LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 7 Novembre 2016        

         

Conférences et Evènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF : Les exoplanètes sont-elles nombreuses dans la Voie Lactée ? par A Cassan IAP 14 dec 2016   19H00 réservation sur le site  à partir du 10 Novembre   entrée libre

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :    

Évènement Exomars direct : CR SAF du 19 Oct 2016 à Poissy avec F. Rocard, JL Bertaux (07/11/2016)

Colloque Cosmologie : CR du colloque à l’Institut avec de nombreux intervenants du 11 Oct 2016 (07/11/2016)

Kourou, le CSG et lancement Vega : CR de la conf SAF (Planétologie) avec G Dawidowicz du 15 Oct 2016 (07/11/2016)

Johannes Kepler : CR de la conf SAF avec E Soulié du 12 Octobre 2016 (07/11/2016)

Mars, la nouvelle frontière : CR conf Vega avec JP Martin du 8 Octobre 2016  (07/11/2016)

Le double défi de l’Europe spatiale : CR de la conf. IAP avec JY Le Gall du 4 Octobre 2016  (07/11/2016)

Rosetta, la dernière séance : CR évènement SAF du 30 Sept 2016 direct à la Cité des Sciences. (07/11/2016)

Habitons-nous un trou noir ? : CR conf SAF (cosmologie) avec D Elbaz du 24 Sept 2016. (07/11/2016)

Hommage à A Brahic : CR de la conf. SAF du 14 Sept 2016  (07/11/2016)

EXOMARS :.Demi échec ou demi succès ? (07/11/2016)

Hubble :. L’univers contiendrait dix fois plus de galaxies que ce que l’on pensait (07/11/2016)

New Horizons :.Les nuages de Pluton. (07/11/2016)

New Horizons :.. Ça y est, téléchargement terminé! (07/11/2016)

Curiosity :.Une étrange météorite métallique. (07/11/2016)

Station Spatiale Chinoise :La Chine poursuit la course à l’espace ! (07/11/2016)

Vu d'en haut : Les Açores. (07/11/2016)

Europe :.Récentes découvertes concernant cette lune de Jupiter ! (07/11/2016)

Météorite :. 30 tonnes de Fe/Ni tombés du ciel et découvert en Argentine. (07/11/2016)

Les rovers martiens.:.Opportunity en route pour les ravines d’Endeavour. (07/11/2016)

Disparition : Notre ami Jacques Villain n’est plus. (07/11/2016)

Livre conseillé :.L’astronome, du chapeau pointu à l’ordinateur par L Vigroux CNRS éditions  (07/11/2016)

Livre conseillé :.De l’infini par JP Luminet et M Lachieze Rey chez Dunod. (07/11/2016)

Livre conseillé : Mairan et les premières théories de l’aurore boréale par JM Faidit. (07/11/2016)

Les magazines conseillés : Pour la Science, spécial Monde Quantique. (07/11/2016)

 

 

 

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EXOMARS :.DEMI SUCCÈS OU DEMI ÉCHEC ? (07/11/2016)

 

Nous avons pu vous faire suivre en direct la mise en orbite de TGO et la descente de Schiaparelli sur Mars le 19 Octobre 2016  à Poissy  avec un parterre de personnalités impliquées dans la mission. Je n’y reviendrais pas.

 

Je voudrais juste m’attarder sur l’échec de la rentrée atmosphérique et de l’atterrissage.

 

Maintenant on sait donc que Mars possède un nouveau cratère creusé par le module européen.

 

Ce crash ne met pas directement en cause la mission de 2020, car l’atterrissage sera de responsabilité russe, (rappelons que les Russes n’ont pas eu beaucoup de succès avec Mars) mais avec logiciel de l’ESA j’ai cru comprendre, mais quand même, c’est bien triste de voir que l’Europe n’est pas capable d’effectuer une rentrée atmosphérique et un atterrissage corrects.

 

Alors que s’est-il passé ?

 

Pendant une partie de la descente Schiaparelli a envoyé des données (à priori pendant 4min), et il semble bien qu’un dysfonctionnement informatique se soit produit. La distance au sol a mal été mesurée, faussant les procédures d’éjection du parachute et d’extinction des rétrofusées (qui n’auraient fonctionnées que quelques secondes).

Il semble bien que l’impact a été « viril » à plus de 300km/h

On voit les différents éléments du module sur les photos de MRO.

Sur les photos on remarque un cratère de 2,4m de diamètre et de 50cm de profondeur.

 

On ne comprend pas encore le tracé sombre dans le  coin supérieur droit.

Crédit: NASA/JPL-Caltech/MSS

 

 

 

 

 

Sur d’autres photos on voit le parachute de 12m de diamètre (à 1km au Sud de l’impact) ainsi que le bouclier arrière. Le bouclier thermique est lui, à un km vers le NE.

 

D’autres photos sont planifiées dans les jours qui viennent pour plus de détails.

 

Le site de crash en couleur cette fois-ci.

 

 

Si c’est seulement ( !) un problème logiciel, ça peut être réparé, et ce n’est pas trop grave pour la suite, mais si  il y a autre chose, alors…

 

Il faut savoir apprendre de ses erreurs.

 

 

Suite à cet évènement l’ESA a publié un communiqué que voici :

 

 

Communiqué de presse  N°36-2016

Paris, le 20 Octobre 2016

 

Descente de Schiaparelli : décodage des données en cours

 

Les données essentielles que l'atterrisseur Schiaparelli de la mission ExoMars a envoyées hier, pendant sa descente sur la planète rouge, à l'orbiteur pour la détection de gaz à l'état de traces (TGO) ont été retransmises à terre et sont en cours d'analyse.

Tant les signaux radio reçus par le radiotélescope géant GMRT, réseau interférométrique expérimental situé près de Pune (Inde), que ceux qui ont été retransmis par la sonde Mars Express de l'ESA suggèrent que les différentes étapes de la descente du module Schiaparelli dans l'atmosphère martienne, d'une durée de six minutes, se sont pour l'essentiel bien déroulées, notamment la phase de décélération atmosphérique ainsi que le déploiement des parachutes et du bouclier thermique.

Cependant, les signaux captés aussi bien par le réseau de Pune que par Mars Express ont cessé peu avant le moment où le module devait toucher la surface martienne. Les experts du Centre d'opérations spatiales de l'ESA (Darmstadt, Allemagne), sont en train de confronter les deux ensembles de données.

 

Les données de télémesure enregistrées par le TGO étaient indispensables pour mieux appréhender la situation. Pendant la descente de Schiaparelli, l'orbiteur effectuait une délicate manœuvre d'insertion en orbite martienne qui a pleinement réussi. C'est pourquoi les données cruciales sur Schiaparelli n'ont été retransmises au sol que tôt ce matin.

Une analyse partielle des données confirme que les étapes d'entrée et de descente se sont passées comme prévu, mais que des divergences par rapport au scénario de référence ont commencé à apparaître à partir de l'éjection du bouclier thermique arrière et du parachute. Il semble que cette éjection se soit produite plus tôt que prévu, mais il faudra attendre que l'ensemble des données aient été analysées pour en avoir la certitude.

Il est confirmé que les propulseurs se sont brièvement activés, mais ils se sont vraisemblablement éteints trop rapidement, à une altitude qui reste à déterminer.

 

 « Nous disposons depuis hier d'une formidable sonde en orbite martienne, prête à recueillir des données scientifiques et à relayer les données de la mission du rover ExoMars de 2020 », a déclaré Jan Wörner, Directeur général de l'ESA. « Le module Schiaparelli était avant tout destiné à tester les technologies européennes d'atterrissage, notamment grâce à l'enregistrement des données pendant la phase de descente. Il est important que nous sachions précisément ce qui s'est produit afin de préparer l'avenir. »

 

« En ce qui concerne le module expérimental Schiaparelli, les données que nous recevons nous permettent de comprendre parfaitement le déroulé des événements et les raisons qui ont contrecarré l'atterrissage en douceur », explique David Parker, Directeur Vols habités et Exploration robotique à l'ESA.

« Du point de vue technique », ajoute-t-il, « nous avons obtenu exactement ce que nous attendions d'un test, c'est-à-dire de précieuses informations sur lesquelles travailler. Nous allons constituer une commission d'enquête afin d'approfondir les recherches, mais nous ne pouvons pas tirer davantage de conclusions à ce stade. »

 

 

Le briefing a eu lieu le 20 Octobre 2016 et on peut revoir la vidéo.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Voir l’explication de la mission dans cet astronews précédent.

 

Le site au CNES : https://exomars.cnes.fr/en/home-47

 

La mission Exomars 2016 à l’ESA ; http://exploration.esa.int/mars/46124-mission-overview/

 

ExoMars en route vers les mystères de la planète rouge, par l’ESA.

 

Que sait-on de l'atterrissage du module Schiaparelli sur Mars?

 

 

 

 

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HUBBLE :.L’UNIVERS CONTIENDRAIT DIX FOIS PLUS DE GALAXIES QUE CE QUE L’ON PENSAIT ! (07/11/2016)

Crédit photos : NASA/ESA.

 

Il semble bien que nos évaluations actuelles du nombre de galaxies dans l’Univers observable, ou horizon cosmologique  (100 à 200 milliards chacune contenant quelques 100 milliards d’étoiles !) soient fausses d’un facteur au moins 10.

 

C’est ce que vient de révéler une étude publiée dans Nature, d’une équipe internationale menée par le professeur Christopher Conselice, de l'Université de Nottingham basée sur les relevés d’Hubble (notamment le HDF) et d’autres télescopes terrestres.

 

L’Univers compterait en fait plus de 2000 milliards de galaxies.  Mais attention, elles peuvent ne plus toutes exister à notre époque, beaucoup ont peut être formé de plus gros amas.

 

L’équipe a construit des images 3D puis extrapolé le nombre de galaxies par tranches d’époques et enfin fait tourner des modèles de mathématiques statistiques pour en arriver à ce résultat. Rappelons que plus les galaxies sont loin et plus leur lumière est faible, en fait avec nos instruments actuels on ne peut voir qu’un dixième des galaxies  existantes.

 

Les données indiquent aussi que dans le passé, par exemple il y a 10 milliards d’années, les galaxies  étaient 10 fois plus nombreuses  par unité de volume qu’aujourd’hui.  La densité des  galaxies varie comme l’inverse de l’Univers en première approximation.

Les données montrent aussi que la majorité des galaxies sont de petite taille, puis qu’elles fusionnent pour devenir plus grosses.

 

 

On compte beaucoup sur les nouveaux télescopes en construction (comme l’E-ELT de 39m de l’ESO au Chili ou le TMT de 30m américain à Hawaï) pour améliorer l’étude actuelle

 

 

Évolution de l’Univers  d’après les théories actuelles.

 

Crédit: NASA/CXC/M.Weiss

 

 

 

 

 

 

 

 

Une vidéo explicative (5 minutes) prise sur le site de Hubble de cette récente étude :

 vidéo :

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Observable Universe contains ten times more galaxies than previously thought par Hubble

 

A universe of two trillion galaxies  par la RAS (Royal Astronomical Society)

 

The universe’s galaxy population just grew tenfold  de Universe  Today.

 

Hubble bouleverse la comptabilité des galaxies article de Sciences et Avenir.

 

The evolution of galaxy number density at z < 8 and its implications, article sujet de l’étude.

 

L'Univers observable contiendrait 20 fois plus de galaxies que ce que l'on pensait  de Ça se passe là-haut.

 

 

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

 

 

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NEW HORIZONS :.LES NUAGES DE PLUTON. (07/11/2016)

(Toutes images: crédit :  NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute )

 

Pendant que New Horizons transmet les derniers bits de données recueillies pendant le survol de Pluton, on s’intéresse à ce qui vient d’être dépouillé.

 

On a confirmé la présence de nuages sur Pluton. Son atmosphère est complexe, constituée de plusieurs couches 

 

 

Les scientifiques de la mission ont identifié des possibles nuages représentés sur ces extraits de photos.

Ce sont tous de nuages bas et isolés.

Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

 

Sur cette slide on peut voir où sont positionnés ces nuages.

 

 

Si l’atmosphère est complexe, par contre la surface de Pluton ne semble pas posséder de glissements de terrains.

 

Ce ne serait pas le cas de Charon. Et ce serait la première fois que l’on en détecterait si loin du Soleil.

 

Les flèches indiquent les signes d’activité de glissements de terrain dans la région appelée Serenity Chasma.

Photo prise le 14 juillet 2015 d’une distance de 78.000km.

 

 

 

 

Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

 

 

 

 

 

 

Maintenant New Horizons se dirige à 14km/s vers sa nouvelle cible, 2014 MU69, dont on vient de mesurer la couleur : elle serait aussi rougeâtre comme Pluton !  Allez encore un effort, il n’y a plus qu’un milliard de km à parcourir !

 

Il y a eu une grande conférence de presse sur NH en Octobre dont les scientifiques publient leurs slides sur ce site Internet.

À consulter absolument.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

 

 

 

Le site de la mission NH

 

 

LORRI Images from the Pluto Encounter

 

 

 

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NEW HORIZONS :. ÇA Y EST TÉLÉCHARGEMENT TERMINÉ. (07/11/2016)

(Toutes images: crédit:  NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute)

 

 

Voilà une importante étape terminée dans cette saga qu’est la mission New Horizons vers Pluton et au-delà : le téléchargement des données arrive enfin à son point ultime. On a reçu sur Terre fin Octobre 2016 toutes les informations de la sonde maintenant.

Elles dataient de Juillet 2015. Chaque information  a mis plus de 5 heures pour nous atteindre (près de 5 milliards de km) et la quantité totalisait plus de 50Gbits. Seules les données essentielles ont été transmises au moment du passage près de Pluton, le gros des données devaient suivre plus tard.

 

Une telle durée était nécessaire, car la sonde est très loin dans le Système Solaire et le débit de transmission est faible, il faut donc étaler dans le temps cette énorme quantité d’informations.

 

Maintenant le travail de dépouillement va continuer et mener à des rapports et découvertes intéressants  je suppose.

 

L’équipe du JHUAPL devrait dans les jours qui viennent vider la mémoire de bord  afin de libérer de l’espace pour la nouvelle mission : la rencontre avec un astéroïde de la ceinture de Kuiper 2014 MU69; mission nommée KEM (Kuiper-Belt Extended Mission).

Rencontre prévue le 1er Janvier 2019.

 

 

 

 

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CURIOSITY :.UNE ÉTRANGE MÉTÉORITE METALLIQUE. (07/11/2016)

Photos : © NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

 

En plein centre de cette photo du 28 Octobre 2016, cet objet sombre et lisse en surface pris par la la MastCam de Curiosity et ensuite examiné par Chemcam (on remarque sur la photo HR les points d’impact du Laser), est confirmé comme étant bien une météorite Fe/Ni.

 

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’on découvre des météorites sur Mars.

 

Sa taille : une balle de golf.  Son nom officieux : « Egg Rock ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Curiosity Mars Rover Checks Odd-looking Iron Meteorite du JPL

 

Curiosity Rover Finds and Examines a Meteorite on Mars du JPL

 

Curiosity finds a melted space metal meteorite on the surface of Mars de Universe Today

 

Quelle est cette étrange roche découverte à la surface de Mars ? Article de Sciences et Avenir.

 

 

 

Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.

 

Le site de la mission au JPL

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Les images brutes de Curiosity.

 

La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.

 

 

Les meilleures images prises par Curiosity

 

Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.

La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.

 

 

 

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STATION SPATIALE CHINOISE : LA CHINE POURSUIT LA COURSE À L’ESPACE. (07/11/2016)

 

Mi septembre 2016, la Chine a procédé au lancement de sa deuxième station spatiale Tiangong 2 (littéralement Palais Céleste) par une fusée Long March 2F depuis la base spatiale de Jiuquan dans le désert de Gobi.

 

Vidéo du lancement.

 

La station Tiangong 2 : 10m de long, 8,6 tonnes en orbite à 390km d’altitude.

Cette station est une étape d’un projet plus ambitieux, la Chine s’intéresse en effet à ….Mars !

 

On se rappelle qu’en 2011  la Chine avait lancé sa première station Tiangong 1, elle avait reçu la visite de 3 vaisseaux spatiaux habités.  Cette première station n’est plus en service maintenant.

 

Un module Shenzhou 11 devrait venir s’amarrer à la station en octobre et rester 30 jours en orbite.

 

Et c’est le 17 Octobre 2016 que le lancement de ce vaisseau a lieu de la même base de lancement, avec deux cosmonautes à bord : Chen Dong (à gauche de l’image) et Jing Haipeng (c’est sa troisième mission).

 

C’est le sixième lancement de cosmonautes chinois et à ce jour le séjour à bord devrait être le plus long (30 jours)

 

 

L’amarrage avec la station se produit le 18 Octobre ; la mission : médecine et expériences dans l’espace. On doit aussi préparer le futur lancement d’un module plus important, prémices d’une station orbitale plus importante.

 

La chine avait été exclue par les USA du programme de l’ISS de peur d’espionnage je suppose et de fuites vers une application plus militaire de l’espace.

 

Photo : CNSA. Mais comment  a été prise cette photo ????

Par un mini satellite Banxing2 lancé de Tiangong  et qui nous a transmis cette photo des deux modules.

 

 

 

Une autre image du docking.

 

Une autre photo prise par ce petit satellite mais de plus loin.

 

 

 

Photo prise  le 19 Oct 2016 des  astronautes pénétrant dans la station Tiangong 2 où ils devraient résider 30 jours.

 

Les stations Tiangong ne sont pas conçues pour être de longue durée, ce sont plutôt des démonstrateurs  ouvrant la voie à la construction d’une station permanent beaucoup plus importante.

 

Crédit : Ju Zhenhua/Xinhua via AP

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

How to see the doomed Tiangong-1 chinese space station par Universe Today.

 

Tiangong-2 "another significant step" for building China's space station par Space daily.

 

Shenzhou-11 Docks With Tiangong-2 par SpaceRef.

 

Orbital View of Tiangong 2 and Shenzhou 11 par Space Ref.

 

Un satellite envoie des photos en haute définition de Tiangong-2 et de Shenzhou-11 par CCTV France.

 

Chinese Astronaut Duo arrives at Tiangong-2 Space Lab after flawless Docking article de Spaceflight 101.

 

 

 

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VU D'EN HAUT :.LES AÇORES. (07/11/2016)

 

 

C’est le satellite Sentinet-1A qui a fait cette photo radar des îles des Açores, situées quelques 1600km au large de Lisbonne.

 

En cliquant sur l’image on se rend bine compte de la nature volcanique de ces îles.

 

En haut : île de Sao Jorge

En bas de g à dr : île de Faial et Pico Island avec le mont Pico de 2351m d’altitude.

 

Des éruptions se sont encore produites pas plus tard que 1957.

 

Copyright Copernicus Sentinel data (2015)/ESA

 

 

 

 

Plus de détails sur le site de l’ESA.

 

 

 

 

 

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EUROPE :.RÉCENTES DÉCOUVERTES CONCERNANT CETTE LUNE DE JUPITER. (07/11/2016)

 

C’est une campagne d’observations de l’atmosphère d’Europe par le télescope spatial Hubble, cette lune glacée de Jupiter qui a mis le feu aux poudres.

On savait depuis longtemps qu’Europe, possédait certainement un océan interne (contenant  plus de deux fois la quantité d’eau terrestre), et les agences  spatiales mondiales commençaient à réfléchir à des robots forant la glace afin de pouvoir atteindre cet océan pour y apporter un petit sous marin. Mais l’épaisseur de glace étant probablement très importante, ces missions semblaient  vouées à l’échec.

 

 

Les nouvelles données (effectuées en UV) indiquent la découverte de geysers de vapeur d’eau salée (« plumes of saline water » en anglais) montant jusqu’à 200km d’altitude et se redéposant sur la surface gelée de ce satellite, créant ainsi ce terrain de type très chaotique.

Et cela change tout !

 

En effet,  si c’est vraiment le cas, plus besoin de creuser la glace, on peut atteindre l’eau intérieure en étudiant les geysers et en y recueillant des échantillons.

 

Il apparait qu’Europe serait maintenant l’endroit du système solaire où la vie aurait le plus de chance de se développer  après la Terre.

 

 

Crédit Image : NASA/ESA/W. Sparks (STScI)/USGS Astrogeology Science Center

 

 

 

Cette campagne d’observations de 15 mois a été menée par W Sparks du STScI (Space Telescope Science Institute) de Baltimore ; lors d’occultations d’Europe par Jupiter. Cela s’est produit une dizaine de fois, et lors de trois occasions, ces geysers ont été détectés, ils étaient localisés dans la région Sud d’Europe.

Cette campagne d’observations était en fait dédiée à l’étude de l’atmosphère de ce satellite lors du passage d’Europe derrière Jupiter, et la découverte des geysers furent une belle surprise.

 

Des travaux antérieurs menés par L Roth du SwRI  en 2012  avaient mis en évidence ce phénomène d’absorption d’UV sans que l’on ait pu conclure définitivement à des geysers. Ils ont été publiés dans l’article « Transient Water Vapor at Europa’s South Pole »

Une des conclusions de cette étude était que ces émissions seraient intermittentes, et liées au fait qu’Europe est synchronisé sur Jupiter ; elle nous présente donc toujours la même face lors des transits, tous les 3,5 jours.

 

 

Si l’estimation de l’épaisseur de la couche de glace varie  grandement de 10km à 100km, ces geysers sont une bonne nouvelle, car il ne sera pas nécessaire de forer pour atteindre l’eau.

La NASA réfléchit à une mission vers Europe qui devrait partir vers 2020.

 

Les mesures de 2012 et 2016 qui sont arrivés à la même conclusion en employant des méthodes différentes, sont des facteurs très motivants pour lancer cette mission, qui devrait survoler ces geysers de très près et analyser leur composition.

 

 

 

Si ces  observations sont confirmées, Europe serait la deuxième lune du système solaire possédant des geysers, la première est Encelade satellite de Saturne, dont ces geysers ont été détectés par Cassini.

D’autre part, il semble qu’une  autre lune de Saturne, Dioné, possède aussi des geysers, c’est ce que vient d’être publié par des astronomes de l’Observatoire Royal de Belgique. Cet océan serait situé à 100km sous la surface de Dioné et situé entre la couche de glace et le noyau rocheux, et  dont la structure serait similaire à celle d’Encelade. Ce sont les mesures du champ de gravitation de Dioné lors du survol par Cassini qui ont mené à cette conclusion.

 

Nos amis Belges s’aventurent même à penser que la nouvelle planète Proxima b pourrait aussi abriter de l’eau à sa surface……

 

Apparemment, on aurait aussi découvert un océan d’eau très profond sous la croûte glacée de Ganymède.

 

 

Ces découvertes d'eau liquide multiplient les possibilités de recherche de l'existence de vie extraterrestre dans le système solaire, cela pourrait motiver les diverses agences spatiales à élaborer de nouvelles missions.

 

 

 

Une vidéo explicative : Hubble Directly Images Possible Plumes on Europa, vidéo du GSFC 2 minutes.

Que voici :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Alien Ocean: NASA’s Mission to Europa, vidéo du JPL  3 minutes.

 

Hubble’s surprising find on Europa to be announced by NASA Monday de Universe Today.

 

Hubble: Possible Water Plumes on Jupiter's Moon Europa par le JPL.

 

Europa’s venting global ocean may be easier to reach than we thought de Universe Today.

 

A Lander for NASA’s Europa Mission de la Planetary Society

 

Europa's Ocean May Have An Earthlike Chemical Balance, de Steve Vance du JPL.

 

Oceanography of an Ice-Covered Moon de Steve Vance, à lire, très intéressant pour comprendre la physique en jeu.

 

Astro Update: A Second Look at Plumes and the Search for life on Europa article d’Astrobiology Magazine.

 

Hubble aurait repéré de nouveaux panaches de vapeur sur Europe, lune de Jupiter, article de Sciences et Avenir.

 

Nouveaux indices de jets de vapeur d'eau sur Europe de ça se passe là-haut.

 

 

 

La mission Europa à la NASA.

 

La mission Europa au JPL.

 

Tout sur Europe à la NASA.

 

 

 

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MÉTÉORITE : 30T DE Fe/Ni TOMBÉS DU CIEL DÉCOUVERT EN ARGENTINE. (07/11/2016)

 

 

 

Un énorme morceau de météorite métallique de 30t appartenant à la fameuse météorite Campo del Cielo a été trouvé près de Gancedo (province de Chaco), un petit village en Argentine le 10 sept 2016.  Elle aurait été découverte par des chasseurs de météorites locaux.

 

C’est le deuxième morceau aussi gros trouvé dans cette région.

 

On voit ici des  personnes en train d’extraire la météorite.

 

Crédit Photo : Ministerio de Gobierno

 

 

 

 

 

Les scientifiques estiment que cette météorite a pénétré notre atmosphère il y a 4500 ans, le corps originel devait faire 600 tonnes et s’est scindé en plusieurs morceaux couvrant une surface de plus de 1300km2 au NO de Buenos Aires.

On a compte au moins 26 cratères dans la région.

Les premiers gros fragments ont été découverts par les conquérants espagnols au XVIème siècle.

Plus de 100 t de météorites ont déjà été mis au jour dans la région.

Photo : on vient de sortir la météorite  Ministerio de Gobierno

 

 

 

 

Elle est maintenant exposée à l’entrée de la ville de Gancedo comme on le voit sur cette photo.

 

Vidéo de la sortie :

 

 

 

 

 

 

 

 

La plus grosse météorite terrestre est celle de Hoba en Namibie, elle est estimée à 66 tonnes, la deuxième est celle d’El Chaco à Campo del Cielo et fait 37t.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Exclusive photos of the recently found 30-ton Argentine meteorite, de Universe Today

 

30-Ton Chunk Of 4,500 Year-Old Meteorite Unearthed In Argentina du même

 

Découverte d'une météorite géante de 30 tonnes en Argentine, article du Figaro.

 

Meteorite Thefts Pose a Problem in Ancient Impact Field, article de Scientific American.

 

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS :.OPPORTUNITY VERS LES RAVINES D’ENDEAVOUR. (07/11/2016)

(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell).

 

12 ans après son arrivée sur Mars, le rover Opportunity est encore vaillant, malgré ses 43km de parcourus,  il se dirige maintenant vers un lieu mystérieux qui intriguent encore nos scientifiques : les ravines (gullies en anglais) de Mars.

 

On pense (et notamment Steve Squyres, le papa des rovers) que ces ravines découvertes par les sondes en orbite martienne (MGS, MRO…), ont été sculptées par de l’eau liquide, mais c’est controversé. Donc si notre gentil robot pouvait en examiner une de près on en apprendrait un peu plus.

 

Opportunity prend cette image le 30 Août 2016 du site appelé Wharton Ridge, situé sur un des flancs du cratère Endeavour.

Credit: NASA/JPL-Caltech/Cornell/Arizona State Univ.

 

 

C’est ce que va faire Opportunity, il se dirige vers une ravine sur les flancs du cratère Endeavour (diamètre 22km).

Il devrait étudier la zone en détail et essayer de déterminer si une rivière y coulait ou si une résurgence s’est produite plus ou moins récemment.

Actuellement il est à 800m de sa cible. Il faudra d’abord qu’il survive à l’hiver martien !

 

 

Plusieurs milliers de ravines ont été découvertes depuis l’orbite martienne.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

NASA's Opportunity Rover to Explore Mars Gully du JPL.

 

From 'Marathon Valley' to Gully on Endeavour Rim  du JPL

 

NASA's Opportunity Rover to Explore Mars Gully de Mars Daily.

 

Mars Rover Opportunity to Make Daring Descent into Gully, article de Space.com

 

Opportunity blazes through 4500 sunsets on Mars and gullies are yet to come! De Universe Today.

 

La vallée du Cape Byron à 1km d’Opportunity de nos amis de l’Association Planète Mars.

 

Opportunity a un nouvel objectif : un ravin creusé par un fluide, article de Sciences et Avenir.

 

Opportunity en route vers des ravines martiennes, de Ciel et Espace.

 

 

 

 

Le site de la mission rover à la NASA.

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

 

Les rapports de mission par la Planetary Society, très complets.

 

 

 

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DISPARITION : NOTRE AMI JACQUES VILLAIN N’EST PLUS. (07/11/2016)

 

Pierre François Mouriaux d’Air et Cosmos nous informe que le grand spécialiste de l’histoire spatiale, Jacques Villain  est décédé récemment.  Nous présentons à sa famille et ses amis nos tristes condoléances.

 

Je reprends le texte écrit par Pif :

 

L'ancien directeur des affaires spatiales internationales du groupe Safran, ingénieur et spécialiste de l'histoire de la conquête spatiale, est décédé le 15 septembre, l'avant-veille de ses 69 ans, emporté par un cancer.

 

Né le 18 septembre 1947 à Coutances (Manche), Jacques Villain avait suivi ses études à Cherbourg. Il se destinait à devenir ingénieur d’études et de fabrication pour la Délégation Générale pour l’Armement, spécialisé dans l'asservissement des tourelles des bâtiments de guerre. Mais sa sortie de l’école intervint le jour où décollaient les premiers hommes vers la Lune, le 16 juillet 1969, et l'événement le fit changer d’orientation : il quitta les constructions navales pour rejoindre la Direction Technique des Engins du Ministère de la Défense, où il s'occupa durant treize ans de systèmes de guidage de missiles.

En 1983, il s'impliqua enfin dans l'espace et la propulsion d'Ariane, intégrant la direction du développement à la Société Européenne de Propulsion, à Vernon (Eure). Il devint ensuite chef de département, en charge de la propriété industrielle et de l'intelligence économique, puis fut nommé directeur de la communication en 1997.

Arrivé chez Snecma en 1998, il fut successivement directeur de la communication puis directeur du rayonnement international.

A la constitution du groupe Safran en 2005, il dirigea durant trois ans le bureau des affaires spatiales internationales.

 

Historien de l'espace.

En parallèle de sa carrière dans la Défense et la propulsion spatiale, Jacques Villain s'était forgé une solide réputation de spécialiste de l'histoire de la conquête spatiale, de la dissuasion nucléaire française et de l’intelligence économique, publiant plus d’une vingtaine de livres et de nombreux articles sur ces sujets. Parmi eux, le livre paru en 1998 chez Larousse « A la conquête de la lune : la face caché de la compétition américano-soviétique » a obtenu le prix Roberval grand public en 1999.

Membre de l’Académie nationale de l’air et de l’espace (ANAE) et de l’Académie internationale d’astronautique (IAA), Jacques Villain avait contribué en 1999 à la création de l'Institut français d'histoire de l'espace (IFHE), et en avait été le président de 2004 à 2007.

Homme de partage, il avait donné d'innombrables conférences, aussi bien dans les cercles de spécialistes que dans les écoles, et participait régulièrement à des émissions de radio ou de télévision.

Ses autres passe-temps étaient l'égyptologie et le cyclotourisme.

Marié, père de deux enfants, Jacques Villain était chevalier de l’Ordre national du Mérite, officier des palmes académiques, titulaire de diverses distinctions de l’OTAN et colonel de la Réserve citoyenne de l'Armée de l'Air.

Ses obsèques auront lieu le 22 septembre dans la ville de Voisins-le-Bretonneux (Yvelines), où il était installé. La rédaction adresse à sa famille ses sincères et profondes condoléances.

 

Quelques ouvrages de Jacques Villain :

- L’aventure millénaire des fusées, Presse Pocket-Explora, 1993

- Baïkonour, la porte des étoiles, Armand Colin-SEP, 1994

- A la conquête de la Lune : la face cachée de la compétition américano-soviétique, Larousse-SEP, 1998

- Mir, le voyage extraordinaire (1986-2001), Le Cherche Midi, 2001

- Dans les coulisses de la conquête spatiale, Cépadues, 2002

- 1957-2007, 50 années d'ère spatiale : chronologie des évènements majeurs, Cépadues, 2007

- À la conquête de l'espace : de Spoutnik à l'homme sur Mars, Vuibert, 2007

- Satellites espions : histoire de l'espace militaire mondial, Vuibert, 2009

- Irons-nous vraiment un jour sur Mars ?, Vuibert, 2011.

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ. :. L'ASTRONOME.DU CHAPEAU POINTU À L’ORDINATEUR PAR L .VIGROUX (07/11/2016)

 

 

Nous apprécions tous Laurent Vigroux qui a été très longtemps Directeur du prestigieux IAP, il vient de publier un livre sur le métier d’astronome qu’il connait bien. Il mérite d’être lu.

 

Jusqu’au XVIIe siècle, l'astronome tient du mage, du prêtre et du savant : le ciel est un lieu sacré et magique, où l'on peut lire les intentions divines, mais il est aussi utile, et permet d'établir les calendriers indispensables à l'agriculture, et des portulans indispensables à la navigation.

 

Au XVIIIe siècle, l'astronome devient aventurier : l'on cherche à affiner les cartes, à déterminer précisément les longitudes, et les États affrètent pour cela des expéditions scientifiques.

Mais bientôt, les cartes deviennent le problème des géographes, la détermination du temps celui des horlogers. L'astronomie se contente alors d'être une science rationnelle, entrant dans le cadre des recherches fondamentales, se développant en parallèle des progrès de la physique et de la technologie : l'astronomie est devenue astrophysique.

 

Si l'astronome a pu, longtemps, travailler seul, il a dû apprendre à élargir son champ d'action, à suivre les progrès de la technique, à travailler au sein d'équipes nombreuses sur des projets de grande ampleur.

Il a désormais l'œil rivé sur un écran d'ordinateur, et non plus dans un télescope. S'il existe de très nombreuses histoires de l'astronomie, aucune d'entre elle ne s'intéresse à cette discipline en tant que pratique.

 

L'ouvrage de Laurent Vigroux vient utilement combler cette lacune.

 

 

ISBN 978-2-271-08920-5     266 pages 23€  éditions CNRS

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ :.DE L’INFINI PAR JP LUMINET ET M LACHIEZE REY CHEZ DUNOD (07/11/2016)

 

 

Nous avons le plaisir de vous signaler la parution du nouvel essai intitulé "De l'infini - Horizons cosmiques, multivers et vide quantique", de Jean Pierre Luminet et  Marc Lachièze-Rey.

 

Il s'agit en fait de la nouvelle édition d'un ouvrage paru en 2005, révisée et largement augmentée de nouveaux chapitres.

 

Quatrième de couverture :

 

Dès que nous pensons, surgit la notion d’infini. Mais on ne peut plus le penser au singulier : des infinis d’ordres différents surgissent aussi bien dans les mathématiques que dans les sciences de la matière et de l’univers.

En mathématiques, le simple fait de vouloir diviser un nombre par zéro implique d’envisager ce concept.

En physique, les théories les plus modernes comme celles des quanta ou des trous noirs font surgir de nouveaux infinis.

 

Entièrement révisée à la lumière des derniers résultats de la recherche, cette nouvelle édition retrace quelques grandes étapes des « histoires parallèles » de l’infini en cosmologie, en mathématiques et en physique fondamentale.

Les notions d’horizon cosmique et d’univers multiples sont abordées.

 

 

 

 

 

Cette réflexion sur un thème a priori complexe s’insère dans une culture extrêmement large qui démontre comment l’approche scientifique du monde a toujours eu des résonances avec les grandes questions philosophiques et métaphysiques.

 

 

 

Éditeur : Dunod (7 septembre 2016)   2ème édition - 248 pages

EAN13 : 9782100738380 - Prix TTC France 19 €

 

Également disponible en format Kindle

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ :. MAIRAN ET LES PREMIÈRES THÉORIES DE L'AURORE BORÉALE PAR JM FAIDIT (07/11/2016)

 

 

Notre ami Jean Michel Faidit, historien des sciences, vient de publier un ouvrage sur Mairan (Jean Jacques Dortous de Mairan de son vrai nom !) et les premières théories de l’aurore boréale. Je dois avouer que j’ai appris beaucoup de choses à ce sujet en lisant ce livre.

 

Après le mini-âge glaciaire de l’époque Louis XIV, le Soleil connaît un regain d’activité.

Les aurores boréales deviennent fréquentes et intenses, stimulant le débat scientifique en ce siècle des Lumières, si bien nommé !

 

Parmi les théories de Halley (magnétisme), Euler (impulsion), ou Franklin et Canton (électricité), celle de Mairan (1678-1771) avec l’apport de matière « de l’atmosphère du Soleil à l’atmosphère terrestre » est validée à l’ère spatiale.

 

En 1733, son traité physique et historique de l’aurore boréale révèle un physicien moderne : statistiques afin d’établir une historicité de corrélations avec la lumière zodiacale ou les taches solaires, ainsi qu’un réseau d’observateurs pour enrichir sa base de données et déterminer la hauteur des aurores.     

 

 

 

 

 

Mairan publie même un traité physique et historique de l’aurore boréale consultable à la BnF.

 

 

ISBN : 978-28127-0822-0    150 pages 16€   éditions Les presses du midi

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.POUR LA SCIENCE SPÉCIAL MONDE QUANTIQUE. (07/11/2016)

 

Encore une belle réussite de Pour la Science, tout un numéro consacré aux promesses du monde quantique. Bravo à l’équipe de rédaction.

 

L’édito de Loïc Mangin

 

Arrêtez de reprocher à vos enfants d'être constamment rivés à leur téléphone, à leur tablette, aux réseaux sociaux... ils font de la physique quantique ! Enfin, presque. Plus précisément, ils utilisent tous les objets du quotidien qui n'auraient pu voir le jour sans les connaissances acquises sur les particules et la lumière depuis un siècle. En d'autres termes, ils profitent des bienfaits de la première révolution quantique sans savoir ce qu'elle recouvre.

 

Arrêtez de reprocher à vos enfants d'être constamment rivés à leur téléphone, à leur tablette, aux réseaux sociaux... ils font de la physique quantique ! Enfin, presque. Plus précisément, ils utilisent tous les objets du quotidien qui n'auraient pu voir le jour sans les connaissances acquises sur les particules et la lumière depuis un siècle. En d'autres termes, ils profitent des bienfaits de la première révolution quantique sans savoir ce qu'elle recouvre. Ils ne sont pas les seuls. Parmi les physiciens en pointe dans ce domaine, l'Américain Richard Feynman, Prix Nobel de physique pour ses travaux en électrodynamique quantique, disait dans les années 1960 : « Nous avons toujours eu beaucoup de mal à comprendre l'image du monde que nous offre la mécanique quantique. Du moins, en ce qui me concerne, parce que je suis assez âgé... (...) À chaque nouvelle idée, il faut une ou deux générations pour constater qu'elle ne pose pas de vraie difficulté. »

 

La lumière viendra peut-être avec la deuxième révolution quantique, déjà engagée, qui porte en elle d'autres applications encore plus étonnantes (ordinateur quantique, cryptographie inviolable...) présentées dans ce numéro. Les articles réunis montrent que les physiciens comprennent et domptent de mieux en mieux les aspects contre-intuitifs de la physique quantique (intrication, décohérence, superposition d'états...). L'enjeu est d'importance, car elle s'applique à toutes les échelles de l'Univers... et aux futurs gadgets de vos petits-enfants !

 

Le sommaire :

 

TECHNOLOGIE

Il était deux fois la révolution quantique   Serge Haroche

Depuis un peu plus d'un siècle, la physique quantique révèle le fonctionnement intime du monde microscopique. Ses résultats, parfois contre-intuitifs, ont conduit à des applications incontournables de notre vie quotidienne : c'est la première révolution quantique. La deuxième est en cours... Entretien avec Serge Haroche, Prix Nobel de physique 2012.

PHYSIQUE

Le noyau : entre liquide et cristal  Jean-Paul Ebran et Elias Khan

On l'imagine le plus souvent sphérique, mais le noyau des atomes se présente en fait sous une grande variété de formes et d'états. Comment expliquer une telle diversité ?

PHYSIQUE

« Libérons le chat de Schrödinger ! »   Alexia Auffèves

La mécanique quantique entretient depuis ses débuts des rapports controversés avec l'idée de réalité : c'est le débat entre Einstein et Bohr. Aujourd'hui, une nouvelle façon d'envisager la réalité tente de les réconcilier. Certaines images célèbres n'y résistent pas. Entretien avec Alexia Auffèves, de l'Institut Néel, à Grenoble.

PHYSIQUE

Le débat Einstein-Bohr est clos Alain Aspect

Trois expériences récentes effacent les derniers doutes : nous devons bien renoncer à l'idée de réalisme local en physique quantique. Elles ouvrent aussi la porte aux nouvelles technologies de l'information quantique.

PHYSIQUE

S'affranchir des limites du quantique    David Deutsch et Artur Ekert

À ses débuts, la théorie quantique a semblé imposer des contraintes à la science et aux techniques. L'exemple du calcul quantique montre qu'au contraire, de nouveaux horizons s'ouvrent.

TECHNOLOGIE

La physique quantique de proximité    Thierry Giamarchi

On imagine que la physique quantique ne concerne que l'infiniment petit. Pourtant, elle est au cœur de nombre d'applications de notre vie quotidienne. Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, nous manipulons des objets quantiques sans le savoir.

TECHNOLOGIE

Les gardiens de notre vie privée   Artur Ekert et Renato Renner

Les méthodes de chiffrement actuelles ne sont pas aussi fiables qu'on le pense. Comment alors protéger nos données et nos communications ? Grâce à la cryptographie quantique.

TECHNOLOGIE

La physique quantique à portée de main   La physique quantique ne se cantonne pas aux laboratoires de recherche et à l'infiniment petit. Elle est au cœur de nombreuses applications de notre vie quotidienne et explique plusieurs phénomènes courants. La preuve en images.

BIOLOGIE €

La vie est-elle aussi quantique ?   Vlatko Vedral

Contrairement à l'idée commune, la théorie quantique ne concerne pas seulement les électrons et les atomes. Elle s'applique aussi à plus grande échelle et jusqu'à divers processus biologiques chez les oiseaux, les plantes... et peut-être les humains.

PHYSIQUE

L'ordinateur quantique en kit   Christopher Monroe Robert Schoelkopf Mikhail Lukin

Comment concevoir un ordinateur quantique ? L'une des pistes les plus prometteuses consiste à connecter de nombreux petits réseaux pour les faire travailler ensemble.

L'Univers est-il pointilliste ?  David Tong

De nombreux physiciens théoriciens soutiennent une vision pointilliste du monde aux plus petites échelles : l'espace-temps serait discret, c'est-à-dire quantique. Toutefois, un examen des lois de la nature suggère un monde physique continu. Quelles sont les implications pour la physique ?

COSMOLOGIE €

Les premières ondes gravitationnelles    Lawrence Krauss

La découverte d'ondes gravitationnelles issues de l'Univers primordial éclairera les liens entre la gravité et la mécanique quantique. En outre, elle validera peut-être l'existence d'autres univers.

PHYSIQUE THÉORIQUE

Le principe d'équivalence en question   Domenico Giulini

L'égalité entre la masse qui mesure l'inertie et la masse qui détermine la gravitation est au fondement de la relativité générale d'Einstein : c'est le principe d'équivalence. On le teste désormais sur des objets quantiques.

PHYSIQUE THÉORIQUE

Pourquoi cherche-t-on une théorie quantique de la gravitation ?    Pierre Binétruy

Entretien avec Pierre Binétruy, directeur du laboratoire Astroparticule et Cosmologie à l’université Paris Diderot.

PHYSIQUE THÉORIQUE

La gravitation quantique en 2D    Steven Carlip

À quoi ressemblerait la gravitationdans un espace à deux dimensions plutôt que trois ? L'exploration de cette idée guide les physiciens vers une unification de la gravitation et de la physique quantique.

 

 

7,50€  bien investis !

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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