LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:

Mise à jour : 7 Avril 2006    SPÉCIAL ÉCLIPSE

 

Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :  

 

§§   La lumière invisible : CR de la conférence de JM Bonnet Bidaud à Saclay. (07/04/2006)

§§   Les Galaxies : CR de la conférence de B Lelard de Véga à Plaisir. . (07/04/2006)

§§   L'éclipse du 29 Mars : Quelques résultats. . (07/04/2006)

§§   L'éclipse encore : Vue de Libye par Didier Boisbunon. (07/04/2006)

§§   L'éclipse toujours : Vue de Turquie par Thierry Doussin. . (07/04/2006)

§§   L'éclipse toujours et encore : Vue de Turquie aussi par Bénédicte Petit. . (07/04/2006)

§§   Le Vésuve : Vu de haut, il paraît encore plus menaçant! . (07/04/2006)

§§   Envisat : Quatre ans au service de la Terre. . (07/04/2006)

§§   Venus-Express : Cible en vue! . (07/04/2006)

§§   Cassini-Jupiter : Non je ne me suis pas trompé! . (07/04/2006)

§§   Cassini-Saturne :.Des mini satellites bien mystérieux. . (07/04/2006)

§§   Cassini-Saturne : Téthys et Pénélope. . (07/04/2006)

§§   Mars Express :.Libya Montes en point de mire. . (07/04/2006)

§§   Mars : Les ravines ne sont peut être pas dues à l'eau (suite). . (07/04/2006)

§§   Livre conseillé : Sur les traces d'Albert Einstein de JM Alimi. . (07/04/2006) . (07/04/2006)

§§   Les magazines conseillés :.La Recherche :Le Big Bang en laboratoire.

 

 

 

 

 

L'ÉCLIPSE DU 29 MARS 2006 : QUELQUES RÉSULTATS. (07/04/2006)

 

L'équipe de l'IAP avec notre ami Jean Mouette a eu un problème technique avec le générateur qui s'est éclipsé (jeu de mots facile) au moment de l'éclipse totale et les images n'ont pas pu être transmises en direct sur Internet, dommage.

Leurs aventures quotidiennes sont quand même contées tous les jours sur le Net.

 

Voici pour la peine une photo de l'éclipse prise par les étudiants du DEA de l'Observatoire de Paris de pleur observatoire au Bénin.

 

 

Rappelons :

Début de l'éclipse (phase partielle): 10h 06mn heure de Paris
Début de l'éclipse totale: 11h 16mn 36s heure de Paris
Fin de l'éclipse totale: 11h 20mn 17s heure de Paris
Fin de l'éclipse (phase partielle): 12h 38mn heure de Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

De Paris c'était moins impressionnant surtout que le temps n'était pas des plus engageants, néanmoins notre ami Jérome Lefaucheux a effectué quelques photos que voici.

 

Prises de vue effectuées avec Canon EOS 300D 75-300mm et filtre feuilles de mylar,

De gauche à droite :

7,1 1/125   200 ISO 12H41

5,6 1/320   200 ISO 13H02

5,6 1/250   400 ISO 13H28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'ÉCLIPSE DU 29 MARS 2006 ENCORE : VUE DE LIBYE PAR DIDIER BOISBUNON. (07/04/2006)

 

 

Notre collègue et membre de Véga, Didier (Ahmed) Boisbunon, lui a payé la taxe éclipse et était en Libye, il envoie un salut à tous ses copains et nous donne en avant première quelques photos.

 

 

 

Sur le papier et sur le sable, le message est le suivant :

CLUB ASTRO VEGA

LIBYE

ÉCLIPSE 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'ÉCLIPSE DU 29 MARS 2006 TOUJOURS : VUE DE TURQUIE PAR DIDIER DOUSSIN. (07/04/2006)

(Photos de Th Doussin de VÉGA)

 

Thierry Doussin aussi de Véga, Plaisir nous fait parvenir son compte rendu et impressions de cette éclipse.

 

Voyage d’une semaine en Turquie organisé en solo (avec ma femme tout de même) en passant par le groupe Marmara. Vol CDG-Antalya en 4h puis Hôtel Ma Biche, prés de Göynuk à 35 km d’Antalya.

A signaler les excellentes prestations de cet hôtel pour un prix très raisonnable (500 €/pers).

 

J’ai failli les écouter et rester avec eux en bord de mer à l’Hôtel mais à cet endroit la durée de la totalité ne dépassait pas 3mn12s, ce qui me frustrait un peu, vu qu’on pouvait obtenir 3mn45s à Side en faisant 120km de plus…

Comme le 28 et surtout le 29, le beau temps s’était installé, je me suis dis, "tu n’as tout de même pas fait 4500km pour t’arrêter à 3mn12 alors que tu peux tenter le max 3mn45 un peu plus loin".

Ce petit dilemme n’a l’air de rien mais la décision est toujours difficile à prendre, on a souvent peur de louper le bon choix…mais ce jour là il s’est finalement avéré que nous étions pratiquement tous bien servi !

 

Équipement utilisé : ETX90 sur monture équatoriale légère + Canon A1 au foyer + pellicule Fuji 200 ISO + déclencheur souple et retardateur 2s (voire 10s).

 

Le jour de l’Éclipse :

- Lever 6h du mat (les mini-valises sont déjà prêtes...) : photo du lever de soleil sur le toit de l’Hôtel au 8ème avec un Canon A80 + zoom 200mn.

 

- Départ de Goynuk en Hyundai vers 8h pour la direction de Side à 120km à l’est d’Antalya….conduite à la Turc de rigueur.

- Arrivée vers 10h dans les environs de Side, très exactement à 5km au sud de Side dans la ville de « Kumköy », située dans la zone de centralité maximale.

- Repérage rapide d’une bonne place en parcourant le bord de mer bardé d’hôtels et finalement 30mn ont suffit pour dénicher un très bon endroit pratiquement les pieds dans l’eau au milieu des « plagistes » allemands qui se faisaient bronzer.

- Installation du matériel pendant 3/4h et me voilà prêt vers 11h30.

- 12h38 :début de l’Éclipse partiel, le soleil est à 56° tout se présente bien.

- 13h55 : début de la phase totale, soleil haut à 54° spectacle magnifique et toujours inoubliable mais forcément toujours trop court…surtout quand on fait un peu de photos.

- 13h58’40’’ : L’éclipse se termine déjà et j’ai encore du courir pour placer ma dizaine de photos réalisées avec des temps de pose décroissant du 1/60s au 1/4s.

- 13h59 à 14h : je tente encore 2 photos de plus avec un temps de pose 1/500s mais trop tard, j’ai encore loupé la bague de diamant, ce sera pour la prochaine fois.

 

 

 

 

 

à Un autre sentiment étrange m’envahit mais pas tout à fait le même qu’en octobre pour l’annulaire : Encore un autre type de « frustration » bien que les conditions d’observations étaient cette fois-ci quasiment parfaites, j’ai encore passé trop de temps derrière l’écran du Canon A1 et pas assez à contempler le spectacle au naturel…enfin ma femme était là et elle l’a fait à ma place mais c’est pas pareil !

Conclusion : next time, je me limiterai encore sur la prise de vue, 5 ou 6 me semblent un optimum.

 

Enfin, je suis très satisfait du résultat car finalement 50% des photos sont réussies (eh oui, j’ai quand même fait un mauvaise MAP sur des vues de partiel et rectifié le tir 10mn avant le début du spectacle…il était temps sinon c’était « rideau »)

 

- 15h : tout est déjà remballé même si l’éclipse se termine vers 15h15 car la visite de Side est incontournable vu la médiatisation du lieu.

- 15h30 : Arrivée sur Side, le théâtre antique ne pouvait être approché, nous laissons la voiture et partons à pied. Ça refoule, le spectacle est cette fois bien fini et on le voit il y a du monde en sens inverse…

 

 

A une prochaine Eclipse…certainement sur celle du 22 juillet 2009 car là on aura double ration avec les 6mn sur Shanghai…!

 

                                                        Thierry...le virusé des Éclipses

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'ÉCLIPSE TOUJOURS ET ENCORE : VUE DE TURQUIE AUSSI PAR BÉNÉDICTE PETIT. (07/04/2006)

 

Elle nous envoie un mail :

Je suis allée en Turquie, à Kemer, observer l'éclipse qui a duré 3 mn 31s.

 

C'était géant et mes enfants étaient émerveillés (Pour ma part, c'était la seconde observation toujours aussi impressionnante).

 

 

 

voici la photo faite par un de ses collègues : Jean Francois Amand

 

Pas mal du tout!!!!!

 

 

 

 

 

 

 

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LE VÉSUVE : VU DE HAUT IL PARAÎT ENCORE PLUS MENAÇANT! (07/04/2006)

 

Le Vésuve serait plus dangereux que l'on ne le croyait d'après les derniers rapports publiés ce mois de Mars 2006.

Ce fameux volcan de la baie de Naples dont la plus connue des éruptions (destruction de Pompéi et Herculanum) fut celle de l'antiquité en l'an 79 a régulièrement des soubresauts, le dernier date de Mars 1944.

 

Mais ce ne fut pas la plus dangereuse, non la plus dangereuse date de plus de 3700 ans (découverte grâce aux fouilles archéologiques) et les géologues et volcanologues ont peur qu'une telle éruption soit de nouveau actuelle.

Elle avait à l'époque tout rasé dans un périmètre de 25km de diamètre autour du volcan, mais Naples n'était pas aussi peuplé.

Bien entendu Naples et sa région serait totalement détruit, nos amis Italiens doivent revoir en toute hâte leur plan d'évacuation, mais peut on évacuer plusieurs centaines de milliers de personnes (certains disent 2 à 3 millions d'habitants) sans dégâts?

Le danger ce sont les nuées ardentes (gaz brûlants mêlés à des poussières volcaniques) qui se déplacent à plusieurs centaines de km/h. Le problème c'est comme pour les astéroïdes, il faut détecter suffisamment à temps pour agir , or il semble que les délais soient très courts: semaines? mois?

 

Une surveillance par satellite de la forme du cratère (déformation en cas d'éruption proche) est aussi mise en place, et voici par exemple une superbe photo prise par le satellite Quickbird en Juillet 2002.

 

 

 

La région du Vésuve en grand angle, on remarque la densité des habitations   Clic sur l'image pour avoir la vue impressionnante en HR (4MB)  ©Digital Globe.

Zoom sur le volcan lui même.

 

Pompéi est situé dans le coin droit de l'image de gauche.

Vous apercevrez au Nord du cratère se dirigeant vers la gauche la coulée de lave de 1944 de couleur sombre.

 

Chaque volcan a une "fréquence" moyenne entre deux éruptions majeures , pour le Vésuve elle est évaluée à …..2000ans, la cloche va sonner!!!

 

Consulter l'article du Figaro de mars 2006.

 

Et le site de Wikipedia sur le Vésuve (cocher aussi sur la version anglaise beaucoup plus fournie, évidemment la plus complète est celle de nos amis Italiens très riche en photographies).

 

 

 

 

 

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ENVISAT : QUATRE ANS AU SERVICE DE LA TERRE. (07/04/2006)

(Photos ESA)

 

ENVISAT, le satellite d'étude de l'environnement de l'ESA lancé en 2002 fête ses 4 ans en orbite et à notre service.

 

Il est bien sûr sur une orbite polaire (afin de voir défiler tous les points de la Terre régulièrement devant ses caméras) et possède une dizaine de capteurs différents étudiant l'atmosphère, les continents les mers et les glaces.

 

Voici par exemple à gauche une photo prise par l'Advanced Along Track Scanning Radiometer (AATSR) et donnant la température de surface des océans, ici l'Atlantique Sud.

Ces relevés de température sont fondamentaux pour par exemple suivre le phénomène El Nino ou notre Gulf Stream.

 

 

 

Tout ceci concourant à avoir une meilleure image du changement climatique qui se produit si rapidement depuis la dernière période glaciaire il y a 10.000 ans.

 

Envisat est en fait la continuité des satellites d'étude de la Terre de la série ERS 1 et 2 de l'ESA lancés dans les années 1990.

 

Les températures de surface des océans sont le principal facteur déterminant le climat de notre planète, le relevé régulier des température des océans montre une élévation constante de ses températures ce qui a été confirmé par Envisat.

 

L'instrument Radar Alitmeter (RA2) mesure de façon précise la hauteur du niveau des mers et confirme que le niveau des mers augmente en moyenne de 3mm par an depuis 1990, conduisant dans le futur proche à des problèmes côtiers pour certains pays (souvent les plus pauvres).

 

Mais là où la surveillance est aussi la plus important c'est le contrôle des glaces et banquises avec le SAR (Synthetic Aperture Radar : Radar à synthèse d'ouverture) dont nous avons déjà parlé dans les astronews; la particularité de ce radar spécial est grâce à sa possibilité de voir au travers des nuages et même la nuit d'établir une tendance long terme de la fonte des glaces.

On se rappelle que c'est Envisat qui détecta la séparation de l'iceberg Larsen B de la banquise antarctique.

 

 

Ce satellite orbite la Terre 14 fois par jour à la vitesse de 7km/s nous donnant une couverture permanente des changements atmopshériques, et ceci grâce au SCIAMACHY (Scanning Imaging Absorption Spectrometer for Atmospheric Chartography : Spectromètre détectant les gaz rares dans la troposphère et la stratosphère) qui détecte en plus la pollution et le taux d'ozone.

 

Ce qui est le plus impressionnant en tant que détection c'est l'étude sismique grâce à un radar interférométrique appelé ASAR (Advanced Synthetic Aperture Radar) déjà monté sur les ERS. La photo suivante représente la région de Bam en Iran en Décembre 2003 au moment du tremblement de terre.

 

 

Cette image, en fait un interférogramme montre clairement le stress au niveau de la zone sismique associé au tremblement de terre du 26 Décembre 2003 en Iran, c'est la combinaison de plusieurs informations radar d'Envisat prises de deux endroits légèrement différents , effectuée par nos collègues italiens du Politecnico de Milan.

 

La surveillance côtière est rendue possible par l'utilisation du MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) couplée à des images optiques.

 

Les données d'Envisat sont fournies en temps réel par l'intermédiaire du satellite Artemis , 250GB de données sont envoyées sur terre chaque jour.

 

Envisat avait une durée de vie opérationnelle prévue de 5 ans, mais comme il fonctionne encore parfaitement l'ESA a décidé de prolonger son utilisation jusqu'en 2010.

 

 

 

 

 

 

Longue vie Envisat!

 

 

On pourra consulter le site de l'Éducation Nationale sur ce satellite on y voit une belle carte des bandes spectrales des divers instruments et une animation de la teneur en ozone de l'atmosphère terrestre.

 

 

 

 

 

 

 

 

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VENUS-EXPRESS : CIBLE EN VUE. (07/04/2006)

 

Pierre François Mouriaux de Planète Sciences nous communique en prélude à sa soirée Venus Express du 25 Avril à l'Observatoire de Paris (voir programme des conférences et plus bas dans le texte) :

 

 

 

Objectif en vue pour la sonde Venus Express de l’ESA
À l’issue d’un périple de 400 millions de kilomètres à l’intérieur de notre système solaire, parcourus en cinq mois depuis son lancement le 9 novembre 2005, la sonde Venus Express de l’ESA va atteindre le 11 avril 2006 son objectif : la planète Vénus.

Au Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) de l’ESA à Darmstadt (Allemagne), les contrôleurs de la mission se préparent activement à intervenir car l’insertion sur l’orbite de Vénus va s’accompagner de toute une série de commandes à distance, d’allumages de moteur et de manœuvres. Ces interventions seront nécessaires afin de réduire d’environ 15 % la vitesse relative de 29 000 km/h que la sonde aura juste avant le premier allumage, et lui donner alors une vitesse d’entrée permettant sa capture en orbite autour de Vénus.

La sonde devra allumer son moteur principal pendant 50 minutes afin de pouvoir décélérer et se placer sur une orbite très elliptique autour de Vénus. L’essentiel de ses 570 kg d’ergols embarqués sera consommé à cette occasion. Ses panneaux solaires seront positionnés de manière à réduire tout risque de charge mécanique excessive durant l’allumage du moteur.

Au cours des jours suivants, il sera procédé à un certain nombre d’allumages supplémentaires afin d’abaisser l’apogée de l’orbite et de contrôler son périgée. L’objectif étant de parvenir à une orbite de 24 heures autour de Vénus début mai.


Les opérations d’injection sur l’orbite de Vénus pourront être suivies en direct dans les différents établissements de l’ESA, l’ESOC faisant fonction de centre de coordination et d’information (voir programme ci-joint). Dans tous les établissements, des spécialistes de l’ESA seront disponibles pour des entretiens.

ESA TV couvrira cet événement en direct depuis l’ESOC. La transmission en direct sera non cryptée.

Cet événement sera couvert sur Internet à l’adresse suivante : www.venus.esa.int .

 

Ce site offrira des mises à jour régulières incluant une couverture vidéo de la conférence de presse et des possibilités de baladodiffusion (podcast) depuis la salle de contrôle du Centre des opérations de l’ESA.

 

 

 

 

Le site de la mission Venus Express.

 

 

Avec le soutien de Planète Sciences Ile-de-France, une grande soirée consacrée à la planète Vénus et à la sonde européenne Venus Express se tiendra le mardi 25 avril 2006 à 18h30 à l'Observatoire de Paris (salle Cassini). Demandez le programme !

A l'occasion de l'arrivée de la sonde européenne Venus Express autour de la planète Vénus le 11 avril 2006, Gérard Feldzer, Directeur du Musée de l'Air et de l'Espace, et Daniel Egret, Président de l’Observatoire de
Paris, ont le plaisir de vous inviter à une conférence ouverte à tous* :

VENUS DANS TOUS SES ÉTATS
Les mythes de Vénus et la mission Venus Express de l'Agence spatiale européenne (ESA)

Mardi 25 avril 2006 à 18h30  Observatoire de Paris - salle Cassini
Entrée par le 61, avenue de l’Observatoire - Paris 14e  (RER ligne B - Station Port Royal)

Des invités de renom :

- Vénus dans l'imaginaire collectif par Paola Antolini, anthropologue et journaliste scientifique, et Jean-Pierre Luminet, astrophysicien à l'Observatoire de Paris, directeur de recherche au CNRS et écrivain

- L'exploration de Vénus - Passé, présent et futur par David Southwood, astrophysicien et directeur du programme scientifique de l'Agence spatiale européenne

- Résultats attendus de la mission Venus Express de l'ESA par Pierre Drossart, investigateur principal de l’instrument VIRTIS de Venus Express au LESIA (Observatoire de Paris), Jean-Loup Bertaux, investigateur principal de l'instrument SPICAV/SOIR de Venus Express au Service d'Aéronomie du CNRS, et Don McCoy, chef du projet Venus Express à l'Agence spatiale européenne

- Regards d'un explorateur sur Vénus par Jean-Pierre Haigneré, astronaute, chef du programme Soyouz au CSG à l'Agence spatiale européenne

- Vénus dévoilée par Jacques Blamont, professeur de l’Académie des Sciences

Avec l’amicale présence de Jacques Perrin

* Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles (130 places)

Inscription OBLIGATOIRE auprès du service Communication du Musée au 01 49 92 70 14

Un événement organisé avec le soutien de l'Agence spatiale européenne (ESA), du Centre national d'études spatiales (CNES), de l'association Planète Sciences Ile-de-France et de la revue ESPACE Magazine

www.museedelair.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CASSINI-JUPITER : NON JE NE ME SUIS PAS TROMPÉ, C'EST BIEN JUPITER. (07/04/2006)

 

 

Oui les scientifiques du Ciclops de Carolyn Porco viennent de mettre en ligne des images travaillées de Jupiter lorsque Cassini passa près il y a quelques années (2000) et voici ce que cela donne, on a une cartographie de cette planète presque complète.

 

 

 

 

 

Vue du Pôle Sud de Jupiter

Vue du Pôle Nord de Jupiter

 

 

Ces cartes en couleur de Jupiter sont construites à partir des informations de la caméra téléobjectif de la sonde Cassini les 11 et 12 Décembre 2000 lors du survol de la planète. Le plus petit détail visible est de l'ordre de 120km.

Ces cartes sont composées de 36 images recueillies pendant 9 heures dans les longueurs d'onde 750 nm (proche IR) et 451 nm (bleu), les couleurs sont proches de ce que verrait l'œil humain.

 

À propos de Jupiter, il paraît qu'il y a une nouvelle tache rouge sur cette planète, voir l'article de la NASA correspondant.

 

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE :DES MINI SATELLITES BIEN MYSTÉRIEUX. (07/04/2006)

(Photos NASA/JPL)

 

Un nouveau type de mini satellites vient d'être trouvé autour de Saturne se déplaçant dans les anneaux.

Ces petits morceaux de pierre font une centaine de mètres dans leur plus grande dimension et ils pourraient être au nombre de plusieurs millions dans le système des anneaux de Saturne.

Les scientifiques se demandent depuis longtemps comment se sont formés les anneaux, ces petits satellites pourraient être une partie de la solution. On pensait à la destruction d'un gros objet éclaté par la gravité de Saturne, ces petits objets pourraient être le reste de ce désastre.

L'examen attentif des images haute résolution des anneaux pris par Cassini montre des petites traces que l'on voit sur les images ci dessous

 

 

Sur l'image de gauche on voit du centre vers l'extérieur : l'anneau B, la division Cassini, l'anneau A et l'anneau F.

L'image centrale est une vue rapprochée de l'anneau A et la largeur de l'image est de 1800km, on remarquera aussi une large onde de densité due à Janus et Épiméthée ainsi que deux autres plus petites, entre ces ondes de densité on a repéré ces deux zones correspondants à des mini satellites qui sont agrandies dans la photo de droite et présentées dans des cercles. Ces zones (approx 5km de long) ont la forme d'hélice d'avion c'est pourquoi elles ont été baptisées "propellers" par nos amis du JPL. On ne distingue pas les mini satellites sur ces photos, leur taille est évaluée à une centaine de mètres.

Ces zones sont stables d'orbite en orbite

 

On savait que les anneaux en plus d'exceptionnels petits satellites comme Pan et Daphnis comportaient des particules allant de la taille du cm à la taille d'une petite maison, mais il semble que les traces trouvées soient plus grandes, de l'ordre de 100m. en extrapolant le nombre de ces mini satellites sur toute la surface de l'anneau, les scientifiques ont calculé un nombre de 10 millions de ces grosses particules sur tout le pourtour.

 

Les satellites plus gros comme Pan peuvent "dégager" la route devant eux, ce qui n'est pas le cas des mini satellites qui ne font qu'un "trou" local.

 

Les structures que l'on observe à cette occasion dans les anneaux sont comparables à ce que l'on imagine pour la formation de systèmes planétaires et on peut donc en tirer des leçons.

Merci Saturne.

 

Ces découvertes font l'objet d'un article de la revue Nature.

 

 

 

 

 

 

 

 

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CASSINI SATURNE : TÉTHYS ET PÉNÉLOPE. (07/04/2006)

(photos : NASA/JPL)

 

Cassini est passé près de Téthys en Février dernier et a pu prendre par surprise ce magnifique cratère baptisé Pénélope par le JPL.

 

Téthys, petite lune de 1000km possède des noms basés d'après l'Iliade et l'Odyssée d'après l'Union Astronomique Internationale.

 

Ce grand cratère a donc été baptisé Pénélope et les cratères de tailles plus réduite situés à gauche de celui ci portent de haut en bas les doux noms de Ajax, Polyphemus et Phemius.

 

Le grand bassin d'impact que l'on voit sur d'autres photos s'appelle lui très logiquement "Odyssée".

 

Cette vue est celle de la face tournée vers Saturne, elle a été prise en UV le 25 Février 2006 d'une distance de 165.000km.

 

 

On remarquera dans le cratère Pénélope de nombreux cratères plus jeunes.

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

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MARS EXPRESS :LIBYA MONTES EN POINT DE MIRE ! (07/04/2006)

(Photos ESA/HRSC G Neukum)

 

Il n'y a pas que nos amis amateurs d'éclipse qui vont en Libye, Mars Express aussi s'intéresse à ce territoire ; c'est en effet Libya Montes qui est à l'honneur cette fois-ci sur le site officiel de la mission. Ces monts sont situés au sud de Isidis Planitia, ce grand bassin d'impact de 1000km de diamètre de l'hémisphère Nord situé à l'Est du Syrtis Major, lieu prévu pour l'atterrissage de la sonde maudite Beagle 2.

 

On voit la partie centrale d'une longue vallée de 400km de long qui a été formée il y a plus de 3,5 milliards d'années. Photo prise le 7 Octobre 2004.

Emplacement de Libya Montes.

 

 

Cette image existe aussi en 3D anaglyphe pour les amateurs, elle fait 3,8MB.

 

 

 

 

Très belle vue en perspective aussi où on remarque sur la gauche l'ancien lit d'une rivière.

 

 

Nos amis allemands nous fournissent aussi une impressionnante vidéo correspondant à un survol de cette vallée de 1minute 30.

 

 

Nous avions déjà évoqué cet endroit il y a quelques semaines avant tout le monde.

 

 

 

Toutes les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.

 

 

 

 

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MARS : LES RAVINES NE SONT PEUT ÊTRE PAS DUES À L'EAU (SUITE) (07/04/2006)

(Photos NASA/JPL)

 

Suite à l'article précédent concernant la possibilité autre que d'un liquide ayant créé des ravines martiennes, j'ai contacté l'auteur de cet article, Gwen Barnes (Photo) au LPL en Arizona, car moi aussi j'étais intrigué, je voulais vraiment savoir si ces ravines sur la Lune ressemblaient à celles de Mars, et n'ayant rien trouvé sur le Net je m'étais adressé à elle.

 

 

 

Elle a eu la gentillesse de me répondre et de m'envoyer quelques photos plus détaillées de ces cratères lunaires.

 

 

 

 

 

 

 

On remarque sur les flancs du cratère lunaire Dawes ces ravines similaires à ceux de Mars.
(photos G Barnes LPL Arizona)

 

 

Est ce que vous avez détecté d'autres cratères lunaires qui pourraient avoir des ravines?

 

Non, j'ai consulté plusieurs centaines d'images et rien vu de tel. Mais il faut dire que seulement 5 images de telles bords de cratères étaient en haute résolution. Nous n'avions pas une bonne couverture de la Lune (Date des missions Lunar Orbiter et Apollo ndlr) qui pourrait montrer de tels phénomènes.

La caméra de la sonde de Lunar Reconnaissance Orbiter devrait combler ce vide.

 

Pensez vous alors que cela suffit pour dire que c'est une preuve suffisante contre les ravines martiennes provenant d'écoulements d'eau?

 

Non, tout ce que ces phénomènes indiquent c'est la possibilité de formation de ravines par un procédé "à sec".

Nous savons que sur Terre par exemple de telles ravines sont dues à l'eau. Aussi sur Mars quelle est l'origine? Il nous faut une autre méthode d'analyse.

 

Mais alors, avez vous procédé à la même recherche sur les cratères de Mercure qui certainement ne sont pas dus à la présence d'eau?

 

Non, c'est une idée intéressante, mais je ne pense pas que les images que nous possédons actuellement de Mercure aient la résolution suffisante pour mettre à jour de telles ravines.

 

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ : SUR LES TRACES D'ALBERT EINSTEIN DE JM ALIMI. (07/04/2006)

 

Publié chez Hermann 25 €    ISBN : 2-7056-6552-8

 

Si vous avez participé au génial colloque de l'UNESCO organisé par JM Alimi de l'Observatoire de Paris en Juillet 2005, vous devez posséder ce livre (vous le recevez en principe automatiquement si vous étiez inscrit) et si vous n'y étiez pas, raison de plus pour vous précipiter sur cet ouvrage qui résume l'exposition couplée au colloque.

 

L'iconographie est très claire et les documents sur la vie d'Einstein sont souvent exclusifs et clairement mis en page.

 

Si vous êtes un fanatique d'Albert et de la cosmologie vous devez posséder ce livre.

 

 

 

 

 

 

 

 

La préface est d'Etienne Klein du CEA

Le livre est décomposé en deux parties principales :

·        Sur les traces d'Albert Einstein : toute la vie et les lieux où Albert a séjourné

·        Le monde d'Albert Einstein  qui contient tous les posters de l'exposition avec explications techniques

 

Plein de photos en couleur.

 

Bref du beau travail.

 

 

 

Présentation par l'éditeur

L'œuvre de celui qui fut couronné le plus grand savant du vingtième siècle, et même au-delà l'homme du vingtième siècle par le magazine Times, ne serait-elle réservée qu'à de trop rares experts à travers le monde ? À défaut de percer toutes les subtilités des travaux d'Albert Einstein, comment s'approcher au moins de ce géant ?

C'est à travers les lieux où il a vécu et travaillé que nous le découvrons aujourd'hui. Il nous tend la main, il nous parle, il se confie : nous n'avons qu'à le suivre. Le périple où il nous entraîne nous rend l'homme, le savant, le personnage historique plus familier, et nous ouvre les portes d'une pensée théorique qui compte parmi les plus géniales de l'histoire de l'humanité.

 

 

 

Présentation de l'expo : http://einstein2005.obspm.fr/expo/flash.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : LA RECHERCHE : LE BIG BANG EN LABORATOIRE. (07/04/2006)

 

Il n'est peut être pas trop tard pour trouver le numéro de Mars 2006 de La Recherche; il comporte une suite d'excellents articles sur le Big Bang en laboratoire.

 

LeBig Bang en laboratoire
1 L'Univers était liquide
2 Alice au pays des quarks
3 Les chocs des premières secondes

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi un article sur les premiers grains de comètes en laboratoire de Stardust et sur la reconnexion magnétique de la magnétosphère terrestre de Ph Zarka.

 

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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