trouvé que c'était le bon moment de vous parler de ce gnomon célèbre (Da Vinci code!!!) situé dans son intérieur.
 
 
 
En route pour quelques instants d'histoire.
 
Bien sûr tout cela est religieux, nos ancêtres d'il y a plus de 400 ans étaient obsédés par la date de Pâques (mobile par principe : premier dimanche après la première pleine Lune de Printemps) et à cet effet il fallait essayer de déterminer avec le plus de précision possible l'équinoxe de Mars qui marque le début du Printemps.
 
C'est le curé de Saint Sulpice qui chargea le célèbre horloger anglais Henri de Sully d'établir un gnomon dans l'Église et d'y tracer la Méridienne. Mais il mourut avant de terminer son œuvre qui le fut par Claude Langlois sous la direction de P.C. Lemonnier.
 
Cet ensemble se compose de trois parties :
 
Les rayons du Soleil passant par la lentille du vitrail Sud forment sur le sol un disque de lumière, celui ci se déplace d'Ouest en Est au fur et à mesure que la Terre tourne.
 
 
 
Lorsque ce disque coupe la ligne de laiton (la Méridienne) il est midi local (midi solaire)
 
 
 
 
 
En fonction des périodes de l'année, ce disque est à des endroits différents sur le sol et même dans certains cas plus ou moins haut sur  le gnomon (obélisque).
 
Aux équinoxes il frappe une plaque de cuivre situé au milieu du parcours (au niveau du chœur en B), au solstice d'hiver il est très haut sur l'Obélisque (en A).
 
Sur cet obélisque est gravé un texte dont une partie a été censuré à la Révolution.
 
(dessin : pris sur place dans l'Église, explication donnée au public)
 
 
 
 
 
Le site de la SAF nous parle du gnomon de St Sulpice.
 
Beaucoup d'explications (certaines un peu ésotériques) sur l'Église Saint Sulpice avec surtout un beau schéma de principe du fonctionnement.
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :. LES MÉRIDIENNES DU MONDE ET LEUR HISTOIRE DE A. GOTTELAND. (27/10/2007)
 
Livre en deux tomes d'Andrée Gotteland, préfacé par Denis Savoie, Président de la Commission des Cadrans Solaires de la Société Astronomique de France.
 
 
 
Les méridiennes sont des cadrans solaires permettant à la fois de définir l'heure de midi et l'époque de l'observation. 
C'est un point d'ombre ou plus généralement une tache lumineuse projetée par un œilleton qui sert d'indicateur.
Midi peut être donné  :
·        en "temps vrai" (instant où le Soleil coupe le méridien local), le tracé est alors une  droite. 
·        ou  bien  en "temps moyen", elle montre les avances ou retards du Soleil sur un temps moyen de 24 heures. 
le  tracé devient une sorte de 8 allongé. 
·        L'époque  de  l'année  peut être  mentionnée en date calendaire, en valeur de la déclinaison de la terre, en longitude sur l'écliptique, indiquée en degrés ou figurée par les signes  du zodiaque.  
·         
Le travail considérable mené par Andrée Gotteland a été de recenser, le plus exhaustivement possible, les méridiennes de 28 pays du monde entier.
Au total 1050 spécimens, soutenus par 500 photos en noir et blanc sont  décrits  minutieusement, précisant leur histoire, leur construction, leur utilité.
 
 
 
 
Pour la première fois nous trouvons regroupés dans une même étude les “références solaires” du XI  siècle (utilisation des rayons solaires dans un édifice pour marquer un instant ou un évènement spécifique); les instruments très sophistiqués répondant aux besoins de la science et/ou religieux (mesures astronomiques, calendrier, détermination de la date de Pâques…) du XVII   au XVIII  siècles; des méridiennes industrielles du  XIX  (fournies avec une horloge mécanique pour la régler sur l'heure solaire); des créations récentes et bien souvent très originales datées pour les dernières de… 2007. 
 
Nous découvrons en près de 1000 pages de véritables chefs d'œuvres artistiques, techniques, des concepts ingénieux, parfois complexes, utilisant un ou des miroirs pour rediriger la lumière solaire sur un mur, un plafond  à l'intérieur d'un bâtiment. 
 
Cet inventaire unique à notre connaissance a été réalisé à partir de nombreuses lectures d’ouvrages de gnomonique, de recherches en bibliothèques, de consultations d'inventaires.  Il s'est fait avec l’aide de différentes associations ou sociétés internationales, telle la Commission des cadrans solaires de la Société Astronomique de France et par l'appui d'un réseau personnel de l'auteur composé de spécialistes en gnomonique à travers le monde.
 
L'auteur est bien connu des amateurs de cadrans solaires. On lui doit, avec Georges Camus, "Les Cadrans solaires de Paris", publié chez CNRS Editions en 1993 et 1997, "Les cadrans solaires et méridiennes disparus de Paris" en 2002 chez le même éditeur, "Les
cadrans solaires de Haute Savoie" en 2004 chez EDISUD.
 
 
A noter de nombreux articles sur les méridiennes et en particulier celle de l'église Saint Sulpice à Paris et celle de l'hôpital de Tonnerre.  Une  contribution régulière au bulletin Cadran Info de la Commission des cadrans solaires, sur le thème des "voyages
astronomiques" vient compléter ce palmarès.
 
 
(Photo : une partie de la Méridienne de l'Église St Sulpice)
 
Sur ces bases, on comprend que "Les méridiennes du monde et leur histoire" sont attendues avec impatience par tous les spécialistes et passionnés d'astronomie et de la mesure du temps. Il sera une référence incontournable dans ce domaine bien particulier de
a  gnomonique.  Il  comblera  également  les  curieux  avides  d'histoire,  de  découvertes artistiques, scientifiques, techniques. Tous découvriront à travers les siècles et les pays, 'ingéniosité de l'homme à se positionner dans l'espace et le temps.  Le  titre  de  l'ouvrage  qui  pouvait  paraître  ambitieux  est  en  fait  parfaitement justifié.  Il  concrétise  dix  années  de  travail  acharné  et  sera  pour  tous  une  source d'informations indispensables.
 
 
 
 
 
Vraiment merci Andrée Gotteland. 
 
500 photographies en noir et blanc au prix exceptionnel de 70 euros les deux tomes
 
 
Tome 1 : 450 pages, 140 x 225   ISBN 9782304004687  Parution : Janvier 2008
Tome 2 : 450 pages, 140 x 225  ISBN 9782304004700  Parution : Janvier 2008
 
Éditions "Le Manuscrit" 20 rue des Petits Champs 75002 Paris www.manuscrit.com  on peut aussi contacter la SAF je suppose.
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.ESPACE MAGAZINE DE NOV/DEC (27/10/2007)
 
 
 
ESPACE Magazine  n°32 est disponible en kiosque.

Au sommaire de ce numéro.

- Japet : Cassini survole l'énigmatique lune de Saturne.
- Laïka : la véritable histoire du premier être vivant sur orbite.
- Solaire et hélium-3 : quelle réalité pour l'énergie venue de l'espace ?
- Apollo 17 : les derniers hommes sur la Lune... à ce jour !
 
Également dans ce numéro :
Les lunettes des astronautes, STS-118, l'industrie spatiale restructurée...
 
Découvrez plus en détail le sommaire de ce numéro : cliquez ici
 
 
 
 
Harmony et Columbus : l'Europe arrive en force dans l'ISS
La NASA a donné son feu vert pour le décollage de la navette Discovery (STS-120) qui doit amener le noeud de jonction Harmony vers la Station Spatiale Internationale. L'équipage de cette mission comprend l'astronaute de l'ESA (Agence Spatiale Européenne) Paolo Nespoli. En effet, Harmony (autrefois appelé Node 2) a été fabriqué en Europe et permettra, lors d'un prochain vol de navette, d'y amarrer le laboratoire Columbus de l'ESA.

ESPACE Magazine n°32 consacre un reportage de 6 pages aux préparatifs de ces missions primordiales pour l'Europe.
Harmony et Columbus - comme tous les éléments de l'ISS emportés par les navettes - sont passés par le SSPF (Space Station Processing Facility) du centre spatial Kennedy
 
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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