LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 14 Avril 2006
Conférences et
Événements : Calendrier
.............. Rapport
et CR
Astronews
précédentes : ICI dossiers à télécharger par ftp : ICI
Sommaire de ce
numéro :
Toujours l'éclipse du 29 Mars 2006 : superbe composition de
G Saccomani. (14/04/2006)
Raoul et l'éclipse : Vue de Turquie , son reportage.
(14/04/2006)
Le Niger a vu l'éclipse aussi : Jean Dervieux et ses
collègues y étaient. (14/04/2006)
12
Avril 1961 : Gagarine, voir chronique de votre serviteur sur Futura Science
(14/04/2006)
Le Capitaine Haddock aurait été content : De l'alcool dans
l'espace! (14/04/2006)
Un anneau bleu pour Uranus : Le deuxième du système solaire.
(14/04/2006)
Antares : Un télescope au fond de l'eau!
(14/04/2006)
De la matière noire pour Edelweiss : À la recherche des
WIMPS. (14/04/2006)
Spitzer : Formation de planètes autour d'étoiles mortes.
(14/04/2006)
Venus-Express : Mise
en orbite réussie, vive l'ESA! (14/04/2006)
Cassini-Saturne :.26 Taurus éclipsée par les anneaux.
(14/04/2006)
Cassini-Saturne :.Janus sous un autre angle.
(14/04/2006)
Mars Express :.Souriez on vous filme!
(14/04/2006)
MRO : Première photo en couleur. (14/04/2006)
Mars :.Le magma de Mars, la Lune comme modèle.
(14/04/2006)
Un site Internet à découvrir :. L'astronautique à
l'honneur (14/04/2006)
Livre conseillé : L'astronomie au féminin par Y Nazé chez
Vuibert. (14/04/2006)
Les magazines conseillés :. Astronomie Magazine sur
l'Astrophoto (14/04/2006)
Notre ami Georges
Saccomani de la SAF était parti lui aussi en Turquie à Antalaya et assisté à
l'éclipse totale du 29 Mars 2006, il nous rapporte une très belle composition
qu'il nous fait partager.
Éclipse prise avec
Lunette 80x480 Apo Williams Optics Triplet Fluorite.
Et APN Nikon D100
à 200 ISO.
Une belle
réussite, n'est ce pas?
Cette même zone
terrestre a été prise par la navette spatiale et voici ce que cela donne, j'ai
un peu traité l'image avec le gamma afin de rendre la tache sombre plus
visible.
Impressionnant
aussi n'est ce pas?
Photo prise par un
APN à bord de l'ISS par l'Expédition 12 et numérotée : ISS012-E-21351
Bien entendu pour
couronner le tout Philippe Morel
Président de la SAF nous parle de son éclipse et des différentes zones de
visibilité sur son site.
Notre ami Raoul Lannoy d'Anvers en Belgique
nous fait part de son reportage sur l'éclipse vue de Turquie, je lui laisse la
parole :
Bonjour à tous,
C'est maintenant du passé et il est temps de relater l'aventure en Turquie!
Nous sommes arrivés en pleine nuit et au moment du changement d'heure (vers
l'été) (ce qui a provoqué un décalage d'une heure dans tous les enregistrements
TV à la maison, car la machine se recorrigeait toute seule) à Antalya puis à
l'hôtel à Side.
Le lendemain, en autocar pour la Cappadoce et ses montagnes étranges et la cité
souterraine de Kaymakli, la vallée de Goreme, les fresques chrétiennes.
Je suis en bas à droite:
http://img320.imageshack.us/img320/3533/capp9tg.jpg
En soirée, séance de danse du ventre, prestations des Derviches
Tourneurs.
Lundi matin, une heure en ballon à air chaud (génial, une première pour
moi!) quel paysage, quel calme (quand le brûleur ne fonctionne pas), et
quelle précision:atterrissage sur la plate-forme du camion, légèrement
inclinée.
Le 28, de retour vers Side, nous visitons des Caravansérails (fortins ayant
servis de relais pour les voyageurs en chameaux ).
Les mosquées et minarets évoquent un observatoire astronomique et des fusées:
elles servent aussi à nous rapprocher des cieux....
La Turquie est en pleine expansion, on y construit partout, l'euro est prisé
(je n'ai jamais vu la monnaie locale) et j'ai même pu retirer de l'argent dans
une machine (avec instructions en français).
J'ai été surpris par la faible publicité sur l'éclipse (pas de panneaux
publicitaires comme en Guadeloupe) mais le drapeau Turc pourrait d'une certaine
manière évoquer l'éclipse:
http://www.appliedlanguage.com/flags_of_the_world/large_flag_of_turkey.gif
Pour le 29, journée spéciale, temps clair, nous allons cers 9 km à l'intérieur
des terres, sur une pente face au sud pour voir l'ombre arriver; nous
rejoignons d'autres qui ont fait leur voyage avec Urania et le VTB (200 en
tout); Je n'avais que mon APN DSC-V1, un trépied et des lunettes d'éclipse
(comme le disque de Ciel et Espace) .
Un PST d'Urania y était aussi mais visiblement l'anneau servant au fine tuning
était calé, alors j'appelle Marc Vandenbroeck et lui explique que pour voir les
protubérances, il faut manipuler l'anneau et il s'y met, le débloque et pousse
un cri quand finalement il les voit, appelle tout le monde et m'envoie un signe
de reconnaissance pour avoir résolu le problème et d'un coup toute une file de
participants s'organise.
On
a toute une série de phénomènes qui se succèdent: chute de la température,
assombrissement du ciel, des multitudes de croissants (sur le drapeau), des
ombres flottantes, nos voix qui s'élèvent et voilà que déboule l'ombre de la
Lune, et Vénus apparaît très brillante, puis c'est la totale!!!! J'essaie de
regarder tout autour et ne vois pas l'ISS.
Le ciel n'était pas si sombre, mais l'éclipse ressemblait à un gigantesque oeil
cosmique!!
J'ai observé à l'œil nu et wham, voilà l'anneau de diamant!!
L' humeur change très vite: les cris puis suivent les soupirs car c'est
passé mais on avait envie de célébrer, alors...Champagne!!
On a dit qu'il s'agissait d'une des plus belles éclipses depuis des années!
Les jours suivants, nous avons visité la région (cité Romaine de Perge,
l'amphithéâtre d'Aspendos, Side).
Pour Pamukkale, je me suis aperçu (en mettant ma main vers le bas de ma
ceinture, dans l'autocar, j'ai tâté le pied de ma voisine de derrière au lieu
de mon APN (que j'avais oubliée dans ma chambre) ce qui a déclenché
l'hilarité générale et une face aussi rouge que le soleil en H-Alpha...
Nous guides furent très compétents, et informatifs.
J'ai fait du surf dans un cyber-café de l'hôtel mais le clavier turc, c'est une
surprise:deux lettres i et deux lettres u...
Et je me suis fait beaucoup d'amis!
Voici les photos:
http://community.webshots.com/album/549117545QYXmHL
Jean Dervieux
était avec son fils Nathan et avec d'autres collègues de l'ASTRAP, un club d'astronomie du cœur de
l'Auvergne à Bilma au Niger pour voir l'éclipse.
Il nous propose
quelques photos bien sympathiques.
|
|
Photo prise avec un réflex numérique
Nikon D70s muni d'un téléobjectif de 500 mm l'image enregistrée en mode RAW a
été légèrement traitée (contraste) et colorée dans le logiciel Raw Shooter.
Le but n'était pas de montrer tous les détails (même si on distingue une
protubérance vers 10h) mais de rendre une ambiance |
"variation libre" sur le
thème du diamant |
|
|
Relevés
d'éclairement et de température de l'air pendant l'éclipse |
Nathan Dervieux
effectue les mesures. |
Ils participaient au voyage "Théma Astro / Bilma 2006" organisé par "Point-Afrique":
http://www.point-afrique.com/circuit/thema/thema_02.htm
Si ce voyage vous intéresse, allez voir toutes les photos de l'expédition au Niger, prises par le Dr Nikolaus Hildebrand.
Voir aussi
absolument ce
site de Fred Brunejes qui était aussi au Niger et qui nous donne des images
très complètes et très techniques de l'éclipse. Superbe!!!!
Les astronomes
britanniques du RAS (Royal Astronomical Society) annoncent
qu'ils auraient trouvé des nuages immenses d'alcool dans l'espace : ils
auraient plus de 450 milliards de km de dimension.
Ils étaient à jeun
quand ils ont fait cette découverte, mais après leur annonce officielle nous ne
pouvons plus le garantir (chers amis britanniques pardonnez à une vieille
grenouille cette blague facile).
Ne rions pas cette
découverte est importante pour les théories de formation des étoiles.
Ce nuage
alcoolique a été détecté dans
notre galaxie dans la région appelée W3(OH); vaste zone
de formation d'étoiles due à l'effondrement gravitationnel des poussières et
gaz.
En fait ce n'est
pas de l'éthanol (alcool éthylique) (base de nos breuvages éthyliques) que l'on
a trouvé mais du méthanol (alcool méthylique) (impropre à la consommation dans
nos pays civilisés), mais donc très proches.
Devra-t-on débaptiser la Voie
Lactée en Voie Alcoolique?
On ne le sait pas encore.
La région W3(OH)
vue de deux manières , dans le cadre à gauche en vert le méthanol et en rouge
le radical OH dans la partie droite les points blancs sont le méthanol
superposé à la photo de la région, le rouge correspondant aux filaments de gaz
dus au radical OH et le vert aux filaments de méthanol.
Le nuage a été
détecté par les astronomes du radio télescope de Jodrell Bank dirigés par Lisa Harvey-Smith
et ceci grâce au nouveau Radio télescope
MERLIN.
Les observations
ont montré que de géants filaments gazeux sont émis comme par effet
"Maser" (amplification des molécules dans le gaz entraînant une
émission dans le domaine micro ondes comme par effet Laser).
Ces filaments
gazeux se forment sur de grandes distances la plus grande étant de 450
milliards de km. Les observations ont aussi montré que ce nuage est en rotation
autour d'une étoile centrale comme un disque d'accrétion.
Cette découverte
rouvre le débat sur le fait ou non que des molécules organiques complexes
peuvent ou ne peuvent pas être créées au sein des étoiles. Jusqu'à présent on
pensait que les UV crées détruisaient de telles molécules.
De toutes façons
on a déjà trouvé plus d'une centaine de molécules organiques dans l'espace,
alors..
On peut aussi
consulter cet article sur la façon d'observer des
étoiles et corps chimiques par Jodrell Bank.
(Photo/dessin : Credit:
Imke de Pater, Heidi Hammel, Seran Gibbard, Mark Showalter, courtesy Science)
Les scientifiques
de la célèbre Université Californienne de Berkeley viennent de trouver un nouvel anneau
à Uranus, et cette fois il est bleu!
C'est le deuxième
anneau bleu découvert dans le système solaire, le premier étant un anneau
extérieur très ténu de Saturne.
Partie
supérieur de l'image : Saturne avec son anneau (anneau E) bleu extérieur dû à
l'impact des micrométéorites frappant Encelade puis diffusant de fines
particules dans cet anneau et aux émissions du Pôle Sud d'Encelade.
Partie inférieure
de l'image : Uranus avec son anneau extérieur bleu lui aussi.
Photo combinée d
d'une photo en proche IR du Keck à Hawaï et dans le visible de Hubble.
(Uranus et Saturne
sont mis au même diamètre pour comparaison plus facile)
L'origine de la
couleur pourrait être similaire que celle de Saturne et donc associée aussi à
une petite lune
nouvellement découverte, elle s'appelle Mab. La couleur bleue provient de la taille des particules inférieures au micron et qui
diffusent préférentiellement la lumière dans cette longueur d'onde. (comme pour
notre bon vieux ciel terrestre!!) Des particules plus épaisses diffuseraient
dans le rouge.
Mais cette couleur
ne peut pas provenir de l'activité de Mab comme Encelade, car trop petite
(20km) pour une quelconque activité.
Certains pensent
que la couleur peut être aussi due au fait que les forces gravitationnelles ou
pression solaire, favorisent des petites particules (1/10 de micron) à rester
dans l'anneau et les plus importantes à retomber sur ces petits satellites.
On va continuer de
chercher, mais une chose est sure, ce n'est certainement pas une coïncidence si
ce n'est que les anneaux externes parcourus par un petit satellite qui émettent
dans le bleu.
Consulter aussi cet
article des auteurs du communiqué sur ce sujet.
(Dessins : ANTARES
- F. Montanet CPPM/IN2P3/CNRS-Univ. Méditerranée)
Le CEA/Dapnia et
le CNRS/IN2P3 communiquent
les dernières nouvelles du projet Antares que nos lecteurs se rappellent
avoir été évoqué à propos
des rayons cosmiques.
La première ligne de détection du télescope à neutrinos Antares,
immergée à 2 500 mètres de profondeur, a
été reliée par le robot téléopéré Victor 6000 de l’Ifremer à la station à terre
de La Seyne-sur-Mer (Var), le jeudi 2 mars 2006 à 12 h 11. Quelques heures plus
tard, Antares ouvrait pour la première fois ses yeux vers le ciel et détectait
ses premiers muons (1). Cette
liaison marque la naissance effective du détecteur Antares, le premier
télescope à neutrinos de haute énergie en mer profonde dans l’hémisphère nord.
Cet évènement récompense une décennie d’efforts d’une vingtaine de laboratoires européens (2), parmi lesquels le
CEA/Dapnia et des laboratoires du CNRS/IN2P3, instigateurs (3) du projet en 1996.
Le télescope Antares (4) est un
détecteur de neutrinos qui a deux objectifs majeurs : l’astronomie de haute
énergie et la recherche de la matière noire .
Les neutrinos interagissent très peu avec la matière. Leur détection est donc
un défi qu’il n’est possible de relever qu’avec d’immenses détecteurs, protégés
du rayonnement cosmique qui bombarde constamment tout site terrestre et
représente un important et continu bruit de fond. Installé au large de Toulon
(Var), Antares est protégé de ce rayonnement par le blindage naturel des 2 500
mètres de hauteur d’eau de mer. Des photodétecteurs, les yeux d’Antares,
utilisent un grand volume d’eau de mer pour observer le sillage très faiblement
lumineux produit par les muons « montants ». Ces derniers résultent de
l’interaction avec la croûte terrestre des neutrinos ayant traversé la Terre.
Cette observation est rendue possible grâce à l’obscurité
totale qui règne à ces profondeurs abyssales.
Antares observe donc le ciel de l’hémisphère sud au travers du globe terrestre,
incluant le centre galactique, siège de phénomènes énergétiques intenses.
Les photodétecteurs se
répartissent par groupe de trois le long de câbles ombilicaux de 450 mètres de
haut, destinés au transport des signaux et de l’énergie. Au total, 900 « yeux »
répartis sur 12 lignes scruteront l’Univers d’ici à fin 2007, occupant une
surface d’environ 200 m x 200 m au sol. Chaque ligne est reliée à une boîte de
jonction à partir de laquelle s’étire un câble électro-optique de 40 kilomètres
qui aboutit à la station à terre de l’institut Michel Pacha, à La
Seyne-sur-Mer.
Le déploiement du
télescope Antares bénéficie de la logistique et de l’expertise de l’Ifremer.
En outre, Antares constitue une infrastructure scientifique sous-marine
multidisciplinaire permanente qui enregistre différentes données :
océanographiques - incluant l’observation du milieu marin en mer profonde ainsi
que les phénomènes de bioluminescence - et géophysiques. Ainsi un sismographe y
enregistre les secousses de la planète depuis un an.
Antares a pour objectif l’observation de phénomènes cosmiques de haute énergie.
Ces dernières décennies, l'astronomie a permis de découvrir de nombreux objets,
dont certains sont le siège de phénomènes cataclysmiques, émetteurs de photons,
de particules chargées et de neutrinos de très haute énergie. Cependant les
photons sont absorbés par la matière, ce qui limite la profondeur d’espace
pouvant être observé, et les particules chargées d’énergie pas trop élevée sont
déviées par les champs magnétiques galactiques et extragalactiques, ce qui rend
l’observation des sources ponctuelles, et donc l’astronomie, très difficile. En
revanche, les neutrinos cosmiques sont des particules élémentaires qui
interagissent faiblement avec la matière. Ils parcourent donc de longues
distances dans l’Univers sans être absorbés par les milieux intergalactiques,
se propageant en ligne droite depuis le cœur des accélérateurs cosmiques sans
être déviés.
Ils permettent ainsi de sonder l’univers
lointain et d’étudier les sources à l’origine des rayonnements cosmiques de
très haute énergie.
Antares pourrait également observer des neutrinos de plus basse énergie issus
de l’accumulation de matière noire au centre de la Terre, du Soleil ou de notre
galaxie. Mis en évidence il y a 70 ans, le problème de la matière noire
constitue aujourd’hui une des questions majeures de la cosmologie. Nous
ignorons encore ce qui compose 95 % de notre Univers ! La nature de la matière
et de l’énergie manquante est complètement inconnue, mais pourrait être en
partie constituée d’une particule élémentaire
massive appelée wimp (weakly interacting massive particle), ou encore «
particule lourde interagissant faiblement avec la matière ». La théorie
physique dite de la « supersymétrie » en prédit l’existence, encore non
vérifiée. Ces particules s’accumuleraient au centre d’objets massifs comme la
Terre, le Soleil… Étant à la fois particule et anti-particule, les wimps
finiraient par s’annihiler en produisant une bouffée d’énergie et de
particules, dont des neutrinos.
1 Le muon est une particule similaire à l’électron, capable de traverser
d’importantes quantités de matière. Au-delà d’une certaine vitesse, elle
produit dans l’eau un sillage de lumière bleue, le rayonnement Tcherenkov.
2 Plus de 150 chercheurs, ingénieurs et techniciens répartis dans les
laboratoires suivants : CPPM (CNRS/IN2P3 – univ. de la Méditerranée
Aix-Marseille II) ; DSM/Dapnia (CEA/Saclay) ; GRPHE (univ. de Haute-Alsace,
Mulhouse) ; IPHC (CNRS/IN2P3 – ULP Strasbourg) ; APC (Univ. Paris VII, CNRS,
CEA, observatoire de Paris) ; ITEP (Moscou, Russie) ; IFIC (CSIC/univ. de
Valence, Espagne) ; NIKHEF, KVI, universités d’Amsterdam et d’Utrecht
(Pays-Bas) ; INFN-Italie (univ. de Bari, Bologna, Catania, Genova, Pisa, Roma,
laboratoire LNS-Catania) ; univ. d’Erlangen (Allemagne) ; Géosciences Azur
(CNRS, IRD, UNSA, UPMC) ; COM (CNRS/INSU – univ. de la Méditerranée
Aix-Marseille II) ; LAM (CNRS/INSU – univ. de Provence) ; Ifremer (centre de Toulon/La
Seyne-sur-Mer et centre de Brest).
3 Plus précisément, le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM),
unité mixte de recherche CNRS/IN2P3 et université de la Méditerranée – servant
d’appui local à la collaboration – et le CEA/Dapnia, Laboratoire de recherche
sur les lois fondamentales de l’Univers.
4 Financement du projet Antares est assuré grâce à la contribution du CEA
(DSM/Dapnia) et du CNRS/IN2P3 ; de la Région Alsace, de la Région Provence
Alpes Côte d’Azur, du Département du Var, de la Ville de La Seyne-sur-Mer ; de
l’Union Européenne ; et de cinq pays (Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne,
Russie).
Communiqué commun CEA/Dapnia - CNRS/IN2P3 - CPPM - Ifremer
-
Le site internet du Dapnia du
CEA
-
Site du projet Antares
: bien fait
-
Le télescope Antares ouvre les
yeux vers le ciel : à voir au milieu de la page une animation du
projet Antares.
(Infos et photos :
CEA/Dapnia)
Beau début d'année
pour la science franco-européenne, le CEA et l'IN2P3 annoncent
les premiers pas de l'expérience Edelweiss. (rappelons que Weiss en allemand veut
dire blanc et que Edelweiss est l'acronyme un peu tiré par les cheveux de :
Expérience pour DEtecter Les Wimps En Site Souterrain!).
Au laboratoire
souterrain de Modane (LSM), l’équipe de l’expérience Edelweiss II (1), consacrée à la
recherche de la matière noire de notre galaxie, a accompli avec succès la
première mise en froid de son cryostat et enregistré les premières impulsions
des détecteurs
Installés dans le
hall du LSM au milieu du tunnel routier du Fréjus, les détecteurs ultra-
sensibles d’Edelweiss sont protégés des rayons cosmiques par 1700 m de roche.
Cette installation unique au monde par la taille de son cryostat, d’un volume
de 100 litres, est capable de refroidir une trentaine de kilogrammes de
détecteurs en germanium à une
température proche du zéro absolu. Ainsi elle va constituer pour les équipes
françaises, allemandes et russe d’Edelweiss un outil décisif dans la course à
la recherche des Wimp’s.
Les mesures les
plus récentes du fond diffus cosmologique et de la vitesse d’éloignement des
supernovæ à grande distance, interprétées dans le cadre du modèle cosmologique
standard, nous mettent en présence d’un univers dominé par la matière noire
(23%) et l’énergie noire (70%). Mise en évidence en 1930, la nécessité de
l’existence d’une matière noire dans l’Univers n’a pas faibli, et l’hypothèse
qu’elle soit constituée en grande partie de particules massives interagissant
faiblement (Wimps :Weakly Interacting
Massive Particles) n’a fait que se renforcer depuis.
Provenant du
cosmos, et capable de traverser d’épaisses couches de roche, ce nouveau type de
particules, que prédisent les théories de supersymétrie en physique des
particules pour unifier les forces fondamentales, serait susceptible d’être mis
en évidence par les détecteurs d’Edelweiss.
Schéma
de l'installation Edelweiss II : les détecteurs au centre dans le cryostat sont
protégés par des blindages de 40 t de plomb contre la radioactivité ambiante et
de 40 t de polyéthylène contre les neutrons.
© CNRS.
INS2P3. IPNL.
Un grand nombre
d'équipes de par le monde cherchent à observer les Wimps. Mais ces particules sont très difficiles à détecter compte
tenu de leur très faible interaction avec la matière ordinaire (et donc
avec un détecteur), d'où la nécessité de se protéger du rayonnement cosmique et
de la radioactivité qu'il induit, mais aussi de la radioactivité naturelle
(corps humain, roches, matériaux). Pour cela, les physiciens travaillent dans
des laboratoires souterrains avec des matériaux d'une pureté radioactive
extrême et des détecteurs protégés par de multiples blindages. L'objectif est
de détecter les infimes "chocs" entre des Wimps et des noyaux
atomiques du germanium constituant les détecteurs, notamment par la mesure de
la très faible élévation de température qu'ils produisent (un millionième de
degré environ).
Edelweiss
II.fait suite à Edelweiss I, placée dans un nouvel environnement, elle
comprendra dans un premier temps 28 détecteurs (soit une masse totale d'environ
9 kg) et devrait atteindre dans les années à venir environ 120 détecteurs (soit
une masse totale d'environ 40 kg) abrités par un blindage de 100 tonnes de
plomb et polyéthylène.
Unique au monde
par la taille de son cryostat, d'un volume de 100 litres, capable de refroidir
la quarantaine de kilogrammes de détecteurs en germanium à une température
proche du zéro absolu, Edelweiss II aura alors une sensibilité environ 100 fois
plus grande que celle d'Edelweiss I. En leur permettant d'explorer de nouveaux
modèles dans le cadre des théories de supersymétrie, elle constituera, pour les
équipes françaises, allemandes et russes d'Edelweiss, un outil décisif dans la
course à la recherche de ces particules évanescentes, les Wimps.
En
janvier 2006, Edelweiss II a accompli avec succès la première mise à froid de
son nouveau cryostat et a enregistré les premières impulsions des détecteurs.
Ces impulsions, qui sont induites pour l'instant par la radioactivité ambiante,
manifestent le bon fonctionnement des détecteurs dans le tout nouvel
environnement. Elles seront éliminées après la phase de mise au point, par la
mise en place des différents blindages de l'expérience qui ne laisseront alors
passer que les Wimps.
Note(s)
1. La collaboration Edelweiss est constituée
de six laboratoires français [CEA/DSM (Dapnia, Drecam), CNRS/IN2P3 (Institut de
physique nucléaire de Lyon, Centre de spectrométrie nucléaire et de
spectrométrie de masse), CNRS/MIPPU (Centre de recherche sur les très basses
températures), CNRS/INSU (Institut d'Astrophysique de Paris, Institut
d'Astrophysique Spatiale)], deux laboratoires allemands (FZ Karlsruhe,
université de Karlsruhe) et un laboratoire russe (Dubna/DLNP).
POUR
ALLER PLUS LOIN
Sur Edelweiss et
la matière noire, la thèse de 268 pages de Simon Fiorucci devant
l'Université de Paris Orsay en Septembre 2005; format pdf mais attention elle
fait 16MB, mais c'est intéressant.
Matière
noire et cosmologie par le Dapnia de Saclay.
Principe
de la détection de matière noire par IN2P3.
(Photo : Credit: NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (SSC))
Le télescope
spatial en Infra Rouge Spitzer vient de découvrir pour la première
fois que des planètes semblent être en formation autour d'une étoile qui a déjà
explosé.
Spitzer étudiait
l'environnement autour du pulsar : 4U 0142+61, reste d'une étoile qui a explosé
et trouva un disque de matière expulsée par l'explosion.
Ci joint une vue
d'artiste d'un tel disque tournant autour d'un pulsar.
Ce disque pourrait
donner naissance dans le futur à des planètes, c'est là que la découverte est
intéressante, car c'est la première fois qu'un tel événement est mis au jour.
En effet la
puissance des pulsars étant telle, que l'on pensait qu'il était impossible
qu'un tel disque puisse se former comme le souligne dans son article le Dr D
Chakrabarty du MIT.
Et malgré cela
nous avons un disque qui ressemble à un disque protoplanétaire courant.
Ces informations
paraissent dans Nature daté du 6 Avril 2006.
Le pulsar étudié
par Spitzer est dans la constellation de Cassiopée
à 13.000 années lumière de nous, donc un voisin, c'était avant son explosion
une étoile massive de 10 à 20 masses solaires , on pense qu'elle a explosé en
Super Nova il y a approximativement 100.000 ans.
Ce sont ses débris
ou une partie de ses débris qui orbitent le reste de cette étoile, Spitzer a en
fait détecté la chaleur de ce disque émise dans l'IR, ce disque orbite le reste
de l'étoile à une distance de l'ordre du million de km (donc très près, la
Terre orbite le Soleil à 150 millions de km) et contiendrait une masse de
poussières équivalente à 10 masses terrestres.
Les pulsars sont
les restes d'une classe particulière de Super Novas, les étoiles à neutrons ,
elles sont incroyablement dense, une masse un peu supérieure à celle de notre
soleil mais condensée dans une sphère de quelques 10km de diamètre. Le pulsar
en question ici est un pulsar X , qui émet donc des radiations X.
Peut être que ce
disque va donner naissance à une nouvelle
"race" de planète orbitant un pulsar, elles vont en effet être
complètement exposées aux radiations du pulsar et devraient ne pas être les
plus accueillantes de l'Univers! Ce sont ce que l'on appelle les pulsar-planets
qui ont été introduites il y a quelques années par le Dr. Aleksander Wolszczan
du Penn State University.
Rappelons que les
SN sont la source des éléments lourds dans l'Univers, leur explosion dissémine
de la matière contenant ces éléments chimiques de haut Z qui vont ensemencer
d'autres nuages de matière et participer ainsi à la formation de nouveaux
soleils et nouvelle planètes; comme je le dis toujours nous sommes plus que des
poussières d'étoiles, nous sommes des poussières de
super novas.
Ce qui a été
démontré aujourd'hui avec Spitzer c'est que les SN
peuvent aussi contribuer à ensemencer leur propre environnement.
La formation des
planètes semble donc multiforme dans l'Univers.
La NASA vous
fournit aussi une animation de ce disque , vous pouvez choisir sur
cette page le format et le type de lecteur que vous voulez.
(Photos/dessin :
ESA)
L'ESA avec une
fierté bien compréhensive nous fait part de son succès avec l'insertion en
orbite de Venus Express ce 11 Avril 2006.
Au terme d'un
voyage de 153 jours et 400 millions de km à l'intérieur de notre système
solaire, la sonde Venus Express de l'ESA, qui avait été lancée le 9 novembre
2005, vient de s’insérer en orbite autour de Vénus.
Voici les
différentes étapes prélude à cette mise en orbite réussie :
Première
étape : capture de la sonde par Vénus
Avant de pouvoir explorer cette planète jumelle de la Terre, à l’atmosphère
brûlante et nuageuse, Venus Express devra se livrer à un exercice difficile, le
plus délicat depuis son lancement, en accomplissant une série complexe
d’opérations et de manœuvres destinées à placer la sonde sur orbite autour de
Vénus. La manœuvre d’injection en orbite (VOI) permettra de réduire la vitesse
relative de la sonde par rapport à Vénus, afin qu’elle puisse être capturée par
le champ gravitationnel de la planète. Cette manœuvre critique nécessite
cependant un timing et un positionnement parfaits.
La phase d’injection en orbite autour de Vénus, qui a officiellement débuté le
4 avril et ne s’achèvera pas avant le 13 avril 2006, se subdivise en trois
grandes étapes. La première, l’initialisation, vise à préparer la sonde à la
manœuvre de capture proprement dite afin d’éviter qu’une perte du contrôle de
certains paramètres sans incidence pour la manœuvre d’injection n’entraîne une
activation du mode de sécurité.
Suivra, le matin du 11 avril à 9h17 (heure de Paris), la
manœuvre de capture, pendant laquelle le moteur principal sera mis à feu
durant environ 50 minutes.
11 avril 2006,
8h03 (heure de Paris) : pivotement de la sonde.
Cette manœuvre, qui durera environ une demi-heure, a pour objectif de faire
pivoter Venus Express sur elle-même, de sorte à tourner la sortie du moteur
principal vers l’avant de la sonde, ce qui permettra un ralentissement (au lieu
d’une accélération) du véhicule spatial à l’allumage du moteur.
11 avril 2006, 9h17 (heure de Paris) : mise à feu du
moteur principal de Venus Express. Quelques minutes après un allumage
des propulseurs destiné à s’assurer que le carburant arrive au circuit
d’alimentation du moteur principal, ce dernier sera mis à feu pour une durée de 50 minutes, jusqu’à 10h07.
Cette poussée réduira de 15 % la vitesse initiale de la sonde (29 000 km/h) par
rapport à Vénus, permettant sa capture. Venus Express se retrouvera alors sur
une première orbite elliptique autour de Vénus,
sur laquelle elle restera environ neuf jours. Au moment de sa capture, la sonde
se trouvera à quelque 120 millions de kilomètres de la Terre et à 400
kilomètres de la surface de Vénus au point le plus proche.
La troisième et dernière étape consistera à
réactiver toutes les fonctions de la sonde, en particulier à rétablir la
communication avec la Terre, et à transmettre en liaison montante les commandes
à exécuter sur l’orbite initiale (dite orbite de capture).
Une séquence automatique de commandes prédéfinies, comprenant le minimum de
commandes nécessaires à la mise à feu du moteur principal, sera envoyée vers
Venus Express quatre jours avant la manœuvre d’injection en orbite pour contrôler
la capture de la sonde.
Toutes les opérations de la sonde seront pilotées par l’équipe de contrôle au
sol de Venus Express depuis le Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de
l’ESA, situé à Darmstadt, en Allemagne.
Insertion sur orbite finale
L’insertion de Venus Express sur son orbite finale, qui nécessitera une
nouvelle série de manœuvres, sera plus longue. La sonde restera 9 jours sur son
orbite elliptique initiale, dont le point le plus éloigné de la surface de
Vénus (apoastre) se situe à 350 000 kilomètres et le point le plus proche
(périastre) à moins de 400 kilomètres d’elle.
Pendant cette période, Venus Express procèdera également à sept mises à feu
(deux concernant le moteur principal et cinq les ensembles de propulseurs) pour
réduire progressivement l’altitude de l’apoastre d’orbite en orbite. Le 7 mai
2006, après 16 rotations autour de la planète, la sonde atteindra son orbite
finale : une orbite polaire elliptique avec un apoastre éloigné de 66 000
kilomètres de la surface vénusienne et un périastre situé à 250 kilomètres de
la planète vers 80° de latitude nord.
Le 22 avril, Venus Express entrera dans sa phase de recette en orbite. Jusqu’au
13 mai, ses instruments seront activés un à un pour des vérifications
détaillées, puis utilisés collectivement ou par groupe afin de tester les
possibilités d’observation simultanée en vue du lancement de la phase
scientifique nominale le 4 juin 2006.
Ce
matin donc, 11 Avril 2006 à 9h17 (heure de Paris), l'allumage du moteur
principal pendant une durée de 50 minutes a permis de réduire de 29 000 à
environ 25 000 km/h la vitesse relative de la sonde par rapport à Vénus,
permettant ainsi sa capture par le champ de gravité de la planète.
Les manœuvres
d’insertion en orbite se sont parfaitement bien déroulées.
Au cours des
quatre prochaines semaines, la sonde effectuera une nouvelle série de manœuvres
qui la feront passer de sa position actuelle sur une orbite fortement allongée
parcourue en 9 jours, à l'orbite opérationnelle choisie pour sa mission
scientifique : une orbite polaire qu'elle décrira en 24 heures, s'éloignant au
maximum à 66 000 km de Vénus. Une fois installée à ce poste d'observation, elle
conduira une étude détaillée de la structure, de la chimie et de la dynamique
de l'atmosphère de Vénus. La durée de la mission sera d'au moins deux jours
vénusiens, soit l'équivalent de 486 jours terrestres.
Une atmosphère mystérieuse
Grâce aux précédentes missions à destination de Vénus et aux
observations effectuées directement depuis la Terre, nous savons déjà que notre
plus proche voisine est enveloppée d'une atmosphère dense où règnent des
températures extrêmes et des pressions très élevées. Ces conditions induisent
un effet de serre très puissant, auquel s'ajoute un phénomène de "super
rotation" encore inexpliqué, l'atmosphère de Vénus effectuant un tour
complet de la planète en seulement quatre jours.
L'objectif de la mission Venus Express
consistera à étudier en détail les caractéristiques de cette atmosphère à
l'aide de capteurs perfectionnés afin de tenter de résoudre les questions que
les précédentes missions ont laissées en suspens. Ce sera également le premier
orbiteur de Vénus à effectuer des observations de la surface de la planète à
travers les "fenêtres de visibilité" découvertes dans les bandes
infrarouges.
La mise en service des instruments
scientifiques embarqués débutera bientôt et les premières données brutes sont
attendues d'ici quelques jours. L'ensemble de la charge utile scientifique
devrait être pleinement opérationnelle dans deux mois.
L'Europe explore le Système
solaire
Avec ce nouveau succès, l'ESA ajoute un autre corps céleste à son palmarès en
matière d'exploration du système solaire. Elle a déjà a son actif les sondes
Mars Express et SMART-1 actuellement en orbite autour de Mars et de la Lune, et
elle collabore avec la NASA à la mission Cassini qui évolue autour de Saturne.
En outre, elle a envoyé vers la comète 67P-Churyumov-Gerasimenko la sonde
Rosetta, qui devrait atteindre sa cible en 2014 et devenir ainsi le premier
véhicule spatial à se placer en orbite autour d'un noyau cométaire. L'ESA
prévoit également de compléter son tour d'horizon de nos voisins célestes avec
la mission Bepi-Colombo qui sera lancée vers Mercure en 2013.
"Avec l'arrivée à destination de Venus
Express, l'ESA est la seule agence spatiale à conduire simultanément des
opérations scientifiques autour de quatre planètes : Vénus, la Lune, Mars et
Saturne", souligne David Southwood, Directeur du Programme scientifique de
l'ESA. " Nous sommes vraiment fiers de pouvoir mettre de tels moyens à la
disposition de la communauté scientifique internationale".
"Pour mieux comprendre notre planète,
il nous faut étudier d'autres corps célestes, en particulier ceux qui possèdent
une atmosphère", explique Jean-Jacques Dordain, Directeur général de
l'ESA. "Nous avons envoyé une sonde sur Titan et nous en avons une autre
autour de Mars. L'étude de Vénus et de son système atmosphérique complexe nous
aidera à mieux appréhender les mécanismes qui gouvernent l'évolution des
grandes atmosphères planétaires et le changement climatique. A terme, cela nous
permettra de réaliser des modèles plus précis des processus à l'œuvre dans
notre propre atmosphère, ce qui bénéficiera à l'ensemble de l'humanité."
Une instrumentation
scientifique à la pointe de la technologie
Venus Express a été réalisée pour l'ESA par un consortium industriel européen
dirigé par EADS Astrium et comprenant 25 contractants principaux répartis dans
14 pays. Elle reprend en partie l'architecture de son brillant prédécesseur
Mars Express et emporte un ensemble de sept instruments, dont des versions
améliorées de trois instruments embarqués sur Mars Express et de deux
instruments de la sonde Rosetta.
Le spectromètre PFS à très haute résolution
tracera les profils de température et mesurera la composition de l'atmosphère
de Vénus. Il pourra également mesurer la température de surface de la planète
et rechercher les indices d'une éventuelle activité volcanique. Le spectromètre
infrarouge et ultraviolet SPICAV/SOIR et l'expérience de radio science VeRa
sonderont l'atmosphère en observant le phénomène d’occultation d’étoiles
éloignées ou en mesurant l'affaiblissement de signaux radio au limbe de la
planète. Plus particulièrement, l'instrument SPICAV/SOIR recherchera des
molécules d'eau ainsi que la trace d'oxygène moléculaire et de composés
sulfurés qui sont supposés exister dans l'atmosphère de Vénus. Le spectromètre
VIRTIS dressera pour sa part la carte des différentes couches de l'atmosphère et
observera les nuages dans plusieurs longueurs d'onde pour caractériser la
dynamique atmosphérique.
Associé à un magnétomètre, l'instrument
ASPERA étudiera l'interaction entre le vent solaire ainsi que le plasma qu'il
génère et la haute atmosphère de Vénus, en l'absence de protection par une
magnétosphère semblable à celle qui entoure la Terre.
Enfin, la caméra multicanaux à grand angle
VMC effectuera des prises de vues dans quatre longueurs d'onde, et en
particulier dans l'une des "fenêtres infrarouges", ce qui permettra
de cartographier la surface à travers la couche nuageuse. Cette caméra pourra
également prendre des photographies à l'échelle globale et contribuera à
identifier des phénomènes observés par les autres instruments.
La mission Venus Express a été conçue pour observer la
planète pendant deux jours vénusiens, soit 486 jours terrestres, et
pourrait être prolongée d’autant.
Malgré l’intérêt soutenu porté à Vénus dans le cadre des précédentes missions
d’exploration – cette planète occupe la troisième place dans la liste des
objets les plus visités du système solaire, après la Lune et Mars – , bien des
énigmes restent à élucider. Tirant parti des indices livrés par les missions
antérieures, les instruments d’observation sans équivalent conçus pour Venus
Express s’emploieront à examiner avec une précision inégalée les aspects
insolites de cette planète.
Ces capacités d’observation reposent sur l’association de différents
instruments : spectromètre planétaire à transformée de Fourier (PFS) ;
spectromètre atmosphérique dans le visible et l’infrarouge (SpicaV/SOIR) ;
spectromètre de cartographie dans le visible et l’infrarouge (VIRTIS) ; caméra
de surveillance visuelle (VMC).
Ces instruments, extrêmement sensibles à un large éventail de longueurs d’ondes
électromagnétiques allant de l’ultraviolet à l’infrarouge, permettront d’étudier de manière détaillée l’atmosphère vénusienne et son
interaction avec la surface de la planète. En association avec le
magnétomètre MAG, l’analyseur ASPERA et l’expérience VeRA, ils examineront tous
les aspects de l’interaction entre l’atmosphère et le
flux permanent du vent solaire.
Venus Express sera la première sonde à profiter des « fenêtres infrarouges »,
ces bandes de visibilité étroites découvertes dans la partie infrarouge du
spectre atmosphérique. Elle pourra ainsi glaner des informations de grande
valeur sur la basse atmosphère, voire sur la surface.
La mission nous permettra aussi d’en savoir plus sur le fonctionnement
particulièrement complexe de la dynamique atmosphérique et du système nuageux, les causes du phénomène de « super-rotation » de
l’atmosphère au sommet des nuages, ou encore sur l’origine du double vortex au
pôle nord.
Venus Express s’intéressera également aux processus régissant la chimie
atmosphérique infernale de l’Etoile du Berger : des températures de surface
pouvant atteindre 500° C, une atmosphère composée essentiellement de dioxyde de
carbone, et des nuages d’acide sulfurique. La sonde étudiera le rôle de l’effet
de serre vénusien – le plus puissant de ceux qui aient été observés dans le
système solaire - sur l’évolution du climat de la planète et nous apportera des
éléments de réponse à la question de savoir si Vénus
représente un stade possible de l’évolution future de la Terre.
Enfin, les analyses conjuguées de l’atmosphère dense et de la surface de Vénus
devraient nous permettre de mieux comprendre la géologie de la planète rouge et
de déceler les signes d’une éventuelle activité volcanique ou sismique.
DERNIÈRE
MINUTE : VENUS EXPRESS NOUS ENVOIE SA PREMIÈRE PHOTO DU POLE SUD DE VÉNUS
VEX vient de nous envoyer sa toute
première image de notre planète sœur , de son pôle Sud d'une distance de
200.000km montrant une multitude de détails.
C'est la première
fois au monde que l'on a une photo du pôle sud de cette planète.
Cette photo a été
prise durant la phase de capture le 12 Avril 2006. elle a été prise avec
l'instrument VIRTIS (Visible and Infrared Thermal Imaging Spectrometer) et
l'image diffusée est une composite d'une image du coté "jour" à
gauche (avec filtres pour ne voir que les nuages) et "nuit" à droite
(avec filtre dans l'IR à 1,7µ montrant principalement les nuages de la basse
atmosphère vers 55km d'altitude).
Bravo l'ESA c'est
un bon début!
N'OUBLIEZ PAS LA
SOIRÉE VENUS EXPRESS DU 25 AVRIL À L'OBSERVATOIRE
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Une
vidéo de 4 minutes de 10MB comprenant entre autre l'interview de Don Mc Coy
le responsable de la mission.
Un cadeau de l'ESA
: un économiseur
d'écran centré sur la mission Venus Express. Attention il est
"zippé", il faut pour l'utiliser :
Clic droit sur le
lien et choisir enregistrer la cible sous…
Une fois dans
votre ordinateur clic droit : Extraire ICI
puis exécuter.
La
conférence de Jean Dauphin d'EADS Astrium, le constructeur de VEX lors des
rencontres Ciel et Espace de 2004 sur ce site.
(Photos NASA/JPL/ University of Colorado)
Image peu
ordinaire des anneaux de Saturne prise par Cassini dans l'Ultra Violet en Mai
2005 et diffusée seulement maintenant. (photo de gauche). En comparaison est
reproduite à droite une image de la même partie des anneaux prise dans le
visible en Mai 2004.
|
|
Image extraordinaire
en UV, quand même car elle correspond à l'éclipse d'une étoile (26 Taurus) par
les anneaux de cette planète et nous renseigne sur la densité de ces anneaux.
Que voit on? La
trace jaune/rouge correspond à l'étoile et on remarque que sa luminosité est plus
ou moins absorbée. L'anneau central marqué en bleu est l'anneau B très opaque
signifiant une densité de matière importante, puis vers la droite la division
de Cassini et enfin l'anneau A qui laisse passer plus de lumière que son
voisin.
On remarquera vers
le bord extérieur de l'anneau A la petite division de Encke.
Image produite
pendant 9 heures temps pendant lequel l'étoile s'est déplacée devant les
anneaux.
Ce sont les
scientifique de l'Université
du Colorado à Boulder qui ont utilisé les données de la caméra UVIS de la
sonde et qui communiquent cette information.
L'opacité de
l'anneau A a été calculée et s'est avérée plus importante que ce que l'on
pensait. Rappelons que les anneaux sont constitués de particules de la taille
du cm à la taille d'une voiture; leur transparence dépend aussi de l'angle de
visée car les particules sont plutôt arrangées parallèlement dans le sens de la
longueur suivant les modèles en cours.
On remarque aussi
sur cette image que le bord interne de l'anneau A est plus dense que le reste.
Les particules se
choquent et de réarrangent en permanence en créant aussi des débris plus petits
qui font partie de la ronde autour de Saturne.
Comme d'habitude, vous
trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(photos : NASA/JPL)
Découvert par
notre ami Raoul Lannoy, cette photo de Janus un peu confuse, prise entre les
anneaux de Saturne
Photo prise le 21
Mars 2006 avec filtres clairs par Cassini d'une distance de 700.000km de Janus.
La colorisation est faite par notre ami
Erwan Lenouvel.
Il n' y a pas
beaucoup de belles images nettes de ce petit satellite (180km) découvert par A
Dollfus, voici une des plus nettes prise par Cassini :
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(Photos ESA/HRSC G Neukum)
Vous
connaissez le célèbre symbole du contentement appelé Happy Face en anglais ou smileys.
On a trouvé sur
Mars un cratère qui lui ressemble, la sonde Mars Global Surveyor l'avait déjà photographié
(mais peut être plus
visible sur cette vue là), mais maintenant c'est au tour de Mars Express de
l'analyser en détail et en couleur.
Ce cratère a un
nom c'est le cratère Galle, d'après Joachim Galle astronome allemand, celui de
l'Observatoire de Berlin qui trouva la nouvelle planète sur les instructions de
Le Verrier, Neptune.
Moins visible
que sur les photos noir et blanc précédentes, on distingue quand même les
yeux et le sourire (j'ai foncé un peu l'image originale) |
Position de ce
cratère de 230km de diamètre. |
L'image obtenue
par la caméra HRSC de Mars Express est en fait une mosaïque d'images prises pendant
5 orbites de la sonde. La résolution au sol est entre 10 et 20m par pixel.
Le cratère Galle
contient beaucoup de couches sédimentaires surtout dans sa partie sud, des
ravines sont aussi présentes sur les flancs sud du cratère, elles ne sont vues
que sur les photos haute résolution de cette zone ainsi que sur cette image
prise en oblique de cette même zone.
Toutes
les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.
(Photo : JPL)
Tout va bien pour
MRO, elle teste sa caméra HiRISE en ce moment et nous
fait parvenir ses premières photos en couleur.
Voici une partie de la première image
couleur (plutôt infra rouge que couleurs naturelles) transmise par la caméra de
MRO.
Image prise le 24
Mars 2006 de 2500km d'altitude, la résolution est de …2,5m par pixel!!!
La largeur de
cette photo présentée ici à gauche est de 50km au sol et sa hauteur 23km.
Ce n'est qu'une
partie de la photo globale que vous pouvez voir (si vous avez la patience et
ADSL) en cliquant dessus, elle fait 32MB.
Il existe une
version un peu moins lourde de cette photo, elle fait 4,9MB quand même mais
cela vaut le coup d'être vu.
On remarquera une
zone verte dans le haut de la photo qui correspond à une composition du sol
probablement différente des alentours et qui sera le sujet d'une analyse plus
en détails avec le spectromètre de bord
le CRISM plus tard.
Nous avons aussi
droit à une vue en
perspective et en couleur de la même zone martienne
Les images de MRO
: http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
Voir aussi cette
page de MGS et celle-ci
concernant le lieu où a été pris la photo.
(Photos NASA/JPL).
Le PSRD (Planetary
Science Research Discoveries) de Hawaï publie ces jours ci un article
intéressant sur les conséquences physico-chimiques de la formation d'un
océan de magma et de sa cristallisation sur Mars. Les auteurs ont pris comme
modèle notre voisine la Lune.
La solidification
provoque le mouvement des roches de faible densité vers la surface alors que
les plus lours tombent vers le centre de la planète.
La rencontre du
mouvement de ces deux types de roches produit des corps complexes qui peuvent
se retrouver dans les météorites martiennes.
Le mouvement vers
le centre de roches relativement froides de la croûte vers le bas a refroidi la
limite entre le noyau métallique et le manteau , à la source de mouvements de
convexions à l'intérieur de ce noyau ce qui aurait produit le champ magnétique
important originel de Mars.
Comment peut on
comparer les océans de magma sur la Lune te sur Mars , c'est à cette recherche
que nos amis d' Hawaï nous convient en partant sur certaines hypothèses.
Schéma
représentant les différentes séquences de cristallisation, à gauche la Lune à
droite 3 possibilités pour Mars, explications dans l'article.
(© Borg and Draper).
Des petites
animations vidéo montrant l'évolution possible du magma concluent cet article
(ce paragraphe est
le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à
nous contacter)
Philippe Volvert
est un passionné d'astronautique et il anime deux sites consacrés
principalement aux lanceurs spatiaux et à l'exploration du système solaire.
Les lanceurs spatiaux du
monde entier, voici le plan de son site que je vous conseille de visiter :
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Le site d'exploration du
système solaire est tout aussi intéressant.
Plus classique et
très complet, toutes les planètes sont passées en revue.
Des pages de liens
sont aussi disponibles.
Bon surf à tous.
Nous
connaissons tous Yaël Nazé, ce docteur en astrophysique de l'Université de
Liège et qui écrit beaucoup de livres d'astronomie (voir par exemple les
couleurs de l'Univers un de ses derniers livres) elle publie aussi dans la
revue de la SAF "l'Astronomie" ainsi que dans diverses autres revues
de qualité.
Elle donne aussi
très souvent des conférences ayant pour thèmes l'astronomie et même les femmes
dans l'astronomie.
Justement elle
publie ces jours ci chez Vuibert, un livre que je vous recommande sur le rôle
des femmes en Astronomie.
Tout
le monde connaît le rôle fondamental d'Henrietta Leavitt dans la détermination
des distances en Astronomie (les Céphéides et la loi qui va avec) mais saviez
vous qu'elle faisait partie du "harem de Pickering" , non et bien
vous apprendrez que ce responsable de l'observatoire de Harvard faisait appel
uniquement à des femmes pour étudier les plaques photos (elles étaient moins
chères que les hommes et plus fiables).
Et Sophie Brahe
sœur de son frère le célèbre Tycho, avec qui l'histoire a oublié d'associer son
nom pour ses plus grandes découvertes.
Yaël Nazé vous
apprendra aussi tout sur les deux Carolines de l'astronomie; une que vous
connaissez certainement c'est la sœur de W Herschel qui était une fanatique
d'astronomie (elle a découvert un grand nombre de comètes) et était entièrement
dévouée à son frère, elle le nourrissait à la cuiller pendant ses observations
et manipulait le télescope (cela lui a coûté d'importantes blessures); mais
l'autre Caroline si vous êtes un familier de ce site vous la connaissez c'est
Caroline Shoemaker, un sacré bout de femme.
Vous apprendrez le
rôle de Margaret Burbridge dans les discussions sur la cosmologie et vous
entendrez parlé pour la première fois peut être de Vera Rubin et de bien
d'autres.
Yaël est aussi une
de ces femmes de l'astronomie et son livre est passionnant, très explicatif et
plein d'anecdotes qui font l'histoire et la petite histoire de l'astronomie.
Allez allez ne
soyez pas macho comme Aristote pour qui les femmes étaient des êtres inférieurs
sans logique ni intelligence, soyez plus intelligent que lui, achetez ce
bouquin et lisez le!
Dos de la
couverture IV :
Qui détient le
record des découvertes de comètes ? Une femme. Qui a permis de comprendre
comment est organisée la population des étoiles ? Une femme. Qui a
découvert la loi permettant d’arpenter l’Univers, a trouvé des phares dans
l’espace, a compris le fonctionnement des forges stellaires et a bouleversé
notre vision de l’Univers ? Encore et toujours une femme... Pourtant,
quand on doit citer un astronome « historique » au hasard, on pense
le plus souvent à des hommes : Ptolémée, Galilée, Copernic ou, plus près
de nous par exemple, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont
guère eu accès aux sciences en général et à l’astronomie en particulier mais ce
n’est pas une raison pour croire en l’absence totale de contributions dues au
beau sexe ! C’est ce que dévoile ici l’auteur. Loin de toute forme de
féminisme enragé, on suivra le parcours de quelques scientifiques importantes
qui ont par hasard en commun une même particularité : leur sexe.
L’ouvrage est
construit suivant la trame thématique des grandes découvertes, chaque domaine
donnant alors lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et
à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie, de
En-Hedu-Anna, fille de l’empereur babylonien Sargon 1er (XXIVe siècle avant
notre ère) jusqu’à l’Anglaise Jocelyne Bell, actuelle doyen de la faculté des
sciences de l’université de Bath et membre de la Royal Society...
Très illustré,
l’ouvrage contient des images d’astronomie, des schémas et, bien sûr, les
portraits des astronomes.
Sommaire
1. La moitié du
ciel
2. Les astres
chevelus
3. La
classification des étoiles
4. Les étoiles
pulsantes
5. Les usines stellaires
6. La matière
sombre
7. Les phares de
l’espace
Bibliographie
(livres, revue, sites web)
ISBN
2-909680-75-4 21€
Au sommaire:
- Éclipse profitons-en !
- Quel reflex numérique pour l'astrophoto ?
- Un reflex numérique pour quoi faire ?
- Celestron C6 XLT.
- Lune La formation du mois : Stevinus.
- Au méridien : dans la tête de l'Hydre.
- Mise au point motorisée sur un PST.
- Vos images : surcharge picturale
- et toujours vos rubriques habituelles :
éphémérides, on en parle, vie des clubs, lire-voir, petites annonces...
Ce magazine vous aide à choisir le bon APN pour les photos
astro;
Quel reflex numérique pour l'astrophoto ?
Performances à la hausse, prix à la baisse, les appareils reflex numériques
trouvent naturellement leur place en astrophotographie. Comment choisir parmi
les nombreux modèles disponibles sur le marché ?
- Un reflex numérique pour quoi faire ?
Explications détaillées de quelques techniques simples pour réussir vos
premières photos du ciel.
Celestron C6 XLT
Ce nouveau Schmidt-Cassegrain au diamètre inédit de 150 mm arrive sur le
marché. Ses performances séduiront-elles les amateurs d’instruments compacts ?
Verdict avec notre test !
Mise au point motorisée sur un PST
Quelques engrenages, un joint torique, de la colle époxy et un peu d'habileté :
tout ce qu'il faut pour installer cet astucieux dispositif de mise au point
motorisée
Cahier central / Ephémérides
8 pages de cartes dans notre cahier central
10 pages d'éphémérides détaillées
Toutes les informations pour occuper vos nuits d'avril !
Stevinus
Bien dessiné, avec de larges remparts en gradins et un pic central, le cratère
Stevinus se trouve au cœur d'une région continentale riche en formations aussi
intéressantes que variées.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI