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Mise à jour : 6 Septembre 2005

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :  

 

qKatrina : L'horreur à l'état pur!! (06/09/2005)

qPluton : Urgent, envoyez votre nom vers cette planète. (06/09/2005)

qNeptune : Hubble filme son atmosphère et ses satellites , extraordinaire! (06/09/2005)

qMessenger : Elle filme 24H de notre planète lors de son swing gravitationnel. (06/09/2005)

qCassini Saturne : Retour sur Encelade ! (06/09/2005)

qCassini-Saturne : Localisation des anneaux. (06/09/2005)

qMGS : Des ravines (gullies) peut être récemment actives. (06/09/2005)

qL'éclipse du 3 Octobre 2005 : Annulaire visible en partie de France. (06/092005)

qSmart 1 : Tout va bien à bord ! (06/09/2005)

qEncore la Lune : par notre ami Rolf. (06/09/2005)

qB1508+55 : Le pulsar le plus rapide de l'Ouest! (06/09/2005)

qActivité solaire : Écoutez-la! (06/09/2005)

qJ'ai lu pour vous parP Gérardin : Le feu du ciel de JP Luminet. (06/09/2005)

 

 

 

 

 

KATRINA : L'OURAGAN LE PLUS MEURTRIER DEPUIS UN SIÈCLE. (06/09/2005)

 

My dear American friends, I cannot tell you how sorry we are here, with what is happening Deep South, we are with you in these terrible moments.

 

En effet l'ouragan (ou le typhon ou l'Hurricane) Katrina a dévasté les côtes de la Louisiane , de l'Alabama et du Mississipi il y a quelques jours.

Ce fut un "big one" cette fois-ci, même si le Sud des USA est habitué aux ouragans, des dizaines de milliers de personnes sont mortes dans le pays le plus riche et le plus développé du monde, quelle ironie!

 

 

Voilà Katrina vue le 29 Août 2005 au dessus de la Nouvelle Orléans (© Orbimage)

 

Tout s'est envolé (vents de 250km/h), mais le problème n'a pas été la rigueur de cet ouragan, mais le fait qu'il a déclenché la rupture des digues de la ville (du lac Pontchartrain) , en effet La Nouvelle Orléans est située sous le niveau de la mer, alors les digues une fois rompues, on peut imaginer ce qui s'est passé.

 

Chaos, pillage, désorganisation, bref une déception quand même pour ce peuple américain. Cela laissera des traces, dans tous les sens.

C'est une zone de guerre comme le disait une personne interviewée sur CNN, et en effet on se croirait sur un champ de bataille.

 

Une semaine après le désastre les secours commencent à peine à s'organiser, quelle leçon!

 

 

 

 

Je me rappelle de cette ville, Nouvelle Orléans en Août 1969, j'y suis allé jeune étudiant, après une visite de Cap Canaveral (préparation du vol Apollo 12), et je suis arrivé après un Ouragan aussi terrible, je me souviens de son nom, Camille, il a été aussi très dévastateur, je me rappelle l'eau qui montait dans les rues , en quelques heures elle m'arrivait jusqu'aux genoux. C'était incroyable, mais les gens étaient habitués.

 

Heureusement les dégâts n'ont pas été aussi importants qu'aujourd'hui et je garderai de Big Easy (le surnom de la Nouvelle Orléans) le souvenir du Vieux Carré, le quartier français avec ses clubs de jazz à tous les coins de rues.

 

Je crois que cette époque là est révolue, on ne sait pas encore si on va reconstruire la ville comme elle était.

 

So long Louis Armstrong!

 

Mississippi, dead man river….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN SUR LES HURRICANES ET AUTRES PHÉNOMÈNES SYMPATHIQUES

 

Questions/réponses en français sur ces phénomènes atmosphériques.

 

Toutes les photos satellites avant/après le passage de Katrina.

 

Le National Hurricane Center du NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

 

Page Hurricanes de l'observatoire de la Terre de la NASA.

Photos satellites de la région de NO.

 

Un cours en anglais sur les Hurricanes, comment ils se forment et évoluent.

Voler dans l'œil du cyclone avec Rainex (Rainband and Intensity Change Experiment).

 

Une autre page NASA sur les Hurricanes.

 

 

 

 

 

 

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PLUTON : URGENT, ENVOYEZ VOTRE NOM VERS CETTE PLANÈTE! (06/09/2005)

 

Vous savez tous si vous êtes de fidèles lecteurs des Astronews, que la sonde New Horizons, va partir en Janvier 2006 pour les confins du système solaire.

 

 

 

La NASA vous propose d'emmener dans les soutes de cette sonde votre nom comme signe des humains qui s'intéressent à leur système solaire.

 

Il suffit de rentrer en ligne votre prénom (first name en américain) et votre nom de famille (last name en américain), cliquez ensuite sur "add name"; un certificat vous sera même délivré si vous le souhaitez (faites le imprimer et montrez le à tous!!), comme il m'en a été délivré un (voir photo).  Cliquez ICI pour vous inscrire.

 

ATTENTION DATE LIMITE 15 SEPTEMBRE 2005 : DÉPÊCHEZ VOUS!!!!

 

 

 

 

 

Voici le monde que va explorer la sonde New Horizons (dessin © Sky and Telescope).

 

 

 

 

 

 

 

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NEPTUNE : HUBBLE FILME L'ATMOSPHÈRE DE NEPTUNE ET SES SATELLITES. (06/09/2005)

(Credit photo et film : NASA, ESA, E. Karkoschka (University of Arizona), H.B. Hammel (Space Science Institute, Boulder, Colorado), and G. Bacon (STScI))

 

 

Hubble a encore frappé un grand coup, décidément, il n'arrête pas on ne sait pas comment on va faire quand il ne sera plus là!

 

Il nous fournit un petit film vidéo Quicktime par exemple (autres formats disponibles sur leur site) représentant 15 heures de la vie de Neptune, cette planète gazeuse lointaine. (sa période de rotation, ou sa "journée" vaut 16 de nos heures approximativement).

 

Le film fait 1,25MB et dure 40 secondes de bonheur!

 

 

 

 

 

 

 

On y voit une atmosphère très dynamique ainsi qu'une partie de la flopée de satellites tournant autour d'elle et notamment le plus gros Triton.

 

 

Les images ont été prises au travers de 14 filtres différents de façon à faire ressortir les phénomènes atmosphériques clairement.

Ce sont les brouillards de méthane qui donnent à cette planète cette couleur bleu-vert.

 

Le film a 4 parties, chacune correspondant approximativement à une journée neptunienne.

 

On voit au début, Neptune et son plus gros satellite Triton (probablement un KBO capturé) qui l'orbite de façon rétrograde par rapport aux autres satellites. La deuxième partie est consacrée à Neptune elle même et les couleurs ont été "poussées" afin de faire ressortir les détails atmosphériques.

La troisième partie met en valeur les raies du méthane et est filmée en IR proche, seuls les nuages de la haute atmosphère paraissent plus clairs.

Enfin on s'intéresse aux autres satellites, on en voit quatre en partant de l'extérieur : Proteus, Larissa, Galatea, et Despina. Ils n'ont été rendus visibles que grâce à des expositions de longue durée.

 

Neptune est la planète gazeuse la plus distante du système solaire, son "année" vaut 165 de nos années, elle est situé en moyenne à 30 UA.

 

 

 

 

Tout sur Neptune par Nine Planets en français.

 

Tout sur Neptune par la NASA .

 

 

Une remarque sur Hubble : pour essayer de le prolonger, les techniciens le font fonctionner sur deux gyroscopes en ce moment afin d'économiser le troisième, cela pourrait peut être le prolonger jusqu'en 2008.

Ces gyroscopes ont un rôle extrêmement important car ce sont eux qui font pointer dans la bonne direction, sans gyro, Hubble est un corps mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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MESSENGER : ELLE FILME LA TERRE LORS DE SON SWING GRAVITATIONNEL. (06/09/2005)

 

Comme vous le savez, la sonde d'étude de Mercure, Messenger est partie mi-2004 pour sa destination, mais pas en direct, trajectoire trop consommatrice d'énergie, on va procéder à des assistances gravitationnelles (en anglais : gravity assist swingby), l'une d'elles à eu lieu cet été 2005 au passage de la Terre.

 

Les techniciens de la NASA ont eu la bonne idée d'essayer les caméras de bord en filmant notre bonne vieille planète et ce film est disponible sur Internet sur leur site.

 

C'est un film format mpeg de 5,8MB (donc oubliez si vous n'avez pas le haut débit) et qui dure 11 secondes.

On y voit la sonde qui dépasse notre planète et s'éloigne de nous, sur une période de 24 heures.

 

Cela a été filmé le 2 Août 2005, on suit une rotation complète de la Terre, au début du film Messenger était 65.000km au dessus de l'Amérique du Sud et la dernière séquence à 430.000km.

 

Bonne continuation à notre messager!

 

Site de Messenger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE : RETOUR SUR ENCELADE ! (06/09/2005)

(photo NASA/JPL)

 

Une important réunion s'est tenue le 30 Août 2005 à Londres à l'Imperial College à propos de la mission Cassini, on y a surtout parlé d'Encelade (présenté ici à côté de la carte d'Europe et notamment de la Grande Bretagne), en effet des découvertes importante concernent ce petit satellite de Saturne, nous l'avions déjà évoqué il y a quelques semaines et il semble qu'il y ait du nouveau.

 

 

 

On a reparlé de l'étrange Pôle Sud de ce satellite avec ses griffures de tigre (Tiger Stripes) de couleur bleue, et ses points chauds et qui émet de la vapeur d'eau provenant du sous sol.

 

 

 

 

Le processus de dégazage et d'émission de poussières est similaire à ce qui se passe pour les comètes, comme l'indiquent les scientifiques de la mission. Ces particules sont la principale source du très ténu anneau E.

 

Les premiers passages près de cette lune, ont indiqué que le champ magnétique de Saturne se dirigeait vers Encelade, indiquant ainsi la présence d'une possible atmosphère

 

Le (la) professeur Michele Dougherty de l'Imperial College est la responsable principale du magnétomètre embarqué à bord de Cassini, c'est elle qui a publié il y a quelques mois ces résultats sur l'atmosphère d'Encelade et qui à la suite de ses résultats a obtenu de faire un passage plus près (180km de la surface) pour d'autres mesures, ce qui fut fait le 14 Juillet 2005.

Ces mesures ont montré que l'atmosphère (vapeur d'eau) se concentrait en fait au Pôle Sud.

 

Deux instruments ont aussi montré le dégazage de cette zone : le Ion and Neutral Mass Spectrometer (INMS) qui mesura un pic de vapeur d'eau au moment du passage le plus proche et High Rate Detector (HRD) du Cosmic Dust Analyzer (CDA), l'analyseur de poussières.

 

L'INMS a tracé la courbe de la présence de vapeur pendant le passage. (voir courbe ci contre). Le pic s'est produit à la verticale d'une de ces fissures du Pôle Sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les images de cette zone montrent un terrain relativement jeune, même très jeune : quelques dizaines à quelques milliers d'années, ce qui conforte l'hypothèse de l'activité géologique de ce planétoïde.

Ces fractures (150km de long espacées de 40km) sont en fait des "soupapes d'échappement" de l'activité interne; elles laissent échapper de la vapeur d'eau et des particules de cristaux de glace.

La glace sous forme cristalline, devient avec le temps "amorphe" en une dizaine d'années, comme c'est de la glace du premier type que l'on a détecté, on en déduit la jeunesse du phénomène.

 

 

Voici une photo composite d'Encelade où sont superposées une image en visible et une image en IR (2 microns); la partie bleutée représente la glace (fraîche, veut dire récente) sous forme de cristaux dans cette région des griffures de tigre.

Photo prise le 14 Juillet 2005.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La NASA propose plusieurs modèles pour décrire le dégazage se produisant de ces fissures que vous pouvez consulter : modèle de la sublimation ; du dégazage (venting) et de la boue liquide (flow).

 

 

 

Prochains passage au dessus d'Encelade :

Date

Distance

17th February 2005 

1,167 km (725 miles)

9th March 2005  

500 km (310 miles)

14th July 2005 

175 km (108 miles)

Future

 

12th October 2005  

49,000 km (31,000 miles)

27th November 2005 

108,000 km (67,000 miles)

24th December 2005  

94,000 km (58,000 miles)

En Mars 2008 , aura lieu le passage le plus proche de la surface.

 

Carte du Pôle Sud d'Encelade suite au passage de Cassini.

 

On remarquera la répartition axiale des fractures (tiger stripes) en bleu, elles sont aussi dirigées approximativement dans les zones où l'influence gravitationnelle de Saturne est forte (en effet comme beaucoup de satellites, Encelade est "synchronisé" avec sa planète), ce qui laisse à penser que ces fractures pourraient aussi être liées à un effet de marée.

Saturne est situé sur l'axe 0-180°.

 

Plus de détails en anglais au JPL.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dernière information concernant Encelade, avant de passer au plus près, la sonde Cassini a pu observer en UV l'éclipse de l'étoile Bellatrix passant derrière cette lune, en fait alignée avec son Pôle Sud.

 

 

 

L'intensité lumineuse a diminué avant d'être totalement absorbée par Encelade, signifiant la présence d'une atmosphère. Voir graphique ci-contre, en violet la partie su spectre atténué.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la droite de l'image, on voit la même éclipse en Février alors que l'étoile était éclipsée par la partie équatoriale de ce planétoïde, là il n'y eut qu'une chute brutale du signal, indiquant l'absence d'atmosphère à cet endroit.

Le spectro UV a pu identifier de la vapeur d'eau ainsi que sa concentration.

 

 

Encelade est donc bien une des trois lunes du système solaire encore active (avec Io de Jupiter etTriton de Neptune).

 

 

 

Toutes les photos de la rencontre au Ciclops de Carolyn Porco.

 

Voir communiqué de presse du JPL (en anglais).

 

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

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CASSINI SATURNE : LOCALISATION DES ANNEAUX (06/09/2005)

(Photos : NASA/JPL)

 

Le JPL nous donne enfin une belle vue d'artiste de l'ensemble anneaux et satellites de Saturne que je vous conseille de copier si vous n'arrivez pas à localiser tous ces corps.

 

 

 

 

L'ensemble Saturne et anneaux couvre une distance supérieure à la distance Terre-Lune.

Il y a sept anneaux principaux numérotés dans l'ordre de leur découverte, et qui sont en s'éloignant de Saturne: D, C, B, A, F, G, E.

Les anneaux principaux sont A, B et C, le plus ténu et le plus proche de Saturne est le D.

L'anneau E très diffus, est le plus grand de tout le système solaire, il s'étend de Mimas à Titan sur un millions de km.

 

Les particules composant les anneaux sont principalement de la glace du micron à quelques dizaines mètres.

 

La division de Cassini (4700km de large) sépare les anneaux A et B; la division de Encke (330km de large) est située à l'extrémité de l'anneau A.

 

Les anneaux principaux sont "récents", peut être quelques centaines de millions d'années, formés à la suite d'une collision d'un satellite de Saturne probablement. (ils sont tous à l'intérieur de la limite de Roche!!).

 

 

Plus de détails et de photos sur les anneaux grâce au Ciclops de Carolyn Porco, responsable de l'imagerie à bord.

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

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MGS : DES RAVINES (GULLIES) PEUT ÊTRE RÉCEMMENT ACTIVES. (06/09/2005)

(Photo NASA/JPL/MSSS)

 

Des chercheurs de la NASA viennent d'émettre l'hypothèse que ces ravines d'où émergeaient de l'eau liquide à la surface de Mars, seraient peut être actives de nos jours, et ils demandent qu'elles soient considérées comme des cibles essentielles de futures missions martiennes.

 

Image typique d'une ravine prise par la MOC de MGS.

Une ravine typique fait approximativement 500m de long.

Image grand angle d'une ravine avec en détail une portion avec les lignes de niveau en mètres (prise par le MOLA). Ces ravines sont sur la face sud de Dao Vallis, on remarque que les ravines ne vont pas jusqu'au fond de la vallée

 

C'est Jennifer Heldmann qui travaille au centre AMES de la NASA en Californie, qui présente ce papier.

 

Elle ajoute que ces endroits avec ravines peuvent être importants pour des expéditions humaines, car on pourrait ainsi accéder plus facilement à des ressources d'eau en faible profondeur.

 

Elle a fait tourner des modèles qui aboutissent à la création de ces ravines dans les conditions actuelles de basse température et pression sur Mars et ceci à base d'eau pure. C'est quand même un paradoxe, car avec les conditions actuelles, l'eau ne peut qu'être à l'état solide ou gazeux, passer de l'un à l'autre peut il durer suffisamment de temps pour créer de l'eau en phase liquide pendant quelques instants?? Il semble que oui.

 

Bref à suivre.

 

On pourra consulter l'article de space.com à ce sujet.

 

 

 

 

 

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L'ÉCLIPSE ANNULAIRE DU 3 OCTOBRE 2005. (06/09/2005)

 

Une éclipse annulaire partiellement visible de France mais totale d'Espagne ou de Libye aura lieu le 3 Octobre.

 

L'Association VÉGA de Plaisir va organiser cet événement au château de Plaisir et nous aurons l'occasion d'en parler, mais dans tous les cas pour vous y préparer, allez consulter la page qui lui est consacrée sur l'excellent site PGJ Astronomie de notre ami Gilbert Javaux, il n'y a vraiment rien à rajouter.

 

Bravo Gilbert!

 

 

 

 

 

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SMART 1 :TOUT VA BIEN À BORD  (06/09/2005)

 

Après 5 mois de pause dans la propulsion ionique de la sonde européenne Smart, le moteur a été remis en route avec succès début août 2005.

Tout semble fonctionner parfaitement d'après l'ESA.

 

La caméra AMIE (Advanced Moon Micro Imager Experiment) a pris une superbe photo de la rainure de Hadley situéé au Sud Est de la Mer Imbrium.

 

Photo prise d'une altitude de 2000km et qui couvre une surface de 100km par 100km.

 

Le point brillant dans le coin supérieur droit, c'est le Mont Hadley (fait partie des monts Apennins : tous les points brillants au centre de l'image), à ses pieds s'était posé la mission Apollo 15, il y a longtemps (1971!) quand on savait aller sur la Lune.

Cette rainure fait 120km de long et 1500m de large, et par endroit 300m de profondeur.

Pour donner une échelle, le cratère situé près de la rainure de Hadley fait 5km de diamètre.

 

 

 

 

D'après les sélénologues elle a été formée il y a plus de 3 milliards d'années, son origine est volcanique, coulée de lave ou effondrement d'un canal de lave.

 

Voir aussi le cratère Gluschko photographié par Smart. (baptisé ainsi en l'honneur de Valentin Gluschko qui travaillait avec Korolev à la mise au point des moteurs des fusées soviétiques).

 

 

 

 

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ENCORE LA LUNE : PAR NOTRE AMI ROLF. (06/09/2005)

(Photo : © Rolf Arcan)

 

Notre ami Rolf Arcan, grand spécialise de la Lune devant l'éternel, fait comme la sonde Smart de très belles photos, mais de plus loin, depuis son jardin sur Terre.

 

 

Parmi ses dernières œuvres j'ai chois cette mosaïque que vous voyez ci-contre (malheureusement un peu compressée par moi pour ne pas occuper trop de place sur mon site qui devient un monstre!).

 

C'est le cratère Buerg photographié le 24 Août 2005 avec Dobson 400 avec Webcam pro capteur nb. Sur 1200 images 700 ont été prises. Ondelettes sur Régistax et un petit renforçement sous PS

 

Cratère Buerg ou Bürg nommé en l'honneur de Johann Tobias Bürg (1766-1834), astronome autrichien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces photos sont en discussion actuellement sur des forums astro comme :

http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/007101.html

et

http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/007107.html

 

Vous pourrez ainsi toutes les retrouver avec une meilleure résolution.

 

 

 

 

 

 

 

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B1508+55 : LE PULSAR LE PLUS RAPIDE DE L'OUEST! (06/09/2005)

 

Des astronomes du NRAO (National Radio Astronomical Observatory) ont fait une découverte intéressante en utilisant le réseau à longue base (VLBA : Very Long Baseline Array) : ils viennent de mesurer la vitesse d'une étoile à neutron superdense située dans notre galaxie (reste d'une explosion en supernova il y a deux millions et demi d'années dans le Cygne), elle serait énorme, et l'amènerait à quitter notre galaxie.

Ce serait la vitesse la plus élevée jamais mesurée pour une telle étoile à neutron.

 

Rappel : étoile à neutrons :

Lorsqu'une étoile massive (3 à 10 fois plus massive que notre Soleil) arrive vers la fin de son cycle, elle explose généralement sous la forme d'une supernova. Le noyau de l'étoile s'effondre sur lui même et sa densité de matière devient si grande que les électrons généralement situés autour des noyaux se rapprochent de ceux ci et se combinent avec les protons du centre pour donner naissance à des ….neutrons. d'où le nom étoile à neutrons.

 

Ce sont en fait les restes de l'étoile originelle. Une telle étoile à neutrons a un diamètre de quelques km seulement et une masse de quelques fois la masse de notre Soleil.

 

Ces étoiles émettent un puissant rayonnement dans la bande radio, perpendiculaire au plan de rotation de l'étoile (sort par les pôles N et S) qui se comporte comme un phare céleste, que l'on peut détecter, c'est un pulsar.

 

Notre ami Norbert Rumiano a une très bonne présentation de ces étranges bêtes sur son site.

 

Nos collègues de la célèbre Université de Heidelberg (Allemagne) ont une représentation particulièrement bien faite des étoiles à neutrons.

 

Le pulsar considéré s'appelle poétiquement B1508+05, il est situé à 7.700 années lumière de nous.

Sa vitesse excède 1100km/sec, cette vitesse lui a fait parcourir un tiers du ciel depuis son explosion il y a 2,5 millions d'années.

 

Une telle vitesse ne semble pas compatible avec les modèles actuels, alors il faut revoir les modèles!

 

Le VLBA est un système de radio télescopes de 25m  et situés en différents endroits du monde, sur plus de 7000km.

 

Communiqué de presse du CfA de Harvard.

 

 

 

 

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ACTIVITÉ SOLAIRE : ÉCOUTEZ LÀ ! (06/09/2005)

 

Notre ami Roger Gromik, nous conseille absolument à écouter et voir cette page spéciale du site Luxorion de Thierry Lombry sur des sons enregistrés par des amateurs sur l'activité solaire.

 

Allez y c'est assez impressionnant.

 

Vous pouvez aussi visiter les autres pages sons/vidéo de Thierry.

 

Merci du conseil Roger!

 

 

 

 

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J'AI LU POUR VOUS PAR PASCAL GERARDIN : LE FEU DU CIEL DE JP LUMINET  (06/09/2005)

 

 

Notre ami Pascal de Véga, reprend aujourd'hui sa rubrique "J'ai lu pour vous".

 

Pour notre cinquième rendez-vous, j’ai choisi un livre dont le titre a de quoi faire peur aux terriens que nous sommes. Notre petite planète bleue est continuellement bombardée de pierres venues de l’espace et Jean-Pierre Luminet, comme à son habitude sait parfaitement bien nous raconter ce sujet dans son livre « Le feu du ciel, météores et astéroïdes tueurs » aux éditions Le cherche midi.

 

Astrophysicien à l’Observatoire de Paris, Jean-Pierre Luminet est directeur de recherches au CNRS. Essayiste, romancier, scénariste et poète, ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues et ses vers ont été mis en musique. Il est l’auteur de poèmes, Noir soleil, Elle, suivi de Rythmes mais également d’essais, Les trous noirs et L’Univers chiffonné et de romans, Le rendez-vous de Vénus et Le Bâton d’Euclide.

 

Le sujet a effectivement de quoi faire frémir et pourtant, ce livre peut se consommer de trois façons :

d’une traite, pour les gros appétits ;

en une semaine, parce qu’il contient sept chapitres ;

en une année, car il est construit en 365 paragraphes.

 

 

 

 

En tout cas, il faut le parcourir le soir avant de s’endormir, non pas pour faire des cauchemars mais pour élargir le terrain du rêve et pour nous transporter dans le cosmos. L’étude de ces « larmes d’étoiles » nous révèle le secret de nos origines.

 

L’ouvrage débute par une évocation de Saint-Exupéry dans Terre des Hommes où l’écrivain affirme qu’ « une nappe tendue sous un pommier ne peut recevoir que des pommes, une nappe tendue sous les étoiles ne peut recevoir que des poussières d’astres »

Jean-Pierre Luminet explique ensuite d’où viennent ces météorites qui nous apportent un témoignage direct sur l’enfance du Système solaire. Il fait un point complet et très intéressant sur leurs terminologies.

La Terre recevrait chaque jour 1000 tonnes de matière céleste. 90% des météorites ne sont jamais découvertes et les trois quarts tombent au fond des océans. Des histoires extraordinaires de chutes de météorites agrémentent les explications scientifiques sur leurs diverses provenances, leurs compositions (pierreuses, ferreuses ou ferro-pierreuses) et les études conduites depuis des dizaines d’années.

 

La quête de ces objets extraterrestres est ardue. En effet, notre planète étant recouverte à 71% par les océans, le reste par de nombreuses forêts, savane ou région montagneuse, les météorites ne sont visibles que sur les surfaces solides et nues (sable et glace) Mais les déserts et les glaces des pôles sont bien inhospitaliers. Il n’existe qu’une douzaine de chasseurs en France qui trouvent une pierre pour chaque mois de recherche en moyenne. Ils vivent des aventures mémorables et tirent assez peu de profit de leurs trouvailles. Une Foire aux Minéraux a lieu chaque année en février à Tucson, dans l’Arizona.

Deux catégories de personnes sont atteintes par « la météoritite », les collectionneurs et les savants. Les premiers recherchent l’objet rare et spéculent éventuellement, les seconds y trouvent une source d’information unique sur l’histoire du Système solaire et au-delà, sur nos origines cosmiques et un train de réponses à la question : d’où venons-nous ?

 

A propos des pluies de météorites, les exobiologistes pensent que la vie venait peut-être d’ailleurs, véhiculée par ces cailloux qui auraient ensemencé notre planète vierge. Mais ne nous emballons pas ! Certaines observations prouvent que rien n’est moins sûr même si on a trouvé sur une météorite des molécules ayant la marque d’un sceau considéré comme l‘apanage exclusif de la vie.

Par contre, ce qui est certain, c’est que pendant tout le temps de la formation de notre jeune Terre, une énorme quantité de micrométéorites y est tombée, déposant en carbone l’équivalent de cent mille fois la biomasse. De quoi largement démarrer la vie, si on y ajoute une partie venue de l’atmosphère et une autre sans doute des sources hydrothermales.       

 

Cependant, quand une météorite géante tombe sur notre planète, on peut parler d’apocalypse. Celle qui s’est désintégrée au-dessus de la Sibérie occidentale en 1908 a libéré une énergie comme mille fois la bombe atomique d’Hiroshima, sans faire de victime humaine. Celle tombée sur le Groenland en 1997 a engendré un panache de fumées et de vapeur de plus de 150 km de diamètre. Contrairement aux petites météorites, les grosses se désintègrent et restent totalement introuvables comme volatilisées.

 

Ce phénomène a divisé bon nombre de scientifiques quant à l’origine de certains cratères comme celui du Meteor Crater en Arizona qui a été longtemps supposé d’origine volcanique. C’est une météorite ferreuse de 40 m de diamètre et pesant 300 000 tonnes qui a creusé voici 50 000 ans ce trou de 1 250 m de diamètre, 175 m de profondeur et 5 km de circonférence. Les géologues ont identifié environ 150 cratères sur le globe, mesurant entre 10 m et 200 km de diamètre. On les appelle astroblèmes (du grec blêma, « blessure »)

 

Ces impacts géants ont apporté une composante déterminante dans le modelage de la jeune Terre, formation de l’atmosphère et des premiers océans liquides, naissance de la Lune après une rencontre apocalyptique avec un autre corps céleste. Il est même pratiquement certain que l’évolution des espèces et l’apparition de l’homme ont eu lieu grâce à ces apocalypses périodiques. Ainsi, la météorite qui s’est écrasée il y a 65 millions d’années dans le golfe du Mexique a précipité la disparition des dinosaures, favorisant le développement des petits mammifères et la naissance de l’espèce humaine.

C’est un bolide de 10 km de diamètre et mille milliards de tonnes qui a frappé l’océan et porté l’eau à 60 000 degrés. Cent millions de mégatonnes d’énergie furent libérés et secouèrent la planète entière en rasant les terres émergées dans un rayon de 2000 km. Des tsunamis aussi hauts que les Montagnes rocheuses (3000 m) se propagèrent à la vitesse de 700 km à l’heure, submergeant l’Amérique centrale, la Floride et les Caraïbes sur 5 millions de km². Les ondes de choc échauffèrent l’air à plus de 1500 degrés provoquant de violents ouragans qui dévastèrent la planète pendant 20 heures. Des particules rocheuses et des gouttelettes de vapeur se déversèrent dans l’espace portant l’air à 1000 degrés en altitude et à 300 degrés au sol. 90 % des forêts et des prairies de notre globe se mirent à brûler. Un linceul  épais de 30 km enveloppa la terre en moins de 24 heures, interrompant la photosynthèse pendant 6 mois. Puis des averses aussi corrosives que l’acide fanèrent toutes les plantes terrestres survivantes, contaminèrent lacs et rivières et tuèrent presque toute la vie aquatique. Enfin, l’hiver s’installa pour 6 mois avec une couche de neige de

6 m d’épaisseur. La lumière réapparue complètement après un an, mais un effet de serre important emmaillota la planète pendant 2 millénaires.

 

Et c’est ainsi que notre Terre aurait connu cinq extinctions de masse au cours des 600 derniers millions d’années. L’évolution de la vie ne résulte pas d’un processus linéaire progressif aboutissant à l’homme. On peut penser que nous ne serions pas ce que nous sommes sans ces cataclysmes. Ces catastrophes planétaires nourrissent également les mythes et les légendes comme celles du mystère de la disparition de l’Atlantide, des plaies d’Egypte et du déluge. L’hypothèse que Vénus aurait été arrachée à Jupiter pour devenir une énorme comète toute prête à heurter Mars et la Terre avant de devenir planète n’est bien sûr pas prouvée puisqu’elle viole les lois de la physique et de la planétologie.

 

Ces objets, pour bon nombre d’entre eux, proviennent de la ceinture principale d’astéroïdes gravitant entre Mars et Jupiter. Le premier a été découvert en 1801 un peu par hasard comme la première galaxie ou la première planète extrasolaire. On les appelle très rapidement les « petites planètes » Avec les progrès des techniques d’observations (caméras CCD, caméras automatiques du programme LINEAR), 100 000 astéroïdes différents sont aujourd’hui repérés dont la moitié ont une orbite calculée. Depuis 1947, le Centre des Petites Planètes est chargé de conserver la trace des petits corps et en particulier de leurs orbites, car certains frôlent la Terre. Une nomenclature précise les identifie et c’est ainsi qu’un astéroïde porte le nom de Jean-Pierre Luminet (12 km de diamètre et gravitant à 400 millions de km du Soleil) Comme ces compagnons, il n’a pas réussi à s’assembler avec d’autres corps pour former une planète à cause de la puissante gravité de Jupiter. La masse totale des ces astéroïdes ne dépasse pas celle de la Lune (26 ont plus de 200 km de diamètre et 5 000 plus de 13 km) Selon les dernières données, le nombre de corps de plus de 1 km de diamètre serait compris entre 1,1 et 1,9 million ! La puissante attraction gravitationnelle de Jupiter perturbe leurs orbites et certains sont chassés vers des ellipses plus excentriques et croisent ainsi les orbites de Mars et de la Terre. Étrangement, l’astéroïde 3753 Cruithne accompagne notre planète autour du Soleil. C’est un corps de 5 km de diamètre qui est, pour ainsi dire, le deuxième satellite naturel de la Terre !

Plus loin encore, se trouve la ceinture de Kuiper (origine des comètes à courte période) au-delà de l’orbite de Neptune et qui héberge un astéroïde de 1270 km de diamètre et environ 100 millions d’objets de 10 km de diamètre. Puis le nuage de Oort (origine des comètes de longue période) situé aux confins du Système solaire et qui forme un halo sphérique, marquant ainsi sa frontière physique. Il commencerait 1 000 fois plus loin que l’orbite de Pluton, s’étendrait sur 15 000 milliards de km et abriterait 6 000 milliards de corps. Perturbées par les étoiles proches, les comètes pourraient être projetées dans une orbite solaire.

L’auteur précise la composition de ces différents corps et leurs études par les sondes et le télescope spatial Hubble. Un astéroïde est en forme d’os et un autre de cacahuète !

Mais plus sérieusement, des entrepreneurs ont l’idée d’exploiter ces blocs de métaux purs, certains concentrés en or, platine, cobalt et autres métaux rares. Un astéroïde de 1 km³ pourrait satisfaire la consommation mondiale pendant 3 000 ans et rapporter 5 000 milliards de dollars. Ils serviraient également de bases spatiales de pré-colonisation du Système solaire et pour fabriquer le carburant aux vaisseaux en partance pour l’exploration de l’Univers.

 

Au début de cet article, nous évoquions la peur engendrée par les astéroïdes et les comètes. Cette peur est justifiée quand on recense les objets de taille importante qui, à l’échelle de l’univers, sont passés très près de notre globe. De plus, ces mastodontes sont détectés trop tardivement et certains même après leurs passages. Les prochains rendez-vous avec ces géocroiseurs sont prévus, comme le 1997 XF11 (dimensions = 1,5 km par 3,4 km) qui croisera notre orbite le 26 octobre 2028 à

930 000 km de distance. Espérons que les scientifiques ne se sont pas trompés quand on sait que ces vagabonds célestes ont des orbites très chaotiques.

Nous comprenons aisément qu’il est capital pour notre survie de nous protéger de ces « vermines » du ciel. S’il venait à nous heurter, un astéroïde de taille kilométrique dégageant une énergie de 100 000 mégatonnes (supérieur à l’arsenal nucléaire mondial) provoquerait des catastrophes à l’échelle de la planète. Si notre civilisation dure encore des millions d’années, elle souffrira considérablement d’un impact et sera peut-être même détruite.

Le problème est de convaincre les pouvoirs publics de l’utilité d’investir dans le domaine de la recherche relative à notre protection, car les solutions existent.

La recherche doit se développer dans deux domaines : l’identification des géocroiseurs et leurs éliminations si nécessaire. 90 % de ces objets ne sont pas identifiés (budget de 5 millions de dollars pendant 10 ans pour les repérer) L’Europe n’y consacre que 100 000 euros et le programme d’observation des astéroïdes de l’Observatoire de la Côte d’Azur, près de Nice, est supprimé depuis l’an 2000. Même les médias qui produisent des films catastrophes à grands renforts d’effets spéciaux n’arrivent pas à convaincre les politiques. En cas de danger effectif et si le temps de réaction le permet, il faudrait soit détruire le géo croiseur au risque que plusieurs fragments percutent la Terre, soit le dévier de sa trajectoire.

La deuxième solution serait moins périlleuse. L’explosion d’une bombe à neutrons à sa surface ou la mise en place sur l’objet de machines qui généreraient des décharges électriques ou le déploiement d’une voile solaire sur la surface permettraient de modifier sa trajectoire.

D’autres solutions peuvent être envisagées et en tout cas coûteraient bien moins (200 millions de dollars) qu’une catastrophe planétaire estimée à 20 000 milliards de dollars par an pendant 20 ans sans oublier bien-sûr les dizaines de millions de morts.

 

C’est sur ces constatations et ces propositions que se termine ce livre de Jean-Pierre Luminet. Une fin somme toute pleine d’espoir et de confiance en notre bonne étoile. Notre grand défi est de comprendre progressivement les mécanismes qui régissent le ballet planétaire et de construire les parades contre le futur astéroïde tueur ou la comète funeste.

Cet ouvrage est captivant, clair et très bien construit. Jean-Pierre Luminet nous conduit à travers une fascinante reconstitution, de l’anecdote historique à la vulgarisation scientifique en passant par la poésie et c’est, je pense, ce qui fait rêver. A découvrir donc même avant de s’endormir.

 

Bonne lecture, à bientôt et faites de beaux rêves…

 

 

Pour changer de registre, lors de notre prochain rendez-vous, je vous proposerai un livre qui pose l’éternel questionnement qui nous intéresse toutes et tous :

« Sommes-nous seuls dans l’univers ? »

C’est un livre d’entretiens avec quatre astrophysiciens, Jean Heidmann, Alfred Vidal-Madjar, Nicolas Prantzos et Hubert Reeves, aux éditions « Fayard »                                  

  

 

 

 

 

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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