LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 28 Janvier 2008  
 
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Sommaire de ce numéro :  
Du Soleil à la Terre, la mission STEREO : CR de la conférence SAF de F Auchère. (28/01/2008)
À la recherche des autres Terres : CR de la conférence IAP de F Bouchy. (28/01/2008)
Conférence de presse de l'ESA : CP de l'intervention de JJ Dordain. (28/01/2008)
les grands sondages de l'Univers : CR de la conférence de O Lefèvre du LAM à l'IAP  (28/01/2008)
Les trous de ver : Peut on les détecter? (28/01/2008)
La matière noire : Hubble la détecte indirectement. (28/01/2008)
Une source d'antimatière : Integral la découvre dans la Voie Lactée. (28/01/2008)
Spitzer :.La banlieue plutôt que la ville! (28/01/2008)
Messenger : La face cachée de Mercure. (28/01/2008)
Un géocroiseur très….proche : Le 29 Janvier 2008 regardez 2007 TU24. (28/01/2008)
Une vue de la Terre : Les îles artificielles de Dubaï par l'ESA.
ATV : On remplit les réservoirs. (28/01/2008)
Le Soleil : À l'aube d'un nouveau cycle? (28/01/2008)
ESO : L'oiseau cosmique! (28/01/2008)
Cassini-Saturne :.Grand Bassin d'impact sur Dioné. (28/01/2008)
Les rovers martiens.:.Panorama du Victoria Crater. (28/01/2008)
Mars Express :.Cratère Terby : une vue du passé martien. (28/01/2008)
Exposition MACVAL : Stardust ou la dernière frontière D Kunth nous écrit. (28/01/2008)
Livre conseillé.:. La discorde céleste : Kepler vs Tycho par JP Luminet chez Lattès. (28/01/2008)
Livre conseillé :.Des hommes des télescopes des étoiles par Ch Fehrenbach chez Vuibert. (28/01/2008)
Les magazines conseillés : l'Astronomie de Février est en kiosque. (28/01/2008)
Les magazines conseillés : Ciel et Espace de Février. (28/01/2008)
 
 
 
 
LES TROUS DE VER : PEUT ON LES DÉTECTER? (28/01/2008)
 
 
­Trouver des trous noirs semble facile, mais trouver des trous de vers (wormholes en anglais) est une tache bien plus difficile.
­Un chercheur Russe Alexander Shatskiy du Lebedev Physical Institute de Moscou semble avoir trouvé une méthode.
­
 
Rappel sur les trous de vers : Ils proviennent du cerveau fécond d’Albert Einstein; ce seraient des « raccourcis » dans l’espace temps dans notre Univers ou même liant d’autres Univers entre eux.
 
Le concept d’un trou de ver consiste à créer un tunnel entre la singularité du trou noir et celle d'un trou blanc (aussi appelé fontaine blanche).
 
Un trou blanc au lieu d’aspirer toute matière, le trou blanc l’expulse. Il crée aussi, une courbure de l’espace-temps et se trouve à un point différent de l’univers de notre trou noir.
 
Le trou de ver est un concept purement théorique pour le moment.
 
 
 
­Amateurs de Stargate ou de Quantum Leap (Code Quantum en français) soyez heureux, vous allez peut être faire comme vos héros : passez dans un autre Univers en quelques secondes.
­
Notre scientifique Russe a une idée pour distinguer les trous de ver des trous noirs.
Ils se distinguent des TN déjà car ils n’ont pas d’horizon des événements.
 
­Il pense aussi que la lumière voyageant dans un TV pourrait être aperçue en sortant d’un TV comme n’étant lumineuse que sur les bords.
­Au centre de cette bulle on ne verrait rien ou que ……….des étoiles de notre Univers d’après lui.
­Des interféromètres en ondes radio seraient nécessaires pour les détecter.
­
 
 
Tout est expliqué dans son article : http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0712/0712.2572v1.pdf
 
 
Article du New Scientist (en anglais) sur la possibilité des trous noirs/trous de ver comme passage vers d'autres univers, avec intervention de Thibault Damour.
 
 
 
 
 
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LA MATIÈRE NOIRE : HUBBLE LA DÉTECTE INDIRECTEMENT. (28/01/2008)
Credit photo : NASA, ESA, C. Heymans (University of British Columbia, Vancouver), M. Gray (University of Nottingham, U.K.), M. Barden (Innsbruck), and the STAGES collaboration et ESO,:  C. Wolf (Oxford University, U.K.), K. Meisenheimer (Max-Planck Institute for Astronomy, Heidelberg), and the COMBO-17 collaboration
 
 
On vient d'utiliser le télescope spatial Hubble pour étudier en détails une des plus grandes structures de l'univers afin de mieux comprendre l’existence de certaines galaxies.
Hubble trouve ainsi des preuves indirectes de la présence de matière noire autour de ces galaxies, elle joue sur l'effet d'attraction sur ces galaxies.
 
La matière noire est ce que l'on pense être une des composantes principales de notre Univers, elle est malheureusement invisible à nos yeux et ne peut être détectée que par son action gravitationnelle sur son environnement.
 
La caméra ACS de Hubble a cartographié la matière noire à l'intérieur du super amas massif Abell 901/902 ainsi que des galaxies qui le compose.
Ces images font partie de l'étude entreprise par les astronomes dans le cadre du projet STAGES acronyme pour Space Telescope Abell 901/902 Galaxy Evolution Survey.
 
 
L'image au centre correspond à l'amas en entier, c'est une composition de photos prises avec le 2,2m de La Silla et d'une photo de Hubble.
 
Les nuages violet représentent la localisation de la matière noire dans cet amas.
 
Hubble ne peut pas voir la matière noire bien sûr, mais il peut en détecter les effets par la méthode des micro lentilles gravitationnelles, qui "courbent" la lumière des corps situés derrière elles.
C'est cette carte de la matière noire qui a été construite  en mesurant cette distorsion de l'espace sur plus de 60.000 galaxies qui sont situées DERRIÈRE ces amas.
 
 
On remarquera 4 zones principales dans ce super amas où la matière noirs s'est "condensée".
Ces zones correspondent à des endroits contenant des centaines de galaxies qui ont été attirées violemment par les régions denses du centre de l'amas.
Les 4 photos sur les côtés sont des détails de ces 4 zones.
 
 
Abell 901/902 se trouve à 2,6 milliards d'années lumière de la Terre et son diamètre est de 16 millions d'années lumière; il contient un millier de galaxies individuelles.
 
 
 
On peut consulter pour plus de détails :
 
Cet article sur le même sujet de la BBC (en anglais)  ou de l'ESA (anglais).
 
Voir aussi cet article en français de nos amis de Techno Science.
 
 
 
 
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UNE SOURCE D'ANTI MATIÈRE : INTEGRAL LA DÉCOUVRE DANS LA VOIE LACTÉE. (28/01/2008)
Crédits: ESA/ Integral/ MPE (G. Weidenspointner et al.)
 
Le CNRS et l'ESA communiquent récemment sur la découverte d'un nuage d'antimatière au sein de notre Voie Lactée.
Ce nuage est de forme asymétrique et un peu de travers d'ailleurs.
 
 
Remarque : l'antimatière est "détectée" par la raie de 511KeV qui correspond à l'annihilation d'un électron et d'un anti-électron (ou positron = antimatière).
 
Le satellite Intégral révèle une fabrique d'antimatière au sein de la Voie lactée
D'où vient le mystérieux nuage d'antimatière présent dans les régions centrales de la Galaxie ?
Une équipe européenne d'astrophysiciens, composée notamment de chercheurs du CNRS, de l'Université Paul Sabatier de Toulouse et du CEA, a levé une partie du voile en cumulant l'ensemble des données recueillies depuis quatre ans par Intégral, un satellite de l'ESA.
Ces travaux sont publiés dans la revue Nature du 10 janvier 2008.
 
Un disque d’antimatière très asymétrique
Forme « miroir » de la matière, l'antimatière constitue avec la matière un couple étrange : mises en présence, particule et antiparticule s'annihilent mutuellement en énergie. En 2005, les astrophysiciens avaient établi, grâce au spectrographe SPI (Le spectrographe SPI pour SPectromètre pour Integral permet de détecter une émission gamma dans des raies fines de la Galaxie avec une très grande précision), embarqué à bord du satellite Integral, une première carte de la répartition de l’antimatière dans la Galaxie : l’antimatière y était essentiellement concentrée autour du centre galactique avec une composante plus ténue répartie le long de son disque équatorial. Dans ces premières données, le nuage d’antimatière semblait très symétrique, suggérant qu’il pouvait provenir de la désintégration de particules exotiques de matière noire dans le halo central symétrique de la Galaxie.
 
 
En cumulant maintenant toutes les observations obtenues ces quatre dernières années par SPI, les scientifiques ont pu affiner la cartographie de ce nuage et constater que l'antimatière se distribuait de façon asymétrique de part et d’autre du centre galactique. L'émission d'antimatière du disque galactique apparaît deux fois plus importante d’un côté du centre galactique que de l’autre.
 
 
Une répartition similaire à celle des sources X binaires
Cette répartition surprenante semble confirmer une autre piste explorée pour expliquer l’origine de l’antimatière présente dans la Galaxie. Elle apparaît très proche en effet de la répartition d’un certain type d’objets appelés sources X binaires de faible masse (en anglais : low mass X-ray binary ou LMXB).
Les sources X binaires sont des couples formés d’une étoile orbitant autour d’un objet compact tel qu’une étoile à neutrons ou un trou noir. Leur rayonnement X provient de l’énorme quantité d’énergie dégagée par la chute de la matière de l’étoile sur l’astre compact. Dans de tels systèmes, un plasma chaud constitué d’électrons et de positons est éjecté et une fraction de ces derniers se propage dans le milieu interstellaire avant de s’annihiler en émettant un rayonnement à une énergie caractéristique de 511 keV.
 
 
De l’origine de l’antimatière au centre de la Galaxie
Les sources X binaires sont donc une piste  pour expliquer une partie de l‘origine de l’antimatière dans les régions internes du disque de la Galaxie. Si ce scénario permet d’expliquer la moitié de la quantité considérable d'antimatière produite au centre de la Voie lactée, des sources astrophysiques classiques comme des supernovae thermonucléaires ou le trou noir central super massif pourraient expliquer l’origine de la quantité restante. La place pour un scénario exotique invoquant une particule de matière noire se réduit donc fortement...
 
 
A gauche, la carte de la Voie lactée observée par SPI à l'énergie de 511 keV représentée en coordonnées galactiques.
Le plan de la Galaxie est la ligne centrale de part et d'autre du centre galactique à la position (0,0).
A une émission symétrique de largeur à mi-hauteur de 6 degrés (le bulbe galactique) s'ajoute une extension d'un côté du disque galactique. Le code de couleur indique l'intensité du signal (rouge plus intense).
A droite, la répartition des systèmes binaires X de faible masse détectés par le télescope IBIS/ISGRI à bord du satellite Integral. Une concentration plus importante dans la même direction est visible, suggérant que ces systèmes binaires X sont les sources d'antimatière dans les régions internes du disque galactique.
 
 
Consulter les informations supplémentaires fournies avec l'article de Nature en format pdf et en libre accès.
 
 
 
 
Le fait de la dissymétrie de ce nuage semble indiquer pour les astrophysiciens que cette antimatière ne serait pas produite par des particules de la matière noire entourant symétriquement notre Galaxie.
 
Communiqué de presse du CEA/DAPNIA et de l'INSU.
 
 
 
 
 
 
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SPITZER : LA BANLIEUE MIEUX QUE LA VILLE! (28/01/2008)
(crédit photo : NASA/JPL-Caltech/D.Fadda (SSC-Caltech)
 
Les observations les plus récentes de Spitzer, notre observatoire spatial IR, semblent suggérer que les galaxies préfèrent donner naissance et "élever" les étoiles dans la banlieue cosmique plutôt que dans les grandes villes.
 
Les galaxies à travers notre Univers se répartissent en communautés cosmiques petites et grandes.
Les plus grandes s'appellent des amas de galaxies. Comme les grandes cités terrestres, ces amas sont répartis tout au long de l'Univers et reliés entre eux par des "autoroutes" appelés filaments. Tandis que des milliers de galaxies vivent dans l'environnement de ces amas, de plus petites communautés galactiques sont répartis le long de ces filaments, créant ainsi un tissu de banlieues galactiques. Les astronomes soupçonnaient que ces banlieues galaxies étaient reliées à ces amas par des filaments aussi.
 
Pour la première fois, les yeux de Spitzer extrêmement sensibles ont surpris en IR des galaxies situées le long de ces filaments dans la cité (amas) appelée Abell 1763.
 
Voici cette galaxie Abell 1763, chaque point correspond à une galaxie de cette région; les bleus sont des galaxies en train de fabriquer des étoiles, les points rouges sont des galaxies qui en forment beaucoup moins.
 
Une grande communauté de galaxies (amas = cluster en anglais) est représentée sur cette photo par le cercle orange.
 
Ces galaxies sont comme des grandes villes sur Terre connectées par un tissu d'autoroutes (les filaments, dans les zones entourées en bleu). De plus petites galaxies sont réparties le long de ces autoroutes (filaments). Celles ci ont un taux de production d'étoiles deux fois plus important que celles situées dans les "grandes villes" comme vient de le démontrer Spitzer.
 
 
 
C'est la première fois que l'on peut détecter de telles concentrations comme le dit Dario Fadda du Caltech. Et ceci grâce au télescope multi bandes MIPS à bord de ce satellite et au télescope terrestre situé à Kitt Peak en Arizona.
 
Ces découvertes sont publiées dans les Astrophysical Journal Letters, signalons qu'une collègue française Florence Durret de
L'Institut d’Astrophysique de Paris, est co-auteur de cet article que vous trouverez en pdf de 5 pages :
Starburst galaxies in cluster-feeding filaments unveiled by Spitzer
 
 
 
 
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MESSENGER : LA FACE CACHÉE DE MERCURE. (28/01/2008)
Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington
 
Le 14 Janvier 2008 la sonde américaine Messenger est passée au plus près de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, à juste 200km de sa surface. Les images ont été déclenchées la veille lorsque la sonde était à 760.000km de la planète.
À l'occasion de cette rencontre le système d'imagerie MDIS (Mercury Dual Imaging System) a acquis plus de 1200 images, dont surtout ce que les scientifiques attendaient depuis longtemps : des photos de l'hémisphère "inconnu" de Mercure, non imagé par les sondes précédentes.
Tous les autres instruments étaient aussi en opération.
 
La moitié de l'hémisphère manquant a été photographiée d'une distance de 27.000km avec une résolution au sol de 10km.
 
Comme l'autre hémisphère de Mercure, celui ci est aussi fortement cratérisé, il possède aussi quelques détails uniques.
 
En haut à droite se trouve le bassin Caloris, un des plus grands et des plus jeunes bassins d'impact du système solaire, sa partie occidentale n'avait jamais été imagée jusqu'à présent.
Cette nouvelle photo montre qu'il est plus brillant que les terrains aux alentours (agrandir l'image en cliquant dessus pour voir les détails) et pourrait avoir une composition différente de ces terrains. Des plaines plus sombres entourent ce bassin et des cratères avec des bords très sombres sont aussi présents.
 
 
 
 
Des images au téléobjectif ont aussi été prises lors de cette rencontre, en voici quelques unes :
 
Image prise par la NAC (téléobjectif) le 14 Janvier 2008, 37 minutes après l'approche la plus près.
Largeur de l'image 370km, résolution 360m.
On y voit un cratère non détecté précédemment car situé dans l'hémisphère inconnu. Cette image fait partie des 99 images qui vont servir à cartographier la partie cachée de la planète.
Encore de plus près, cette image prise 21 minutes après l'approche la plus proche de la planète.
Prise d'une distance de 5800km la largeur au sol est de 170km.
Fait partie d'une série d'image pour cartographier l'équateur de la planète.
On y remarque une des plus grandes failles de la planète, elle part de la partie supérieur droite de l'image et se dirige vers le bas de l'image, on voit qu'elle donne une ombre très importante (le Soleil éclaire de la gauche).
Une des dernières images diffusées par la NASA ce jour, elle a été prise d'une distance de 18.000km et la largeur sur le terrain est de 500km.
On y remarque un cratère d'impact à double parois. Son nom : Vivaldi, son diamètre : 200km.
 
Le Pôle Sud de Mercure vu par Messenger, sur la partie gauche on aperçoit le Terminateur. Image prise de 33.000km 98 minutes après l'approche le point le plus proche de la trajectoire.
 
 
Avec les nouvelles photos reçues de Messenger, les astronomes comptent maintenant les cratères de Mercure comme on le voit sur la photo suivante.
 
Cette photo fait partie des images de la surface de Mercure jamais encore dévoilée par des sondes spatiales.
La densité des cratères est une indication majeure de l'age d'une planète, c'est la raison pour laquelle on se met à compter leur nombre. Mercure a un grand nombre de cratères, l'image ci dessus fait 276km de large, elle a été prise par la caméra télé (NAC) du MDIS. 763 cratères ont été dénombrés (en vert) et 189 pics (en jaune).
 
En tout 491 photos ont été prises afin de créer une mosaïque de Mercure.
 
 
D'autres photos vont suivre dans les prochains jours.
 
Messenger continue son voyage, deux autres rencontres avec Mercure sont prévues : en Octobre 2008 et Septembre 2009 avant de se mettre en orbite autour de cette planète en Mars 2011.
 
 
 
 
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UN GÉOCROISEUR TRÈS …..PROCHE : LE 29 JANVIER 2008 REGARDEZ 2007 TU24. (28/01/2008)
 
 
Un astéroïde de taille approximative 250m de diamètre va nous frôler le 29 Janvier de cette année 2008 d'un cheveu : 540.000km (une fois et demi la distance Terre-Lune) d'après les calculs du JPL. Il sera 08H33 en Temps Universel.
 
Aucune chance de nous frapper, mais une petite chance pour les astronomes de le voir dans le ciel avec un petit télescope, il sera faiblement visible (magnitude 10 estimée).
 
 
 
Voici son parcours dans le ciel (clic sur l'image pour une image plus grande).
(illustration : Dr. Dale Ireland de Silverdale, WA)
 
Cet astéroïde a été découvert par Catalina Sky Survey le 11 Octobre 2007. il fait partie des quelques milliers d'astéroïdes de cette taille qui frôlent la Terre en moyenne tous les 5 ans, et sont appelés en anglais NEO : Near Earth Objects ou NEA Near Earth Asteroids.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le JPL publie les premières images de cet astéroïde.
 
Ce sont des images radar comme celles ci contre.
 
D'après le JPL c'est le passage le plus proche de la Terre depuis….2000ans!!!
 
 
 
 
 
 
 
Une fois que vous l'aurez vu, pensez au suivant un peu plus dangereux : Apophis pour le Vendredi 13 Avril 2029!!!
La NASA vient d'ailleurs de publier un article très complet en pdf sur les dernières données de cet astéroïde que je vous conseille de lire. D'autres détails sur le site du JPL concernant Apophis.
 
 
 
À propos l'astéroïde qui devrait frapper Mars bientôt (le 30 janvier), on vient de recalculer sa trajectoire, et il semble de plus en plus improbable qu'il rencontre Mars. Dommage!
 
 
 
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LE SOLEIL : À L'AUBE D'UN NOUVEAU CYCLE. (28/01/2008)
 
 
La NASA et l'ESA viennent de capturer l'image de la première tache solaire du nouveau cycle solaire, ce sera le cycle 24.
La tache (sunspot) est identifiée par le numéro 10981.
 
Cette tache a été détectée par SOHO le 4 Janvier 2008 et a duré deux jours.
 
On peut voir l'animation correspondante en Quick Time de 1MB.
 
 
C'est la polarité de cette tache qui a déterminé le fait que c'était un nouveau cycle (cycle de 11 ans je le rappelle), en effet pendant chaque cycle, la polarité des taches de chaque hémisphère dépend du cycle et change à chaque changement de cycle.
 
C'est ainsi que 10981 a été détecté comme orienté de la même façon que 10980 (cycle 23) de l'hémisphère opposé, donc changement de cycle.
 
Un autre indice qui montrait que 10981 appartenait à un nouveau cycle, était sa position sur le Soleil même.
En effet par expérience on sait (mais on ne sait pas pourquoi!!) que la première tache d'un nouveau cycle apparaît dans les hautes latitudes du Soleil et qu'au cours du cycle, celles ci dérivent vers l'équateur. (diagramme en papillon; butterfly diagram)
 
 
La surface totale occupée par les taches durant un cycle varie de cycle en cycle, pour information, le cycle 19 (le deuxième à partir de la gauche sur le graphique) qui débuta en 1954 est celui qui fut le plus actif avec 201 taches solaires.
Les prévisions des spécialistes pour le cycle qui commence sont que ce devrait être un cycle moyen avec 140 taches ou moins.
 
 
Consulter aussi cette page de la NASA sur le même sujet.
 
 
 
 
 
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UNE VUE DE LA TERRE : LES ÎLES ARTIFICIELLES DE DUBAÏ PAR L'ESA. (28/01/2008)
(photo : ESA)
 
Le satellite de l'ESA, Proba nous offre une image des îles artificielles situées à proximité de la côte de Dubaï aux Émirats arabes unis.
 
Palm Jumeirah (à gauche) est la plus petite des trois îles en forme de palmier géant réalisées tandis que The World est un archipel de 300 îlots qui dessinent une carte du monde.
 
Ce projet, qui est le plus grand projet de terres gagnées sur la mer au monde, a été rendu possible par la faible profondeur du golfe et la large plate-forme continentale qui longe le littoral de l’Émirat.
 
 
Image acquise le 5 novembre 2007 par l’instrument CHRIS (Compact High Resolution Imaging Spectrometer) du satellite Proba de l’ESA.
 
 
 
 
 
Une remarque : Dubaï est aussi à l'origine du projet fou de piste de ski outdoor dans ce haut lieu de la chaleur!!!
Que ne fait on pas avec l'argent du pétrole!!
 
 
 
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ATV : ON REMPLIT LES RÉSERVOIRS. (28/01/2008)
(Photo : ESA)
 
Ça y est enfin, on s'approche du moment fatidique, on remplit à Kourou au CSG, les réservoirs de  la capsule ATV avec du carburant russe, nécessaire à l'ISS.
 
Le départ de Jules Verne (nom de baptême de ce premier véhicule de ravitaillement européen) est prévu pour la deuxième moitié de Février 2008.
 
Masse une fois plein de ce véhicule de transfert : 20 tonnes, un record pour la fusée Ariane  qui va le mettre en orbite.
Ce sera d'ailleurs une version nouvelle d'Ariane, Ariane 5 Évolution.
 
Le carburant : de l'UDMH (Unsymmetrical Dimehtyl Hydrazine) nécessaire aux réservoirs des modules russes.
Rappel, la masse à vide est seulement de ….1300kg!
 
On va aussi remplir des réservoir de N2O4 (tetroxyde d'azote) qui est l'oxydant correspondant à l'UDMH, et donc nécessaire aussi aux modules russes.
 
D'autres produits utilisés par l'ATV lui même, comme le MMH (Monomethylhydrazine) et le MON3 (Mixed Oxydes d'Azote) vont aussi être ajoutés dans quelques jours afin de compléter le cocktail.
 
 
On voit ici non pas des cosmonautes mais le personnel en équipements spéciaux pour procéder aux opérations de remplissage. (l'UDMH est explosif et toxique).
 
 
 
 
Voici une belle photo du déploiement des panneaux solaires de l'ATV.
 
 
Le vol de l'ATV devrait être précédé du vol du laboratoire Columbus; alors cela vont être des semaines qui vont compter pour l'espace européen, bonne chance et bon vol pour nos deux véhicules!!
 
 
 
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ESO : L'OISEAU COSMIQUE! (28/01/2008)
 
 
L'instrument NACO du VLT (Nasmyth Adaptive Optics System) est témoin d'une triple collision cosmique, c'est ce que viennent de découvrir une équipe internationale d'astronomes.
 
Cet ensemble de galaxies qui a été baptisé l'oiseau cosmique (the cosmic bird) est composé de deux immenses galaxies spirales et d'une galaxie irrégulière.
 
C'est l'ensemble ESO 593-IG-008 ou IRAS 19115-2124 située à 650 millions d'années lumière.
 
 
Un combiné d'images du NACO et du télescope spatial Hubble de cette région de l'espace.
On voit bien les trois parties composant cet "oiseau". Composition de H Boffin de l'ESO.
Image du NACO dans la bande K détaillant les diverses galaxies, le cœur est manifestement une galaxie spirale comme le corps principal, la tête est une galaxie très irrégulière. Les "ailes" s'étendent sur plus de 100.000 années lumière.
 
La galaxie "tête" semble donner naissance à de nombreuses étoiles de façon incessante : de l'ordre de 200 masses solaires par an!
Les "ailes" sont produites par des interactions de forces de marée.
 
La tête et la plupart des parties de cet oiseau s'éloignent les uns des autres à plus de 400km/s.
 
Cet "oiseau" appartient à la famille des galaxies lumineuses IR (1000 milliards la luminosité du Soleil); elles sont une importante étape dans l'évolution des galaxies.
 
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.GRAND BASSIN D'IMPACT SUR DIONÉ. (28/01/2008)
(photos : NASA/JPL).
 
Voici l'hémisphère opposé à Saturne de Dioné (diamètre 1100km) vu par Cassini le 19 Décembre 2007.
 
On y remarquera un immense bassin d'impact qui possède la propriété d'avoir en plus de son pic central, une double paroi dû à un deuxième "rebond" de la matière constituant ce satellite lors de l'impact.
 
 
 
Cette photo a été prise dans le visible d'une distance de 240.000km de Dioné.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.PAN?ORAMA DU VICTORIA CRATER.. (28/01/2008)
(Photos NASA/JPL)
 
 
Opportunity descend de plus en plus dans le cratère Victoria (800m de diamètre).
On y voit maintenant très clairement les roches de sous bassement, des analyses avec le bras robotisés sont effectuées régulièrement.
 
 
Ces jours ci la NASA nous donne à voir un superbe panorama de ce cratère vu de l'un de ses bords (appelé Duck Bay) et dont vous ne voyez qu'une petite partie sur la photo ci contre.
 
Clic sur la photo pour le voir en entier et en "fausse" couleur, c'est à dire en couleurs qui correspondent à notre vision terrestre.
 
La photo du panorama en couleur martienne est ici.
 
 
Cette vue existe aussi en 3D anaglyphe, voir aussi celle-ci.
 
 
Vues prises du mois d'Octobre au mois de Décembre 2007 avec les filtres :
753 nm, 535 nm et 432 nm.
 
 
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
 
 
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MARS EXPRESS :.CRATÈRE TERBY : UNE VUE DU PASSÉ MARTIEN. (28/01/2008)
(Photos ESA)
 
Mars Express et sa superbe caméra HRSC nous fournissent cette fois des vues du cratère Terby (François Terby astronome Belge) qui se veulent être aussi des indications du passé "humide" de Mars.
 
Les images datent du 13 Avril 2007 (comme vous le savez, contrairement aux missions américaines, les images de MEX sont réservées pendant près d'un an aux scientifiques avant d'être mises dans le domaine public) et le cratère en question est situé sur le bord du grand bassin d'impact Hellas de l'hémisphère Sud.
 
Ce cratère a un diamètre de 170km et sur ses flancs on y voit parfaitement l'action de l'érosion de l'eau avec les différentes couches sédimentaires en terrasse.
 
Plateau de 2000m avec structure en couches de différentes couleurs, dues à l'action de l'eau et/ou du vent.
Position du cratère Terby au N du bassin Hellas.
 
Sur la partie droite (carré 4) de la photo, on peut aussi distinguer des ravines (gullies en anglais) signe de l'action de l'eau.
 
Image à voir absolument en 3D anaglyphe.
 
 
La mission Mars Express sur votre site préféré.
 
 
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EXPOSITION MACVAL : STARDUST OU LA DERNIÈRE FRONTIÈRE D KUNTH NOUS ECRIT. (28/01/2008)
 
À l'occasion de cette exposition sur les représentations du ciel, des astres, sur l’idée de soi et de l’ailleurs. à Vitry s/S qui dure jusqu'au 3 Février, notre ami Daniel KUNTH de l'IAP (qui organise tous les mois des conférences publiques d'un très haut niveau) nous fait parvenir la préface qu'il a écrite pour le catalogue de l'exposition qu'il me donne l'autorisation de reproduire ici :
 
 
 
 
 
 
ORIGINES ET DÉSIRS
 
L’évidence du ciel
Le ciel est à tout le monde. À vous, à moi. Aux artistes et aux scientifiques. Aux promeneurs de nuit et aux oiseaux de jour.
Aux poètes et aux croyants. Objet de contemplation, sujet de recherche, outil de travail, matière créative.
Le ciel apparaît toujours dans une beauté nue et singulière, accessible à nos seuls regards. Il suscite une foule de désirs
divers et contradictoires qui traversent âges et cultures. Désirs d’envol, désirs d’oiseaux, l’infini fait rêver, invite aux voyages et explorations sans fin, voire sans frein. Il y a vingt ans, quelques-uns d’entre nous avions posé notre candidature pour
devenir les premiers astronomes à monter à bord de la navette spatiale.
Désirs… mais aussi crainte. Les Gaulois avaient peur, dit-on, que le ciel leur tombe sur la tête. Les comètes étaient source d’effroi. La grande comète de 1910 fut rendue coupable de l’inondation catastrophique de Paris, tandis qu’un an plus tard, celle de Halley, présumée annoncer la fin du monde, provoqua un véritable vent de panique aux quatre coins de la planète.
 
Toutefois, sa position verticale et la possibilité de lever son regard vers le ciel clouté du mystère des étoiles ont fourni à l’homme les moyens de penser la science pour éclairer ses rêves et répondre à ses questions.
L’homme, ce rêveur obligé, n’a jamais accepté de vivre dans un environnement qu’il ne comprend pas. L’extrême, l’inconnu, tout ce qui nous permet de sortir de notre condition limitée fait rêver et je demeure stupéfait par ces formules sans cesse renouvelées que la nature invente depuis l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand.
Si je pouvais par la pensée m’asseoir sur le noyau d’un de nos atomes tout comme je suis assis sur la Terre, je contemplerais les électrons avec le même sentiment de vide et d’espace infini que lorsque je regarde les étoiles.
L’astronomie touche à l’inaccessible.
La parole d’un astronome, lui qui, à l’inverse de l’allumeur de réverbère du Petit Prince, n’a jamais éteint ou allumé une étoile, ne suscite ni crainte ni méfiance, mais renvoie chacun à ses origines et à son passé proche ou lointain.
 
Le ciel déchiffré
L’étonnant est précisément de pouvoir lire le ciel et de l’interpréter. Les artistes traduisent en langage symbolique ce que nous, astronomes, tentons d’écrire en langage scientifique. Ce ciel si secret, lui qui commence à ras de terre.
Pendant longtemps, l’homme s’est perçu dans un monde clos où régularité, ordre et perfection des phénomènes célestes confortaient le sentiment religieux.
Le ciel fut dépositaire d’un ordre divin qui, dans la Grèce antique, se fit rapidement mathématique et logique.
Religion et science devinrent inséparables et le restèrent fort longtemps.
Monde clos, étouffant, insupportable même, lance Jacques Monory, lorsqu’il tire à balles bien réelles, mais en vain, sur sa voûte céleste et métallique. Au-delà de la Lune et de nos plus proches voisines planétaires, ce monde continue à demeurer inaccessible et nous ne pouvons le scruter que par le truchement de la lumière, seul lien tangible avec l’univers !
 
Il fallut attendre une crise intellectuelle altérant durablement cette vision religieuse du monde pour que, sous l’impulsion de Galilée, l’homme se donne la liberté d’en sonder les mystères.
Indépendamment d’une connaissance révélée ou placée sous haute autorité. Après Galilée surviennent des chamboulements que nul n’avait prévus : la Terre n’est plus au centre du système, la séparation entre mondes sublunaire et supralunaire ne se justifie plus, et les distances éclatent.
Le philosophe Alexandre Koyré note que le «monde clos » se transforme en un «Univers infini ». Vermeer ne peut plus peindre comme ses prédécesseurs, avant Copernic et Newton. Son astronome scrute l’infini car c’est ainsi que la pensée, confinée dans une pièce, s’évade de la Terre vers le ciel.
On doit également à Newton l’audace de lier la Terre au cosmos par l’identité des principes qui unissent chute de la pomme, mouvement de la Lune, marées et aplatissement des pôles en une seule et même loi. Le même Newton en déchiffrant la lumière ouvrait la porte de la spectroscopie.
Puis la naissance de la photographie remit l’observateur dans une dimension de chercheur un peu plus objectif.
 
Les ultimes avancées du regard
« Dites, qu’avez-vous vu? “Nous avons vu des astres […].” » Charles Baudelaire, Le Voyage
Les dernières décennies ont vu apparaître des mondes nouveaux par le biais des grands télescopes et des détecteurs d’images ultrasensibles.
Nous percevons, par le truchement des explorations spatiales, des rayonnements et des particules indécelables par nos sens usuels.
Mes nuits au cœur des déserts chiliens donnèrent lieu à une relation onirique avec le ciel.
Seul, dans une coupole entrouverte sur la nuit fouillée par le télescope.
Acte passionnel et hautement symbolique par lequel je déchiffrais des myriades de messages lumineux venus de l’histoire du monde. Aujourd’hui, cette quête me passionne tout autant, mais a changé de nature: chacun d’entre nous participe collectivement à de vastes programmes de recherche. De grandes collaborations internationales sont établies et de nouveaux équipements, de nouveaux télescopes de plus en plus coûteux et ambitieux mis en service. Ces yeux de la Terre décuplent notre vision.
Mais quel impressionnant bilan se dessine déjà, si l’on songe que la Terre ne fut explorée qu’au XVI e siècle, que le Soleil devint une étoile au XVII e, et que les étoiles de la Voie lactée ne furent cartographiées qu’à l’aube du XIX e. L’univers dévoilé est
entièrement – ou presque – l’œuvre du XX e siècle. Dorénavant, pulsars, trous noirs, étoiles à neutrons, galaxies lointaines ou quasars débordant d’énergie nourrissent l’imaginaire des musiciens, des écrivains et des peintres.
 
Un pas grandiose fut franchi par l’astronome américain Edwin Hubble lorsqu’il établit que les nébuleuses sont, tout comme la Voie lactée, des galaxies à part entière. D’un coup, l’univers devenait immense.
Nous pensons aujourd’hui que l’univers accessible à nos télescopes en contient plus de cent milliards avec, dans chacune d’elles, au moins une centaine de milliards d’étoiles. En 1920, Hubble acquit la certitude que les galaxies s’éloignent les unes des autres et semblent se fuir à des vitesses parfois proches de celle de la lumière.
Cette découverte fut le premier pas vers la théorie du Big Bang.
 
Le ciel dynamique
Nous héritions d’un univers dynamique et de la possibilité de recomposer son histoire.
Georges Henri Lemaître postula une expansion primordiale de l’espace et de la matière survenue à partir d’un état dense et chaud. Cette notion, nommée ironiquement Big Bang par un adversaire de cette théorie, qui lui offrait involontairement son passeport sémantique populaire – démarche qui n’est pas sans rappeler l’avènement du terme «impressionnisme» –, fut brillamment appuyée par la découverte de l’écho atténué du rayonnement émis lors des phases primitives de l’univers.
Nous ne pouvons plus contempler l’univers de l’extérieur comme les Grecs l’imaginaient peu ou prou, puisque nous sommes au contraire issus de son évolution. Nous voici placés d’emblée au sein d’une histoire où espace et temps demeurent intimement imbriqués.
 
Les astronomes se sont donnés pour but de comprendre comment ce monde que nous connaissons aujourd’hui est devenu si complexe.
En revanche, ils se gardent de trancher sur les causes premières: d’où venait ce concentré de cosmos?
Nul ne peut le dire… Simplement, il n’était pas, et il est !
La liberté vient de cette part de l’ombre. Le grand mystère de cette naissance fracassante reste précisément une chance offerte aux rêves des hommes: chaque poète, artiste ou philosophe est libre de croire à une hypothèse différente sur l’origine du monde, ou d’inventer la sienne.
La science, pour sa part, dit : «Je ne sais pas ce qui précéda le commencement, mais je ne désespère pas de le comprendre»; et elle ajoute: «Je ne connais qu’un peu de ce qui fut la suite.»
Pourrait-il exister des univers différents? Parallèles, finis ou infinis?
Question sur laquelle la science peut spéculer, là où les artistes créent et imaginent.
Les ordinateurs des uns sont les pinceaux ou les installations des autres.
 
Nous et les étoiles
«Hommage à Claudius Ptolémée
Je suis homme: je dure peu et la nuit est énorme.
Mais je regarde vers le haut : les étoiles écrivent.
Sans comprendre je comprends : je suis aussi écriture et en ce même instant quelqu’un m’épelle. »
Octavio Paz, Fraternité
 
Notre existence est intimement liée au cosmos tout entier.
Elle dépend de la capacité des atomes à s’unir pour former des molécules complexes, atomes qui à l’origine furent fabriqués dans de lointaines étoiles aujourd’hui disparues.
Comprendre la naissance de ces étoiles est un des défis de l’astronomie stellaire, saisir leur source d’énergie et leur évolution ouvre les portes à une autre connaissance, celle de l’origine des éléments qui nous composent.
Le fer de notre hémoglobine, le carbone de nos os, le plomb, et tous ces éléments que les alchimistes recherchaient dans les premières étapes de l’œuvre au noir, furent un jour synthétisés au sein de ces creusets stellaires, au point qu’il nous arrive de nous proclamer enfants des étoiles. Mais jusqu’où pouvons-nous rêver d’être les enfants désirés de l’univers ?
Ce questionnement, fondé ou non, invite certains à penser la science à l’aune de la philosophie des causes premières et de l’intentionnalité.
 
Sommes-nous seuls?
En 1957, l’URSS lançait Spoutnik, le premier satellite artificiel de l’histoire de l’astronautique.
Ce succès marquait l’avènement de l’ère interplanétaire et permettait, une décennie plus tard, la réalisation du rêve le plus fou de l’humanité : la conquête de la Lune. L’espace devenait un enjeu diplomatique, scientifique et identitaire.
Première génération à avoir eu le privilège de contempler les rondeurs de la Terre, nous devenons responsables de cet habitat, en équilibre dans l’immensité, sans voisin immédiat à qui demander du feu lorsque la chandelle est morte !
La rotondité, ce surplus de sens apporté par la forme, relie la Terre aux autres planètes !
Nous sommes également les premiers hommes à avoir été les témoins d’une formidable aventure, celle de l’exploration du système solaire. Il y a cinquante ans à peine, l’humanité pouvait encore croire à l’existence de petits hommes verts sur Mars.
À la fin du XIXe siècle, les astronomes avaient cru observer des canaux sur la surface de la planète rouillée. Beaucoup attribuèrent à ces canaux fictifs une origine artificielle. Romanciers et réalisateurs s’emparèrent de la planète rouge et du thème des mondes habités. Les Martiens devinrent tantôt des voisins pacifiques, comme dans les Chroniques martiennes (1950) de Ray Bradbury, tantôt de dangereux conquérants. Dans Mars Attacks! (1996), Tim Burton cultive la fiction terrifiante, parfois mêlée d’humour, d’une menace extraterrestre.
Le paroxysme avait été atteint en 1947 par Orson Welles lorsque, sur la base du livre La Guerre des mondes d’Herbert G. Wells, il affola des centaines de milliers d’Américains en faisant croire sur les ondes radio à une invasion sanglante desMartiens.
 
Nous savons aujourd’hui l’extraordinaire beauté, variété et complexité des planètes et satellites du système solaire.
Lorsque, il y a plus de vingt ans, les sondes Voyager explorèrent ce système, l’émerveillement était à son comble : tant de diversité, tant de spectacles enfin dévoilés – geysers sur Triton, éruptions volcaniques sur Io ! Imaginer de tels événements par milliards dans l’univers eut de quoi donner le vertige.
Ces connaissances ont bousculé notre vision du monde et la technologie y a joué une part considérable. Comme des millions d’internautes, j’ai le souvenir du crash d’une comète sur la planète Jupiter, que nous pouvions visionner en direct.
Durant la première décennie du XXIe siècle, Mars a subi des visites de nos sondes et des robots Spirit et Opportunity, tandis que Titan recevait Huygens dans ses volutes de méthane. Titan est le seul satellite du système solaire qui possède une atmosphère, des lacs et des mers.
Une Terre primitive, paradis d’Indiana Jones, où nous percevrons un jour peut-être les mécanismes qui donnent naissance à la vie.
À l’autre bout du système solaire, une sonde Voyager en route depuis les années 1970 se dirige inexorablement vers Pluton et quitte peu à peu le système solaire, soulignant ainsi les limites de l’héliopause.
 
Nous pouvons maintenant contempler les étoiles du firmament en imaginant qu’elles s’entourent d’un essaim de planètes dont certaines abriteraient une forme de vie primitive ou, au contraire, extrêmement développée. Si des extraterrestres sont formés des mêmes agrégats d’atomes et de molécules que nous, ont-ils des yeux, voient-ils comme nous? Ont-ils tenté d’entrer en contact avec nous?
Parmi les domaines les plus excitants du XXIe siècle figure la recherche de planètes habitées, autour d’autres étoiles.
Sommes-nous seuls, sommes-nous reproduits à l’infini, issus de la même «soupe» cosmique primordiale ? Ou encore la Terre est-elle unique et sommes-nous voués à rester cloués sur cette planète pour le reste du temps que le soleil brillera… cinq milliards d’années encore? Le temps nous reste largement compté.
 
Ce ciel en commun
On peut comprendre que cette nouvelle révolution de l’espace et du temps façonne notre regard et nous fait prendre conscience autrement de notre destin.
C’est que la science n’évolue pas en vase clos, ni n’est garante d’une quelconque indépendance à l’égard de la subjectivité individuelle, où s’ancrent les aspirations mystiques, religieuses, amoureuses ou esthétiques. Il est certain que cet apport est partiel : si ce qui est faux ne peut certes pas décrire la réalité, il ne s’ensuit pas que ce qui est vrai l’épuise. Mais il est un fait dont je ne peux que convenir : les sciences de la matière ne donnent aucune réponse quant à la nature profonde et intime de l’être. L’astronomie n’échappe pas à cette règle, mais son développement mathématique et rationnel ne l’a jamais complètement éloignée de la dimension symbolique du monde
qu’elle nourrit en permanence.
Les artistes laissent filer nos angoisses face à l’incommensurable, les transfigurent, les mettent en scène et les déploient. Il n’est pas surprenant qu’ils retrouvent des accents romantiques ou désabusés, et que les frontières à conquérir aiguisent leurs désirs. L’artiste focalise à son tour les interrogations que le ciel suscite et propose ses représentations de l’immensité. Comment faire tenir l’univers
dans un cadre, les étoiles et les galaxies dans l’infini limité par la toile ? Abolissant l’éloignement, rétablissant la proximité,
Bruno Peinado n’hésite pas à convoquer les astres, la Lune dans l’exposition, au beau milieu du jardin du musée. Faut-il accepter que la Terre soit ronde? s’exclame Roberto Martinez.
 
Ce ciel est-il indifférent à notre lendemain ? Le ciel était-il écrit avant la tragédie de Guernica? interroge Renaud Auguste- Dormeuil.
Notre perception du ciel est d’autant plus prégnante que le réel demeure toujours une énigme. Le ciel existe-t-il ? L’image empreinte devient représentation mentale et l’objet céleste crée une relation orientée où demeure la distance…
Dans le Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey, on lit : « désirer est issu par réduction phonétique du latin desiderare ». Le verbe latin signifie « cesser de contempler l’étoile ». Le préfixe de exprime que le désir vient du manque, de l’absence, de l’éloignement.
Je m’émerveille de ce que cette racine rattache l’astronomie à notre pulsion la plus intime. Il est difficile de décider si c’est le désir ou l’objet du désir qui est premier et l’on pourrait soutenir que l’objet est indifférent et que c’est le désir qui crée son objet. Les astronomes, dans le désir de voir, deviennent également des bâtisseurs d’images et livrent leur point de vue, une représentation du ciel et de l’espace.
 
En guise d’ouverture
La longue liste des problèmes qui traversent l’astronomie contemporaine montre à quel point cette discipline suscite une moisson de nouvelles questions. Il y a donc pour beaucoup des aventures qui méritent d’être vécues, des sources de curiosité et d’émerveillement qui ne sont pas prêtes de se tarir. Peu à peu les astronomes soulèvent le voile sur nos origines et les grandes étapes de la formation de la Terre se précisent. Source de mystères, le ciel, en stimulant en permanence notre esprit, nous permet d’engranger des découvertes qui suscitent un intarissable émerveillement. Le firmament étoilé inspire un idéal de beauté et de perfection jamais démenti. De là vient sans doute cette conviction que la perfection doit être recherchée.
En filigrane, elle figure dans les oeuvres les plus folles et les recherches les plus désespérées. Nombreux sont ceux qui lui ont consacré une vie entière. Ils lèguent aux nouvelles générations plus d’aventures en devenir que de réponses à leurs questions…
 
 
Daniel Kunth.
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.LA DISCORDE CÉLESTE PAR JP LUMINET CHEZ LATTES.. (28/01/2008)
 
Notre célèbre ami Jean Pierre Luminet a encore frappé!
Et heureusement pour nous, il nous livre enfin la suite de sa trilogie concernant cette fois ci Tycho et Kepler.
 
 
 
Tycho Brahé, Johann Kepler... tout les opposait : l'âge, la naissance, la fortune, le caractère et jusqu'à leur apparence physique.
Le premier, un lion, est né au Danemark ; de ses ancêtres vikings, il a gardé le cheveu flamboyant, la gloutonnerie d'un ogre, la violence barbare, prête à éclater à la moindre occasion. L'autre, un renard, est né vingt-cinq ans plus tard, en 1571, dans une misérable auberge en Forêt-Noire ; son visage est grêlé par la vérole,  mangeant peu, buvant moins encore et ne riant jamais.
L'un avec sa fortune va bâtir le plus grand observatoire de tous les temps sur l'île de Venusia et devient le despote du royaume d'Uranie - il accumule comme un maniaque des milliers d'observations célestes. L'autre, frémissant d'une sorte de fièvre qui avait pour nom « révolte », rusant avec les puissants, courant les universités et les palais, révèle des capacités prodigieuses de penseur et de calculateur... jusqu'à la rencontre entre les deux hommes : un choc violent, passionnel, presque cruel.
De ce duel  sortit pourtant un grand vainqueur : la vérité sur l'Univers.

Après "Le Secret de Copernic", et avec ce nouveau volume de la série "Les Bâtisseurs du ciel", Jean-Pierre Luminet fait revivre l'affrontement entre ces deux génies qui va changer la vision du monde.
 
 
Code ISBN / EAN : 9782709625678   Prix Public : 20,90€
Format : 225 mm x 140 mm   380 pages
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.DES HOMMES DES TÉLESCOPES ……. PAR CH FEHRENBACH CHEZ VUIBERT (28/01/2008)
 
 
Figure marquante de l'astronomie française du XXe siecle,, Charles Fehrenbach est décédé le 09 janvier 2008 à l'age de 94 ans.
Correspondant de l'Académie des sciences depuis 1963, il en fut élu membre en 1968 dans la section Sciences de l'Univers.
Il fut directeur de l’observatoire de Haute-Provence et de l'observatoire de Marseille.
 L'essor de l'astrophysique et l'exploration du ciel austral exigeant enfin l'installation de grands observatoires, fruits d'une collaboration internationale, on retrouve Charles Fehrenbach en pionner de l'European Southern Observatory (ou ESO) . Il en présidera la commission des instruments et favorisera la création de l'observatoire de La Silla (Chili), celle de l'observatoire Canada-France-Hawaï puis les projets du Very Large Telescope (ou VLT).
 
Il nous laisse en héritage un livre référence sur l'histoire de l'astronomie : Des Hommes des télescopes des étoiles qui paraissent en ré-édition chez Vuibert.
 
 
 
 
D’où l’astrophysique française vient-elle et, avec elle, toute l’astrophysique européenne ? C’est Charles Fehrenbach lui-même qui nous le raconte ici, lui qui, né en 1914, fut non seulement le témoin mais, surtout, l’un des principaux acteurs de cette aventure scientifique, technique et politique.
Encouragé par Gabrielle Flammarion et par André Danjon, Charles Fehrenbach  ;- membre de l’Académie des sciences depuis 1968;- fit ses débuts en… 1931 ! L’astronomie française était alors très faiblement dotée et la Fondation Dina vint lui apporter un soutien décisif qui se traduisit notamment par la création du laboratoire d’optique de l’Observatoire de Paris puis celle de l’observatoire de Haute-Provence dont Charles Fehrenbach, inventeur du prisme-objectif portant son nom, sera le directeur jusqu’en 1983.

L’essor de l’astrophysique et l’exploration du ciel austral exigeant enfin l’installation de grands observatoires, fruits d’une collaboration internationale, on retrouve Charles Fehrenbach en pionner de l’ESO, qui lui doit le sigle sous lequel elle est désormais célèbre.
 
 
 
 
prix : 32.00 €   352 pages   dimensions : 170 × 240 mm
 
ISBN : 2-7117-4038-2
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L'ASTRONOMIE DE FÉVRIER EST EN KIOSQUE. (28/01/2008)
 
Le deuxième numéro de la publication en kiosque de l'Astronomie vient de paraître, il contient deux thèmes principaux : l'équation du temps pour comprendre le mouvement de la Terre et lire l'heure sur les cadrans solaires par exemple, et un article de fond sur les géocroiseurs dont je vous parle souvent, même ce mois ci (voir plus haut).
 
À signaler aussi pour les astrophotographes des conseils pour utiliser le célèbre logiciel Photoshop.
 
Bien entendu on donne aussi tous les détails sur l'éclipse de lune du 21 Février.
 
Une nouveauté, la SAF qui publie la revue, donne maintenant certains articles précédents de la revue à télécharger gratuitement sur son site, allez y et n'hésitez pas!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE DE FÉVRIER. (28/01/2008)
 
 
Numéro consacré principalement au trou noir et à l'éclipse de Lune du 21 Février.
 
 
 
 
En voici le sommaire :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Antonio Fernandez, chasseur de ciel unique
Philippe Henarejos
L'astronome amateur espagnol Antonio Fernandez traque les plus fines extensions des nébuleuses et des galaxies. Son but : offrir un regard nouveau sur des astres pourtant déjà connus.
Le nouveau défi : Voir une planète cachée dans l'éclat de son soleil
Émilie Martin
Dès 2010, des astronomes américains pourraient obtenir la première photo d'une exoplanète autour d'une étoile identique au Soleil. Grâce à deux instruments ultraperformants placés sur le télescope de 5 m du mont Palomar, ils espèrent réaliser l'exploit avant deux autres équipes, elles aussi lancées dans le défi.
Supernova de Kepler : L'explosion stellaire qui défie toujours les astronomes
Myriam Détruy
Un astre au destin singulier, tel est le dernier scénario imaginé par les astronomes pour tenter d'expliquer l'explosion stellaire observée en 1604.
Une gravité modifiée chasse la matière noire
Stéphane Fay
Après Mond, voici MOG, une nouvelle théorie de la gravité modifiée. Défendue par un astronome canadien, elle explique, sans recours à une once de matière noire, et mieux que n’importe quelle autre, les observations très troublantes réalisées depuis plus d’un an sur un amas de galaxies, dont le nom fait souffler un vent de révolution en astrophysique : l’amas du Boulet.
Un œil géant pour l'infrarouge
Jean-Luc Dauvergne
Le télescope Vista s'apprête à tourner son miroir de 4 m sur le ciel infrarouge. Installé en plein cœur du désert d'Atacama chilien, à seulement 1 500 m du mont Paranal, il va cartographier l'ensemble du ciel austral.
Voyage au cœur d'un trou noir
David Fossé
Voir un trou noir ? Dans l’univers virtuel des simulations informatiques, c’est désormais possible. Alain Riazuelo vient de réaliser des visualisations inédites de ce qu’un astronaute verrait en s’approchant d’un tel astre. Distorsions de l’espace-temps, changement de couleur des étoiles, amplification de leur éclat : tout y est ! En attendant que les astronomes ne photographient réellement la silhouette d’un trou noir, ou ne décèlent ses ondes gravitationnelles…
Des insectes robots pour explorer Mars
Julien Bourdet
À l'ESA comme à la Nasa, les blattes, abeilles et autres libellules ont la cote. Véritables concentrés de technologie, les insectes sont autant de sources d'inspiration pour développer des sondes capables de se poser en douceur sur la planète rouge ou de l'explorer en rase-mottes.
Observatoires du futur : Hubble contre la Lune
Muriel Valin
Faut-il profiter du retour annoncé d’astronautes sur la Lune pour y construire un observatoire ? Voici dix ans, l’idée aurait séduit les astronomes. Sans atmosphère pour brouiller les images, soumise à une gravité réduite, la Lune semblait un site idéal pour l’astronomie. Mais aujourd’hui, les succès des télescopes spatiaux changent la donne.
Le ciel n'est-il qu'une hypothèse ?
Jean-François Robredo
Et si tous les systèmes astronomiques n’étaient que des hypothèses, des modèles vides ? Cette question qui s’est posée dès l’avènement de l’astronomie est encore d’actualité. Les théories concurrentes ne manquent pas pour expliquer l’origine de l’Univers ou l’unité des phénomènes physiques. Cette guerre des idées a connu son apogée au XVIIe siècle avec Galilée, Copernic et Tycho Brahé.
Les observatoires du vertige
Myriam Détruy
En Suisse, deux observatoires professionnels flirtent avec les astres. Construits à plus de 3 000 m d'altitude, ils sont accessibles uniquement en train à crémaillère, y compris pendant l'hiver. Le panorama sur les Alpes est exceptionnel.
Saturne au plus près
Jean-Luc Dauvergne
Le passage de Saturne au plus près de la Terre le 24 février marque le point d'orgue de la période la plus favorable à l'observation de cette magnifique planète géante.
Eclipse totale de Lune : Dernier grand cru avant 2015 !
Emmanuel Beaudoin
Profitez bien de l’éclipse de Lune de ce 21 février. Elle a beau avoir lieu tard dans la nuit, à une époque où il fait très froid, c’est la dernière “totale” entièrement visible depuis la France avant septembre 2015 ! Si la météo est de la partie, un spectacle grandiose est garanti.
 
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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