Mise à jour 14 Septembre 2021.
CONFÉRENCE MENSUELLE (en live et devant public) DE LA SAF
De Thérèse Encrenaz Astrophysicienne Directeur de recherches CNRS
LESIA Obs de Paris
«
L’ATMOSPHÈRE DES PLANÈTES TERRESTRES :
UNE ÉVOLUTION DIVERGENTE
»
Organisée par la SAF
En présence du public et en vidéo (direct) sur canal YouTube SAF
Le Mercredi 8 Septembre 2021 à 19H00
Photos : JPM pour l'ambiance.
(Les photos avec plus de résolution peuvent
m'être demandées
directement)
Les photos des slides sont de
la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire
La présentation est disponible sur
ma liaison ftp , rentrer le mot de passe, puis CONFÉRENCES SAF ensuite
SAISON 2021/2022 ; elle s’appelle :
Encrenaz-pl-telluriques-saf-sep21.pdf
Ceux qui n'ont pas les mots de
passe doivent me
contacter avant.
La vidéo de la réunion est
accessible :
https://youtu.be/jM99TNGTaH4
Tous les autres enregistrements
sont accessibles sur la
chaine
YouTube SAF.
Remarque liminaire :
Chers amis des conférences
mensuelles d’Astronomie de la SAF, je suis particulièrement heureux de vous
retrouver physiquement dans ce superbe amphi du CNAM et cela dans des conditions
à peu près normales après tant de conférences à distance.
C’est la première fois depuis
longtemps que nous reprenons devant public (sans masque) ces conférences. Je
sais que certains d’entre vous ont encore un peu d’appréhension, car nombreux
ont préféré suivre sur YouTube cette conférence.
Dans tous les cas j’espère que
cette reprise est un bon signe de la condition sanitaire qui s’améliore.
Merci à ceux qui nous ont suivi
pendant la période difficile où nous n’avons proposé que des conférences en
distanciel, cela nous a aussi appris à nous perfectionner, en proposant ainsi
ces conférences à un plus grand nombre. Nous garderons cette possibilité avec la
reprise en présence de public.
Encore un grand merci au CNAM
qui nous accueille et en particulier à Christine Siri, merci à toute l’équipe
technique : Laurent Dongé notre virtuose vidéo, Thierry Midavaine et Franck
Gourdon aux manettes de YouTube, Jean Claude Bercu et Danielle au contrôle.
Nous espérons continuer à vous
satisfaire et nous préparons le programme de cette nouvelle saison.
bonne conférence.
Thérèse Encrenaz s’exprimant devant le public
des conférences mensuelles.
À gauche Thierry Midavaine, à l’extrême droite caché en partie par sa caméra
Laurent Dongé.
Thérèse Encrenaz est
astrophysicienne au LESIA (Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation
en Astrophysique), elle participe aussi activement à la vie de la SAF.
Une remarque avant de
commencer :
La
Division des sciences planétaires de l’American Astronomical Society décerne le
prix Gerard P. Kuiper
2021 à Thérèse Encrenaz, directrice de recherche émérite CNRS à
l’Observatoire de Paris – PSL, pour ses contributions exceptionnelles au domaine
des sciences planétaires.
Ce prix lui est attribué en
reconnaissance des progrès réalisés dans la
compréhension des
atmosphères planétaires grâce à ses techniques pionnières, ainsi que pour
avoir permis des recherches importantes grâce à son rôle de leader,
principalement au Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en
Astrophysique (LESIA) de l’Observatoire de Paris, pendant quatre décennies.
Thérèse Encrenaz a fait
progresser la science atmosphérique vénusienne en mesurant et en analysant la
variation de l’abondance de l’eau et du dioxyde de soufre au sommet des nuages.
Outre ses recherches, Thérèse
Encrenaz a joué un rôle de premier plan dans plusieurs missions spatiales,
notamment en tant que Mission Scientist pour l’Observatoire infrarouge spatial
(ISO) et en tant que co-investigatrice de missions telles que Vega, Galileo,
Mars Express, Venus Express et Rosetta.
Elle a largement diffusé la
science planétaire auprès du grand public en écrivant une vingtaine de livres de
vulgarisation scientifique.
Le thème de ce soir est
justement celui qui a justifié ce prix : « l’atmosphère des planètes
terrestres » et pourquoi ont-elles divergé dans leur évolution ?
INTRO SUR LES PLANÈTES TERRESTRES.
Après avoir éliminé rapidement
la planète Mercure, qui ne possède pas d’atmosphère à cause de sa petite taille,
suite à 4 éléments décisifs :
·
Sa trop grande
proximité du Soleil
·
Sa petite
taille
·
Son faible
champ de gravité
·
Sa température
très élevée côté jour
Tout ceci favorisant
l’échappement d’une éventuelle atmosphère, Th Encrenaz établit la comparaison
entre les trois autres planètes terrestres.
Planète |
Vénus |
Terre |
Mars
|
Distance au Soleil |
(0,72 ua) |
(1,0 ua) |
(1,52 ua) |
Pression au sol |
Ps = 90 bars |
Ps = 1 bar |
Ps =6 mbar |
Température au sol |
Ts = 457°C |
Ts = 15°C |
Ts = - 50°C |
Caractéristiques principales |
Atmosphère dense*
Nuages de H2SO4
Surface volcanique |
Atm équilibrée (N2 O2)
Nuages de vap H2O
Océans eau, continents
Tectonique plaques
Magnétosphère |
Atm. très ténue (CO2)
Calottes pôles (CO2 H2O
Volcans canyons
Désert glacé |
Ces trois planètes ont eu
certainement des conditions initiales semblables mais une évolution divergente,
pourquoi ?
Près du Soleil, les éléments
solides sont ce que l’on appelle des réfractaires, ils vont donner naissance aux
planètes telluriques.
Loin du Soleil, dans ce milieu
froid, les éléments solides sont plutôt des glaces (d’eau, de méthane etc..) ils
vont servir à former les noyaux des planètes géantes gazeuses.
LES
ANNÉES 1960/70 L’EXPLORATION DE MARS ET DE VÉNUS
L’exploration de Mars.
Malgré de nombreux échecs, les
missions Mariner 9 et Viking sont des succès retentissants qui font progresser
la connaissance de Mars.
Viking avec ses trois
expériences à bord indique qu’il n’y a aucune trace de vie. La NASA abandonne
Mars pendant 20 ans.
Mais finalement les Américains
reprennent l’exploration de Mars, on y découvre des traces d’anciennes rivières,
des relèvements pris en orbite montrent
où se trouve
l’eau (la glace en bleu) grâce à Mars Odyssey.
Puis arrive l’ère des robots
martiens, des rovers principalement.
Curiosity (NASA) : Découverte
d’un environnement « habitable » il y a moins de 4 milliards d’années (eau
liquide, faible acidité, faible salinité, présence de nutriments)
En 2021: Perseverance (NASA),
première étape d’un programme de retour d’échantillons martiens
2021: Zhurong (Chine, mission
Tianwen 1)
L’exploration de Vénus.
Ce sont surtout les Russes qui
se sont beaucoup intéressés à Vénus avec les missions Venera qui se sont posées
au sol dans les années 1960/70 et qui ont survécu pendant quelques heures à
l’énorme pression (95 bars) et température (450°C)
Image au sol prise par la caméra de Venera 9
(et traitée informatiquement) Crédit : Roscosmos
En 1989, la sonde US Magellan
cartographie complètement (radar) la surface de Vénus.
Concernant cette planète, de
nombreuses questions restent en suspens.
·
La circulation
atmosphérique : on a remarqué un vortex polaire
·
Pourquoi un tel
échauffement par effet de serre
·
Le volcanisme
est-il encore actif ?
Les missions Venus Express et
Akatasuki ont tenté de répondre.
Deux sondes de l’ESA ont survolé Vénus
cette année 2021.
En juin 2021, l’ESA a
sélectionné
la mission EnVision pour retourner vers Vénus.
VENUS, LA TERRE ET MARS, DES DIFFÉRENCES NOTABLES.
Si Mars et Vénus ont des
surfaces très différentes, leurs atmosphères sont similaires : CO2
principalement.
C’est la Terre qui se
différencie des deux autres avec :
·
Une atmosphère
différente : N2 et O2
·
Une tectonique
des plaques
·
Une
magnétosphère protectrice.
Mais il existe des points
communs entre ces planètes quand même :
·
Vénus et la
Terre ont des masses et volumes proches
·
Mars et la
Terre ont la même obliquité, donc des saisons similaires
·
Les trois
planètes ont une circulation atmosphérique similaire.
Voir ici.
·
Présence d’un
volcanisme passé
L’ATMOSPHÈRE PRIMITIVE DES PLANÈTES TERRESTRES.
On pense qu’au départ, les
atmosphères de ces planètes possédaient toutes CO, CO2, N2 et H2O. (mais pas O2)
Sur terre le CO2 a été piégé
par les océans, c’est la grande différence. Le CO2 se dissout bien dans l’eau
(devient carbonate), les carbonates se déposent au fond des océans. La
tectonique des plaques fait passer ces carbonates sous les continents et
ressortent recyclés par les volcans. Le cycle recommence.
H2O devait être présent sur
Mars au début (et probablement sur Vénus aussi) de sa formation, et la grande
question est : où est passée l’eau ?????
Un traceur qui peut nous
permettre d’essayer de répondre à cette question :
le rapport D/H.
Le rapport D/H, rapport entre
la quantité de Deutérium (isotope de l’Hydrogène avec un neutron de plus dans le
noyau) et l’Hydrogène « normal » (seulement un proton dans le noyau, donc deux
fois moins lourd que D), donne une indication de l’origine de l’eau (l’eau peut
être soit H20 soit HDO, eau semi-lourde ; soit D2O, eau lourde ; où un ou deux D
a remplacé un H) dans le système solaire
Or il semble que
l’enrichissement de l’eau en Deutérium soit antérieur à la formation du système
solaire, il ne s’effectue que dans le milieu interstellaire froid.
Le
rapport D/H est un marqueur des zones froides du système solaire
(10 à 30K), s’il est élevé, cela signifie que le corps dont il est issu provient
des zones froides (extérieures) du disque proto planétaire.
Donc on s’attendrait à avoir un
D/H plus grand pour les comètes que pour les planètes géantes, car formées plus
loin.
Pour information la nébuleuse
solaire (mesuré dans l’atmosphère de Jupiter) a un D/H de 2 10-5 soit
près de 10 fois inférieur au D/H terrestre.
Référence pour le Système
Solaire :D/H des océans terrestres 1,56 10-4
Valeur VSMOW : Vienna standard mean ocean water
Il semble aussi que l’eau ait
été très abondante dans l’atmosphère primitive de Vénus.
Une grande partie de H2 présent
s’est échappé, le reste forme le fameux H2SO4 des nuages. H2 se trouve donc en
faible quantité dans les nuages, ce qui est montré par un D/H important. D, plus
lourd s’échappant moins vite que H.
Mars
à l’origine possédait aussi certainement de l’eau, comme on le voit sur les
photos prises par les sondes en orbite martiennes.
Manifestement un liquide a
coulé !
Photo : Osuga Valles sur Mars,
prise par la HRSC sur Mars Express.
Crédit ESA/DLR/FU Berlin,
On trouve aussi des
vallées de débâcle et des zones de ruissellement.
On a aussi cherché le D/H de
Mars.
Le D/H
de l’atmosphère martienne est approx. 6 fois plus important que sur Terre.
L’eau
très présente aussi, s’est très vite échappée dans l’espace dû à la faible
gravité et à l’absence de champ magnétique, laissant ainsi agir le vent solaire.
L’enrichissement du D/H est dû à l’échappement différentiel de H par rapport à D
(plus lourd).
Il
reste de l’eau (glace) sous la surface, surtout
près des pôles.
Même si on trouve épisodiquement de la saumure
sur Mars,
l’eau a bien disparu.
Il y a peut-être eu un océan
boréal sur Mars (zone
bleue de l’hémisphère N, plus bas que le S). C’est sur ces potentielles
rives que l’on pose le plus de sondes automatiques. Mars Odyssey avait déjà
détecté de l’eau sous les pôles.
Mais une nouvelle histoire de
l’eau sur Mars est en train de s’écrire grâce à l’instrument Omega à bord de
Mars Express, c’est JP Bibring qui l’écrit et qui nous révèle la présence
d’argiles (philosilicates). Ils ne peuvent se former qu’en présence d’eau
(chaude) et présente pendant suffisamment longtemps. C’est là qu’il faut
chercher d’éventuelles traces de vie. Voir la conf sur Mars de JPB en référence.
Comme les récents rovers,
Curiosity, nous indique la présence d’un lac passé, un endroit possiblement
« habitable », mais pas de trace de vie encore !
LE
PARADOXE DU SOLEIL JEUNE.
Mais
au début de son histoire, la Terre, il y a 4 milliards d’années, était illuminée
par notre jeune Soleil, qui était 30% plus faible qu’aujourd’hui ; c’était comme
si la Terre était 16% plus éloignée que maintenant. Elle aurait dû être
complètement glacée, et pourtant on sait qu’il existait à cette époque de l’eau
liquide. Pourquoi ? Par quel miracle ?
À cette époque, Vénus aurait pu
avoir un océan d’eau liquide, mais toute trace a disparu et sur Mars, l’eau
aurait dû être gelée.
Pour la terre l’explication est
trouvée :
En fait, le climat s’est ajusté
à la diminution du flux solaire., grâce au
bénéfique effet de serre.
C’est ce que l’on appelle le
paradoxe du Soleil faible ou jeune (en anglais : Early Faint Sun Paradox).
En effet, le Soleil émettant
moins de lumière, la Terre devrait être couverte de glace. Mais on pense que les
gaz à effet de serre (CO2) dus à la grande chaleur de la Terre primitive, ont
compensé cette diminution d’intensité solaire.
On pense qu’il y a eu
stabilisation du climat par le cycle carbonate / silicate.
Le CO2 se dissout bien dans
l’eau (devient carbonate), les carbonates se déposent au fond des océans.
La tectonique des plaques fait
passer ces carbonates sous les continents et ressortent recyclés par les
volcans. Le cycle recommence.
Les gaz à effet de serre les
plus efficaces : la vapeur d’eau (H2O), le Méthane (CH4) , et le CO2.
Sur Mars, on pense qu’au début,
le climat devait être froid et sec avec des épisodes chauds.
Le dégazage par volcanisme et
impacts pourrait avoir apporté de l’eau et former des vallées.
LES
GRANDES LIGNES DE LA DIVERGENCE.
SUR
VÉNUS.
Sur
cette planète, on peut dire que l’effet de serre a été galopant.
Augmentation continue du flux
solaire :
-> Évaporation des océans ->
Augmentation de l’effet de serre (CO2, H2O)
-> Dissociation de l’eau ->
Échappement de l’hydrogène
-> Augmentation du rapport D/H
Resurfaçage global par
volcanisme : -> Dégazage de CO2 (+ SO2 + H2O) -> Alimentation de l’effet de
serre
Crédit
Wikipedia CC BY-SA 3.0
Le réchauffement de la surface
était un obstacle à l’apparition de la vie, a-t-elle migré vers les nuages ???
Voir cet article à ce sujet :
Venus’ Atmosphere Could Host Acid-Resistant Microorganisms
Récemment on a annoncé la
découverte de phosphine (PH3) dans les nuages de Vénus. Cela pouvait indiquer
une certaine forme de vie possible, mais il semble bien que ce ne soit lié qu’à
une activité volcanique.
SUR
MARS.
·
Masse Mars =
1/10 x Masse Terre
·
Un champ de
gravité faible
-> un bombardement météoritique réduit
-> une atmosphère plus ténue
·
Une quantité
réduite d’éléments radiogéniques
-> une activité interne
réduite
·
Dans le premier
milliard d’années :
-> une activité interne réduite
-> une activité tectonique et volcanique
-> une atmosphère plus épaisse qu’aujourd’hui
Les différentes ères
géologiques martiennes :
Crédit : Wikipedia
Noachien |
Noachien |
Hespérien |
Hespérien |
Amazonien |
-
4,5
Ga |
-
4
Ga |
-
3,5
Ga |
-
3
Ga |
-1 Ga à aujourd |
Formation du noyau.
Dynamo active |
Vallées ramifiées
dépôts sédimentaires Grands bassins d’impact |
Océan boréal ?
formation Tharsis Fin du LHB et de la dynamo |
Océan boréal ?
échappement atmosphère |
Baisse volcanisme Disparition de la
vapeur d’eau |
LA
TERRE.
La Terre a évolué entre ces
deux planètes extrêmes.
-
La température
au départ était négative, inférieure à 0°C, on risquait la glaciation.
-
Nombreux
impacts météoritiques et épisodes volcaniques qui réchauffent l’atmosphère.
-
Les océans se
forment vers -4,2 Ga, le CO2 est piégé et se transforme en CaCO3.
-
La vie
microbienne apparait vers -3,8 Ga
-
Puis la
photosynthèse vers -3,4 Ga donnant naissance à
-
La période de
la grande Oxydation vers -2,4 Ga.
-
Jusqu’à -0,6 Ga
épisodes glaciaires
-
Vers -0,5 Ga
formation de la couche d’ozone. Explosion du vivant (Cambrien)
En résumé, la Terre a bénéficié
d’une position
planétaire exceptionnelle, ni trop loin, ni trop près du Soleil, l’eau
liquide était possible.
De plus
la masse de la Terre
était optimale, permettant magnétosphère, garder son atmosphère etc..
Il semble qu’un facteur
important ait aussi joué dans l’apparition et le maintien de la vie :
la présence de la Lune,
qui a stabilisé l’axe de la Terre.
On rappelle que d’après les
dernières connaissances, la Lune s’est formée suite à un impact avec un corps de
la taille de Mars, approx 100 millions d’années après la formation du Système
Solaire.
Cela a été une chance pour
notre planète.
En effet, ce gros satellite a
permis de stabiliser l’obliquité de la Terre, qui sans cela aurait pu varier de
façon erratique de 0° à 85°, rendant l’évolution de la vie difficile si ce n’est
impossible. Actuellement l’inclinaison de 23° est optimale pour le maintien de
la vie.
En résumé :
La Lune stabilise les
oscillations de l'obliquité de notre planète agissant ainsi comme régulateur
climatique avec la succession régulière et permanente des saisons.
En effet la précession est un
facteur important jouant sur l'insolation, la Lune a empêché le passage par des
résonances chaotiques qui auraient certainement rendu la vie sur Terre
profondément différente.
Merci la Lune !
La stabilisation de l’obliquité
de Mars ne s’est pas produite comme pour la Terre, ce qui a certainement
entraîné aussi des conséquences.
CONCLUSION : LE RÔLE DE L’EAU ET DE L’EFFET DE SERRE.
Diagramme des phases de l’eau.
Sur Mars, on est au niveau du
point triple, l’eau se sublime, elle ne peut pas exister à l’état liquide.
Crédit : Univ Laval Québec.
L’effet de serre.
Il a été bénéfique sur Terre et
a permis d’échapper à la glaciation permanente. La Terre possède ainsi un climat
tempéré, favorable à la vie.
Par contre l’effet de serre
s’est emballé sur vénus, causant la température énorme de surface.
Donc, un effet de serre modéré
est bénéfique, attention qu’il ne s’emballe pas sur notre planète, conséquences
principalement des activités humaines.
Nombreuses questions du public présent et sur
YouTube. Merci pour cette passionnante conférence.
POUR ALLER PLUS
LOIN :
La mission Magellan vers Vénus.
La mission Venus Express à l’ESA
Venera
timeline: The Soviet Union's Venus missions in pictures
Venus, Terre et Mars ... des destins très
différents
Vénus, la Terre et Mars: une comparaison
Atmosphère, hydrosphère, climats : du passé à
l’avenir.
Atmosphère de Vénus - Définition et
Explications
Mars,
l’exploration commence :
CR de la conf SAF de JP Bibring du 12 Dec 2012
The
Faint Young Sun Paradox and Mars
La phosphine sur Vénus : des éruptions
volcaniques à la place de microbes ?
Bon ciel à tous
Prochaine conférence SAF devant public:
le mercredi 13 Octobre 2021 19H00
au CNAM amphi Grégoire sauf
contrordre sanitaire.
Benjamin Quilain du Labo Leprince Ringuet (École Polytechnique),
nous parlera de LES NEUTRINOS, DÉCOUVERTES, MASSE, ANTIMATIÈRE ETC..,
Transmission en direct en même temps sur le canal YouTube de la SAF
Réservation :
https://www.planetastronomy.com/special/SAF/conf-mens.htm
ou SAF
Sinon à suivre en direct :
https://youtu.be/dEYzUxHXLIg
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Martin
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