LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 4 Février 2005
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Sommaire de ce
numéro :
qCassini Saturne
:.Des ombres sur Saturne et Rhéa vue de près. (04/02/2005)
qCassini Saturne
: La ronde des satellites. (04/02/2005)
qLes rovers martiens :
Des traces dans le sol. (04/02/2005)
qMars Express :
De la lumière dans la nuit! (04/02/2005)
qPluton-Charon : Le
couple infernal! (04/02/2005)
qSoleil : La tache 720
aurait pu faire des dégâts. (04/02/2005)
qAurores quand tu nous
tiens! : Denis Contin amateur d'aurores boréales. (04/02/2005)
qTerre : Ton magnétisme
fout le camp! (04/02/2005)
qHubble
: SAUVONS HUBBLE SIGNEZ LA PÉTITION
qAriane 5 : Nouvel
envol de la super fusée! (04/02/2005)
qDes livres magazines et DVD
:."L'aventure cartographique" chez Belin par J Lefort. (04/02/2005)
(Photos NASA/JPL)
Le succès de Huygens
ne doit pas empêcher Cassini de continuer sa mission, et elle le fait fort
bien.
Voici une des
dernières photos prises de Saturne où l'on voit l'ombre
projetée des anneaux A et C sur le globe de Saturne. Le satellite que
l'on aperçoit est Mimas de 400km de diamètre.
L'image a été
prise avec le télé (la caméra NAC) le 18 Janvier 2005 alors que Cassini était à
1.4 millions de km de Saturne.
Image obtenue dans
l'Infra Rouge proche (752 nm).
Cassini s'approche maintenant de Rhéa, un des
plus gros satellite de Saturne, de 1500km de diamètre, et on voit ici en
détails les cratères de cette lune.
Cliquez sur
l'image pour voir tous les détails.
On remarque que
certains cratères ont des bords polygonaux plutôt que circulaires, pourquoi?
Cette image a été
prise dans le visible le 16 Janvier 2005 à une distance de 500.000km. le Nord
est en haut.
(Photos NASA/JPL)
Merci à Carolyn Porco, responsable de l'imagerie de Cassini au
centre CICLOPS (ne riez pas c'est le Cassini Imaging Central Laboratory of
Operations) et c'est grâce à elle que nous recevons les superbes images de
Cassini.
Carolyn vient de
mettre en ligne depuis quelques jours, une animation Gif (ou Quicktime) que
l'on peut télécharger et qui représente le ballet d'une
demi douzaine de lunes de Saturne.
Ce sont des images
datant de Novembre 2004 et prises à 12 minutes d'intervalles, chaque satellite
est repéré à son passage par un rond de couleur. Combinaison de 73 images sur
14 heures. C'est impressionnant, il ne manque plus qu'une petite musique que je
vais m'empresser de mettre sur ma version.
Les satellites par
ordre d'entrée en scène : Janus, Atlas, Epimetheus, Prométhée, Pandore, Pan.
Cassini était
situé sous le plan des anneaux, le mouvement des satellites autour de la
planète est dans le sens des aiguilles d'une montre (clockwise ou CW en
anglais, pour info; l'autre sens : CCW counter CW).
On remarquera
aussi les irrégularités de matière dans l'anneau F.
Voilà je vous ai fait attendre, mais voici
l'animation, comme elle est assez lourde je ne peux pas la présenter sur ce
site, vous cliquez sur l'image et choisissez votre format.
Merci Dr Carolyn
Porco!
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières
images de Cassini au JPL:
Après avoir étudié son bouclier thermique
ou du moins ses restes, la vaillante sonde s'éloigne comme on le voit sur la
photo prise sol 361.
La photo originale
est un peu sombre comme vous le constaterez si vous cliquez sur la petite
photo. L'éclair dans le fond à droite correspond à la saturation du capteur CCD
par les reflets du soleil sur le bouclier thermique.
Par contre on voit
parfaitement le sol granuleux et sableux de Mars.
Cela me fait
penser que je dois absolument vous signaler qu'en ce moment se tient une conférence à Orlando
en Floride (les veinards!) sur un sujet un peu pointu : la consistance des sols lunaires et martiens.
C'est important
car quand nous serons sur Mars (et retournerons sur la Lune) il nous faudra
probablement creuser le sol de ces planètes pour y trouver les minerais ou
corps chimiques nécessaires à notre séjour.
Et pour cela il
faudra dominer la physique des granuleux ou des pulvérulents, et rien n'est
simple à propos de cette physique, même Einstein
avait une théorie à ce sujet.
La physique mise
en jeu peut s'appliquer à Mars comme à la construction des châteaux de sable ou
à la théorie des avalanches.
Par exemple si on creuse une tranchée sur
Mars quelle doit être l'angle des bords pour qu'elle ne s'effondre pas, la
granulométrie de Mars est elle un problème, on sait que les poussières sont
très fines (pensez aux "Dust Devils"), etc..
C'est à ce genre
de problématiques que cette conférence doit répondre.
On en reparlera.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
(Photos et
graphiques : ESA)
L'ESA vient de rendre
public les informations suivantes à propos d'éclairs détectés dans la nuit
martienne (voir aussi le communiqué
de presse du CNRS).
L'instrument SPICAM (Spectroscopic
Investigation of the Atmosphere of Mars), spectromètre UV et proche IR monté à
bord de Mars Express et développé par le Sce
d'Aéronomie de Verrières le Buisson du CNRS et l’Institut d’Aéronomie
Spatiale de Belgique à Bruxelles et l’IKI de Moscou (le responsable, le PI
comme disent les américains, est Jean-Loup Bertaux de
Verrières voir photo) a détecté des émissions de lumière (UV) dans la nuit
martienne.
Je vous rassure
tout de suite, il n'y a pas de Martiens avec une lampe électrique qui font des
signaux à notre gentille sonde.
On a en fait vu la raie Lyman de
l'Hydrogène (121nm) et les raies de l'oxyde d'azote (NO) à 190 et 270 nm
produites quand les atomes N et O se combinent pour former la molécule NO
(monoxyde d'azote).
Les atomes N et O
sont eux produits par photodissociation de O2, CO2, et N2 pendant la journée
dans la haute atmosphère puis transportés vers l'hémisphère nocturne.
Photo (© Spicam
ESA) : raie Lyman en rouge et pic NO en noir, en bas géométrie de la mesure.
Clic sur l'image pour plus de détails.
JL Bertaux a donné
un interview à
Astrobiology Magazine dont il ressort que :
Cette lumière
détectée la nuit est produite suite à des processus chimiques dans l'atmosphère
de Mars lorsque N et O se combinent. À cette occasion un photon luminescent
d'énergie bien caractéristique est émis. C'est sa signature.
Pourquoi une telle
émission se produit-elle? Parce que la haute atmosphère de Mars contient des
molécules d'azote N2 et d'Oxygène O2. l'hémisphère exposé à la lumière solaire
(surtout UV) soumet ces molécules à une photodissociation et deviennent des
atomes N et O.
Ces atomes en
retombant dans les basses couches de l'atmosphère se combinent en NO et
émettent à cette occasion un photon lumineux. Cette émission sur Mars a lieu
entre 60 et 80km d'altitude
Ce phénomène
permet l'analyse des mouvements de l'atmosphère
martienne, dont la compréhension est absolument nécessaire pour utiliser
par exemple des techniques comme le freinage aérodynamique (utilisée par Mars
Odyssey par exemple).
Après beaucoup de
détails techniques JL Bertaux nous donne ses vues sur une possibilité rapide de
Terraforming de Mars. Vous lirez tout cela dans son interview.
Remarque : la première conférence internationale sur
Mars Express va se tenir du 21 au 25 Février 2005 au Pays Bas avec un programme de conférence à faire rêver. Je
n'aurai jamais le plaisir de vous en parler car les droits de participation
sont élevés et les frais d'hôtel aussi, dommage!
Mais je suis sûr
que de nombreux confrères fourniront d'excellents rapports. J'essaierai de me
tenir au courant et de bien retransmettre les informations.
Je vous conseille
aussi la lecture (anglais) d'un article très
intéressant du PSRD (Planetary Science Research Discoveries) de Hawaï!!!!)
sur les derniers développements de Mars Express et de l'age des volcans
martiens.
Il est aussi
disponible en pdf pour ceux qui veulent.
Le South West
Research Institute (SwRI) du Texas vient de publier une importante information
sur l'origine de Pluton et de son énorme satellite Charon.
Où l'on s'aperçoit
qu'elle aurait plus de choses en commun avec la Terre et la Lune qu'on ne le
penserait au prime abord. (article en cours de parution dans Science du 28
Janvier 2005).
Le Dr Robin Canup
a effectué une simulation hydrodynamique dans laquelle une collision importante
sous un angle oblique avec une planète en formation (Terre ou Pluton) donne
naissance à un satellite de masse importante.
La lune a une
masse de 1% de celle de la Terre, Charon, 10% à 15% de sa planète au moins.
Il pense qu'un
corps aussi grand que Pluton aurait pu heurter cette planète pour créer Charon.
Ces simulations
sur calculateur sont
disponibles en Quicktime et peuvent même être mémorisées (clic droit sur le
lien et "enregistrer la cible").
Cette collision a
pu se produire dans le passé au sein de la ceinture
de Kuiper au delà de Neptune et avoir donné naissance au couple Pluton
Charon.
Ces travaux
semblent prouver des relations étroites entre l'histoire de la formation de
notre Lune et de Charon.
Cela valide la
théorie de l'impact géant pour la création de la Lune : l'impact par un corps
de la taille de Mars qui aurait heurté le manteau de la Terre et formé la Lune.
Cela valide le fait que la Lune a peu de Fer dans son noyau et rend compte du
moment cinétique de l'ensemble Terre-Lune.
Pour
aller plus loin sur Pluton et Kuiper
:
Le projet New Horizon pour étudier la ceinture de
Kuiper.
Plus de détails
sur les objets de Kuiper
et le nuage de Oort. Très complet.
Tout sur Pluton.
En français sur ce
site Pluton
et la ceinture de Kuiper.
Article du CNRS
sur la formation
de la ceinture de Kuiper (français).
(Photos SOHO et
NASA)
Vous vous souvenez peut être de la tache
720 du 20 Janvier dernier, elle a donné lieu à des aurores intenses et à une
très belle tempête de protons. (voir animation de SOHO).
C'est en fait une
éruption solaire (solar flare en anglais) de forte intensité, de classe X comme
expliquée dans un des astronews
précédents.
Elle a générée
aussi une éjection de masse coronale (CME) très intense de protons (de 100Mev!)
qui est arrivée un jour et demi après sur Terre sans causer de dégâts cette
fois-ci. Les astronautes de l'ISS étaient protégés à l'intérieur de la station.
À l'époque
d'Apollo en 1972 une éruption géante aurait mis en danger les astronautes sans
protection sur la Lune, heureusement elle s'est produite entre les vols Apollo
16 et Apollo 17! Cette histoire est contée dans "Science @ Nasa" du
27 Janvier 2005.
Le site d'étude des humeurs du Soleil et
des phénomènes atmosphériques connexes est par excellence le site de Spaceweather (météo de l'espace
en traduction littérale).
Depuis ce moment
cette tache que l'on a photographiée avec en avant plan un avion qui passe dans
le champ (merci à Jan Koeman des Pays Bas) a disparu de la face visible du
Soleil et se retrouve derrière (face cachée : farside en anglais).
Mais comme vous le savez si vous suivez
bien les infos des Astronews on peut "voir" derrière le Soleil grâce
à l'héliosismologie.
Et la voici cette tache 720.
Les taches géantes
comme celle ci peuvent vivre longtemps et elle va peut être réapparaître mi
Février sur la face visible.
Vous voulez suivre
en direct la vie trépidante de notre étoile, vous avez raison, branchez vous ICI. C'est plein de
renseignements qu'il faut d'abord un peu décoder, mais une fois que l'on a
compris c'est passionnant.
Tout savoir sur le
champ magnétique du Soleil, allez sur le site "Windows
of The Universe" de University Corporation for Atmospheric Research
(UCAR)
Une des
conséquences de ces fameuses éruptions et taches solaires est le phénomène
d'aurores boréales dans l'hémisphère Nord (Northern Lights ou auroras en
anglais) et australes dans le Sud.
Un des nos
fervents lecteurs, Denis Contin de Metz (57) ami des amis du célèbre
Observatoire des Côtes de Meuse (vive la Mirabelle locale!!!) a effectué un
voyage en Laponie finlandaise à Kiilopää à 500 km du cercle polaire arctique en
Février 2004 et nous a fait parvenir quelques photos . L'appareil photo étant
un Canon power shot A80 en ouverture maximale 2.8 sensibilité maximale 400 ASA
et temps de pose maximal 15 secondes
Il nous permet
d'en publier quelques une ici
Merci à lui et
continue dans cette direction.
Le Danemark a
lancé en 1999 un satellite appelé Oersted
(en l'honneur du grand physicien Danois Hans Christain Oersted qui a donné son nom à
l'intensité du champ magnétique qui est maintenant l'A/m qui est égal à 0,01256
Oersted), chargé de mesurer le champ magnétique terrestre.
On voit sur les
dessin ci dessus (d'après mission report esa
SP-1279(6) sur Swarm : 70 pages pdf en anglais) : à gauche les courants
principaux de l'ionosphère et à droite ceux de la magnétosphère, notre bulle
protectrice.
Ce champ est crée
par l'effet dynamo du noyau semi liquide de Fer situé à près de 3000km sous nos
pieds, et dont le mouvement crée ce champ magnétique, qui est je le rappelle
vital car il nous protège des particules solaires dangereuses contenues dans le
vent solaire. Il a même une énorme influence sur la basse atmosphère en la
faisant se dilater lors des activités solaires maximales ce qui joue sur la
"traînée" des satellites en orbite, les faisant se précipiter plus
rapidement dans les couches basses de l'atmosphère.
Et bien Oersted a rempli sa mission. Qu'a
t'on constaté?
Le champ
a baissé en moyenne de 10% sur
les 150 dernières années, ce qui est en gros 10 fois plus fort que ce qui
serait normal. Cet affaiblissement est généralement le
signe d'inversion des pôles du champ magnétique (ce qui se produit tous
les 500.000 ans en moyenne).
On s'est même
aperçu d'une anomalie au dessus de l'Atlantique Sud que l'on voit sur la figure
ci-contre.
L'affaiblissement
est de 10% sur les 20 dernières années dans cette zone là!!
L'échelle de la
figure est en % par rapport à la moyenne, il y a donc un trou de magnétisme de
10% dans la région bleue.
Le tesla est
l'unité d'induction (B = flux) magnétique, on utilise le nT (ou gamma).
Anciennement c'était le Gauss
En fait ce trou
s'agrandit d'années en années et on pense que le champ magnétique pourrait
disparaître au dessus de cette région dans un millénaire
Alors? Que veut
dire tout cela?
Notre
champ magnétique serait il en train de basculer?.
C'est pour répondre à ce genre de
question fondamentale que l'ESA prépare le projet SWARM
qui veut dire essaim en anglais et c'est bien à l'envoi d'un essaim de
plusieurs satellites que l'on pense.
Trois satellites vont étudier le champ
magnétique terrestre et ses interactions avec notre environnement à partir des
années 2009.
Ils vont être
envoyés dans l'espace à l'aide d'un seul lanceur et mis sur des orbites
polaires différentes, deux d'entre eux (A et B) seront à 450km d'altitude et
situés à 150km l'un de l'autre, le troisième (C) sera situé plus haut (plus de
500km) et sera en liaison avec les deux autres.
La mise en service
de ces satellites pour la période 2009-2013 coïncide avec le prochain maximum
solaire.
Pour aller plus
loin sur le magnétisme terrestre je vous conseille :
Le cours de David
Stern (ancien scientifique de la NASA au GSFC dont vous trouvez en lien direct
son cours d'astro en français sur ce site dans les favoris) sur le magnétisme
existe en français L'exploration
de la magnétosphère terrestre et en langue originale, en anglais, mais pas
trop difficile pour ceux qui pratiquent un peu cette langue il s'appelle ; The Great Magnet Earth.
Dans tous les cas : Très complet.
Il y a une très bonne
présentation pdf pour le public sur le projet Swarm de 22 pages, à voir.
(Photos
ESA/Arianespace)
Le 11 Février 2005, en principe la nouvelle
version 10t de charge utile d'Ariane 5 doit prendre son envol de Kourou. Ce
sera le vol 164.
C'est une étape essentielle pour l'astronautique européenne, on
se souvient de l'échec du vol inaugural (vol 157) de cette nouvelle série
baptisée ECA (Étage Cryotechnique A) de Décembre 2002.
Cet échec était dû
à un défaut de la tuyère du moteur Vulcain du premier étage.
Le satellite de
télécommunications militaire américano-espagnol XTAR-EUR et une charge utile
expérimentale de l'ESA doivent être placés en orbite
L'Ariane actuelle
de base , si j'ose dire c'est la modèle Ariane 5G (G pour générique) qui
emporte 6,5t sur orbite, mais elle est un peu "courte" pour le marché
actuel, il faut pouvoir emporter 10t pour mettre un énorme satellite sur orbite
géostationnaire ou deux gros.
Rappelons les
différences entre ces deux modèles d'Ariane :
Cryotechnique
signifie l'emploi d'ergols liquéfiés comme l'Hydrogène et l'Oxygène liquides,
alors que les propergols stockables sont des produits plus "courants"
comme la monométhylhydrazine (combustible) ou MMHde formule H2N – NHCH3
et le peroxyde d’azote (N2O4) (comburant ).
Voir la chimie de
la propulsion en français.
Détails techniques
sur Ariane
5 ECA.
Tous les détails
sur le vol 164 chez
Arianespace.
Bien entendu vous
pourrez suivre comme d'habitude le départ en direct sur NASA/TV ou ESA/TV,
préparez votre PC!!
Par Jean Lefort,
chez Belin/Pour la Science tout ce que vous avez voulu
savoir sur la cartographie et son implication en Astronomie.
320 pages très
bien illustrées comme toujours dans cette édition
34€ bien investis.
Tiré de la
présentation :
Pourquoi le
calcul des longitudes n'a-t-il pu être maîtrisé qu'après l'invention du
chronomètre de marine en 1735, alors que celui des latitudes l'était déjà 1600
ans plus tôt ? Cet ouvrage réussit le tour de force de synthétiser 25 siècles
d'histoire de la cartographie en un récit passionnant et riche en anecdotes.
L'auteur y dévoile les dessous de la science cartographique, des premières
expériences d'Ératosthène jusqu'aux travaux les plus récents de géodésie
spatiale.
L'histoire des concepts et des outils mathématiques de la cartographie y est
présentée comme une grande aventure humaine, celle des savants et des
explorateurs, de leurs rêves aux péripéties de leurs voyages, de leur vision du
monde à la mise au point de leurs instruments.
Au sommaire
A chaque objet
sa carte
Le monde selon
les grecs
Enfin vint
Ptolémée
Le Moyen-Age
Les grandes
découvertes
Latitudes et
longitudes
Une très bonne critique est donnée chez espace math.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
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