LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 19 Mars 2022
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF..
Le mercredi 13 Avril 2022 à 19H00
au CNAM amphi Grégoire (220 places).
« Les débris spatiaux :
problèmes et solutions » Par
Christophe BONNAL du
CNES Direction des lanceurs Résa >
10 Mars
Réservation
comme d’habitude ou à la SAF directement. Transmission en direct sur le
canal YouTube de la SAF Sinon à suivre en direct :
https://youtu.be/dEYzUxHXLIg
La
suivante : Le 11 Mai La mission Exomars
: avec André Debus du CNES
Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
Autre rendez-vous : commission de cosmologie de la SAF le
26 Mars avec
Olivier Minazzoli sur la
Relativité Intriquée ! 15H au siège de la SAF 3 rue Beethoven 15H.
réservée aux membres de la SAF et à leurs invités.
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
L’astronomie Gravitationnelle :
CR de la conf. SAF d’A Le Tiec du 9 Mars 2022.
(19/03/2022)
ISS :.La
guerre Russie-Ukraine change-t-elle la donne ?
(19/03/2022)
Neutrinos :.Antares :
clap de fin !
(19/03/2022)
Les particules :
Le proton plus petit que ce que l’on pensait !
(19/03/2022)
LHC :.Découverte
d’un triplet de bosons W.
(19/03/2022)
Météorites
:.Découverte d’un impact géant au Groenland.
(19/03/2022)
CÉRÈS :.Des
découvertes.
(19/03/2022)
Le Soleil :.Controverse
sur le cycle 25.
(19/03/2022)
Vu d'en haut :.New
Dehli.
(19/03/2022)
Disparition :
Eugene Parker, les célèbre héliophysicien est mort.
(19/03/2022)
ISS :.LA GUERRE RUSSIE-UKRAINE CHANGE-T-ELLE LA DONNE ?
(19/03/2022)
Les tristes évènements entre l’Ukraine et la Russie il y a quelques semaines ont
tout bouleversé de nos relations avec la Fédération de Russie, au moins en ce
qui concerne les coopérations scientifiques.
Il semble donc bien que les projets concernant la tant attendue mission ExoMars
soit remise aux calendes grecques, que la livraison des moteurs fusées russes
RD-180 (utilisés par les lanceurs de ULA Atlas et Antares) soit aussi remise en
question, que la coopération Soyuz à Kourou soit abandonnée et surtout qu’une
réelle (ou feinte ?)
menace sur le devenir immédiat de l’ISS soit apparue par nos amis de
RosCosmos.
Intéressons-nous à ce dernier point.
Suite aux sanctions internationales prises contre la Russie en relation avec son
invasion de l’Ukraine, le patron de l’agence spatiale Russe Roscosmos, Dimitri
Rogozin, a annoncé que le
partenariat avec les USA
était terminé et que cela pourrait entrainer la
chute incontrôlée
de l’ISS, et pas forcément sur la Russie !!.
Vrai ou intox ?
On rappelle que l’espace est un dernier secteur où la Russie et les USA
coopèrent. L’ISS devant être désorbitée vers 2030 ou plus tôt.
On sait aussi que les Russes viennent d’envoyer leur dernier module à l’ISS, le
module Nauka dont
nous avons parlé.
Cela serait-il aussi perdu dans cette affaire ? Dommage !
On sait que c’est la partie russe de l’ISS qui est chargée de la
correction d’altitude
(en moyenne une fois par mois) et des procédures d’évitement de débris spatiaux
situés sur sa trajectoire, de même que les vaisseaux de ravitaillement Progress
avec leur moteur fusée ; mais cela suffit-t-il pour paniquer ? Ne pas oublier
non plus que c’est la partie US qui fournit l’électricité grâce aux nombreux
panneaux solaire.
Déjà, un point concernant les astronautes à bord : rien de changé ! Les missions
s’effectuent normalement. C’est déjà ça !
Mais l’ambiance à bord doit quand même être « spéciale ».
Le programme est pour le moment inchangé :
·
Le 18 Mars, en principe 3 cosmonautes Russes décolleront pour l’ISS avec un
Soyuz.
·
Le 30 Mars les astronautes Van de Hei (NASA) et Shkaplerov et Dubrov (Roscosmos)
devraient rentrer sur Terre avec un Soyuz et atterrir au Kazakhstan.
·
Une mission « privée » US Axiom-1 devrait aussi avoir lieu vers fin Mars avec 4
astronautes.
·
Mi-Avril mission Crew 4 de SpaceX avec 4 astronautes et notamment l’Italienne
Samantha Cristoforetti qui prendra les commandes de l’ISS. Elle a déjà effectué
des séjours longue durée à bord.
On va voir comment tout cela va évoluer.
Les Américains essaient de trouver
une parade à la
défaillance russe, pour remonter l’orbite de l’ISS.
Un cargo de ravitaillement Cygnus (Northrop Grumman) est actuellement arrimé à
l’ISS et devrait procéder à des essais de moteur pour relever l’altitude.
D’autre part Elon Musk a proposé une de ses capsules spécialement équipées pour
faire le même job. Donc on va trouver des solutions j’en suis sûr.
On voit ici la partie russe (modules Zvesda et Zarya ansin que Naukia)
photographiés par Crew 2 en rentrant sur Terre en Nov 2021.
Crédit : NASA/ESA
Cette crise va-t-elle sceller le sort de l’ISS avant l’heure ?
Une chose est sure, il ne faut pas prendre à la légère la menace, même si nous
sommes capables de suppléer aux moteurs russes ; que se passerait-il si les
Russes décidaient unilatéralement de séparer le segment russe du reste de l’ISS
et de le précipiter sur Terre ? Vers un pays ami ou ennemi ?
Cela vous semble fou ? Oui certainement, mais nos amis ( ?) Russes ont tourné un
film de fiction montrant la séparation de la partie russe de l’ISS, le voici :
https://twitter.com/i/status/1500164274571948041
impressionnant !
Finalement peut-être les scientifiques vont-ils devenir raisonnables avant les
autres ? Espérons-le !
POUR ALLER PLUS LOIN :
La NASA pourrait-elle faire fonctionner l’ISS sans la Russie ?
La Russie avertit sur les risques d'une chute de la Station spatiale
internationale
If Russia Backs out of the ISS, SpaceX Could Help Keep the Station Operational
Russian Space Agency Tweets a Bizarre Video Showing the Russian Modules
Detaching From ISS
ISS : pourquoi cette menace grandiloquente risque de se retourner contre la
Russie
Guerre Ukraine-Russie : le conflit condamne-t-il la Station spatiale
internationale ?
Galerie :
https://www.flickr.com/photos/nasa2explore/with/51799142946/
Toutes
les photos prises
par les astronautes sur Flickr.
NEUTRINOS :.ANTARES : CLAP DE FIN !
(19/03/2022)
Je vous ai souvent parlé de la mission Antares (acronyme anglais de Astronomy
with A Neutrino Telescope and Abyss environmental RESearch) dans la Méditerranée
au large de Toulon.
C’est un projet (CEA CNRS) pour installer dans le fond de la Méditerranée des
détecteurs de neutrinos. À terme plus de
900 détecteurs
doivent être immergés. Dans le cas d’ANTARES les détecteurs sont dirigés
VERS LE BAS car
ils doivent détecter les neutrinos qui ont traversé la Terre et interagit avec
elle (cela produit un muon lumineux grâce à l'effet Tcherenkov). La mer protège
aussi des cosmiques parasites
Au total ANTARES dispose de 900 yeux ou "fish-eye" constitués par des modules
optiques protégés par des sphères en verre capable de résister à une pression de
250 bars. Ces modules optiques sont des photomultiplicateurs. Ils peuvent
enregistrer les traces lumineuses infimes provoquées, dans cette eau très pure,
par l'arrivée de particules électrisées. Les 2 500 mètres de hauteur d'eau
permettent d'obtenir une obscurité complète mais ils servent surtout de blindage
naturel contre le bruit de fond résultant d'autres particules qui peuvent
provenir de la surface. Les neutrinos s'échappent des régions denses de
l'Univers en se propageant en ligne droite. Ils peuvent fournir des informations
précieuses sur les cataclysmes cosmiques de haute énergie comme : les restes de
supernova, les micro-quasars, les galaxies actives, les sursauts gamma.
ANTARES est l’expérience
précurseur d’un programme plus vaste le KM3NeT, acronyme de
Kubikkilometer-Neutrino-Teleskop ou en français télescope à neutrinos sur un
kilomètre cubique. Contrairement à ANTARES, chaque module détecteur comporte 20
détecteurs alors qu’ANTARES n’en contient qu’un seul. Bien entendu il est
implanté aussi au fond de la mer, prévu au large de Toulon et de la Sicile.
Eh bien, on vient de mettre un point final à cette expérience, la raison en est
que l’étape suivante le KM3NeT est suffisamment avancée pour que l’on s’y
consacre pleinement.
L’IN2P3 (la physique des hautes énergies française) vient d’y mettre fin après
16 ans de bons et loyaux services, et publie à cette occasion un communiqué sur
cette longue période de succès scientifiques. Je le reprends en grande partie :
Samedi 12 février 2022, le sous-marin Nautile de l’IFREMER a emmené Jürgen
Brunner, responsable technique du télescope sous-marin ANTARES, débrancher une à
une les 12 lignes de détection de l'instrument installé à 2475m de profondeur.
Après 16 ans de bons et loyaux service, ANTARES, conçu pour jeter les premières
bases de l’astronomie neutrino, mêle désormais son silence à celui des abysses.
La poignée de pionniers de l’IN2P3 et du CEA, qui a porté à bout de bras ce
projet hors du commun, peut aujourd’hui se féliciter d’avoir réussi au-delà des
espérances et ouvert la voie aux nouveaux télescopes sous-marins de grande
envergure KM3NeT ORCA et ARCA. Antoine Kouchner, responsable scientifique de la
collaboration ANTARES et directeur de l’APC, nous en dit plus.
Vue d’artiste du télescope à neutrino ANTARES avec au premier plan un étage «
triplet de photodétecteurs » et au centre de celui-ci un cylindre en titane avec
l’électronique assurant son fonctionnement.
Le cône bleu symbolise la lumière Tcherenkov produite au passage des particules
issues des interactions de neutrinos, et détectée par les triplets agencés sur
des lignes flexibles ancrées au sol et maintenues verticales par une bouée.
Image Collaboration ANTARES
D’où vient l’idée de construire un télescope à neutrinos sous-marin ?
L’idée d’utiliser les fonds marins comme base d’observation des neutrinos
cosmiques était dans l’air depuis longtemps déjà. C’est en effet un endroit
privilégié, où l’on est protégé des rayonnements parasites et où l’eau nous sert
de milieu de réaction. À l’époque, les américains travaillaient depuis 20 ans
sur le projet DUMAND, un télescope à neutrinos d’un kilomètre cube qui devait
être installé à 4800m de profondeur au large d’Hawaï. Il y avait aussi des
projets russes et européens à l’étude. Mais la difficulté technique était énorme
au point qu’en 1996 DUMAND a été abandonné. Ce qui n’a pas découragé
Jean-Jacques Aubert (CNRS/IN2P3 - CPPM) et Luciano Moscoso (CEA/IRFU) de
reprendre le flambeau, persuadés que la Méditerranée serait bien plus indiquée
que le Pacifique pour construire une telle infrastructure et l’opérer.
Quels sont les avantages de la Méditerranée ?
La mer Méditerranée possède des fosses proches des côtes et d'une profondeur
adaptée. Ainsi, après quelques missions exploratoires en Grèce avec l’équipe de
l’avant-projet appelé NESTOR, ANTARES a été installé par 2500m de fond à
seulement 40km de Toulon. À cette profondeur, le site est protégé de la lumière
et le flux de rayons cosmiques parasites est diminué. Qui plus est, les
physiciens pouvaient compter sur le soutien de l’IFREMER qui avait une base
toute proche et sur les équipements des océanographes de l’INSU pour étudier les
caractéristiques du site. Autre avantage non négligeable, les laboratoires de
physique européens étaient eux aussi tout proches. Enfin cerise sur le gâteau,
ANTARES est situé du bon côté de la Terre pour percevoir les neutrinos émis par
le cœur de la galaxie…
À l’époque la communauté scientifique n’était-elle pas sceptique ?
C’est vrai que ce projet relevait de l’aventure. Il ne s’agissait pas de
construire un détecteur avec des technologies éprouvées, ni de réaliser un
programme scientifique précis, mais d’ouvrir une fenêtre sur l’inconnu. Il
fallait inventer des détecteurs de A à Z et faire des choix technologiques dont
on ne savait pas s’ils allaient être les bons ; si les capteurs allaient tenir
dans les conditions hostiles des grands fonds, et s'ils allaient permettre de
détecter les muons issus de l'interaction des neutrinos avec la matière
environnante. Sans compter qu’une fois immergée l’installation reste totalement
isolée et que toute maintenance est très compliquée. Dans un tel projet, la
fiabilité requise est proche de ce qui se fait dans le domaine spatial. Alors
oui, au début nos collègues doutaient de la réussite ou se moquaient un peu de
nous en disant que nous allions observer les crevettes.
Ce qui n’est pas totalement faux, car ANTARES a servi aussi à l’étude des grands
fonds ?
Il y a en effet une dimension océanographique au projet qui s’est imposée
d’elle-même. Par exemple, la bioluminescence émise par la vie sous-marine est un
signal parasite qu’il nous a fallu caractériser avec précision en continu. C’est
comme ça que l’on a découvert que les hivers froids provoquaient une plongée des
eaux de surface entraînant nutriments et oxygène et, dans la foulée, une
explosion de la population des organismes bioluminescents. Nos capteurs
acoustiques aussi, conçus au départ pour enregistrer la position des lignes de
détection et estimer la faisabilité d’étudier les ondes de choc produites par
des particules, se sont avérés d’excellents capteurs pour surveiller les
mammifères marins.
Au final, l’installation du télescope s’est bien déroulée ?
Entre les débuts de l’exploration du site au large de Toulon et la fin de la
construction d’ANTARES en 2008, il s’est écoulé 9 ans tout de même. John Carr
puis Paschal Coyle, du CPPM de Marseille, ont pris la direction du projet après
Jean-Jacques Aubert. Des équipes de plusieurs instituts en Europe, mais aussi au
Maroc, l’ont rejoint. L’infrastructure s’est révélée d’une excellente
robustesse. La boite de jonction posée en 2002 a fonctionné en continu pendant
20 ans, et la majorité des 885 photomultiplicateurs installés sont encore
fonctionnels alors qu’ANTARES devait normalement s’arrêter en 2016.
Les résultats d’ANTARES ont-ils été à la hauteur ?
Ils ont même été au-delà des espérances.
ANTARES a acquis une crédibilité importante en apportant des informations clés
pour contraindre l’origine des signaux cosmiques découverts par le télescope
géant américain IceCube, installé au pôle Sud. L’expérience a également permis
de placer des limites sur la présence de matière noire dans l’Univers, et
d’étudier les propriétés des neutrinos atmosphériques. Souvent les données
d’ANTARES ont été complémentaires à celles d’IceCube, ce qui s’est traduit par
des publications conjointes. ANTARES a notamment participé à la retentissante
publication sur l’observation multi messagers de l’événement GW150914, vu en
ondes gravitationnelles et dans de nombreux autres domaines de l’astronomie. En
tout, la collaboration a publié plus de 90 papiers. Et ANTARES a surtout validé
le concept du télescope à neutrinos sous-marin, ouvrant la voie à la
construction de ses successeurs ORCA et ARCA du projet KM3NeT.
Pourquoi arrêter le télescope si l’instrument était encore opérationnel ?
Il est vrai qu’ANTARES continuait de prendre des données lorsqu'on l'a débranché
le 12 février. Cependant, KM3NeT, son successeur, a atteint une taille
suffisante pour prendre le relai et nous souhaitons maintenant nous concentrer
complètement sur le nouveau détecteur. Nous avons donc saisi l’opportunité d’une
opération de l’IFREMER pour faire débrancher les lignes. D’ici l’été, elles
seront remontées pour être en partie recyclées dans d’autres expériences.
Ensuite, nous allons laisser passer quelques mois, le temps de finaliser les
dernières publications et j’espère que nous pourrons organiser, en 2023, une
grande célébration retraçant l’histoire d’ANTARES au Musée des Arts et Métiers,
à l’occasion d’une exposition sur le thème de l’« infiniment ».
Slide tirée de la présentation SAF de Th Lasserre.
C’est l’interaction (très très faible) avec la Terre des neutrinos qui permet au
muon de créer l’effet Tcherenkov qui sera détecté par les PM.
Une remarque sur Antares qui détecte les neutrinos provenant de l’autre côté de
la Terre ; on s’est aperçu qu’il y avait dans les mesures beaucoup de bruit de
fond dont on n’arrivait pas à connaitre la cause.
Après recherche et coup de main de l’IFREMER, on s’est aperçu que cela provenait
de ….la bioluminescence des organismes marins !!
La collaboration ANTARES regroupe environ 140 scientifiques de 33 laboratoires
et institutions de 8 pays (Allemagne, Australie, Espagne, France, Italie, Maroc,
Pays-Bas, Roumanie)
Les laboratoires de l'IN2P3 y sont fortement impliqués et sont au nombre de 4 :
·
le laboratoire Astroparticule et Cosmologie (APC) CNRS/Université Paris Cité
·
le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) CNRS/Université Aix
Marseille
·
l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) CNRS/Université de Strasbourg
·
le Laboratoire de physique de Clermont (LPC) CNRS/Université Clermont Auvergne
PS : pour information, les neutrinos et la mission Antares sont les sujets
principaux de mon 6ème roman des aventures de Frank Miller qui
paraitra en 2023.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le télescope ANTARES prend sa retraite
le communiqué officiel.
Récentes avancées en astronomie des neutrinos à haute énergie
par Antoine Kouchner APC.
ANTARES et KM3NeT Des télescopes au fond de la mer pour étudier l'Univers
par V Bertin Marseille
L’odyssée d’Antares
par l’APC. À lire.
The ANTARES adventure
par l’IN2P3.
Site de la collaboration Antares.
Ce télescope en Méditerranée nous permettra-t-il de comprendre les neutrinos… et
l’Univers ?
Les nouveaux messagers du Cosmos
conf SAF (Cosmologie) de N Palanque Delabrouille.
Le monde étrange des neutrinos
conf SAF de Th Lasserre.
LHC : DÉCOUVERTE D’UN TRIPLET DE BOSONS W.
(19/03/2022)
La collaboration ATLAS annonce avoir observé pour la première fois la production
d’un triplet de bosons W, à savoir la création simultanée de trois bosons W
massifs au sein de collisions de haute énergie au LHC
Le 26 juillet, lors de la Conférence
EPS-HEP 2021,
la collaboration ATLAS a
annoncé avoir observé pour
la première fois un processus rare : la production simultanée de trois bosons W
lors d’une seule collision. Phénomène rare.
Le LHC est actuellement avec une puissance de 13 TeV !
Quelques rappels :
Les particules constituants la matière sont séparées en deux groupes :
·
Les Fermions sont des particules liées à la matière, ce sont tout ce que
l’on connaît : les atomes et les molécules
·
Les bosons sont principalement les « messagers » des Forces de la nature
(qui sont au nombre de 4) le photon est le plus connu de tous
Pour simplifier : Fermion = Matière
Boson = Rayonnement
Les principaux fermions sont : les quarks, les électrons, les neutrinos
etc..
Et alors où sont les protons et les neutrons ? Pas de panique, protons et
neutrons ne sont que des combinaisons de quarks.
Les bosons Ce sont des particules « porteurs » d’une interaction
élémentaire, elles transmettent une force.
Le plus connu : le photon
Le moins connu : le boson W/Z de la force faible
Le plus collant : le gluon de la force forte
Le plus controversé : le graviton de la gravitation, on le cherche
Et le boson de Higgs alors ? Ce n’est PAS un boson transmetteur de force
comme les 4 autres familles
C’est lui qui va donner une masse aux différentes particules.
Intéressons-nous aux bosons W, en fait W + et W-, ce sont deux des trois bosons
(l’autre le boson Z) liés à l’interaction faible.
Cette force faible est responsable de la désintégration béta, celle qui
transforme un neutron en proton en émettant (notamment) un électron. Force
fondamentale qui permettra la création de tous les éléments, mais c’est une
autre histoire.
Les bosons W furent découverts au CERN en 1983.
Le CERN a publié
un communiqué
au sujet de cette découverte que voici :
En tant que vecteur de la force électrofaible, le boson W joue un rôle
fondamental dans la mise
à l'épreuve du Modèle standard de la physique des particules. Bien que sa
découverte remonte désormais à une quarantaine d'années, le boson W ne cesse de
fournir aux physiciens de nouvelles pistes à explorer.
C’est en analysant l'ensemble des données enregistrées par le détecteur entre
2015 et 2018, lors de la deuxième période d'exploitation du LHC, que les
scientifiques d'ATLAS sont parvenus à observer ce processus rare avec une
signification statistique de 8,2 écarts-types, un résultat bien au-delà du seuil
de 5 écarts-types requis pour revendiquer une observation. Ce résultat fait
suite à une observation préalable de la production inclusive de trois bosons
faibles, réalisée par la collaboration CMS.
Parvenir à une telle précision constitue un véritable exploit. Pour ce faire,
les physiciens ont analysé près de
20 milliards de
collisions enregistrées et pré-filtrées par l'expérience ATLAS pour
trouver quelques centaines d'événements susceptibles de relever du processus de
production des triplets de bosons W.
Le boson W, qui est l'une des particules élémentaires connues les plus lourdes,
peut se désintégrer de plusieurs façons. Les scientifiques d'ATLAS ont ciblé
leurs recherches sur les quatre modes de désintégration des triplets ayant le
plus grand potentiel de découvertes, en raison du nombre réduit d’événements
relevant du bruit de fond qui y sont associés. Dans trois de ces modes, deux des
bosons W se désintègrent en leptons (électrons ou muons) possédant la même
charge, positive ou négative, et en neutrinos ; le troisième boson W, quant à
lui, se désintègre en une paire de quarks légers. Dans le quatrième mode, les
trois bosons W se désintègrent en un lepton chargé et un neutrino.
Pour
isoler le signal du triplet de bosons W des très nombreux événements relevant du
bruit de fond, les chercheurs ont utilisé une technique
d'apprentissage
automatique appelée « Arbre de décision optimisé » (Boosted Decision
Trees). Des modèles « d’arbres » peuvent être entraînés à identifier des signaux
précis dans le détecteur ATLAS, afin de repérer d'infimes – mais capitales –
différences entre les propriétés des événements prédits.
Représentation d'un événement candidat pour un triplet de bosons W
→
événement contenant 3 leptons et des neutrinos. Celui-ci est repérable par sa
désintégration en un muon (ligne rouge) et deux électrons (lignes bleues), et
par l'énergie transverse manquante (ligne blanche en pointillé). (Image: CERN)
agrandissement avec un clic sur l’image.
La distinction plus marquée entre signal et bruits de fond, rendue possible
grâce à cette technique, ainsi que la quantité importante de données issues de
la deuxième période d'exploitation du LHC ont permis d'augmenter la précision de
l'ensemble des mesures et d’observer pour la première fois la production
simultanée de trois bosons W.
Grâce à ces mesures prometteuses, les scientifiques peuvent également rechercher
des indices de nouvelles interactions susceptibles de survenir à un niveau
d'énergie supérieur à celui disponible actuellement avec le LHC. Le processus de
production simultanée de trois bosons W peut notamment leur permettre d'étudier
le couplage quartique de bosons de jauge – lorsque deux bosons W rebondissent
l'un contre l'autre –, qui est l'une des propriétés majeures du Modèle standard.
De nouvelles particules pourraient altérer le couplage quartique des bosons de
jauge par le biais d’effets quantiques, en modifiant la section efficace de la
production des triplets de bosons W. La poursuite de l'étude De ces triplets
ainsi que des autres processus électrofaibles ouvre une voie pleine de
promesses.
Une vidéo pour comprendre l’expérience :
Le LHC sera exploité jusqu’à fin 2024, soit une année de plus que prévu.
De 2025 à 2027, il y aura un long arrêt technique, avec différentes
améliorations majeures.
Puis le LHC à haute luminosité, successeur du LHC, sera mis en service fin 2027.
Il produira davantage de particules.
POUR ALLER PLUS LOIN :
ATLAS rapporte la première observation de la production d’un triplet de bosons W
Observation of WWW production in pp collisions at √s = 13 TeV with the ATLAS
detector
Dans le tourbillon des particules, CR conf SAF de M Zito du 9 dec 2020
Measurements of multi-boson production at ATLAS
Observation of WWW production in proton–proton collisions at 13 TeV with the
ATLAS detector
LE SOLEIL :.CONTROVERSE SUR LE CYCLE 25.
(19/03/2022)
On sait que le Soleil obéit à un cycle de approximativement 11 ans, au cours
duquel sa puissance passe d’un minimum à un maximum.
Le cycle précédent vient de se terminer, le cycle 25 commence.
Mais, car il y a un « mais », il semblerait d’après deux éminents
héliophysiciens (McIntosh et Leamon de l’Université du Maryland) que le
précédent cycle, le 24, refuserait de disparaitre aussi facilement, il se
produirait un effet appelé par nos amis anglo saxons, un « Termination event »,
un évènement terminator ! Cette possibilité a été décrite dans un article de déc
2020 dans la revue « Solar Physics ».
Que dit-il ?
L’idée de base est celle-ci : le cycle 25 (SC25) a officiellement démarré en dec
2019, mais le cycle 24 (SC24) aurait « refusé » de disparaitre complètement, il
persiste pendant deux ans se superposant au nouveau cycle, et le rendant plus
important comme on le voit sur le graphique suivant.
En bleu, la prédiction officielle du cycle 25 et en rouge, la nouvelle
prédiction basée sur le concept de Termination event.
Crédit : S McIntosh et al.
On savait depuis longtemps que les
cycles solaires
pouvaient se superposer, on s’en était aperçu à l’époque de G Hale au
début du XXème siècle. Mais ce que l’on vient de découvrir c’est que cette
superposition faisait interagir ces cycles entre eux.
C’est ce que nos amis américains appellent
Termination Event
qui correspond à la fin de cette interaction.
Cet évènement marque la fin des interférences du cycle précédent vers le nouveau
cycle solaire.
On remarque sur cette image, la fin des activités des taches solaires du cycle
24 (disparition en Dec 2021) et
l’arrivée de l’activité des taches solaires du cycle 25. Crédit Scott W McIntosh
et al.
Scott McIntosh explique plus précisément le phénomène
sur Tweeter.
En étudiant l’historique de l’activité solaire, Scott McIntosh et ses collègues
se sont aperçu que ce genre de « Termination Event » se serait produit
approximativement tous les 10 à 15 ans sur les 270 dernières années.
Ils ont même remarqué que plus le temps est long entre deux terminators, plus le
prochain cycle sera faible.
Le dernier évènement s’étant produit en Dec 2021, le précédent s’était produit
10 ans plus tôt.
Cela leur a permis d’effectuer une prédiction qui apparait sur le graphique
démarrant cet article.
L’activité devrait être plus importante que la prévision officielle de la NOAA.
Il faut quand même dire que ces conclusions sont controversées.
POUR ALLER PLUS LOIN :
The Termination Event has Arrived
Overlapping Magnetic Activity Cycles and the Sunspot Number: Forecasting Sunspot
Cycle 25 Amplitude
Cycle solaire 25 : Un événement de fin de cycle est-il imminent ?
CÉRÈS : DES DÉCOUVERTES.
(19/03/2022)
La mission Dawn a beau être terminée depuis plusieurs années, les scientifiques,
notamment ceux du célèbre Max Planck Institute for Solar System Research,
travaillent toujours sur les données recueillies.
Ils viennent d’annoncer
qu’une activité géologique a bien eu lieu dans le passé au sein du
cratère Urvara, cratère situé dans l’hémisphère S de la planète naine de 170 km
de diamètre.
Cérès ayant un diamètre de 950 km, elle est la seule parmi les astéroïdes à voir
une forme sphérique. Cela étant dû à sa grande taille permettant un bon
équilibre hydrostatique. On pense que Cérès est une planète différenciée, c’est
à dire qu’elle possède un noyau et une croûte comme la plupart des « vraies »
planètes.
Ces découvertes concernant
Urvara, implique
aussi la présence d’un
océan liquide situé sous la surface, océan salé très probablement,
constitué d’une sorte de saumur (brine en anglais)
Image développée de Cérès, où on a repéré les trois cratères principaux.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
Les scientifiques ont pu distinguer des structures géologiques passées, comme
des montagnes longues de
25 km et de largeur 3 km dans le centre du cratère et diverses autres
zones caractéristiques.
Ceci étant largement dû aux derniers survols de Cérès par Dawn jusqu’à 35 km
d’altitude.
Vue du cratère Urvara avec filtre clair de la Framing Camera de Dawn.
Les zones caractéristiques ont été annotées (provenance article de Nature).
Photo haute résolution : 3 m par pixel.
Crédit photo : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
Afin de dater les différentes zones, les scientifiques ont utilisé la méthode du
nombre de cratères. Plus une surface est ancienne et plus elle est cratérisée.
Ils en ont déduit que le cratère Urvara est relativement jeune, il daterait de
250 millions d’années,
alors que les zones géologiques caractéristiques situées en son intérieur serait
encore plus jeune : 100 millions d’années après sa formation. Ceci indiquant
manifestement une géologie active.
De plus des dépôts de sel et d’organiques ont été
mis au jour
dans le fond du cratère grâce au spectro IR.
Ce n’est pas unique, on avait détecté des dépôts identiques dans
le célèbre cratère Occator.
Ces dépôts semblent indiquer des remontées depuis le sous-sol (50 km ?), de cet
océan salé interne. Dépôt qui se seraient figés dans le vide et le froid de
l’espace.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Brine residues and
organics in the Urvara basin on Ceres
article de Nature.
Cérès : les taches
blanches à sa surface trahissent la présence d'un océan
Zwergplanet Ceres: Organische Verbindungen und Salzablagerungen im
Urvara-Einschlagskrater
Le site de la mission Dawn
à la NASA
Tout sur Dawn sur votre site préféré.
LES PARTICULES : LE PROTON PLUS PETIT QUE CE QUE L’ON PENSAIT !
(19/03/2022)
Le proton est un des constituants de l’atome avec le neutron et l’électron.
Ce n’est plus une particule élémentaire comme on l’imaginait le siècle dernier,
c’est en fait la
composition de trois quarks :
deux « up » et un « down » liés par des « gluons ». Ces quarks sont, elles,
élémentaires.
On s’est posé la question depuis longtemps d’évaluer la masse et la taille des
protons.
La masse est connue : 1.6726219 × 10-27 kilogrammes soit en unités
utilisés en physique atomique :
938 MeV (en fait
Mev/c2), à noter que le neutron vaut 939 MeV, cette petite différence
a en fait au moment du Big Bang scellé le destin du neutron, il y aurait
beaucoup plus de protons que de neutrons (heureusement sans cela nous ne serions
pas là !).
Quant à la taille du proton, elle n’a pas été facile à mesurer. Les premières
mesures donnaient une valeur de 0,88 femtomètre (10-15 m).
Mais de nouvelles études ont abouti, par une méthode nouvelle à une valeur
légèrement plus faible de 0,84 femtomètre. Cette valeur est en dehors de la
marge d’erreur et préoccupe fortement les physiciens.
La
méthode originale du siècle dernier était basée sur les interactions entre le
noyau de l’hydrogène (proton) et de son électron.
Alors que la nouvelle méthode du début de ce siècle était très originale,
l’électron est remplacé par une particule beaucoup plus lourde un muon c’est de
l’hydrogène muonique. La fait d’utiliser une particule si lourde permettait
d’améliorer la précision de mesure, étant plus lourde elle s’approchait plus du
noyau ce qui augmente la précision. D’où le résultat de 0,84.
Encore mieux, récemment, des scientifiques de Toronto ont obtenu à partir d’une
nouvelle étude (interférométrie de Ramsey), mais basée sur la précédente méthode
électron/proton. Ils ont trouvé une valeur très proche de la dernière, à
savoir : 0,833 10-15
m.
D’autres chercheurs, américains ceux-là, du Jefferson Lab ont trouvé une valeur
similaire : 0,831.
Illustration : crédit Jefferson Lab
Le proton est donc plus petit que ce que l’on croyait.
De très peu, mais cela suffit à se poser des questions sur la validité du modèle
standard. Il faudra trouver une explication.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Protons are likely smaller than previously believed
Le proton est bien plus petit que prévu
Quelle règle pour mesurer la taille du proton ?
Quelle est la taille du proton ?
MÉTÉORITES : DÉCOUVERTE D’UN CRATÈRE D’IMPACT AU GROENLAND.
(19/03/2022)
Les services de géologie et sismologie de la Suède et du Danemark avaient
découvert, par radar, en 2015 un énorme cratère (on dit plutôt astroblème quand
il s’agit d’une météorite) de
31 km de diamètre
et 1 km de profondeur enfoui sous un km de glace dans la région NW du Groenland,
mais ils avaient été incapables de déterminer son âge. La taille de cette
météorite aurait été de l’ordre du km.
Certains pensaient qu’il était très récent, peut-être même de l’époque humaine.
Ce cratère a pris le nom du glacier sous lequel il est situé :
Hiawatha.
De nouvelles analyses pratiquées récemment ont montré qu’il n’en était rien, ce
cratère daterait de 58
millions d’années, c’est-à-dire quelques millions d’années après celui
des dinosaures. Ce qui est intéressant est que cet âge a été déterminé par deux
méthodes différentes.
Position du glacier Hiawatha au Groenland.
À gauche vue de la région, à droite : carte topographique montrant la structure
du cratère.
On remarque la position des différents prélèvements qui ont mené à la datation.
Crédit : les auteurs de l’article de Science Advances.
Ces nouvelles analyses menées par divers laboratoires scandinaves ont confirmé
cette valeur de 58 millions d’années et ont publié ces résultats dans la revue
Science Advances.
À cette époque le climat du Groenland était différent : tempéré et humide le sol
recouvert d’une généreuse forêt avec une vie sauvage abondante.
La datation a été particulièrement difficile et il est heureux que les deux
laboratoires Danois et Suédois aient pu utiliser
des méthodes différentes
pour arriver au même résultat.
Les prélèvements effectués dans la région (voir carte) ont été analysés de deux
façons différentes.
·
Les grains de sable ont été chauffés par tirs laser par le Musée d’Histoire
Naturelle du Danemark, afin de relâcher les gaz emprisonnés (notamment de
l’Argon) pour effectuer une datation du type
Ar40/Ar39.
·
Quant aux échantillons de grains de zircon contenus dans les roches
échantillons, analysés par le Musée d’Histoire Naturelle de Suède, ils ont subi
la datation de type
U/Pb.
Les deux méthodes ont mené à un âge de 58 millions d’années.
Cet astroblème de plus de 30 km de diamètre fait partie des plus gros de la
planète.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le mystérieux cratère géant du Groenland a été daté !
Giant impact crater in Greenland occurred a few million years after dinosaurs
went extinct
A Late Paleocene age for Greenland’s Hiawatha impact structure
super intéressant.
Finding Meteorite Hotspots in Antarctica
Comment dater une roche par radiochronologie
(vidéo)
La datation absolue d’une roche
(vidéo)
DISPARITION : EUGENE PARKER LE CÉLÈBRE HÉLIOPHYSICIEN EST MORT.
(19/03/2022)
Eugene « Gene » Parker, célèbre astrophysicien spécialisé sur le Soleil est mort
il y a quelques jours à 94 ans.
C’est
lui qui a vraiment initier le domaine de l’héliophysique (étude du Soleil) et
qui a fait des découvertes concernant notre étoile.
C’était un pionnier visionnaire !
C’était le premier qui décrivit le phénomène des vents solaires.
Il a été moqué à son époque avant que ses idées soient acceptées par tous.
Crédit photo : NASA/Kim Shiflett
Domaine Public
Sa célébrité passait les frontières, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la
NASA a donné son nom à l’ambitieuse mission solaire qui s’appelle maintenant
Parker Solar Probe (PSP) qui est
partie en 2018.
Cette sonde fonctionne parfaitement pour le moment et s’approche de plus en plus
du Soleil.
Nicola Fox, directrice de l’héliophysique à la NASA ; que nos lecteurs
connaissent bien, lui a rendu un respectueux hommage.
Toutes les actualités sur la sonde Parker
sur Planetastronomy.com
POUR ALLER PLUS LOIN :
'Visionary' US astrophysicist Eugene Parker dead at 94
Mort de l'astrophysicien Eugene Parker, pionnier de la recherche sur le Soleil
Eugene Parker, astrophysicien pionnier de la recherche sur le Soleil, est mort
le Monde
VU D’EN HAUT :.NEW DELHI.
(19/03/2022)
New Delhi est la capitale de l’Union Indienne et la deuxième plus grande ville
du pays avec plus de 7 Millions d’habitants, la première Bombay (en fait Mumbai
en hindi) possède près de 10 millions d’habitants.
New Delhi a été photographiée de haut par le satellite d’observation de la
Terre,
Copernicus Sentinel 2.
Vue partielle de New Delhi, on remarque l’aéroport international dans le coin
inférieur gauche.
New Delhi est située dans le Nord / Centre de l’Inde.
C’est en fait une partie de la région de Delhi qui comporte notamment New et Old
Delhi.
Le fleuve qui parcourt la ville (en noir sur la photo) est le Yamuna, c’est un
affluent du Gange, le fleuve le plus sacré de l’Inde.
New Delhi est le siège du gouvernement et un centre financier important.
Ayant été de nombreuses fois en Inde pour mon travail, je peux dire que les
Indiens (et non pas les Hindous, qui sont une partie des Indiens) sont des gens
plutôt paisibles et amicaux, malheureusement il existe toujours des centres de
grande misère dans la plupart des grandes villes.
Pour ceux qui vont me parler du régime des castes, il est officiellement
interdit, mais les traditions ont la vie dure !!!!!
POUR ALLER PLUS LOIN :
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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