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Mise à jour : 10 Janvier 2006

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :  

 

qCommission de Planétologie de la SAF : compte rendu de la réunion du 7 Janvier 2006. (10/01/2006)

qLes aurores de Chandra : Vues de l'espace. (10/01/2006)

qStardust : Le retour avec épée de Damoclès! (10/01/2006)

qUne communication par Laser : Messenger porte bien son nom! (10/01/2006)

qPluton : plus froide que prévue d'après le CfA. (10/01/2006)

qSirius : Une étoile qui a du chien! (10/01/2006)

qSpitzer : Il voit les premières lueurs de l'Univers  (10/01/2006)

qCassini-Saturne :.Téthys et Dioné flottent devant Saturne. (10/01/2006)

qCassini-Saturne : Les brouillards d'altitude. (10/01/2006)

qLes rovers martiens.: Comanche en vue, pour Spirit. (10/01/2006)

qLes rovers martiens : Des reliefs traces de présence d'eau. (10/01/2006)

qMars Express :.Le Big Splash! (10/01/2006)

qSMART : Une nouvelle technique d'imagerie. (10/01/2006))

qLivre conseillé :.Bizarre Big Bang  (10/01/2006)

qLes magazines conseillés : La dixième Planète    Science et Avenir n° spécial janv 2006. (10/01/2006)

qLes magazines conseillés : L'Astronomie de Janvier est paru! (10/01/2006)

 

 

 

LES AURORES DE CHANDRA : VUES DE L'ESPACE. (10/01 2006)

(Photos CXC : Chandra X–ray Center)

 

 

Les scientifiques de la mission Chandra, notre avant poste X dans l'espace viennent de publier de superbes photos de la région polaire arctique de notre Terre, montrant l'évolution d'aurores boréales.

Ils ont fait cela non pas pour les belles photos (c'est un sous produit) mais parce qu'ils ont découverts des rayonnements X de basse énergie (0,1 à 10 kev) associés à celles ci.

 

Les images de Chandra ont été superposées à des images correspondantes de la bonne zone terrestre. La couleur rouge représente la maximum de luminosité.

 

 

L'altitude de ces aurores est évaluée à 100km.

 

Les aurores (auroras ou northern lights en anglais) sont produites par le vent solaire, des jets de particules très énergétiques et fortement chargées. Ces particules s'engouffrent dans le champ magnétique terrestre par les lignes de champs des pôles. Les électrons qui sont accélérés par ce processus, spiralent le long des lignes de force dans les zone polaires et ils provoquent des chocs avec les atomes constituants l'atmosphère; ces chocs donnent naissance à des rayons X qui peuvent être détectés par Chandra.

 

Vous pouvez aussi voir ces images animées dans un petit film mpeg de 1,5MB si vous le souhaitez.

 

 

Vous aimez les aurores, vous avez raison!

La NASA aussi, et elle vous fournit un site de son service Spaceweather avec une galerie des meilleures aurores photographiées.

 

 

Bon voyage au pays des aurores.

 

 

 

 

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STARDUST : LE RETOUR AVEC L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS. (10/01 2006)

 

Comme vous le savez, Stardust rentre à la maison, mission bien accomplie.

Mais un des soucis dont nous avons déjà parlé, sont les boulons explosifs qui doivent libérer le parachute et qui sont de la même fabrication que ceux qui n'avaient pas fonctionnés avec Genesis.

 

Une enquête avait été ouverte sur cet échec de Genesis le MIB (Mishap Investigation Board) et elle a donné ses conclusions qui ne sont pas tendres : pas assez d'entraînement du personnel, conflit d'intérêts des équipes de récupération au sol; procédures pas claires, mais la cause principale bien sûr c'était la non ouverture du parachute.

La cause était une erreur de conception du switch de déclenchement de l'ouverture, il était monté à l'envers.

 

C'est Lockheed Martin à Denver, Colorado, qui était chargé de la fabrication de Genesis (et de Stardust) et les montages de ces deux sondes ont été similaires. Aie aie !

Il parait que Stardust a été vérifié très complètement (plus que Genesis, pourquoi?) surtout en ce qui concerne ce switch, il faut l'espérer, sinon beaucoup de personnes vont perdre leur place et surtout on risque de contaminer les poussières de comètes.

Mais contrairement à Genesis, Stardust ne comporte pas de balise émettrice de repérage malgré la ré-entrée super rapide dans l'atmosphère prévue le 15 Janvier 2006 dans le désert de l'Utah de si mauvaise réputation.

 

Donc mes chers amis, croisons tous les doigts pour que cette poussière d'étoile arrive sur Terre dans de bonnes conditions.

 

 

 

 

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COMMUNICATION PAR LASER : MESSENGER PORTE BIEN SON NOM! (10/01 2006)

 

La sonde de la NASA, Messenger en route (mais pas directement) pour Mercure a été l'objet d'une expérience intéressante. Elle a servi de relais à une communication Laser grande distance.

La communication par Laser dans l'espace est semble t il l'avenir des communications longue distance.

 

La sonde porte un transmetteur Laser, l'instrument MLA (Mercury Laser Altimeter), elle se trouvait à 24 millions de km de nous au moment de l'expérience, un record!!

En effet dans le passé des tirs Laser avaient eu lieu avec la sonde Jupitérienne Galileo en 1992 mais ce n'était que dans un seul sens (Terreà sonde) et la distance n'était que de quelques millions de km.

 

Le communication à base de Laser augmenterait nécessairement le débit d'information à transmettre d'un facteur au moins 1000 par rapport à la transmission radio conventionnelle (par ex de Mars le débit est de l'ordre de 100.000 bits/sec).

 

C'est notamment David E Smith un chercheur du GSFC (Goddard Space Flight Center Maryland près de Washington DC) qui a supervisé cette opération, je l'ai contacté pour vous et il a été suffisamment aimable pour me donner quelques informations supplémentaires.

Ils avaient déjà essayé plus tôt sur des sondes martiennes mais cela n'avait pas marché à l'époque.

 

En effet la difficulté est de faire coïncider émetteur et récepteur pendant une grande période de temps et les faisceaux Laser sont très peu dispersés dans l'espace, contrairement aux ondes radio.

 

Les résultats de cette expérience (au mois de Mars 2005) paraît dans le journal Science du 6 Janvier 2006.

 

Évidemment il n'est disponible que contre monnaie sonnante et trébuchante, mais David a eu la gentillesse de m'envoyer une copie pdf que je peux fournir exceptionnellement à ceux qui seraient intéressés (me contacter avec la demande)

 

La sonde Messenger possède une horloge interne très précise qui se synchronise de temps en temps sur l'heure UTC, pendant la période de l'expérimentation la précision de cette horloge était de 1 partie par milliard! (un millième de ppm!) pendant cette période la Laser a été tiré trois fois pendant plusieurs heures, les pulses ont été détecté par Messenger et renvoyé sur Terre avec le décalage normal dû à la vitesse de la lumière.

 

Plus de détails dans le document original.

À titre d'information :

Distance exacte mesurée : 23.964.675.433,9 m +/- 0,2m !!!

 

C'est donc bien une transmission aller et retour par faisceau Laser à grande distance qui a eu lieu, bravo vous avez battu le Capitaine Kirk et Startrek!

 

 

 

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PLUTON : PLUS FROIDE QUE PRÉVUE D'APRÈS LE CfA. (10/01 2006)

 

Les astronomes du CfA (Center for Astrophysics) du Smithsonian et de la célèbre Université de Harvard : Harvard College (Cambridge Mass) (à propos, faux ami dans lequel tombent toutes les mauvaises traductions des séries TV ; College en anglais veut dire Université ou Faculté et non pas Collège ou Lycée qui se dit high school) viennent de procéder à la mesure de la température de Pluton et de Charon.

 

Cette planète (bien que la notion de planète soit débattue) située très loin du Soleil (entre 30 et 50 UA) est très faiblement chauffée par notre Soleil et dépend de la saison, en effet l'orbite est grandement excentrique.

 

Pluton a été récemment (fin du siècle dernier) au plus près et commence à quitter la saison "chaude" si j'ose dire, et son atmosphère très ténue devrait commencer à se condenser. C'est pour cette raison qu'il ne fallait plus trop attendre avec la mission New Horizons qui va partir dans quelques jours.

Quant à Charon son plus gros satellite (on vient d'en trouver deux autres tout petits) il fait la moitié de Pluton en diamètre, phénomène exceptionnel dans le système solaire. Ceci semble prouver que Charon est né de la cuisse de Pluton comme notre Lune est née de la Terre, suite à un grand impact.

 

On supposait Pluton très froid et c'est pour cela qu'une mesure était la bienvenue.

(Plutôt (c'est le cas de le dire) que de vous mettre une vue d'artiste de Pluton, voici Pluto, le chien de Mickey en vous rappelant que Pluto veut dire Pluton en français).

 

 

 

 

 

Malheureusement ces deux objets étant très proches entre eux (0,9 arcsec!!!) et très loin, il n'est pas facile de les différencier avec un télescope ordinaire.

Les astronomes du CfA ont fait appel au réseau sub millimétrique (SMA : Sub Millimeter Array) de Mauna Kea à Hawaï qui a été le seul capable de mesurer l'émission thermique de ces deux petits mondes grâce à des procédés interférométriques. (on espère dans le futur que le réseau ALMA de l'ESO en construction pourra faire mieux).

Ils ont bien trouvé que Pluton était plus froide qu'attendu et plus froide que Charon.

 

La température mesurée de Pluton était de 43°K (-230°C) et celle de Charon 53°K. (-220°C).

Ceci semble correspondre au modèle actuel de la planète Pluton : un équilibre entre la glace d'azote de surface et sa très fine atmosphère d'azote (pression de l'ordre de 0,3 10-5 bar; 100.000 fois moins que sur Terre, mais elle existe).

 

Voici une vue d'artiste du monde de Pluton vu d'un de ses nouveaux petits satellites.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Tout sur Pluton par l'encyclopédie en ligne Wikipedia. (anglais)

 

Tout sur Pluton par nine planets (anglais).

 

L'expansion de l'atmosphère de Pluton révélée par occultations stellaires par l'Observatoire de Paris.

 

Charon n'aurait pas d'atmosphère d'après une étude du MIT. (anglais) suite à l'occultation d'une étoile par ce satellite de Pluton. L'astronome français Bruno Siccardy a participé à l'opération.

 

 

 

 

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SIRIUS : UNE ÉTOILE QUI A DU CHIEN! (10/01 2006)

(Image credit: NASA, ESA, H. Bond (STScI), and M. Barstow (University of Leicester))

 

Désolé je n'ai pas pu résister au jeu de mot sur Sirius située dans la constellation du Grand Chien (Canis Major).

Sirius fait la une depuis quelques jours car notre ami Hubble s'est servi de son compagnon (Sirius est une étoile double) pour la "peser".

 

Sirius l'étoile la plus brillante du ciel a toujours fasciné les astronomes et les contemplateurs du ciel.

 

Elle se trouve à 8,6 années-lumière du Soleil, donc très proche, une voisine. C'est une étoile de la séquence principale, qui a une masse de 2 fois celle du Soleil. Son âge estimé aux alentours de 200 millions d'années.

 

C'est Friedrich Bessel, le célèbre mathématicien qui en étudiant son mouvement a déduit qu'il existait un compagnon invisible.

 

C'est une naine blanche (white dwarf en anglais), dernière phase d'évolution d'un certain genre d'étoiles; et on l'a logiquement nommée Sirius B.

Notre Soleil deviendra aussi une naine blanche.

 

 

C'est Hubble qui a réussi a isoler la lumière du compagnon de Sirius ce qui a permis de mesurer sa masse basée sur la mesure de l'intensité de son champ de gravité qui modifie la fréquence de la lumière de l'étoile (effet Doppler).

La compréhension de la physique des naines blanches est fondamentale en astrophysique, afin de parfaire nos connaissances de l'évolution stellaire. Le soleil quand il aura brûlé tout son carburant Hydrogène et qu'il ne restera plus que de l'Hélium, va se contracter ce qui provoquera encore une augmentation de température en son centre qui a leur tour vont déclencher les réactions nucléaires consommant l'He. Le soleil va se dilater énormément , ce sera une géante rouge. Qui en se refroidissant va se contracter, et deviendra une naine blanche de quelques km de diamètre.

Les naines blanches sont aussi la source des supernova de type Ia, les fameuses chandelles standard.

 

La découverte à laquelle a participé Hubble, concerne la masse de Sirius B, de cette naine blanche.

Bien que plus petite que notre propre planète Sirius B aurait une masse proche de celle du Soleil.

Sirius B a un diamètre de 12.000km et une densité énorme. Son champ de gravité est 350.000 fois plus important que le notre. La lumière s'échappant de cette étoile doit vaincre ce champ et est donc soumise à un décalage vers le rouge important. C'est ce décalage que Hubble a mesuré et la masse de Sirius B en a été déduite, 98% celle du Soleil!

Sirius elle même n'a qu'une masse de 2 fois celle du Soleil pour un diamètre de 2,4 millions de km contre 1,4 millions de km pour notre soleil.

 

Sirius B est la plus brillante de toutes les naines blanches connues, elle est pourtant 10.000 fois moins brillante que Sirius rendant son étude difficile. La température de surface de Sirius B est de l'ordre de 25.000°K contre 10.000°K pour Sirius (dans le bleu).

 

 

 

 

 

 

 

Les étoiles par G Villemin : http://villemin.gerard.free.fr/Science/SolEtoil.htm#soleil

 

 

 

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SPITZER : IL VOIT LES PREMIÈRES LUEURS DE L'UNIVERS.

(photos Spitzer/JPL)

 

Les scientifiques de l'équipe du télescope spatial Infra Rouge Spitzer basés au GSFC viennent d'annoncer qu'ils ont détecté la lumière des objets les plus anciens de l'Univers, d'une époque située il y a 13 milliards d'années (je rappelle que l'Univers est "âgé" aux dernières nouvelles de 13,7 milliards d'années), c'est à dire juste après ce que l'on a appelé les ages sombres (dark ages).

 

Cette lumière pourrait provenir des toutes premières étoiles ou même de gaz interstellaire tombant dans les premiers trous noirs. En fait ce qui a été observé est une lueur (glow en anglais), une lumière diffuse ne permettant pas une vue plus précise. On pense avoir vu la lumière de millions d'objets primitifs qui ont maintenant disparus mais dont la lumière nous parvient juste.

C'est une observation qui a duré plus de 10 heures qui a permis cette observation dans la constellation du Dragon. Cette lueur provient donc de ce que les astrophysiciens appellent des étoiles de population III (les étoiles originelles qui n'ont que H et He et pour ainsi dire pas de "métaux", la population I est la plus récente).

 

 

D'après les théories actuelles, les premières étoiles étaient beaucoup plus massives que notre Soleil et beaucoup plus chaudes, donc de durée de vie très courte (plus une étoile est massive plus sa durée de vie est courte) de quelques millions d'années seulement, 1000 fois moins qu'une étoile "standard". Elles meurent aussi dans des explosions de type supernova.

 

 

Étant chaudes, elles émettent dans l'Ultra Violet, mais ce rayonnement est affecté par la voyage temporel, il est décalé vers le rouge (le "redshift") et il arrive à notre époque dans l'IR. Comme l'IR est bloqué par l'atmosphère terrestre, il ne peut être détecté que de l'espace, c'est ce que vient de faire Spitzer.

 

 

Mais le rayonnement de ces objets est bien entendu mélangé avec le rayonnement des autres étoiles et galaxies, il a fallu retraiter les clichés afin de faire apparaître seulement ce rayonnement primitif.

 

 

 

 

 

 

L'image supérieure de largeur une centaine d'années lumière est une image IR à 3,6 microns de la région du ciel étudiée par Spitzer. L'image dans le rectangle inférieur est obtenue après soustraction des étoiles et galaxies connues. On remarque un fond de ciel, une lueur que les scientifiques attribuent à ces premières étoiles groupées en amas.

C'est émouvant de penser qu'on voit peut être le début de la lumière.

 

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE : TÉTHYS ET DIONÉ FLOTTENT DEVANT SATURNE. (10/01 2006)

(Photos NASA/JPL)

 

Voici encore une vue superbe prise par Cassini de la lune Téthys (1000km de diamètre) en face de la boule de gaz qu'est Saturne.

Les couleurs sont a peu près ce que verrait un œil humain.

 

Le trait noir de la partie supérieure de l'image correspond aux anneaux vus de par la tranche.

 

Image prise le 3 Décembre 2005 avec des filtres RGB d'une distance de 2,5 millions de km de Saturne.

 

 

Le bord de Téthys en y regardant bien apparaît peu net, cela veut il dire qu'il y aurait une sorte de brouillard léger sur cette petite lune, à suivre!

 

 

 

 

 

 

Une autre image, prise le même jour, cette fois de Dioné (1100km de diamètre) traversé par les anneaux de Saturne. La distance était de 2,8 millions de km.

 

 

 

Original en N et B, la colorisation est de moi.

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

 

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CASSINI SATURNE : LES BROUILLARDS D'ALTITUDE!. (10/01 2006)

(photos NASA/JPL)

 

 

Vue de l'atmosphère de Saturne prise par Cassini le 5 Décembre 2005 d'une distance de près de 3 millions de km.

 

Une combinaison de filtres spéciaux a été nécessaire pour mettre en valeur les brumes de haute altitude de cette planète. Les filtres étaient centrés sur 889nm , là où le méthane a sa raie, un filtre polarisant a été aussi utilisé rendant plus brillant les particules de brouillard de haute altitude.

 

La colorisation n'est pas d'origine, elle a été rajouté par moi pour rendre l'image plus sexy.

 

On remarquera le petit point à l'extrême droite des anneaux, c'est Dioné.

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS : COMANCHE EN VUE, POUR SPIRIT! (10/01 2006)

(Photos NASA/JPL).

 

Tout se passe bien avec Spirit dans sa descente des Columbia Hills.

Les objets sont baptisés en ce moment en fonction de la glorieuse épopée du Far West, comme Comanche, Eldorado, Seminole etc..

 

Voici une superbe photo colorisée par nos amis de A walk on Mars de la roche baptisée Comanche prise sol 695.

 

 

La même photo existe en 3D anaglyphe, alors sortez vos lunettes bleu-rouge et voyez la.

 

 

Nos amis de Lyle ne sont pas en reste, ils proposent aussi de très belles réalisations.

 

Comme celle la prise sol 689 en descendant les collines.

 

 

On aperçoit dans le fond les bords du cratère Gusev.

 

 

Les panneaux solaires sont étonnamment propres (merci les bonnes fées!) comme on peut le voir sur une des plus récentes photos prises du haut du mat télescopique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS : DES RELIEFS, TRACES DE PRÉSENCE D'EAU! (10/01 2006)

(Photos NASA/JPL)

 

 

La caméra panoramique (Pancam) d'Opportunity a pris des photos du sol de Meridiani près d'un affleurement rocheux baptisé Overgaard sur les bords du cratère Erebus et sur lesquelles on voit ce que les géologistes appellent "cross lamination" (stratification entrecroisée) sol 690 (le 2 Janvier 2006).

 

La partie supérieure de la roche au dessus du centre de l'image (et aussi dans le rectangle supérieur) montre distinctement des reliefs de l'ordre du centimètre en forme d'ondulations que nos amis américains appellent "festoons" (en forme de festons).

 

Ce genre de sinuosités se produit sur Terre dans des roches sédimentaires et se forment en présence d'eau, ces aspérités ondulées sont les restes de minuscules dunes de sable (comme au bord d'une plage) situées au bord de l'eau et formées par le mouvement d'une eau peu profonde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici un détail de ces sinuosités pris sur une autre photo le même jour.

 

 

 

 

 

On a déjà vu de telles formations aux cratères Eagle et Endurance, mais d'après Steve Squyres c'est le plus bel exemple jusqu'à présent.

 

Toujours d'après Steve :

C'est une vraie preuve de la présence d'eau dans le passé martien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

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MARS EXPRESS : LE BIG SPLASH ! (10/01 2006)

(Photos ESA/HRSC G Neukum)

 

L'ESA met en ligne une photo assez originale d'un cratère en forme de papillon (butterfly crater) que j'appellerai plutôt un "big splash".

Il est situé dans la zone Hesperia Planum (voir carte de droite) au Nord Est du bassin Hellas.

 

 

 

Ces images datent du 5 mai 2004, la résolution sur le terrain (quand vous aurez fait clic sur l'image) est de 16m par pixel.

 

L'avantage de la super caméra allemande HRSC de Mars Express est qu'elle possède 9 canaux de prises de vue et peut ainsi nous fournir régulièrement des vues en oblique et en 3D anaglyphe.

C'est le cas pour Hesperia Planum.

 

Voici la vue oblique impressionnante, attention elle fait aussi 3,5MB, cliquez sur l'image pour la voir en haute résolution.

 

 

Quant à la vue anaglyphes, sortez vos lunettes bleu rouge, la voici (6,3MB mais cela vaut le coup).

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce cratère elliptique mesure 24 km de long et 11 km de large, sa profondeur max est de 650m.

 

Les éjecta de ce cratères sont en forme de lobes, ceci suggère un impact avec un angle très faible (moins de 10°) sinon le cratère d'impact est circulaire.

De tels cratères sont visibles sur la Lune aussi.

 

 

 

 

 

 

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SMART : UNE NOUVELLE TECHNIQUE D'IMAGERIE  (10/01 2006)

(Photos ESA)

 

 

L'ESA communique que sa sonde lunaire SMART-1 a utilisé fin de l'année dernière, un mode d'imagerie du sol lunaire différent.

 

 

C'est le mode appelé "push-broom" par nos amis anglo saxons. (il semble après recherche que l'expression française retenue est "capteurs en peigne", si vous avez une autre traduction à me proposer, merci de me contacter).

 

En quoi consiste cette technique, nous l'avons demandé à Bernard Foing le responsable scientifique de la mission Smart qui explique :

La température des cameras et spectromètres a un effet important sur le bruit, et donc sur la qualité de mesures.

La configuration "push broom" maintient le satellite dans une direction fixe permettant de faire des images successives d'une même zone lunaire sur les sous-parties du CCD recouvertes de filtres colorés'. Ceci permet une étude couleur a haute résolution de régions choisies.

 

 

Cela concerne la lumière visible et Infra Rouge prise avec la caméra AMIE (Advanced Moon Imaging Experiment) à bord de la sonde.

Dans ce mode les images sont prises perpendiculairement au sol lunaire.

La caméra possède des filtres fixes qui voient la Lune dans des bandes de longueur d'onde différentes.

La figure ci-contre montre 4 images consécutives prises par AMIE (de bas en haut); de gauche à droite les filtres différents sont indiqués par les rectangles de couleur différente.

Le rectangle Rouge : filtre de 715nm; vert 915nm; bleu 960nm.

Les images sont espacées de quelques secondes les unes par rapport aux autres.

 

 

 

 

 

En combinant les informations de plusieurs canaux spectraux concernant le même élément au sol, on a des informations supplémentaires concernant par exemple la composition de surface.

 

 

Smart a été un grand succès que nous avons rapporté souvent dans ces colonnes ; avec une grande première comme la propulsion ionique, et je vous rappelle que sa fin est programmée : un impact volontaire sur la Lune aura lieu cette année et sera visible de la Terre avec une bonne paire de jumelles.

 

Cette enterrement aura lieu en direct et la SAF organisera certainement une manifestation spéciale à cette occasion, je vous tiens au courant.

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ : BIZARRE BIG BANG PAR PH MINÉ CHEZ BELIN (10/01 2006)

 

 

J'ai particulièrement bien aimé ce livre, en voici quelques raisons :

·        il est simple et clair

·        les illustrations aident vraiment à la compréhension

·        le style est alerte et moderne

·        il peut se lire un peu dans le désordre si on connaît un peu le sujet.

 

Bon, OK l'introduction avant de rentrer dans le vif du sujet est un peu longue, mais nécessaire pour les non initiés.

 

 

 

 

Les différents chapitres :

 

Chapitre 1 : Qu'est ce que l'Univers?

Les Grecs et tous les autres

Chapitre 2 : Les boules de Galilée et la pomme de Newton.

Pourquoi la lune ne tombe t elle pas comme la pomme de Newton, et bien justement elle tombe…unification de la physique, repère galiléen…

Chapitre 3 : Quelle est la couleur du Ciel?

La lumière, les étoiles nous parlent pas leur lumière, le rasoir d'Ockham, l'énigme de la nuit noire..

Chapitre 4 : Tout est relatif.

Ondes / corpuscules, doppler, toutes les lois de la physique sont les mêmes dans les repères galiléens.

Les jumeaux de Langevin. Le nouveau mètre. L'horizon de l'Univers.

Chapitre 5 : La matière dans l'espace et le temps.

Principes de cosmologie : la formation et l'évolution de l'Univers dans son ensemble. L'Univers est homogène et isotrope. L'age de la Terre. Poussières d'étoiles. Le paradoxe de la matière, l'Univers vieillit.

Chapitre 6 : Et si l'on passait à une autre dimension?

Le 5ème postulat d'Euclide, les courbures de l'espace, l'univers est il fini ou infini?

Chapitre 7 : Einstein a t il raison?

Le principe d'équivalence : masse inertielle et masse pesante. L'espace temps est courbe. La relativité générale. La lumière rougit et retarde. L'ascenseur d'Einstein. Le principe de Mach. L'expansion : de quoi dans quoi? Einstein a raté le Big Bang.

Chapitre 8 : La création du monde.

Les distances cosmiques. Le plasma quatrième état de la matière. Gamow, Friedmann, les premiers temps de l'Univers. On prévoit l'existence du rayonnement fossile. Penzias et Wilson. L'univers se dilate, donc refroidit, le destin des neutrons : formation de noyaux stables ou se désintégrer. La nucléosynthèse primordiale.

Chapitre 9 : Peut on voir le Big Bang?

Les particules , les quarks (mot emprunté à James Joyce!!). Les rayons cosmiques. Où est passée l'antimatière? Les neutrinos particules de l'enfer, les leptons …

Chapitre 10 : L'insoutenable légèreté de l'Univers.

Entropie, état de la matière, l'expansion. Peser les étoiles. Ère de lumière et ère de matière. À quel moment la densité d'énergie du rayonnement est devenue plus faible que la densité d'énergie due à la matière? Zwicki et la matière noire. Les lentilles gravitationnelles. Densité moyenne de l'Univers : un proton par m3!!!!!

Chapitre 11 : Ailleurs et avant?

Les trois premières minutes.  La singularité. Taille et température sont inversement proportionnelles. Diagrammes de Feynman; symétries. Et la constante cosmologique? L'expansion de l'Univers s'accélère. Univers observable. L'inflation : la taille de l'Univers augmente d'un facteur …1025. Brisure de symétrie. Planck. Problèmes entre relativité générale et mécanique quantique.

Chapitre 12 : Science, révélations, mythes.

Galilée réhabilité seulement en ….1984. théologies des origines et intégrismes. Et avant? Hawking. Le principe anthropique. Malgré les erreurs la science avance.

Chapitre 13 : Questions pour nos enfants (et petits enfants).

Un drame : la diminution du nombre d'étudiants scientifiques dans les Universités des pays développés (et notamment en France). Antimatière et dissymétrie. La théorie du Tout. Les replis de l'Univers.

Épilogue : La fin du voyage.

Lexique : bien fait.

 

Bravo, un beau voyage instructif dans le passé et le futur.

 

 

Phlippe Miné est physicien à l'X et Directeur de recherche au CNRS et enseignant à l'École des Mines de Paris.

 

Quatrième de couverture

Big Bang est devenu un terme du langage courant. Biologistes, sociologues, économistes ou politiciens l'ont emprunté aux physiciens et aux astronomes, les théologiens s'y réfèrent, les lycéens le trouvent même dans leurs manuels. Est-ce un mythe moderne ou une théorie scientifiquement établie ? La cosmologie peut-elle être une science comme les autres ? L'Univers est-il éternel ou mortel, fini ou infini, courbe ou plat, et dans combien de dimensions ? Peut-on décrire précisément son comportement durant ses premières fractions de seconde, alors que son âge n'est connu qu'à deux milliards d'années près ? Einstein a-t-il fait la plus grosse bêtise de sa vie en imaginant une «constante cosmologique», ou a-t-il anticipé les observations du troisième millénaire ? Que nous apprennent la couleur du ciel nocturne et les propriétés des particules élémentaires ? Bizarre, bizarre ! L'auteur raconte cette épopée, sans écrire d'équation, mais n'oublie pas la philosophie, l'histoire (des sciences), ni les petites histoires (des scientifiques).

 

Dans la collection Belin/Pour la Science , regards sur la Science.

Prix : 19€

 

 

 

 

Critique de ce livre par des profs de physique et chimie : ICI

 

 

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : LA DIXIÈME PLANÈTE HORS SÉRIE SCIENCE & AVENIR (10/01 2006)

 

Superbe numéro (daté Décembre 2005/Janvier 2006) que nous propose Science et Avenir dans cet Hors série consacré à la découverte de Xena, la possible "dixième" planète.

 

Tout ceci n'est prétexte qu'à nous introduire à la formation des planètes et à la recherche des planètes extra solaires.

 

Il y a de nombreux articles très passionnants j'en ai sélectionné quelques uns; ils sont tous faciles à lire et à comprendre.

 

Prix : 4€, ne vous en privez pas!

 

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : L'ASTRONOMIE DE JANVIER 2006. (10/01 2006)

 

Je sais, c'est frustrant, on ne trouve pas cette revue en kiosque, alors il faudra faire un petit effort.

 

Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez trouver cette revue soit :

 

** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris 

Tél. +33 (0)1.42.24.13.74  Fax. +33 (0)1.42.30.75.47  Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00  Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le site Internet de la SAF.

 

** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.

 

 

 

 

Bonne lecture

 

 VOICI LE SOMMAIRE DE CE NUMÉRO

 

 

 

EDITORIAL (janvier 2006)

Une nouvelle année va s'ouvrir, et, en même temps le 120e volume du Bulletin de la Société Astronomique de France, devenu, depuis 1911 la revue l'Astronomie, une revue toujours plus belle et passionnante, expression du Bénévolat dans ce qu'il a de plus noble grâce au travail constant et acharné de l'ensemble de l'équipe de rédaction. Puisse cette nouvelle année récompenser par le “faire savoir” cette revue qui a largement prouvé son savoir faire.

Le “faire savoir” est entre vos mains : n'hésitez pas, ami lecteur, à montrer l'Astronomie à votre entourage et à y participer en envoyant à la Rédaction images, articles, suggestions...

Le “faire savoir” va donner thème à de nombreux et passionnants articles en 2006 et pour évoquer les prochains rendez-vous célestes : éclipse totale de Soleil du 29 mars visible comme partielle en France métropolitaine avec de nombreux compte rendus d'observations et de voyages, passage de la comète  73P/Schwassmann-Wachmann 3 qui devrait atteindre la 3e magnitude en mai, occultation de la planète Mars par la Lune le 27 juillet durant les Rencontres Astro Ciel, ... et pour les “globe trotters”, lever d'anneau de Soleil au petit matin en Guyane le 22 septembre et passage de Mercure devant le Soleil depuis l'Australie et le continent américain les 8 et 9 novembre.

Le “faire savoir”, au sens de la mise à disposition d'informations et de connaissances, a, comme d'habitude, de quoi ravir tout un chacun dans cette parution de janvier 2006.

Après vous être mis au fait de l'actualité, destination Planète Rouge pour les premiers résultats de la mission Mars Express puis retour vers le passé avec les anniversaires astronomiques et l'affaire Sylvia. Un peu d'initiation à l'astronomie avec Gérard Oudenot avant d'aborder la détection des météores par des moyens radio. Ce numéro de janvier voit aussi la parution du premier article d'une série de quatre à propos de la CCD, rédigé par Nicolas Outters, grand nom de la pratique de ce type d'imagerie.

Ouvrons ce 120e volume avec un passage de l'introduction du numéro 1 de la première revue l'Astronomie signé de la main de Camille Flammarion en 1882 tant 124 ans plus tard cette dernière demeure toujours une ligne de conduite pour votre revue : « Loin d'être une science isolée et inabordable, l'astronomie, renfermée à tort jusqu'en ces derniers temps dans des sanctuaires embastionnés est, au contraire, la science la plus sympathique et la plus éminemment populaire... Elle ne peut pas nous être indifférente, car elle seule nous apprend où nous sommes et ce que nous sommes ; de plus, elle n'est pas hérissée de chiffres, comme de sévères savants voudraient le faire croire ; les formules algébriques ne sont que des échafaudages analogues à ceux qui ont servi à construire un palais admirablement conçu : que les chiffres tombent, et le palais d'Uranie resplendit dans l'azur, offrant aux yeux émerveillés toute sa grandeur et toute sa magnificence. »

À l'aube de ce nouveau millésime, la Rédaction de l'Astronomie et le Conseil d'Administration de la SAF formulent à votre intention des vœux de bonne et heureuse année 2006.

 

Philippe Morel   Président de la SAF

 

SOMMAIRE

 

Éditorial - par Philippe Morel

 

Actualité

Les Japonais réussissent l’impossible – La merveilleuse cannibale – Des bonnes nouvelles de MARSIS 

par Gilles Dawidowicz, Yaël Nazé et Marie-Claude Paskoff. 

 

Le point du spécialiste

Les premiers résultats  de Mars Express

par Thierry Fouchet, Nicolas Mangold et François Poulet

 

Introduction à l’astronomie

4 – La sphère céleste et les coordonnées astronomiques

par Gérard Oudenot

 

Histoire

Anniversaires astronomiques en 2006

par René Dumont et Simone Dumont

L’affaire Sylvia

par Marie-Claude Paskoff

 

Instruments et techniques

Observation des météores par radio

par Jean-Louis Rault

Les couleurs mystérieuses des météores

par Margaret Campbell-Brown

1 – Astronomie et CCD

par Nicolas Outters

 

Vie de l’association

Courbe de Rotation et de Luminosité des astéroïdes et des étoiles variables

par Gino Farroni

Voyage à Londres de la Commission Histoire

par Françoise Launay

La section des Étoiles Doubles de la Webb Society

par Robert Argyle

 

Chronique -27

Activité solaire de mai à octobre 2005

par Claude Courdurié

 

Mais aussi

Portaits célestes par Denis Joye

Éphémérides de février 2006

@stronet par Jean-Pierre Martin

Bibliothèque

Cadrans solaires (34) par Alain Ferreira

 

 

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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