LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 19 Juillet 2020
BONNES VACANCES À
TOUS !!!
La fenêtre de tir vers Mars est ouverte : dans les jours qui viennent TROIS missions vont partir vers la planète rouge!!
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF.. LES CONFÉRENCES MENSUELLES D’ASTRONOMIE DE LA SAF
REPRENNENT EN SEPTEMBRE
;
Le 9 Sept 19H au CNAM, c’est la rentrée avec « Les
stations spatiales, passées, présentes et futures » par JPM. Réservation
à partir du 9 Aout dès 9H du matin. Entrée libre mais :
réservation obligatoire
probablement 1 siège sur 2 donc réserv
limitée à 110 pers.
Liste des conférences SAF en vidéo.
(pas encore à jour!)
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Solar Orbiter :.Les
premières images du Soleil vues par la sonde.
(19/07/2020)
Le Soleil :.10
ans d’activité du Soleil en accéléré !
(19/07/2020)
SOHO :
Sa 4000ème comète !
(19/07/2020)
École Chalonge :.Des
nouvelles malgré le virus.
(19/07/2020)
Hubble :.Une
de ses plus belles photos.
(19/07/2020)
Mars Express :.Vol
au-dessus du cratère Korolev.
(19/07/2020)
SpaceX :.Des
Nouvelles de Demo-2.
(19/07/2020)
SpaceX :.À
propos des scaphandres SpaceX.
(19/07/2020)
Starship
: Des tests et des tests….
(19/07/2020)
Exoplanètes
:.Découverte
de 2 exoplanètes en interaction par l’IAP.
(19/07/2020)
Comète :.Neowise
C-2020-F3, la comète de l’année ?
(19/07/2020)
Cassini :
Photo souvenir.
(19/07/2020)
Vu d'en haut :
Vous rêvez des Maldives ? Les voici !
(19/07/2020)
Photos d’amateurs : ISS et Crew Dragon devant le soleil
par Th Legault.
(19/07/2020)
Les magazines conseillés :.Pour
la Science de Juillet.
(19/07/2020)
SOLAR ORBITER :.LES PREMIÈRES IMAGES DU SOLEIL VUES PAR LA SONDE.
(19/07/2020)
Solar Orbiter est une mission de l’ESA/NASA, ayant pour but d’étudier de près le
Soleil (un peu comme PSP Parker
Solar Probe) déjà en orbite autour du Soleil. Elle devrait permettre
d’étudier le flux du vent solaire, la photosphère et son orbite particulière
devrait donner les premières images des pôles solaires.
Une dizaine d’instruments sont inclus dans cette sonde : six du genre télescope
pour observation du Soleil et 4 pour étude de l’environnement (instruments
appelés in-situ).
Solar Orbiter, est partie de Cape Canaveral le 10 Février 2020 au sommet d’une
fusée Atlas V-411. La NASA participe aussi à cette mission, qui a la
particularité d’être sur une orbite polaire, on va enfin pouvoir imager les
pôles du Soleil.
La sonde devrait s’approcher du Soleil, jusqu’à 42 millions de km (0,28 UA),
soit approx. 60 Rayons solaires.
Mais en ce moment elle est à
77 millions de km
de celui-ci (Mercure se trouve entre 46 et 70 millions de km du Soleil par
comparaison) et nous transmet les premières photos et mesures d’aussi près du
Soleil.
Et,
elle vient de faire une découverte majeure ! Il se produit des micro-éruptions
solaires à la surface du Soleil, appelées « feux
de camp » par nos amis américains (campfires).
On en voit un représenté par la flèche blanche sur cette photo prise par
l’instrument EUI (Extreme UV Imager) le 30 Mai 2020.
Ce genre de phénomène n’avait jamais été vu avant le passage de Solar Orbiter.
Ces feux de camp, sont en fait, très petits et ne peuvent pas être assimilés à
des éruptions solaires, mais on n’en est pas encore certain. On continue à les
étudier et à formuler des hypothèses. Certains pensent que
ce pourrait être
l’explication ou au moins une des explications du mystère de l’énorme
température de la couronne solaire (million de degrés) par rapport à la
température de surface du Soleil (approx 5000°C).
On en voit plus sur cet
assemblage de photos.
Photo : Solar Orbiter/EUI Team/ESA & NASA; CSL, IAS, MPS, PMOD/WRC, ROB,
UCL/MSSL
On pense que c’est la grande quantité de ces feux de camp qui pourrait par
accumulation de leur effet contribuer à chauffer la couronne ; c’est en tout cas
ce que pense F. Auchère de l’IAS, co PI de l’instrument EUI, dans un commentaire
sur le site de l’ESA.
Mais en fait pour se rendre compte de la quantité de ces feux de camp, il faut
se tourner vers une vidéo, que voici.
Credit: Solar Orbiter/EUI Team; PHI Team; Metis Team; SoloHI Team /ESA & NASA
On peut aussi consulter cette vidéo sur les feux de camp :
https://youtu.be/ixEq4cbinqA
L’ESA fournit aussi une vidéo explicative de ces premières images :
L’ESA nous propose une superbe infographie de ces premières mesures.
Les données et instruments de cette première campagne de mesures de Solar
Orbiter.
Crédit : Solar Orbiter / ESA & NASA
On attend la suite avec impatience, notamment lors du passage au plus près à 42
millions de km.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les premières images de Solar Orbiter dévoilent des « feux de camp » sur le
Soleil de l’ESA. À voir.
L’ESA va dévoiler les premières images de Solar Orbiter
Solar Orbiter’s first images reveal ‘campfires’ on the Sun
Galerie d’images de Solar Orbiter lors ces mesures.
Closer than ever: Solar
Orbiter’s first views of the Sun
Voici les premières images de notre étoile prises par la sonde Solar Orbiter
par Sciences et Avenir.
La mission
sur votre site préféré.
LE SOLEIL :.10 ANS D’ACTIVITÉ EN ACCÉLÉRÉ !
(19/07/2020)
Le satellite d’observation du Soleil SDO (Solar Dynamics Observatory) fête ses
10 ans de fonctionnement.
À cette occasion la NASA et Le GSFC (Goddard Space Flight Center) ont mis en
ligne un film en accéléré de cette mission sur 10 ans.
Images en UV extrême.
Ce film dure 1 heure approx, mais il est super à voir :
https://youtu.be/l3QQQu7QLoM
Il existe une version expurgée de 5 minutes sur cette mission, là voici :
crédit :
NASA's Goddard Space Flight Center
SDO a envoyé plus de 400 millions d’images sur notre étoile de des milliards de
GB de données.
POUR ALLER PLUS LOIN :
10 ans d'activité du Soleil en accéléré
Watch a 10-Year Time Lapse of Sun From NASA’s SDO
SOHO : SA 4000ème COMÈTE !
(19/07/2020)
Le 15 Juin 2020, un scientifique citoyen comme les appellent les Américains, a
découvert dans les images du satellite solaire SOHO (Solar and Heliospheric
Observatory) une minuscule comète, qui se trouve être la 4000ème mise
au jour grâce à cet observatoire.
On
rappelle que SOHO (construit par Matra à l’époque) est une coopération ESA/NASA,
lancée en 1995.
Cette nouvelle comète a été baptisée en attendant une dénomination plus
officielle, SOHO 4000. On peut voir
cette animation gif
de SOHO 3999 et 4000.
C’est une comète (une dizaine de mètres de dimension) de la famille des Kreutz,
une comète frôlant le Soleil des Sungrazers suivant la terminologie US.
Les comètes de cette famille, frôlent périodiquement le Soleil
Bien que ce ne fut pas sa destination principale, SOHO est devenu le plus grand
découvreur de comètes !
Crédit : ESA/NASA/SOHO/Karl Battams
La grande majorité de ces découvertes est due au
LASCO
(Large Angle and Spectrometric Coronagraph),
le coronographe à
bord de SOHO.
C’est le rond autour du Soleil et masquant celui-ci que l’on remarque sur les
photos.
Il y a deux coronographes à bord de SOHO, le C2 (images
rouges)
et le C3 (images
bleues)
possédant un plus grand angle.
Une vidéo des 4 plus belles comètes découvertes par SOHO.
POUR ALLER PLUS LOIN :
4,000th Comet Discovered by ESA & NASA Solar Observatory
par la NASA
Citizen scientist discovers Sun-watcher SOHO’s 4000th comet
4.000 comètes découvertes par la sonde Soho
par Futura Sciences.
Citizen scientist discovers Sun-watcher SOHO’s 4000th comet
La mission SOHO chez eo-portal.
ÉCOLE CHALONGE :.DES NOUVELLES MALGRÉ LE VIRUS.
(19/07/2020)
Les derniers séminaires de l’École Chalonge-De Vega ont été comme pour toutes
les réunions scientifiques prévues, annulées à cause du Covid 19.
Norma Sanchez, la directrice de la célèbre école de cosmologie nous fait
parvenir quelques dernières nouvelles cosmologiques que je vous retransmets
ci-après.
Toutes ces références sont super intéressantes à étudier. Merci Norma Sanchez.
Open Science and in Open Access - July 2020
-
Scientific Research - Training - Scientific Culture
Symposium,Tribute,Videoconferences.
Ginsburg-Landau Inflation News with Grand Unification and its predictions for
the CMB and Large Scale Structures.
Hubble's constant and Dark Energy across the Universe at the center of cosmology
today. Information Sciences, linguistics and scientific creativity. And that is
not all (quote from Henri Poincaré) ...
-Symposium in Celebration of E. Margaret Burbidge.
Report and AAS Video of the event:
https://baas.aas.org/pub/2020i0205/release/1
https://www.youtube.com/watch?v=WaGzYrFgNYo
-In the News: Ginsburg-Landau Inflation and Grand Unification for and from the
next CMB and LSS observations:
https://chalonge-devega.fr/PredictivePhysicsSanchez.pdf
https://chalonge-devega.fr/PhysiquepredictiveSanchez.pdf
-Hubble's constant across the Universe, a central problem in today cosmology:
ESO-H0-2020:
https://www.eso.org/sci/meetings/2020/H0/program.html
-The Hubble - Constant Channel
https://www.youtube.com/channel/UCs0UolX-xdD_hU8Rl-qSbLA/
-ESO H0 Day 4: Weak gravitational lensing, BAO with DESI, sound horizon from
nucleosynthesis, H0 models: H.Hildebrandt, N. Palanque-Delabrouille, J.
Lesgourgues, V.Poulin.
Panelists: On theory/solutions to H0: Matthew Colless, Pablo Lemos, Levon
Pogosian, Norma Sanchez
https://www.youtube.com/watch?v=g3964A8VZk0
Olivier Le Fèvre.
Hommage, Marseille 25 June 2020
https://www.lam.fr/IMG/pdf/hommage.pdf
-Quantum Universe, H0 and Dark Energy by Norma Sanchez
https://chalonge-devega.fr/NSanchez.mp4
https://chalonge-devega.fr/NormaSanchez-20May2020.pdf
-Constraints on dynamical dark energy models from the abundance of massive high
redshift galaxies by Nicola Menci
https://chalonge-devega.fr/NMenci.mp4
https://chalonge-devega.fr/Menci_presentation.pdf
-Table ronde-Le plurilinguisme et la créativité scientifique par Hélios Jaime
https://www.youtube.com/watch?v=6Z52bVGL1DQ
-Conclusion of the international colloquium "gouvernance linguistique des
universités et établissements d'enseignement supérieur" by Christian Tremblay,
Sciences de l'Information, président de l'Observatoire européen du
plurilinguisme
https://www.youtube.com/watch?v=6APBB1GKf18
And that is not all (quote from Henri Poincaré)...
Find the whole Chalonge - de Vega Programme 2020 New Universe and New Black
Holes. Quantum Physics and Dark Energy at:
https://chalonge-devega.fr/Programme2020.html
With compliments and best regards
L'Ecole Daniel Chalonge - Hector de Vega
https://chalonge-devega.fr/HdeV.html
https://chalonge-devega.fr
Bravo, en espérant une reprise quasi normale des activités.
HUBBLE : UNE DE SES PLUS BELLES PHOTOS.
(19/07/2020)
Hubble nous surprendra et nous émerveillera toujours (au moins jusqu’à ce qu’il
rende l’âme) avec ses merveilles photos.
Cette fois-ci il nous donne à voir la galaxie spirale NGC 2775 située dans la
constellation du Cancer à 60 millions d’al de nous.
C’est W Herschel qu’il l’a découverte.
Vous remarquerez le grand nombre d’étoiles bleues, donc jeunes.
Crédit : NASA/ESA/HST
POUR ALLER PLUS LOIN :
MARS EXPRESS :VOL AU-DESSUS DU CRATÈRE KOROLEV.
(19/07/2020)
Situé
dans les basses plaines du Nord de la planète rouge, le cratère Korolev, de 82
km de diamètre, a été superbement imagé par la sonde européenne Mars Express en
2018.
Korolev était le génial pendant à Von Braun pendant la course à la Lune des
années 1950-1960.
Ce cratère est rempli de glace d’eau en permanence, faisant près de 2 km
d’épaisseur.
La glace est permanente au fond de ce cratère, car celui-ci agit comme un piège
à froid, les bords du cratère servant de protection à un réchauffement éventuel.
L’ESA en a tiré un film en mettant bout à bout de nombreuses images de la super
caméra allemande, la HRSC.
Ces images ont été ensuite traitées afin de rendre un effet 3D.
Vidéo (crédit ESA/DLR/FU Berlin)
POUR ALLER PLUS LOIN :
Flight over Korolev Crater on Mars
Mars Express gets festive: A winter wonderland on Mars
SPACEX :DES NOUVELLES DE DEMO-2.
(19/07/2020)
Voilà maintenant plus d’un mois que les astronautes envoyés grâce à Crew Dragon,
sont dans l’ISS, et tout va bien.
Le retour est prévu pour
les tout premiers jours d’Août, alors qu’initialement ils ne devaient
rester à bord que deux semaines.
C’est le splash final dans l’Atlantique qui doit donner le dernier coup de
tampon de la NASA pour approuver cette capsule.
La NASA vient d’ailleurs de modifier le contrat passé avec SpaceX ; elle
autorise l’utilisation des capsules ayant déjà volé ainsi que les boosters
Falcon 9, à voler de nouveau avec des astronautes pour aller à l’ISS. Cela sera
possible uniquement après le deuxième vol avec équipage de SpaceX.
En attendant les astronautes de SpaceX font visiter et forment leurs compagnons
de l’ISS à cette capsule, celle-ci étant activée une fois par semaine puis mise
en veille.
La capsule est en pleine forme d’après la nouvelle chef des vols humains (Human
Spaceflight Office ou HEOMD), Kathy Lueders principalement en charge du
programme Artemis. Crew Dragon pourrait aussi servir de vaisseau de sauvetage à
l’ISS en cas de problème.
Le prochain vol de SpaceX vers l’ISS, appelé Crew-1 doit emporter 3 astronautes
de la NASA et un Japonais de la JAXA pour une mission de 6 mois, vers fin Août.
En attendant la NASA et SpaceX postent de nombreuses photos de la mission Demo-2
sur leurs sites respectifs.
La NASA 274 photos :
https://www.flickr.com/photos/nasahqphoto/albums/72157714384169073/page1
SpaceX, un grand nombre de photos sur toutes leurs missions :
https://www.flickr.com/photos/spacex
En voici deux belles que j’ai choisies pour vous.
La capsule Crew Dragon de Demo-2 au moment du lancement sur le pas
de tir 39A de Cape Canaveral le 30 Mai 2020.
Crédit : NASA/J Kowsky |
Décollage de Falcon-9 avec le Crew Dragon pour l’ISS le 30 Mai 2020.
Crédit : NASA/Bill Ingalls |
La NASA nous fait parvenir aussi de belles images de la capsule attachée à
l’ISS :
Au premier plan le labo européen Columbus, en dessous le vaisseau de
ravitaillement japonais HTV-9 et à droite aussi attaché au module
Harmony la capsule Crew Dragon. Adaptateur IDA sur le dessus de
Harmony. Photos prises par B Behnken et C Cassidy lors de leur EVA.
Crédit NASA. |
POUR ALLER PLUS LOIN:
NASA makes major change to SpaceX contract so astronauts can reuse Crew Dragon
SpaceX Crew Dragon spacecraft put through its paces at orbital space station
SpaceX et la Nasa partagent des photos saisissantes de leur premier vol habité
vers l’ISS
SPACEX : À PROPOS DES SCAPHANDRES SPACEX.
(19/07/2020)
Ah ! Que de questions à propos des combinaisons spatiales des deux astronautes
SpaceX ;
Non ce n’est pas un faux scaphandre,
oui c’est une vraie
combinaison spatiale qui a tout pour survivre dans l’espace (sauf pour
une EVA, elle n’est pas faite pour cela).
Reprenons.
Cette combinaison très innovante, remplace la fameuse combinaison orange
(« pumpkin suit » ou combinaison potiron appelée
Advanced Crew Escape Suit ou ACES) de la NASA utilisée dans les vols navette,
notamment par Hurley et Behnken.
Ces
nouvelles combinaisons ont été mises au point pas un célèbre designer de Los
Angeles, Jose Fernandez, qui travaille pour le cinéma, il a créé les costumes de
Batman, Superman, Wonder Woman, Captain America…
Ces combinaisons sont personnelles à chaque astronaute, même le casque
(imprimante 3D).
Ils sont prévus pour
protéger les astronautes en cas de décompression ou de feu à bord. Ils
possèdent un système de sécurité d’urgence en cas de dépressurisation rapide
comme pour les ACES.
Les gants ont été étudiés pour pouvoir activer des écrans tactiles.
Les connexions s’effectuent au niveau du siège pour l’oxygène et le
refroidissement ; les connexions électriques se font au niveau de la cuisse
droite.
Ils ne sont pas prévus pour une sortie extra véhiculaire.
Cette combinaison a été testée dans l’espace avant ce vol, elle équipait Ripley
le mannequin à bord de la mission vers l’ISS sans équipage en 2019, pour info,
une combinaison similaire était à bord de la Tesla lancée vers Mars !
Certains aspects techniques de ce scaphandre restent secrets.
Photo : SpaceX.
POUR ALLER PLUS LOIN :
New SpaceX spacesuits get five-star rating from NASA astronauts
How SpaceX's sleek spacesuit changes astronaut fashion from the space shuttle
era
From Apollo to Mars: The Evolution of Spacesuits
STARSHIP : DES TESTS ET DES TESTS……
(19/07/2020)
Depuis la
présentation du nouveau concept
du vaisseau phare de SpaceX, il s’en est passé des choses.
Durant cette période de confinement, tout n’a pas été confiné, le vaisseau
prototype Starship de SpaceX a subi
de nombreux tests
concernant sa résistance à la pression et des tests de mise à feu.
Tests qui ont été plus ou moins réussis.
Passons-les en revue.
De nombreux tests préliminaires sur les prototypes SN 1, 2 et 3 ont terminé en
explosion, dues à différentes fuites..
Mais certains mettent en cause le choix de l’acier inox comme réservoir, on
pense qu’on va tester de nouvelles qualités de cet inox aussi.
Prototype SN4.
Le
prototype n°4 (SN4 : Serial Number 4) a passé fin Avril 2020, un test crucial de
pression des carburant dans ses réservoirs (cryo tests en anglais).
Les réservoirs (contenant normalement de l’oxygène liquide et du méthane
liquide) ont été remplis d’azote liquide à une pression de près de 5 bars et de
température -150°C.
Le prototype n’a pas explosé et a passé brillamment le test.
Rappelons que SN4 a la taille finale du Starship : 9 m de diamètre, 50 m de
haut.
SN4 sur le site de Boca Chica au Texas.
Crédit photo : Elon Musk/SpaceX
Un mois après ce succès, SpaceX effectue une mise à feu statique. En effet le
SN4 est équipé d’un moteur Raptor.
Il y a eu plusieurs tests qui se sont déroulés
sans problème,
mais le 4ème s’est mal passé, il y a eu explosion, mais cela est dû à
un système de déconnexion rapide qui n’a pas fonctionné, du carburant a coulé le
long du réservoir et s’est enflammé au niveau de la tuyère, causant l’explosion.
Les prochains tests devraient valider la philosophie des missions futurs :
SpaceX maintient sa décision d’envoyer une mission lunaire vers 2022 et une
première mission humaine vers Mars en 2024.
Starship : SpaceX réussit enfin à boucler un test sans détruire sa fusée
Now This is Progress! Starship Passes its Cryogenic Test and Doesn’t Explode
SpaceX's Starship SN4 prototype fires rocket engine for 1st time
Prototype SN5.
La suite devait être un petit saut (hop test en anglais) du prochain proto (SN5)
à échelle réelle (50 m).
On le voit représenté
sur ce dessin.
On peut voir
sur cette photo,
le début de l’assemblage aussi sur
cette vidéo.
Le SN5 est équipé de 3 moteurs Raptor (le vaisseau final en aura six) et les
premiers essais devraient se dérouler bientôt.
Il a passé les
tests cryogéniques de pression et selon les décisions de SpaceX, il pourrait
procéder au test du saut (150 m ?) dans les jours qui viennent.
Photo : vue du
Raptor dans l’usine de Hawthorne.
Crédit Brandon De
Young / SpaceX.
Starship SN5 (Boca Chica)
du Forum de la conquête spatiale.
SpaceX set to finish three Starship prototypes in the same month
Starship SN5 set to begin test campaign with cryogenic proof
SpaceX Starship prototype kicks off gauntlet of tests for the fifth time
Pourquoi Starship est la nouvelle priorité absolue de SpaceX pour Elon Musk
SpaceX : Starship est de retour pour des tests
SpaceX Starship prototype bears down on first Raptor engine tests
Prototype SN6 et SN7.
Le SN6 devrait ressembler au SN5 et effectuer un petit saut.
Le SN7 serait plus un nouveau
type de réservoir,
dont on chercherait la limite en le faisant exploser. Un nouvel acier à base de
Cr et Ni (type 304L à bas carbone) a été utilisé avec succès.
Ce qui s’est produit comme on le voit
sur cette vidéo.
Starship : un test se solde par l’explosion voulue d’un réservoir
SpaceX set to finish three Starship prototypes in the same month
Spacex a fait éclater le réservoir d’un prototype de Starship SN 7 dans le cadre
d’un test
EXOPLANÈTES : DÉCOUVERTE DE 2 EXOPLANÈTES EN INTERACTION PAR L’IAP.
(19/07/2020)
Une
équipe internationale conduite par
Guillaume Hébrard
de l'Institut d'astrophysique de Paris a détecté et caractérisé un système
exoplanétaire particulièrement intéressant.
C’est une découverte inédite depuis le sol !
Elle concerne l’étoile WASP-148 (acronyme de Wide Angle Search for Planets
compose de télescopes robotisés, notamment Sophie à l’OHP)
Photo : G Hébrard par JPM
L’IAP publie
un communiqué
que je reprends en grande partie :
Il est constitué d'une première planète, WASP-148b, qui passe devant son étoile
hôte avec une période de 8,8 jours, et d'une seconde planète, WASP-148c, dont la
période est environ quatre fois plus longue. Cette configuration provoque de
petites variations de la période de WASP-148b du fait des interactions
gravitationnelles entre les deux planètes. Ces variations ont été observées, il
s'agit de la première détection depuis le sol de ce type de phénomène. Les
observations et études de ce système vont se poursuivre afin de mieux comprendre
sa structure et son évolution.
Depuis la découverte en 1995 de la première exoplanète en orbite autour d’une
étoile de type solaire, les planètes autour d'autres étoiles que le Soleil, sont
l'objet de nombreuses études. Dans ce cadre, la recherche de systèmes comprenant
plusieurs planètes en orbite autour d’une même étoile est particulièrement
intéressante. Ces planètes s'attirent en effet entre elles du fait de leur
gravité, et cela produit des modifications de leur mouvement qui peuvent être
détectées dans certains cas.
Lorsqu'une exoplanète est seule à être en orbite autour d’une étoile, elle en
fait le tour avec une période bien définie et qui ne varie pas. Si l’orbite est
orientée de manière à ce que, vue depuis la Terre, la planète passe juste devant
son étoile, on peut observer une légère baisse de la lumière de l’étoile pendant
ce qu’on appelle un « transit planétaire ». Ces transits se reproduisent à
intervalles de temps réguliers ce, qui permet de mesurer précisément la période
orbitale de la planète ; on peut ainsi constater que cette période ne varie pas.
Si l'étoile possède une seconde planète en plus de la planète en transit, les
interactions gravitationnelles entre les deux planètes provoquent de petites
accélérations ou décélérations des planètes sur leurs orbites. On observe alors
des transits planétaires un peu en avance ou en retard d’un passage à un autre,
phénomène appelé « variations de chronométrage » (ou TTV, pour transit timing
variations en anglais).
Prédites d'un point de vue théorique, les variations de chronométrage sont
longtemps restées inobservées malgré de nombreuses recherches avec des
télescopes au sol. En effet, dans la plupart des cas les interactions
gravitationnelles conduisent à des variations de chronométrage de quelques
secondes ou moins, difficiles à détecter. C'est le télescope spatial Kepler qui
le premier, en 2010, détecte des variations de chronométrage dans un système
exoplanétaire. Ce cas était particulièrement favorable à une détection car les
deux planètes principales de ce système ont des périodes orbitales d'environ 38
et 19 jours, c'est-à-dire que l'une des périodes est près du double de l'autre.
Ainsi, les deux planètes se trouvent souvent dans des configurations qui
intensifient leur interaction, ce qui a pour effet d'augmenter l'amplitude des
variations de chronométrage ; on parle alors de résonance. Quelques dizaines de
systèmes planétaires résonants avec variations de chronométrage ont depuis été
détectés, tous avec des télescopes spatiaux.
Le système planétaire WASP-148, dont la découverte est annoncée le 2 juillet
2020 par une équipe internationale, a lui été détecté à partir
de télescopes au sol.
Un candidat planète en transit avait tout d'abord été identifié par l'instrument
SuperWASP, installé à l’Observatoire de Roque de los Muchachos à La Palma, aux
îles Canaries. À partir de 2014, l’étoile hôte fut observée avec le spectroscope
à
haute résolution SOPHIE
installé à l'Observatoire de Haute-Provence ; en France, qui permet de mesurer
précisément les variations de vitesse radiales des étoiles dues à la présence
d’exoplanètes. L'ensemble de ces observations a permis de conclure que l'étoile
WASP-148 héberge une première planète, WASP-148b, ayant environ la taille et la
masse de Saturne et une période orbitale de
8,8 jours. Les
observations de SOPHIE ont de plus révélé qu'une seconde planète est en orbite
autour de cette étoile, WASP-148c, avec une masse pour moitié celle de Jupiter
et une période orbitale de
34,5 jours.
Exemple de transits de la planète WASP-148b mesurés par deux télescopes à deux
dates différentes (© G. Hébrard et al.). Chaque point indique la quantité de
lumière mesurée en provenance de l’étoile, et la ligne noire représente le
modèle théorique. On observe une légère baisse de cette lumière quand la planète
WASP-148b passe devant son étoile. La mesure précise du centre du transit permet
de détecter des variations de chronométrage , provoqués par les effets
gravitationnels de la planète WASP-148c.
Il s’agit d’un système
proche de la résonance, la période orbitale de la planète WASP-148c étant
approximativement quatre fois plus longue que celle de WASP-148b. Des variations
de chronométrage ont effectivement été détectées, au moyen de petits télescopes
situés aux îles Canaries (télescopes Nites, Carlos-Sánchez et Liverpool) et en
France (observatoire amateur Hubert-Reeves, en Ardèche) : des transits de
WASP-148b devant son étoile ont été observés et se sont produits parfois un
quart d'heure en avance ou en retard par rapport à la prédiction, en considérant
une période orbitale constante Voir figure). On a ainsi une bonne compréhension
de la structure de ce système planétaire et des interactions qui le régissent,
les variations de chronométrage de la planète WASP-148b étant expliquées par la
présence de la planète WASP-148c. Les études théoriques des interactions
gravitationnelles entre les deux planètes indiquent également que leurs orbites
sont approximativement coplanaires (situées dans des plans faisant un angle de
moins de 35 degrés entre eux), et que cette configuration est stable.
Ce résultat constitue la première détection depuis le sol de variations de
chronométrage pour un système planétaire résonant, obtenue grâce à dix années
d'observation. Dans les mois et années à venir, le système multiplanétaire
WASP-148 sera l'objet de nombreuses études théoriques et d’observations
complémentaires, qui permettront d'affiner les mesures de ses propriétés, et de
mieux comprendre sa structure et son évolution. En particulier, le système est
actuellement observé par le télescope spatial TESS de la NASA (Transiting
Exoplanet Survey Satellite, en anglais). Neuf transits consécutifs de WASP-148b
pourront être observés, et l’éventuelle existence d’un transit pour WASP-148c,
qui serait dû au passage de cette deuxième planète devant son étoile hôte,
pourra être testée.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Découverte inédite depuis le sol de deux exoplanètes en interaction
du CNRS.
Découverte d’un système extrasolaire de deux planètes en interaction forte
de l’Obs de Paris
Discovery and characterization of the exoplanets WASP-148b and c. A transiting
system …
Le même article sur Astronomy & Astrophysics.
COMÈTE : NEOWISE C-2020-F3, LA COMÈTE DE L’ANNÉE ?
(19/07/2020)
Une superbe et brillante comète traverse nos cieux depuis plusieurs semaines,
cela a motivé de nombreux astrophotographes.
Voici quelques exemples.
Quelques mots sur cette comète d’abord.
C’est une comète découverte en Mars 2020 par le télescope spatial WISE
(Wide-field Infrared Survey Explorer), son nom passe en NEOWISE, lors de
l’épuisement de son liquide de refroidissement, nécessaire pour l’IR ; c’est
maintenant une nouvelle mission, d’où le nom. Il se consacre principalement aux
comètes et astéroïdes.
NEOWISE C-2020-F3 est une comète rétrograde, qui a son périhélie en Juillet de
cette année 2020 ; elle devient très visible, d’où la profusion de documents sur
Internet. Sa période : de 4000 à 6000 années.
Le premier qui a tiré, c’est notre ami Nicolas Biver, du Lesia, membre de la
SAF.
Photo prise de 12 Juillet 2020, 6 minutes de pose.
On remarque une légère queue rouge, en plus de la queue de poussières, ce
pourrait être d’après Nicolas soit la queue de Sodium, soit la queue de Fer.
Autre belle photo
de Nicolas prise le 7 Juillet.
Les observateurs de comètes
au LESIA.
Photo : N Biver Obs de Paris.
Toujours de Nicolas, quelques liens supplémentaire pour d'autres images des 6 et
7 juillet 2020:
https://lesia.obspm.fr/perso/nicolas-biver/COMETES/c2020f3-070720-2h19m30-135mmf3ddp3-14s.jpg
https://lesia.obspm.fr/perso/nicolas-biver/COMETES/c2020f3r-060720-2h42m4-t407f4bddp4c-11s.jpg
https://lesia.obspm.fr/perso/nicolas-biver/COMETES/c2020f3r-060720-2h11m2-t407f4bddp3-8s.jpg
|
|
Le 8 Juillet, cela a même inspiré des photos au smartphone, comme
celle-ci de Gilles Dawidowicz, secrétaire général de la SAF.
Présence de nuages noctulescents. |
Notre ami Pascal Berteau, de l’Association Vega de Plaisir a lui
aussi shooté de nombreuses nuits cette comète.
12
Juillet 2020
Canon 80D avec télé 80-200
Poses 2 à 5 secondes |
Le site des APOD
fournit aussi une superbe photo de la comète.
La comète que vous pouvez
voir ICI
en haute résolution a été photographiée par M. Druckmuller de l’Université de
Brno, le 10 Juillet 2020. On remarque ne jaune la queue de poussières et très
léger en bleu la queue de plasma.
APOD du 14 juillet, la comète
au-dessus de Stonehenge
par Declan Deval. Merci à JCB de me l’avoir signalé.
Sur le Net on trouve de nombreuses galeries de cette comète, en voici
une intéressante.
Dans la nuit du 11 Juillet 2020, entre 4 et 5 h, notre ami Raymond Weil, des
Amis de Camille Flammarion a photographié la comète dans le ciel gersois.
Lunette Vixen de 100 mm et boitier Canon EOS 600 D avec 2 sec ½ de pose et 6400
ISO.
Avec l’aimable autorisation de Raymond.
Thierry Legault, dont nous venons de parler à propos du transit de l’ISS devant
le Soleil, s’est aussi bien sûr intéressé à la comète.
Il nous donne à voir une photo prise le 12 Juillet 2020 de celle-ci passant
au-dessus du Mont St Michel.
Une pure merveille.
Avec l’aimable autorisation de Th Legault.
NEOWISE, comète éclatante visible à l’œil nu
par l’Observatoire de Paris
Finally! We've got a comet that's visible to the unaided eye.
Comet C/2020 F3 NEOWISE
Une
vision hors de la Terre de cette comète, c’est ce que nous donne à voir la sonde
PSP (Parker Solar Probe) près du Soleil.
Elle a photographié avec son instrument WISPR
la comète NEOWISE
le 5 Juillet 2020 juste après son passage au plus près du Soleil (périhélie).
Cette image brute a été retraitée et là voici, ci-contre dans toute sa
splendeur.
On voit particulièrement bien les deux queues de la comète ; celle en bas étant
la queue de poussières et celle en haut plus fine, la queue de plasma des gaz
ionisés par le rayonnement du Soleil.
Crédit photo :
NASA/Johns Hopkins APL/Naval Research Lab/Parker Solar Probe/Guillermo Stenborg
NASA’s Parker Solar Probe Spies Newly-Discovered Comet NEOWISE
Il y a eu tellement de photos d’amateurs de cette comète, que je ne peux les
citer toutes, bravo à nos astrophotographes !
CASSINI : PHOTO SOUVENIR!
(19/07/2020)
On se souvient tous de cette superbe aventure qu’a été la mission
Cassini-Huyghens, le site APOD (Astronomy
Picture of the Day) publie une photo emblématique de cette mission. Il
semble bien que cet hexagone soit une structure stable.
On y voit le pôle Nord de Saturne avec son hexagone énigmatique et en
arrière-plan, en fausses couleurs lune partie des anneaux de Saturne.
Je crois que cette photo résume parfaitement cette mission.
Crédit : NASA/ESA/Cassini Iamging Team
Revoir tous
les épisodes de la mission
sur votre site préféré.
VU D’EN HAUT :.VOUS RÊVEZ DES MALDIVES ? LES VOICI !
(19/07/2020)
Le programme Sentinel est un programme de satellites d’observation de la Terre
de l’ESA.
Copernicus-2 en est un de ses satellites.
Il a pris ce célèbre lieu touristique que sont les Iles Maldives situées dans
l’Océan Indien, à approx 700 km à l’Ouest du Sri Lanka.
Ce pays est constitué de quelques 1200 iles coralliennes.
Voici l’atoll Ari à l’Ouest de l’archipel, il fait 90 km de long et 30 km de
large. Photo prise le 12 Avril 2019.
Quel rêve n’est-ce pas ?
Une inquiétude : le niveau de l’eau a augmenté de 3 mm ces derniers 25 ans, tout
en accélérant ces dernières années !
Crédit : ESA, CC BY-SA 3.0 IGO
PHOTOS D’AMATEURS :ISS ET CREW DRAGON DEVANT LE SOLEIL.
(19/07/2020)
J’ai toujours du mal à mettre notre ami Thierry Legault parmi les amateurs, car
ce qu’il fait est digne des plus grands professionnels, mais voilà, ce n’est pas
son vrai métier, alors, va, pour amateur.
Avec l’aimable autorisation de Thierry Legault
Il a encore frappé.
Voici le transit de l’ISS avec la récente capsule Crew Dragon attachée à elle
passant devant le Soleil.
Une autre encore,
plus détaillée.
Il a même
fait une vidéo !
vous remarquerez que le transit ne dure que 0,6 seconde !!!!
Magnifiques images du transit de la Station spatiale et Crew Dragon devant le
Soleil !
LES MAGAZINES CONSEILLÉS : POUR LA SCIENCE DE JUILLET.
(19/07/2020)
D’après le site de Pour la Science :
Déconfinement oblige, nous vous proposons ce mois-ci de voyager ! Première
escale à Mayotte. Depuis 2018, cette petite île de l’archipel des Comores
connaît un phénomène extraordinaire : la naissance d’un grand volcan sous-marin
à une cinquantaine de kilomètres des côtes. Que s’est-il passé, comment la
situation évolue-t-elle, quelle surveillance a-t-on mise en place ? Nathalie
Feuillet et Arnaud Lemarchand, de l’IPGP, font le point pour nous.
Ensuite, destination le nord de l’océan Pacifique, à 1 600 kilomètres au large
du Japon, pour découvrir, au fond de l’océan, le plus grand volcan de la planète
: le massif Tamu. Comment s’est-il formé ? Le géophysicien William Sager propose
une nouvelle théorie.
En astrophysique :
Sommes-nous seuls dans un archipel galactique ?
Début de l’article :
Le 15 juillet 1790, à la suite de la fameuse mutinerie du Bounty, neuf marins,
dix-huit passagers tahitiens et un bébé débarquaient sur l’île de Pitcairn.
Perdue dans le sud de l’océan Pacifique, à plusieurs centaines de kilomètres des
îles les plus proches, Pitcairn est l’un des lieux habitables les plus isolés de
la planète.
Avant l’arrivée des mutins du Bounty, l’île avait été occupée pendant plusieurs
siècles par des populations venues de Polynésie, puis désertée pendant près de
trois cents ans. À la fin du xve siècle, un appauvrissement des ressources
naturelles et les conflits avec d’autres îles lointaines, qui ont perturbé les
liens de commerce et les voies de ravitaillement, auraient mis un terme à
l’occupation humaine de Pitcairn. Cette île était devenue non viable, jusqu’à
l’arrivée du Bounty en 1790. Étonnamment, aucun autre navire n’a jeté l’ancre à
Pitcairn pendant dix-huit ans, même si les colons ont consigné avoir vu des
vaisseaux passer au loin.
L’histoire de Pitcairn n’est qu’un exemple extrême de la dynamique inhabituelle
de l’occupation humaine du sud du Pacifique. La Polynésie, la Micronésie et la
Mélanésie englobent des dizaines de milliers d’îles éparpillées sur des millions
de kilomètres carrés d’océan. La plupart ne sont guère plus que de modestes
protubérances rocheuses ou coralliennes. Et les lieux habitables ne sont
d’ailleurs pas tous occupés à tout moment donné. Néanmoins, ils représentent un
vaste potentiel d’implantation pour qui serait prêt à traverser les vastes et
profondes étendues marines de la planète.
De Pitcairn à la Voie lactée
Le parallèle entre cet environnement sur Terre et notre voisinage galactique est
frappant. Dans la Voie lactée, il y a environ 300 milliards d’étoiles. Les
observations récentes et en cours, comme celles du télescope spatial Kepler de
la Nasa, suggèrent que dans cet océan de corps stellaires il y aurait plus de 10
milliards de petits mondes rocheux présentant des conditions de surface
hospitalières, grâce à des configurations orbitales propices. Comme les îles de
la Terre, ces exoplanètes et ces exolunes seraient en mesure d’héberger des
organismes vivants, qui y sont nés ou y ont migré. Elles constitueraient autant
d’escales potentielles pour une espèce déterminée à voyager à travers l’espace
interstellaire. Cette analogie est bien plus riche qu’on ne peut le penser.
De la même façon que les peuples du Pacifique ont essaimé sur des milliers de
kilomètres d’océan à bord de simples embarcations avançant à la vitesse de
quelques nœuds seulement, une dispersion à travers la Galaxie est envisageable,
même si les contraintes sont parfois très différentes (distances à parcourir,
possibilité de survie en mer et dans l’espace).
Selon une anecdote célèbre, en 1950, en se rendant compte à quel point il
pourrait être facile de parcourir la Galaxie, le physicien italien Enrico Fermi
se serait exclamé au cours d’un déjeuner avec des collègues : « Mais où sont-ils
tous ? » Ce « tous » désignant les espèces qui explorent l’espace. La célèbre
question s’est développée par la suite pour donner le non moins célèbre (bien
qu’assez mal nommé) « paradoxe de Fermi » : à moins que les espèces
technologiquement avancées soient excessivement rares, elles devraient à présent
s’être répandues pratiquement partout dans la Galaxie, et pourtant nous n’en
voyons pas la moindre trace. Fermi, réputé pour sa capacité à faire de rapides
estimations, grâce à des calculs de tête, s’était rendu compte que la Voie
lactée pouvait être colonisée en quelques millions d’années seulement.
La Voie lactée pourrait être colonisée en quelques millions d’années
En 1975, l’astrophysicien américain Michael Hart effectua la première étude
quantitative et montra que ce problème n’était pas aussi simple qu’on pouvait le
penser. Le chercheur est parti d’une observation indiscutable (pour la plupart
des gens sensés), qu’on nomme la « constatation A » de Hart : l’absence
d’extraterrestres sur la Terre aujourd’hui. Il en a conclu qu’aucune autre
civilisation technologiquement avancée n’existe actuellement (ou n’a existé)
dans la Galaxie. La clé de cette affirmation, comme avec l’idée initiale de
Fermi, repose sur le temps relativement court qu’il faudrait pour qu’une espèce
se propage sur les 100 000 années-lumière de rayon de la Voie lactée, même en
utilisant des systèmes de propulsion modestes, beaucoup plus lents que la
lumière.
En 1980, le physicien américain Frank Tipler se pencha aussi sur le problème. Il
parvint à des conclusions similaires : des extraterrestres suffisamment motivés
pourraient effectivement visiter l’intégralité de la Galaxie en...
En physique, article intéressant sur
le ressaut hydraulique.
Le bourrelet liquide qui se forme dans un évier autour du jet d'eau du robinet
est facile à observer. Mais ce phénomène résiste depuis 500 ans à une
explication complète. Et, de façon surprenante, il sert aussi à comprendre
certaines explosions d’étoiles.
Alexis Duchesne
Et toutes les rubriques habituelles.
Bref à lire sur la plage pour ne pas bronzer idiot…
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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