Mise à jour le 24 Octobre 2016
CONFÉRENCE de Gilles DAWIDOWICZ
Président de la commission
Organisée par la SAF
Dans ses locaux, 3 rue Beethoven, Paris XVI
Le Samedi 15 Octobre 2016 à 15H00
à l'occasion de la réunion de la Commission de Planétologie.
Photos : JPM pour l'ambiance. (Les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)
Les photos des slides sont de la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire
J’ai mis la présentation de Gilles sur ma liaison ftp elle est disponible au téléchargement et s’appelle.
Voyage à Kourou.pdf .
Elle est dans le dossier PLANETOLOGIE SAF de la saison 2016-2017.
Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent me contacter avant.
BREF COMPTE RENDU
La séance commence par un rappel de l’actualité spatiale des derniers mois que je vous résume :
1) LA FIN DE ROSETTA
Nous l’avons évoqué longuement dans mon CR que vous pouvez retrouver ICI.
Il faut surtout retenir que c’est un énorme succès pour le Spatial européen. On a même pu retrouver Philae.
2) EXOMARS
L’Europe joue une partie importante avec cette mission Exomars qui va trouver sa première étape importante ce mercredi 19 oct avec l’atterrissage du module Schiaparelli sur la planète rouge.
Nous vous ferons d’ailleurs vivre cet évènement à Poissy centre Peugeot à partir de 14H.
La mission est scindée en deux parties :
· Un orbiteur TGO (Trace Gas Orbiteur) et un mini atterrisseur EDM (Entry, Descent and Landing Module) surnommé Schiaparelli, en 2016
(Exomars 2016) et
· Un robot motorisé pour 2020 (Exomars 2020) atterrissant à l’aide d’un système classique russe (rétro fusées).
L’objectif de la mission est multiple, comme son nom l’indique, on va d’abord s’intéresser à l’environnement martien (orbiteur de 2016) et à une possible vie passée ou éventuellement présente sur Mars, ce sera principalement le rôle du robot de 2020.
Mais on va aussi en profiter pour mettre au point et maitriser de nouvelles technologies pour des missions ultérieures comme :
· L’aérofreinage pour mise en orbite
· Atterrissage en douceur (module EDM) sur Mars (après l’échec de Beagle 2)
· Utilisation de l’orbiteur comme antenne relais vers la Terre du robot martien
· Mesure de gaz trace dans l’atmosphère (Orbiteur TGO)
· Composition du sol en divers endroits suite à la mobilité du robot, la planète a-t-elle hébergé la vie ?
· Mise au point de techniques de prise d’échantillons du sol et retour sur Terre pour de futures missions
Schiaparelli (600kg) est en fait un démonstrateur technologique qui doit tester la rentrée atmosphérique (bouclier thermique) et l’atterrissage avec parachute.
Pendant la descente quelques instruments de mesure seront mis en œuvre ainsi qu’après son atterrissage
Cependant, il n’est pas prévu qu’il survive longtemps (4 sols) à son atterrissage, en effet il n’est équipé que de batteries et ne possède pas de panneaux solaires
On veut seulement se « faire la main » avec les techniques d’atterrissage qui seront ensuite utile à la suite de la mission en 2018.
Vidéo ESA de la mission : http://wpc.50e6.edgecastcdn.net/8050E6/mmedia-http/download/public/videos/2016/10/005/orig-1610_005_AR_EN.mp4
PRÉSENTATION DE GILLES DAWIDOWICZ : La base de Kourou et le lancement de Vega.
Court résumé car Gilles nous a donné sa présentation.
La base de Kourou, s’appelle en fait le CSG : Centre Spatial Guyanais.
Elle appartient au CNES, et le nom Kourou vient d’une rivière.
Le site est opéré par les 3 organismes : CNES, ESA et Arianespace.
Elle a été mise en service en 1968, et est située à 5°N, juste au dessus de l’équateur. Cela permet 15% de gain en masse emportée par rapport seulement à Cape Kennedy un peu plus au Nord.
Historique du CSG : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_spatial_guyanais
On rappelle que ce site a été décidé à la fin de la guerre d’Algérie, car on ne pouvait plus utiliser Hammaguir que l’on quitte en juillet 1967.
Kourou a lancé Véronique et Diamant, mais le premier vrai lancement d’Ariane 1 a eu lieu le 24 décembre 1979, cette aventure vous a été contée dans cet ancien astronews.
Sur la base de Kourou on peut maintenant proposer un large éventail de lanceurs permettant de s’adapter aux différentes charges à mettre en orbite, en effet nous avons :
· Ariane V pouvant lancer jusqu’à 9,6t en orbite géostationnaire ou 20t en orbite basse
(lancement double possible)
· Soyuz pouvant lancer 3t en orbite géostationnaire depuis 2011 et enfin la petit dernière
· Vega pouvant lancer 1,5t en orbite basse.
Il y a déjà eu 7 vols Vega sans échec.
1500 personnes travaillent au CSG.
Le site est très étendu : 20km.
Plan du CSG.
La famille Ariane doit évoluer face à la concurrence sauvage dans le domaine du spatial.
C’est la raison pour laquelle on va construire Ariane 6 en deux versions, elle sera montée horizontalement comme pour les Soyuz.
Succès et échecs de tous les types de lanceurs :
Notre ami Gilles avant le lancement de Vega avec 4 satellites Google et un satellite péruvien (vol VV07) a visité ce site de lancement Vega (SLV).
Photo : G. Dawidowicz.
Le 1er vol Vega a eu lieu le 13 Février 2012.
Puis nous avons droit à la salle Jupiter, salle de lancement :
Prochaines réunions de la commission de Planétologie : à définir
Bon ciel à tous
Jean Pierre Martin SAF Commission de Planétologie
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