LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 8 Mai 2007  
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Observatoire de Juvisy : Votez pour lui! (08/05/2007)
La matière va dominer le rayonnement : Jusqu'à la fin des temps. (08/05/2007)
Des diamants et des Lasers : La pression au cœur des planètes. (08/05/2007)
SOHO : Enfin des oscillations du Soleil. (08/05/2007)
COROT : Il découvre sa première planète. (08/05/2007)
Mercure : Elle possèderait un noyau encore liquide. (08/05/2007)
New Horizons :.Europe: coucou c'est moi! (08/05/2007)
Hubble : Trois générations d'étoiles d'un coup! (08/05/2007)
Le Sombrero : Vu de différents points de vue. (08/05/2007)
Venus-Express : Vénus Vidéo Virtis ! (08/05/2007)
Cassini-Saturne :.Détails sur l'atmosphère de Saturne. (08/05/2007)
Les rovers martiens.:.Spirit trouve quelque chose d'intéressant. (08/05/2007)
Les rovers martiens.:.Opportunity commence le tour de Victoria. (08/05/2007)
Mars Odyssey : Sous la poussière, la glace!. (08/05/2007)
Un site Internet à découvrir :..What's up tonight? (08/05/2007)
 
 
 
 
OBSERVATOIRE DE JUVISY : VOTEZ POUR LUI! (08/05/2007)
 
 
Laurent Weil est le président de l'association des Amis de Camille Flammarion de Juvisy; il se bat depuis trois ans et demi pour sauver l'Observatoire de Juvisy.
 
Il se trouve que la chaîne ARTE va inclure un documentaire sur l'observatoire et son histoire dans une série consacrée à la défense du patrimoine, du 3 au 15 septembre 2007.
 
Les téléspectateurs devront choisir le projet de sauvetage qui leur plaira le plus et le gagnant aura 500 000 € pour aider la restauration.
 
Nous proposons à tous les amateurs et défenseurs de l'histoire de l'astronomie de diffuser le document ci-joint.
 
 
Le projet Camille FLAMMARION, ce n’est pas du tout le énième sauvetage de vieilles pierres historiques… C’est d’abord le réveil d’une oeuvre immense…
 
Cette oeuvre c’est le fonds FLAMMARION constitué essentiellement d’une bibliothèque enviée par les plus grands musées de la planète, mais aussi, d’instruments d’astronomie et d’objets rarissimes dont un globe de CORONELLI.
Et encore, une immense collection de photographies dont personne n’a la mesure…
Pour revivre, cet ensemble scientifique et bibliophilique doit retrouver sa place dans la demeure et l’observatoire de celui qui fut sans conteste l’un des plus grands hommes de son temps.
 
(crédit photo : © Roger Crochin)
 
 
   
 
 
 
Cet ancien relais de poste situé sur la Nationale 7 aux portes de l’Essonne est encore aujourd’hui un des emblèmes du patrimoine de ce département.
 
Une nouvelle naissance peut lui être offerte à travers une émission télévisée de la chaîne ARTE, émission qui fera l’objet d’un concours avec un prix de 500.000 _.
Ce concours ne pourra être gagné que par la mobilisation du plus grand nombre.
Du 3 septembre et jusqu’au 15 septembre dés 20h15, 20 reportages sur des sites à restaurer d’urgence seront diffusés. 10 sites Allemands, 10 sites Français, dont l’observatoire de Juvisy.
 
C’est vous par téléphone, Internet et/ou SMS qui élirez les meilleurs sites qui seront retenus pour la finale du 15 septembre où vous voterez pour nommer le gagnant Français.
Alors ne ratez pas ces diffusions. Nous comptons sur vous, nous comptons sur votre vote.
Votez pour le projet de Juvisy
 
Voir cet article du Parisien à ce sujet.
 
Je vous rappelle :
Les Festivités Flammarion 2007
Vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin 2007, à l’Observatoire de Meudon (1er juin) puis dans le Parc de l’Observatoire Camille Flammarion de Juvisy-sur-Orge, se dérouleront les troisièmes Festivités Flammarion.
Comme chaque année, cette manifestation populaire est co-organisée par la Société Astronomique de France, l’association « Les Amis de Camille Flammarion », le Club d’Astronomie de l’Association Culturelle de Juvisy et la Municipalité de Juvisy-sur-Orge .

De nombreuses conférences/ateliers sont prévus; voir le calendrier du site pour plus de détails.

 
 
 
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LA MATIÈRE VA DOMINER LE RAYONNEMENT : JUSQU'À LA FIN DES TEMPS. (08/05/2007)
 
 
D’après les modèles de Big Bang, au début, la densité d’énergie du rayonnement était supérieure à celle de la matière : le rayonnement dominait l’univers et par sa pression empêchait la condensation de la matière.
 
Mais l’expansion de l’univers à cette époque se traduit par une dilatation, une dilution plus rapide de l’énergie du rayonnement par rapport à celle de la matière.
Pendant la période de recombinaison (approx 3 à 400.000 ans après le BB), les deux densités d’énergie s’égalisent.
Après recombinaison : la matière domine désormais la dynamique de l’univers, le rayonnement ne peut plus empêcher la condensation de la matière en étoiles, galaxies…
 
La question posée est : cela va-t-il continuer jusqu'à la fin des temps?
 
Et bien il semble que oui d'après Lawrence Krauss et Robert Scherrer du département de Physique de l'Université Vanderbilt à Nashville, Tennessee.
 
Ils viennent de le publier sur le Net et dans un article de Physical Review D, ils ont démontré que dans une phase d'expansion dominée par l'énergie du vide, ni la désintégration de matière ni l'annihilation de matière-antimatière ne peut causer le rayonnement (radiation en anglais) à dominer de nouveau la matière dans le futur.
 
C'est à dire que la matière telle que nous la connaissons restera comme elle pendant l'expansion de l'Univers.
 
 
Cela se traduit par cette phrase de nos deux scientifiques : "Diamonds are forever" (les diamants sont éternels pour parodier James Bond), la matière battra toujours le rayonnement.
 
Ce n'était pas évident parmi les cosmologistes où les opinions étaient partagées.
C'est même un peu choquant dans le fait que basé sur la relation d'Einstein, la matière en se transformant en énergie produit une quantité phénoménale d'énergie, et que cela est plutôt contre les théories actuelles qui semblaient aller vers un Univers où la matière serait dominé par le rayonnement à une échéance de milliard d'années.
 
 
En effet aujourd'hui il y a plus de matière que de rayonnement dans l'Univers, ce n'était pas du tout le cas à l'origine lorsque l'Univers était dominé par le rayonnement dû à la désintégration des protons et neutrons par exemple, ce qu'il en reste à notre époque a été mesuré comme étant le bruit de fond cosmologique (CMB).
 
On pensait même récemment que la matière ordinaire (vous, moi, les microbes, les étoiles…) qui est composée de n et p se désintégrerait lentement sur une période de milliards de milliards d'années, laissant ainsi un flot de radiations noyant l'Univers.
 
Mais c'est seulement à la fin du siècle dernier que le rôle de l'énergie noire (dark energy) a été reconnu, lorsqu'on s'aperçu grâce aux Super Novae Ia que l'expansion s'accélérait; l'énergie noire (ou énergie du vide : vacuum energy) agissant comme anti-gravitationnelle, un repoussoir au lieu d'attirer la matière.
 
On a même évalué sa participation à l'énergie/masse globale : largement dominante : 70%.
 
 
 
 
Cette découverte a changé les mentalités et les approches pour étudier notre futur surtout, car d'après les auteurs, un Univers en expansion a une chance que la vie se prolonge à l'infini.
 
Lorsque les objets lointains sont en expansion, leurs lumières sont décalées vers le rouge (redshift) , plus ils sont loin plus ils sont redshiftés si j'ose dire (plus grande longueur d'onde, moins d'énergie), et lorsque leur vitesse de récession atteint la vitesse de la lumière (en fait c'est l'espace avec ses objets qui va plus vite que la lumière) ils quittent notre champ de vision, voyageant plus vite que l'information transmise.
 
Il y a actuellement des objets qui étaient visibles quand l'Univers avait la moitié de son age actuel et qui sont invisibles maintenant. Mais en fait on ne pourra vraiment se rendre compte de ce phénomène que d'ici disons 100 milliards d'années et d'après les calculs de nos savants on ne pourra "voir" que note amas local de galaxies dans 10 mille milliards d'années.
 
Krauss et Scherrer ont analysé toutes les possibilités qu'ont la matière ordinaire et la matière noire à se transformer en rayonnements et en se donnant quelques contraintes sur ces désintégrations, ils ont montré qu'aucun processus de désintégration ne peut produire une densité de rayonnement supérieure à la densité de matière.
 
 
Il semble aussi dans ce papier, que le rayonnement disparaisse aussi vite qu'il est crée dans un Univers rempli d'énergie noire.
 
La disparition de ce rayonnement est due à l'expansion de l'espace, qui diminue la densité d'énergie, il y a moins de particules (protons, neutrons, photons) par unité de volume et en réduisant la quantité d'énergie transportée par les photons, dont la fréquence intrinsèque allant vers le rouge (la longueur d'onde augmente) diminue, son énergie transportée diminue de la même façon.
Ces deux effets se combinent et participent ainsi à la réduction importante de la densité d'énergie dans l'Univers.
Par contre les particules possédant une masse (protons neutrons) ne sont pas affectées par l'expansion de l'espace, ce qui joue en faveur de la matière.
 
D'où l'affirmation : Diamonds are forever……
 
La contrepartie de cette victoire de la matière serait d'après les auteurs, un Univers très froid (dans le futur très lointain) rendant donc les conditions pour la vie très difficiles.
 
Mais bon, on a tout le temps…………
 
 
On peut lire cet article de Science et Avenir de Mai 2007 sur le Net :
Le mystère des origines de l’Univers est loin d’être résolu
 
 
 
 
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DES DIAMANTS ET DES LASERS : LA PRESSION AU CŒUR DES PLANÈTES. (08/05/2007)
 
 
On n'arrête pas le progrès, en combinant des enclumes en diamant et des lasers UV, des chercheurs de Berkeley viennent de mettre au point une technique permettant d'atteindre des pressions cent ou mille fois plus importante que ce que l'on fait aujourd'hui, atteignant ainsi la pression existant au cœur des planètes géantes.
 
Jusqu'à présent ce genre de pressions ne pouvaient s'atteindre que lors d'explosions nucléaires.
 
À ce jour Raymond Jeanloz et ses collègues de Berkeley du LLNL (Lawrence Livermore National Laboratory) et du CEA Bruyères-le-Châtel ont réussi à atteindre une pression de 10 million d'atmosphères avec un Laser UV de 30kJ, ils espèrent atteindre le chiffre énorme de un milliard d'atmosphères avec un Laser de 2 Megajoule.
 
R Jeanloz s'était spécialisé il y a plusieurs dizaines d'années dans la confection d'enclume (anvil en anglais) en diamant permettant d'avoir pendant de longues périodes des pressions de quelques millions d'atmosphères, pression qui règne au centre de la Terre.
Les ondes de choc produites par le Laser peuvent elles, produire des pressions de plusieurs dizaines d'atmosphères mais seulement pendant une durée inférieure à une seconde.
 
 
En combinant ces deux techniques, on peut avoir les avantages de ces deux procédés.
 
Un petit morceau de matière est comprimé entre les deux extrémités de l'enclume en diamant, le rayon Laser frappe un des diamants le vaporisant et produisant des ondes de choc dans l'échantillon ce qui le comprime encore plus pendant une durée très courte.
 
Sur cette photo : le Laser vaporise un morceau de diamant, produisant une onde de choc de très forte pression. Cette expérience a été faite à l'Université de Rochester (NY).
 
Crédit photo : Raymond Jeanloz / UC Berkeley).
 
 
 
 
 
 
Ce genre de très haute pression est fondamental pour comprendre ce qui arrive aux atomes quand on les rapproche autant, on peut ainsi comparer les observations avec la mécanique quantique.
Quand on se rapproche de telle pressions, le comportement des matériaux est complètement différent, ils évoluent de d'isolants à supra-conducteurs par exemple.
 
Un des résultats les plus intéressants de ces expériences très haute pression a été de montrer que le corps le plus abondant dans le manteau terrestre était le pérovskite, oxyde de Calcium et de Titane qui se forme au delà de 100.000 atm. De même ces mêmes expériences ont montré que le manteau terrestre se dissolvait dans le noyau métallique à la limite manteau/noyau à 2900km sous nos pieds.
 
 
Un autre intérêt de ces nouvelles techniques, vient de l'astronomie car ce genre de pression se trouve au centre des planètes géantes, par exemple la pression au centre de Jupiter est de l'ordre de 70 millions d'atm.
 
De même les nouvelles planètes extra solaires découvertes sont pour la plupart pour le moment des géantes gazeuses bien plus grosses que notre Jupiter; il peut être intéressant de voir comment se comporte leur cœur soumis à des pressions pouvant aller à plus de un milliard d'atm.
 
 
 
 
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SOHO : ENFIN DES OSCILLATIONS DU SOLEIL. (08/05/2007)
 
 
SOHO, notre avant poste solaire en orbite depuis 1995, a peut être enfin détecté une oscillation de la surface de notre étoile. Ces oscillations infimes ont été prévues par les astronomes depuis une trentaine d'années, mais jamais elles n'ont encore été mises en évidence; peut être jusqu'à aujourd'hui…..
 
L'ESA communique d'ailleurs sur ce sujet :
 
Il s’agit de variations subtiles qui se manifestent comme une infime ondulation au sein du mouvement général à la surface du Soleil. Les astronomes ont été à la recherche d'ondulations de ce type depuis les années 1970, lorsqu'ils ont détecté pour la première fois que la surface du Soleil pulsait de l’intérieur vers l’extérieur.
 
Ces oscillations sont dites « modes de gravité » car elles lui sont liées.
Elles fournissent des informations sur les régions situées au plus profond du cœur du Soleil. On pense qu'elles sont produites quand le gaz en mouvement sous la surface solaire plonge encore plus profondément au sein de notre étoile et rencontre des matériaux plus denses, ce qui envoie des oscillations qui se propagent à l'intérieur du Soleil et jusqu'à la surface. Le phénomène s'apparente un peu à ce qui se produit lorsque l'on jette un caillou dans une mare.
Malheureusement pour les observateurs, ces ondes subissent une importante dégradation au cours de leur traversée jusqu'à la surface. Lorsque les « modes de gravité » parviennent à l'extérieur, elles ne forment plus que des vaguelettes de quelques mètres de haut.
Pour rendre les choses encore plus difficiles, la fréquence est extrêmement basse et il faut entre deux et sept heures aux « modes de gravité » pour effectuer une seule pulsation.
Les astronomes devaient donc relever le défi de détecter une houle à la surface qui monte d'un mètre ou deux en plusieurs heures.
 
Maintenant, toutefois, les astronomes utilisant l'instrument GOLF (Global Oscillation at Low Frequency) sur le satellite SOHO pensent avoir peut-être capté des signes de ce phénomène. Au lieu d'essayer de détecter un seul mouvement, ils ont cherché à repérer la trace de l'effet cumulatif d'un grand nombre de ces oscillations.  
Pour prendre une analogie musicale, imaginons que le Soleil soit un énorme piano qui jouerait toutes les notes simultanément. Plutôt que de rechercher une note particulière (un do médium par exemple), il serait plus facile de rechercher tous les do de tous les octaves simultanément. Sur un piano, leurs fréquences sont liées et sur le Soleil, une même classe de « modes de gravité » est séparée par un intervalle de 24 minutes.
« Alors c'est ce que nous avons recherché, l'effet cumulatif de plusieurs modes de gravité » explique Rafael A. Garcia, du Service d’astrophysique du Département d'astrophysique, de physique des particules, de physique nucléaire et de l'instrumentation associée, de la Direction des sciences de la matière (DSM/DAPNIA/SAp) au sein du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) à Saclay.
 
En combinant 10 années de données recueillies par GOLF, il a été possible de rechercher des traces du signal à 24 minutes... et de le trouver. « Nous devons être prudents, mais si cette détection est confirmée, cela ouvrira la voie à une toute nouvelle façon d'étudier le noyau du Soleil », déclare Rafael A. Garcia.
 

Jusqu'à présent, la vitesse de rotation du noyau du Soleil était restée incertaine. Si la détection des « modes de gravité » par l’instrument GOLF se confirme, cela montrera que le noyau de l’étoile tourne réellement plus vite que sa surface.
 
(dessin : les différentes vitesses de rotation à l'intérieur du Soleil, le bleu et le vert sont plus lents que le rouge et l'orange. Crédit : SOHO).
 
La vitesse de rotation du noyau solaire est d’une grande importance pour les travaux sur la formation de l’ensemble du Système Solaire, car il s’agit du véritable moyeu autour duquel tournait le nuage de poussières interstellaires qui a fini par former le Soleil et tous les corps qui orbitent autour de lui.
 
 
   
 
 
 
 
Pour l’équipe, la prochaine étape est maintenant de préciser les données afin de confirmer la détection. Pour cela, ils prévoient d’utiliser les données avec celles d’autres instruments, aussi bien sur SOHO que dans des observatoires au sol.
« En combinant les données spatiales des instruments VIRGO et MIDI sur SOHO avec celle des instruments GONG et BiSON sur Terre, nous espérons améliorer cette détection et ajouter une nouvelle branche aux sciences solaires », conclut Rafael A. Garcia
 
 
Petite vidéo d'animation du cœur du Soleil : 3MB au format QuickTime.
 
 
 
 
 
 
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COROT : DÉCOUVRE SA PREMIÈRE EXOPLANÈTE. (08/05/2007)
(Crédits photos : COROT exo-team)
 
COROT, projet du CNES et de l'ESA, a été lancé de Baïkonour (voir nos nouvelles précédentes) le 27 Décembre 2006 et se trouve maintenant sur son orbite polaire quasis circulaire (900km au dessus de la surface terrestre). Ses observations scientifiques ont commencé en Février 2007 et bingo!
Il vient de prendre la première image d'une exoplanète géante ainsi que les premières information d'activité "sismique" d'une étoile de type Soleil.
 
Car comme vous le savez, Corot a une double mission :
·        découvrir des exoplanètes de taille terrestre par la méthode du transit
·        étudier l'intérieur des étoiles : l'astérosismologie qui analyse les vibrations de la lumière de l'étoile ce qui donne une indication de la structure interne.
 
 
La précision des mesures actuelles est surprenante et augure bien de la possibilité de découvrir des planètes solides de type terrestres.
 
La grande force de Corot en plus de sa grande précision de mesure de luminosité (on attend de l'ordre de 1 pour 100.000), réside dans le fait qu'il peut pointer vers le même lieu d'observation pendant de très longue période de temps., par exemple pendant des mois.
Ce qui permet d'obtenir des mesures comme celles ci-dessous.
 
 
 
Ce graphique montre la signature du passage d'une planète devant son étoile tel que vu par COROT entre Février et Avril 2007. la planète est une Jupiter chaude de rayon 1,8 celui de Jupiter; elle fait le tour de son étoile en un jour et demi!
Elle est située à 1500 années lumière de nous.
C'est la lumière émise par un système binaire d'étoiles vue par COROT entre Février et Avril 2007. lorsque l'es étoiles passent l'une devant l'autre il se produit ce phénomène d'éclipse qui est flagrant sur ce graphique de luminosité.
 
 
La première planète découverte par Corot est appelée officiellement "COROT-Exo-1b"; c'est une géante gazeuse du type Jupiter chaud qui orbite une naine jaune similaire à notre Soleil avec une période de un jour et demi. Elle est située à 1500 années lumière de nous dans la constellation de la Licorne.
Elle est d'après les premières mesures un peu plus lourde que Jupiter.
 
Les systèmes fonctionnent mieux que prévu comme le souligne Malcolm Fridlund, un des scientifiques de la mission, et les données présentées aujourd'hui sont encore "brutes" et leur complète analyse va nécessiter plus de temps.
La précision de Corot devrait permettre de détecter des planètes de la taille de la Terre ainsi que la détection de la lumière réfléchie par la planète qui devrait nous donner des indications sur sa composition chimique.
 
 
De même la qualité des données concernant la sismologie stellaire est impressionnante, les premières données d'observation pendant 60 jours ont été recueillies avec une précision de 1 ppm, montrant que cette étoile avait la signature sismique d'une étoile du style "Soleil".
 
 
 
COROT ne fait que commencer et les scientifiques espèrent encore de nombreuses "premières".
 
 
 
Article sur Corot et sur les planètes extra solaires sur ce site :
Les planètes extra solaires : CR de la conférence de R Ferlet à la SAF. (28/12/2005)
La mission Corot : CR de la conférence d'Annie Baglin à la SAF (29/01/2006)
Les exoplanètes : CR de la conférence de M Mayor à l'IAP du 2 Mai 2006 à l'IAP. (05/05/2006)
Corot : L'Europe attend le départ.  (20/12/2006)
Les planètes extra solaires, présentation en pdf.
COROT : En route pour les planètes extra solaires. (03/01/2007)
Corot : Succès de la première lumière. (25/01/2007)
 
 
 
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MERCURE : ELLE POSSÉDERAIT UN NOYAU ENCORE LIQUIDE. (08/05/2007)
 
 
Tout bon cuisinier sait reconnaître un œuf dur d'une œuf cru : en le faisant tourner et en étudiant son mouvement. C'est l'œuf dur qui tourne le mieux et le plus vite, car le jaune liquide trouble le mouvement en changeant de façon permanent le centre de gravité de l'ensemble.
 
 
Et bien notre ami Belge Jean Luc Margot, professeur assistant d'astronomie à la Cornell University (Ithaca NY), a utilisé la même recette mais à ……Mercure.
Et il a trouvé que cette planète devrait avoir un noyau liquide.
 
JL Margot et ses collègues ont étudié Mercure depuis 5 ans pour voir si elle ne possédait pas des librations longitudinales (lentes oscillations de la rotation de la planète comme elles existent pour notre Lune mais avec une cause différente).
Crédit photo : Lindsay France/University Photography
 
 
Ils ont trouvé que ces petites variations étaient deux fois plus importantes que pour un corps entièrement solide, et que cela ne pouvait s'expliquer que si le noyau de cette planète (ou la partie externe du noyau) était à l'état encore en fusion, c'est à dire comme pour un œuf frais perturberait sa rotation.
 
On pense que Mercure (planète tellurique) est constitué comme la Terre, d'un manteau en silicates et d'un noyau de Fer, mais comme elle est beaucoup plus petite que la Terre (diamètre 4900km; Lune 3500km et Terre 12800km) on pensait que le noyau s'était solidifié depuis longtemps (comme pour la Lune).
 
Physiquement parlant, pour maintenir pendant des milliards d'années un noyau à base de Fer à l'état liquide ou pâteux nécessite de faire baisser son point de fusion, en y rajoutant par exemple des éléments légers comme du Soufre qui devait être présent lors de sa formation.
 
Ceci rend maintenant plus crédible le fait qu'il existe un très faible champ magnétique (un pour cent du champ terrestre) qui est crée par ce noyau en mouvement. On se rappelle qu'à l'époque de Mariner 10 (1974 et 1975) on avait été surpris de trouver ce champ magnétique et aucune explication n'avait été fournie.
 
Comment en est on arrivé à un tel résultat?
 
Grâce à trois radio télescopes : l'antenne de 70m du JPL à Goldstone, Calif.; le radio télescope d'Arecibo à Puerto Rico du NSF et celui de  Bank Telescope en Viginie.
 
Ils ont envoyé des signaux radar depuis deux endroits distants de la Terre et ont recueillis leurs échos (après une dizaine de minutes), donnant une indication de la distance parcourue, et en comparant les informations des deux stations de mesure, on peut calculer la vitesse de rotation de Mercure avec une très grande précision.
 
Exemple d'un signal radar (en jaune) envoyé de Goldstone et recueilli par Goldstone et Green Bank.
(crédit : Bill Saxton, NRAO/AUI/NSF)
L'intérieur de Mercure tel qu'on le conçoit avec son noyau métallique imposant (Crédit: Nicolle Ragger Fuller, NSF)
 
 
Une vingtaine de ces mesures ont été effectuées pendant ces 5 ans et durant des périodes très courtes (20 secondes) où Mercure et la Terre sont dans l'alignement parfait.
 
Ces mesures ont confirmé aussi que Mercure se trouvait au point de vue orbital dans ce que l'on appelle un état stable de Cassini, pour plus de détails sur les mouvements de Mercure voir cette présentation en PPT (4,5MB) de Marie Yseboodt du Royal Obervatory of Belgium, sur les librations de Mercure.
 
 
 
Mais rassurez vous Mercure conserve encore certains mystères et attend patiemment la sonde de la NASA, Messenger lancée en 2004 et Bepi Colombo de l'ESA encore dans les limbes.
 
 
On peut aussi consulter le site du NRAO au sujet de cette expérience.
 
 
 
 
 
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NEW HORIZONS :EUROPE : COUCOU C'EST MOI.! (08/05/2007)
(photo : NASA/JHUAPL)
 
On reçoit encore des images de New Horizons lors de son passage gravitationnel près de Jupiter: on voit cette fois ci le satellite Europe (3120km de diamètre) apparaître derrière le disque de Jupiter pris par la caméra LORRI de la sonde le 28 Février 2007, six heures après l'approche la plus proche de la planète géante.
 
L'image originale en N et B a été coloriée par mes soins pour la rendre plus réaliste.
 
New Horizons était à 2,3 millions de km de Jupiter et à 3 millions de km d'Europe.
 
 
 
On consultera avec intérêt l'article de Science @NASA à ce sujet.
http://science.nasa.gov/headlines/y2007/01may_fantasticflyby.htm?list31258
 
 
 
 
Il y a eu aussi une conférence de presse à la NASA le 1er Mai 2007 et de nombreuses illustrations ont été présentées, on les trouve sur cette page du site de NH.
 
 
 
Notamment ce portrait de famille des satellites galiléens.
 
 
(Photo : J Moore  MASA Ames Center)
 
 
 
 
 
 
 
 
Toutes les photos du survol de Jupiter par NH. Et aussi http://pluto.jhuapl.edu/soc/
 
 
 
 
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HUBBLE : TROIS GÉNÉRATIONS D'ÉTOILES D'UN COUP! (08/05/2007)
(Photo : NASA, ESA, G. Piotto (University of Padua) and A. Sarajedini (University of Florida))
 
Notre brave télescope spatial Hubble a observé dans l'amas globulaire (globular cluster en anglais) NGC 2808 trois générations différentes d'étoiles qui s'étaient formées dans cet amas.
Là encore c'est une surprise, on ne pensait pas les trouver ensemble.
 
Les amas globulaires contiennent des centaines de milliers d'étoiles retenues par une gravité très forte, on pense que ce furent les premiers "habitants" de notre voie lactée.
 
NGC 2808 est deux ou trois fois plus massif qu'un amas typique de notre galaxie (il y en a approximativement 150), il contient en fait plus d'un millions d'étoiles.
 
 
On pensait que toutes les étoiles de l'amas s'étaient formées en même temps au même endroit et à partir des mêmes composants.
 
C'est pour cette raison que les découvertes de Hubble surprennent.
 
Il a en effet trouvé plusieurs populations d'étoiles distinctes dans cet amas. Les données semblent montrer que cet amas a donné naissance à trois générations au début de sa formation, cet amas est vieux de 12,5 milliard d'années.
Ces étoiles de générations différentes seraient nées toutes dans la petite enfance de l'amas, vers les 200 millions d'années, ce qui semble assez inimaginable d'après G Piotto de l'Université de Padoue le responsable de l'étude.
 
 
 
Ces dernières observations de Hubble (par l'ACS avant qu'elle ne tombe en panne) sont basées sur la mesure du taux d'Hélium; on sait que la quantité d'He augmente avec chaque nouvelle génération d'étoiles (en effet une étoile transforme H en He).
Chaque génération d'étoiles apparaît légèrement plus bleue que la précédente, indiquant que la quantité d'Hélium augmente.
 
NGC 2808 étant très massif, peut être est il capable d'allumer plus facilement et plus rapidement de nouvelles générations d'étoiles.
Généralement la naissance d'étoiles est liée à la mort d'autres étoiles, les supernovae avec leurs ondes de choc compriment la matière interstellaire jusqu'à allumer le feu nucléaire de l'étoile naissante.
La gaz interstellaire s'enrichit en He au fur et à mesure des naissances successives.
 
Jusqu'à présent on pensait que les amas ne donnaient naissance qu'à une génération d'étoiles, car on pensait que l'énergie dégagée de la première génération suffirait à souffler tout le gaz résiduel nécessaire à allumer d'autres étoiles.
Probablement cet amas est tellement massif qu'il retient par gravité tout la matière interstellaire.
 
Une autre explication est possible d'après les astronomes, cet amas aurait pu être une galaxie naine située hors de notre galaxie et happée par elle par gravitation en passant à proximité.
Comme on pense que c'est le cas pour l'amas Omega Centauri (très bel amas de l'hémisphère Sud déjà connu au temps de Ptolémée) qui contient lui aussi plusieurs générations d'étoiles. (voir aussi cette très belle vue de notre ami Thierry Legault de l'amas du Centaure sur son site).
 
Ces derniers travaux basés sur les données de Hubble montrent que rien n'est simple en astronomie et qu'il faut continuer à élaborer des théories. À cet effet le VLT du Chili va être mis aussi à contribution.
 
 
Voir aussi l'article sur le site US de Hubble.
 
Nous avons de la chance, des vidéos nous sont aussi proposées :
 
 
Zoom large dans le ciel pour arriver dans NGC 2808 : 6MB de vidéo au format Quicktime.
Credits: A. Fujii, Digitized Sky Survey 2, D. Verschatse, Observatorio Antilhue, Chile, ESA/Hubble (M. Kornmesser & L. L. Christensen)
 
 
Zoom dans les profondeurs de l'amas NGC 2808 : 3 MB de vidéo au format Quicktime.
Credits: ESA/Hubble (M. Kornmesser & L. L. Christensen)
 
 
 
 
 
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LE SOMBRERO : VU DE DIFFÉRENTS POINTS DE VUE. (08/05/2007)
 
Nos trois plus célèbres observatoires spatiaux se sont unis pour nous donner trois aspects différents de la galaxie très spectaculaire du Sombrero (appelée aussi M104).
 
Chandra nous donne l'image de gauche en X, Hubble au centre l'image dans le visible et Spitzer en IR à droite.
Chandra montre en bleu le gaz chaud de cette galaxie, en vert l'image de Hubble montre le noyau de la galaxie avec son éclat de lumière bloquée par un anneau de poussières; avec Spitzer, cet anneau de poussières brille dans l'infra rouge ainsi que le bulbe central.
 
Vu par Chandra en X
Crédit: X-ray: NASA/UMass/Q.D.Wang et al.
Vu dans le visible par Hubble
Crédit  Optical: NASA/STScI/AURA/Hubble Heritage;
Vu en IR par Spitzer
Crédit Infrared:
NASA/JPL-Caltech/Univ.
AZ/R.Kennicutt/SINGS Team
 
 
En combinant ces trois informations on obtient la photo suivante :
 
 
(Credit: X-ray: NASA/UMass/Q.D.Wang et al.; Optical: NASA/STScI/AURA/Hubble Heritage; Infrared: NASA/JPL-Caltech/Univ. AZ/R.Kennicutt/SINGS Team)
 
M 104 est une des plus grandes galaxies de l'amas de la Vierge, amas voisin, situé à 28 millions d'années lumière de nous.
 
La galaxie elle même a un diamètre de 50.000 années lumière.
 
 
 
 
 
Quelques vidéos sur le Sombrero.
 
 
 
 
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VENUS EXPRESS :. VENUS VIDEO VIRTIS !(08/05/2007)
(Photos ESA).
 
 
Des détails de l'atmosphère de Vénus viennent d'être diffusés sur le site de la mission, ils ont été filmés par la caméra VIRTIS à bord de Venus Express, dont le responsable est notre ami Pierre Drossart (voir photo); il est de l'Observatoire de Paris (du LESIA plus exactement) et est responsable de l'instrument imageur VIRTIS.
 
On s'est intéressé au double vortex détecté au Pôle Sud de la planète, il domine toute la circulation atmosphérique de la zone et même de la planète entière.
 
Comme l'orbite de la sonde est fortement elliptique, on a commencé à imager le Pôle Sud à partir de l'apogée (65.000km) afin de l'avoir longtemps dans le champ de vision, ce qui a permis d'étudier cet environnement avec toutes les possibilités de différentes longueurs d'onde que permet VIRTIS.
 
 
Les longueurs d'onde supérieure à 3 µ (IR thermique) permettent l'obtention de vues combinées des faces jour et nuit en même temps, ce qui est comparable sur Terre à regarder avec la même visibilité une surface blanche de neige à côté d'un ciel tout noir, et ceci sans changer de lunettes.
En effet à des longueurs d'onde plus courtes, la différence de luminosité entre jour et nuit est trop grande et nécessite un changement dans les réglages de l'appareil.
 
Un autre avantage de cet instrument est de permettre de voir à différentes profondeurs de l'atmosphère vénusienne.
 
L'ESA nous donne à voir des vidéos de ces dernières mesures.
 
 
Les vidéos présentées sont une combinaison des informations à deux longueurs d'onde : 3,8 et 1,7 µ.
 
3,8µ donne des informations sur la couche de nuage vers les 65km d'altitude, alors que 1,7µ renseigne sur l'atmosphère située en dessous des nuages sur la face nuit.
Les images sont la compilation de 5 orbites sur une durée de 8 heures par orbite. (du 7 au 11 Avril 2007).
 
Crédits: ESA/VIRTIS/INAF-IASF/Obs. de Paris-LESIA
 
 
 
 
On remarque que l'aspect du vortex change sur chaque période de 8 heures et d'une orbite à l'autre (une orbite de VEX dure en tout 24 heures).
 
Ce genre de vidéos doit permettre de comprendre l'évolution à court et à long terme de ce vortex et en particulier la variation verticale des vents.
 
 
 
L'aventure Venus Express sur votre site préféré.
 
 
 
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CASSINI SATURNE :. DÉTAILS SUR L'ATMOSPHÈRE DE SATURNE (08/05/2007)
(photos : NASA/JPL).
 
Cassini ne s'intéresse pas qu'aux satellites de Saturne, de temps en temps pour notre plus grand plaisir il se tourne vers la géante gazeuse et nous donne à voir un spectacle comme celui-ci.
 
On y aperçoit toute la complexité atmosphérique de cette planète : la circulation des différentes couches constituant celle-ci.
 
L'image ci-contre a été prise par la grand angle et avec des filtres situés dans l'infra rouge : 728 nm (rendue par la couleur verte); 752 nm (rouge) et 890 nm (bleue).
 
Vue prise le 19 Août 2007 d'une distance de près de 500.000km.
Le pixel vaut 26km!
 
 
 
 
 
   
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.SPIRIT TROUVE QUELQUE CHOSE D'INTÉRESSANT (08/05/2007)
(Photos NASA/JPL)
 
 
Cela fait un petit moment que nous n'avons pas parlé de Spirit, il étudie depuis des mois l'endroit appelé Home Plate et vient d'y faire des découvertes.
 
 
 
 
 
Notre vaillant robot qui est depuis plus de trois ans sur Mars a découverte des preuves d'explosion volcanique sur ce plateau de roches affleurantes de 2 mètres de hauteur situé sur les flancs des Columbia Hills.
C'est la première fois que l'on pense très fortement qu'un dépôt est lié à une explosion volcanique.
 
C'est au moins ce que pense Steve Sqyres de Cornell, un des papas des robots; les roches de Home Plate sont la plupart d'origine basaltique.
 
Quand le basalte entre en éruption, il coule généralement de façon très fluide; lorsqu'il explose, c'est souvent parce qu'il a rencontré de l'eau sur son passage.
Les scientifiques supposent que l'explosion qui a formé ce plateau a été le choc entre ce basalte et de l'eau liquide. La composition des roches du plateau montre qu'il y a eu de l'eau dans le passé à cet endroit, en particulier la présence importante de corps à base de Chlore.
 
 
An a) vue haute résolution des différentes couches rocheuses tandis que Spirit arrivait à cet endroit en Février 2006 avant d'être parqué pour l'hiver, sur le côté NO de Home Plate
 
En b) et c) des vues détaillées d'endroits particuliers de ce plateau.
 
L'image a) est la composition de 246 images individuelles et avec 6 filtres différents, le champ de vision couvre 160° autour du rover.
 
Image Credit:
NASA/JPL-Caltech/USGS/Cornell
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
Un des indices les plus forts de cette explosion est la mise au jour d'un éjecta qui a été préservé dans une couche de roches (similaire à celle de la photo b) ci dessus) et qui a laissé son empreinte après le choc, et que l'on voit sur une des photos.
 
Cette roche explosive marquée par la flèche fait 4 cm de diamètre.
 
Images en fausses couleurs.
 
Plus de détails sur ces photos et découvertes au photojournal de la NASA.
 
 
 
   
 
 
 
MRO avait photographié de son orbite le lieu ou se trouvait Spirit, on y voyait parfaitement bien Home Plate.
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.OPPORTUNITY COMMENCE LE TOUR DE VICTORIA. (08/05/2007)
(Photos NASA/JPL)
 
Après avoir parcouru plus de 10km Opportunity effectue maintenant l'exploration du bord du cratère Victoria avant de trouver le bon endroit pour la descente.
 
 
 
 
 
Bon travail Oppy!
 
 
 
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
 
 
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MARS ODYSSEY.: SOUS LA POUSSIÈRE, LA GLACE!. (08/05/2007)
(Photo : Themis/NASA)
 
 
 
Les dernières observations de Themis de Mars Odyssey ont montré que de la glace (d'eau) se trouve à différentes profondeurs dans le sous-sol martien et cela sur des surfaces de petites dimensions.
 
Comme on le voit sur cette photo d'une partie de l'hémisphère Sud polaire de Mars (exactement : 67 °S latitude, 36.5 °E longitude, près d'une plaine nommée Melea Planum). Cette zone avait été étudiée précédemment en 2002 par la même sonde avec son spectro gamma et on avait conclu que de la glace se trouvait localisée très peu profondément en certains endroits.
 
Les couleurs donnent une indication sur la profondeur à laquelle se trouverait ces zones de glace.
 
Les couches de glace denses retiennent la chaleur mieux que le sol situé au dessus de celles ci; donc là où la glace est proche de la surface, la température de surface change plus lentement qu'aux endroits où la glace est plus profonde.
 
Image prise dans une dizaine de longueurs d'ondes IR différentes.
 
 
Credit Image: NASA/JPL/ASU
 
 
 
 
 
Les couches de glace denses retiennent la chaleur mieux que le sol au dessus duquel elle sont, si bien que là où la glace est proche de la surface, la température de surface change plus lentement que là où elle est enfouie plus profondément.
 
Sur la photo/carte ci dessus; les zones qui refroidissent plus lentement entre été et automne (on suppose qu'elles ont de la glace plus proche de la surface) sont marquées en bleu et vert; les zones qui refroidissent plus rapidement (glace plus profonde) sont représentées en rouge et jaune.
Les couleurs représentent donc une variation différentielle entre été et automne.
Les variations de température mesurées correspondent à des variations de profondeur de glace (sommet de la couche) de 1cm à 20cm.
 
La profondeur des couches de glace estimée d'après ces observations suggèrent que dans certains endroits bien particuliers de l'eau diffuse à travers le sol et s'échappe sous forme de vapeur d'eau.
 
Tous les résultats de cette étude sont publiés par Joshua Bandfield de l'Arizona State University, Tempe dans la revue Nature du 3 Mai 2007.
 
 
Les différentes mesures et études des relevés semblent indiquer que c'est dans les zones les moins caillouteuses que l'on pourrait trouver de la glace le moins profondément, car les roches absorbent la chaleur et font reculer la profondeur où l'on peut trouver de la glace stable dans le sous sol, alors que les surfaces plus poussiéreuses ont tendance à isoler de la chaleur.
 
On peut ainsi déterminer des zones où la glace ne se trouverait qu'à quelques dizaines de cm de la surface.
 
 
Ce genre d'information est absolument nécessaire pour de futures missions comme par exemple la mission  Phoenix Mars avec son atterrisseur prévu pour un lancement cette année.
 
 
L'atterrisseur devrait creuser le sol glacé en divers endroits et la connaissance de l'épaisseur à creuser est déterminante pour le bon déroulement de la mission.
 
 
 
   
 
 
Toutes les photos prises par Odyssey sont rangées ICI.
 
 
Tout sur Mars Odyssey sur votre site préféré.
 
 
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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.WHAT'S UP TONIGHT? (08/05/2007)
(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)
 
Le célèbre JPL de Passadena Californie, vient de mettre en ligne un site signalant ce qu'il y a voir tous les mois dans le ciel, on peut y voir une astronome, Jane Houston Jones expliquant les points à voir dans le ciel du mois.
C'est la raison pour laquelle ce site s'appelle "What's up tonight?" (Qui y a t il à voir ce soir?).
 
Je pense qu'il se met à jour tous les mois (vérifier l'adresse).
 
Dans tous les cas voir la page éducation du JPL où il y a aussi une carte du ciel à imprimer.
 
Bonne Observation à tous.
 
 
 
 
 
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI