LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 16 Mai 2006
Conférences et
Événements : Calendrier
.............. Rapport
et CR
Astronews
précédentes : ICI dossiers à télécharger par ftp : ICI
Sommaire de ce
numéro :
Les
Astroparticules à la BnF : Des participations exceptionnelles, compte
rendu. (16/05/2006)
Tous
les CR ne sont pas prêts :
Celui
de J
Cronin sur les Rayons cosmiques l'est ainsi que celui de G
Veneziano sur les cordes.
Les
Observatoires Spatiaux : CR succinct de ma présentation à la SAF. (16/05/2006)
Les Sursauts Gamma : Il ne faudrait plus en avoir peur?
(16/05/2006)
XMM : Origine des éléments dans les amas de galaxies.
NGC 3190 et l'ESO : La galaxie tordue.
Red Spot Junior : La grande tache rouge de Jupiter fait des
émules. (16/05/2006)
Cassini-Saturne : La vue de l'année??
(16/05/2006)
Cassini-Titan :.Des dunes mais pas de caravanes!
(16/05/2006)
Cassini-Titan :.Des rivières et des cratères aussi!
(16/05/2006)
Huygens-Titan : Le Film de la descente…la suite.
(16/05/2006)
Les rovers martiens.:.Spirit voit une roche pas ordinaire. (16/05/2006)
Les rovers martiens : Opportunity s'approche du but. (16/05/2006)
Livre conseillé :. Les métamorphoses du vide
(16/05/2006)
Les magazines conseillés :.Les particules élémentaires de
"La Recherche" (16/05/2006)
(Photos : NASA/STScI)
C'est en effet la
conclusion d'une étude de scientifiques du télescope spatial Hubble.
Pourquoi donc?
Les sursauts gamma
(GRB) sont les phénomènes les plus violents de l'Univers et on sait que la
puissance mise en jeu dans ces jets intenses de radiations pourrait si ils se
produisaient dans notre galaxie et dans notre direction (ces jets sont
heureusement très directifs) détruire toute vie sur Terre en détruisant d'abord
la couche d'ozone, puis la vie végétale et animale. Alors?
Il semble que
cette probabilité devrait être écartée dans notre galaxies, comme cela vient
d'être publié dans Nature.
C'est Andrew Fruchter du STScI (Space
Telescope Science Institute, cela veut dire Hubble!) qui le prétend en
indiquant que ce genre de GRB se produit plutôt dans des galaxies de forme
irrégulière et plutôt petites et peu actives. Ce qui n'est pas la cas de notre
galaxie.
Il a étudié avec
ses collègues des dizaines de sursauts de longue durée (plus de 2 secondes)
avec Hubble, et a donc démontré que ces sursauts prennent naissance dans un
tout autre environnement que notre galaxie. Notre type de galaxie serait plutôt
le siège de Super Nova (un phénomène violent aussi pas autant) que de GRB, ouf
on respire.
D'après cette
étude ce sont des étoiles qui manquent d'éléments lourds (pour les astronomes
cela veut dire des éléments supérieurs à l'Hélium!) qui ont tendance à produire
des GRB de longue durée. Ce qui veut dire que cela se produit plutôt dans des
galaxies anciennes qui manquent de ces éléments créés au cours du temps et qui
n'avaient à leur disposition que les produits de la nucléosynthèse primordiale.
Vue de quelques
sursauts étudiés par Hubble.
La croix verte
indique la position du sursaut (qui a longtemps disparu!) , on remarquera la
grande diversité des galaxies hôtes qui sont distantes de 2 à 10 milliards
d'années lumière. Elles sont toutes de forme irrégulière. Images prise de 1999
à 2005 avec la Wide Field Planetary Camera 2.
De même les
auteurs de cet article ont montré que les GRB prenaient plutôt naissance dans
la partie la plus brillante de la galaxie hôte, là où les "toiles les plus
massives sont concentrées. Les SN sont elles réparties au hasard dans les
galaxies.
Ils concluent que
les sursauts gamma sont très rares dans les galaxies comme la notre, tant
mieux!
Voici un résumé en
image du principe de formation des sursauts longs et courts par la NASA.
Les longs (> 2
secondes) : colonne de gauche:
Une étoile massive
(géante rouge) s'effondre sur elle même devenant si dense qu'elle explose en
Hyper Nova devenant un trou noir et créant un tore de matière émettant ces jets
gamma relativistes bien particulier.
Les plus courts
sont l'indice de la collision de deux étoiles à neutrons ou d'une étoile à
neutrons et un trou noir, en fait la coalescence de deux objets compacts, il
s'en suit une explosion énorme et le même genre de tore produisant les jets
gamma.
En cadeau, une
mosaïque de galaxies contenant des GRB par Hubble, de quoi en avoir une
indigestion!
POUR
ALLER PLUS LOIN
L'article
original paru dans Nature en format pdf de 6 pages ou directement chez
Nature.
Les archives de ce
site sur les
sursauts gamma.
GRB, are we safe? Par l'ESA (en anglais)
Sommes
nous à l'abri des sursauts gamma par Futura Sciences.
(Photos : ESA/XMM
Epic consortium)
Les amas de
galaxies (galaxy clusters en anglais) sont les structures les plus importantes
de l'Univers suivant nos connaissances actuelles. Des milliers de galaxies peuvent ainsi occuper un espace de plusieurs
millions d'années lumière.
L'observatoire
européen en X, XMM/Newton s'est intéressé à la
composition chimique de ces amas avec une précision jusque là inégalée.
Ces amas ou
agglomérats de galaxies ne peuvent pas être résolus à l'aide de télescopes
optiques car des masses énormes de gaz chauds les entourent.
La plupart des
éléments chimiques produits par les étoiles de ces galaxies après explosion en
super nova (SN) ensemencent ces nuages chauds émettant dans l'X.
Les SN sont
divisés en deux catégories : les types Ia et les autres (Type II) correspondant
à un effondrement en étoile à neutrons ou en trou noir. Ces dernières SN sont à
la base de corps comme l'Oxygène, le Néon, le Magnésium etc..
Les Ia explosent suite à l'explosion d'une naine blanche consommant la matière
d'une étoile compagnon, ce genre de SN produit elle plus d'éléments plus lourds
comme le Fer et le Nickel. (ce sont ces SN qui enrichissent l'Univers en éléments
lourds dont nous sommes issus, nous sommes les enfants des super nova).
Tous les
éléments créés dans l'Univers à l'exception de l'Hydrogène et de l'Hélium (nucléosynthèse
primordiale) sont le fruit de la mort violent des étoiles soit par nucléosynthèse
stellaire (éléments jusqu'au Fer) soit par nucléosynthèse explosive pour les
éléments plus lourds que le Fer.
(voir pour plus de
détails l'excellent site de
Norbert Rumiano)
XMM s'est
particulièrement intéressé à deux amas poétiquement appelés : ‘Sersic 159-03’ et
‘2A 0335+096’ (voir photo en haut de l'article), et les astronomes ont réussi à
déterminer la composition chimique de neuf éléments principaux dans le plasma
de cet amas.
On voit ici le
spectre de l'amas 2A 0335+096 mesuré par la caméra EPIC de XMM pendant 36
heures d'observation.
Les principaux
éléments sont O, Fe, Ne , Mg , Si , Ar , Ca , Ni et Cr détecté pour la première
fois dans un amas.
Ayant dosé ces
éléments, ils en déduisirent que approximativement 30% des SN étaient du type
Ia (naine blanche). Cette valeur est à comparer avec les chiffres pour notre
propre galaxie où les SN Ia représentent 13% de la population de SN, et 42%
pour l'ensemble de l'Univers d'après les dernières études.
Les scientifiques
ont aussi trouvé que l'abondance du Calcium était plus importante que ce que
prédisaient les modèles, signifiant que l'on a encore beaucoup à apprendre sur
ce phénomène.
Tant mieux cela
nous donnera l'occasion d'en reparler.
Voir autres
informations sur le
ciel en X sur ce site.
(Photo : ESO)
L'ESO notre
observatoire austral vient de
publier une très belle photo de la galaxie NGC 3190 prise par le télescope VLT
avec l'instrument FORS. L'exposition
totale de cette image était seulement de 14 minutes.
Cette galaxie (dans
le Lion à 70 millions d'al) présente la particularité d'être tordue (warped en
anglais) par des forces de marée dues à d'autres galaxies du groupe.
Elle appartient en
effet au groupe de galaxies appelé Hickson 44 (Paul Hickson est un Canadien qui
a catalogué 400 groupes de galaxies dans les années 1980).
On y a découvert
deux explosions stellaires presque simultanément ce qui est très rare.
NGC 3190 possède
un noyau actif (AGN : Active Galaxy Nucleus) et donc on pense que son noyau
comporte un trou noir super massif.
En Mars 2002 une
nouvelle super nova (SN 2002bo) a été découverte dans la partie
sud de la galaxie, elle était du type Ia , puis en Mai de la même année une
autre SN a été découverte (SN 2002cv) de l'autre côté elle était
aussi du type Ia.
L'apparition de
deux super nova de ce type presque simultanément dans la même galaxie est un
événement astronomique rare, car je vous le rappelle, la
fréquence moyenne d'explosion d'une étoile en SN par galaxie est de l'ordre de
une par siècle et par galaxie.
Pour perfectionner
votre anglais : le titre du communiqué de presse en anglais contient les mots "dusty
potatoe crisp" , crisp est le nom anglais pour ce que les français
appellent "chips" (les pommes de terre pas les computers) , alors
question, que veut dire "chips" en anglais : oui bien sûr : pommes
frites.
Tout n'est pas
simple car nos amis américains ont un autre mot pour les frites : "french
fries" comme si tout le monde ne savait pas que c'est une invention
d'outre Quiévrain.
On a remarqué depuis quelques temps que la
célèbre tache rouge de Jupiter (en fait un ouragan énorme à l'échelle de la
planète) avait un compagnon un peu plus petit.
À gauche dans le visible et à droite dans
le proche infra rouge
C'est la première
fois dans l'histoire de l'astronomie que l'on peut voir un tel phénomène
arriver.
Cette nouvelle tache
est approximativement deux fois plus petite que son célèbre alter ego (mais
quand même grande comme notre Terre) un changement climatique sur Jupiter.
On remarquera la
qualité des images obtenues par notre télescope spatial prise de la banlieue
terrestre, elle est comparable maintenant à la qualité des sondes Voyager qui
n'ont fait que passer.
Cette
nouvelle tache, c'est en fait la réunion de trois petites taches ovales
blanches suivies entre 1998 et 2000.
Voir photos prises
par Hubble à différents intervalles de temps.
La tache rouge est
un cyclone avec des vents de plus de 400km/h s'élevant à une dizaine de km au
dessus du niveau moyen de l'atmosphère.
Lorsqu'on regarde
Junior en IR à 892nm (très proche IR, la bande d'absorption du méthane) on
remarque qu'elle est presque aussi brillante que son collègue, signifiant
qu'elle monte probablement très au dessus de la couche de nuage de la planète.
On pense que la couleur rouge proviendrait de matériau des couches profondes le
planète qui en s'élevant s'altèreraient avec les UV du soleil.
Il pourrait aussi
se produire un changement climatique sur Jupiter, c'est du moins ce que pensent
beaucoup de chercheurs à ce sujet et notamment P Marcus de Berkeley, je vous
conseille d'aller
voir leur site où ils présentent quelques simulations.
(photos : NASA/JPL)
Voici une des vues
du monde de Saturne que je trouve la plus représentative de cet Univers
d'anneaux et de satellites.
Elle a été prise
le 28 Avril 2006 d'une distance de 670.000km dans le visible par notre envoyé
interplanétaire Cassini.
(la colorisation
est de moi, je pensais qu'elle ajouterai une note un peu plus dramatique à la
scène).
|
On y trouve une
partie de l'anneau A avec toutes les irrégularités et notamment la
discontinuité de Encke (325km de large) dans lequel se ballade la petite lune
Pan (25km); et en foncé très fin près du bord l'anneau F qui rien que pour lui
aurait mérité le voyage.
Au dessus des
anneaux suspendu dans le vide se trouve ce petit satellite d'une centaine de km
qu'est Épiméthée qui partage l'orbite de Janus.
Dans le fond
majestueux se tient la plus gros satellite de Saturne (5150km de diamètre), la
cible de Huygens, Titan avec son épaisse atmosphère.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(photos : NASA/JPL)
|
|
Dunes de sable(?)
sur Titan vues par le radar SAR de Cassini. |
Dunes de sable
sur Mars vues par MGS d'une altitude comparable. |
L'image de gauche
a été prise par le radar à synthèse d'ouverture (SAR) de Cassini le 28 Octobre
2005 d'une altitude de 1300km.
La photo complète
(obtenue en cliquant sur l'image ci dessus) couvre une longueur sur le terrain
de 6150km, la résolution au sol est entre 300m et 1500m suivant les endroits.
La partie Est du
survol couvre le site d'atterrissage de Huygens.
On voit
distinctement ces reliefs qui ressemblent
à des dunes, elles sont espacées de quelques km et on pense qu'elles ont
été comme sur Terre causées par le vent, on remarque peu ou pas de cratères
d'impact indiquant une surface jeune géologiquement.
Une autre belle image
de dunes sur Titan.
Lire
aussi le
commentaire de notre ami Ralph Lorenz de l'UA qui a participé aux
instruments de Huygens de surface.
(photos : NASA/JPL)
Le passage actuel
(avril 2006) de
Cassini au dessus de Titan a permis à son radar d'imager encore des nouveaux
endroits de cette planète. Cela vient compléter le
dernier passage.
Cette image
prise par le SAR est une portion de l'image complète couvrant la portion
Ouest du site
de Xanadu (une zone grande comme un continent, d'après le nom d'une
capitale de l'Empire Mongol) sur Titan. On y distingue
un réseau de "rivières" dans la partie droite de l'image complète
(représentée ici dans cet extrait à gauche). |
Toujours
dans le continent Xanadu, le même jour vu par le radar de Cassini cette zone
où apparaissent des cratères d'impact, celui du coin en haut à droite (70km
de diamètre) présente même un pic central. En examinant plus en détail les
photos on peut distinguer des traces d'écoulements de liquide dans cette
région. Certains
pensent que ces "cratères" pourraient être des calderas de volcans
éteints. |
C'était
le 14ème passage au dessus de Titan, il en reste 9 cette année , en
tout il y en aura 45 pendant la mission nominale.
Vous
avez été très nombreux à apprécier le
film de la descente de Huygens sur Titan basée sur les photos de la DSIR,
la NASA publie cette semaine en complément quelques photos correspondantes.
Elles
sont à la base du film et peuvent être téléchargées plus facilement que le film
(moins lourd en MB quoique…)
Le
brouillard s'est dissipé vers les 60km d'altitude permettant ainsi une
résolution sur le terrain de 100m.
Vue
stéréographique de Titan (fish eye) lors de la descente depuis six altitudes
différentes. De
g à d et de haut en bas : 150km; 20km; 6km; 2km ; 600m et 200m |
Vue
du paysage de la descente de Huygens sur Titan à différentes altitudes. De
haut en bas : vue à 150km; à 8km; 1500m et 300m. colonne de gauche : vue
Ouest; puis Nord, puis Est et enfin Sud à droite. |
C'est
Erich Karkoschka de l'Université de l'Arizona qui est le créateur du petit film
et de ces potos.
Les
différentes photos sont visibles à très haute résolution sur le site du
photojournal de la NASA accessible en cliquant sur les photos ci dessus.
En
voici une de résolution réduite, en cliquant dessus vous aurez la version HR de
4,5MB.
C'est
une vue Mercator prise par Huygens pendant la descente vers les 10.000m
d'altitude.
(Photos NASA/JPL)
Comme vous le
savez Spirit est parqué pour l'hiver martien, et il examine le terrain aux
alentours, voici une vue de ce qu'il voit, avec en détail la pierre que je
trouve très bizarre, on dirait une roche volcanique.
Qu'en pensez vous?
|
Troublant n'est ce
pas, je n'ai pas trouvé de commentaires sur le Net sur cette pierre, peut être
que nos spécialistes ont une idée? C'est une roche typique pour terrain
volcanique (basalte?) avec ses cavités.
Cela nous donne t
il une idée de l'environnement?
Photo prise sol
810 (13 Avril 2006) en fausse couleur.
J'ai demandé à
notre ami Gilles Dawidowicz ce qu'il en pensait voici sa réponse :
Oui, sans aucun
doute ces blocs sont volcaniques. Il s'agit très probablement de bombes de
tailles assez homogènes si l'on en juge les alentours. Magnifiquement
conservés, les plus gros de ces blocs sont tantôt englués dans les fines
poussières du sol, tantôt posés dessus, comme détourés par les vents (comme
c'est le cas du groupe de gros blocs au premier plan notamment). Il est à noter
la beauté de la surface externe de ces blocs, qui apparaît dans ses premiers
centimètres de profondeur très "desséchée", comme si le matériau
avait éclaté lors du refroidissement de la lave, transformant certaines cupules
ou alvéoles sous la forme de polygones "ridés"... Curieusement, les
interstices ne se sont pas beaucoup comblés de poussières éoliennes au fil du
temps, poussières qui n'auraient pas manquer de se consolider pour finalement
donner une espèce de cortex, a priori inexistant ici. On voit bien la
différence de teinte selon les faces des blocs (au vent ou sous le vent) du
fait de fins placages de sables et même peut être d'un effet de polish, mais
rien de plus...
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers
maintenant, cette
page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en
couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les
couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve
Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
(Photos NASA/JPL)
Voici un surprenant
panorama pris par Opportunity se dirigeant vers le cratère Victoria, elle
montre superposée une vue normale du panorama puis au dessus une vue exagérée
en hauteur afin de faire apparaître le relief plus facilement , on voit
effectivement dans le fond le bord du cratère.
Sur cette photo
vue d'avion (en fait prise par MGS) on voit où se trouve le rover et dans
quelle direction le panorama a été pris.
Le cratère
Victoria fait 800m de diamètre approximativement.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers
maintenant, cette
page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en
couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les
couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve
Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
Par Armand Le
Noxaic ISBN 2-84245-044-2 prix 15€
Armand Le Noxaïc,
docteur en sciences physiques ainsi qu’en histoire et philosophie des sciences
est maître de conférences à l’institut universitaire de technologie d’Orsay
(Université de Paris-Sud).
Pourquoi donc
écrire un livre sur le Vide?
On s'aperçoit que
la notion de vide était d'abord philosophique : les pythagoriciens y croyaient,
Aristote pas du tout par contre, et ces idées d'Aristote se sont propagées pendant
des siècles avant d'être mises en doute par la première génération de
scientifiques.
Puis ce sont les
fameuses expériences de Torricelli et de Pascal et enfin les expériences de
Magdebourg qui confirment l'existence physique du "vide".
Le vide engendre aussi
l'éther cette fameuse substance supposée transporter la lumière et il faut attendre
le 19ème siècle pour lui tordre le cou.
Avec le 20ème
siècle le vide se met à fluctuer, mécanique quantique et relativité s'y mêlent.
Que dire
maintenant de l'énergie du vide qui semble être une force incontournable de
l'Univers.
Voici la
description du livre sur la 4ème de couverture :
Le vide existe-il
? L’interrogation est ancienne et remonte aux premiers temps de la philosophie,
il y a près de 2 500 ans.
Aujourd’hui, plus
personne ne conteste la réalité du « vide » qui intervient dans les emballages
alimentaires, la fabrication des composants électroniques ou les tubes des accélérateurs
de particules.
Cependant, il ne s’agit là que de basses pressions. Le vide absolu, lui, est un
concept plus mystérieux sur lequel se sont affrontés les grands noms de la
philosophie et de la science comme Aristote, Démocrite, Galilée, Pascal, Newton
ou Einstein.
La physique moderne même profondément renouvelé les termes du débat : ce n’est
plus l’existence du vide qui est en question, mais sa nature même.
Le vide y apparaît
en effet comme une entité complexe, fluctuante, dotée d’une énergie et, comble
du paradoxe, qui détermine le destin de l’Univers.
C’est cette
histoire surprenante et encore inachevée que relate ce présent ouvrage
Au
sommaire
Sur les premières
traces
Du vide et des
atomes
Querelles d'écoles
philosophiques
Le vide n'existe
pas mais Dieu pourrait le créer
À l'aurore d'une
révolution scientifique
Du vide ou une
matière subtile ?
Premières
applications
L'éther,
"l'enfant terrible des substances physiques"
Quand le vide se
met à fluctuer
Le destin de
l'Univers en suspens
Annexe A : Le
vide et les philosophes de l'Antiquité
Annexe B :
Les techniques du vide
Annexe C : Le
vide en Orient
Numéro spécial des dossiers de la Recherche sur les particules
élémentaires et qui se marie très bien avec le colloque de la Bnf, il est daté Mai-Juillet
2006 avec poster central (se détache très très mal, prendre un cutter).
Sommaire de ce numéro spécial :
Indispensable pour faire le point sur ce domaine des hautes
énergies.
6,50 € bien placé!
-
Éditorial |
|
Les
sites web en
relation avec les particules élémentaires.
Bonne lecture!
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI