LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 27 Février 2007  
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro : 
Le destin de l'Univers : CR de la conférence de JP Luminet à la SAF.  (27/02/2007)
L'Éclipse de Lune du 3 Mars 2007 : On vous attend à Plaisir. (27/02/2007)
Rosetta : Manœuvre réussie, immense succès pour l'Europe. (27/02/2007)
New Horizons : Une autre assistance gravitationnelle! (27/02/2007)
Mission Aurores : Themis est partie. (27/02/2007)
Ariane : Vive les cadences infernales! (27/02/2007)
Une célébration : Les 20 ans de la SN 1987. (27/02/2007)
Integral : Une vue intégrale de notre Univers. (27/02/2007)
Cassini-Saturne :.Rhéa en fausse et vraie couleurs. (27/02/2007)
MRO :.De l'eau a-t-elle coulé dans des failles? (27/02/2007)
Un site Internet à découvrir : Astroclick de Montréal, Québec. (27/02/2007)
Les magazines conseillés : Pour la Science Spécial : G Lemaître, le père du Big Bang. (27/02/2007)
Les magazines conseillés : L'Astronomie numéro spécial sur notre planète, la Terre. (27/02/2007)
 
 
 
 
L'ECLIPSE DE LUNE DU 3 MARS : ON VOUS ATTEND À PLAISIR. (27/02/2007)
 
 
L'Europe est particulièrement bien placée pour cette éclipse totale de Lune, nous espérons voir une belle lune rousse ce soir là.
Les caractéristiques de cette éclipse, tous les horaires en TU, ajouter 1 heure pour l'heure de Paris.
 
Le service des actions scientifiques de la Mairie de Plaisir et l'association d'Astronomie VÉGA, proposent aux habitants des Yvelines et alentours une soirée Lune au château de Plaisir (Yvelines près de Versailles, Av de la Brétechelle), à partir de 21H00 (20H00 pour les plus jeunes avec animations par le service des activités scientifiques de la Mairie).
 
Grand Parking gratuit attenant au château.
 
Programme :
·        en attendant l'éclipse : "La Lune notre compagne" : son origine, ce que nous savons de la Lune, on a marché sur la Lune et on va y retourner. Présentation par vidéo projecteur sur grand écran
·        observation des planètes au télescope et sur grand écran
·        l'éclipse : télescope jumelles etc..
 
À cette occasion nous répondrons à toutes les questions astronomie que le public se pose, le public pourra bien entendu manipuler les télescopes mis à sa disposition par les membres du club.
 
 
Venez nombreux, amener une paire de jumelles et…une petite laine on ne sait jamais.
 
 
Renseignements :
Mairie de Plaisir (actions scientifiques) : 01 30 79 63 28
 
Association Véga : asso.vega@planetastronomy.com
 
 
 
 
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ROSETTA : MANŒUVRE RÉUSSIE IMMENSE SUCCÈS POUR L'EUROPE. (27/02/2007)
 
 
Poursuivant son voyage de dix ans vers la comète Churyumov-Gerasimenko, la sonde Rosetta de l’ESA est passée au plus près de Mars le dimanche 25 février 2007 à 02H57 temps central européen (Paris), où elle a survolé la planète rouge à 250 kilomètres de sa surface à 36.000km/h.
La manœuvre préliminaire de correction de trajectoire du 9 Février s'était bien passée
 
En effet, aux toutes premières heures de la matinée, les contrôleurs de vol, les experts en mécanique orbitale, les ingénieurs et les scientifiques ont pu assister à une séquence de « billard cosmique ».  Entre 3h13 et 3h40 (heure de Paris), la sonde cométaire Rosetta est en effet passée à seulement 250 kilomètres de Mars, ce survol lui imprimant une toute nouvelle trajectoire qui lui permettra d’aller au-delà de l’orbite de Jupiter. 
 
Ce passage critique à proximité de Mars est nécessaire pour permettre à la sonde d’utiliser la gravité de la planète (assistance gravitationnelle) afin de modifier sa vitesse et sa trajectoire en direction de sa prochaine destination, la Terre !
 
 
Voici la première photo de Mars prise par la caméra de bord OSIRIS (Optical, Spectroscopic, and Infrared Remote Imaging System) de Rosetta le 24 Février 2007 d'une distance de 240.000km.
(Credits: ESA © 2007 MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/RSSD/INTA/UPM/DASP/IDA)
 
La NAVCAM de Rosetta a aussi pris une photo en noir et blanc de la planète.
 
 
Voir la galerie d'images prises par Rosetta pendant cette approche.
 
 
Ce succès d'assistance gravitationnelle est aussi un énorme succès pour l'Europe spatiale, qui confirme son rang de grande puissance pour les voyages interplanétaires.
 
 
Rosetta survolera notre planète pour la deuxième fois le 13 novembre 2007, en vue d’une nouvelle manœuvre d’assistance gravitationnelle (la première ayant eu lieu le 4 mars 2005).
 
Afin de mettre à profit ce passage au plus près de la planète rouge, les instruments de la sonde et de son atterrisseur sont activés pendant des plages de temps prédéfinies pour procéder à une série d’observations scientifiques, et notamment fournir des images de la planète.
Remarquons que la sonde sera éclipsée par la planète pendant le passage et cela pendant 25 minutes, les panneaux solaires seront dans l'ombre et la sonde fonctionnera uniquement sur ses batteries pendant ce temps, seuls les instruments les plus importants seront alors alimentés.
Il y a eu aussi une période de "blackout" avec la Terre pendant une quinzaine de minutes à 03H14 CET ce 25 Février.
 
Cette "éclipse" n'était pas prévue originellement, mais les différents retards au lancement de la sonde ont obligé de revoir la trajectoire.
 
Un détail : au moment du survol de Mars, Rosetta sera seulement à quelques 11.000 km de distance de sa collègue Mars Express et à seulement 7000 km de MRO; des distances énormément faibles au point de vue astronomique.
 
De plus une vue étonnante d'une partie de Rosetta avec Mars dans l'arrière plan.
 
Cette image est prise par la caméra CIVA du Lander Philae d'une distance de 1000km de Mars. (zone vue : Syrtis).
 
J'ai délibérément augmenté la luminosité du panneau solaire afin qu'on en voit les détails.
 
Crédits: CIVA / Philae / ESA Rosetta
 
C'était la première fois que Philae fonctionnait de façon autonome sur ses propres batteries; ce sera la cas quand il se posera sur la comète. Les autres instruments de Philae fonctionnent de façon nominale pour le moment.
 
 
 
 
Le suivi de la trajectoire est effectué à la fois par le Deep Space Network de la NASA et par le réseau de l'ESA.
 
C'est le Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA à Darmstadt qui est en charge de l'opération, les contrôleurs de vol ont déjà tout préparé en vue de cette manœuvre cruciale.
 
En plus de la prise de photos lors du survol de Mars, Rosetta avec le lander Philae se sont intéressés au champ magnétique de Mars grâce à l'instrument ROMAP (Rosetta Lander Magnetometer and Plasma Monitor) de l'atterrisseur. Cet instrument était prévu pour étudier le champ magnétique de la comète 67P et l'interaction du vent solaire avec la comète en 3D.
 
Comme l'environnement magnétique de la comète est du même ordre de grandeur que celui autour de Mars (qui n'a pas (plus) de champ magnétique global), nos amis scientifiques de l'ESA ont pu procéder à une répétition de cet instrument lors du survol martien. Le résultat du champ martien résiduel est la combinaison des anomalies du champ magnétique local en interaction avec le vent solaire.
 
 
 
Graphique par ROMAP de l'intensité du champ magnétique en vertical par rapport au temps en horizontal. Credits: ROMAP / Philae / ESA Rosetta
On voit l'arrivée du vent solaire (à gauche) rencontrer la magnétosphère martienne vers le milieu du graphe où il provoque une onde de choc (bow shock en anglais) et devient ensuite en mode "turbulent" dans la queue de la magnétosphère (tail).
 
Ces enregistrements sont exceptionnels car la trajectoire suivie par Rosetta est très différente des sondes martiennes orbitant Mars.
 
 
 
 
 
 
Lancée le 2 mars 2004 à bord d’une Ariane-5, Rosetta est la première sonde jamais conçue pour se placer en orbite autour du noyau d’une comète et larguer un atterrisseur sur celle-ci. Lorsqu’elle aura rejoint Churyumov-Gerasimenko, en 2014, la sonde se livrera à une étude scientifique approfondie de ce reliquat de la nébuleuse primitive qui a donné naissance à notre système solaire, voilà quelque 4,6 milliards d’années. Au terme de son long périple (7 milliards de km!), Rosetta aura réalisé en tout quatre manœuvres gravitationnelles, dont trois autour de la Terre et une au niveau de Mars.
Elle aura également observé les astéroïdes Steins et Lutetia, en septembre 2008 et juillet 2010 respectivement.
 
 
L'ESA propose une vidéo animation de la trajectoire de 18MB en format .mov, où l'on voit Rosetta s'approcher de Mars (en rouge) , la Terre en bleu et le Soleil au centre.
 
 
La mission Rosetta sur ce site.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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NEW HORIZONS : UNE AUTRE ASSISTANCE GRAVITATIONNELLE. (27/02/2007)
(dessin : NASA)
 
Nous venons de voir avec quel succès la sonde Rosetta vient d'effectuer sa trajectoire d'assistance gravitationnelle autour de Mars, n'oublions pas qu'une autre sonde va effectuer une telle manœuvre dans les jours qui viennent; c'est New Horizons qui va prendre un peu du moment angulaire de Jupiter pour se propulser vers le fin fond du système salaire.
 
À cette occasion la NASA nous fournit quelques sites expliquant ce phénomène.
 
Par exemple New Horizons va "prendre" 1/1025 de l'énergie angulaire de Jupiter, cela paraît ridicule mais c'est dans le rapport des masses, et c'est énorme pour une petite sonde toute légère. Cela va lui procurer un swing qui va l'envoyer loin et vite, cela va lui faire gagner 5 ans sur le voyage vers Pluton arrivée en 2020 au lieu de 2015).
 
 
 
Il y a tout d'abord un article dans Science@NASA avec un article un peu plus technique.
 
Puis un simulateur d'assistance gravitationnelle interactif.
 
Mais le fin du fin c'est un cours complet sur le vol spatial par les ingénieurs de la NASA.
 
 
Tout cela est très didactique et bien fait et pour ceux qui ne dominent pas la langue de Kennedy, c'est quand même simple à comprendre.
 
 
Sur le site de New Horizons il y a aussi une animation flash sur la mission elle même, vous pouvez aussi l'avoir en format mp4 disponible au téléchargement.
 
 
 
 
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MISSION AURORES : THEMIS EST PARTIE. (27/02/2007)
(dessins : ESA)
 
 
La mission THEMIS (Time History of Events and Macroscale Interactions during Substorms) qui a pour but d'élucider les mystères des aurores polaires est partie de Cap Canaveral ce vendredi 16 Février 2007 pour l'espace à bord d'une fusée Delta-2.
 
 
 
 
La fusée emporte 5 satellites scientifiques de la NASA, ils vont rejoindre leurs compagnons dans l'espace: les quatre de Cluster de l'ESA et les deux de Double Star de l'ESA/CNSA (les Chinois).
 
En rouge les orbites des Cluster, en vert des Double Star et en bleu foncé les nouveaux satellites Themis.
 
Le but ultime de cette nouvelle mission est de comprendre ce qui déclenche les orages magnétiques et leur superbe conséquence, les aurores polaires. (aurores en anglais : auroras ou plutôt northern lights plus commun).
 
 
Pendant ces périodes d'orage magnétique, des changements violents se produisent dans la magnétosphère terrestre; ces changements sont déclenchés à longue distance et du côté nuit de la Terre. Ils envoient des particules fortement énergétiques vers notre planète, ce sont elles qui sont la source des aurores, phénomène spectaculaire sans aucun danger, mais aussi ces tempêtes de particules peuvent causer des dégâts énormes dans les communications et dans les usines électriques sur Terre.
 
Comme on le voit sur le diagramme des orbites ci dessus, THEMIS sera complémentaire des autres satellites étant donné qu'il sera dans une région opposée de la magnétosphère par rapport à la Terre.
 
Tous les quatre jours, les satellites seront alignés le long de la queue du champ magnétique terrestre (magnetotail)  afin de suivre les perturbations observées dans la magnétosphère.
Les observations seront donc effectuées sous 5 point de vue différents ce qui devrait donner plus d'information. Ils vont observer l'éventuelle formation d'aurores boréales. Au sol, une vingtaine de stations en Alaska et au Canada vont photographier ces spectaculaires phénomènes lumineux multicolores.
 
 
C'est Berkeley au travers du professeur Vassilis Angelopoulos (Space Science Laboratory of UC Berkeley, USA) qui est en charge de la mission Themis.
Chaque satellite Themis transport un équipement similaire de 5 instruments; deux de ces instruments ont été réalisés en coopération avec l'Europe (Autriche, France, Allemagne).
On espère trouver l'endroit précis où se forment ces aurores polaires.
 
 
C'est la première fois d'après Philippe Escoubet, responsable scientifique de Double Star et Cluster, qu'un si grand nombre de satellites sont en opération en même temps pour comprendre l'environnement magnétique terrestre.
 
 
Photo des satellites avant qu'on ne mette la coiffe. Crédit : SSL/USB
 
 
 
 
 
Liée à cela :
http://www.esa.int/esaSC/SEM04IBE8YE_index_0.html
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Voir absolument la vidéo flash proposée par la NASA sur la mission, très clair et bien fait.
 
Les nouvelles de Themis sur le site de l'ESA. (anglais)
 
Nos amis canadiens publient en français les nouvelles de Themis, à voir aussi.
 
 
Tout sur la mission Themis en anglais, le Press Kit de la NASA : 40 pages pdf, tout y est expliqué.
 
 
 
 
 
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ARIANE : VIVE LES CADENCES INFERNALES! (27/02/2007)
(Photo Arianespace/EADS)
 
Ariane ça marche bien, merci!
 
Une déclaration vient d'être signée à Brème le 15 Février 2007, confirmant l'augmentation de production de la fusée Ariane 5 afin de satisfaire la demande croissante du marché des lanceurs.
Les signataires sont le Directeur Général d'Arianespace Jean-Yves Le Gall et Evert Dudok le président d'EADS Astrium Space Transportation.
Un des sites principaux de fabrication en France d'EADS Astrium se trouve aux Mureaux (Yvelines) qui mérite la visite. L'autre site européen important se trouve à Brème en Allemagne.
 
 
Arianespace s'occupant plus du marketing, de l'intégration système et des opérations de lancement.
 
 
 
Avec cet accord, la production d'Ariane 5 ECA (le modèle le plus performant, la version 10t de charge utile), va passer à 7 lancements par an à partir de Février 2008.
 
Il sera aussi possible d'ajouter une mission supplémentaire avec une version spécifique d'Ariane permettant le transport du Véhicule ATV vers l'ISS.
 
Le lanceur Ariane possède approximativement 50% du marché mondial des lancements.
 
 
 
 
Belle photo d'une fusée Ariane dans le crépuscule guyanais.
 
 
Voir le dossier astronautique/fusée sur ce site pour plus de détails sur les lanceurs.
 
 
 
 
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UNE CÉLÉBRATION : LES 20 ANS DE LA SUPERNOVA 1987. (27/02/2007)
 
 
C'est le 23 Février 1987 que les astronomes ont été le témoin d'une des plus brillantes super novae de ces derniers siècles. C'était la première super nova de l'ère des télescopes.
Elle a été très logiquement baptisée SN 1987A et sa luminosité était de 100 millions de soleils.
Cette SN est située dans le grand nuage de Magellan (hémisphère Sud) à une distance approximative de 160.000 années lumière.
 
Les observations de cette SN pendant 20 ans par Hubble et d'autres observatoires ont permis d'avoir une meilleure image de la fin de ces étoiles massives.
 
Hubble n'a pu la photographier qu'après son lancement et après résolution de ses problèmes de caméra, mais on a pu l'étudie sur plus d'une douzaine d'années (voir photo, Crédit: NASA, ESA, et R. Kirshner (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics)
 
 
On s'aperçoit qu'au cours du temps, le nombre de points lumineux augmente, c'est l'onde de choc qui active et chauffe les régions de cet anneau de matière qui fait approximativement une année lumière de diamètre.
Cet anneau a été formé probablement 20.000 ans avant que l'étoile n'explose.
Une remarque, le point lumineux qui apparaît sur toutes les photos à 5 heures (en bas à droite) est en fait une étoile située au premier plan dans le grand nuage de Magellan (LMC).
 
Cet anneau c'est de la matière éjectée avant l'explosion et ionisée par les photons UV lors de l'explosion.
 
Comme vous le savez d'après ce précédent astronews, la particularité de cette SN est que l'on n'a pas encore trouvé l'étoile centrale (progenitor star comme on dit en anglais).
 
L'importance des SN est fondamentale dans l'évolution des autres étoiles car elles créent des matériaux "lourds" comme le carbone et le fer. Le fer de notre sang par exemple provient de l'explosion de super novæ!
 
Depuis l'étude de cette SN on a amélioré notre connaissance de ces étoiles mourantes et on s'est rendu compte qu'elles émettaient du gaz quelques milliers d'années avant leur explosion. De plus on pensait avant que ces explosion était à symétrie sphérique alors qu'ici on voit plutôt une structure oblongue. En effet les restes de l'étoile ont une forme en haricot ou en haltères (dumbbell en anglais) que l'on voit très bien sur les photos de Hubble.
Peut être d'ailleurs que l'étoile à neutrons ou le trou noir né après l'explosion est masqué dans ces restes et que c'est la raisons pour laquelle on ne la trouve pas.
La nouvelle caméra IR  WFC-3 (wide Field Camera 3) qui doit être installée lors de la prochaine mission d'assistance technique devrait permettre de découvrir le reste de la SN.
 
 
 
Mais il n'y a pas qu'Hubble qui s'intéresse à cette SN, notre télescope spatial en X européen XMM-Newton s'est aussi tourné vers elle.
 
Comme on le voit sur cette image couleur composite en X prise par la caméra EPIC le 17 Janvier 2007.
 
Les couleurs correspondent à différents niveaux d'énergie: le rouge de 0.2-1.0 keV le vert de 1.0-2.0 keV et le bleu de 2.0-4.5 keV.
Les rayons X que nous voyons proviennent principalement de l'interaction du choc de la super nova avec ce milieu circumstellaire.
Les restes de la super nova c'est l'objet brillant au centre de la photo. Elle est 10 fois plus brillante qu'elle ne l'était en 2000.
 
 
Crédits Photo : ESA/EPIC/MPE
 
 
L'ESO ne veut pas être en reste et publie aussi une page spéciale sur les 20 ans de la SN.
 
 
 
 
X ray lines studies of SN activities par le MPE présentation pdf en anglais
 
 
Tout sur XMM-Newton sur ce site.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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INTEGRAL : UNE VUE INTÉGRALE DE NOTRE UNIVERS. (27/02/2007)
 
 
L'étude de l'univers gamma par Integral, le satellite européen lancé en 2003, continue sans histoire.
Il passe une partie de son temps à cataloguer les sources X du ciel et a maintenant observé près de 70% du ciel (temps d'exposition : 40 Millions de secondes soit 463 jours en tout sur les 4 ans) et poursuit donc l'élaboration du catalogue le plus complet des objets émettant dans le gamma.
La plupart des sources sont binaires contenant des trous noirs ou des étoiles à neutrons.
 
 
Voici l'image (que j'ai inversée vidéo pour la rendre plus lisible, donc avec fond blanc) de la distribution de 4 des plus grandes populations de source de gamma mous correspondant à la troisième étude pour le catalogue Integral/IBIS.
 
 
 
Credits: IBIS survey team
 
Cette nouvelle vue contient 421 sources.
On voit sur l'image supérieure différentes sources identifiées par différentes couleurs.
Su la vue inversée en couleur : en bleu clair les HMXB (High Mass X ray Binaries : Binaires X de forte masse) plus récentes visibles dans le plan galactique surtout, en rose les LMXB (low mass) plus anciennes dans le bulbe galactique principalement, en rouge les AGN (Active Galaxies Nuclei : Noyaux actifs de galaxies) qui sont des sources extra galactiques. Près d'un quart des sources ne sont pas identifiées et sont en bleu foncé sur cette carte.
 
 
 
 
L'image inférieure représente elle, le centre galactique, c'est une composite des images IBIS (entre 17 et 100keV) et sur la vue originale (couleurs non inversées) indiquent les vraies couleurs X de ces sources.
 
Intergral a aussi découvert une sous classe d'étoiles binaires appelées des étoiles variables cataclysmiques ou CV Binaries en anglais (cataclysmic variable stars), elles sont pour le moment un peu mystérieuses.
 
 
Cette image est l'image du mois d'Integral à l'ESA et peut être téléchargée à une plus grande résolution.
 
 
Présentation pdf de 25 pages sur les résultats de Integral.
 
 
Le catalogue IBIS des sources gamma en 25 pages pdf.
 
Toutes les publications scientifiques sur Integral
 
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :.RHÉA EN FAUSSE ET VRAIE COULEURS (27/02/2007)
(Photos : NASA/JPL)
 
 
 
 
 
Cette semaine c'est au tour de Rhéa de nous montrer ses deux visages en vraie (à gauche en RGB) et en fausse (à droite) couleur.
 
Les fausses couleurs permettent de mettrent en évidence les défauts et fractures du terrain.
 
Ces fausses couleurs combinent les informations UV vertes et IR.
 
Le jeu de photos inférieur montre l'hémisphère arrière de Rhéa.
 
Les photos ont été prises le 17 Janvier 2007 entre 470.000km et 600.000 km de distance.
 
Rhéa est le plus grand satellite (1500km de diamètre) de Saturne après Titan.
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
 
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MRO :.DE L'EAU A-T-ELLE COULÉ DANS DES FAILLES? (27/02/2007)
(Photo : JPL/UA/LPL)
 
 
MRO s'intéresse à certains détails de Candor Chasma situé dans Valles Marineris.
D'après l'examen des photos récentes de HiRISE, on pense que du liquide ou du gaz a pu s'échapper par des fissures du sol martien conduisant à des conditions peut être favorables à accueillir la vie microbienne.
En effet ces images montrent des alternances entre des couches sombres et claires dans certaines zones de cette immense vallée de type "rift valley".
 
Les détails vus sur ces différentes vues sont de l'ordre du mètre. On pense qu'une certaine minéralisation s'est produite avec de l'eau du sous sol le long des failles et fractures, c'est du moins ce que croient des scientifiques de l'Université d'Arizona (UA) en voyant ces images détaillées d'une partie de Candor Chasma, en se basant sur le fait qu'il manque de matériau sombre le long de ces fractures, signe d'une altération par des liquides coulant le long de ces fissures.
Tous les détails sur cette page de la NASA.
 
 
 
Ces fractures appelées en anglais joints ou halo, sont des endroits où il serait pensable de trouver des processus bio-chimiques d'après le Dr Alfred Mc Ewen de l'UA. (voir sa page personnelle).
 
D'après lui, ces halos visibles le long des fractures semblent aussi légèrement au dessus du niveau du sol, prouvant ainsi que la circulation de fluides aurait rendue comme sur Terre cette partie plus dure et résistante à l'érosion qui s'est produite pour les roches alentours. De plus le liquide coulant, décape la roche la rendant plus claire. L'origine la plus probable de ces phénomènes est le dépôt de minéraux le long de ces fractures lors de l'écoulement de liquide. Une autre possibilité est l'émission d'un gaz avec de la vapeur d'eau.
 
 
Tous ces résultats paraissent dans la revue Science du 16 Février 2007.
 
 
 
 
 
 
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/  à voir dans tous les cas.
 
 
 
 
 
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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.ASTROCLICK DE MONTRÉAL, QUÉBEC (27/02/2007)
(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)
 
Nous avons un ami à Montréal, il s'appelle André Dube, il travaille chez Bombardier, le fabricant d'avions (notamment).
 
 
André a crée un site astro/forum d'information de vulgarisation des sciences.
 
Cela s'appelle Astroclick.
 
 
 
André s'intéresse au ciel profond et comme il le dit, quand le ciel le permet il sort tout son attirail pour l'observation.
 
 
Alors vous pouvez dialoguer avec nos amis de la Belle Province sur son forum astro.
 
Bon ciel à nos amis du Canada.
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE SPÉCIAL : G LEMAÎTRE  (27/02/2007)
 
Amis cosmologistes, vous allez être gâtés, Pour la Science publie dans sons édition Février/Avril dans la série les génies de la Science, un numéro spécial sur Georges Lemaître, le père du Big Bang.
 
 
Voilà l'introduction de ce numéro exceptionnel :
 
 
 
Et si l’Univers était en expansion ? C’est un jeune prêtre belge, Georges Lemaître, qui, en 1927, ose cette hypothèse, bravant Einstein et son modèle d’Univers statique. Quatre ans plus tard, il propose un commencement à l’Univers, sous la forme d’un atome qui se serait désagrégé en un feu d’artifice : le Big Bang.
Les commentaires se déchaînent. Encore une stratégie pour accréditer la création biblique, s’indignent les scientifiques ! Cette vision contredit le fixisme de la Genèse, protestent d’autres.
Pourtant, la démarche scientifique de Lemaître est exemplaire : il construit ses modèles à partir des équations de la relativité générale d’Einstein et des observations astronomiques de l’époque. De Dieu, il n’est jamais question, et le chanoine met un point d’honneur à refuser tout amalgame entre science et foi. Sa quête de la Vérité suit deux chemins distincts.
 

Si, aujourd’hui, l’hypothèse d’un atome primitif a laissé la place à celle d’une soupe de quarks, l’idée de Big Bang s’est imposée. De nombreux travaux de Lemaître se sont révélés féconds, que ce soit en cosmologie, en mécanique, en analyse numérique ou, même, en informatique. C’est sur les traces de cet homme bouillonnant d’idées, jovial et bon vivant, que nous entraîne Dominique Lambert, professeur de philosophie et d’histoire des sciences aux Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix à Namur, en Belgique.
À côté de ce voyage aux origines du monde, ce numéro vous initie à la science galante de Fontenelle, tant méprisée par Voltaire, vous propose d’assister à la réconciliation, en 1937, du cinéma et de la science, de suivre le revirement d’un fervent partisan de Darwin, l’écrivain Samuel Butler, ou encore de (re)découvrir les vertus pédagogiques des récréations mathématiques de la fin du XIXe siècle.
 
 
En voici le sommaire :
 
Dossier : Lemaître
 
 
par Dominique Lambert
Les jeunes années
 
Dans les années 1910, le jeune Georges Lemaître diffère son entrée au séminaire pour mener des études scientifiques et philosophiques. La Première Guerre mondiale interrompt ses ardeurs. Il s’engage comme volontaire.
Le séminariste et la relativité
 
Au début des années 1920, Georges Lemaître épouse deux sacerdoces : la foi et la science. Il entre au séminaire et écrit une synthèse des théories de la relativité d’Einstein en vue d’obtenir une bourse de voyage.
Quand le mathématicien devient astronome
 
En 1924, Georges Lemaître, comme nombre d’astronomes et physiciens de l’époque, part à la recherche d’un univers solution des équations de la relativité générale en accord avec les observations.
L’hypothèse de l’atome primitif
 
En 1927, Lemaître construit un modèle d’Univers en expansion. Quatre ans plus tard, il propose un commencement à l’Univers, sous la forme d’un atome qui se désintègre en un feu d’artifice.
Le triomphe d’un chanoine
 
Au début des années 1930, Georges Lemaître, désormais grand parmi les grands, multiplie les voyages scientifiques. Il y trouve l’idée d’un modèle de formation des galaxies et de leurs amas qui s’avère en adéquation avec les observations.
La théorie des deux chemins
 
Georges Lemaître concilia science et foi en les concevant comme deux chemins vers la vérité. La voie scientifique dévoile les vérités physiques, la voie spirituelle conduit au salut. Leur seul lien est le scientifique, lorsqu’il choisit de les parcourir en même temps.
L’énigme des rayons cosmiques
 
Dans les années 1930, Lemaître se passionne pour les rayons cosmiques. S’inspirant des travaux du Norvégien Carl Störmer, il étudie la trajectoire des particules cosmiques, plongeant avec délice dans l’univers du calcul numérique.
Le temps d’une guerre
 
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Lemaître se partage entre dévouement et lectures. Loin du développement de la physique nucléaire, il se plonge dans les mathématiques de Cartan et de Poincaré.
Une étrange pédagogie
 
Le chercheur Lemaître est aussi enseignant. Ses cours sont à l’image de ses recherches : il privilégie le tâtonnement sur des cas particuliers aux synthèses et généralisations. Ses élèves, souvent décontenancés, apprécient néanmoins ce professeur jovial et spontané.
De la mécanique aux calculateurs
 
À partir de 1933, Lemaître investit dans des machines à calculer, plaçant l’u.c.l. à l’avant-garde informatique. Son but ? Calculer le comportement des nébuleuses dans l’Univers, les orbites des rayons cosmiques et s’attaquer au problème des trois corps.
L’affaire Un’Ora
 
En 1951, Pie XII prononce un discours sur les preuves de l’existence de Dieu à la lumière des sciences où il suggère, sans la nommer, que la théorie de Lemaître crédite la création ex nihilo. Le chanoine est très affecté.
Monsignor Lemaître
 
En 1960, le chanoine devient Monseigneur et est nommé président de l’Académie pontificale. Toujours bouillonnant d’idées, il continue en parallèle ses études numériques des systèmes dynamiques.
Bibliographie
 
Orientation bibliographique

Ce numéro est une adaptation de l’ouvrage de Dominique Lambert, Un atome d’univers. La vie et l’œuvre de Georges Lemaître, Éditions Lessius / Éditions Racine, 2000.
Webographie
 
Sélection de sites utiles
 
C'est vraiment un monument sur ce génie trop peu connu de la nouvelle physique.
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L'ASTRONOMIE SPÉCIAL : LA TERRE (27/02/2007)
 
 
Un numéro exceptionnel !
 
Comment, à partir du même disque proto-planétaire initial, des mondes aussi différents que Jupiter et Mercure ont-ils pu se former? Pourquoi la Terre a-t-elle pu évoluer différemment de ses voisines immédiates ? Comment la vie a-t-elle pu s'y développer ? Quelles sont les menaces à court et moyen terme pour le climat terrestre ?
Dans son numéro double de mars/avril 2007,l’Astronomie , revue de la Société Astronomique de France, consacre plus de soixante pages à faire le point sur ce que l'on sait de la planète Terre, sa naissance, son histoire, son état actuel et son devenir. Autant de questions sur lesquelles des astronomes et des scientifiques renommés répondent, dans un gros dossier de planétologie comparée.
 
 
 
Voici l'éditorial de JP Lebreron
Responsable de la Mission Huygens pour l’ESA
Coordinateur des activités de vulgarisation scientifique pour EUROPLANET
 
ÉDITORIAL (mars-avril 2007)
Dans les années 60, Russes et Américains se sont lancés dans l’exploration de Mars et de Vénus, les deux planètes voisines de la Terre. Puis dans les décennies suivantes, les Américains ont étendu le champ de
l'exploration vers les planètes lointaines : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune sans oublier Mercure, et enfin, Pluton en 2004.
Et l’Europe dans tout ça ? Pendant les vingt premières années de l’ère spatiale, l’Europe s’est confinée dans des missions spatiales autour de la Terre : observatoires d’astronomie ou missions d’étude de l’environnement
spatial de la Terre, et satellites météorologiques. Toutefois, des scientifiques européens étaient associés aux missions russes et américaines, ce qui a permis le développement d'une communauté scientifique
européenne en planétologie. Dans les années 80, l’élaboration d’un programme scientifique référence à long terme par l’Agence Spatiale Européenne (ESA), a permis à l’Europe d'être présente dans l’aventure de l’exploration des planètes, soit seule, soit en collaboration internationale.
C'est le lancement en 1985 de la sonde Giotto vers la comète Halley qui a vraiment marqué le démarrage d’un programme européen d’exploration du Système solaire. La mission Cassini-Huygens d’exploration de Saturne et de Titan en collaboration avec les Américains permet à l’Europe de confirmer ses ambitions planétaires. Ont suivi des missions vers Mars, la Lune, Vénus, la comète Churyumov-Gerasimenko, puis bientôt Mercure en collaboration avec les Japonais.
L’Europe est également présente, par l’intermédiaire de certains pays et dans le cadre de collaborations avec les Américains, dans l’exploration de Mars, et dans des missions de retour d’échantillons ; elle collabore aussi avec l’Inde et bientôt la Chine pour l’exploration de la Lune. Avec la mission COROT partie en décembre 2006 , l’Europe grâce au CNES (Centre National d’Etudes Spatiales, l’Agence Spatiale française), s’est lancée dans la quête des exoplanètes. Et, bien sûr, la Terre n'est pas oubliée ! Avec le déploiement de satellites météorologiques et d’observation de la Terre, l’Europe, s’est maintenant dotée d’un vrai programme d’observations scientifiques de notre planète, soit par l’intermédiaire de l’ESA, soit dans le cadre de programme nationaux, certains en collaboration internationale.
L’exploration des planètes se fait aussi en Europe depuis le sol grâce aux observatoires nationaux et européens (ceux-ci gérés par l’ESO, Observatoire Européen Austral). Par ailleurs, de grands moyens de simulation numérique sont développés en Europe pour la modélisation de la formation et de l’évolution du Système solaire, de la dynamique globale des atmosphères planétaires (Terre, Mars, Vénus, Titan). Un autre volet, peut-être moins connu, mais tout aussi important, est le travail de laboratoire fait pour aider à l’interprétation des résultats des missions spatiales ou pour préparer les instruments des missions futures.
Les laboratoires qui travaillent sur la planétologie en Europe sont en train de se mettre en réseau afin de mieux utiliser les ressources disponibles en Europe pour être plus compétitifs sur la scène internationale,
mais aussi pour mieux préparer les nouvelles collaborations qui vont se mettre en place. Cette mise en réseau des laboratoires européens se fait dans le cadre du projet EUROPLANET, financé par le 6e Plan Cadre de
l’Union Européenne.
L’union fera la force de la planétologie en Europe !
 
Jean-Pierre Lebreton
 
 
Et le sommaire :
 
Éditorial - par Jean-Pierre Lebreton
Actualité
Une cartographie de la matière noire –Un énorme nuage sur Titan –Narval au Pic du Midi par Claude Picard
 
Dossier TERRE, une planète pas comme les autres
Introduction par Marie-Claude Paskoff
La formation du Système solaire par Alessandro Morbidelli
Notre Terre vue de l’espace par Gilles Dawidowicz
Figure de la Terre par Alexandre Szames
Les atmosphères planétaires par Thérèse Encrenaz
L’environnement magnétique des planètes par Philippe Zarka
Planètes vivantes et planètes mortes par Gabriel Tobie
Glaces polaires sur Terre et sur Mars par Pierre Rognon
L’eau terrestre, berceau de la vie par André Brack
Le climat de la Terre est fragile par Jean Jouzel
 
Vie de l'Association
Table ronde SAF
Hommage à Jean-Marc Becker par Philippe Morel
Hommage à Pascal Mauroy par Pierre Durand
 
Observer le ciel
La comète Mac Naught (C/2006 P1) par Nicolas Biver
 
Mais aussi
Éphémérides de mars-avril 2007
@stronet par Jean-Pierre Martin
Bibliothèque
Courrier des lecteurs
Cadrans solaires (46) par Alain Férreira
 
Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez trouver cette revue soit :
 
** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris 
Tél. +33 (0)1.42.24.13.74  Fax. +33 (0)1.42.30.75.47  Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00  Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le site Internet de la SAF.
 
** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.
Bonne lecture
 
 
 
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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