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Mise à jour : 20 Mai 2007       
 
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Sommaire de ce numéro :  
De Spoutnik à Apollo : CR conférence donnée par JPM. (20/05/2007)
Supernova : La plus brillante de toutes. (20/05/2007)
Exoplanète : Première cartographie. (20/05/2007)
Certains l'aiment chaude : Une exoplanète torride. (20/05/2007)
Une étoile fossile : La plus vieille de toutes. (20/05/2007)
New Horizons :.Une animation de Io. (20/05/2007)
Hubble : Un anneau de matière noire. (20/05/2007)
Encore de la matière noire : Dans les galaxies naines. (20/05/2007)
La Réunion : Un tsunami prévu par Envisat. (20/05/2007)
Envisat : Une vue du monde entier! (20/05/2007)
Cassini-Saturne.:Éclairage indirect pour les anneaux. (20/05/2007)
Cassini-Saturne :.Blue Rings! (20/05/2007)
Cassini-Titan :.Des Tholins dans la haute atmosphère. (20/05/2007)
Les rovers martiens.:.Panorama de Homeplate. (20/05/2007)
MRO :.La CRISM en action. (20/05/2007)
Un site Internet à découvrir :.L'astrophotographe Damian Peach. (20/05/2007)
 
 
 
 
SUPERNOVA : LA PLUS BRILLANTE DE TOUTES. (20/05/2007)
 
Chandra, notre observatoire spatial en X vient de détecter la plus brillante de toutes les explosions de supernovae jamais enregistrées à ce jour.
 
Elle serait située vers les 240 millions d'années lumière, dans la constellation de Persée.
Son nom? SN 2006gy, découverte le 14 Novembre 2006.
 
Cela semble prouver que ces explosions d'étoiles massives étaient relativement communes au début de l'Univers.
 
Cette explosion a été plus de 100 fois plus énergétique qu'une SN typique, ce qui semble indiquer d'après Nathan Smith de Berkeley que l'étoile qui a donné naissance à cette explosion pourrait être à la limite de ce que l'on conçoit actuellement pour la masse maximum d'une étoile, soit 150 masses solaires.
 
 
 
Représentation d'artiste de ce que pourrait être l'explosion de la SN 2006gy, avant l'explosion l'étoile a expulsé des gaz froids représentés en rouge sur ce dessin, lors de l'explosion l'onde de choc a réchauffé ce gaz (jaune et vert) et le propulse dans l'espace. Credit: NASA/CXC/M.Weiss
L'explosion de SN 2006gy vue par Chandra.
Elle est située dans la galaxie NGC 1260 dont on voit aussi le noyau sur cette photo.
Credit: NASA/CXC/UC Berkeley/N.Smith et al
 
 
Les astronomes pensent en fait que les premières étoiles qui se sont formées (appelées de la population III) étaient très massives et que donc on vient peut être d'assister à la fin d'une de ces étoiles.
Une chose est sure, la fin de cette SN est très différente de ce que l'on imaginait.
 
 
 
Elle a été très brillante et a duré très longtemps, l'étoile qui a produit cette SN a apparemment expulsé une énorme quantité de matière avant l'explosion.
 
Les supernovae se produisent quand une étoile massive épuise son carburant et s'effondre sur elle même par sa propre gravité, mais dans le cas de SN 2006gy, les scientifiques pensent qu'un autre procédé a déclenché cette explosion.
 
 
On voit ici la courbe de lumière de cette super supernova. (Crédit: NASA/CXC/UC Berkeley/N.Smith et al)
 
 
 
Mais dans certaines conditions l'étoile étant si massive, les rayonnements gamma sont si importants qu'ils sont suffisamment énergétiques pour créer des paires de particules/antiparticules.
La perte d'énergie résultante provoque un effondrement gravitationnel encore plus important, des réactions thermonucléaires s'en suivent et l'étoile explose propageant sa matière dans l'espace.
 
 
On pourra aussi lire l'article de science et avenir en ligne ainsi que celui du Figaro.
 
 
 
 
 
 
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EXOPLANÈTE : PREMIÈRE CARTOGRAPHIE. (20/05/2007)
 
Les astronomes du CfA (Center for Astrophysics) de Harvard (dont notamment le célèbre David Charbonneau) ont pour la première fois mis au point une nouvelle technique qui a permis d'élaborer une cartographie grossière d'une planète extra solaire.
 
 
 
 
Cette planète est une Jupiter chaude, elle se nomme HD 189733b et la télescope spatial Infra Rouge, Spitzer a participé à cette aventure, car en IR, la différence de luminosité entre étoile et planète (ce qui nous intéresse car si l'étoile est trop lumineuse elle va "aveugler" le télescope) est moindre dans le domaine de l'infra rouge vers les 10 microns, comme nous l'a appris notre ami Roger Ferlet lors de sa conférence sur les exoplanètes à la SAF.
 
Comme la planète est une géante gazeuse, ce que l'on "voit" c'est le sommet des nuages, et on aperçoit un point brillant décalé par rapport au midi solaire de la planète.
 
Credit: NASA/JPL-Caltech/Heather Knutson (CfA)
 
 
 
Bon je vous l'accorde c'est un peu "basique" comme carte, mais cela montre quand même le degré de perfectionnement des instruments astro de nos jours.
 
Cette planète se trouve à 63 années lumière de nous dans la constellation du petit renard (Vulpecula), elle est très près de son étoile (qui est un peu plus froide et un peu plus petite que notre Soleil, mais cette planète reçoit quand même plus de 10.000 fois ce que Jupiter reçoit comme énergie de notre Soleil!) dont elle fait le tour en 2,2 jours. Sa taille, un peu plus grande que notre Jupiter.
 
Spitzer a recueilli pendant plus de 33 heures un quart de million de points de mesure, ce qui a permis d'élaborer cette carte de luminosité et montre l'existence d'une tache brillante deux fois plus grande que celle de Jupiter et qui est toujours pointé vers son étoile, elle serait décalé de 30° du point sub solaire (en face de son étoile, ou midi solaire).
Des vents très violents de près de 10.000 km/h ont été aussi détectés. (les jets streams sur Terre ont une vitesse maximum de 300km/h).
Spitzer a pu imager les différentes faces de cette planète quand elle tournait autour de son étoile, en fait il a mesuré les différences de température.
La température de cette planète extra solaire semble assez constante : la face cachée 650°C et la face exposée à son étoile 930°C, ce qui semble indiquer que les vents violents rendent la température homogène.
 
On pense que comme elle est si près de son étoile, elle est synchronisée et présente toujours la même face à son étoile (effet de marées comme notre Lune).
 
Spitzer ne peut qu'imager ces mondes géants et chauds , mais on espère qu'avec la prochaines générations de télescopes spatiaux comme le JWST (James Webb Space Telescope) on sera capable de cartographier des exoplanètes de type terrestre.
 
Pour voir d'autres images de cette planète.
 
 
Spitzer nous propose aussi une vidéo assez longue et lourde (27MB) en Quick Time sur cette première cartographie.
 
 
 
 
 
 
 
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CERTAINS L'AIMENT CHAUDE : UNE EXOPLANÈTE TORRIDE. (20/05/2007)
 
 
La NASA avec son observatoire spatial en IR vient de rendre public (avec la première cartographie, voir news précédente) la découverte d'une exoplanète qui est jusqu'à présent la planète extra solaire la plus chaude : un maximum de 2000°C approximativement.
Elle porte le doux nom de HD 149026b, c'est une Jupiter chaude bien sûr.
 
 
Mais pour les lecteurs des Astronews ce n'est pas une nouvelle je vous en avais déjà parlé il y a près d'un an dans ces colonnes, on vient juste de publier maintenant le relevé des températures.
 
C'est Joseph Harrington de l'University of Central Florida à Orlando qui est le principal découvreur et nous indique que la température de cette planète est même supérieure à la température de certaines étoiles de faible masse!
On a pu calculer cette température lors du transit de la planète en observant la baisse de luminosité en passant derrière l'étoile (transit secondaire).
 
 
 
Cette planète est similaire à un morceau de charbon en orbite, elle serait si chaude que les scientifiques pensent que la chaleur n'est pas bien répartie, son côté jour devrait être très chaud et son côté nuit plus froid.
HD 149026 est une étoile voisine située approximativement à plus de 260 années lumière proche de M13 dans la constellation d'Hercules.
 
Sa planète baptisée logiquement avec l'indice b est une petite planète (c'est tout relatif) très dense de la taille de Saturne, elle tourne autour de son étoile en moins de trois jours.
Vue d'artiste : Crédit: NASA/JPL-Caltech/T. Pyle (SSC)
 
 
 
 
On peut voir la vidéo animation de cette découverte (mais un peu sombre et peu informatif) : 1MB en mpeg.
 
 
 
 
 
 
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UNE ÉTOILE FOSSILE : LA PLUS VIEILLE DE TOUTES. (20/05/2007)
 
Les astronomes du VLT de l'ESO viennent de découvrir dans notre galaxie une étoile que l'on peut qualifier de fossile, elle a en effet l'age canonique de 13,2 milliards d'années, donc née très peu de temps après le Big Bang qui est estimé autour des 13,7 milliards d'années.
 
C'est une grande surprise.
 
Elle porte le doux nom de HE 1523-0901 (acronyme pour le catalogue d'étoiles de l'Hamburg Eso Survey); bien entendu elle pauvre en métaux (Fe/H = 2,95) comme elle fait partie de la première population d'étoiles (baptisée mal à propos population III).
 
Mais comment peut on donc mesurer un tel age d'une étoile?
La radioactivité va nous aider.
 
© ESO
Explication de ce dessin : l'échelle des temps est horizontale, à gauche se situe le Big Bang vers les 13,7 milliards d'années, puis la naissance de notre étoile HE 1523 dans notre galaxie 500 millions d'années plus tard.
 
Cette jeune étoile contient des éléments radioactifs comme l'Uranium et le Thorium dont la quantité décroît avec le temps en fonction de leur période radioactive (temps au bout duquel la moitié du corps considéré s'est désintégré, d'où le nom anglais de half life).
Les corps radioactifs doivent être choisis de telle façon que la décroissance soit compatible avec les échelles de temps mis en jeu, ici le milliard d'années, ce sont des chronomètres naturels.
 
L'U238 a pour période 4,4 milliards d'années et Th232 14 milliards d'années.
 
L’uranium 238 (238U) est à l’origine d’une succession de désintégrations radioactives qui aboutissent finalement
au plomb 206 stable.
Dans cette filiation radioactive on trouve en particulier les désintégrations suivantes :
238U   à  234U   à 230Th    à226Ra à    206Pb
L’uranium 234 se désintègre en thorium 230 qui à son tour se désintègre en radium 226 pour aboutir au Plomb stable.
De même le Th232 aboutit au Plomb 2008 stable.
 
 
 
 
En comparant avec des éléments de référence comme Europium, Osmium et Iridium, ils en ont déduit cet age.
Cette étude a été menée avec le spectrographe UVES du télescope Kueyen (un des 4 télescopes de 8,2m) du VLT au Paranal au Chili.
 
Nombre de ces éléments radioactifs ont été découverts dans cette étoile brillante et vieille ce qui a donné le spectre suivant en UV dans lequel on reconnaît les lignes d'absorption de l'Uranium notamment à 385nm.
 
Cet age a été déterminé pour la première fois grâce à la radioactivité et aussi grâce à la méthode de capture neutronique de l'Europium, de l'Osmium et de l'Iridium.
 
 
Cette datation confirme aussi que notre Galaxie est née très peu de temps après le Big Bang.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
 
Une présentation pdf du CEA de 6,7MB sur la radioactivité.
 
Les isotopes et les sciences de la Terre, un cours en 71 pages pdf, à lire pour se familiariser avec ces techniques.
 
La méthode de datation radioactive (Radioactive dating) en anglais par Hyperphysics.
 
L'échelle de temps radiométrique par l'USGS (en anglais)
 
L'horloge est dans la Pierre! (The clock is in the rocks!) très formateur , en anglais mais facile. 
 
 
 
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NEW HORIZONS : UNE ANIMATION DE IO. (20/05/2007)
(photo : NASA/JHUAPL)
 
Un complément encore du passage de New Horizons près de Jupiter, nos amis du centre mission ont mis bout à bout 5 images du volcan Tvashtar (un nom qui vient de l'Hindouisme et qui est à la gloire de celui qui a crée le ciel) de Io en pleine éruption.
Ce volcan a aussi été vu de près par Galileo en 2001.
 
C'est la caméra LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) qui a pris ces photos de 8 minutes en 8 minutes le 1er Mars 2007.
On y voit clairement la plume de ce volcan qui monte jusqu'à 330km de la surface; la source de l'éruption n'est pas visible sur cette animation elle se trouve quelques 100km sous le disque de Io.
 
Vous pouvez voir cette animation gif en cliquant ICI, car je ne peux pas la mettre en ligne, elle prend un peu de place (760kB), on remarquera aussi que l'on peut distinguer deux autre éruptions sur cette animation, l'une à 7 heures et une autre beaucoup plus faible à 10 heures.
 
C'est Jupiter qui illumine un peu la face nuit de Io, on y distingue clairement ce disque sombre du volcan Loki, probablement un énorme lac de lave qui a déjà été imagé par la sonde Galileo en 1996.
 
 
Toutes les photos du survol de Jupiter par NH. Et aussi http://pluto.jhuapl.edu/soc/
 
Et les rapports de cette mission sur votre site préféré.
 
 
 
 
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HUBBLE : UN ANNEAU DE MATIÈRE NOIRE. (20/05/2007)
 
Une équipe internationale d'astronomes a découvert grâce à Hubble, un anneau "fantôme" de matière noire qui s'était formé il y a très longtemps lors de la collision entre deux amas de galaxies.
C'est la première fois que l'on met au jour une répartition de matière noire bien distincte de matière ordinaire.
 
 
Rappelons que la matière noire (car invisible à nos yeux) participe à la gravitation générale et particulièrement au niveau des amas de galaxies, qu'elle fait tenir ensemble.
Si elle n'était pas là, on pense que la seule gravité des étoiles visibles ne suffirait pas à maintenait l'ensemble compact, tout s'échapperait dans l'espace.
 
Le plus paradoxal avec la matière noire c'est que l'on ne sait pas exactement de quoi elle est faite et sur quel type de particules élémentaires elle est basée. (on cherche actuellement au CERN).
 
La découverte actuelle dans l'amas ZwCl0024+1652 (l'acronyme est la catalogue d'amas du célèbre Fritz Zwicky) est une des plus grande preuve de l'existence réelle de dette curieuse matière.
 
 
Crédits Photos : NASA, ESA, M. Jee and H. Ford (Johns Hopkins University):
On voit parfaitement la structure en anneau (en bleu sur la photo) qui est superposée sur une image dans le visible de Hubble prise en Novembre 2004 par la caméra ACS.
 
La matière noire elle, invisible aux yeux de Hubble, a été mise en évidence grâce aux techniques de micro lentilles gravitationnelles (micro lensing en anglais). (la matière courbe la lumière etc… voir Einstein).
 
 
L'anneau mesure 2,6 millions d'années lumière de diamètre et est situé dans cet amas à 5 milliards d'années lumière de nous. Sa découverte a été fortuite.
 
 
 
 
 
C'est la première fois que de la matière non ordinaire est "vue" de façon si distante de du gaz et de des galaxies qu'elle enveloppe.
 
En recherchant l'origine de cet anneau, les astronomes ont suggéré que l'amas était entré en collision avec un autre amas il y a un ou deux milliards d'années. (on verrait parfaitement deux structures différentes à l'étude spectroscopique effectuée il y a quelques années.).
Cette collision a aussi crée des ondulations dans cette anneau et l'on en distingue quelques unes sur la photo (avec un œil bien averti!) un peu comme à la surface d'un étang quand on y jette une pierre.
 
 
Voir aussi l'article de Sciencenow en anglais sur le sujet.
 
Et aussi le communique de Hubble version USA.
 
 
 
 
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ENCORE DE LA MATIÈRE NOIRE : DANS LES GALAXIES NAINES. (20/05/2007)
 
 
Une équipe internationale dirigée par des astrophysiciens du Service d'Astrophysique (SAp) du CEA/DSM/DAPNIA et laboratoire AIM (CNRS, Université Paris Diderot) vient de découvrir une importante quantité de matière noire dans trois galaxies naines formées lors d'une collision entre galaxies il y a environ 360 millions d'années.
 
Ils ont, en étudiant des galaxies naines (dwarf galaxies en anglais) qui se sont formées à la suite de collisions de  galaxies plus importantes (on dit que ce sont des naines "recyclées"), montré qu'elles étaient plus massives que prévues; ils pensent que ce surplus de masse ne devrait pas être là.
 
 
L'étude détaillée de quelques unes de ces mini galaxies a montré qu'elles possédaient deux fois plus de matière non ordinaire que de matière ordinaire. Ce qui fut une surprise comme l'a indiqué Frédéric Bournaud du CEA un des chercheurs concernés.
 
La matière noire ne se détecte que par ses effets gravitationnels, elle se présente sous deux aspects, on pense
·        la matière noire baryonique qui est peu lumineuse comme les naines brunes ou blanches etc..
·        la matière noire non baryonique est elle totalement invisible et constitue près d'un tiers de notre Univers, sa nature est….inconnue.
 
 
La partie visible d'une galaxie standard n'est pas une vue correcte et complète de cette galaxie, elle est en fait entourée d'un immense halo sphérique de matière noire, on s'en est aperçu en étudiant la vitesse de rotation des étoiles périphériques qui n'obéissait pas aux lois de la physique, il devait y avoir une immense quantité de matière invisible qui les faisait tourner beaucoup plus vite que prévu. Sinon les forces centrifuges plus fortes que les forces gravitationnelles auraient dû disperser la matière dans l'espace.
 
Quand des galaxies spirales entrent en collision, par effet de marées, de grandes quantités de gaz et d'étoiles sont arrachées aux disques des galaxies et les projettent dans le milieu intergalactique sous la forme de filaments ou d'anneaux de matière.
 
 
 
 
Ces collisions donnent naissance à de plus petites galaxies appelées galaxies naines ou de deuxième génération ou aussi "naines de marée" (tidal dwarf galaxies en anglais); comme elles proviennent du disque et non du halo; elles devraient contenir alors peu de matière noire.
 
Quand F Bournaud et PA Duc et leurs collègues eurent étudié à l'interféromètre du radio télescope VLA (Very Large Array) du Nouveau Mexique, trois galaxies naines nées de débris de collisions de la galaxie NGC 5291, ils eurent la surprise de trouver plus de matière noire que ne le prévoyait la théorie précédente.
Cela a aussi été confirmé par des simulations numériques qu'ils ont effectuées.
Donc contrairement aux théories en cours, cette matière noire devrait provenir du disque alors!
Il y aurait donc de la matière noire baryonique dans le disque des galaxies.
 
NGC 5291 se trouve dans la constellation du Centaure (hémisphère Sud), à 200 millions d'années lumière de la Terre, on pense qu'elle a rencontré une autre galaxie il y a quelques 360 millions d'années et que cette collision a projeté des jets de gaz et d'étoiles ans l'espace.
Des galaxies naines se sont formées plus tard à partir de ces débris.
 
Comment a-t-on déterminé la masse de ces galaxies? Par mesure du décalage Doppler des ondes radio  émises par l'Hydrogène atomique à la fréquence de 1420MHz (la fameuse raie de 21 cm); la mesure de ce décalage est une indication de la vitesse rotationnelle de ces galaxies, ce qui permet d'en calculer la masse. (loi de Newton).
 
 
Des informations complémentaires d'observatoires spatiaux comme Galex en UV et Spitzer en IR ont été aussi utilisées dans cette étude.
 
On voit sur cette image, la composition des informations radio/visible/UV de l'environnement de NGC 5291, on remarque les débris propulsés dans l'espace. Le bleu correspond à la raie de 21 cm de H observée par le VLA, le blanc provient du visible et le rouge est l'UV des concentrations d'étoiles de Galex.
Les noms de galaxies en rouge indiquent les galaxies naines objets de cette étude.
 
En cliquant sur l'image vous verrez apparaître aussi une deuxième image à droite marquée b) qui correspond à une simulation de collisions de galaxies.
 
Photo ©P-A Duc, CEA-CNRS/NRAO/AUI/NSF/NASA
 
 
 
 
 
 
 
Une simulation numérique de collision est mise à notre disposition, elle peut être vue ou téléchargée en divers formats. (les galaxies naines résultantes de la collision sont en rouge dans la simulation).
 
Quelle est la nature de la matière noire de ces galaxies naines? Les astronomes pensent qu'elle serait du type baryonique , en fait des nuages froids de molécules d'Hydrogène.
Donc pas encore de détection de cette matière noire non baryonique tant recherchée.
 
Ces résultats sont totalement inattendus et en contradiction avec le modèle théorique actuel de formation des galaxies dans l'Univers. Les disques des galaxies contiennent bien de la matière noire, contrairement aux prédictions des modèles cosmologiques actuels.
 
 
Les résultats de cette étude paraissent dans le magazine Science on-line du 10 Mai 2007, dont on trouvera le principal dans cet article de 10 pages en pdf.
 
Le NRAO (VLA) publie aussi un article très complet là dessus.
 
 
Un article long même très long sur l'évolution et la formation des galaxies.
 
 
 
 
 
 
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LA RÉUNION : UN TSUNAMI PRÉVU PAR ENVISAT. (20/05/2007)
 
 
Envisat, le satellite de l'ESA d'études de la Terre  a détecté les vagues géantes qui ont submergées les côtes de la Réunion il y a quelques jours.
 
L'ESA communique ces informations que je reprends en partie ici :
 
L’origine et le déplacement des vagues de près de 11 m de haut qui ont dévasté l’île française de la Réunion, dans l’Océan Indien, dans la soirée de samedi 12 Mai 2007, ont été détectés par le satellite Envisat de l’ESA.
 
Les vagues, qui ont durement frappé le port de Saint Pierre, au sud de l’île, causant la disparition de deux pêcheurs ainsi que l’effondrement de plusieurs quais et l’inondation de maisons et de locaux commerciaux, avaient pris naissance au sud du Cap, en Afrique du Sud, et ont voyagé vers le Nord-Est sur près de 4 000 km en trois jours avant d’atteindre l’île.
Le Dr. Bertrand Chapron, de l’Ifremer (Institut Français de Recherche pur l’Exploitation de la Mer) et le Dr. Fabrice Collard, de BOOst Technologies, à Brest, ont localisé et suivi le mouvement de houle grâce à des produits standards issus du traitement par l’ESA des données collectées par le radar à synthèse d’ouverture (SAR) du satellite.
 
« Les houles surviennent par surprise et malheureusement elles peuvent être mortelles », déclare le Dr. Chapron. « Le mode “vagues” du SAR nous permet de localiser et de suivre les houles à un niveau global. Dans le proche avenir, nous envisageons d’utiliser ces données pour prédire leur heure d’arrivée et leur intensité ».
Bien que l’arrivée des vagues sur la Réunion ait été prévue, leur intensité avait été sous-estimée, puisque seule une houle légère avait été prévue, explique le Dr. Collard.
« Comme les fortes houles sont précédées par une mer calme, il est impossible de détecter leur arrivée depuis la côte », souligne le Dr. Collard. « Le SAR est l’instrument idéal pour détecter la houle et il peut typiquement observer des phénomènes dont la périodicité se situe entre 12 et 25 secondes ».  
 
Un long intervalle entre les vagues peut être relié à des phénomènes de vents d’une extrême violence. La houle qui a frappé Saint Pierre avait une période de 19 secondes et provenait des vents d’une tempête survenue le 8 mai.
A l’approche des côtes, les vagues ralentissent et leur puissance augmente, pour atteindre facilement au moins deux fois leur taille moyenne d’origine. Par exemple, des vagues de 5 m peuvent dépasser 10 m quand elles frappent le littoral.
Les Dr. Chapron et Collard travaillent sur un projet qui mettra les données sur les phénomènes de houles globaux à la disposition des scientifiques et des utilisateurs vers la fin de l’année à titre de démonstration. Ces produits seront d’une grande utilité pour les centres météorologiques pour venir compléter la précision de leurs modèles de prévision de l’état de la mer.

Envisat est équipé de l’ASAR (Advanced Synthetic Aperture Radar), une version améliorée du SAR qui a volé sur les missions ERS-1 et 2. Son mode “vagues” permet de recueillir des petites images de 10 par 5 km – des «imagettes» - de la surface de la mer tous les 100 km le long de l’orbite du satellite.
Ces « imagettes », qui fournissent des informations sur la hauteur des vagues individuelles, sont ensuite transformées mathématiquement et décomposées en moyennes d’énergie et de direction, que l’on nomme spectres de vagues océaniques et que l’ESA met à disposition des scientifiques et des centres météorologiques.
Typiquement, une image SAR par satellite a une fauchée de 400 km, ce qui est suffisant pour couvrir en totalité des phénomènes d’échelle moyenne comme les tempêtes tropicales. Tandis que l’imagerie des satellites optiques montre l’enroulement en spirale de la couverture nuageuse, l’imagerie SAR pénètre celle-ci pour observer le relief de la surface de la mer et sa modulation sous l’effet combiné du vent, des vagues et des courants.
 
Propagation de la houle à travers l'Océan indien, elle part du Sud de l'Afrique avant d'atteindre Madagascar et La Réunion.
 
Clic sur l'image pour voir cette animation gif en haute résolution.
 
 
Crédits: IFREMER - BOOST Technologies
 
 

 
Des vagues de toutes longueurs d’ondes et se dirigeant dans différentes directions sont formées par les tempêtes. Lorsqu’elles quittent celles-ci, elles se dispersent et les vagues de plus grandes longueurs d’ondes progressent le plus rapidement. Au cours du symposium Envisat qui s’est tenu à Montreux, en Suisse, du 23 au 27 avril 2007, les Dr. Chapron et Collard ont présenté pour la première fois une démonstration de suivi de houle à travers l’Océan Pacifique sur une période de 12 jours grâce au mode “vagues” de l’ASAR d’Envisat.
Le même système de suivi de houle a été appliqué pour identifier les vagues qui ont frappé l’île de la Réunion au cours du week-end dernier. Des observations indépendantes des vents par satellite ont confirmé la localisation de la tempête à l’origine de ces vagues géantes.
Dans le cadre du programme GMES (Global Monitoring for Environment and Security), une initiative conjointe de la Commission Européenne et de l’ESA, l’agence spatiale a entrepris le développement de Sentinel 1, un système de satellite en orbite polaire pour assurer la continuité des applications SAR opérationnelles. L’instrument SAR de Sentinel 1 disposera d’un mode “vagues” dédié qui permettra le suivi et la prévision en temps quasi-réel des phénomènes de houle, pour les utilisateurs européens.
 
 
 
 
 
 
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ENVISAT : UNE VUE DU MONDE ENTIER. (20/05/2007)
 
 
L'ESA publie sur le site d'ENVISAT, satellite d'étude de l'environnement de la Terre, la carte la plus détaillée à l'heure actuelle des continent terrestres. Ceci dans le cadre du projet GlobCover.
 
 
 
Crédits: ESA - MEDIAS France
 
 
Cette photo composite est basée sur 40 Terabytes (ou Teraoctets; Tera = 1012) de données acquises entre Décembre 2004 et Juin 2006.
 
Ces cartes sont accessibles sur le site de GlobCover précédent.
 
Toutes ces données sont nécessaires à la compréhension de la machine Terre.
 
 
 
Voir aussi le site de Postel sur ce sujet.
 
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :.ÉCLAIRAGE INDIRECT POUR LES ANNEAUX. (20/05/2007)
(Photos : NASA/JPL/SSI).
 
Saturne nous montre ses anneaux de leur côté non éclairé, ils le sont uniquement grâce à la lumière diffusée provenant de l'autre côté.
 
 
Sur l'image originale on distingue à peine l'anneau F en poussant la luminosité au maximum, par contre Pandore dans la partie supérieur centrale gauche n'est pour ainsi dire pas visible contrairement à ce que disent nos amis du JPL.
 
Image prise en couleurs naturelles par Cassini le 13 Avril 2007 d'une distance de 1,8 millions de km.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :. BLUE RINGS! (20/05/2007)
(photos : NASA/JPL).
 
 
 
Cassini se trouvait ce cinquième jour d'Avril 2007 très en hauteur par rapport à Saturne (52° au dessus du plan des anneaux) et il a pris de ce point de vue une photo en infra rouge des anneaux les plus importants
 
On voit l'anneau C près de la planète jusqu'à l'anneau A dans le coin supérieur gauche.
C'est la face non illuminée des anneaux que l'on voit.
 
Les anneaux portent deux ombres très caractéristiques sur la planète sur laquelle on aperçoit une formation orageuse.
 
Les couleurs ne sont pas de moi, cette photo a été prise avec des filtres spéciaux sensibles à l'IR et centrés sur : 752nm (canal rouge); 890nm (canal bleu et 728nm (canal vert) .
 
 
 
 
Vue prise de 1,4 millions de km.
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
 
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CASSINI TITAN :.DES THOLINS DANS LA HAUTE ATMOSPHÈRE. (20/05/2007)
(Photos : NASA/JPL/)
 
Depuis longtemps les scientifiques supposaient que la basse atmosphère de Titan, contenait des aérosols organiques (ou tholins, c'est le nom qui avait été donné par Carl Sagan ; ils sont formés de molécules organiques simples, telles que le méthane ou l'azote) qui se formaient aux altitudes de quelques centaines de km , mais les nouvelles mesures effectuées par les spectromètres à bord de Cassini semblent indiquer que la formation de ces composés provient d'altitude beaucoup plu élevée : supérieure à 1000km.
 
On a trouvé des composés organiques complexes allant jusqu'à plusieurs centaines de Daltons (rien à voir avec Lucky Luke, le Dalton est une unité de masse atomique égale à 1/12 de la masse d'un atome de Carbone).
 
Les instruments mis en jeu dans cette découverte sont :
·        le INMS (Ion and Neutral Mass Spectrometer) qui a détecté N2 et CH4 puis du benzène
·        le CAPS (Cassini Plasma Spectrometer) a détecté lui de grande concentration d'ions + et- grâce à:
·        le IBS (Ion Beam Spectrometer) partie du CAPS et
·        le ELS (Electro Spectrometer) faisant aussi partie du CAPS.
 
Ce sont les scientifiques du SwRI (Southwest Research Institute), de l'Université du Kansas, de l'UCL (University College London) et de l'Université du Texas à San Antonio qui se sont penchés sur ce problème.
 
 
 
On pense que les Tholins sont des organiques précurseurs des produits chimiques à base de la vie, la compréhension de leurs formations et de leurs évolution peut être important pour appréhender comment une éventuelle forme de vie pourrait se propager dans le système solaire ou ailleurs.
 
Le détection de ces ions a été une surprise et on pense donc qu'ils jouent un rôle important dans la formation de ces tholins.
 
 
 
Crédit dessin : © SwRI
 
 
 
 
 
 
 
 
Voir aussi l'article sur le sujet publié par l'ESA (anglais).
 
 
 
 
 
Le monde de Titan sur votre site préféré.
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.PANORAMA DE HOMEPLATE. (20/05/2007)
(Photos NASA/JPL)
 
 
 
Image credit: NASA/JPL-Caltech/Cornell  (colorisée par mes soins pour plus d'atmosphère)
 
Spirit notre vaillant robot du cratère de Gusev est en ce moment parqué près de l'endroit appelé Home Plate., un plateau de roches affleurantes claires sur les flancs des Columbia Hills.
 
 
Ce panorama est une mosaïque d'images prises sol 1176.
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
 
 
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MRO :.LA CRISM EN ACTION. (20/05/2007)
(Photo : JPL/UA/LPL)
 
MRO est un bourreau de travail, depuis à peine 6 mois qu'il est en service il a déjà renvoyé plus de 11 Terabits (Tera = 1012) de données, parmi ces données les plus importantes sont celles du spectro-imageur CRISM (Compact Reconnaissance Imaging Spectrometer for Mars)
 
Il est prévu avec cette caméra spéciale de couvrir toute la planète avec une résolution de 200m, déjà 50% du travail est effectué.
 
Cette caméra nous permet d'appréhender la minéralogie du terrain et de connaître le climat passé.
 
On voit un exemple sur cette photo du cratère Russell (à gauche) prise par la caméra THEMIS de Mars Odyssey (en IR), et dont les deux photos de droite sont des détails examinés par MRO.
 
 
 
 
 
 
 
 
Ces deux images de droite ont donc été prises par la CRISM à 39 jours d'intervalle, le 28 Dec 2006 et le 5 Février 2007. la caméra couvre un large spectre (0,36 à 3,92 microns) et ont une résolution de 20m.
 
Les deux images sont une composition des canaux de 2,5 ; 1,5 et 1,25 microns, elles font approximativement 11km de large sur le terrain.
On y voit l'évolution du givre de CO2 sur les dunes de ce cratère.
L'image de droite supérieure est prise en hiver (martien), on y voit en bleu le CO2 solide (neige carbonique) sur les dunes. Le Soleil arrivant du NE, la face éclairée des dunes apparaît rouge car le CO2 a presque disparu.
L'image inférieure suivante date elle du début du Printemps, les zones bleues ont presque toutes disparues, le CO2 s'est évaporé.
 
Le cratère Russell fait partie de ces nombreux cratères de la région Sud de Mars, qui contiennent de nombreuses dunes de sable, sable accumulé par le vent depuis plusieurs millions d'années.
 
Signalons que la caméra HiRise de MRO s'était déjà intéressée au cratère Russell en y découvrant des ravines vues aussi en son temps par MGS.
 
 
 
 
Un des rôles principaux de MRO est le R de reconnaissance, en effet cette sonde doit aider au choix du site d'atterrissages de la mission MSL (Mars Science Laboratory) de 2009.
 
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/  à voir dans tous les cas.
 
 
 
 
 
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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.L'ASTROPHOTOGRAPHE DAMIAN PEACH (20/05/2007)
(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)
 
Damian Peach est un astrophotographe britannique qui a un site superbe sur ses photos astro que je vous recommande d'aller voir, il s'appelle Views of the solar system.
 
Ses animations de Jupiter notamment sont superbes.
 
 
Parmi ses plus récentes réalisations se trouve une superbe page sur Mars avec une animation de la planète Mars.
 
Vous pouvez accéder à cette animation (windows media) en cliquant sur l'image.
 
 
 
 
 
 
 
À voir aussi absolument son best of des meilleures photos du système solaire.
 
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI