mise à jour le 12
Octobre 2004
SÉMINAIRE SUR
LES SUPERNOVA
À L'OCCASION DU
400ème ANNIVERSAIRE
DE LA SN DE KEPLER DU 9 OCTOBRE 1604
Organisée par
l'IAP
98 bis Av Arago,
Paris 14 ème
Le Vendredi 8 Octobre 2004 toute la journée
Photos : JPM.
BREF COMPTE RENDU
Cette
journée allait s'annoncer mémorable, en effet toute une série de conférences
sur les supernova, c'est un régal et ceci dans les locaux prestigieux de l'IAP,
Boulevard Arago à paris.
Cela a mal
commencé pour moi, je n'ai pas pu assister à la première partie sur
l'historique des supernova, mais j'ai appris que cela avait été très bien
traité.
Rappelons les supernova
historiques :
Ce sont celles de
: 1006; 1054 (le Crabe, vue par les Chinois); 1181; 1572 (celle de Tycho Brahé,
c'est d'ailleurs lui qui a inventé ce terme nova en pensant qu'une nouvelle
étoile était apparue dans le ciel); 1604 (celle pour laquelle on est là
aujourd'hui, vue par Kepler).
Elles ont toutes
eu lieu dans notre galaxie et depuis cette période historique jusqu'en 1987 où
une SN fut découverte dans le Grand Nuage de Magellan (une galaxie satellite de
la notre) il n'y en a pas eu d'autres observées sur
Terre.
Après
l'introduction des conférences de l'après midi par Jean Audouze (photo)
astrophysicien, directeur de recherche au CNRS, et surtout Directeur du Palais de la Découverte,
cette merveilleuse institution qui m'a personnellement motivée pour une
carrière scientifique.
Deux mots à ce
propos, parents et enseignants, emmenez vos enfants et faites vous plaisir à
vous même, comprenez l'approche scientifique des choses et rendez visite
souvent à votre Palais de la Découverte, les
salles spécialisées sont didactiques et claires (ce n'est pas le cas de tous
les musées scientifiques) et le personnel est à votre disposition. De
nombreuses conférences, expositions et thèmes sont proposées chaque année.
Ils accueillent
très bien les scolaires, profitez en, la balle est dans votre camp.
Revenons à nos
super nova.
L'après midi
commence par une conférence de Robert Mochkovitch de l'IAP, spécialiste des
supernova, il nous parle de la classification des supernova
On retrace d'abord
le concept de super nova, inventé par Fritz
Zwicky vers 1930; c'est lui qui organise un programme de recherche
systématique des SN en effectuant la comparaison de photos prises à intervalles
réguliers
C'est aussi ce
même Zwicky qui ajouta super au mot nova, il fit un malheur.
En près de trente
ans Zwicky et son équipe ont détecté plus de 300 supernova! C'est ce même
Zwicky qui en 1938 eut l'inspiration géniale sur la genèse des SN : ce serait l'effondrement du cœur d'une étoile par énergie
gravitationnelle.
La classification des SN vient de Rudolf
Minkovki dans les années 1940. Il les décomposa en deux grandes familles :
les SN de type I et de type II.
Les types I n'ont
pas la raie d'Hydrogène (le composant le plus abondant de l'univers!) dans leur
spectre, alors que les SN du groupe II les ont.
Rien n'étant
simple il existe aussi des sous classes :
Type Ia: Présence des raies du silicium
ionisé.
Type Ib: Absence des raies du silicium,
présence de raies de l'hélium.
Type Ic: Absence des raies du silicium et
de l'hélium.
Type II normal: Domination des raies de
l'hydrogène, présence de raies de l'hélium
Type IIb: Présence dominante des raies de
l'hélium.
Un
autre facteur important des SN est leur courbe de lumière (la luminosité
observée de la SN quand elle se produit et son évolution dans le temps) qui
elle aussi dépend du type de SN.
Les SN Ia sont les
plus brillantes, et le maximum est atteint au bout de quelques dizaines de
jours.
La décroissance
est ensuite exponentielle. (voir photo représentant la courbe de lumière
typique d'un Ia)
Les courbes de
lumière des SN Ia sont presque toutes assez semblables, on verra plus tard que
cela va avoir une conséquence très positive un peu plus tard. Par contre, les
SN II ont une plus grande diversité dans leur courbe de lumière.
À son maximum
d'intensité une supernova brille comme un milliard de Soleils!
La genèse des
supernova :
Les SN Ia sont
présentes dans les galaxies elliptiques et spirales, et sont associées à la
vieille population d'étoiles (population appelée III).
Elles
correspondent à l'explosion thermonucléaire d'une naine blanche qui a
probablement un compagnon plus massif qui l'alimente. Cette explosion apparaît
quand la masse de cette naine blanche dépasse une certaine masse critique (dite
de Chandrasekhar
et égale à 1,4 la masse solaire). Il y a effondrement allumage des couches
supérieures (Carbone) et destruction totale de l'étoile.
La luminosité de
l'étoile au moment de l'explosion correspondant au même phénomène physique, est
donc similaire pour toute les Ia, ce qui les rend éligibles au titre de CHANDELLES STANDARD (standard candles en anglais) pour
étalonner l'univers. (voir texte sur la mesure des
distances dans l'univers pour ceux qui ont oublié).
Les SN II et Ibc
sont absentes des galaxies elliptiques et sont associées elles aux régions
d'étoiles en formation.
Elles
sont le résultat de l'explosion d'étoiles très massives (10 masses solaires au
moins) qui deviennent soit des étoiles à neutrons soit
des trous noirs.
Ces étoiles ont
une structure en pelure d'oignon, où chaque élément à sa place bien précise, le
Fer élément ultime étant bien entendu au cœur, contrairement à la Terre comme
le fait remarquer l'orateur, les éléments les plus jeunes sont au centre et non
pas en surface.
En brûlant, le
cœur s'effondre à une vitesse énorme et en un temps très court (1/10 sec), sa
masse dépasse la masse limite et il se produit alors un rebond super élastique
du noyau de Fer vers les couches extérieures.
Ce rebond est
imagé par notre orateur à l'aide de deux balles en caoutchouc l'une beaucoup
plus petite que l'autre qu'ils laissent rebondir par terre. La grosse balle en
touchant le sol communique toute son énergie à la petite qui rebondit très
fortement. (photo)
L'énergie libérée
est pharamineuse de l'ordre de 1046 Joules! Oui je sais que cela ne
vous parle pas beaucoup, disons que c'est approximativement 100 fois ce que va
rayonner notre Soleil pendant ses 10 milliard d'années de vie!!!!!
Cette énergie
libérée l'est principalement sous forme de quantités énormes de neutrinos qui sont émises au
moment de l'explosion.
Attaquons nous
maintenant à la première supernova des temps modernes observée le 24 Février
1987 qui a bien logiquement le numéro SN1987A.
Il se trouve que
cette SN était du Type II, c'était comme dit plus haut la première SN des temps
modernes vue à l'oeil nu depuis celle de 1604. elle est localisée dans le Grand
Nuage de Magellan (LMC) près de notre galaxie.
Pour
la première fois un flux de neutrinos a pu être détecté.
En effet on a
détecté 12 (oui je dis bien douze!) neutrinos dans la grande piscine du Kamiokande au Japon
(voir photo de gauche) et 8 (huit) dans celle des USA à l'IMB de Cleveland et
ceci en une dizaine de secondes.
C'est peu mais
c'est énorme, car ce sont des particules pour ainsi dire impossible à détecter.
On pense en
calculant à l'envers que le nombre de neutrinos émis était de l'ordre de 1057
(n'essayez pas d'imaginer un tel nombre, vous n'y arriverez pas)!!!!
Ces détecteurs de
neutrinos sont en fait des immenses quantités d'eau placées le plus
profondément sous terre (à Cleveland c'est dans une ancienne mine de cuivre) et
dont les murs sont tapissés de tubes photo multiplicateurs (PMT); des
amplificateur de lumière si l'on veut, ils convertissent des particules
énergétiques en électron qu'ils amplifient et que l'on peut alors détecter.
Il faut noter que
ces neutrinos détectés ont en fait traversé toute la
Terre avant de frapper les détecteurs, en effet, la supernova était dans
l'hémisphère Sud et les détecteurs dans l'hémisphère Nord.
C'est
sur ces considérations neutrinonesques et par une séance de questions réponses
de la part du public (photo) que se termine se passionnant exposé de Robert
Mochkovitch.
Signalons que R
Mochkovitch est en plus comme moi un Tintinophile (enfin un admirateur de
Tintin) il a écrit (avec Roland Lehoucq) un petit opuscule sur Tintin et la
science et qui s'appelle : "Mais où est donc le
Temple du Soleil" dont vous pouvez lire la critique ICI.
Cela rafraîchit et
change des SN, à conseiller à tout bon chercheur avant de commencer, cela
l'aidera à trouver.
Vient ensuite
Michel Dennefeld (IAP) dont le sujet de conférence est : Le reste de la
supernova de Kepler.
En
fait c'est un thème plus général sur les restes (remnants en anglais) de
supernova.
Avant 1950 seuls 3
restes de SN étaient connus, ceux du Crabe, de Kepler et des dentelles du
cygne. C'est la radioastronomie moderne qui a permis de détecter les restes.
Mais au fait que
sont ces restes?
IC443 © Chip Levinson/Adam Block/NOAO/AURA/NSF
C'est en fait
l'onde de choc de la SN qui butte sur le milieu interstellaire.
Un bel exemple est
donné par les restes de IC443 (voir photo).
Certains
autres donnent des filaments (comme ceux de Tycho ou de Cassiopéé A).
Pour ceux du Crabe
(SN de 1054 vue au VLT) on ne voit pas très bien l'étoile à neutron (pulsar)
qui s'est formée au centre, mais elle est là.
Quant aux restes de la SN Kepler, ils ont
été vu par Spitzer
le télescope Infra Rouge spatial de la NASA.
C'est un nuage de
14 années lumière de large.
C'était une SN de
type I, (mais on n'en est pas vraiment sûr), dont la première image a été faite
en 1943 au Mont Wilson.
Elle est trop jeune,
et ses filaments n'ont pas eu le temps de rayonner dans le visible, ils le font
dans le X. et l'IR;comme on le voit sur les photos de gauche.
Ces filaments se
déplacent quand même à 100km/s dans le milieu.
Frédéric
Daigne (IAP, maître de conférences) nous parle maintenant du lien entre les
supernova et les sursauts gamma.
Les sursauts gamma
(Gamma Ray Burst GRB en anglais) sont les évènements les plus violents de
l'Univers depuis le Big Bang, ce sont des "flash" de rayonnements
gamma (comme la lumière mais en beaucoup plus énergétique) qui durent un très
court instant et sont produits dans des galaxies très distantes
(heureusement!).
Ils ont été
détectés pour la première fois dans les années 1960 lors de la guerre froide,
en effet les américains espionnaient les possibles explosions nucléaires
soviétiques et avaient truffé l'espace de détecteurs.
Un jour on frôla
la crise, les détecteurs avaient "entendu" des émissions gamma (qui
en principe sont le résultat d'une explosion nucléaire) qui ne pouvaient pas
être attribuées à la partie adverse.
Les premiers
sursauts gamma étaient découverts, ouf on avait eu chaud!
La
durée de ces sursauts est variable, elle peut aller de quelques ms à quelques
centaines de secondes.
On appelle courts
ceux qui sont de l'ordre de 100ms et longs ceux qui sont au delà de 10
secondes.
Ci joint une
animation par feu le satellite Compton-BATSE
(Burst and Transient Source Experiment) d'un
GRB de 5 secondes de durée.
Ce sont en effet
les satellites qui peuvent détecter les GRB car les rayonnements gamma sont
absorbés par notre atmosphère.
Ces phénomènes
sont détectés aujourd'hui par satellite (HETE-2,
INTEGRAL, bientôt SWIFT) et fournissent en temps réel la
position du lieu ce qui permet de pouvoir étudier à partir de télescopes
terrestres les rémanences (afterglow).
La question se
pose de savoir quel est l'événement qui produit le GRB?
Il y a
principalement deux causes : des étoiles très massives qui s'effondrent en trou
noir, ou des systèmes stellaires binaires (coalescence) comportant soit une
étoile à neutrons soit un trou noir.
La première
catégorie est généralement accompagnée d'un GRB et donne des sursauts
"longs" et la deuxième des sursauts "courts".
Cette rémanence
décroît bien sûr avec le temps et rapidement d'ailleurs. Elles correspondent
aux émissions dans le visible, les X et ondes radio qui suivent les GRB, celles
ci peuvent durer de quelques jours à quelques mois. Les premières rémanences
ont été mises en évidence par le satellite Beppo-SAX en 1997. Il a mis en évidence
depuis une trentaine de ces afterglows. Pour les mettre en évidence, les
sursauts gamma sont d'abord détectés depuis l'espace et l'information est
envoyée ensuite à un réseau terrestre de télescopes qui poursuit la collecte
d'informations en sachant qu'une rémanence va se produire. Ces rémanences
donnent des indications sur la quantité de matière mise en jeu dans le GRB.
La question se
pose de savoir jusqu'où peut on détecter un GRB, pour cela il faut se balader
dans l'espace (et donc dans le temps) en définissant le facteur
"redshift" z (les étoiles et galaxies s'éloignent de nous provoquant
un décalage de leur lumière vers le rouge par effet Doppler, plus la lumière
est rouge plus elles sont loin, z rend compte de ce décalage ), voici un site US
qui définit clairement ce facteur indicateur de distance avec un exemple de
calcul.
En d'autres mots,
plus le z est grand et plus la distance est grande.
Il caractérise aussi le "retour en arrière" vers l'origine (le BB),
par exemple un z= 0 veut dire l'état actuel; z= 1 45% de l'age de l'univers soit 6 milliards d'al : z= 5
correspondant à 5% de l'age de l'univers, 700.000 ans après le BB; plus z
grossit plus on se rapproche du Big Bang.
Aujourd'hui on
détecte des GRB de z= 4,5 (par exemple au VLT au Chili)
Fréquences des GRB
: on peut en voir en moyenne un par jour!
L'énergie émise
par ces sursauts est considérable, elle correspond à peu près à l'énergie de
1000 Soleil pendant toute leur vie.
C'est sur ces mots
que la présentation de Mr Daigne se termine, nous avons des afterglows plein la
tête et une pause café nous fait du bien.
Nikos Prantzos ,
IAP Directeur de Recherche CNRS, nous parle maintenant des Supernova et de
l'évolution chimique des galaxies.
Une bonne
introduction : les supernova sont les alchimistes des éléments!!
Rappel sur
l'abondance des éléments qui est liée à la stabilité des noyaux, la structure
en pelure d'oignon des étoiles massives qui brûlent leurs carburants et
s'arrêtent au Fer. C'est l'explosion de l'étoile en SN qui va poursuivre
l'enrichissement des éléments en corps plus lourd que le Fer.
L'évolution d'un
système galactique est discutée en détail.
Les premières
étoiles (population III) étaient plus massives que celles des générations
suivantes, elles étaient constituées d'Hydrogène et d'hélium principalement, on
ne trouve pas trace de telles étoiles dans le ciel pour le moment. La
génération suivante (population II) est aussi pauvre en "métaux" (les
astronomes appellent métal ou métallicité tout ce qui est supérieur à
l'Hélium!!!), alors que la génération actuelle (population I) elle est riche en
"métal" (heureusement sinon à quoi ressemblerait-on?).
On essaie
d'observer ces étoiles de pop II afin d'en apprendre plus sur leur compte.
Les supernova SN
Ia sont les producteurs les plus importants de Fer dans l'Univers, mais elles
sont 5 fois moins fréquentes que les SN II
En
conclusion Nikos nous présente un tableau résumé de l'évolution chimique des
galaxies.
Nous sommes bien
les enfants des supernova!!
L'apport
des supernova à la cosmologie nous est présentée par Reynald Pain (de l'IN2P3),
et je lui présente mes excuses, car sa photo a bougée elle est floue (c'était
la fin de la journée, je devais être fatigué!!) donc je ne peux pas la joindre,
je mets celle trouvée sur le Net.
Présentation
structurée en 3 parties :
Mesurer
l'expansion
Arpenter l'univers
Projets en cours
Les SN sont très
lumineuses et donc visibles de très grande distance; mais ces phénomènes sont
rares (1 par siècle et par galaxie on l'a vu), aléatoires (où faut-il
regarder?) et éphémères (il ne faut pas les louper!).
Les SN Ia comme on
l'a vu au cours des présentations précédentes correspondent à l'accrétion de la
matière d'un compagnon. Elles correspondent à peu près à la même quantité de
lumière (absolue) quelque soit l'endroit.
Les caméras à
grand champ permettent d'observer des centaines de galaxies dans un temps
réduit ce qui effectue ainsi une recherche systématique des SN.
On compare sur
quelques semaines l'évolution des mêmes galaxies, ce qui permet de découvrir
des SN.
Cela implique de
nombreux observatoires tel que Hubble, Keck; Cero Tololo, Isaac newton et les
infos sont collectées par le laboratoire Berkeley dans la baie de San Francisco
(les veinards!). C'est le projet : Supernova
Cosmology project des Berkeley Labs.
Ensuite on nous
parle de la constante cosmologique et de sa petitesse, de défauts topologiques,
de quintessence , alors là je n'ai pas réussi à suivre désolé pour les
lecteurs.
Les projets en
cours sur les SN sont de plus en plus nombreux (sans faire de mauvais jeu de
mots en cette fin de journée, ils ont explosé!) :
Les SN proches et
très proches sont étudiées au Mont Palomar (programme Quest).
Les SN
intermédiaires par le projet SLOAN
et ESCC (European Supernova Cosmology Consortium)
Les SN à grand z
(décalage vers le rouge) : projet franco allemand SNLS (Super Nova Legacy Survey) à
recherche glissante de SN et basée à Hawaï (les re-veinards!). la caméra de 40
CCD a été développée par Saclay, c'est la Megaprime.
Les SN à très
grand z (on dit cosmologique) ne
peuvent être étudiées que de l'espace : Hubble et projet SNAP.
Conclusion sur les
questions qui se posent sur l'origine et la nature de l'énergie noire.
La séance se
termine par une discussion sur la prochaine SN galactique et si nous sommes
prêts pour cela.
Je ne tiens pas à
le savoir, car avec les dégâts qu'elle ferait….
Si vous voulez
connaître les dernières nouvelles de flash qui peuvent être l'annonce d'un SN
imminente , allez voir cet article très intéressant du Goddard Space Flight
Center (GSFC) du 30 sept 2004, avec de nombreuses animations Quicktime.
La fin de la
journée devait se terminer par une visite du Palais de la Découverte avec
présentation du ciel de l'époque de Kepler, je n'ai malheureusement pas pu y
assister, mais connaissant le Planétarium et leurs présentateurs, je suis
certain que ce devait être exceptionnel.
La tête plein de
supernova j'écris ces quelques lignes et me promet de revenir à l'IAP pour de
telles conférences.
LIENS INTERNET SUPPLÉMENTAIRES
ESSENTIELS SUR LES SUPERNOVA ET GRB :
Supernova et cosmologie par Claude
Picard de la SAF :
http://www-cosmosaf.iap.fr/Supernova%20novembre%202002.htm
De Robert Mochkovitch article de fond
sur l'explosion des supernova :
Très clair et complet sur les Supernova
http://www.cosmovisions.com/su.htm
Boulay sur les supernova :
Thierry Lombry de Luxorion sur les
supernova :
http://www.astrosurf.com/lombry/diversite-etoiles3.htm
Explication complète et relativement
simple des SN (choisir la rubrique astronomie puis étoile extrême) :
À voir aussi absolument :
http://nrumiano.free.fr/Fetoiles/supernova.html
APOD (Astronomy
Picture Of the Day) du 24 jan 97 sur la
SN 1987 (anglais) :
http://antwrp.gsfc.nasa.gov/apod/ap970124.html
Génial cours d'astrophysique nucléaire du
CEA :
http://www.cea.fr/fr/pedagogie/astrophysique/index.html
Supernova par le labo de l'IN2P3 :
http://cdfinfo.in2p3.fr/Culture/Supernovae/snintro.html
Les supernova manquantes par Ph
Henarejos de Ciel et Espace :
Cosmologie et supernova de type Ia par
l'IN2P3 pdf 21 pages (pour les plus initiés!!) :
http://sbgat252.in2p3.fr/ires/seminaires/GIF/cours/cours_2a.pdf
Recherche et études des supernova par
le service des Particules du DAPNIA (Saclay) , courbe lumière spectre, bien
fait :
http://tel.ccsd.cnrs.fr/documents/archives0/00/00/23/31/tel-00002331-02/tel-00002331.pdf
Très
bon article en français sur les sursauts gamma :
http://apc-p7.org/SiteInterne/x-shooter/grb.htm
Du CNRS 11 pages en pdf sur les GRB
très clair:
http://www.spm.cnrs-dir.fr/actions/publications/idp/IdP200304/06Atteia.pdf
Liens entre SN et GRB dans un APOD
(anglais) :
http://antwrp.gsfc.nasa.gov/apod/ap030414.html
Animation
Quicktime (2.5MB) sur les GRB
http://oposite.stsci.edu/pubinfo/pr/1998/17/content/GRB.mov
Sommes nous à l'abri des sursauts gamma
:
http://www.esa.int/esaCP/SEM3P40P4HD_France_0.html
Questions/réponses sur les GRB
(anglais) :
http://www.astro.caltech.edu/~ejb/faq.html
Un GRB dans notre galaxie (anglais) :
http://www.sciencedaily.com/releases/2004/06/040603064345.htm
Images
et photos NASA liées aux GRB
http://heasarc.gsfc.nasa.gov/docs/objects/grbs/grbs.html
C'est tout pour
aujourd'hui!
Bon ciel à tous
Jean Pierre
Martin www.planetastronomy.com