LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 21 Janvier 2006
Calendrier
Conférences et Évènements : ICI Compte rendus des conférences et événements
passés : ICI
Astronews
précédentes : ICI
Sommaire de ce
numéro :
qVers
la Gravitation Quantique : CR de la conférence SAF de M Lachièze Rey du 14
Janvier 2006 (21/01/2006)
qNew Horizons :
attention au départ! (21/01/2006)
qStardust : Ça a
réussi ! (21/01/2006)
qLa voie lactée vibre
: Et en plus elle est tordue! (21/01/2006)
qLe centre galactique
: Une nouvelle vue par Spitzer (21/01/2006)
qMatière Noire :
Nouvelles preuves d'existence. (21/01/2006)
qOrion : Une nouvelle
vue grâce à Hubble. (21/01/2006)
qLa roue de chariot
: Elle fait des vagues! (21/01/2006)
qCassini-Saturne :.Ce
sera une année titanesque! (21/01/2006)
qCassini-Huygens : Il y
a un an Huygens! (21/01/2006)
qMars Express
:.Des sulfates mis en évidence par la HRSC (21/01/2006)
qUn site Internet à
découvrir : MESXXI. (21/01/2006)
qLivre conseillé :.Un
siècle de physique par T. Lombry chez Aegeus. (21/01/2006)
(Photo : Lockheed
Martin et NASA)
Quelle début
d'année, après Stardust qui revient, c'est au tour du nouveau projet vers les
confins du système solaire, New Horizons d'être dans les feux de l'actualité.
Nous avons déjà
relaté les principales
phases de ce projet dans ces colonnes.
C'est après un
long suspens mardi 17 Janvier que le départ de la première fenêtre de tir a été
reporté à Mercredi 18 à cause de vent trop fort à cap Canaveral. Puis pour la
même raison le lendemain.
Mais enfin ce
jeudi 19 Janvier 2006 à 20H00 heure de Paris s'est enfin élevée la fusée Atlas
emmenant la sonde vers son destin aux confins du système solaire.
Aux dernières
nouvelles tout est pour le mieux les générateurs RTG fonctionnent bien et le PI
de la mission de Dr Alan Stern le bien nommé dans sa conférence de presse après
le lancement a encerclé la date du 14 Juillet 2015
comme point de rendez vous avec l'histoire, ce sera une superbe fête,
j'espère.
Il était important
en effet de ne pas trop retarder le départ car quelques semaines de retard au
départ pouvaient se manifester par près de 4 à 5 années à l'arrivée dans la
banlieue de Pluton. En effet l'assistance gravitationnelle de Jupiter est
critique et donc doit avoir lieu à une époque donnée. Si la fenêtre qui se
terminait le 3 Février avait été dépassée, on aurait été alors dans les
conditions les plus défavorables.
À droite le
décollage parfait de la fusée.
Toutes les photos
du décollage sur le site du KSC.
La NASA a mis
toutes les chances de son côté en choisissant le lanceur le plus puissant de
leur gamme : la célèbre fusée Atlas version 5. (version
551 = diamètre de la coiffe de 5m; 5 boosters solides; 1 moteur Centaur).
Cet engin va
propulser New Horizons à une vitesse vertigineuse (vers 50.000km/h) : il passe la Lune en quelques heures et se trouve vers Jupiter
en un an, avant d'entamer son long périple vers Pluton grâce au coup de
main de Jupiter qui va augmenter sa vitesse encore de 50%.
Voici un petit film Quick Time de 20MB (attention si
vous n'avez pas le haut débit) qui évoque l'évolution de la famille Atlas de
Lockheed (maintenant Lockheed Martin).
Je sais que des
mauvaises langues auraient voulu faire annuler le lancement à cause des RTG
(les générateurs électriques au Plutonium, nécessaires car très loin du
Soleil), mais un trait d'humour : dans Plutonium il y a Pluton, c'est donc un
signe!
Superbe site avec
photos de la sonde avant son départ : http://www.launchphotography.com/NewHorizonsProcessing.html
(Photos NASA et
AMES)
Ouf, cela s'est
bien passé, pas de problème avec les boulons explosifs et le parachute, la
capsule de la sonde Stardust a atterri correctement dans le désert de l'Utah
comme prévu vers 10H TU (11H de Paris) ce 15 Janvier 2006. c'est la conclusion
d'un voyage de 7 ans et de près de 5 milliards de km.
La capsule de 45
kg a été éjectée, mais le vaisseau hôte, est maintenant sur une orbite solaire,
comme les autres planètes.
Le retour était
épique, étant donné que c'était le retour atmosphérique
le plus rapide : de l'ordre de 13 km/sec ce qui a induit une température
de 2700°C sur la bouclier thermique.
Mais finalement
les parachutes s'ouvrent et les précieux milligrammes de poussières cométaires
sont sains et saufs. Ils seront comme pour Genesis transportés au Centre
Johnson au Texas (JSC).
Rappelons que la
France aura droit à quelques micro grammes aux fins d'analyses.
L'analyse de cette
matière primitive nous donnera peut être des clés pour comprendre mieux la
formation du système solaire.
Voici quelques
photos de cette mémorable journée.
La capsule de
Stardust en fin de rentrée atmosphérique, vue depuis le laboratoire volant
(un DC8 transformé) de nombreux scientifiques à bord: AMES centre, SETI,
Lockheed Martin etc.. |
La capsule vient
de se poser dans le désert de l'Utah, noter la face brûlée du bouclier
thermique. |
La capsule est
mise dans une enveloppe protectrice puis emmenée en hélicoptère à une base de
l'USAF avant d'être expédiée au JSC. |
La capsule est
maintenant dans une clean room temporaire de cette base de l'Utah en attente
d'expédition au JSC. Le réceptacle est sécurisé dans un conteneur de
protection en aluminium. |
La NASA recherche
des volontaires sur Internet qui pourraient analyser les infimes traces de
poussières cométaires dans l'aérogel emprisonné dans la raquette réceptacle
(photo), un peu à la façon de SETI@home pour la
recherche d'ET. D'ailleurs ce projet est baptisé : stardust@home il est patronné par Berkeley.
Si vous êtes
intéressé, allez sur
cette page du site Stardust pour tous les détails.
Attendons
maintenant les résultats des analyses, cela devrait prendre plusieurs mois.
Les nuages de
Magellan sont, c'est bien connu des mini galaxies satellites (2% de la masse de
notre galaxie) de la notre.
Il paraîtrait
qu'ils seraient en interaction directe avec le halo de matière noire entourant
notre galaxie (20 fois plus massive que la matière visible!); en tous cas c'est
ce que viennent de mettre en évidence les chercheurs de Berkeley
(dirigés par le professeur Leo Blitz), en découvrant qu'ils sont la source
d'une courbure (warp en anglais) du disque galactique, courbure mise en
évidence en 1957 mais dont on n'avait pas trouvé la cause.
Cette déformation est
surtout visible dans la partie fine du disque d'hydrogène constituant la
majeure partie des quelques cent ou deux cent mille année lumière de notre
galaxie.
Cette courbure a
été analysée pour la première fois (étude de l'Hydrogène neutre HI) et est représentée
sur la figure suivante.
Cela ressemble à
un CD déformé par la chaleur, un peu voilé.
Voici
donc la couche d'H déformée, les couleurs indiquent le sens de la courbure, en
rouge ce qui est au dessus du plan galactique et en gris ce qui est en dessous,
la partie blanche est la partie centrale où se trouve la plupart des étoiles,
notre Soleil se trouve indiqué par le point dans le cercle noir.
(Credit: Leo
Blitz/Carl Heiles/Evan Levine-UC Berkeley)
Ils ont aussi
trouvé que la couche de gaz vibre comme la peau d'un
tambour, et qu'elle vibre sur 3 notes seulement.
Cette déformation
serait la combinaison de trois types de vibrations : un mouvement de
retournement de courbure du disque, une vibration sinusoïdale comme celle d'un
tambour et une oscillation type "scelle à cheval (sic!). ces trois
"notes" seraient 64 octaves plus bas que le Do (middle C en anglais)
!!!
Un modèle a été
crée qui montre que c'est possible si les nuages de Magellan interagissent avec
la matière noire de la Voie Lactée. Le mouvement de ces nuages dans la matière
noire provoque des ondes qui sont la cause de ces vibrations, il se produit un
phénomène de résonance avec le centre du halo de matière noire.
Une
animation
vidéo (1,6MB) de ce phénomène a été créée que je vous conseille de voir ou
de télécharger. Mais avant il faut comprendre ce qui se passe :
Les nuages de
Magellan sont le point jaune de la figure, ce sont eux qui produisent la
déformation du disque d'Hydrogène de notre galaxie (située au centre de
l'image). Notre Soleil se trouve approximativement au milieu de l'axe marqué X.
La courbe en spirale représente la trajectoire des nuages de Magellan sur une
période de …..1,5 milliards d'années. Les nuages de Magellan sont actuellement
comme sur la photo de gauche. (Credit: Martin Weinberg/Leo Blitz)
Le voilage des
disques galactiques seraient un phénomène courant dans l'Univers.
LE CENTRE GALACTIQUE : UNE NOUVELLE VUE PAR SPITZER. (21/01/2006)
(Photos :
NASA/Spitzer)
Tant qu'on est
dans notre galaxie, une dernière nouvelle, Spitzer, notre avant poste spatial
en Infra Rouge a réussi à imager le centre de notre Home.
Cette nouvelle mosaïque de Spitzer nous
offre une vue de la partie centrale de notre galaxie.
On y voit un
enchevêtrement principalement de centaines de milliers de vieilles étoiles
parmi des nuages de poussières éclairés par des jeunes étoiles massives.
Spitzer, de par sa
gamme de longueurs d'ondes nous permet de voir au travers la zone très
lumineuse du bulbe galactique et de percer ainsi ses secrets. Ce voile de gaz
froid fait obstacle à la lumière visible (absorption d'un facteur de plusieurs
milliards!!), mais presque pas en IR.
Le centre
galactique est d'ailleurs très brillant en IR et risque de saturer les capteurs
de Spitzer.
C'est ce qui nous
permet d'avoir cette superbe image de Spitzer qui couvre une largeur
d'approximativement 900 années lumière située dans le Sagittaire. C'est donc un
angle très réduit que l'on voit ici, qui correspondrait de Terre à trois
largeurs de Lune dans le ciel.
Les étoiles du
cœur sont agglutinées autour du trou noir super
massif central, notre Soleil a la chance d'être situé à la périphérie de la
galaxie (25.000 années lumière du centre) dans un environnement plus pacifique,
il fait le tour de la galaxie (sens des aiguilles d'une montre) en 225 millions
d'années, donc il a déjà fait 20 fois le tour depuis sa création. Suivant les
lois de Kepler qui s'appliquent aussi ici, les étoiles centrales du bulbe
tournent elles beaucoup plus vite : en quelques millions d'années ou moins.
Une des questions
que se posent les astrophysiciens est celle-ci : comment des étoiles peuvent
elles se former dans un environnement aussi désastreux!!! (champ magnétique
énorme, forces de marée puissantes …)?
Dans l'amas de la
Vierge, situé à 50 millions d'années lumière de nous, on vient de montrer que le
mystérieux nuage d'hydrogène baptisé VIRGO-HI 21 serait en fait une ……..galaxie
de matière noire qui n'émettrait donc aucune lumière.
Nous en avions
parlé dans un
astronews précédent, et aujourd'hui c'est une confirmation supplémentaire.
Les observations
ont été faites au Radio Télescope de Westerbork aux Pays Bas, elles ont montré
que l'Hydrogène est en rotation, signe de la présence d'une galaxie de masse 10
milliards de fois la masse de notre soleil, seul 1% de cette masse serait de
l'Hydrogène, le reste étant de la matière noire.
La galaxie
VIRGOHI 21 ne peut pas être vue autrement qu'en ondes radio, les différents
contours figurent ces nuages de gaz H. CREDIT: Arecibo Observatory / Cardiff University /
Isaac Newton Telescope / Westerbork Synthesis Radio Telescope |
Des jets
d'Hydrogène neutre (HI) coulent entre la galaxie NGC 4254 (en haut à gauche)
et la galaxie de matière noire (centre droit) dans cette image faite au radio
télescope centrée sur la raie de 21cm de l'Hydrogène. En bas à gauche on voit
aussi un nuage de gaz autour de NGC 4262. CREDIT: Arecibo
Observatory / Cardiff University / Westerbork Synthesis Radio Telescope |
Mais ce n'est pas
tout ce que cette étude a révélé, on s'est aussi aperçu que la galaxie voisine
NGC 4254 est dissymétrique, avec un bras spiral beaucoup plus grand que
l'autre. Ceci est généralement causé par une galaxie compagnon mais elle était
impossible à trouver jusqu'à présent. Les scientifiques pensent que VIRGOHI-21
est le coupable, comme on semble le voir sur la photo de droite. Le gaz de NGC
4254 est déchiré par la galaxie en matière noire qui établit ainsi un pont
entre les deux tirant ainsi un des bras de la galaxie. Comme VIRGO s'éloigne,
les deux galaxies vont se séparer et cette liaison va disparaître.
On peut aussi voir
une animation de ce
mouvement sur le site d'Arecibo.
Hubble ne cessera
donc jamais de nous surprendre, voici la photo
de la "nébuleuse" d'Orion la plus "pointue" et la plus
détaillée jamais effectuée.
Elle révèle un
trésor de beauté et de détails d'après les scientifiques de Hubble.
Orion ou M42 est
connue pour ses pouponnières d'étoiles, c'est en
effet l'endroit où se forment les jeunes étoiles dans cet enchevêtrement de gaz
et de matières.
La photo
précédente est une mosaïque (520 images de Hubble en 5 couleurs!) de plusieurs
milliards de pixels prise avec la caméra ACS du télescope spatial Hubble. Il y
a plus de 3000 étoiles sur cette photo (clic sur la photo pour plus de
résolution).
Elle nous montre
des étoiles qui n'avaient jamais été découvertes avant dans le visible.
Notamment des
naines brunes simples et binaires qui sont plutôt localisées dans la partie
inférieure de l'image. . Les naines brunes sont des étoiles ratées et froides,
elles ne peuvent pas déclencher des réactions de fusion nucléaire et sont trop
petites pour être détectées facilement. Les plus chaudes sont parfois appelées
naines rouges.
C'est un astre
intermédiaire entre étoile et planète.
Comparer les
caractéristiques des naines brunes et des nouvelles étoiles en formation, peut
donner des indications sur le procédé de cette formation, c'est pour cela que
ces nouvelles informations de Hubble sont intéressantes.
Orion est un
laboratoire formidable pour étudier la naissance des étoiles; parce qu'il n'est
pas trop loin : 1500 années lumière seulement, une voisine dans notre galaxie.
La région la plus
centrale et brillante est appelée le Trapèze, c'est siège de quatre étoiles
très brillantes qui forment un trapèze. Le rayonnement UV émis par ces étoiles
massives ont éjecté la plupart de leur matière dans l'espace creusant ainsi une
sorte de cavité dans ce nuage.
Autour de ces
étoiles se trouvent de jeunes étoiles en formation sous forme d'un disque proto
planétaire (les proplyds en anglais proto planetary disks), mais elles sont
trop peu lumineuses pour être vues sur ce cliché.
La partie
brillante en haut et à gauche de la photo, c'est M 43 une région formée par une
étoile massive émettant aussi dans l'UV, à coté de M 43 on aperçoit des zones
sombres, les "piliers" qui pointent vers le Trapèze.
Puisque l'on parle
d'Orion, les astronomes sont en train de chercher son successeur,
en effet son éclat magnifique qui en fait l'un des objets délestes les plus
beaux, ne va pas durer indéfiniment.
Le candidat à la
succession serait d'après les astrophysiciens du CfA (Center for Astrophysics
d'Harvard) un nuage de gaz de la constellation de Cassiopée appelé W3. il vient
juste de s'éveiller à la vie étoilée et demain (dans 100.000 ans) il devrait
enjoliver notre ciel nocturne au moment où Orion devrait diminuer d'intensité.
Nos amis
américains ont même mis en ligne une
représentation de ce que pourrait être ce W3 dans 100.000ans, si je suis
toujours là je vous dirais si ils ne se sont pas trompés ou je ferai passer le
message si jamais je suis empêché…
Tout
sur Orion par JC Boulay :
(Photo :
NASA/JPL-Caltech/P. N. Appleton (Spitzer Science Center/ Caltech)).
Le télescope
spatial en Ultra
Violet Galex, dont on parle peu vient d'imager la galaxie de la roue
de chariot (Cartwheel galaxy)
L'image
centrale est un composite en fausse couleur de cette galaxie vue par en
différentes longueurs d'onde : par Galex en UV, par Hubble dans le visible
(vert) par Spitzer en IR à 8 microns (rouge) et par Chandra en X (violet).
Les différentes
images de base sont représentées dans la partie supérieure.
Il y a 100
millions d'années, une petite galaxie s'est jetée dans le cœur de cette galaxie
y créant des vagues ou des ondes elle même origine de formation d'étoiles.
Ces ondes sont
similaires aux ondes créées lorsque l'on jette une pierre dans l'eau.
La première vague
apparaît sur cette image comme cet anneau violet entourant la galaxie.
Cet anneau est une
très puissante émission UV dans notre univers proche. (elle est quand même à
400 millions d'années lumière de nous!).
La couleur bleue
est le signe d'étoiles très chaudes et massives (5 à 20 fois notre soleil) en
train de se former.
La taille de cette
anneau même est supérieur à notre propre galaxie.
Les petits amas de
couleur rose autour de cet anneau sont le signe principalement de rayonnements
X dû à des étoiles binaires massives contenant un trou noir.
L'anneau intérieur
de couleur orange au centre de la galaxie est une combinaison du visible et de
l'IR. C'est la deuxième "vague" créée dans la collision, leur couleur
indique un taux de formation d'étoiles plus faible que pour le premier cercle.
La couleur rouge s'étalant vers le centre de la galaxie est d'après les
astronomes le signe de molécules organiques éclairées par des étoiles.
Les teintes vertes
correspondent à des étoiles anciennes et peu massives.
Ce premier anneau
n'est pas la limite de cette galaxie, en effet Galex vient de découvrir un
autre anneau (invisible sur cette image) situé deux fois plus loin, la galaxie
de la roue de chariot est donc deux fois et demi la notre.
(Photos NASA/JPL)
En effet en 2006,
il est prévu que la sonde Cassini passe 13 fois au dessus de Titan.
La JPL a même
prévu une page
Internet à cet effet qui devrait se remplir au fur et à mesure.
Le premier passage
a eu lieu le 15 Janvier à 2000km de la surface, ce sera T10.
Vous pouvez voir
les images sur le site de Cassini; moi j'en ai choisi une après avoir fouillé
les brutes, et j'ai trouvé une image …ratée que je trouve très artistique (je
l'ai coloré) :
C'est l'image
brute : N00048025 prise le 13 Janvier 2006 de Titan. La distance de Cassini
était de 1,2 millions de km. Image prise au
télé (NAC) avec les filtres CB3 et CL1. Je ne sais pas
quel a pu être le défaut mais cela ressemble à une saturation d'intensité par
zones (ouverture probablement mal calculée). Si vous ne savez
plus ce que veulent dire l'identification des filtres, consultez cette
page d'un article précédent. |
Mais voici une
image normale des brutes (la W00013059) : prise le 15 Janvier 2006 de 88.000km
de distance de Titan.
Filtres CB3 et
CL2.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(photos NASA/JPL)
Déjà un an qu'on
s'est posé sur Titan, c'était le 14 Janvier 2005 et nous avions pu le suivre en
direct à la cité des sciences.
Pendant toute
cette année aussi nous avons améliorer notre connaissance de ce satellite
mystérieux et cela a déjà été rapporté dans ces colonnes (voir archives).
Pour vous
rafraîchir la mémoire et pour vous donner les dernières résultats, je présente
une conférence le 25 Février dont vous trouverez toutes les informations
ICI.
Venez nombreux, il y a aura des images fantastiques ainsi que de la
documentation sur la mission.
La NASA
publie une animation intéressante de 82MB (attention au temps de
chargement!) en Quicktime que vous pouvez télécharger ou visionner ICI.
Cette photo en est
un extrait.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(Photos ESA/HRSC G Neukum)
Voici la
dépression de Juventae Chasma avec sa région de Lunae Planum, située au Nord de
Valles Marineris comme on le voit sur le plan de situation.
Dans la vallée,
vers le NE, il y a une montagne composée de terrain clair et brillant en
couches/ elle fait approximativement 2500m de haut et est longue de 60km et
large de 23km.
Omega, le
spectromètre embarqué sur Mars Express doit confirmer qu'elle est principalement
composée de dépôts de sulfates.
|
|
|
|
Voici une vue
oblique de cette montagne de sulfates en regardant de l'Est.
La présence de
sulfate est importante, c'est un marqueur de la présence d'eau (plutôt acide)
passée sur le sol de Mars.
Voir aussi la
conférence de JP Bibring le responsable d'Omega à l'IAP.
(ce paragraphe est
le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à
nous contacter)
Jean Claude Durand
est sociétaire de la SAF et pratique l'astronomie sur le terrain depuis de
nombreuses années, il observe essentiellement les planètes au moyen d'un
télescope de 235mm avec webcam.
Il a récemment mis
en ligne un site consacré à la mise
en station d'instruments équatoriaux munis d'une webcam.
Le site présente
et propose en téléchargement le logiciel MESXXI qui, je crois, renouvelle le
vieux sujet de la mise en station. Le logiciel a aussi un caractère éducatif :
il apprend à se repérer dans le ciel et à mieux appréhender les effets d'une
mise en station imparfaite.
La mise en station
a été longtemps un de mes cauchemars, aussi tout ce qui peut aider est le
bienvenue.
Notre ami Thierry
Lombry auteur du très célèbre site astro Luxorion après ces succès
internetesques se lance avec brio dans la publication de son premier livre de
vulgarisation sur la physique quantique.
"Un siècle de
Physique : 1 - La Physique Quantique", AEGEUS, 2005
340 pages A5
illustrées, Prix public : 18,75 €
Vous pouvez
commander ce livre chez l'éditeur : contact@aegeus.org
ou sur AMAZON.fr
(avec ristourne additionnelle):
Un siècle après
la naissance conjointe de la mécanique quantique et de la relativité il est
intéressant de s’arrêter un instant sur ces théories cadres de la physique pour
décrire le chemin qu’elles ont parcouru, établir un bilan de nos connaissances
et tenter d’entrevoir dans quelles conditions elles peuvent se rejoindre à la
lumière des plus récentes découvertes.
Le premier tome
de cette série nous invite à explorer un monde étrange, constitué de particules
réelles et virtuelles enveloppées dans un flou quantique tenace dont l’auteur
raconte les mystères et le travail des pionniers.
En marge du
modèle dit « Standard » des particules élémentaires sont évoquées quelques
théories alternatives et des concepts très médiatisés comme les trous de vers,
la téléportation ou l’ordinateur quantique.
Et pourtant
l’accumulation des paradoxes montre que la physique quantique bouleverse notre
conception de la réalité. Ses évolutions les plus récentes, telles que la théorie des supercordes ou la théorie M,
sont-ils sur le point de les résoudre
définitivement ?
Thierry Lombry
termine cette revue d’un siècle d’exploration de l’atome en exposant diverses
interprétations modernes des résultats de la physique quantique, et cela
jusqu’aux plus audacieuses.
Déjà plébiscité
par des enseignants et étudiants suite à la publication de ses articles sur
Internet, le projet de Thierry Lombry, résultat de plus de dix ans de travail,
met enfin les époustouflantes découvertes de la physique à la disposition du plus large public universitaire,
lycéen et tout simplement curieux et cultivé.
>Extrait
de la table des matières
>------------------------------------------
>Préface
>Histoire de
la physique quantique
>Le concept
de champ
>L'univers
des particules élémentaires
>L'asymétrie
CP ou le privilège de la matière
>L'étrange
matière négative
>Les trous
de vers
>La
téléportation
>L'ordinateur
quantique
>La
supersymétrie
>La
supergravité
>La théorie
des supercordes
>L'univers à
11 dimensions
>L'harmonie
des supercordes
>L'ordre
implicite de David Bohm
>Les
constantes capricieuses de la physique
>L'interprétation
de la physique quantique
>Comprendrons-nous
jamais la physique quantique ?
>Annexes
>
>Communiqué
de Presse
>-------------------------------
>Un siècle
de physique - La physique quantique
>
>Dans le
cadre de l’Année 2005 consacrée à la Physique, Thierry Lombry nous propose un
livre de vulgarisation intitulé « Un siècle de Physique » dont le premier tome
est consacré à la physique quantique.
>
Il s’agit du
premier livre de l'auteur. Cet ouvrage vise un large public d’étudiants et de
lecteurs cultivés passionnés par les sciences en général.
Très documenté,
cet ouvrage nous relate l’histoire et les progrès réalisés en physique
quantique depuis les débuts timides de la théorie des quanta en 1905 jusqu’aux
dernières théories avant-gardistes à 11 dimensions.
>
>Edité par
Philippe Journeau des éditions AEGEUS, cet ouvrage fait partie d'une collection
consacrée aux sciences que Thierry Lombry compte développer au cours des
prochaines années.
>
L'ouvrage
figure également dans le catalogue "La Science pour tous" proposé par
le SNE aux bibliothèques.
>
>Une vision
à la fois théorique et pragmatique
>
>Ecrit dans
un style original, recourant peu à la symbolique mathématique ce qui en facilite
la lecture, Thierry Lombry mélange avec adresse les théories classiques et les spéculations, les exemples concrets et
les applications, les replaçant dans leur contexte historique afin que le
lecteur saisisse toute la portée des théories et leurs conséquences.
>
>Un contenu
original
>
>Ce livre
est également original par son contenu. Non seulement l'auteur aborde les
"classiques" en cette matière, la théorie de la mécanique
ondulatoire, les matrices de Heisenberg ou l'équation de Schrödinger, mais il
s'étend également sur des concepts originaux et beaucoup moins communs tels que
les fameux trous de vers, la téléportation, l'ordinateur quantique ou l'intérêt
des constantes en physique. Il n'oublie pas non plus de porter un regard
critique sur l'une des théories alternatives les plus originales, celle l'ordre
implicite de David Bohm. Finalement il termine sa revue en discutant longuement
de l'interprétation de la physique quantique au travers
de plusieurs
exemples (Le chat de Schrödinger, le paradoxe EPR, le théorème de Bell et ses
généralisations, les égalités de GHZ), autant de sujets appréciés par un large
public.
>
Bonne chance
Thierry avec ton livre.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI