LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 27 Mars 2008     
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
débat sur l'astrologie : CR du forum FNAC du 13 mars 2008 (27/03/2008)
La Star Party n°2 de Triel : Compte rendu. (27/03/2008)
Les Mathématiques de l'Astronomie : Partie 3 par B Lelard. (27/03/2008)
Aux origines de l'ère chrétienne : Guy Chollet nous écrit. (27/03/2008)
Symposium sur SMESE à l'IAP : Pour étudier le Soleil, CR par JC Vial. (27/03/2008)
Le projet ROBUSTA : Par Claude Testard. (27/03/2008)
Jean Pierre Luminet : Primé par l'Union Européenne. (27/03/2008)
ATV : En attente du docking. (27/03/2008)
Columbus : Mise en service et première photo. (27/03/2008)
STS 123 : Dextre le robot et Kibo le Japonais. (27/03/2008)
Pérou : Une météorite mystérieuse. (27/03/2008)
Le CFHT : Détection du quasar le plus lointain. (27/03/2008)
Cassini-Saturne :.Encelade l'éponge de Saturne. (27/03/2008)
Cassini-Saturne : Survol rasant d'Encelade. (27/03/2008)
Cassini-Saturne :.Rhéa aurait aussi un anneau. (27/03/2008)
MRO : En flagrant délit d'avalanche et la Terre vue de Mars! (27/03/2008)
Expositions en cours : La cité des sciences et La Pérouse. (27/03/2008)
Livre conseillé.:.L'astronome Jules Janssen par F Launay chez Vuibert. (27/03/2008)
Les magazines conseillés : L'Astronomie d'Avril spécial sur la planète Mars est en kiosque. (27/03/2008)
Les magazines conseillés : Ciel et Espace nouvelle formule. (27/03/2008)
Les magazines conseillés : Espace magazine spécial Navette. (27/03/2008)
 
 
 
 
LES MATHÉMATIQUES DE L'ASTRONOMIE : PARTIE 3 PAR B LELARD (27/03/2008)
 
Voici une nouvelle rubrique dans vos Astronews, suite à une demande forte, notre ami Bernard Lelard, Président de l'Association d'astronomie VEGA de Plaisir (Yvelines) se propose de nous faire découvrir la genèse des mathématiques qui ont été utiles à l'Astronomie dans cette rubrique qui comportera de nombreuses parties.
 
 
PARTIE 3 :THALÈS AVEC ÉCLIPSE ET SANS THÉORÈME.
 
L’Occident a toujours surestimé la civilisation égyptienne, impressionné depuis l’expédition de Bonaparte par la durée des dynasties, le culte des morts et la majesté des monuments.
L’astronomie égyptienne fut très pauvre : elle se limita aux 1.100 km de leur Nil. Le fleuve coule du Sud au Nord, donc orientait, et l’inondation était annoncée par pure coïncidence par le lever héliaque de Sirius ( Sothis ), l’étoile la plus brillante du ciel, comme décrit dans une tombe d’Abydos. 
Le lever héliaque joua un grand rôle dans l’Antiquité: une étoile, après avoir été en conjonction avec le Soleil – et donc invisible – devenait visible à l’aube avant le lever de celui-ci : c’était le signal de la dernière heure de la nuit. Il rythmait les tours de garde des soldats et fixait le début du calendrier.
 
La pauvreté de l’astronomie égyptienne allait de pair avec la pauvreté des mathématiques égyptienne ( système décimal ). Elles se limitaient à une collection de recettes appliquées sous forme de tables par les architectes, les magasiniers et surtout les percepteurs d’impôts.
 
Il nous est parvenu 3 papyrus et un rouleau en cuir déclinant des recettes mathématiques empilées pendant des siècles et enrichis par des voyageurs babyloniens. Le plus étudié est le papyrus Rhind ( du nom de l’antiquaire écossais qui l’acheta à Louxor en 1884 ) écrit ou copié par le scribe Ahmès du pharaon Apophis Âa-ouser-rê ( -1550 avant JC ).
 
 
On y déchiffre quelque chose qui ressemble au théorème de Thalès et des suite de carrés qui annonce Pythagore.
 
 
 
Les documents officiels égyptiens, copiant en cela les documents officiels babyloniens, devaient être obligatoirement libellés en base décimale.
Les égyptiens nous léguèrent tout de même l’année de 365 jours en 12 mois de 30 jours plus 5 jours épagomènes.
Les mois étaient : Thot, Phaophi, Athyr, Choiack, Tybi, Mechir, Phamenoth, Pharmuti, Pachon, Payni, Epiphi et Mesori.
Les mois étaient groupés 4 par 4 en 3 quadrimestres-saisons : l’inondation, la germination, la récolte.
Il s’agit donc d’un calendrier agricole et non astronomique.
Les égyptiens inventèrent aussi les décans, encore utilisés par les charlatans, en associant une étoile dont le lever avait lieu pendant un groupe de 10 jours. Comme on observait qu’un maximum de 12 levers dans les nuits d’été les plus courtes, les nuits puis les jours furent découpés en 12 heures. Soit nos 24 heures reprises puis expliquées autrement par les Grecs.
 
 
D’autres civilisations inventèrent leurs écritures, favorisant ainsi l’archivage des éphémérides: Sumer, en premier, en -3.300 à Uruk, puis l’Egypte en –3.000,  la Crète en –2.000, puis la Chine en –1.500, les Phéniciens ( notre écriture ) en –1.100 et les glyphes mayas en 200. Leurs mathématiciens astronomes pouvaient donc, à ces dates, commencer à archiver leurs observations et leurs recettes mises en table.
 
 
 
Les grands progrès de l’Humanité vinrent en –700 sur les rives de l’Asie mineure, en Turquie actuelle d’Ephèse à Alanya d’aujourd’hui,
et, pour la première fois nous connaissons des noms. Les premiers :  Hésiode et Homère, deux poètes.
On ne sait rien d’Homère, sinon qu’il vécut peut être en Ionie sur le continent asiatique entre les îles  de Chios et de Samos. Il aurait écrit l’Iliade, récit légendaire de la guerre de Troie entre 1280 et 1180 avant JC . L’Iliade aurait été écrit au  IX siècle avant JC et l’Odyssée ( voyage de retour du héros Ulysse ) un siècle plus tard.
Donc il y a plusieurs Homère. Leurs écrits sont célèbres et fondateurs car il conforte le grec, langue des colons mycéniens, comme langue unifiant les peuples vivants autour de la mer Egée.
 
 
Ces peuples composent des cités-états indépendantes ( polis, d’où métropole ) qui sont en guerre entre eux en permanence. Ces cités colonisent d’autres contrées lointaines nécessaires à leur commerce comme Phocéa colonisa un village à l’embouchure du Rhône ( la future Marseille, colonisée par une petite polis d’Asie Mineure ! ). La région est fragilisée par la constitution de l’empire Perse par Cyrus II qui réussit à unifier par la force l’empire des Élamites, puis des Mèdes et des Achémides, l’Iran, Irak et la Turquie actuels, héritages de Sumer et Babylone. Les Perses seront une menace constante des Grecs toujours divisés et morcelés et il faudra les conquêtes d’Alexandre le Grand pour  vaincre les Perses de Darius malgré les victoires du siècle de Périclès.
 
 
 
Parmi les cités-états : Milet ville principale et port très prospère de l’Ionie, première ville à se doter d’institutions. Il était donc normal que la ville fut vite un centre intellectuel littéraire et scientifique. Là avait vécu Homère. Là vivait Thalès.
 
 
Nous n’avons aucune preuve tangible des activités de Thalès et de son existence, ce que nous savons de lui vient de citations d’Aristote, de Pline l’Ancien et surtout de Plutarque. Il est toutefois vraisemblable que la légende soit réalité.
 
 
 
 
 
Thalès fut le premier mathématicien-astronome et même le premier scientifique connu. L’apport considérable des Grecs à l’Humanité dès cette époque et à cet endroit a été de séparer les lois de la nature observées des questions religieuses malgré la profusion de dieux de la mythologie grecque. Ainsi est née la science. Avec Thalès.
Et ses mathématiques et ses observations astronomiques furent le début de la science grecque, notre science.
 
Thalès est né en 624 avant JC à Milet ou à Phocéa en Ionie sur la côte orientale de la mer Egée ( Asie mineure ).
D’après Hérodote et Diogène Laërce, il serait phénicien ( ses parents seraient Examios et Cléobuline ) contemporain de Solon ( l’inventeur de la démocratie ) et du riche Crésus. Il aurait émigré à Milet avec son ami Neilêos.
Il était passionné de gymnastique aux jeux olympiques ( et mourut d’ailleurs de déshydratation en regardant un épreuve aux JO de 547 avant JC  ). C’était d’abord un marchand qui avait réussi dans les affaires, et, fortune faite ( il avait monopolisé les pressoirs d’olives pour augmenter le prix de l’huile ), put se consacrer aux voyages et à l’étude des évènements naturels. Après une courte carrière de conseiller politique, il empêcha Milet de s’engager avec Crésus contre Cyrus et sauva sa ville de la destruction. De ce fait, il fut très célèbres parmi les siens en Ionie. 
 
Il n’a pas connu le théorème qui porte son nom. Riche il partit à Naucratis en Egypte étudier la géométrie empirique des égyptiens, et il se rendit célèbre auprès du pharaon Amasis en calculant la hauteur de la pyramide Kéops par comparaison entre son ombre et celle de la pyramide et en appliquant le fameux théorème des proportions. Il remarqua qu’à un certain moment de la journée, l'ombre de tout objet devient égale à sa hauteur. Il ne lui restait qu'à déterminer le moment exact. Il devait également pour cela tenir compte que les rayons du soleil devaient être perpendiculaires avec l'un des côtés de la pyramide, ce qui ne se produisait que deux fois par an (21 novembre et le 20 janvier).
 
 
Il prit sa propre hauteur pour étalon ( 3,25 coudées ) et trouva 18 thalès pour l’ombre, 67 thalès pour la base de la pyramide. Il trouva 276 coudées ( vraie valeur : 280 coudées, soit 147 mètres ! ). Il eut alors accès à la bibliothèque du pharaon.
Thalès utilisa des proportionnalités ( d’où  »son » théorème ) parce que les Grecs mesuraient par des proportions : une largeur de parcelle était plus grande d’un tiers d’une autre qui mesurait les cinq huitièmes d’une autre. 
 
 
 
 
Les découvertes de Thalès en mathématiques furent :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Thalès nomma triangle isocèle de iso ( même ) et skélos ( jambe ) et appliqua le théorème qui porte, en France, son nom. qui servit, entre autres, à calculer la distance Terre-Soleil lors des passages de Vénus.
 
Retour d’Égypte, Thalès fonda l’ » École Ionienne «  où il enseigna l’astronomie et la géométrie déductive, et les résolutions avec règle et compas. Le premier il introduisit la notion de méthode de calcul et de théorie.
Il y affirma la sphéricité de la Terre déduite de l’observation des éclipse et de la disparition progressive des bateaux à l’horizon. Selon Aetius, Thalès disait que la Lune est visible parce qu’elle est éclairée par le Soleil.
Thalès expliqua le phénomène des éclipses par l’occultation du Soleil par la Lune et découvrit l’écliptique ( qu’il nomma : ekleipsis et ekleiptilos, ligne où se produisent les éclipses ).
 
 
 
Il détermina, sans la mesurer, l’inclinaison de la ligne imaginaire de la course du Soleil par rapport à l’équateur céleste et découvrit les cercles des tropiques. A cet effet, Thalès déclara les angles comme objet mathématique au même titre que le cercle et la droite. Angle vient du grec «  ankos «  coude, mal traduit par angle par les Romains : angulus = coin.
 
 
Selon la légende, Thalès aurait prédit une éclipse le 28 mai – 585 avant JC ( de notre calendrier rétroactif ), ce qui aurait eu pour effet de faire cesser une bataille puis la guerre de 6 ans entre les Lydiens et les Mèdes effrayés par la nuit en plein jour.  En fait, il disposait de tablettes babyloniennes sur le cycle Saros  de 19 ans car il n’avait pas les moyens mathématiques nécessaires au calcul d’éclipses. Plus vraisemblablement, il avait connaissance d’une observation de la Lune à la fin de son dernier quartier quand la nouvelle Lune est proche.
 
 
 
Il découvrit aussi que l’année a 365 jours et quart et non pas seulement 365 jours. Son observation des étoiles lui fit remarquer que certaines «  étoiles « bougent et les appellera «  planètes : astres errants ).  Il étudia longuement les étoiles de la Grande Ourse et enseigna aux marins comment se guider avec celle ci.
C’est encore Thalès qui nomma «  électricité «  les propriétés d’attirance de l’ambre jaune.
 
Thalès était aussi philosophe ( le mot sera inventé par Pythagore ) et considérait que l’eau est l’élément primordial.
Il parla le premier de cosmologie en pensant que l’Univers était un disque plat ( pas si faux ! ) sur l’Océan Thétys. Il enseigna aussi pour la première fois la séparation du naturel et du surnaturel.
 
Devant tant de découvertes Thalès fut considéré par Platon comme l’un des 7 sages de la Grèce Antique : Solon d’Athènes ( «  Rien de trop «  ), Chilon de Sparte ( «  Connais toi toi-même » attribué aussi à Thalès ), Thalès de Milet ( «  Ne te porte jamais caution «  toujours homme d’affaires ! ), Bias de Priene ( «  Trop d’ouvriers tue l’ouvrage « , déjà les sureffectifs ! ), Cléobule de Lindos ( «  La modération est le plus grand bien »), Pittacos de Mytilène : («  Saisis l’occasion »), Périandre de Corinthe («  Prudence en toute choses « ).
 
Pourquoi attribue-t-on le théorème de Thalès à Thalès ?
Outre Manche et Outre Rhin le théorème de Thalès est le triangle rectangle inscrit.
Pour les Suisses, il est la propriété du carré de la hauteur.
En fait, en France, le programme d’agrégation de mathématiques, sous la Troisième République, stipulait qu’il fallait enseigner les mathématiques avec leur histoire ( superbe circulaire pas encore appliquée ) : alors les brillants inspecteurs des programmes une fois admis rajoutèrent un temps dans les programmes officiels après 1905 Thalès, Pythagore, Euler, Pascal, Bernoulli, Cauchy, Fourier, Laplace et quelques autres.
 
Thalès est le premier astronome théoricien connu.
Un soir en marchant en regardant les étoiles, il tomba dans un trou.
Il était avec une jolie jeune servante de Thrace ( !? ) qui se moqua de lui en disant qu’il ne sert à rien de vouloir comprendre le ciel si on ne sait pas ce qui se trouve à ses pieds.
 
 
Prochain chapitre : Anaximandre et Pythagore fou des nombres.
 
 
 
 
 
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AUX ORIGINES DE L'ÈRE CHRÉTIENNE : GUY CHOLLET NOUS ÉCRIT. (27/03/2008)
 
 
Notre ami de l'Observatoire de Rouen Guy Chollet, nous écrit suite à un article paru dans l'Astronomie récemment (Mars 2008): "Aux origines de l'ère chrétienne".
Voici ce qu'il envoie à la SAF et à nous, j'ai pensé vous en faire profiter.
Ci joint d'abord un résumé de l'article de l'Astronomie pour comprendre les commentaires de Guy Chollet.
 
Dans la « Tribune Libre de l’ASTRONOMIE » de mars 2008, M. Philippe LOUBRIAT expose un point de vue original concernant la vie de Jésus Christ.
 
Concernant la date de sa naissance, il propose de s’en rapporter plus spécialement au cycle de Vénus. Peu de gens contestent la réalité de « l’Étoile des Mages » mais, la période concernée étant très riche en événements astronomiques remarquables, il est difficile d’en retenir un en particulier.
 
 
 
 
 
Partant de l’évangile de St Mathieu, il insiste sur quatre points :
·        la forte brillance de l’Étoile ;
·        le fait qu’elle apparaît en Orient, disparaît puis réapparaît ;
·        le fait qu’elle s’immobilise dans le ciel ;
·        le fait « qu’à la date de la nativité, les bergers étaient aux champs ».
 
 
Il écarte donc, comme beaucoup, la probabilité d’une naissance hivernale (la date du 25 décembre ayant pu être décrétée plus tard par l’empereur Constantin) et retient une date franchement estivale.
D’autre part, suite « au massacre des enfants de Bethléem âgés de moins de deux ans », ordonné par le vice-roi Hérode, il s’intéresse plutôt à l’an ~5 (ou 749 de Rome)
         La date retenue est donc le 03 juillet~5.
 
Concernant la date de la crucifixion, il étudie exclusivement les dates des néoménies.
Il part du fait que, dans l’antiquité, et plus spécialement chez les Babyloniens, le premier jour du mois est légèrement postérieur à la nouvelle lune astronomique : sur cette base, il précise alors les débuts des mois juifs encadrant les équinoxes de printemps et d’automne des années 28 à 37 de notre ère ; donc les
1 Nissan et les 1 Tishri (nouvel an).
 
Il applique les faits que :
- d’après les quatre évangiles, « la crucifixion s’est faite un vendredi, veille de Pessah » ; la Pâque tombait donc un samedi tout comme le 1 Nissan ;
- Jésus est intervenu à la synagogue de Nazareth un jour de shabbat en annonçant « pour aujourd’hui, une année d’accueil et de libération » ; le premier de l’an, lié au début de sa vie publique, serait donc également un samedi puisque, le jour de cette intervention correspondit avec une fête, (très probablement celle du Soukot ou de l’eau purificatrice, soit 14 jours après le nouvel an ou 1 Tishri).
         Suite à ces exigences, et en ne retenant pour Jésus qu’une vie publique de moins de deux ans, il :
         - avance les deux ensembles des 06 octobre 31 et 19 mars 33 puis, des 02 octobre 34 et 17 mars 36 ;
         - fait remarquer, qu’en l’an 33, et à la différence de l’an 36, le 1 Nissan était un vendredi et non pas
           un samedi.
         La date retenue est donc le 30 mars 36.
 
         Ce dernier raisonnement, bien étayé, est excellent mais il néglige un fait important : les Évangiles de Matthieu (XXVII - 45) ou de Marc (XV - 33) rapportent que « de la sixième à la neuvième heure les ténèbres s’étendirent sur toute la Terre » .
Le soir du supplice il se produisit donc une éclipse de Lune
         Seule la date du 19 mars 33, conduisant au 03 avril 33, est compatible avec ce phénomène. De plus, cette éclipse n’ayant probablement pas été prévue, il est possible, qu’à cette époque, les grands prêtres aient commis une légère erreur pour la date « lunaire » du 1 Nissan 33. La nouvelle lune de ce mois se situant par ailleurs à 12 heures locales, donc en plein midi, cette erreur d’un jour n’est pas surprenante.
 
                                                                                     G. CHOLLET
 
 
 
Voici donc les commentaires de Guy à ce sujet :
 
 
C’est avec intérêt que j’ai pris connaissance de votre article « Aux origines de l’ère chrétienne » publié dans l’Astronomie.  J’ai moi-même longuement étudié ce sujet.
Concernant la date de la naissance du Christ, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’on fasse intervenir Vénus, mais, à mon avis, cela ne représente qu’une petite partie de l’énigme à résoudre car le cycle de Vénus était déjà probablement fort bien connu des lettrés de cette époque, donc des Rois Mages ...
 
En ce cas, j’estime qu’il conviendrait de moins s’attacher au 3 juillet ~5 et plus au
27 novembre ~7, date à laquelle les troupeaux n’étaient pas non plus rentrés !
Comme vous l’avez d’ailleurs rappelé au début de votre article, M.  J. P. PARISOT avait, en 1981, recensé différents événements. Cependant, compte tenu des logiciels dont nous disposons maintenant, j’ajoute qu’au moins quatre autres faits importants ont alors été oubliés :
 
 
·        du début décembre ~8 au début juillet ~7 (durant 7 mois) Mars a très longuement séjourné dans la constellation de la Vierge (symbole des temps nouveaux) ;
·        le lundi 16 février ~7 (premier jour d’une semaine et an 747 de Rome), en milieu de nuit, au nord de Spica, une Lune presque à son plein (symbole de fécondité) a longuement occulté cette planète adorée des Romains car elle personnifiait le père de Romulus et Remus ;
·        à cette époque, « un mystérieux point furtif », la planète Uranus, (redécouverte par
W. HERSCHEL mais probablement repérée bien avant car, en zone désertique ou en haute montagne, elle se situe toujours à la limite des objets observables à l’œil nu), se rapprochait du Point Vernal ;
·        une éclipse de Soleil, visible en cette région pour la seconde fois en 1an (ce qui est rare mais non pas exceptionnel), eut lieu le 23 octobre ~7.
 
D’autre part, le grand rassemblement planétaire du printemps ~6, évoqué par M. PARISOT, s’est produit au Point Vernal alors situé au début des Poissons, cette constellation représentant le sigle fétiche des Esséniens puis des premiers Chrétiens. 
Ce fait, très exceptionnel, ne s’est jamais reproduit depuis et ne se reproduira qu’en 2259 ; ce sera à l’ouest (ou à la fin) des Poissons.
Comme vous le constatez, en des lieux où la foi polythéiste romaine combattait la religion monothéiste juive, une fantastique série d’événements astronomiques se manifesta.
 
Pas étonnant que cela ait fortement marqué l’imagination de foules également friandes de numérologie grecque et, attiré le courroux du vice-roi Hérode d’où, plus tard, le massacre des enfants juifs !
 
 
Concernant la date de la crucifixion, je suis encore plus réservé car, si vous vous attachez aux néoménies (dates des nouvelles lunes) vous négligez totalement les dates des éclipses de Soleil et de Lune ; or, à cette époque, difficiles à prévoir, elles étaient très importantes et rythmaient la vie quotidienne.
 
Durant la vie du Christ, cette région du Moyen Orient connut environ sept importantes éclipses de Soleil en moins de 40 ans, dont trois très particulières, contre seulement cinq autres dans les 80 ans qui suivirent : cela est très remarquable !
De plus l’éclipse annulaire du 12 septembre 33 est hautement symbolique :
 
·        c’est « une couronne » bien visible du Cap Nord à l’Inde ;
·        sa trajectoire, quasiment nord - sud, est relativement rare ;
·        elle se produisit (encore) juste au sud de la Vierge, et aux environs de l’équinoxe d’automne, 163 jours après la date du 3 avril 33, la plus probable pour la crucifixion. (Le nombre 10, étant celui de la somme des quatre premiers nombres, symbolise l’achèvement d’un cycle ; c’est celui du « Tetraktys » sur lequel les Pythagoriciens prêtaient serment. Pour 163 la somme des 3 chiffres est bien 10).
 
 
Si l’on donne suite aux Évangiles de Matthieu (XXVII - 45) ou de Marc (XV - 33) rapportant que « de la sixième à la neuvième heure les ténèbres s’étendirent sur toute la Terre » ; seule une éclipse de Lune est admissible. En effet, à la différence d’une éclipse de Soleil, toujours brève et limitée dans l’espace, une éclipse de Lune correspond à une large possibilité d’influence permettant sa vision prolongée sur plusieurs continents.

Or pour la date du 3 avril 33, la seule compatible avec ce phénomène, (qui plus est, total des chiffres de 13 avec la généalogie établie plus tard par Denys le Petit, probablement grand astronome, voir le texte ci-joint) , il y eut une assez particulière éclipse de Lune difficilement prévisible en ces lieux :
·        en limite ouest de sa zone de visibilité elle fut invisible de Rome, mais bien visible en Inde ; à Jérusalem elle resta observable peu de temps sur l’horizon Est et au lever de la Lune ; donc, suite à cette situation très basse sur l’horizon et au climat de cette région, elle put même y bénéficier du classique effet « Grosse Lune » qui frappe si souvent l’observateur ;
·        élément d’une série croissante, elle fait suite aux éclipses très partielles des :* 4 mars 15 qui, outre l’Amérique alors inconnue, ne fut guère visible qu’au Portugal et en Extrême Orient ;* 13 mars ~4 qui ne fut que faiblement visible en fin de nuit dans cette région du Moyen Orient et put même y passer totalement inaperçue sans un ciel très clair ;
·        situation entre Spica et la Balance ; Uranus (alors bien visible car proche de son maximum de brillance historique) abordant maintenant l’ouest de la Vierge ;
Par ailleurs une fois la nuit tombée :
·        comme toujours en cette saison, (et jusque vers les années 15 - 1600), la Croix du Sud, autre (ou nouveau) symbole chrétien, alors très visible de cette région suite au résultat de la Précession, resplendissait presque toute la nuit très au sud de Spica ;
·        uniquement au printemps 33, Mars et Jupiter, proches du mythique point des Gémeaux, furent dans l’axe d’une droite Rigel-Bételgeuse ; et Saturne fut dans le Cancer.
 
 
N’est pas Messie qui veut : il faut au moins bénéficier du hasard (l’ombre de Dieu).
 
 
                                                                                     G.  CHOLLET
 
 
 
P.J. Article relatif à la deux-millième année chrétienne.
 
LA DEUX MILLIÈME ANNÉE CHRÉTIENNE
         Il est souvent dit que le moine scythe Denys le Petit qui, vers l’an 532, fixa l’an I de l’ère chrétienne, au samedi premier janvier de l’an 754 de Rome, fit une erreur d’au moins cinq ans sur la date réelle de la naissance du Christ … Celui-ci serait plutôt né en l’an 747 ou 748 de Rome.
 
Étudiée en fonction de l’histoire et de l’astronomie, l’affaire pourrait être plus complexe !
         Les Scythes vécurent aux environs de l’Arménie et de l’Iran actuels mais, dès le deuxième siècle avant notre ère se fondirent, sans grand combat, dans les empires polythéistes grec puis romain. Surtout dans le monde rural, leur religion traditionnelle comporta très longtemps d’importantes références aux dieux naturels dont les planètes personnifiaient les principaux (indiscutablement Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne).
 
Nous émettons donc l’hypothèse que, tout comme les lointains Mayas du Mexique, dans ces régions montagneuses au ciel clair :
         - le point brillant et furtif, que nous appelons Uranus, fut repéré dès la plus haute antiquité ;
         - les connaissances astronomiques de ces peuples étaient déjà importantes.
         De plus, bien des calendriers, du Juif au Musulman, ne font pas coïncider leur origine avec la naissance de leur fondateur ou de leur principal prophète ; et il fallut la découverte (ou la redécouverte ?) des Manuscrits de la Mer Morte, pour que l’on admette que l’Ère Chrétienne avait commencé avant la naissance du Christ.
         On peut donc soutenir la thèse suivant laquelle, au VI me siècle, on considérait que :
         - les Esséniens puis les Coptes étant des Chrétiens qui avaient déjà leurs propres calendriers ;
         - la numérologie, l’astrologie et la science des mouvements planétaires restant importants , il importait de ne pas contrarier ces communautés et de relier la véritable Ère Chrétienne à des positions astronomiques.
         D’autre part, en considérant que, s’il était bien attendu et annoncé, le Christ s’est surtout imposé par une œuvre en phase avec des signes divins, (voir tout particulièrement notre bulletin N° 188 de mai 1999 faisant état de la récurrence locale de certains phénomènes) il convenait de :
         - tenir compte des conjonctions planétaires puis des éclipses visibles en cette région ;
         - noter puis prévoir la position des astres vis-à-vis des points célestes remarquables.
         Or, les points célestes remarquables ne sont pas nombreux ; dans chaque hémisphère :
         - deux sont fixes (pour nous le pôle de l’Écliptique dans le corps du Dragon et, surtout, le
           croisement des axes de la Voie Lactée et du Zodiaque – Écliptique - dans les Gémeaux) ;
         - deux sont mobiles (pour nous le Point Vernal et le Pôle Céleste nord).
         A l’époque du Christ, le Point Vernal aborde le début (la partie est) de la constellation des Poissons et, en l’an I , la furtive Uranus se situa exactement au point vernal de cette époque …
         L’emplacement exact du mythique lieu des Gémeaux est inconnu car il s’agit d’une intersection d’axes fictifs ; de plus les calculs de cette époque n’étaient pas très précis. Cependant, et avec nos actuelles valeurs, ce point fut bien atteint par le Soleil aux environs du 21 juin 1999 !
         Probablement connue depuis fort longtemps et par bien des peuples, la précession des équinoxes fut officiellement découverte vers l’an -150 par le Grec Hipparque. Au moins depuis cette date tous les érudits savent que le pôle céleste se situe parfois à proximité d’une brillante étoile.

Vers les années -2790, avec a Dragon (Thuban), qui passa seulement à 2,4 minutes d’angle de ce lieu, les pharaons eurent une « petite » polaire. Présentement a Petite Ourse se rapproche à son tour de ce point, mais elle en est encore éloignée de 42 minutes d’angle, et ce n’est qu’en 2100 qu’elle passera au plus près de ce pôle, soit 27,4 minutes d’angle. Près de 5000 ans nous séparent donc de la précédente étoile polaire nord !  La prochaine candidate est  g Céphée (Alrai) : elle y parviendra vers l’an 4150.
 
Au début de l’ère chrétienne, il n’existait donc pas d’étoile polaire dans le ciel du nord.
         L’ère chrétienne étant liée à la constellation des Poissons, ayant commencé dans la clandestinité et devant se développer durant plusieurs millénaires jusqu’à son apothéose, Uranus, et le « Soleil de l’an 2000 » auraient très bien pu s’imposer à l’attention du moine Denys le Petit …
         De plus, en ce lointain futur, la belle
a Petite Ourse marquerait alors ce ciel radieux.
 
 
CHOLLET
 
 
 
PS j'avais aussi écrit quelque chose à ce sujet (beaucoup plus simple) dans ces colonnes il y a quelques temps.
Le 25 Décembre est il la bonne date?
 
 
 
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SYMPOSIUM SUR SMESE À L'IAP : POUR OBSERVER LE SOLEIL (27/03/2008)
Par Jean Claude VIAL de l'IAS Orsay.
 
Un symposium réunissant près d’une centaine de scientifiques venus du monde entier (Chine, Europe, E-U, Amérique du Sud, Russie, …) s’est tenu du 10 au 12 mars 2008 à l’Institut d’Astrophysique de Paris, autour de la préparation de la mission spatiale SMESE (SMall Explorer for Solar Eruptions).
 
Le projet de satellite SMESE (Small Explorer for Solar Eruptions) est un projet franco-chinois.
Ce projet de micro satellite franco-chinois a pour objectifs scientifiques l'étude de la physique solaire (éjections coronales de matières et éruptions), de la physique du milieu interplanétaire et de la géocouronne, et la météorologie spatiale.
Son lancement est prévu pour coïncider avec le pic d'activité du soleil.
 
Le satellite doit embarquer trois instruments LYOT, DESIR et HEBS, les deux premiers étant développés dans deux Instituts français : l’I.A.S. (CNRS- Université Paris-Sud) et le L.E.S.I.A. (CNRS-Observatoire de Paris), le troisième par l’Université de Nanjing et le Purple Mountain Observatory (Chine).
LYOT (Lyman Orbiting Telescope) observe en continu la région source des éruptions et des éjections de masse coronale. 
DESIR (Detection of Solar Infrared Radiation) ouvre une nouvelle fenêtre d’observation des éruptions solaires en infra rouge lointain.
HEBS (High Energy Burst Spectrometer) mesure les émissions X et g produites par les particules les plus énergétiques que produit le Soleil.
 
Ces trois instruments de concept novateur offrent des outils nouveaux permettant d’étudier la phase critique du déclenchement des éruptions solaires et des phénomènes éruptifs associés, tels que éjections de masse coronale, accélération de particules de très haute énergie … SMESE étudiera ainsi les évènements solaires majeurs qui ont des effets sur l’environnement terrestre et les systèmes technologiques dont nos sociétés dépendent de plus en plus.
La mission SMESE devrait être opérationnelle pendant la phase de décroissance du cycle solaire d’activité, à partir de 2013.
 
Voici quelques notes du colloque qui s'est tenu le 12 Mars 2008 à l'IAP :
Open Discussion and Working Groups  12 March 2008
 
Science issues : cf. Ester’s conclusions
 
Emphasis rightly put on the basic processes leading to flares and CMEs + others
 
Instruments
Are the instruments properly addressing the science which they are supposed to address ?
Are their performances (see Tables in COSPAR papers) sufficient ? 
Are their performances possible ?
Could they address other issues ?
 
Your science/instrument expertise is wanted ! e.g. :
                   detection of gyrosynchrotron radiation =f(l)
                   polarisation measurements in the corona
                   detection of very high energy photons
 
Programmatics
What is the “ideal” launch date ?.. and what are the “forbidden” dates ?
SMESE as a Space Weather mission ?
                    
Contribution to instrumentation :
Is it still time to contribute to instrumentation ?
YES ! since we are to start Phase B no earlier than mid-2008.
                   Changes in design (within microsatellite constraints)
                   Hardware/software participation : open to ALL !
        
 
 
En complément :
 
Notre ami Serge Koutchmy de l'IAP et de la SAF a écrit récemment un article pour la revue de la SAF, l'Astronomie : "La couronne dynamique, les phénomènes violents du Soleil" il est dans le numéro de Mars 2008.
On peut les retrouver aussi en pdf dans ma liaison ftp en version un peu plus longue.
Ils s'appellent  :
"CourDynam_l'AstronMars006corrected.pdf" et le plus récent
"CourDynam2_l'AstronMars008 avec corrections.pdf"
Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent me contacter avant.
 
 
Quelques problèmes de physique solaire présentation par JC Vial en pdf
 
Le projet SMESE tel qu'il apparaissait en 2005, présentation pdf de JC Vial.
 
 
 
 
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LE PROJET ROBUSTA : PAR CLAUDE TESTARD. (27/03/2008)
 
 
Notre ami Claude Testard suite à sa visite à l'Université de Montpellier 2, département Sciences., nous communique cette information : sur le PROJET  ROBUSTA :
 
Tous les 3 ans le CNES lance un appel à projet auprès des Universités. Fin 2007 l'Université de Montpellier répond à un nouvel A.O. en proposant l'étude et la construction d'un tout petit satellite dont il a déjà l'expérience, vécue et malheureusement inachevée avec l'explosion au décollage du lanceur Soyouz.
 
 
Voici les principales caractéristiques du projet qui vient de recevoir fin février 2008 l'accord du CNES.
 
Finalité de l'expérience : vérifier in situ une méthode élaborée au sol consistant à étudier la dégradation des composants électroniques embarqués par les particules ionisantes de la haute atmosphère.
 
Chargé du projet : l'Institut d'Électronique du Sud de l'Université de Montpellier 2 et plus particulièrement 150 étudiants (DUT au doctorat) de différentes disciplines, dirigés par Me JARRIX et Mr DUSSEAU  professeurs et maîtres de Conférences.
 
 
Le satellite : un cube de 10cm de cotés en aluminium épaisseur 1,5mm pour stopper les rayonnements α, β et autres protons.
Sur l'une des faces une ouverture rectangulaire exposée aux radiations ionisantes des composants électroniques utilisés couramment en aviation, en mesures astronomiques....
Il s'agit essentiellement de transistors bipolaires.
                                         Poids embarqué: 1Kg
                                         Consommation: 1 Watt
                                         Volume concédé: 1 dm3
 
Quatre autres faces du cube sont recouvertes de cellules photovoltaïques fournissant la seule source de puissance à l'engin et participent à la protection des composants électroniques de fonctionnement.(hors ceux volontairement exposés, of course).
 
 
 
La dernière face supporte les 2 antennes. Fréquences radioamateur: émission en 433MHz et réception en 145 MHz. A noter que le volume ne devant pas dépasser les 10 cm de coté les antennes sont à mémoire de forme et enroulées sur elles mêmes; un système de fil les retenant en place durant le lancement et les libérant par combustion de ce fil (1Ampère) quand le satellite est poussé hors de la coiffe du lanceur.
 
A l'intérieur du cube ROBUSTA, sous le petit volume d'exposition aux radiations et protégées de celles-ci on trouve 4 "cartes" d'électronique:
o       Alimentation puissance avec cellule et batterie
o       Émission et réception radio
o       Carte de commande de l'expérience avec 2 dosimètres OSL (selon puissance à mesurer) et capteur de température.
o       Carte  de contrôle et de gestion de l'ensemble.
 
Le/les lanceurs. le CNES s'est engagé à concéder une place sur un lanceur. Le choix n'est pas encore fait bien que le lancement soit actuellement prévu fin 2008.
o       soit Ariane 5 avec une orbite circulaire à 750 Km,
o       soit le petit lanceur Vega (37tonnes quand même au décollage) avec une orbite elliptique 350Km périgée, 1200Km apogée.
 
Mouvements du satellite.
Une fois expulsé du lanceur il sera soumis aux lois classiques de Newton et Kepler.
Ne disposant pas de moteurs de positionnement de visée et de remise sur orbite(ou changement d'orbite), il est prévu:
o       une rotation sur lui-même dite "caillou" c'est à dire n'importe comment,
o       une durée de vie de 3 ans.
 
Les mesures. 
C'est la carte "expérience" qui les effectue. Sans entrer dans le détail de l'électronique, on mesure des tensions et des ampérages (de ±5 volts; et 600 mWatt maxi) Faites toutes les 12 heures, ces mesures sont stockées dans une mémoire puis transmises aux stations sur Terre toutes les 3 minutes par émissions de 20 secondes chacune.
Chaque mesure est précédée d'un relevé de température prévu à 25°C ± 20°
Aucune cryogénie est prévue pour le refroidissement de l'électronique.
On mesure en fait les courants passant d'un transistor à un autre tant que l'un d'eux n'est pas dégradé.
 
Les dégradations mesurées en vol seront comparées à celles obtenues par la méthode mise au point en laboratoire au sol afin de valider celle-ci, but de la manip.
 
Réception sur Terre.
Des accords ont été conclus avec les stations de Tucson en Arizona et Wentzburg en Allemagne.
En outre l'Université de Montpellier 2 va construire sur son toit une station de réception. avec antenne à polarisation circulaire qui permet de recevoir les émissions de ce satellite tournant sur lui-même en mode "caillou".
 
 
 
Carte émission/réception radio  Elle se fait par modulation de fréquence ce qui parait être évident. Le modulateur est du type AFSK., codage des bits sur les fréquences audibles. Les porteuses sont bien sur 433MHz (=69,3 cm) et 145MHz (=206,9cm) respectivement à l'émission et la réception. Émission avec signal 0-400 mVolt . Méthode de transmission:"Broadcast".
 
Cette photo est celle du premier satellite ROBUSTA qui a brûlé avec le Soyouz. Le nouveau en construction aura une fenêtre exposée aux radiations ionisantes, de forme rectangulaire et plus
grande que le petit cercle vu ici
 
Réception au sol  Le suivi se fait avec un "rotor" ??
 
Carte "expérience"  Masse: 200gr. Les données stockées dans cette carte sont protégées par un "De-Latcher"si elles risquent d'être elles même détériorées.
 
 
 
 
 
 
PLUS DE DÉTAILS :
 
http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/20/435748-Montpellier-Des-etudiants-vont-lancer-un-satellite.html
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cubesat_ROBUSTA
 
http://www.cnrs.fr/languedoc-roussillon/hebdo/actus.php?numero=383
 
 
 
 
 
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JEAN PIERRE LUMINET : PRIMÉ PAR L'UNION EUROPÉENNE. (27/03/2008)
 
 
 
L'Observatoire de Paris a le plaisir de vous annoncer que le prix européen du meilleur communicant scientifique, décerné par l'Union européenne, a été attribué à l'un de ses astrophysiciens, Jean-Pierre Luminet.

Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche CNRS, est l’un des trois lauréats du Prix européen de la communication scientifique décerné par l’Union européenne ce 12 mars 2008 à Bruxelles.
Le célèbre astrophysicien de l'Observatoire de Paris (Observatoire de Paris, CNRS, Université Paris-Diderot) a reçu ce Prix dans la catégorie « meilleur communicant scientifique européen de l’année ».
Décerné depuis 2004 par l’Union européenne, le Prix européen de la communication scientifique vise à éveiller l'intérêt du grand public pour la science, renforcer la diffusion de la culture scientifique et susciter des carrières dans ce domaine pour les jeunes Européens. Celui-ci récompense les initiatives les plus réussies en termes de communication scientifique. Il comprend trois catégories : meilleur communicant scientifique, meilleur auteur scientifique et meilleur documentariste audiovisuel.
 
 
 
En récompensant Jean-Pierre Luminet dans la première catégorie, le jury européen a salué « un communicant scientifique exceptionnel. À travers l’édition, la télévision, les expositions, la musique et d’autres arts, il délivre des informations accessibles de la plus haute qualité, et communique sa fascination pour la recherche scientifique à des publics de tous âges et de toutes cultures ».
Les trois élus, sélectionnés par un panel d'experts scientifiques européens, reçoivent chacun la somme de 60 000 euros.
 
Né en 1951, Jean-Pierre Luminet est astrophysicien au LUTH, le Laboratoire "Univers et théories" (Observatoire de Paris, CNRS, Université Paris Diderot).
Spécialiste reconnu pour ses travaux sur la cosmologie et la gravitation relativiste, ce directeur de recherche CNRS est à l'origine de découvertes majeures sur les trous noirs et la cosmologie.
Son plus grand succès concerne les modèles désormais fameux "d'univers chiffonnés" dans lesquels la forme complexe de l'espace engendre des images fantômes.
 
Jean-Pierre Luminet est également passionné par l'histoire de la cosmologie, en particulier l'émergence du concept du Big Bang.
Membre de plusieurs académies et sociétés savantes, il est déjà lauréat de nombreux prix, dont le prix international Georges Lemaître en 1999 récompensant ses recherches en cosmologie et le Grand prix 2006 de l'Académie des Sciences pour l'information scientifique. Parallèlement, ce féru d'astrophysique exerce une importante activité dans les domaines artistique et littéraire, pour laquelle il a été promu officier des Arts et des Lettres. Écrivain et poète, il a publié une vingtaine d'ouvrages : plusieurs recueils de poésie et quatre romans salués par la critique, dont "La discorde céleste : Kepler et le trésor de Tycho Brahé" publié le mois dernier. Dessinateur et graveur, il a exposé ses oeuvres en France et à l'étranger, certaines étant inspirées par les découvertes scientifiques.
 
 
Encore bravo à notre JPL!!!
 
Voir le dernier article que ce site lui a consacré sur le fameux dodécaèdre de Poincaré.
 
 
 
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ATV :.EN ATTENTE DU DOCKING. (27/03/2008)
(Photos : Arianespace et ESA)
 
Après le lancement réussi de l'ATV, celui-ci est bien en route pour l'ISS.
 
L'ATV « Jules Verne » a accompli deux manœuvres orbitales, se propulsant jusqu'à une altitude de 303 km - à mi-chemin entre l'orbite d'injection sur laquelle l'avait placé son lancement dimanche dernier et l'orbite de la Station spatiale internationale.
 
Pour ces transferts orbitaux, l'ATV a utilisé deux de ses quatre moteurs principaux.
« Tout fonctionne parfaitement désormais aussi bien sur la chaîne de propulsion principale que sur la redondance, » se réjouit John Elwood, directeur de projet ATV à l'ESA.
 
Ces manœuvres ont augmenté l'altitude du « Jules Verne » d'environ 20 km et l'on amené sous l'orbite de l'ISS, qui gravite à une altitude de 340 km, et derrière elle, le vaisseau et la station étant séparés par un angle de phase d'environ 280°.
 
Puis on a essayé l'une des fonctions de sécurité principales du vaisseau, la manœuvre anti-collision, ou CAM (Collision Avoidance Manoeuvre). L'ATV « Jules Verne » est équipé d'un système totalement indépendant grâce auquel, en cas de nécessité, il peut recevoir une impulsion dans la direction opposée à la Station spatiale durant la procédure d'amarrage automatique.
(rappelons qu'un Soyuz lors de telles manœuvres d'approche avait lourdement endommagé la station MIR il y a quelques années, on a été au bord de la catastrophe).
Une CAM mettrait en œuvre un système de contrôle entièrement indépendant, avec ses capteurs et ses propulseurs, géré par un ordinateur séparé fonctionnant avec un logiciel développé complètement à part du reste de l'ATV.
 
La manœuvre anti-collision a parfaitement fonctionnée..

Cette intense activité pour l'équipe du « Jules Verne » intervient juste après le succès de l'opération de récupération réalisé durant la nuit du 10 mars, quand une des chaînes de commande de propulsion a été réactivée après avoir été désactivée automatiquement peu après le lancement.
Cette récupération a été une opération complexe, qui a impliqué des ingénieurs du maître d'œuvre industriel Astrium, l'équipe de projet ATV à l'ESA et l'équipe conjointe de contrôle de mission ESA-CNES au Centre de contrôle de l'ATV.
 
On peut voir une animation du rendez vous (en flash) sur le site de l'ESA ainsi qu'une simulation du docking.
 
 
L'ATV est actuellement en orbite d'attente pour amarrage début Avril, en principe le 3.
 
 
 
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COLUMBUS : MISE EN SERVICE ET PREMIÈRE PHOTO. (27/03/2008)
(Photos : NASA)
 
 
Pendant que l'ATV virevolte autour de l'ISS, la laboratoire européen Columbus se met tranquillement en service garce à notre basque volant, Léopold Eyarts.
 
On le prend ici dans le module Zvesda en plein flagrant délit de s'intéresser aux nourritures terrestres (les boites qui flottent dans l'espace); mais rassurez vous il travaille quand même.
 
Sur la photo originale (clic sur l'image) vous remarquerez sur la paroi à droite un hommage à Gagarine.
 
Il met en service progressivement les appareils du laboratoire, et notamment la caméra appelée EVC, Earth Viewing Camera.
 
 
 
 
 
On revoit ici le laboratoire Columbus arrimé au Node 2.
Première photo de l'EVC télécommandée du sol. Le Pacifique.
 
 
Cette caméra sera à la disposition des éducateurs afin de leur faire découvrir les ressources de notre planète.
 
 
 
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STS 123 : DEXTRE LE ROBOT ET KIBO LE JAPONAIS. (27/03/2008)
(Photos : NASA).
 
Le 13 Mars 2008, la navette Endeavour, mission STS 123 s'est arrimée à l'ISS pour y délivrer deux colis importants  en plus de ses astronautes (dont un Japonais Takao Doi) :
·        Le robot DEXTRE dont nous avions parlé il y a bien longtemps et qui était prévu pour sauver Hubble et
·        Une partie du laboratoire Japonais Kibo.
 
Dextre est de fabrication canadienne, voici ce qu'ils en disent :
 
Dextre est un robot perfectionné à deux bras faisant partie de la contribution du Canada à la Station spatiale internationale.
Il forme avec le Canadarm2 et la base mobile un complexe robotique appelé système d'entretien mobile.
Les trois éléments ont été conçus pour travailler ensemble ou de manière autonome. 
 
Dextre est un outil essentiel à la construction et à l’entretien de la station spatiale. Il peut remplacer de petites composantes à l’extérieur de la station, là où une manipulation de précision est requise. Il est équipé de préhenseurs spécialisés, de clés à douilles, de quatre outils robotiques, de caméras avec éclairage, d’une plateforme de rangement et d’un connecteur ombilical assurant l’alimentation électrique et la transmission de données.  
Ce robot se fixe à l'une des extrémités du Canadarm2, et peut être manipulé tant depuis la station que depuis le sol.
Il est capable de très nombreuses tâches d'entretien et de maintenance de la station, avec une dextérité et une précision supérieure à celle d'un astronaute en EVA.

Vue d'artiste de Dextre au bout du canadarm.
Dextre dans l'espace lors d'une EVA de STS 123.
 
Caractéristiques: 3.67m de haut pour 2.37m aux "épaules", des bras longs de 3.35m chacun et une masse de 1'560kg.

Il peut manipuler des charges allant jusqu'à 600kg avec une précision de positionnement réglable par pas de 2mm pour une précision relative à la cible de 6mm maxi.
 
Il est fabriqué par la firme canadienne MD Robotics.
 
Voir toutes les vidéos de nos amis canadiens à ce sujet.
 
 
 
 
 
 
Le module logistique japonais du laboratoire nippon, le ELM-PS (Experiment Logistics Module Pressurized Section) a aussi été délivra sans encombre.
 
On le voit sur cette photo dans le fond de la cale de la navette, l'élément plus au centre étant Dextre replié.
 
 
 
 
 
 
 
 
La mission STS 123 s'est posée normalement après sa mission de 16 jours dans l'espace, en ramenant L Eyharts ce 26 Mars 2008 à Cap Canaveral. Il a passé près d'un mois  et demi en orbite et a mis en service avec succès Columbus, où les expériences ont commencé.
 
Tous les détails de la fin de mission de Léopold Eyharts sur ce site de l'ESA.
 
 
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PÉROU : UNE MÉTÉORITE MYSTÉRIEUSE. (27/03/2008)
(Photo : REUTERS/Miguel Carrasco/La Razon)
 
Une météorite qui s'est écrasée en septembre 2007 au Pérou (région de Caranca, 1300km au sud de Lima) a creusé un profond cratère de plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de 6m de profondeur, et semble faire paniquer la population locale.
 
En effet des mystérieuses maladies semblent apparaître dans la région; sont elles liées à cet impact?? Maux de tête et vomissements sont maintenant monnaie courante dans cette zone, plus de 200 personnes ayant été malades.
Cela pourrait provenir du cratère creusé dans le sol qui provoquerait des émanations suspects.
 
 
Cette météorite était du type rocheux (chondrite, 90% des météorites que l'on trouve) et aurait dû se désintégrer dans l'atmosphère, mais elle était probablement trop grosse et trop compact.
 
Les géologues américains pensent qu'elle se déplaçait à plus de 20.000km/h au moment de l'impact et que son diamètre était de l'ordre de un ou deux mètres.
 
On a pu récupérer quelques morceaux de la météorite, ils sont toujours en cours d'analyse.
 
 
 
 
Ce sont principalement les scientifiques de la Brown University aux USA qui se sont penchés sur le problème et ont donné une communication scientifique sur le sujet lors d'une conférence internationale récente.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
L'information sur Free.
 
Article du New Scientist.
 
Article sur le site du National Geographic.
 
Article sur MSNBC et aussi ici.
 
 
 
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LE CFHT : DÉTECTION DU QUASAR LE PLUS LOINTAIN. (27/03/2008)
 
 
Détection du quasar le plus lointain grâce au télescope Canada-France-Hawaii? Le CFHT communique à la communauté scientifique :
 
 
Un quasar à 13 milliards d’années-lumière de nous, tel est le trou noir le plus lointain qui vient d’être découvert avec le télescope Canada-France-Hawaii. C’est une équipe internationale menée par Chris Willott de l'Université d'Ottawa et comprenant, notamment, des chercheurs de l’Institut d’Astrophysique de Paris et du Laboratoire d’AstrOphysique de Grenoble (unités mixtes de recherche du CNRS et des Universités Pierre et Marie Curie et Joseph Fourier) qui a détecté ce quasar, mais aussi 3 autres quasars très lointains.
 
Différentes couleurs ont été combinées dans ce cliché pour faire ressortir en rouge le quasar, qui est signalé par la flèche. © MegaCam/CFHT.
 
En bas à droite : Spectre du quasar obtenu avec le télescope Gemini-sud. On voit la raie Lyman alpha qui se situe à 9 000 Angstroms indiquant ainsi le très fort décalage vers le rouge puisque cette raie est émise à 1216 Angstroms par les atomes d'hydrogène. © Gemini.
 
Dans le coin supérieur droit : Le télescope Canada-France-Hawaii. © CFHT
 
 
 
 
 
La découverte d’un objet aussi lointain alors que l’Univers avait moins d‘un milliard d’années permet d’obtenir des informations sur l’importante phase de l’histoire de l’Univers où les galaxies, étoiles et trous noirs ont commencé à se former très rapidement.
 
Ce résultat est présenté, le 7 juin 2007, par Chris Willott dans le cadre de la conférence annuelle de la Société Canadienne d'Astronomie (CASCA 2007) à Kingston, Ontario.

Ces quasars sont en fait des galaxies qui possèdent un trou noir super-massif en leur centre. La matière entourant le trou noir est attirée et en tombant au centre s’échauffe et devient extrêmement lumineuse, d’où la possibilité d’observer des objets aussi lointains.

Ces quasars, se situant à de très grandes distances, ont été découverts dans le cadre d'une recherche systématique des quasars les plus lointains, projet intitulé "Canada-France High-z Quasar Survey" (CFHQS), qui utilise la caméra MegaCam au foyer MegaPrime du Télescope Canada-France-Hawaii (CFHT). Les astronomes ont réussi, parmi les millions d’étoiles et de galaxies observées dans le cadre de ce projet, à détecter les quatre objets qui s'avèrent être des quasars très lointains.

Le quasar le plus lointain, jamais observé, a été nommé CFHQS J2329-0301 d’après sa position dans le ciel (il se trouve dans la constellation des Poissons).
L’équipe conduite par Chris Willott, a utilisé le télescope de 8 m Gemini-Sud au Chili pour obtenir un spectre de ce quasar. Il a un décalage spectral de 6,43 (le précédent record était de 6.42 !) et Chris Willot a pu dire : dès que j'ai vu le spectre avec sa prodigieuse raie d'émission, j'ai su que nous tenions un quasar particulièrement lointain.
La lumière de ce quasar a mis près de 13 milliards d’années pour nous parvenir.
Comme le Big Bang s'est produit il y a 13,7 milliards d'années, ceci signifie que nous voyons le quasar tel qu'il était moins d'un milliard d'années après le Big Bang.

 
L'intérêt de cette découverte réside dans le fait que plus le quasar est éloigné de la Terre, plus il est près du début de l'Univers. Durant les premières centaines de millions d'années, l'Univers était obscur parce qu'il n'y avait ni étoiles ni galaxies, et les atomes étaient alors tous neutres. Puis les premières étoiles et galaxies ont commencé à briller et leur lumière a causé un processus connu sous le nom de ré-ionisation de l'Univers, où tous les atomes ont été ionisés. La quête des informations permettant de caractériser ce processus et son époque précise est aujourd'hui l'un des objectifs majeurs de l'astronomie. Comme le quasar est très brillant, sa lumière peut être utilisée comme source d'arrière-plan pour sonder les propriétés du gaz qui se situe entre lui et nous à cette époque de ré-ionisation.


On pense que le trou noir au sein de ce quasar a une masse d’environ 500 millions de fois la masse du Soleil. Alain Omont de l'Institut d'Astrophysique de Paris (CNRS et Université Pierre et Marie Curie), membre de l'équipe fait remarquer que, outre l'utilisation de la douzaine de quasars de ce type connus pour étudier la ré-ionisation de l'Univers, ils permettent aussi de repérer certaines des premières galaxies massives à s'être formées dans l'Univers. Nous aimerions savoir dans quels types de galaxies vivent ces quasars, ajoute-t-il.

L'équipe prépare maintenant d'autres observations du quasar avec notamment l’obtention d’un spectre infrarouge avec Gemini et l’observation du gaz interstellaire du quasar à l'Institut de Radioastronomie Millimétrique (IRAM : CNRS/INSU-MPG-IGN).

Avec cette découverte, le télescope de 3,6 m du CFHT conforte sa position à la pointe de l'imagerie à grand champ de l'Univers lointain. Elle démontre aussi la puissance des télescopes de taille relativement modeste, comme le CFHT, comme machine à découvrir qui permet "d’alimenter" les télescopes de la classe des 8-10m avec des objets fascinants à observer.


 
La caméra Mega Prime.
 
 
La caméra Mega-Cam a été construite par le CEA-Saclay dans le cadre du projet MegaPrime du CFHT, projet soutenu par l’Institut National des Sciences de l‘Univers du CNRS. Une partie des informations transmises par MegaCam a été traité par le centre TERAPIX installé à l’Institut d’Astrophysique de Paris, dans le cadre du projet CFHTLS.
Une phase essentielle de l’extraction des sources a été effectuée par Philippe Delorme (LAOG, CNRS et Observatoire de Grenoble, Université Joseph Fourier). De nombreuses observations complémentaires sur divers télescopes, notamment à l’ESO et à l'IRAM, ont été nécessaires.
 
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :ENCELADE L'ÉPONGE DE SATURNE. (27/03/2008)
(photos : NASA/JPL).
 
 
On pensait que Encelade avec ses geysers glacés du Pôle Sud  étaient liés uniquement au ténu anneau E qu'il alimente régulièrement; mais Cassini nous raconte une autre histoire.
 
L'anneau A (le principal anneau de Saturne) est éloigné de 100.000 km d'Encelade et pourtant il existe une connexion physique entre eux. Il semble d'après les scientifique du GSFC (et notamment William Farrell) qu'Encelade donne une partie de sa masse au bord extrême de l'anneau A.
 
Mais on s'est aperçu que l'environnement magnétique de Saturne contenait de la matière en provenance d'Encelade qui se transformait en plasma, formant ainsi un tore autour de Saturne capturé par l'anneau A qui d'après les scientifiques agit ainsi comme une "éponge" gigantesque.
 
Ces particules de gaz provenant de ce satellite sont ionisées par le Soleil et entrent aussi en collision avec d'autres atomes, étant chargées, elles sont attirées par le champ de Saturne et naviguent d'un pôle à l'autre.
Mais si ces particules rencontrent l'anneau A, elles y restent prisonnières, devenant ainsi partie intégrante de cet anneau.
 
 
 
Toutes ces données concernant l'anneau A attirant les particules d'Encelade datent des premiers relevés de Cassini en 2004 lors du passage très près de l'anneau A (mise en orbite).
Elles proviennent principalement du RPWS (Cassini's Radio and Plasma Wave Science).
 
Toutes ses découvertes sont parues dans la revue Geophysical Research Letters du 23 Janvier 2008, signalons que Patrick Canu du CETP (Centre d'Études des Environnement Terrestres et Planétaires) basé à Vélizy (Yvelines, France) fait partie de l'équipe.
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :.SURVOL D'ENCELADE (27/03/2008)
(photos : NASA/JPL).
 
 
Le 12 Mars 2008 la sonde Cassini a survolé à seulement 50km d'altitude ce satellite de Saturne de 500km de diamètre, caractéristique de ses geysers de glace. Sa vitesse de survola a été  de plus de 14km/s!
 
Néanmoins de nombreuse photos de la surface criblée de cratères ont été prises. Il est aussi passé dans la zone du Pôle Sud au dessus des geysers.
 
 
Mosaïque de 3 images de la région du Pôle Nord d'Encelade encore jamais imagées par Cassini.
Cette région est plus ancienne que le Pôle Sud comme on s'en rend compte avec le nombre de cratères. Il y a eu probablement aussi une activité tectonique qui a modifié l'aspect de certains cratères.
Deux cratères importants sont visibles sur cette vue, ils ont été nommés Ali Baba et Aladin! Image prise par la NAC le 12 mars 2008 d'une distance de 32.000km dans le visible.
Vue détaillée de ce double cratère Ali Baba et Aladin tirée d'une image brute non encore diffusée officiellement par la NASA.
Image prise lors de ce passage au plus près en lumière visible (filtre CL1 et CL2).
 
L'instrument UVIS (Ultraviolet Imaging Spectrograph) à bord de Cassini a détecté ces jets de gaz à haute densité sortant de ces griffures de tigre numérotées en chiffres romains comme on le voit sur cette représentation graphique. Des mesures ont été effectuées grâce à une occultation de l'étoile Zeta Orionis. La ligne bleue correspond à la direction de la lumière de l'étoile. En a,b,c et d on a noté une diminution de la luminosité de l'étoile. Les zones d'émission de ces jets sont très faibles, de l'ordre de 300m au sol. Les molécules d'eau sont éjectées à une vitesse de 600m/s.
On voit ici la chaleur qui se dégage sur les 150km de long de chaque faille du Pôle Sud d'Encelade lors du dernier passage de Cassini. Les parties les plus chaudes sont marquées de crois jaunes. Mesures effectuées le 12 Mars 2008 par le CIS (Composite Infrared Spectrometer) à bord du vaisseau spatial. Des températures de l'ordre de 180K ont été mesurées alors que en dehors de ces zones elle est de l'ordre de 70K.
Les images IR (12 et 16µ) sont superposées sur une photo classique de cette zone d'Encelade. On remarque que ces failles sont actives sur toute leur longueur. Image prise proche du survol le plus proche du sol du satellite entre 14.000 et 32.000km d'altitude.
Question posée par ces dégazages : existe t il un océan d'eau sous la glace d'Encelade??
 
 
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CASSINI –SATURNE :RHÉA AURAIT AUSSI UN ANNEAU. (27/03/2008)
(images : NASA/JPL)
 
 
 
Cassini semble avoir trouvé des preuves que le gros satellite de Saturne (1500km de diamètre), Rhéa posséderait un anneau de particules. C'est la première fois que l'on trouve un anneau autour d'un satellite.
 
Ce sont pas moins de 6 instruments à bord de Cassini qui ont mis en évidence au moins un anneau large de matière autour de Rhéa.
Cette découverte est publiée sous la signature de Geraint Jones dans le magazine Science du 7 Mars 2008.
 
 
 
 
 
 
 
Ce disque de débris mesure plusieurs milliers de km et la taille des particules est probablement variée, du caillou au gros rocher.
Un nuage de poussières a aussi été détecté qui pourrait s'étendre jusqu'à 6000km du centre de cette lune, soit près de 8 fois le rayon de Rhéa.
 
C'est bien entendu une découverte fondamentale et on se demande comment Rhéa put faire pour maintenir dans le temps un tel anneau.
Après simulation et calculs, il semble que la gravité de Rhéa et sa position sur son orbite autour de Saturne lui permettent de maintenir un anneau pendant de longues périodes.
 
Cette découverte est basée sur les mesures effectuées en Novembre 2005 lors du passage rapproché de Rhéa par Cassini.
C'est en partie le détecteur MIMI (Magnetosphere Imaging Instrument) développé par le Max Planck Institute for Solar System Research (MPS) qui est à l'origine de cette découverte car il a mis en évidence les brusques chutes d'intensité de particules lors du passage devant l'anneau.
 
Sur cette image (© Science & Geraint Jones), nos amis du MPS ont représenté les données du MIMI (flux d'électrons) par rapport à ce que l'on pense être un anneau autour de Rhéa. L'image supérieure sert de référence , c'est Téthys qui manifestement ne possède pas d'anneau.
Cette image est aussi publiée par nos amis américains en un plus colorée.
 
On peut d'ailleurs écouter et voir le scanning de cet anneau par cet instrument en voyant ou téléchargeant ce petit film gentiment fourni par nos amis Allemands.
 
Une explication possible pour cet anneau est que ce serait le reste d'une collision avec un astéroïde ou une comète.
 
 
En complément on pourra consulter cet article sur le sujet de la Planetary Society.
 
Pour les germanistes, l'article en allemand du MPS est aussi particulièrement intéressant.
 
 
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MRO : EN FLAGRANT DÉLIT D'AVALANCHE LA TERRE VUE DE MARS! (27/03/2008)
(Photos : NASA/HiRISE)
 
La sonde martienne MRO a surpris par hasard une avalanche sur le bord d'un cratère martien près du Pôle Nord.
 
On y voit (partie droite de la photo) les nuages de poussières et de glace dus à une avalanche qui vient de se produire.
 
Cette photo a été prise par la caméra HiRISE de MRO le 19 Février 2008.
 
On ne sait pas ce qui a causé ce glissement de terrain sur cette pente évaluée à 700m.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais une des photos les plus émouvantes de MRO est celle de notre environnement : la Terre et la Lune.
 
Voici ce système double vu depuis l'orbite de Mars.
 
Elle a été prise le 3 Octobre 2007 par la caméra HiRISE, à cette époque Mars était éloigné de 142 millions de km de nous.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/  à voir dans tous les cas.
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
 
 
 
 
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EXPOSITIONS EN COURS : LA CITÉ DES SCIENCES ET LA PÉROUSE. (27/03/2008)
 
Il y a en ce moment deux expositions à Paris qui viennent de débuter et qui intéresseront certainement nos amis astronomes.
Je vous en donnerai un compte rendu la prochaine fois.
 
La première a lieu à la Cité des Sciences et de l'Industrie; c'est le Grand Récit de l'Univers.
Elle se déroule sur plusieurs niveaux.
 
Au niveau 1 : l'origine de la matière
L’enquête débute sur Terre et met en évidence des indices dans le passé du globe, indices que vous pouvez découvrir, grâce à de nombreuses expérimentations pratiques. Cette enquête vous permettra de découvrir l’histoire de la Terre et de l’Univers et de comprendre le probable scénario de création de l'Univers.
 
Au niveau 2 : le déchiffrage des lois physiques de l'Univers.
Si l’Univers a une histoire, c’est que la science a enquêté pour l’écrire.
Vous invitant à la réflexion, ce chapitre de l’exposition vous permet de découvrir ou re-découvrir les lois physiques qui régissent l'espace, le temps et la matière
 
Roland Lehoucq et M Lachièze Rey vous en parle sur le site de la Cité.
 
Horaires d'ouverture : du mardi au samedi de 10h à 18h, le dimanche de 10h à 19h
 
 
 
Aussi au Musée de la Marine, une exposition qui concerne en partie l'astronomie (instruments anciens exposés) , c'est la fameuse expédition de La Pérouse qui se termina tragiquement.
 
Du 19 Mars au 20 Octobre 2008, le Mystère La Pérouse.
Palais de Chaillot.
Tous les jours sauf mardi.
 
 
 
 
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.L'ASTRONOME JULES JANSSEN PAR F LAUNAY CHEZ VUIBERT. (27/03/2008)
 
 
Notre collègue de la SAF et amie Françoise Launay vient de publier un livre rendant hommage au célèbre globe trotter de la physique céleste comme elle dit, j'ai nommé Jules Janssen.
 
Ce livre est publié aux édition s Vuibert et aussi par l'Observatoire de paris.
 
Voici ce qu'en dit l'Observatoire :
 
Françoise Launay (photo de gauche) s’est attachée, avec une grande érudition, à couvrir tous les aspects de la riche personnalité de Jules Janssen (1824-1907), l’un des pionniers de l’astrophysique en France, dont on a en 2007 célébré le centenaire de la mort.
 
Chercheur associé à l’Observatoire de Paris, Françoise Launay a effectué toute sa carrière d’ingénieur de recherche du CNRS à l’observatoire de Meudon où elle était responsable technique d’un grand spectrographe installé sur les lieux mêmes où Janssen menait ses expériences de laboratoire…
 
Au fil des pages, elle nous livre le portrait vivant et minutieux d’un personnage haut en couleur, baroudeur de la science, chantre du Soleil, inventeur et constructeur infatigable, à qui on doit notamment la fondation en 1875 de l’Observatoire de Meudon (qui ne sera  rattaché à celui de Paris qu’en 1927).
 
Un ouvrage très documenté, enrichi par de nombreuses citations de la correspondance du physicien, coédité par l’Observatoire de Paris et les éditions Vuibert.
 
 
 
janssenS’appuyant sur deux techniques en plein développement, la spectroscopie et la photographie, les recherches de Jules Janssen s’articulent autour de deux grands axes qui incitent au voyage, l’exigent même : l’atmosphère terrestre et le Soleil.
À la poursuite des éclipses totales, il gagne les Indes en 1868, rejoint Oran en 1870 (quittant en ballon Paris assiégé !), retourne aux Indes en 1871, part au Siam en 1875 et, en 1883, séjourne dans une île du Pacifique.
En 1874 il s’était rendu au Japon pour suivre le passage de Vénus devant le Soleil, et avait inventé, pour l’enregistrer, son fameux revolver photographique qui fut un vrai succès technique.
 
Françoise Launay décrit avec précision les progrès accomplis par Janssen dans la connaissance du Soleil.
Ses découvertes successives, dues à une exceptionnelle combinaison entre une rare inventivité instrumentale et une obstination inlassable d’observateur, mettent Janssen au premier rang de l’astrophysique mondiale.
Auréolé de ses succès, Janssen s’attaque à son grand oeuvre : la construction d’un observatoire d’astrophysique.
C’est finalement à Meudon qu’il sera installé.
 
 
Il ne restait plus qu’à en établir un autre en haute montagne : ce fut celui du sommet du mont Blanc.
Cet ouvrage s’inscrit dans les nouvelles coéditions de l’Observatoire de Paris.
 
Un globe-trotter de la physique céleste - L’astronome Jules Janssen par Françoise Launay, chercheur associé à l’Observatoire de Paris. Préface de Jean-Claude Pecker, membre de l’Institut (Académie des sciences), professeur honoraire au Collège de France.
Coédition Vuibert - Observatoire de Paris, mars 2008, 288 pages, 30 euros, ISBN 978-2-901057-57-4.
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L'ASTRONOMIE D'AVRIL SPÉCIAL PLANÈTE MARS EST EN KIOSQUE. (27/03/2008)
 
Ce mois ci l'Astronomie, la revue de la SAF, nous propose un numéro collector presque entièrement dédié à la planète Mars.
 
 
Sommaire de ce numéro exceptionnel :
 
Actualités
Un mystérieux nuage d'antimatière – De l'eau stérilisatrice sur Mars – Une foule d'exoplanètes semblables à la Terre – Distance directe par écho d'une Céphéide – L'Univers conforme à l'Espace Dodécaédrique de Poincaré – Une observation cruciale pour les étalons de distances.
 
Dossier Mars
 
Une Histoire de Mars par Jean-Pierre Bibring
Mars à préservé la mémoire des principaux événements ayant marqué son histoire et son étude permet de retracer les étapes de l'évolution des planètes telluriques
 
 
 
 
Mars aujourd'hui, où est passé l'eau ? par Nicolas Mangold et François Costard
Les sondes spatiales ont montré que l'eau était une molécule familière sur la planète Mars. Cependant, une certaine confusion existe lorsqu'on parle d'eau sur Mars.
 
Dunes sur Mars, une extrême diversité par Pierre Rognon, Loïc Segalen et Marc de Rafélis
Les missions d'exploration ont montré que les dunes martiennes sont assez différentes des dunes terrestres à la fois par leur coloration, leur extrême diversité de formes et leur longévité.
 
Mars insolite, Mars secrète par Gilles Dawidowicz
La première "exo-météorite", l'effet papillon, Sédiments et érosion, les dépots sulfatés... constituent quelques sujets d'un porfolio d'images commentées qu'accompagnent 3 images panoramiques inédites.
 
Météorites martiennes par Hélène Reyss
Arrivées pour la première fois sur Terre en 1815, dans le bruit et la fureur, les météorites martiennes se firent discrètes jusqu'en 1983, année où l'on reconnut enfin leur origine martienne
 
 
Et les autres rubriques :
 
50 Regards sur l'épopée spatiale
Manœuvres hardies autour de la Terre. Le baptême du feu de Saturn 5. –Stanley Kubrick révolutionne la SF. –. Au clair de la Terre.
 
À l'écoute des météorites
Les martiennes.
Instruments et techniques
Matériel et nouveautés – Retour sur l'éclipse de Lune du 21 février – L'observatoire de Bélesta découvre ses premiers astéroïdes.
Mais aussi
Cadrans solaire (57). – Portraits Célestes. – Éphémérides d'avril 2008 – Messier 84 et 56....
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE NOUVELLE FORMULE. (27/03/2008)
 
Le magazine Ciel et Espace vient de sortir en kiosque avec une nouvelle formule de présentation.
 
 
Voici l'édito d'Alain Cirou :
 
Couverture MagazineLa vitesse de l'actualité, le temps de la réflexion. Le Big Bang des moyens de communication a bouleversé en quelques années nos pratiques de consultation de l’information. La presse magazine, à laquelle appartient Ciel & Espace, a vu se creuser l’écart entre la rapidité de propagation des nouvelles et le temps qu’il faut pour les vérifier, les analyser et les discuter.
Et, dans le domaine des connaissances, ce contraste est particulièrement violent puisque le temps des médias n’est clairement pas celui de la science.
 
Aussi, à l’image d’un processus darwinien d’évolution, il fallait en tirer les conséquences et s’adapter. C’est chose faite avec Ciel & Espace “nouvelle formule“, dont le principe s’inspire des vertus du premier messager de l’astronomie : la lumière.
Rien ne va plus vite que la lumière ! Et c’est le cas aujourd’hui avec Internet, qui distribue l’information en temps réel, partout dans le monde. Infos, photos, vidéos et réactions à chaud se mélangent sur la toile sans autre hiérarchie commune que celle de la toute dernière mise en ligne.
 
C’est la raison pour laquelle nous vous proposons un nouveau site francophone * sur lequel l’information et l’échange entre internautes circulera à la vitesse des photons. Dans un second temps, après l’avoir capturée, c’est en analysant la lumière que l’astronome lit et décode dans son “spectre“ le contenu de l’information. Telle est la mission du nouveau magazine : hiérarchiser l’actualité, l’analyser, faire appel aux meilleurs spécialistes pour la commenter, et éclairer les débats de reportages, de savoirs et d’Histoire. Pour y parvenir, notre rédaction s’est mobilisée.
Dans le fond et la forme, nos contenus ont été revus pour faciliter l’émergence d’un autre temps basé sur le plaisir de la lecture et l’approfondissement des connaissances.
Avec notre nouveau partenaire américain, Sky and Telescope, nous enrichissons nos pages de contenus observationnels et pratiques. Enfin, nous nous engageons sur le plan environnemental, en choisissant un papier issu de la filière dite de “bois durable“, avec l’assurance que chaque arbre arraché pour fabriquer un journal est replanté à l’identique.
À l’image d’Einstein rêvant de chevaucher un rayon de lumière, nous vous proposons d’enfourcher maintenant ces messagers. Pour un premier voyage : Hawaï, et un curieux duel des dieux contre les cieux.
Une bataille pour l’accès à la lumière !
 
Sommaire particulièrement intéressant pour cette nouvelle mouture , notamment :
 
·        Hubble sera bientôt plus performant que jamais d'A Vidal-Madjar
·        Les particules, premières voyageuses dans le temps par S Fay
·        Le LHC, la machine à remonter 14 milliards d'années par Muriel Valin
·        Bataille pour une montagne sacrée par Émilie Martin envoyée spéciale à Hawaï (la veinarde!)
·        Galieo contre GPS par J Bourdet
·        Urbain Le verrier, un tyran à l'Observatoire par James Lequeux (superbe)
·        Plus les rubriques habituelles.
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.ESPACE MAGAZINE SPECIAL NAVETTE. (27/03/2008)
 
 
 
 
 
Il s’agit d’un numéro spécial consacré à la navette spatiale.
 
Un très grand nombre d'illustrations en couleur sont incluses dans ce numéro.
 
Allez plus loin avec ce numéro :

Les pages de Didier Capdevila sur le Space Shuttle.
 
Pierre-François Mouriaux interviewe des passionnés et des astronautes sur son Cosmopif. Vous y trouverez notamment Léopold Eyharts (STS-122).
 
Le blog personnel du rédacteur en chef, inspiré par la phrase de Christa McAuliffe : «L’espace est pour tout le monde» propose des liens sur la navette spatiale.
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI