LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 19 Mars 2016      

        

Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF : Mercredi  13 Avril à 19H00 l’Histoire du Télescope par JM Faidit   réservation sur le site

Liste des conférences SAF en vidéo.

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :  

Mercure : de Messenger à Bepi-Colombo : CR de la conférence SAF de F Leblanc du 9 Mars 2016. (19/03/2016)

Explorez Mars : CR visite Expo au Palais de la Découverte le 1er Mars 2016. (19/03/2016)

L’avenir de la vie sur Terre : CR de la conf IAP d’Hubert Reeves du 1er Mars 2016. (19/03/2016)

Mars :.Un grand chambardement il y a plus de milliards d’années. (19/03/2016)

EXOMARS : Départ réussi, Exomars sur les rails. (19/03/2016)

CÉRÈS : La luminosité des points brillants varie périodiquement. (19/03/2016)

Mendeleïev : 113, 115, 117 et 118, qui dit mieux ? (19/03/2016)

New Horizons :.Les nuages de Pluton. (19/03/2016)

Système solaire :.De quelles poussières sommes nous faits ? (19/03/2016)

Vu d'en haut :.Washington DC. (19/03/2016)

Hubble :.Il bat encore un record de distance ! (19/03/2016)

Hubble :.La bulle bleue de Hubble. (19/03/2016)

MRO :.10 ans autour de Mars, le film ! (19/03/2016)

Livre conseillé :.À travers l’espace : Mars, une fiction. (19/03/2016)

Livre conseillé :.. (19/03/2016)

Les magazines conseillés : Pour la science : la planète X (19/03/2016)

Les magazines conseillés :.Science et Avenir (19/03/2016)

 

 

 

MARS :. UN GRAND CHAMBARDEMENT IL Y A 3 MILLIARDS D’ANNÉES. (19/03/2016)

 

 

 

D’après les récents travaux d’une équipe, notamment française du GEOPS (Géosciences Paris Sud) menée par Sylvain Bouley (photo), la croûte et le manteau de Mars auraient basculé d’une vingtaine de degrés, il y a plus de 3 milliards d’années.

 

Ce grand basculement a ainsi grandement modifié son relief et semble répondre à certaines interrogations actuelles.

Rappelons que Mars est deux fois plus petite que la Terre et 10 fois moins massive.

 

 

 

 

Mais quelle serait la cause d’un tel basculement ?

Ce serait la formation lente mais sans fin de la zone des volcans martiens, appelée dôme de Tharsis.

 

 

En effet contrairement à la Terre, qui possède des plaques tectoniques, à chaque fois qu’une éruption se produit, entretemps, la plaque a bougé, et donc le magma se répand sur une partie voisine de la précédente (ex : les Iles Hawaï).

 

Par contre sur Mars, il n’y a pas de plaques en mouvement, chaque éruption vient se rajouter à la précédente, constituant ainsi d’énormes « surépaisseurs » de la croûte de la planète.

 Illustration du phénomène sur Terre (crédit blog osee)

 

 

 

 

Ces surépaisseurs sur plusieurs millions d’années ont contribué à la formation du dôme de Tharsis (5000km de diamètre, une dizaine d’épaisseur) avec notamment Olympus Mons (25km de haut ; 500km de large) et ont entrainé un surpoids trop important de ce côté sur la croûte martienne.

Ceci semble avoir mené à un glissement de la croûte et du manteau suivant la loi de la pesanteur par rapport à son axe de rotation, afin de trouver un nouveau point d’équilibre vis-à-vis de la gravité. On pourrait assimiler cela à la rotation de la coquille et du blanc d’un œuf par rapport au jaune.

Tout a basculé (sauf le noyau à priori) en modifiant la position des pôles et de l’équateur

 

Les auteurs ont publié une illustration de ce qui aurait pu se passer.

 

(photo : NASA)

 

 

 

 

                                      1                                              2                                                      3        

Illustration du mouvement de déplacement des pôles (dans l’article TPW : True Polar Wander) suite à l’augmentation de Tharsis.

En 1 : pendant la période du début du Noachien (3,7Ga) la planète était orientée de telle façon que la dichotomie que l’on remarque actuellement entre les deux hémisphères soit parallèle à l’équateur (de l’époque)

En 2 : pendant l’ère Noachienne et Hespérienne des précipitations se sont produites dans la zone tropicale (en bleu) à la même époque que l’apparition du dôme de Tharsis.

En 3 : la période volcanique s’intensifie pendant la période Hespérienne et favorise un lent mouvement des pôles qui  déplace Tharsis vers sa position actuelle sur l’équateur après la fin de la plus importante période d’activité fluviale.

On imagine le basculement de l’ordre de 20°.

 

Pour comprendre les périodes géologiques martiennes voir cette illustration d’Emily.

 

Comment se sont ils aperçu d’un tel basculement, qu’est ce qui les a mis sur la voie ?

Il semble bien que ce soit la répartition actuelle aléatoire des (restes) de rivières sur Mars qui s’alignent toutes dans une région équatoriale pouvant être compatible avec de l’eau liquide (zone bleue du 2 de la figure précédente). De plus ce basculement vers le Sud, semblerait être compatible avec une zone froide inexpliquée au Nord de Tharsis, probablement le Pôle N original de Mars, très proche d’ailleurs d’où s’est posée la sonde Phoenix. Cela semble donc être en accord.

 

À partir de cette nouvelle physionomie de Mars, notre ami François Forget qui participait aussi à cette étude va pouvoir faire chauffer ses puissants calculateurs du LMD (Laboratoire de Météorologique Dynamique) pour nous donner de nouvelles annonces bientôt on espère.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Il faut consulter l’article original dans Nature pour avoir tous les détails de cette étude.

 

Mars aurait été complètement remodelée il y a 3 milliards d'années, article du Point.

 

Trop lourde, Mars a glissé autour de son noyau pendant son enfance, article du Monde

 

Quand la croûte de Mars glissait autour de son noyau...article de Sciences et Avenir

 

Volcanic mount spun Mars around and rearranged its rivers article de New scientist

 

 

 

 

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EXOMARS : DÉPART RÉUSSI, EXOMARS SUR LES RAILS. (19/03/2016)

 

Ça y est ce lundi matin 14 Mars à 10H31 heure de Paris, la puissante fusée Proton s’est envolée de Baïkonour en emmenant dans ses bagages, tous les espoirs européens concernant la planète rouge.

 

J’ai pu suivre ce décollage en direct (voir photo) ainsi que la cérémonie à Darmstadt.

 

 

Photo : salle de contrôle de Roscosmos.

 

 

 

 

 

 

L’ESA publie à cet effet un communiqué que je reprends :

 

Paris, 14 mars 2016 : ExoMars en route vers les mystères de la planète rouge

 

Aujourd'hui a débuté la première des deux missions martiennes menées conjointement par l'ESA et Roscosmos. Au terme d'un voyage de sept mois vers la planète rouge, ses instruments étudieront les mystères non résolus de l'atmosphère martienne, laquelle pourrait bien recéler les traces d'une activité géologique, voire biologique, encore à l'œuvre sur Mars.

 

L'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) et le démonstrateur d'entrée, de descente et d'atterrissage Schiaparelli se sont envolés à bord d'une fusée Proton M, sous les commandes du partenaire russe Roscosmos, ce matin à 9 h 31 TU (10 h 30 heure de Paris) depuis Baïkonour, au Kazakhstan.

 

 

Le lanceur Proton s'est délesté, comme prévu, de ses premier et deuxième étages, puis la coiffe a été libérée.

La séparation du troisième étage a eu lieu près de 10 minutes après le décollage.

 

L'étage supérieur Breeze M, qui abritait la charge utile ExoMars, a ensuite procédé à quatre allumages successifs, avant d'éjecter le véhicule spatial à 20 h 13 TU (21 h 13 heure de Paris).

 

Le centre de contrôle de l'ESA à Darmstadt (Allemagne) a reçu à 21 h 29 TU (22 h 29 heure de Paris), par l'intermédiaire de la station de poursuite de Malindi (Afrique), des signaux confirmant que le lancement s'est bien déroulé et que le véhicule spatial est en bon état.

Les panneaux solaires de l'orbiteur sont à présent déployés, et le binôme est en route pour Mars.

 

« Le chemin parcouru pour emmener la mission ExoMars jusqu'au pas de tir a été long et sinueux, mais grâce au travail remarquable et à l'engagement sans faille de nos équipes internationales, nous nous trouvons désormais à l'aube d'une nouvelle ère de l'exploration martienne », se réjouit M. Jan Woerner, Directeur général de l'ESA.

Crédit : ESA–Stephane Corvaja, 2016

 

 

 

« Je remercie sincèrement notre partenaire russe, qui a aujourd'hui permis à la mission de démarrer dans les meilleures conditions. La coopération continue : demain, nous explorerons ensemble la planète Mars. »

 

M. Igor Komarov, Directeur général de l'entreprise d'État russe Roscosmos, ajoute : « Ce n'est que par la coopération que nous pouvons obtenir les meilleures solutions techniques, et des résultats de recherche d'exception. Roscosmos et l'ESA œuvrent avec confiance pour le succès de la mission. »

 

« Nous attendons avec impatience de découvrir les données scientifiques extraordinaires que nous retirerons de cette première mission. Mais ce n'est pas tout : nous obtiendrons également des informations essentielles pour la préparation de la deuxième mission, qui a pour ambition d'étudier la planète non plus seulement en l'observant à distance, mais en en explorant la surface et la subsurface », explique M. Alvaro Giménez, Directeur de la Science à l'ESA.

 

Après avoir fait route ensemble pendant quelques mois, l'orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces (TGO) et Schiaparelli se sépareront le 16 octobre, à 900 000 km de leur destination finale.

 

Le 19 octobre, Schiaparelli entrera dans l'atmosphère martienne, et rejoindra la surface de la planète en un peu moins de six minutes.

 

Il servira de démonstrateur de technologies clés d'entrée, de descente et d'atterrissage mises au point en vue de futures missions, et conduira un certain nombre d'études environnementales durant sa courte mission à la surface de la planète.

 

Il sera notamment le premier instrument à mesurer les champs électriques à la surface de Mars. Corrélées avec des mesures de la concentration de la poussière atmosphérique, les données ainsi obtenues fourniront des indications inédites sur le rôle joué par les forces électriques dans les déplacements de poussière qui déclenchent les tempêtes de poussière.

 

À la même date, le TGO se placera sur une orbite elliptique autour de Mars : durant chaque révolution de quatre jours autour de la planète, son altitude variera entre 300 et 96 000 km.

 

Après avoir effectué pendant un an de complexes manœuvres d'aérofreinage, qui consisteront à utiliser l'atmosphère pour abaisser progressivement son altitude jusqu'à atteindre une orbite circulaire à 400 km de la surface, le TGO entamera sa mission scientifique, dont l'objectif est d'analyser les gaz rares présents dans l'atmosphère martienne.

 

Il s'intéressera en particulier au méthane, qui, sur Terre, révèle une activité géologique ou biologique.

 

ExoMars 2016 poursuivra les recherches engagées par la mission Mars Express de l'ESA, qui a détecté en 2004 la présence de méthane dans l'atmosphère martienne. Il s'agira de comprendre quels processus interviennent dans la production et la destruction de ce gaz, à l'aide d'instruments dont la précision est supérieure de trois ordres de grandeur à celle de leurs prédécesseurs.

 

Le TGO nous enverra également des images d'altérations de la surface martienne qui pourraient signaler la présence de sources de gaz rares, des volcans par exemple. En outre, il sera capable de détecter d'éventuelles réserves d'eau glacée piégées sous la surface, qui, de même que les emplacements des sources potentielles de gaz, pourraient influencer le choix des sites d'atterrissage de futures missions.

 

L'orbiteur assurera par ailleurs une fonction de relais de données pour la deuxième mission ExoMars, qui comprendra un rover et une plateforme fixe d'étude de la surface, et dont le lancement est programmé en mai 2018, avec une arrivée prévue début 2019.

 

 

 

A-t-on tiré parti des échecs de Beagle-2  de 2003, associé à la sonde Mars Express, on l'espère. On pense d’ailleurs avoir retrouvé la sonde intacte sur le sol martien il y a quelques temps.

 

 

 

Vidéo du lancement

 

Maintenant une illustration du déroulement de la mission :

 

 vidéo :

 

 

 

 

Simulation lancement et mission :

http://wpc.50e6.edgecastcdn.net/8050E6/mmedia-http/download/public/videos/2016/02/019/1602_019_AR_EN.mp4

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Voir l’explication de la mission dans cet astronews précédent.

 

Le site au CNES : https://exomars.cnes.fr/en/home-47

 

La mission Exomars 2016 à l’ESA ; http://exploration.esa.int/mars/46124-mission-overview/

 

ExoMars en route vers les mystères de la planète rouge, par l’ESA.

 

Bold Euro-Russian Expedition Blasts Free of Earth En Route to Mars in Search of Life’s Indicators de Universe Today.

 

 

 

 

 

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CÉRÈS : LA LUMINOSITÉ DES POINTS BRILLANTS VARIE PÉRIODIQUEMENT. (19/03/2016)

 

Des nouvelles de Cérès et cela ne provient pas de Dawn ! Non c’est un télescope terrestre, le 3,6m de La Silla au Chili avec le spectromètre Harps qui a fait cette découverte étonnante : les fameux points brillants (les bright spots) du cratère Occator (90km de diamètre), ont périodiquement des sautes d’humeur. Cela semble indiquer que le matériel déposé dans le fond de ce cratère (sels et glace ?) est volatil et s’évapore régulièrement, évaporation due à la chaleur du Soleil.

 

De plus, il faut aussi faire attention au mouvement de Cérès, en effet, lors de sa rotation (période de 9 heures) ses points brillants s’approchent puis s’éloignent de la Terre, et sont donc soumis à un (très léger, mais mesurable) effet Doppler dont il faut tenir compte.

 

Ces variations de luminosité, seraient dues à la présence de substances volatiles qui s’évaporent pendant la journée et recondensent à l’arrivée de la nuit. C’est un effet que l’on n’a pas détecté sur Vesta, Cérès semble bien unique de ce point de vue dans la ceinture d’astéroïdes. Est-ce aussi lié à une possible présence d’eau ?

Ces spots paraissent brillants à l’aube et baissent en intensité au crépuscule. Les radiations solaires chauffent la glace près et en surface, donnant naissance à des évaporations de matière, qui vont recondenser plus tard lors de l’apparition de la nuit.

 

 

Voici une vidéo montrant la rotation de Cérès et comment sa lumière des bright spots est réfléchie, en tenant compte de l’effet Doppler :blue shift et red shift.

 

 

 

 

Cette vidéo est basée sur les relevés de la sonde Dawn, elle montre ces points brillants dans Occator qui sont soulignés par un cercle blanc. On y voit plusieurs rotations de Cérès, et comment le spectre lumineux issu de cette zone évolue en fonction de la rotation et donc de la distance à la Terre (effet Doppler), mesuré par Harps.

Crédit: ESO/L.Calçada/NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA/Steve Albers

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Daily variability of Ceres’ Albedo detected by means of radial velocities changes of the reflected sunlight :  L’article scientifique publié à cette occasion .

 

Unexpected Changes of Bright Spots on Ceres Discovered : La nouvelle publiée à la RAS.

 

La nouvelle chez Universe today.

 

A new mystery surrounds Ceres' bright spots chez Cosmos

 

 

 

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MENDELEÏEV : 113, 115, 117 ET 118 , QUI DIT MIEUX ? (19/03/2016)

 

Ça y est c’est officiel, la 7ème ligne de la table de Mendeleïev est complétée, je suis sûr que là où il est, il pousse un soupir de soulagement !

 

On vient en effet ‘annoncer la découverte des cases manquantes 113, 115, 117 et 118. Mais pas de panique, ce sont bien sûr des éléments artificiels créés par l’Homme et dont la durée de vie est de l’ordre du micropouillième de seconde.

 

Les Japonais ont tiré les premiers avec le n° 113 (113 protons et 165 neutrons) découvert par l’équipe du Professeur Kosuke Morita (voir photo AFP)de l’Institut Riken situé dans la banlieue de Tokyo.

Élément obtenu par bombardement de Zn sur du Bi, réaction tellement rare, qu’au bout de plus de 1 an et demi de bombardement continu, ils n’ont obtenu que ….trois atomes du nouvel élément !

C’est la première fois qu’un pays d’Asie découvre un nouvel élément de la table périodique, il aura ainsi la possibilité de pouvoir le nommer ; il parait que la dénomination « Japonium » a le plus de chances à ce jour.

 

 

 

Il suffit que cela soit ratifié par les organismes internationaux comme l’IUPAC (l’Union internationale de chimie pure et appliquée) et l’IUPAP (International Union of pure and applied physics).

Mais il y a d’autres concurrents sérieux en présence, en effet les Russes (Dubna) et les Américains (Livermore) sont sur les rangs.

 

 

 

En fait, très récemment, 4 de ces nouveaux éléments (en gris) sont reconnus par la communauté internationale, les éléments 113, 115, 117 et 118.

 

 

Ils n’ont pas encore de noms officiels mais seulement une appellation latine (Ununtrium, Ununpentium, Ununseptium, et Ununoctium) comme on peut le voir dans la table ci-contre.

 

 

 

 

 

 

 

Ces nouveaux éléments, découverts offciellement depuis 2011,  ne sont pas forcément les plus lourds, en effet, les précédents découverts comme les 112 (Copernicium 285), 114 (Flérovium 289) et 116 (Livermorium 292), car ces derniers ont plus de neutrons

 

 

L’élément 115 a été obtenu par les Russes et les Américains en 2004 ; il se désintègre très rapidement en élément 113 et ainsi de suite.  Ce n’est qu’en 2012 que les Japonais de Riken font la découverte du 113, objet de cette nouvelle.

Les mêmes équipes russo-américaines ont mis au jour aussi les 117 et 118.

 

Les Japonais ont annoncé qu’ils voulaient maintenant s’intéresser à la ligne suivante du tableau….

 

 

 

Bref, encore une modif des manuels scolaire en vue…..

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Quatre nouveaux éléments chimiques dans le tableau périodique des éléments, article de La Recherche.

 

Le mystérieux élément 113 enfin découvert ? par Sciences et Avenir

 

It's official! Element 113 was discovered at RIKEN par Space Daily.

 

Quatre nouveaux atomes complètent le tableau périodique des éléments, article du Temps (Suisse)

 

Un autre tableau peut être plus clair.

 

 

 

 

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NEW HORIZONS :.LES NUAGES DE PLUTON. (19/03/2016)

(Toutes images: crédit :  NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute )

 

 

Voici une image de l’atmosphère de Pluton que j’ai « travaillée » en augmentant les contrastes des différentes couches d’atmosphère avec un logiciel ad-hoc.

La photo originale se trouve ici.

 

Elle a été prise 15 minutes après l’approche maxi, c’est la région de Sputnik Planum (à droite) avec des montagnes de 3500m de haut (Norgay Montes) sur la partie droite de l’image. On remarque la dizaine de couches différentes de la fine atmosphère composée principalement d’azote avec des traces de méthane

 

Crédit: NASA/JHUAPL/SwRI  isohélie : JPM

 

 

 

Une autre belle photo de ces couches atmosphériques.

On pense que ces couches se créent quand ces deux gaz réagissent avec la lumière du soleil pour former des petites particules appelées tholins. Ces particules peuvent éventuellement se déposer ensuite sur le sol de Pluton.

Mais le plus étonnant, c’est qu’il puisse aussi exister ….des nuages sur Pluton.

On pense en effet en avoir détecté sur certaines images. L’atmosphère serait donc plus complexe que ce que l’on pensait !

 

Les flèches le long du limbe pointent probablement vers des nuages de basse altitude.

Plus certainement, sur la gauche de l’image au niveau de la surface, la flèche indique un nuage détecté.

Credit: NASA/JHUAPL/SwRI

 

 

Voici une des dernières photos de la MVIC  publiées par la NASA concernant les brouillards de Pluton.

 

On y distingue (voir la photo HR) une vingtaine de couches d’atmosphère sur quelques centaines de km.

 

Certaines couches (flèches) ne sont pas parfaitement horizontales, à gauche une même couche à 5000m d’altitude, qui à droite vient frôler le sol.

 

 

 

 

Mais s’il existe des nuages sur Pluton ainsi qu’une si complexe atmosphère, peut-être neige-t-il aussi sur cet objet ?

Et bien oui ! L’équipe du JHUAPL a annoncé récemment la découverte d’une chaîne de montagnes (Cthulhu Regio) qui semble couverte de neige !

 

Cette montagne mesure approx 3000km de long et 750km de large. Elle apparait sombre, car on pense qu’elle est couverte de tholins.

La partie que l’on voit sur cette photo couvre 420km de long, et les parties supérieures de cette montagne sont recouvertes d’un dépôt brillant contrastant avec le reste.

Les scientifiques pensent que c’est effectivement de la neige de méthane, ce qui a été confirmé par le spectro Ralph (image de droite) où le CH4 apparait en violet.

 

Credit: NASA/JHUAPL/SwRI

 

 

 

 

 

La revue Science met en ligne gratuitement les dernières informations de la sonde New Horizons écrites par les divers responsables des instruments, une vraie mine de renseignements :

 

Surface compositions across Pluto and Charon

http://science.sciencemag.org/content/351/6279/aad9189.full

 

The atmosphere of Pluto as observed by New Horizons

http://science.sciencemag.org/content/351/6279/aad8866.full

 

The small satellites of Pluto as observed by New Horizons

http://science.sciencemag.org/content/351/6279/aae0030.full

 

Pluto’s interaction with its space environment: Solar wind, energetic particles, and dust

http://science.sciencemag.org/content/351/6279/aad9045.full

 

 

Les informations sont trop nombreuses pour que je puisse les résumer en quelques lignes, donc pour le moment il vaut mieux consulter les comptes rendus.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

Le site de la mission NH

 

 

LORRI Images from the Pluto Encounter

 

 

 

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SYSTÈME SOLAIRE : DE QUELLES POUSSIÈRES SOMMES NOUS FAITS ? (19/03/2016)

 

 

Une équipe de recherche internationale, menée par Francesco C.Pignatale du Centre de Recherche Astrophysique de Lyon, CRAL (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon) a permis d’approfondir notre connaissance de la composition chimique des grains de poussières qui ont formé le Système solaire il y a 4,5 milliards d’années.

À cette occasion, l’INSU (Institut Nationale des Sciences de l’Univers) a publié un communiqué :

 

 

Grâce à des simulations numériques de pointe, l’équipe a calculé une carte en deux dimensions de la composition chimique de la poussière dans la nébuleuse solaire (voir la répartition de sulfures Fig.1), le mince disque de gaz et de poussière qui entourait le Soleil jeune et à partir duquel les planètes se sont formées.

 

« Ces nouveaux calculs bidimensionnels nous ont donné une image plus claire de la composition chimique dans notre Système solaire peu de temps après sa formation », explique Francesco C. Pignatale.

 

En effet, l’épaisseur de la nébuleuse, bien que réduite, permet d’avoir des régions de relativement haute température à de grandes distances du Soleil. Ces régions se situent à la surface du disque et sont chauffées par les rayons solaires.

 

 

 

 

De la même manière, il existe également des régions plus froides dans le disque interne proche du soleil. A cet endroit, de fortes concentrations de poussières empêchent le rayonnement solaire de chauffer efficacement l’environnement local (voir Fig. 2 ci dessous).

Fig.2 : Températures dans la nébuleuse qui entourait le Soleil jeune. © Francesco Pignatale

Jusqu’alors, il était supposé que les matériaux réfractaires (résistants aux hautes températures) seraient situés près du Soleil jeune, alors que les matériaux volatils (tels que les glaces et les composés soufrés) se formeraient loin du Soleil où les températures sont plus basses. Toutefois, les nouvelles cartes produites par l’équipe de recherche ont révélé une distribution chimique plus complexe de la poussière, avec des matériaux réfractaires également présents à de grandes distances du Soleil à la surface du disque. Des matériaux volatils ont aussi été trouvés dans le disque interne près du Soleil jeune.

 

 

 

 

Ceci peut expliquer la coexistence de matériaux réfractaires et volatiles observés dans les météorites ou sur la planète Mercure.

 

Cette recherche a fait partie du travail de thèse de Francesco Pignatale à Swinburne. L’équipe inclus aussi la doyenne des sciences de Swinburne, Prof. Sarah Maddison, Dr. Kurt Liffman et Prof. Geoff Brooks.

 

Ces résultats sont publiés dans les bulletins de la RAS.

 

Tous les détails sont accessibles en article au format pdf.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

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VU D'EN HAUT :.WASHINGTON DC. (19/03/2016)

 

La capitale des États-Unis a été photographiée par l’astronaute Scott Kelly de l’ISS.

 

Vue de l’ISS

Vu sur Google dans le même orientation

 

 

 

C’est la capitale fédérale des USA, elle ne compte pas comme un état indépendant. Afin de ne pas confondre, elle s’appelle officiellement Washington DC (DC = District of Columbia), elle est située entre le Maryland et la Virginie.

 

C’est le siège des institutions américaines (Maison Blanche, Sénat…)

 

Elle a été créée en 1790 sur les rives de la rivière Potomac, nommée ainsi en l’honneur du premier président George Washington.

 

Ville conçue par un ingénieur franco américain : Charles l’Enfant. Sa particularité : les grattes ciel y sont interdits.

 

 

 

Elle comprend la prestigieuse université de Georgetown et pour les amateurs comme nous, le célèbre Air and Space Musuem à voir au moins une fois dans sa vie !

 

 

Les meilleures photos de S Kelly (qui a passé un an dans l’espace) prises de l’ISS.

 

 

 

 

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HUBBLE :.IL BAT ENCORE UN RECORD DE DISTANCE ! (19/03/2016)

Crédit photos : NASA/ESA.

 

Récemment une équipe internationale d’astronomes a poussé le télescope spatial Hubble à ses extrêmes limites et ont ainsi pu détecter la galaxie la plus lointaine jamais vue dans notre Univers.

Cette galaxie, GN-z11, située dans la direction de la Grande Ourse, provient de la prime enfance de l’Univers.

 

On voit cette galaxie à une époque où l’Univers n’avait que 3% de son âge actuel.

Jusqu’à présent on ne pensait pas pouvoir avoir accès à de telles distances cosmologiques, ou alors uniquement avec le nouveau télescope JWST qui va être lancé bientôt en 2018.

 

C’est la caméra WFC 3 qui a permis une telle mesure de distance grâce à la spectroscopie. On a ainsi pu déterminer son redshift (décalage vers le rouge ou z) dû à l’expansion de l’Univers.

 

Cette galaxie possède un z de 11,1, elle est donc située à une distance dans le passé de 13,4 milliards d’années lumière (Gal), on se rapproche de plus en plus du Big Bang. La dernière galaxie lointaine mesurée était à 13,2Gal.

 

 

 

 

En analysant sa lumière aussi par le télescope spatial en IR Spitzer, on a pu remarquer que GN-z11 était 25 fois plus petit que notre propre galaxie et que sa masse était 100 fois plus faible. Néanmoins, ce nouveau né grandit à la vitesse grand V, et fabrique des étoiles à un taux 20 fois plus important que le nôtre.

 

 

Ce graphique nous montre l’évolution de l’Univers depuis la période actuelle (à gauche) jusqu’au Big Bang (à droite).

La galaxie nouvellement trouvée se situe pas très loin de ce BB et est marquée z= 11,1.

Credit: NASA, ESA, B. Robertson (University of California, Santa Cruz), et A. Feild (STScI)

 

Cette découverte pose encore de nouvelles questions : il est surprenant par exemple que de telles galaxies existent si proches du Big Bang après la formation des premières étoiles. On se pose beaucoup de questions.

 

En tout cas c’est une bonne indication pour le JWST qui très certainement ira encore plus loin et peut être nous permettra de voir les toutes premières galaxies en train de se former.

 

 

Vidéo :

 

 

 

 

 autre possibilité de vidéo :

http://imgsrc.hubblesite.org/hu/db/videos/hs-2016-07-a-1280x720_wmv.wmv

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

 

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HUBBLE : LA BULLE BLEUE DE HUBBLE. (19/03/2016)

(Crédit : ESA/NASA et (STScI) et J Schmidt)

 

 

Au centre de cette superbe image prise par Hubble, se trouve dans la constellation de la Carène, l’étoile WR 31a, située à approx. 30.000al de nous.

C’est une étoile de type Wolf-Rayet. Cette catégorie d’étoiles a été découverte par deux astronomes de l’Observatoire de Paris à laquelle ils ont donné leur nom. Ce sont des étoiles très massives et très chaudes. Elles ont la particularité d’éjecter de grandes quantités de matière très rapidement.

Elles terminent en super novæ si bien qu’elles sont souvent entourées par leur bulle de gaz en expansion.

L’étoile située au centre de cette image éjecte de grande quantité de matière qui interagit avec les couches externes de cette étoile et provoque la création d’une telle bulle.

Cette bulle bleue, est composée de H, He et d’autres gaz. Cette bulle est estimée avoir été formée il y a plus de 20.000 ans et se propage à la vitesse de 220.000km/h

 

 

 

 

La durée de vie d’une telle étoile est très courte, quelques centaines de milliers d’années, due à sa forte masse. (plus les étoiles sont massives et plus elles brûlent vite leur Hydrogène)

 

WR 31a explosera bientôt en super nova et sa matière ensemencera l’univers environnant, notamment en métaux lourds, donnant naissance à de nouvelles étoiles.

 

Un éternel recommencement…..

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

 

 

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MRO:. 10 ANS AUTOUR DE MARS, LE FILM ! (19/03/2016)

(Image credit: NASA/JPL-Caltech/Univ of Arizona)

 

 

Voici exactement 10 ans que la sonde de la NASA, Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) est arrivée autour de Mars.

Elle a révolutionné notre connaissance de la planète rouge, grâce à ses extraordinaires caméras, développées par le LPL (Lunar and Planetary Laboratory) de l’Université de l’Arizona.

 

Cette super caméra s'appelle dans l'acronyme de la NASA :HIRISE ce qui veut dire High Resolution Imaging Science Experiment.

Si vous allez sur leur site vous pouvez vous rendre compte sur cette page, du type de résolution atteint en visualisant des photos du Grand Canyon.

 

L'image standard de HIRISE sera de 20.000 par 40.000pixels et occupera un volume de l'ordre de 25GB (!!!) par image!

Seule la partie centrale de l'image sera imagée en couleur (filtre rouge et cyan) pour ne pas trop augmenter le volume à transmettre.

Chaque image couvrira en gros 10km par 20km sur le terrain.

Ces images seront accessibles "rapidement" (sous dix jours) à tous les Internautes, le JPL s'y est engagé.

 

En plus de ce télescope/caméra, MRO emporte plusieurs expériences.

Et notamment un radar qui a la particularité d'être contrairement à MARSIS de Mars Express sensible uniquement aux quelques premiers mètres de la surface martienne. Il s'appelle du joli nom de SHARAD, acronyme pour Shallow Radar (radar pénétrant peu profondément).

 

On se rappelle aussi que cette sonde s’est mise en orbite martienne par la méthode de l’aérofreinage.

 

 

L’orbiteur au cours de ces dix années a retransmis plus de 200.000 photos.

 

Il a mis en évidence la présence passée d’eau ainsi que les rivières intermittentes qui ont coulé, les tempêtes de sable et les fameux dust sevils. A imagé les changements saisonniers à la surface de Mars sur une période de 10 ans, soit près de 5 années martiennes.

A travaillé en synergie avec les différents rovers explorant la planète.

 

 

Et ce n’est pas fini……

 

 

 

Un bel exemple de photo HR :

 

Une partie de Mawrth Vallis.

 

Référence : ESP_014139_2070

 

 

 

 

 

 

 

 

En l’honneur de ces dix années de bons et loyaux services, la NASA publie une vidéo concernant les plus belles photos de MRO.

 

Vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Ten Years of Discovery by Mars Reconnaissance Orbiter par la NASA.

 

Toutes les news sur MRO sur votre site favori.

 

Le site de MRO à la NASA.

 

Le site des images de MRO (un des sites), ou sur Flickr.

 

Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/nea.php   À voir dans tous les cas.

 

Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html

 

 

Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).

http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ. :.À TRAVERS L’ESPACE : MARS, UNE FICTION (19/03/2016)

 

 

 

Notre ami Jean Michel Faidit, notre prochain conférencier à la SAF, le 13 Avril (sur l’histoire des télescopes) publie un livre basé sur une fiction de Marcel Moye, écrite en 1895. Moye était un passionné d’astronomie et avait imaginé un moteur fusée Hydrogène / Oxygène. L’auteur nous emmène voir la construction d’un vaisseau spatial et toutes les aventures qui ont suivi.

Dans le pur style Jules Verne.

 

Signalons pour les membres de la SAF, qu’il fonda un prix qui existe toujours au sein de cette société.

 

 

Aux presses du midi.  19€

 

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ :. (19/03/2016)

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.POUR LA SCIENCE MARS 2016 (19/03/2016)

 

Encore un numéro intéressant de Pour la Science  avec notamment :

 

La planète X

La planète X

 

Comment une hypothèse farfelue est devenue crédible

170 après la découverte de Neptune – et 10 ans après que Pluton a été déclassée en planète naine –, le Système solaire compte-t-il enfin une planète de plus ? Des simulations numériques et des études théoriques suggèrent qu'une planète massive se cache dans les confins du Système solaire. Un résultat qui a fait la une des journaux. Il ne manque qu'une observation directe pour confirmer cette hypothèse ancienne et mettre un terme à la longue traque de la planète X !

 

 

 

 

 

Une planète de moins, puis une de plus  Par Maurice Mashaal, rédacteur en chef.

 

 

Sur le sujet :

 

ARTICLES DE FOND :

 

« Les arguments en faveur de l'existence d'une neuvième planète sont convaincants »

Propos recueillis par Philippe Ribeau-Gésippe

Des simulations suggèrent qu'une planète 10 fois plus massive que la Terre et située bien au-delà de Pluton expliquerait les orbites des objets les plus lointains du Système solaire. Les modèles de formation des planètes sont en accord avec ce scénario.

 

La longue traque de la planète X

Michael Lemonick

Existe-t-il une planète géante aux confins du Système solaire ? Des simulations numériques et des études théoriques suggèrent que oui. Il ne manque qu'une observation directe pour confirmer cette hypothèse ancienne !

Voir aussi :

John Wilkins, un défenseur du Monde dans la Lune

Claire Bouyre

Au XVIIe siècle, John Wilkins, un jeune savant anglais, est convaincu que la Lune est habitée. Conscient qu'il ne peut rien prouver, l'érudit ecclésiastique construit son argumentation sur les récentes découvertes astronomiques, mais aussi sur les connaissances du vivant.

 

Et aussi :

 

Une bibliothèque numérique des textes cunéiformes

Par Cécile Michel, sur le blog Brèves mésopotamiennes

Alors que les vestiges du Proche-Orient antique sont pillés et détruits, des assyriologues bâtissent depuis des années une gigantesque bibliothèque numérique de textes cunéiformes.

 

De l'origine des espèces... extraterrestres

Jean-Sébastien Steyer et Roland Lehoucq

D'où vient la vie ? Les hypothèses scientifiques et les spéculations romantiques foisonnent, mais elles s'accordent sur un point : tout pourrait s'être joué dans l'espace.

 

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.SCIENCES ET AVENIR DE MARS 2016  (19/03/2016)

 

 

 

Thème de ce numéro : les ondes gravitationnelles.

 

Pas de sommaire à disposition pour mettre en ligne

 

 

 

4,80€

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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