originellement le 9 Avril 2005
quelques corrections le 11 Avril 2005
(merci pour les nombreux commentaires et notamment à F Rocard)

 

 

HUYGENS TITAN
COMPTE RENDU DE MISSION
À LA CITÉ DES SCIENCES DE PARIS
LE 8 AVRIL 2005

         

 

  

 

 

 

 

 

Photos : NASA/JPL et ESA et JPM pour l'ambiance.

 

BREF COMPTE RENDU

 

Soirée organisée par notre ami Gilles Dawidowicz faisant suite à l'arrivée en direct de cette sonde européenne le 14 Janvier 2005 dans ces mêmes locaux de la Cité des Sciences de Paris et au premier rapport de mission du 21 Janvier à l'ESA; avec la participation des grands responsables de la mission comme :

 

 

 

 

C'est donc de nouveau la Grande Messe des passionnés d'astronomie et d'astronautique, on va faire le point avec les plus grands scientifiques de la mission Huygens de cet atterrissage réussi sur Titan le 14 Janvier dernier.

 

 

 

Nos maîtres de cérémonie ce soir Gilles Dawidowicz (à droite) et Francis Rocard.

 

Le but de cette soirée est de faire partager au public venu très nombreux les derniers résultats des expériences à bord de la sonde Huygens qui s'est posée avec succès sur Titan le 14 janvier 2005.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La salle était encore une fois bien remplie!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La séance commence par la remise par Mr Audouin Dollfus, célèbre astronome découvreur de Janus, satellite de Saturne, à Gilles Dawidowicz de la médaille du Prix Henry Rey de la Société Astronomique de France (SAF) réservée aux Astronomes professionnels.  Bravo Gilles c'est bien mérité.

 

Gilles a publié plus de 50 articles sur l'astronomie et l'espace, et il a des chroniques régulières dans plusieurs revues et sites Internet.

Il a déjà donné plus de 100 conférences dans des hauts lieux de l'astronomie comme : Triel, le Parc aux Étoiles, La Cité des Sciences; Palais de la Découverte, Ludiver, etc…

 

Comme dit Mr Dollfus, Gilles "on aime vous lire et on aime vous voir à l'œuvre!"

 

Gilles remercie ensuite chaleureusement son "Maître".

 

 

 

 

 

Rappel des évènements précédents par Olivier Sanguy, rédacteur en chef de la revue "Espace Magazine", Olivier était à Darmstadt à l'ESOC (salle de contrôle de la mission) et nous a fait vivre en direct l'atterrissage en interviewant les scientifiques en "direct live" comme on dit, sur place.

 

Il nous rappelle la joie des scientifiques quand ils entendent enfin la porteuse émise par la sonde après 67 minutes de décalage dû à la distance.

 

Les premières paroles de JP Lebreton, responsable de la mission :

"We heard the baby cry!" (nous venons d'entendre le bébé pleurer!).

 

 

Il passe en revue des moments émouvants de cette mission et dont on retrouve certains sur les deux photos suivantes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les premières images arrivent, visages de l'équipe d'imagerie de la caméra (avec M Tomasko en pull blanc) avant qu'elles ne fassent le tour de la planète

Photo d'un enfant de la génération Titan à côté de la maquette de Huygens. Lui, il aura la possibilité de voir la suite des futures missions sur Titan, on espère.

 

 

Puis c'est le tour de Jean Pierre Lebreton, le responsable de la mission Huygens qui nous rappelle sa chronologie et sa genèse.

 

Il associe immédiatement Daniel Gautier au succès de cette mission, car c'est lui qui a donné l'impulsion initiale après le passage des missions Voyager, de s'intéresser à Titan.

 

La mission démarre réellement en 1982 quand D Gautier propose une collaboration euro américaine pour aller sur Titan

 

 

Collaboration d'ailleurs parfaite et idéale comme l'ont souligné tous les intervenants.

 

Lancement le 15 Octobre 1997 (photo corrigée!).

 

Huygens construit par Alcatel (Cannes) en collaboration avec d'autres industriels européens.

 

 

 

 

 

 

 

On voit à gauche, la trajectoire de Cassini pour intercepter les signaux de Huygens pendant la phase d'entrée (en bas) et sur le sol (en haut)
Cassini était en moyenne à 70.000km de Huygens

Schéma des liaisons radio entre Cassini (à gauche), Huygens (à droite) et la Terre (en bas à gauche).

Avec le fameux canal A de données qui n'a pas fonctionné, mais dont la porteuse a pu grâce à nos amis radioastronomes être récupérée sur Terre.

 

 

 

 

 

Ce canal A qui a fait couler beaucoup d'encre a eu la chance d'avoir au moins sa porteuse récupérée (ce qui a fait exploser de joie l'ESOC à sa réception) par tout un réseau de radio télescopes terrestres que l'on voit sur la photo ci-contre.

 

Les triangles jaunes et bleus sont les stations disponibles au moment de l'atterrissage.

On apprends aussi que pendant la phase d'atterrissage, la descente a été très agitée, la sonde a tourné sur elle même comme prévu, mais ….dans le mauvais sens et personne ne sait pourquoi.

 

La phase d'atterrissage a été très bien expliquée (en anglais) par la Planetary Society.

 

 

 

 

 

 

Le taux de rotation (spin rate) de la sonde au moment de la descente, l'échelle verticale est en tour par minute (rpm), l'échelle horizontale est le temps mission pendant la phase de descente qui a duré plus de deux heures.

Les données du DWE (Doppler Wind Experiment) n'ont pas pu être exploitées (canal A) . Le profil des vents pendant la descente a été obtenu par radiotélecsope. Que remarque-t-on, la vitesse des vents passe par zéro après 30minutes de descente vers 60km d'altitude, pourquoi?

 

Une grande partie de l'équipe de Huygens a été reçue par le Président de la République Jacques Chirac à l'Élysée le 9 Février 2005.

 

Aux dires de JP Lebreton, il a été très intéressé par les explications sur cette mission.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant c'est le tour d'Athena Coustenis, de l'imagerie de nous faire partager sa vue (c'est le cas de le dire) de cette mission.

Elle nous montre une chronologie qui en partant des premières images de Titan de Voyager en passant par Hubble et le VLT a conduit aux merveilleuses images de Cassini.

Voici donc comment notre vue de Titan et sur Titan a changé au cours des dernières années et de ses 17 dernières années à elle où elle a été engagée sur ce projet.

 

Le point de départ est celui ci : la vue par Voyager en 1980 :

 

Aucun détails de visible, corps inintéressant à priori!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis au fur et à mesure que les années passent et que les techniques s'améliorent.

 

Les choses s'améliorent en 1996 avec Hubble notre observatoire spatial, on voit quelques détails.

Le CFHT d'Hawaï prend le relais avec sa toute nouvelle optique adaptative (permet de s'affranchir des turbulences atmosphériques. Le relief s'affine un peu plus.

Maintenant le VLT de l'ESO avec son optique adaptative NAOS et le Keck sont de la partie, la zone brillante sur l'hémisphère avant (celui qui fait face au mouvement de déplacement sur l'orbite) est appelée Xanadu.

Titan vu par le VLT : les régions brillantes sont probablement des glaces d'hydrocarbones.

Comparaison des vues du sol avec le VLT (NAOS) et en orbite avec l'instrument VIMS de Cassini (Visual and Infrared Mapping Spectrometer) qui arrive en 2004. bonne corrélation.

Comparaison entre la carte du VLT (en haut) et les mêmes zones marquées sur les premières cartographies de Cassini. Troublant ressemblance, les observations terrestres sont donc très fiables.

 

 

Pour poursuivre sur ce sujet des vues de Titan à partir de la Terre, je vous propose deux textes :

 

Par Athena Coustenis elle même : les images de Titan dans le proche infra rouge du LESIA (anglais).

 

Une thèse de A H Bouchez (Caltech USA) qui analyse les spectres de Titan dans le visible et dans l'Infra rouge. En format pdf de 160pages assez techniques.

 

 

 

 

Maintenant Cassini est en orbite, les photos deviennent meilleures.

 

Le site du futur terrain d'atterrissage de Huygens est imagé avec détails.

On voit parfaitement les nuages du Pôle Sud  situés à 40km d'altitude et qui ne sont pas encore bien expliqués.

 

On attend les images de la sonde qui descend vers le sol de Titan, et on obtient les images que le monde connaît dans ces panoramiques extraordinaires dus à la rotation rapide de la sonde pendant la descente.

 

On a déjà rapporté ces informations ici même.

 

 

 

 

 

Comme cerise sur le gâteau, Athena Coustenis nous donne à voir une image d'artiste (je n'ai pas son nom) de ce que pourrait être la région où s'est posée Huygens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps maintenant de s'intéresser un peu plus en détails aux photos de la descente, c'est Bruno Bézard qui est comme Athena aussi de l'équipe du DISR (Descent Imager/Spectral Radiometer) qui nous en parle.

 

Il nous explique le rôle des trois caméras que nos lecteurs connaissent bien et nous fait quelques commentaires sur les images les plus connues.

 

 

On voit particulièrement bien sur les photos suivantes le réseau fluviatile pris de 8km d'altitude et les réseaux dendritiques de drainage.

 

 

La caméra HRI c'est la caméra qui regarde vers le sol.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette image, on interprète le "fleuve" blanc comme des remontées de glace d'eau mélangée à de l'ammoniaque.

Différentes vues de la même surface au sol vue de différentes altitudes.

 

 

Voici un diagramme intéressant : la direction du vent lors de la descente.

 

L'échelle verticale va de 0 (en bas) à 15km pour le trait le plus haut.

 

 

On voit nettement que la sonde dérive dans les derniers km.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir photos et spectres en français sur le site du LESIA.

 

Titan est un corps où le méthane (CH4) joue un rôle principal, il se condense dans l'atmosphère, de la pluie se forme (à quelle fréquence, on ne sait pas) qui tombe et lessive la surface. On se rend compte de ces phénomènes grâce aux spectromètres, ils permettent de mesurer la lumière dans différentes longueurs d'onde et ainsi de détecter la "signature" de certains corps.

 

Spectre relevé à 20m du sol. On voit bien la signature du CH4 avec ses différents pics. La courbe rouge est le relevé de Huygens, les autres sont des modèles sur Terre avec différentes concentrations de CH4. conclusion environ 5% de méthane à la surface.

Spectre pris depuis la surface de Titan. On "voit" de la glace d'eau "sale" avec son pic vers 1500nm.

Mélangée avec quoi??

 

 

Bruno Bezard termine donc sur cette question et passe le relais à Marcello Fulchignoni responsable de l'expérience HASI (Huygens Atmospheric Structure Instrument) qui doit donner des informations sur l'atmosphère.

Il nous parle aussi du pénétromètre qui a étudié le contact avec la surface de Titan.

 

Il nous montre cette courbe du contact avec le sol.

L'échelle verticale représente l'accélération, l'échelle horizontale le temps de mission; la courbe bleue est la mesure sur l'axe X vertical. On voit nettement l'instant du contact.

 

La vitesse d'impact était de 4 m/s.

La sonde était inclinée de 10° par rapport à l'horizontal.

 

 

Des informations d'accélération et du pénétromètre on en a déduit la consistance du sol de Titan; définie tout d'abord comme de la "crème brûlée", mais peut être mieux pas une consistance de sable mouillé.

 

Autres informations : température du sol : 94°K (-179°C) et pression : 1467 hPa (1,5 fois la pression terrestre)

 

Plus intéressant, maintenant les mesures du spectre de masse , l'expérience GCMS (Gas Chromatograph Mass Spectrometer) dont on reparlera encore plus tard (permet d'analyser finement la composition de la matière). C'est un chromatographe en phase gazeuse et un spectromètre de masse. La NASA a aussi une page sur le GCMS bien faite.

 

 

Échelle verticale les impulsions du détecteur (en fait la plus ou moins grande abondance), en horizontal le nombre de masse des corps (chaque corps chimique a un numéro d'identification, le numéro atomique qui correspond au nombre de protons et d'électrons l'Hydrogène c'est 1; le Carbone 6 , l'argon c'est 18 etc..) et un nombre de masse (c'est celui-ci qui est en abscisse) qui exprime le nombre de particules dans son noyau : il peut varier cela donne des isotopes. L'argon par exemple peut avoir comme isotope l'Argon 40.

 

 

 

 

 

 

 

Que voit on : du méthane est détecté  et aussi un grand pic vers 40 : l'argon 40, produit de la désintégration du Potassium 40 provenant des roches internes de Titan, il y donc un dégazage du sol. Beaucoup de produits hydrocarbonés détectés.

 

Une petite séance de questions réponses, JP Lebreton répond à quelques questions.

 

 

Notre ami George Saccomani de la SAF pose une question sur le champ magnétique de Titan.

Non Titan ne possède pas de champ magnétique significatif? Mais on continue de chercher.

 

 

On a aussi parlé suite à la question de votre serviteur d'un possible océan d'eau liquide mélangé avec de l'ammoniaque et qui serait sous la surface.

 

 

On reprend les exposés.

 

Marcelleo Fulchignoni continue son exposé sur l'atmosphère de Titan.

 

Profil de pression (échelle de gauche) en fonction de la température (échelle horizontale). On voit les différentes couches atmosphériques. La courbe en bleu correspond au modèle que l'on pensait trouver.

Ces deux courbes résument toute la descente : la courbe de gauche représente la pression en horizontal (max 1500hPa) et l'altitude en vertical (max 150km), la courbe de droite représente l'évolution de la température (horizontal de 60 à 150°K) en fonction de l'altitude (150km max)

 

Document : pressure profile of Titan 15 pages format pdf.

 

 

François Raulin nous parle maintenant d'exobiologie, c'est à dire de recherche possible de traces de vie ou menant à une vie possible.

 

Toujours basé sur le GCMS, ce fameux spectromètre. Plus de 5000 spectres de masse ont été collecté en altitude (pendant 2 heures et demi) et 2500 à la surface de Titan (pendant plus d'une heure).

 

 

Explication du principe de fonctionnement du GCMS.

 

L'exobiologie c'est l'étude de la vie dans l'Univers et des processus liés à la vie.

 

L'astrobiologie introduit en plus la notion de destin de la vie.

 

Titan est intéressant au point de vue exobiologie car :

 

Il y a une chimie du méthane en phase gazeuse avec les aérosols (qu'on essaie de simuler sur terre avec les produits appelés Tholins : résidus issus de réactions chimiques complexes à partir de N2,CH4 ... en présence d'UV).

Il y a des analogies avec la vie sur Terre : structure verticale de l'atmosphère, présence d'azote, cycle du méthane similaire à celui de l'eau, présence de composés organiques comme le HCN qui ont joué un grand rôle sur Terre dans la chimie pré biotique (avant la vie).

Les modèles actuels incluent un océan sous la surface composé d'eau et d'ammoniaque dont la température serait peut être de seulement –20°C avec présence possible de composés organiques.

Une vie serait elle possible sous plusieurs kilo bars de pression et 15% d'ammoniaque (pH très basique de 11!!) ? Pas incompatible d'après notre conférencier.

 

Une des nombreuses questions : quelle est l'origine du méthane : très certainement pas biologique comme les mesures du rapports isotopique C12/C13 semblent le montrer.

 

Beaucoup de spéculations mais en conclusion pas de signe de vie macroscopique à la surface de Titan, aucune indication sur des signes de vie microscopique.

 

 

Pour aller plus loin en exobiologie, très intéressante conférence de F Raulin en 25 pages pdf.

 

 

 

 

 

Guy Israël du Service d'Aéronomie de Verrières le Buisson nous parle de l'expérience ACP (Aerosol Collector and Pyrolyser) qui fonctionne en conjonction avec le spectro GCMS.

 

Le but de cette expérience est de déterminer la composition des aérosols photochimiques de l'atmosphère et d'obtenir les concentrations relatives des condensats organiques. Les aérosols se forment dans la haute atmosphère et donnent ensuite la brume de Titan. On les collecte par aspiration (pompe 20.000t/min) et passage sur une filtre, puis envoie vers la pyrolyse.

 

Titan est intéressant dans le sens ou c'est à priori le seul objet (à part la Terre) où a lieu une chimie organique complexe.

 

Guy Israël PI de l'expérience ACP.

Évolution des aérosols dans l'atmosphère de Titan.

Position des expériences sur la partie interne de Huygens (celle dirigée vers le sol) , premier orifice en haut (centre de la capsule) : GCMS, à 45° vers le bas l'ACP, le gros orifice vers le bas à gauche correspond au SSP (Surface-Science Package) pour étudier la surface.

L'expérience ACP a mis au jour la présence de HCN (pic à masse atomique = 27) dans les aérosols; c'est une molécule pré biotique!!

 

Michel Cabane et Cyrile Szopa travaillent aussi au service d'aéronomie de Verrière, ils continuent de nous parler de l'atmosphère de Titan.

M Cabane nous explique le mécanisme de formation des aérosols.

 

C Szopa, il traite les données et les compare avec les modèles.

 

 

 

C'est Daniel Gautier, un des concepteurs d'origine du projet Huygens qui intervient maintenant.

 

Il nous refait l'historique du projet et confirme la possibilité de cet océan de mélange d'eau et d'ammoniaque dont nous avions déjà évoqué la possibilité dans ces colonnes avec Gabriel Tobie de l'Université de Nantes.

 

Mais où  se trouve l'éthane conclue t il, il n'a pas été encore détecté dans la surface alors qu'il devrait être là.

Il annonce quelques articles qui vont paraître prochainement dans des revues scientifiques (Nature etc..) et dont je vous parlerai lors de leur sortie.

 

À consulter un article très intéressant de D Gautier sur l'Aéronomie de Titan, c'est en format pdf et cela fait 11 pages.

 

À lire aussi (en anglais) "Does it rain on Titan?" Par Astrobiology Magazine. Très clair.

 

 

 

Et c'est tout naturellement qu'André Brahic avec sa fougue habituelle conclue cette manifestation, j'ai réussi à le photographier sans qu'il y ait eu trop d'effet "bougé" cette fois (il se déplace constamment sur scène, c'est dur de le prendre en photo!).

 

Voici ces quelques dernières images.

 

 

Un scientifique passionné, il en faudrait des milliers comme lui

 

Comparaison d'images radar (haut) avec images dans le visible

Idem, insert de l'image radar au centre de cette image visible

Francis et Gilles regardent médusés André Brahic partir pour Titan.

Brahicissimmmmmmme!!!

 

 

On attend la suite de l'histoire maintenant : passage de Cassini au plus près de Titan le 16 Avril 2005, à 1025km de la surface, en Juin le Pôle Sud de Titan sera visité, et puis encore une quarantaine de survol de Titan au moins jusqu'à la fin de la mission, bref du travail pour les scientifiques pour le prochaine quart de siècle.

 

 

 

Merci Gilles et Francis de nous avoir fait encore une fois participer à un événement d'une telle importance scientifique, je crois qu'André Brahic à raison , aucun journal n'en parlera!!!

 

Haut les cœurs!!

 

 

 

 

 

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Bon ciel à tous!

 

Jean Pierre MARTIN  www.planetastronomy.com

 

 

 

RAPPEL : CONFÉRENCE SUR SATURNE ET TITAN : RAPPORT DE LA MISSION CASSINI HUYGENS

PAR VOTRE SERVITEUR À PLAISIR LE 22 AVRIL 2005    20h30

 

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