LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 25 Décembre 2009
 
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Sommaire de ce numéro :   JOYEUSES FÊTES À TOUS 
L'astronome ouzbek Ulugh Beg : Rapport de la conférence internationale par B Lelard (25/12/2009)
Histoire : Ariane a tente ans! (25/12/2009)
Musée de Guangzhou : Compte rendu de visite de R Trotignon de la SAF. (25/12/2009)
Système binaire d'étoiles : Premières vraies images. (25/12/2009)
Corot : Trois ans en service! (25/12/2009)
Étranges lueurs : Au dessus de la Norvège. (25/12/2009)
Herschel  :.Dans les entrailles de l'Aigle! (25/12/2009)
Hubble :.Les proplyds dans Orion. (25/12/2009)
Hubble : It's full of stars! (25/12/2009)
Fermi/GLAST : L'éruption gamma la plus intense jamais détectée. (25/12/2009)
Messenger : Une carte complète de Mercure, enfin! (25/12/2009)
Cassini-Saturne :.Le cadeau de Noël de Carolyn : danse avec les Lunes! (25/12/2009)
Jupiter :.Un nouvel Impact. (25/12/2009)
Mars Express :.Phobos et Deimos côte à côte! (25/12/2009)
Livre conseillé :.Le Soleil, la Terre …la Vie, la quête des origines chez Belin. (25/12/2009)
Livre conseillé :.C'est comment un Observatoire? Chez Belin. (25/12/2009)
Livre conseillé :.Histoire de l'électricité chez Vuibert. (25/12/2009)
Les magazines conseillés :.Ciel et Espace de Janvier est paru. (25/12/2009)
 
 
 
 
 
HISTOIRE : ARIANE A TRENTE ANS! (25/12/2009)
 
 
Le 29 octobre 2009 : Pour sa sixième mission de l’année, Ariane 5 a lancé avec succès deux satellites de télécommunication, NSS 12 pour l’opérateur européen SES et THOR 6 pour l’opérateur norvégien TELENOR Satellite Broadcasting.
C'était le vol 192.
vol 192 départ de Kourou (photo EADS)
 
Si Ariane est maintenant un succès commercial et technique, (près de 190 lancements); son histoire a été laborieuse.
 
En effet, il y a exactement trente ans, la première Ariane (L01) fut lancée avec succès la veille de Noël 1979.
Ce fut l'aboutissement et le commencement d'une longue aventure.
Aboutissement car cela effaçait les cicatrices de la fusée Europa qui avait été mal conçue, ou plutôt conçue politiquement et non techniquement.
En effet Europa fusée européenne des années 1960 était un "joint venture" on appellerait cela comme ça maintenant, de plusieurs pays européens qui voulaient chacun une part du gâteau indépendamment de ses propres possibilités techniques.
 
Vous voulez connaître la suite de l'histoire?
 
Reportez vous à un de mes premiers articles des astronews il y a cinq ans, où tout vous est dévoilé.
 
 
Vous pouvez aussi consulter :
 
Le dossier spécial EADS à ce sujet.
 
L'article et photos de l'Express.
 
L'article du Monde.
 
L'article du Figaro.
 
 
 
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UNE VISITE AU MUSÉE DES SCIENCES DE GUANGZHOU PAR R TROTIGNON DE LA SAF. (25/12/2009)
(Photos : R Trotignon)
 
 
 
En septembre 2009, Roland Trotignon a profité de son séjour à Guangzhou (en Chine, l'ancienne Canton) pour visiter le Musée des Sciences nouvellement ouvert.
 
Je lui laisse la parole :
 
 
 
 
 
 
 
Premier choc : l’architecture audacieuse qui est la marque de bien des bâtiments chinois modernes.
 
L’intérieur est bien digne de ma première impression.
Le vaste hall d’entrée conduit à des pavillons dont l’un est consacré à l’astronomie et à l’espace.
Voici quelques-uns des modèles exposés :
 
 
Sphères armillaires :
La sphère armillaire fut dans l’antiquité chinoise comme dans la nôtre l’instrument roi. A la fois modèle réduit du ciel et instrument de mesure, elle trônait en haut de l’observatoire édifié lors de la dynastie mongole des Yuan. L’original est à Nankin et nous pouvons admirer ici un modèle réduit. En fait, la sphère armillaire était un instrument de mesure bien malcommode.
L’astronome Guo Shoujing sépara astucieusement le cercle méridien tournant et l’équateur.
L’instrument est aussi équipé de deux cercles pour les mesures d’altitude et d’azimut.
 
La grande horloge astronomique de Su Song
 
 
La grande horloge astronomique de Su Song (dynastie des Song) a droit comme dans tous les musées des sciences en Chine ( et aussi entre autre à Londres, au British Museum) à une grande maquette.
 
Elle était à son époque probablement la plus belle réalisation d’horlogerie astronomique au monde.
Actionnée par l’eau , un dispositif d’échappement à ancre actionnait un mécanisme d’affichage du temps, un globe céleste intérieur et une sphère armillaire au dernier étage.
 
Son exactitude faisait l’admiration de tous. Démontée lors de l’invasion mongole, elle se révéla beaucoup trop complexe pour être remontée après la mort de son créateur.
 
Définitivement perdue, elle est connue par les descriptions précises qui en ont été laissées.
 
 
 
Les expériences modernes :
 
De nombreuses expériences modernes sont présentées dans ce musée, notamment :
 
 
L'expérience de Cavendish : La célèbre expérience de la mesure de la constante de la gravitation universelle nous est proposée sous cache de verre.
La troisième loi de Kepler : Certainement la présentation la plus astucieuse que j’ai jamais vue ! La surface du triangle curviligne formée par les rayons vecteurs et l’orbite est constante et les billes restent tassées de la même façon.
 
 
Et d'autres comme la mesure de la vitesse de la lumière ou le pendule de Foucault.
 
 
Une dernière vue de la salle dédiée à l'Astronomie.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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SYSTÈME BINAIRE D'ÉTOILES : PREMIÈRES VRAIES IMAGES. (25/12/2009)
 
 
Les Japonais du télescope Subaru ont fait fort; ils ont réussi à obtenir les premières images d'un système d'étoiles binaire (en principe système le plus courant parmi les systèmes stellaires) avec le CIAO (Coronagraphic Imager with Adaptive Optics) monté sur ce télescope situé à Hawaï.
 
 
 
C'est le système SR 24 dans Ophiucus, relativement proche (520 années lumière) qui a été leur cible.
 
 
À gauche, l'image observée de ce système en IR (©The graduate University for Advanced Studies & the National Astronomical Observatory of Japan); à droite une explication graphique (© Chiba University).
 
Il existe des régions liées gravitationnellement entre elles (les fameux lobes de Roche voir aussi le livre dédié à ce sujet), elles sont indiquées par les lignes pointillées simples et pointillées larges à l'extérieur.
 
 
 
 
 
Les nouvelles étoiles sont généralement entourées de disques protoplanétaires qui vont former plus tard les planètes.
 
On pense aussi que la plupart des étoiles se forment dans des systèmes doubles ou multiples, une simulation de l'évolution d'un tel système binaire est donnée par ces deux figures.
 
Dans un tel système binaire, les deux étoiles tournent autour de leur centre de masse commun, la plus grosse ou la plus brillante est appelée "primaire" et l'autre "secondaire". Un disque de gaz et de poussières entoure l'étoile primaire, un autre l'étoile secondaire et un troisième peut entourer l'ensemble du système, et est "nourri" par un bras spiral provenant des disques primaires et secondaires.
 
Ces divers disques n'avaient jamais été imagés jusqu'à présent, maintenant grâce à Subaru, c'est fait!
 
Il est essentiel pour comprendre la formation de tels systèmes de pouvoir étudier ces disques protoplanétaires, nos amis Japonais ont même mis au point une simulation vidéo que vous pouvez voir ici, en sélectionnant d'abord "Movie" puis ensuite "formation of binary stars".
 
 
 
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COROT : TROIS ANS EN SERVICE! (25/12/2009)
(photo et graphiques : Corot/CNES)
 
C'est en décembre 2006 qu'a été lancé le chasseur d'exoplanètes et l'analyseur d'étoiles par séismologie , COROT.
 
Un numéro spécial d'Astronomy and Astrophysics, exceptionnellement à accès gratuit, vient d'être publié contenant plus de 50 articles concernant CoRoT et les résultats obtenus avec ce satellite.
Le sommaire est très copieux et tous les articles sont disponibles gratuitement en pdf.
 
CoRoT (COnvection ROtationand planetary Transits) est un satellite équipé d'un télescope de 30cm, et dédié à l'étude de la structure interne des étoiles et à la recherche de planètes hors du système solaire par la méthode du transit.
Il a été lancé de Baïkonour le 27 Décembre 2006 et orbite à 900km au dessus de nos têtes. Il a déjà obtenu des résultats importants (d'où l'article de A&A) et sa mission est prolongée officiellement de trois ans.
 
C'est une mission essentiellement du CNES avec quelques coopérations internationales (Autriche, Belgique, Brésil, Espagne, Allemagne)
 
Au point de vue exoplanètes, on peut regretter qu'il n'ait découvert "que" 7 exoplanètes à ce jour, dont la plus petite connue de type rocheuse (Corot-7b, , on consultera l'article de Léger et ses collègues sur ce sujet), elle possède une masse de 5 fois la masse terrestre (masse déterminée par D Queloz et ses collègues) elle serait de densité 5,6, donc bien rocheuse, c'est aussi celle avec la période la plus courte (20 heures!) autour de son étoile.
 
On peut se rendre compte de la difficulté de qualifier ou non une planète comme exoplanète en lisant l'article suivant Rate and nature of false positives in the CoRoT exoplanet search.
 
Une deuxième exoplanète a été trouvée dans ce même système, Corot-7c de masse 8 masses terrestres.
 
 
Mais comme il a déjà été dit dans ces colonnes (voir les références plus bas), Corot n'est pas seulement un chasseur de planètes, c'est aussi un analyseur du cœur des étoiles par héliosismologie (mesure les oscillations des étoiles).
On pourra notamment s'intéresser à cet article "Theoretical amplitudes and lifetimes of non-radial solar-like oscillations in red giants"  sur ce sujet.
 
 
Les successeurs de Corot sont prêts à prendre la relève, notamment Kepler de la NASA, lancé en Mars 2009, et essayant de trouver des "Terres".
 
 
Corot a recueilli 153 transits de Corot-7b
Les oscillations de l'étoile HD181420
 
 
Je recommande à lire parmi les nombreux articles proposés dans A&A celui-ci qui donne une bonne idée de la mission :
The CoRoT satellite in flight: description and performance
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de la mission Corot.
 
Le communiqué de presse en français du CNES.
 
Le dossier des exoplanètes dans les archives de ce site.
 
Corot et exoplanètes par Claude Catala : CR conférence SAF 13 Nov 2008
 
Michel Mayor : Sur les exoplanètes UNESCO 15 Janv. 2009
 
Les planètes extra solaires : CR de la conférence de R Ferlet à la SAF.
 
La mission Corot : CR de la conférence d'Annie Baglin à la SAF
 
Les exoplanètes : CR de la conférence de M Mayor à l'IAP du 2 Mai 2006 à l'IAP.
 
À la recherche des autres Terres : CR de la conférence IAP de F Bouchy.
 
 
 
 
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ÉTRANGES LUEURS : AU DESSUS DE LA NORVÈGE. (25/12/2009)
 
 
Le 9 Décembre 2009, au Nord de la Norvège s'est produit un phénomène lumineux original et inconnu jusqu'à présent.
 
 
Une énorme spirale lumineuse s'est formée dans le ciel, suivie d'une fumée bleue se dirigeant ensuite vers le sol.
 
Voir la photo faite par Jan Petter Jorgensen vers 8:00 du matin heure locale.
 
Ce n'est pas une aurore boréale, très courante sous ces latitudes ni une météorite, ni aucun autre phénomène optique connu. Ce n'est pas non plus un montage photographique car ce phénomène a été de nombreuses fois filmé en vidéo comme par exemple cette séquence.
 
 
 
 
 
 
On pense que cet effet a été causé par une fusée défectueuse lancée d'un sous marin Russe, ce serait le moteur qui se serait mis a tourner sur lui même en spirale avant de retomber sur Terre.
 
Pas de confirmation d'aucune sorte jusqu'à ce jour.
 
D'autres photos de ce phénomène, aussi sur ce site britannique.
 
 
 
 
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HERSCHEL:.DANS LES ENTRAILLES DE L'AIGLE! (25/12/2009)
(crédit photo :: ESA, PACS & SPIRE consortia.)
 
Les scientifiques de la mission Herschel lâchent peu à peu quelques photos prises par le plus grand télescope spatial au monde, pour notre plus grand bonheur.
 
Notamment notre ami Vincent Minier qui nous a déjà gâté avec ses conférences sur le sujet; il nous prévient des dernières découvertes d'Herschel sur son site qui est en français, il faut le noter.
 
Image prise le 24 Octobre 2009 par la caméra PACS (Photodetector Array Camera) et le spectro SPIRE (Spectral and Photometric Imaging Receiver) de la région de l'Aigle et publiée ce 16 Décembre par l'ESA.
 
On y voit un nuage sombre de 65 années lumière de dimension, à 1000 années lumière de nous.
 
Grâce à l'IR lointain, Herschel a pu pénétrer à l'intérieur de ce nuage.
 
 
Image dans trois couleurs de l'IR lointain d'Aquila. Les trois filtres utilisés sont ceux à 75, 170 et 500 µm des instruments PACS et SPIRE sur Herschel. L'image est codée en couleurs visibles du bleu au rouge en fonction de l'intensité lumineuse dans ces trois filtres, le bleu correspondant à un maximum d'intensité vers 75 µm et le rouge correspondant à un maximum d'intensité à 500 µm. La taille de l'image est de 3 degrés sur 3 degrés sur le ciel, soit 60 années-lumière à la distance d'Aquila. Les deux bulles bleues sont des régions dans lesquelles des étoiles massives chauffent fortement la poussière. Le bleu indique ainsi du gaz à une température supérieure (-200°C) à celle des zones rougeâtres plus froides (-250°C). De nombreux embryons d'étoiles, des petits points rouges, sont visibles dans les filaments qui entourent la bulle bleue de gauche. Cette bulle est gonflée par le rayonnement ultraviolet d'étoiles géantes. Ce rayonnement est absorbé par les grains de poussières qui sont légèrement réchauffés par ce coup de soleil géant. La poussière très froide (inférieure à -200°C) restitue l'énergie emmagasinée sous la forme de lumière dans l'infrarouge lointain et submillimétrique.
 
 
 
 
Six mois après le lancement du télescope spatial Herschel et la longue période de tests qui a suivi, les astrophysiciens du CEA ont produit un premier résultat scientifique en découvrant plus de 700 embryons d'étoiles dans un nuage de gaz de la Constellation de l'Aigle. Ces premières images de la phase de démonstration scientifique révèlent pour la première fois la texture et l'anatomie des nuages de gaz dans lesquels naissent les étoiles.
 
Elles ont été présentées les 17 et 18 décembre 2009 à Madrid lors d'un premier colloque sur les Résultats initiaux de Herschel et sur le site de l'Agence spatiale européenne.
 
Aquila (aigle en latin) est une des plus proches régions de notre système solaire dans laquelle le gaz et la poussière, qui composent la matière interstellaire, donnent encore naissance à des centaines d'étoiles.
Situé à 1000 années-lumière du Soleil dans la Constellation de l'Aigle, Aquila appartient à une ceinture de pouponnières d'étoiles encerclant le Soleil, connue sous le nom de Ceinture de Gould.
 
Celle-ci est un énorme anneau d'étoiles qui semble encercler le système solaire; il fut détecté pour la première fois par John Herschel, le fils de son père, mais ce fut Benjamin Gould de Boston qui le premier diffusa cette information largement.
 
Invisible et opaque, l'anatomie interne et la fabrication d'étoiles du nuage de gaz d'Aquila nous étaient cachées jusqu'au démarrage des observations scientifiques de Herschel.
Le 24 octobre 2009, le télescope spatial Herschel a observé le nuage d'Aquila, dévoilant ses entrailles de filaments de gaz et de poussière, et connectant par l'image ces filaments de matière aux phases de fabrication des étoiles.
 
 
L'ESA met à la disposition du public, un site dédié aux photos et découvertes de Herschel, c'est OSHI (acronyme de Online Showcase of Herschel Images) que je vous conseille de consulter de temps en temps.
 
 
 
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HUBBLE:.LES PROPLYDS DANS ORION. (25/12/2009)
Credit: NASA, ESA, M. Robberto (Space Telescope Science Institute/ESA), the Hubble Space Telescope Orion Treasury Project Team and L. Ricci (ESO
 
Les scientifiques du télescope spatial Hubble, nous font un beau cadeau pour Noël; ils nous donnent à voir une collection d'une trentaine d'images de proplyds (acronyme signifiant : proto planetary discs ou disques proto planétaires) pris dans la nébuleuse d'Orion. Photos prises avec la caméra ACS.
 
 
Ce sont en fait des disques circumstellaires en formation, des embryons de systèmes solaires.
 
Ces proplyds se forment au moment où l'étoile naissante commence sa vie en se libérant de son disque de poussières et de gaz; mais les restes de ce nuage forment un disque d'accrétion autour d'elle.
 
Ce disque va donner naissance à un système planétaire qui se forme par accrétion.
 
Cette photo ne représente que 6 proplyds typiques, on remarquera le proplyd du bas de l'image (nommé 181-825), il rencontre le vent stellaire de son étoile, ce qui donne une superbe onde de choc.
 
 
 
 
Dans Orion les chercheurs ont découvert 42 disques protoplanétaires dont on peut voir une grande partie ici.
 
 
 
La nébuleuse d'Orion est une voisine, elle est située à 1500 années lumière de nous; elle s'appelle aussi M42 et est la région du ciel la plus proche qui possède des étoiles en formation qui sont suffisamment chaudes et massives pour chauffer le gaz à l'entour, ce qui lui donne cette couleur incomparable.
 
 
Les scientifiques ont identifié deux types différents de proplyds dans Orion, ceux qui sont proches de l'étoile la plus brillante (baptisée Theta 1 Orionis C) et ceux qui sont beaucoup plus éloignés. Ces derniers ne reçoivent pas assez de rayonnement énergétique pour réchauffer le gaz et ne peuvent être détectés que comme une silhouette devant le fond brillant.
 
 
 
 
 
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HUBBLE :.IT'S FULL OF STARS! (25/12/2009)
(Crédit: NASA, ESA, and the Hubble SM4 ERO Team)
 
C'est à cette phrase de Dave Bowman l'astronaute de 2001 A Space Odyssey de S Kubrick que j'ai pensé en voyant la dernière photo de Hubble de la nébuleuse R136 située dans la Dorade (hémisphère Sud comme son nom l'indique, nom moderne).
 
 
C'est donc la toute dernière image (Octobre 2009) de la nouvelle caméra WFC3 de Hubble, qui nous montre une vue très détaillée de cette nursery très prolifique située dans notre environnement immédiat, R136. (R pour le catalogue Radcliffe).
 
Elle est située dans la Nébuleuse de la Dorade elle même située dans le grand nuage de Magellan, galaxie satellite de la nôtre située à 170.000 années lumière de nous.
Elle est tellement près de nous (au sens astronomique du terme) que la caméra de Hubble est capable de résoudre les étoiles individuellement.
 
Pour voir où est située cette nébuleuse, on pourra consulter cette superbe photo de la région par Akira Fujii.
 
 
Les étoiles de couleur bleue sont parmi les plus chaudes et les plus massives connues, typiquement 100 masses solaires, elles donneront naissance à des Super Novæ à la fin de leurs vies, dans quelques millions d'années à un feu d'artifice superbe; mais Hubble ne sera plus là pour le voir.
 
Cette vue est une combinaison de vues en UV visible et rouge, sa largeur : 100 années lumière.
 
La couleur verte est donnée par l'Oxygène et le rouge par l'Hydrogène.
 
 
 
 
 
 
On peut voir aussi cette photo qui compare les vues en visible et en IR.
 
 
 
 
 
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FERMI/GLAST : L'ÉRUPTION GAMMA LA PLUS INTENSE JAMAIS DÉTECTÉE. (25/12/2009)
 
Le CNRS communique ces jours-ci sur la détection de l'éruption gamma la plus intense jamais observée par Fermi.
Voici ce qu'ils en disent :
 
L'éruption exceptionnelle d'un « blazar » (Les blazars sont des quasars dont les jets de particules sont orientés dans notre direction) a été détectée par les équipes de la collaboration Fermi, qui implique le CNRS-IN2P3 et INSU et le CEA-Irfu
 
Cette galaxie à noyau actif est ainsi devenue la source la plus brillante du ciel observée en rayons gamma.
Sa détection devrait permettre de donner un éclairage unique sur le fonctionnement de ces objets cosmiques extraordinaires.
 
 
Appartenant à la famille des blazars, la galaxie 3C 454.3, située à 7,2 milliards d'années lumière dans la constellation de Pégase, a attiré l'attention de l'équipe du  télescope Fermi, lancé par la Nasa, et des astronomes du monde entier.
 
Une série d'éruptions successives, débutée le 15 septembre, a rendu cette galaxie 10 fois plus lumineuse que l'été dernier, en faisant ainsi la source la plus brillante du ciel observée en rayons gamma.
 
Comme beaucoup de galaxies à noyaux actifs, les blazars émettent des jets dirigés dans des directions opposés de part et d'autre du plan de la galaxie.
 
Ces jets sont composés de particules accélérées à des vitesses proches de celle de la lumière grâce à l'énergie provenant de matière tombant vers le trou noir du centre de la galaxie.
La brillance exceptionnelle en rayons gamma d'un blazar s'explique par son orientation : l'un des jets est pointé directement vers nous, ce qui amplifie sa luminosité.
 
Photo : Comparaison de l'éruption du blazar 3C 454.3 dans la constellation de Pégase et du pulsar Vela de notre Galaxie, situé des millions de fois plus proche de nous. Ces cartes du ciel, qui représentent le nombre de rayons gamma de haute énergie enregistrés par le Large Area Telescope de Fermi les 3 décembre et 18 novembre 2009 montrent clairement la différence de luminosité entre les deux astres.
© NASA/DOE/Fermi LAT Collaboration.
 
 
 
 
 
La source persistante la plus brillante du ciel gamma est habituellement le pulsar Vela (étoile à neutrons), distant de seulement 1000 années lumière. « La galaxie active  3C454.3  est 7 millions de fois plus éloignée et pourtant, durant l'éruption actuelle, elle est deux fois plus brillante que Vela », précise Lise Escande, doctorante au CENBG (Centre d'Etudes Nucléaires de Bordeaux Gradignan), qui travaille sur l'analyse scientifique de cet événement au sein de la collaboration internationale Fermi
« Cela représente une quantité incroyable d'énergie rayonnée, qui ne peut pas être maintenue continuellement. » La cause des variations d'activité reste indéterminée mais elle est probablement liée à des phénomènes ayant lieu dans le disque d'accrétion qui alimente le jet en énergie ou au voisinage immédiat du trou noir d'où émerge le jet.  
 
Les blazars émettent aussi des rayonnements de plus basse énergie.
La luminosité de 3C 454.3 a également augmenté dans les domaines radio, optique et X.
L'activité est constamment surveillée par un réseau d'observatoires répartis sur l'ensemble du globe, les variations corrélées entre différents rayonnements étant riches d'enseignement.
 
Des événements exceptionnels tels que l'éruption de 3C454.3  fournissent un éclairage unique sur les phénomènes à l'œuvre et les conditions physiques qui prévalent dans ces objets extraordinaires
 
 
Je vous rappelle qu'Isabelle Grenier nous a donné plusieurs fois des conférences sur le sujet; elle fait partie de l'équipe de découverte.
 
 
 
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MESSENGER : UNE CARTE COMPLÈTE DE MERCURE ENFIN! (25/12/2009)
Crédit photo : NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington/U. S. Geological Survey/Arizona State University.
 
 
L'équipe de scientifiques de la mission MESSENGER vient de publier une carte, maintenant globale, de la planète Mercure.
 
En effet les passages de Mariner 10 des années 1970, n'avaient pas permis (à cause de la rotation particulière de Mercure) d'imager toute la surface de la planète; les trois passages de Messenger en Janvier et Octobre 2008 et en Septembre 2009, ont comblé cette lacune.
Cela a permis à l'équipe de la mission en coopération avec le personnel de l'UGSC (U. S. Geological Survey) d'établir une première carte globale de la première planète du système solaire.
 
 
 
 
 
C'est le troisième et dernier survol de Mercure (29 Septembre 2009) par la sonde Messenger aux fins d'assistance gravitationnelle, avant sa mise en orbite définitive autour de cette planète en Mars 2011.
 
La difficulté a été de faire une mosaïque à partir de photos possédant des résolutions différentes (de 100 à 900m par pixel) et de conditions d'éclairage différentes.
Ce sont les experts cartographiques de l'USGS à Flagstaff (Arizona) qui ont résolu ces problèmes.
 
La mosaïque globale en haute résolution peut être vue sur le site de l'USGS à l'adresse : http://www.mapaplanet.org/explorer/mercury.html
 
 
De même ce site nous permet de consulter d'autres cartes de corps du système solaire : http://www.mapaplanet.org/
Il vous suffit de sélectionner le corps désiré.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir les archives du site sur Mercure et Messenger.
 
Le dossier Mercure chez nos amis de la Planetary Society.
 
Tout sur Mercure et sa rotation bizarre sur votre site préféré.
 
 
 
 
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JUPITER : UN NOUVEL IMPACT. (25/12/2009)
 
 
La campagne d'étalonnage des nouveaux instruments de Hubble, après sa réparation récente a été interrompue pour étudier un phénomène récent : une tache grossissante produite par un impact d'une comète ou d'un astéroïde.
 
Notre télescope spatial a pris cette photo de la plus grande planète du système solaire le 23 Juin 2009 dans le visible avec sa nouvelle caméra WFC3.
Cette tache a été découverte en fait en premier par un astronome amateur australien, Anthony Wesley le 19 Juillet.
On se rappelle tous le dernier impact qui a eu une répercussion mondiale, c'était il y a 15 ans avec la comète SL-9 qui s'est écrasée sur Jupiter après avoir été brisée en de nombreux morceaux.
 
Les scientifiques de Hubble ont estimé le diamètre de l'objet qui a impacté Jupiter comme étant de l'ordre de plusieurs centaines de mètres, l'explosion étant des milliers de fois supérieure à ce qu'a été l'événement de la Tungunska en Sibérie en 1908.
 
Credit: NASA, ESA, and H. Hammel (Space Science Institute, Boulder, Colo.), and the Jupiter Impact Team.
 
 
 
L'espace est rempli de ces comètes qui peuvent un jour se trouver prisonnières de la gravitation jovienne, comme par exemple la comète 147P Kushida-Muramatsu qui fut agrippée par Jupiter au milieu du XXème siècle.
C'est d'ailleurs peut être une comète comme celle-ci qui a finalement percuté la planète.
 
Ces nouvelles ont d'ailleurs été annoncées à la dernière conférence européenne sur les planètes de Postdam ce 14 Septembre 2009.
 
Le Dr K Ohtsuka et ses collègues ont modélisé les trajectoires d'une vingtaine de comètes qui potentiellement peuvent être capturées par Jupiter (ce groupe de comètes a été baptisé Hilda). La comète de Juillet était très certainement une de ces comètes.
 
 
Nous avons beaucoup de chance, la grande masse de Jupiter et sa grande gravité, nous protège contre la plupart de tels engins mortels.
 
La dernière comète en date attrapée par la gravité de Jupiter est .la Comète 111P/Helin-Roman-Crockett, c'est une prochaine candidate à l'impact jovien.
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Article sur le sujet de National Geographic.
 
Page de la NASA sur la comète SL-9 et son impact avec Jupiter.
 
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.LE CADEAU DE NOËL DE CAROLYN : DANSE AVEC LES LUNES! (25/12/2009)
(photos : Crédit: NASA/JPL/Space Science Institute).
 
Carolyn Porco, la responsable du CICLOPS , l'imagerie de la sonde Cassini qui orbite autour de Saturne nous envoie un beau cadeau de Noël, quelques animations de lunes de Saturne montrant ce ballet féerique.
 
En voici quelques unes : (les images fixes ont été colorisées par mes soins, que Carolyn me pardonne!!!).
 
*** Téthys est la vedette.
 
 
 
Dans cette animation la lune Téthys (1000km) croise plusieurs autres lunes de Saturne, d'abord Promethée (86km de "diamètre"), puis Pandora (81km) en bas de l'image. Cette animation est disponible sur la page du site, vous pouvez aussi en voir une (ou télécharger) celle-ci.
 
L'animation est la résultante de 15 images réparties sur 33 minutes.
Téthys était à 1,2 millions de km de Cassini et Prométhée à 1,6.
Images prises dans le visible le 16 Octobre 2009.
 
 
 
*** Janus, petit satellite (180km) dépasse le gros satellite Rhéa (1500km) et passe devant Saturne et ses anneaux (difficile à voir sur l'animation, on voit mieux sur la photo fixe).
 
 
Il existe plusieurs animations de ce phénomène, vous pouvez les trouver sur cette page.
 
Sinon vous pouvez voir/télécharger celle-ci, attention elle fait quand même 14MB, mais c'est un régal.
Cette animation est l'assemblage de 12 images prises en l'espace de 24 minutes.
 
Janus est a 2,3 millions de km de Cassini, quant à Rhéa elle est plus près, 1,9 millions de km.
Images prises dans le visible le 8 Novembre 2009.
 
 
 
 
*** Danse avec les Lunes! C'est la plus belle de toutes ces animations.
 
 
Voici une parade de différentes lunes de Saturne : Rhéa et trois autres lunes apparaissent dans ce petit montage de 12 photos réparties sur 19 minutes.
Vous pouvez voir les animations ici, ou choisir celle-ci.
 
Le film démarre avec Rhéa à gauche se déplaçant vers la droite, Janus est proche de Rhéa, puis on voit Mimas (400km de diamètre) près du centre ensuite c'est au tour de Pandora, minuscule satellite (81km) d'entrer dans la danse.
 
Mimas était à 2,5 millions de km de Cassini, et Rhéa à 1,9 millions de km.
Images prises dans le visible le 8 Novembre 2009.
 
 
*** L'ombre des anneaux sur Janus.
 
 
La lumière du Soleil passe dans la division de Cassini, cette "brèche" entre les anneaux A et B, et illumine la surface de la petite lune Janus.
 
Voir l'animation gif correspondante.
 
Ce genre de prise de vue n'est possible que pendant la période d'équinoxe de Saturne (période actuelle qui se reproduit tous les 15 ans en moyenne)
 
 
 
L'animation est la compilation de 12 images  prises dans le visible le 27 Août 2009. Cassini était alors à 268.000km de Janus.
 
 
*** Éclipse Mimas/Rhéa.
 
 
La petite lune Mimas (400km) passe devant la plus grosse lune (après Titan) Rhéa (1500km) qui est partiellement occultée par les anneaux de Saturne.
 
On peut voir les animations sur la page de la NASA ou en voir une ici.
 
Cette animation est l'assemblage de 10 images fixes obtenues en l'espace de 6 minutes.
 
Rhéa était à 2,7 millions de km de Cassini et Mimas a seulement 2.
Images prises dans le visible le 19 Octobre 2009.
 
 
 
 
 
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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MARS EXPRESS :.PHOBOS ET DEIMOS CÔTE À CÔTE. (25/12/2009)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
 
Le 5 novembre 2009, pour la première fois, une sonde spatiale en orbite martienne (Mars Express) a réussi à prendre les deux (mini) satellites Phobos et Deimos sur la même photo.
 
En plus de l'exploit technique, cela devrait aussi améliorer nos connaissances de leurs orbites respectives.
 
Ces images proviennent bien sûr de la super caméra HRSC de nos amis de Berlin. Elle a pris plus d'une centaine d'images de cette rencontre fictive pendant une minute et demie, avec une résolution de 110m par pixel pour Phobos et 240m/pixel pour Deimos.
 
Ceci a donné naissance à une film vidéo que je vous propose de voir ou de télécharger.
 
 
 
 
 
Rappelons la taille de Phobos : 27x22x18 km, une mission (Grunt) est prévue dans le futur pour atterrir sur ce satellite et y ramener des échantillons sur Terre. Phobos orbite Mars à 6000km d'altitude en 7H40, elle bien en dessous de la limite de Roche (10.000km) et va s'écraser sur Mars dans le futur.
 
Deimos est plus modeste : 15x12x10 km, orbite Mars à 20.000km.
 
 
Comment a-t-on pu prendre une telle photo, un petit dessin (crédit FU Berlin) valant mieux qu'un long discours,
voici l'explication ci-dessus.
 
Phobos était à 11.800km de Mars Express et Deimos à 26.200km.
L'orbite actuelle de Mars express varie entre 240km (périgée) et 10.000km (apogée). Angle : 87°.
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.LE SOLEIL, LA TERRE …LA VIE  CHEZ BELIN. (25/12/2009)
 
Voici un livre qui résume l'évolution de notre planète depuis la formation du système solaire; cette histoire s'étale donc sur 4,6 milliards d'années.
 
 
Elle est passionnante; les graphiques et dessins sont d'une qualité exceptionnelle comme toujours dans la collection "Pour la Science".
 
Les auteurs : M. Gargaud (astrophysicienne), H. Martin (géologue), P. Lopez-Garcia biologiste), T. Montmerle (astrophysicien membre UAI), R. Pascal (chimiste) sont tous des scientifiques de qualité comme vous le voyez.
 
 
 
 
 
 
 
Voici la présentation du livre par l'éditeur :
 
 
Où et comment le Soleil est-il né ?
Depuis combien de temps la Terre, notre planète, présente-t-elle ce visage si familier, mélange d'océans et de continents ?
Quand et comment les premières formes de vie ont-elles émergé ?
Quels événements ont ensuite marqué leur évolution ?
 
Cet ouvrage relève le défi d'éclairer le lecteur sur ces questions essentielles.
 
Les auteurs nous invitent à un voyage dans le temps qui débute il y a près de 4,6 milliards d'années, dans un nuage de poussières interstellaires, et s'achève sur Terre alors que les grands groupes du monde vivant font leur apparition dans les archives fossiles de la planète... C'est une histoire longue de plus de 4 milliards d'années, durant laquelle un géologue, une biologiste, un chimiste et deux astrophysiciens mènent ensemble l'enquête avec nous. Les énigmes ne manquent pas, mais, petit à petit, le passé prodigieusement lointain de la Terre nous livre quelques-uns de ses secrets... Fascinant !
 
 
 
SOMMAIRE :
·        La formation du Soleil et des planètes
·        Formation et prime enfance de la Terre
·        De l'eau, des continents, de la matière organique...
·        Intermezzo : la gestation de la vie et ses premiers pas
·        Le bombardement météoritique tardif
·        Les messages des plus vieilles roches terrestres
·        Une planète où la vie se diversifie
 
 
ISBN : 978-2-7011-4799-4    Prix : 26,50€
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.C'EST COMMENT UN OBSERVATOIRE ? CHEZ BELIN. (25/12/2009)
 
 
 
Le Père Noël n'est peut être pas encore passé , alors..
 
C'est une nouvelle collection de documentaires pour les enfants, à partir de 4 ans.
 
Cet album (en mousse contre tous dégâts éventuels…) est agréable à manier. Il y a à l'intérieur des volets à soulever qui explique chaque situation.
 
Les mots sont simples et compréhensibles.
 
C'est Olivier Sauzereau , auteur de plusieurs livres d'astronomie qui a écrit les textes et Michel Backes qui les a mis en images.
 
 
Le thème : Olivier a invité Maguy à découvrir l'observatoire depuis lequel il observe, les soirs où le temps le permet, le ciel et les astres.
 
 
 
 
 
Quatrième de couverture
C'est comment un observatoire ?
Ce soir, Olivier a invité Maguy à découvrir l'observatoire d'astronomie dont il lui parle quand, la nuit, ils regardent les étoiles scintiller dans le ciel.
Maguy rêve d'admirer les cratères de la Lune ou les anneaux de Saturne :
 - Moi, quand je serai grande, je serai astronome ! affirme-t-elle.
 
 
Collection C'est comment?   10 pages; (24 x 17 cm)
ISBN  : 978-2-7011-5135-9   Prix : 6,90€
 
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.HISTOIRE DE L'ÉLECTRICITÉ CHEZ VUIBERT. (25/12/2009)
 
Gérard Borvon, professeur de sciences physiques, nous fait remonter le temps, même à l'époque des Grecs pour définir comment s'est introduite cette notion d'électricité.
 
Cet ouvrage est bien justement sous titré "de l'ambre à l'électron".
 
 
L’électricité paraît être une énergie évidente et n’étonne aujourd’hui plus grand monde ; son utilisation est très banale, et pourtant un nombre incalculable de nos actes et modes de vie ne sauraient se passer de son indispensable compagnie.
 
L’électricité est une science récente… mais, des Grecs de l’Antiquité qui, en frottant l’ambre, s’émerveillaient de ses propriétés électrostatiques aux Curie étudiant la radioactivité, de découvertes heureuses en expériences dramatiques, portés par des hommes et des femmes qui ont tout sacrifié à la compréhension des phénomènes électriques, plus de vingt-cinq siècles ont défilé avant que l’on perçoive, peut-être, l’essence de cette force naturelle.
 
 
 
Émanation, fluide, particule, onde… quelle est l’identité de cette chose insaisissable mais bien présente dont la quête remonte à vingt-cinq siècles et dont la réalité nous échappe dès qu’on pense l’avoir cernée ?
 
 
Au fil d’un récit imagé – celui d’une succession de phénomènes généralement discrets qui, sous le regard d’observateurs avertis, débouchèrent sur des applications spectaculaires – nous croiserons des dizaines de savants, d’inventeurs et de chercheurs dont les noms nous sont déjà familiers : d’Ampère à Watt et de Thalès de Milet à Pierre et Marie Curie, ce sont aussi Volta et Hertz, Ohm et Joule, Franklin et Bell, Galvani et Siemens ou Edison et Marconi qui, entre autres, viennent peupler cette aventure.
 
On y verra l’ambre conduire au paratonnerre, les contractions d’une cuisse de grenouille déboucher sur la pile électrique, l’action d’un courant sur une boussole annoncer : le téléphone, les ondes hertziennes et les moteurs électriques, ou encore la lumière emplissant un tube à vide produire le rayonnement cathodique.
 
Bien entendu, les rayons X et la radioactivité sont aussi de la partie.
De découvertes heureuses en expériences dramatiques, l’électricité reste une force naturelle qui n’a pas fini de susciter des recherches et de soulever des passions.
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.CIEL ET ESPACE DE JANVIER EST PARU (25/12/2009)
 
 
Il comporte de nombreux articles intéressants (voir sommaire) et le calendrier 2010 avec les évènements astronomiques.
 
Article de base sur les différentes intox astro, vous serez heureux d'apprendre comme déjà annoncé dans ces colonnes que le 21 Décembre 2012, ce ne sera pas la fin du monde!
 
Intéressant aussi la fin des étoiles solaires.
 
À ne pas manquer.
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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