Les photos des slides sont de la présentation
de l'auteur.Voir les crédits
des autres photos et des animations.
REMARQUE : Les comptes rendus des conférences
sont mis en ligne au fur et à mesure
Vous vous en apercevrez en allant voir la
page du compte rendu général de temps en temps à l'index
"conférences",
je signalerai les mises en ligne dans la fenêtre des mises à jour du site
BREF COMPTE RENDU
L'astroparticule, est une science qui étudie
nos origines.
L'évolution depuis nos glorieux ancêtres :
d'un récit cosmogonique à une topologie cosmologique.
Il y a le monde de l'infiniment petit et le
monde de l'infiniment grand; les
astroparticules essaient de marier ces deux mondes.
L'étude de la géométrie de l'Univers devrait
nous aider à déterminer son contenu en masse/énergie et vice versa.
Einstein suppose un monde statique (c'est la
tendance de l'époque), aussi introduit-il dans ses équations un terme
"lambda" afin que cela soit ainsi.
On se heurte au mur de dernière
diffusion, le CMB, le bruit de fond cosmologique.
Ce mur opaque de dernière diffusion (last
scattering surface), comment le traverser??
Il faudrait pouvoir détecter les reliques ou
les messagers des premiers instants :
·Les neutrinos
·La matière noire
·Les ondes gravitationnelles.
Ces messagers transportent des informations sur
les processus au cœur de plusieurs phénomènes cosmiques, car ils traversent sans interaction les enveloppes du
visible électromagnétique.
L'analyse du bruit de fond cosmologique (CMB)
nous apporte des informations sur la géométrie de l'Univers.
Cette analyse nous montre aussi que la matière
noire est nécessaire pour créer les galaxies et que l'énergie noire est
aussi un facteur indispensable.
La nucléosynthèse
primordiale crée les éléments légers de base pendant les 3 premières
minutes après le BB. C'est un jeu subtil entre désintégration et création
qui n'a que quelques minutes pour se stabiliser. On aboutit à : Deutérium,
Hélium 3 et 7 et Lithium 7.
Les autres éléments seront formés par fusion
au cœur des étoiles (nucléosynthèse
stellaire) et par interaction (éléments
lourds) à la fin de vie des étoiles (SN).
Peut-on détecter des particules de matière
noire dans un fond de rayons cosmiques?
Les rayons cosmiques qui nous traversent par
jour sont de l'ordre de 1 million, les WIMPS seraient de l'ordre de 1015,
mais seulement moins de 10 interagissent!!
Il y a aussi de nombreux laboratoires souterrains de par le monde qui cherchent ces particules de matière noire et
aussi les neutrinos, comme Modane, Kamioka
au Japon, SNO au Canada
etc..
LES
NOUVEAUX MESSAGERS .
L'observatoire
Pierre Auger dans la Pampa argentine
est spécialisé dans la détection des rayons cosmiques de très haute énergie
et des photons de très haute énergie aussi.
Le
détecteur Antares situé sous la mer
au large de Hyères, est aussi un fabuleux instrument de mesure de
neutrinos.
Il y a un organisme (ASPERA) dont S Katsanevas est partie prenante (coordinateur européen)
dont vous pouvez consulter
le site Internet très riche au point de vue astroparticules.
Bref très intéressant exposé, dommage
l'orateur nous tournait presque tout le temps le dos!