LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 25 Décembre 2010       Joyeuses Fêtes
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Visite Obs Genève et CERN LHC : CR du voyage SAF des 14 et 15 dec 2010. (25/12/2010)
Exposition Science à Versailles : CR de visite du 4 dec 2010. (25/12/2010)
L’asymétrie matière-antimatière : CR de la conférence de G Chardin à la SAF le 20 nov 2010. (25/12/2010)
Les RCE 2010 à la Cité des Sciences : Compte Rendu des principales conférences et activités dont :
Poussières dans le système solaire : CR de la conf. de N Meyer-Vernet aux RCE 2010 le 13 Nov 2010. (25/12/2010)
La mystérieuse nature des neutrinos : CR de la conf. de Th Lasserre aux RCE 2010 le 14 Nov 2010. (25/12/2010)
Encelade, Titan et les autres.. : CR de la conf. de P. Thomas aux RCE 2010 le 14 Nov 2010. (25/12/2010)
Sources du vent solaire : CR de la conf. de M Maksimovic aux RCE 2010 le 14 Nov 2010. (25/12/2010)
La nuit n’est pas noire : Cr de la conf. de H. Dole aux RCE 2010 le 14 Nov 2010. (25/12/2010)
Éclipse partielle de Soleil : Le 4 janvier 2011, visible en partie d’Europe. (25/12/2010)
La neige et le froid : Vue de satellite. (25/12/2010)
Belle vue de l’espace : En cette fin d’année l’ISS nous gâte. (25/12/2010)
La carte du monde : Publiée par l’ESA. (25/12/2010)
Météorite 2008 TC3 : Détecté pour la première fois avant son impact. (25/12/2010)
Le mystère des Céphéides : Résolu par l’ESO. (25/12/2010)
Analyse de l’atmosphère d’une super Terre : Aussi effectué par l’ESO. (25/12/2010)
Hubble: Le centre d’information européen ferme, dommage ! (25/12/2010)
Hubble : La bulle de Noël. (25/12/2010)
Cassini-Titan :.Preuve de cryovolcanisme (25/12/2010)
Cassini-Saturne :.Nouvelles vues de Téthys. (25/12/2010)
Les rovers martiens.:.Santa Maria, une étape vers Endeavour. (25/12/2010)
Mars Express :.Le cratère Schiaparelli. (25/12/2010)
Mars-Odyssey :.Le record ! (25/12/2010)
Livre conseillé :. Destin de l'univers, trous noir et énergie sombre de JP Luminet en poche. (25/12/2010)
 
 
 
 
 
 
ÉCLIPSE PARTIELLE DE SOLEIL : LE 4 JANVIER 2011 VISIBLE D’EUROPE . (25/12/2010)
 
 
Le 4 janvier 2011 aura lieu une éclipse partielle de Soleil visible partout en France.
 
Elle débutera vers 7h50 sera maximum vers 8H40 pour s'achever aux alentours de 10h30, selon où l'on se trouve en France.
 
Le pourcentage maximal de la surface du disque solaire occultée par la Lune aura lieu vers 9h et atteindra son maximum de 65% à Paris.
 
Bien entendu, on rappelle QU’IL NE FAUT JAMAIS REGARDER LE SOLEIL DIRECTEMENT MÊME PENDANT L’ÉCLIPSE, SOUS PEINE DE DOMMAGES IRRÉVERSIBLES DE LA RÉTINE.
En effet nos yeux ne possèdent pas de terminaisons nerveuses sensibles à la douleur, si bien que l’on peut devenir aveugle sans jamais rien ressentir ; donc attention. Il faut s’équiper de lunettes adéquates complètement opaques.
 
Tous les détails sur cette éclipse à l’IMCCE.
(nous sommes en heure d ‘hiver c’est à dire TU + 1)
 
Je rappelle pour les membres de Vega de Plaisir (Yvelines) que notre ami Éric Lemaître prépare une séance d’observation de cette éclipse voici son message :
 
Je vous invite à profiter d'un spectacle gratuit.
Si le temps le permet, nous pourrons assister à une Éclipse partielle de Soleil le mardi 4 janvier.
Le premier contact aura lieu à environ 7h44, le maxi à 9h09 et un dernier contact à 10h30.
Le lieu de rendez-vous sera sur le parvis du Château de Plaisir
Je propose de nous y retrouver vers 7h15, le temps d'installer nos différents matériels
Attention au froid, couvrez-vous chaudement
 
 
 
À propos du Soleil, ce 24 décembre 2010, il ne brille pas par ses taches ; il est encore pour ainsi dire imberbe comme on peut le voir sur cette photo de SOHO.
 
Cela commence à devenir inquiétant !
 
 
 
 
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LA NEIGE ET LE FROID : VUE DE SATELLITE. (25/12/2010)
 
Notre continent a été frappé en cet hiver 2010 de plusieurs tempêtes de neige assez exceptionnelles et de périodes de froid intense.
(et dire que l’on est en période de réchauffement climatique !!! Je vais finir par en douter, oups, mais ce n’est pas politiquement correct !)
 
Le satellite Aqua de la NASA avec sa caméra Modis a photographié les écarts de température par rapport aux normales.
 
On remarque que l’Europe du Nord principalement (et le Nord des USA/Canada sur la carte entière) présentent des anomalies de température de -15°C, alors que l’Europe du Sud est en anomalie positive.
 
 
Une partie de la carte relevée par Modis.
 
Clairement Décembre 2010 est plus froid que la moyenne dans cette partie de l’Europe.
 
La cause : des oscillations arctiques qui dirigent l’air froid du Pôle vers le sud de l’Europe, épargnant le Sud du Groenland, qui est plus chaud que la moyenne.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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BELLE VUE DE L’ESPACE : EN CETTE FIN D’ANNÉE L’ISS NOUS GÂTE. (25/12/2010)
 
 
Voici une section de l’Atlantique et du Golfe du Mexique prise par les membres de l’expédition 25 à bord de l’ISS.
 
Prise avec un fisheye à travers la fameuse Cupola installée il y a peu à bord.
 
On remarque dans le coin inférieur droit le Sud de la Floride avec le lac Okeechobee.
 
 
Photo : ISS025-E-013475 (9 Nov. 2010)
 
 
 
Superbe image vue de l’ISS
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et maintenant au dessus des Galapagos.
 
 
On voit encore accroché à l’ISS le Soyuz TMA 19 avant son retour su Terre.
 
 
Photo : ISS025-E-012406 (28 Oct. 2010)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Archipel artificiel de Dubaï créés en 2001 et 2003 en forme de palmier.
 
Toujours pris par l’expédition 25.
 
 
 
 
Photo : ISS025-E-013054 (7 Nov. 2010) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Arrivée de Soyuz TMA 20 qui apporte trois cosmonautes de l’expédition 26 à l’ISS en ce mois de décembre 2010, dont P. Nespoli, cosmonaute européen.
 
 
On voit le Soyuz se détacher du fond de l’océan.
 
 
 
Photo : ISS026-E-010645 (17 Dec. 2010) 
 
 
 
 
 
 
 
 
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CARTE DU MONDE VUE DE L’ESPACE : L’ESA VIENT DE LA PUBLIER. (25/12/2010)
 
 
 
 
L’ESA vient de mettre à jour sa carte globale du monde à 300m de résolution dont vous pouvez voir une petite partie ci-contre.
 
La carte et les explications techniques sont visibles sur le site GlobCover.
 
 
Ces cartes ont été produites à partir des données sur un an de la caméra MERIS du satellite européen Envisat.
 
Crédits: ESA 2010 et Université Catholique de Louvain
 
 
 
 
 
 
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MÉTÉORITE 2008 TC3 : DÉTECTÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS AVANT SON IMPACT. (25/12/2010)
 
 
Pour la première fois, la NASA a détecté et suivi une météorite avant qu’elle ne rentre dans l’atmosphère. Sa trajectoire a aussi été calculée et ses restes ramassés.
 
C’est en octobre 2008 que des astronomes américains (Richard Kowalski du Catalina Sky Survey en Arizona) ont suivi un astéroïde de petite dimension (de l’ordre de 3m), il a été nommé suivant la nomenclature en cours 2008 TC3.
Cet astéroïde (non dangereux) allait heurté la Terre ; sa trajectoire fut calculée par le JPL, et finalement le 7 Octobre 2008, il explosa dans le ciel et s’écrasa dans le désert du Soudan, dans la région de Almahata Sitta.
 
crédit trajectoire : © P. Jenniskens et al.
Carte du désert du N Soudan : trajectoire d’entrée marquée par la flèche blanche ; l’étoile blanche marque l’explosion dans l’atmosphère et les points rouges, les endroits où ont été trouvées les débris.
En jaune la ligne de train avec la station qui a donné le nom à la météorite.
 
L’explosion est détectée d’ailleurs par le réseau de surveillance US (Near Earth Object astronomical network) et a été vue par un pilote d’un vol de la KLM dans la région. Des milliers de personnes au sol ont vu aussi l’éclair lumineux. On peut voir cet éclair et cette traînée sur cet APOD.
 
Les mesures semblent indiquer que l’impact atmosphérique s’est produit à une altitude de 37km et correspondait à une puissance de approximativement 1kT de TNT.
 
Quelques semaines plus tard des étudiants et professeurs de la faculté des Sciences de Khartoum, guidé par Peter Jenniskens du SETI ont recherché et trouvé de nombreux fragments (en tout près de 40kg) de cette météorite, qui est maintenant appelée météorite de Almahata Sitta.
 
Les premiers fragments étudiés sont des brèches polymictes de type uréilite (achondrite pauvre en Ca) de densité moyenne 2,8.
C’est une catégorie très rare, car sa composition est très différente des autres météorites.
On pense que cette météorite trouve son origine d’un corps parent qui pourrait être une proto planète.
 
Résultats parus dans Meteoritics & Planetary Science
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
Le communiqué de presse de l’Insitution Carnegie quia travaillé sur le sujet.
 
The impact and recovery of asteroid 2008 TC3 par P Jenniskens; article pdf de la découverte.
 
Article de la NASA sur le sujet.
 
Intéressant article de Pour la Science sur cet événement.
 
Nos amis de la Planetary Society écrivent aussi sur cette météorite.
 
Planète Terre de Lyon publie cet article aussi.
 
 
 
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LE MYSTÈRE DES CÉPHÉIDES : RÉSOLU PAR L’ESO. (25/12/2010)
 
 
En découvrant la première étoile double dans laquelle une étoile variable de type Céphéide et une autre étoile passent alternativement l’une devant l’autre, une équipe internationale d'astronomes a résolu un mystère vieux de plusieurs décennies.
L'alignement rare des orbites des deux étoiles dans ce système d'étoile double a permis une mesure de la masse de la céphéide avec une précision inégalée.
 
On se rappelle ce qu’est une Céphéide, ce phare cosmologique situé sur les routes de l’Univers.
 
Les Céphéides sont des étoiles pulsantes et c'est à Henrietta Leavitt qu'on doit d'avoir trouvé une caractéristique : Elle étudia différentes Céphéides dans le même endroit galactique et eut une INTUITION GÉNIALE : elle trouva une relation directe entre la magnitude apparente et la période de variation : la magnitude apparente (du max de luminosité par exemple) ou la luminosité apparente était linéaire avec le log de la période. Toutes les Céphéides de l'Univers ont la même luminosité intrinsèque
 
Ces variables pulsantes ont une enveloppe de gaz constituée par de l’Hélium partiellement ionisé et par des électrons.
Cette ionisation augmente lorsque l’étoile devenant géante rouge se contracte, et devient opaque aux radiations émises.
Le rayonnement stocké exerce à un moment donné une pression suffisante pour pouvoir repousser les couches extérieures de l’étoile ; celles-ci vont alors se refroidir et devenir moins opaques, permettant au rayonnement emmagasiné de s’échapper.
Puis l’étoile va se contracter à nouveau et un autre cycle de dilatation et de contraction va commencer.
 
Mesurer la période revenait à mesurer la distance pour peu qu'on ait un point de référence permettant d'étalonner la courbe, on l'a eu, une Céphéide proche que l'on put mesurer par parallaxe.
Cette méthode a aussi ses limites vers 1 milliard d'al.
 
La lumière qu'on reçoit de l’étoile étant proportionnelle à la surface, et celle-ci variant avec la période, il est normal que la luminosité varie avec la période
La durée de vie d'une Céphéide dans cet état d'oscillation est de l'ordre de quelques millions d'années.
La plupart des étoiles entre 3 et 15 masses solaires passent par la phase Céphéides. Les étoiles les plus massives ont les périodes les plus longues : ayant un rayon plus important, elles mettent plus de temps à se dilater.
 
 
Jusqu'à présent, les astronomes avaient deux théories incompatibles pour l’estimation de la masse des céphéides.
Le nouveau résultat montre que le calcul provenant de la théorie des pulsations stellaires a visé juste, alors que celui provenant de la théorie de l'évolution stellaire se révèle en contradiction avec ces nouvelles observations.
 
Thierry Botti de l’OAMP nous communique cette importante découverte faite avec Harps à La Silla que je reproduis ici :
 
 
 
Ces nouveaux résultats d'une équipe dirigée par Grzegorz Pietrzyński (Universidad de Concepción, au Chili, Obserwatorium Astronomiczne Uniwersytetu Warszawskiego, Pologne) sont parus dans l’édition du 25 novembre 2010 de la revue Nature.
Grzegorz Pietrzyński présente ce résultat remarquable: 
«En utilisant l'instrument HARPS sur le télescope de 3,6 mètres à l'Observatoire La Silla de l'ESO au Chili, ainsi que d'autres télescopes, nous avons mesuré la masse d'une céphéide avec une précision beaucoup plus grande que toutes les estimations antérieures. Ce nouveau résultat nous permet de voir immédiatement laquelle des deux théories concurrentes utilisées pour estimer la masse des céphéides est correcte. »
Les étoiles variables de type céphéide classique, généralement appelées simplement céphéides, sont des étoiles instables qui sont plus grandes et beaucoup plus lumineuses que le Soleil.
Dans ce cas, deux étoiles sont en orbite l’une autour de l'autre, chacune passant devant l’autre pendant une partie de leurs orbites, faisant ainsi baisser la luminosité totale de la paire. L'objet très rare étudié par cette équipe est à la fois une céphéide et une binaire à éclipse. Les céphéides classiques sont des étoiles massives, qui se distinguent des étoiles pulsantes similaires de faible masse en ne partageant pas la même histoire évolutive.
 
Elles se dilatent et se contractent de façon périodique, avec un cycle complet qui dure entre quelques jours et plusieurs mois.
La durée nécessaire pour que la brillance de l’étoile augmente puis décline est plus longue pour les étoiles les plus lumineuses et plus courte pour les étoiles à plus faible luminosité.
 
Grâce à cette relation remarquablement précise, l'étude des céphéides est l'un des moyens les plus efficaces pour mesurer les distances des galaxies proches et de là, définir l'échelle des distances de tout l'Univers.
 
Malheureusement, malgré leur importance, on ne comprend pas tout des céphéides.
Les calculs de leur masse, dérivés de la théorie des étoiles pulsantes, donnent des valeurs de 20 à 30% inférieures aux calculs provenant de la théorie de l'évolution stellaire. Cet écart embarrassant est connu depuis les années 1960.
 
 
Pour résoudre ce mystère, les astronomes avaient besoin de trouver une étoile double contenant une céphéide et dont l'orbite pouvait être vue par la tranche depuis la Terre. Dans ces cas, connus sous le nom de binaires à éclipses, la luminosité des deux étoiles faiblit lorsqu’une des deux composantes passe devant l'autre et à nouveau quand elle passe derrière l'autre.
En observant de telles paires, les astronomes peuvent déterminer les masses des étoiles avec une grande précision .
Malheureusement, ni les céphéides, ni les binaires à éclipses ne sont assez fréquentes, de sorte que la chance de trouver une telle paire inhabituelle semble très faible. Aucune n'est connue dans la Voie Lactée.
 
 
 
 
Wolfgang Gieren, un autre membre de l'équipe, reprend le récit: «Très récemment, nous avons effectivement trouvé le système d’étoiles doubles que nous espérions parmi les étoiles du Grand Nuage de Magellan. Il contient une étoile variable de type céphéide avec des pulsations tous les 3,8 jours. L'autre étoile est légèrement plus grande et plus froide et ces deux étoiles parcourent leur orbite l’une autour de l’autre en 310 jours. La vraie nature binaire de l'objet a été immédiatement confirmée quand nous l'avons observé avec le spectrographe HARPS à La Silla. »
 
Les observateurs ont soigneusement mesuré les variations de luminosité de cet objet rare, connu sous le nom de OGLE-LMC-CEP0227 , au cours de l’orbite de ces deux étoiles et pendant qu’elles passaient l’une devant l’autre.
Ils ont également utilisé HARPS et d’autres spectrographes pour mesurer les mouvements de rapprochement et d’éloignement des étoiles par rapport à la Terre. Ils ont mesuré à la fois le mouvement orbital de deux étoiles et le mouvement de va-et-vient de la surface de la céphéide lorsqu’elle se dilate et se contracte. 
 
Ces données très complètes et détaillées ont permis aux observateurs de déterminer le mouvement orbital, les tailles et les masses des deux étoiles avec une précision très élevée - dépassant de loin ce qui avait été fait avant pour une céphéide.
 
La masse de la céphéide est maintenant connue avec environ 1% d’erreur et sa valeur s'accorde exactement avec les valeurs calculées par la théorie des pulsations stellaires.
Toutefois, il a été démontré que la plus grande masse estimée par la théorie de l'évolution stellaire était largement erronée.
L'estimation largement améliorée de la masse est seulement un des résultats de ce travail et l'équipe espère trouver d'autres exemples de ces paires d'étoiles remarquablement utiles afin d’étendre l’application de cette méthode. En utilisant des systèmes binaires similaires, ils pensent être en mesure de déduire un jour la distance par rapport à la Terre du Grand Nuage de Magellan avec une erreur de 1%, ce qui amènerait une amélioration très importante de l'échelle des distances cosmiques.
 
 
Pour toutes les infos sur les étoiles variables , voir : Variations sur les étoiles variables, conf de JPM à la SAF.
 
 
 
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ANALYSE DE L’ATMOSPHÈRE D’UNE SUPER TERRE : AUSSI EFFECTUÉE PAR L’ESO. (25/12/2010)
 
 
L'atmosphère d'une exoplanète de type super-Terre a été analysée pour la première fois par une équipe internationale d'astronomes utilisant le Very Large Telescope (VLT) de l’ESO. La planète, connue sous le nom de GJ 1214B, a été étudiée lors de son passage devant son « étoile-mère » au moment où la lumière de cette dernière traverse l'atmosphère de la planète.
Nous savons maintenant que son atmosphère est principalement composée de vapeur d’eau, ou bien dominée par d'épais nuages ou de la brume. Les résultats seront publiés dans le numéro du 2 décembre 2010 de la revue Nature.
 
Voici le communiqué de l’ESO à ce sujet.
 
 
La planète GJ 1214B a été découverte en 2009 en utilisant l'instrument HARPS sur le télescope de 3,6 mètres de l'ESO au Chili (eso0950) . Les premiers résultats suggéraient que cette planète avait une atmosphère, ce qui a maintenant été confirmé et étudié en détail par une équipe internationale d'astronomes dirigée par Jacob Bean (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics), en utilisant l'instrument FORS sur le Very Large Telescope de l’ESO.
 
 
« C'est la première super-Terre dont on a analysé l’atmosphère. Nous avons atteint une étape cruciale sur la voie de la caractérisation de ces mondes, » déclare Jacob Bean.
 
GJ 1214B a un rayon d'environ 2,6 fois celui de la Terre et est environ 6,5 fois plus massive, ce qui la situe très clairement dans la classe des exoplanètes connues comme les super-Terres.
 
Son étoile hôte se trouve à environ 40 années-lumière de la Terre dans la constellation d'Ophiuchus (le Serpentaire).
 
Crédit : ESO/L. Calçada
 
 
 
Il s'agit d'une étoile assez faible et petite, ce qui signifie que la taille de la planète est grande par rapport au disque stellaire.
De ce fait, cette planète est relativement facile à étudier .
Située à seulement deux millions de kilomètres de son étoile -  environ 70 fois plus proche que la Terre l’est du Soleil -  elle effectue son orbite en 38 heures.
 
Pour étudier son atmosphère, l'équipe a observé la lumière provenant de l'étoile alors que la planète lui passait devant .
Au cours de ces transits, une partie de la lumière de l’étoile passe au travers de l'atmosphère de la planète et, en fonction de la composition chimique et des conditions météorologiques sur la planète, certaines longueurs d'ondes spécifiques de la lumière sont absorbées. L'équipe a ensuite comparé ces nouvelles mesures précises à ce qu'ils s'attendraient à voir pour différentes compositions atmosphériques possibles.
Avant ces nouvelles observations, les astronomes avaient suggéré trois hypothèses possibles pour la composition de l’atmosphère de GJ 1214B.
·                           La première, très  fascinante, suggérait que la planète était entourée d'eau qui, compte tenu de sa proximité à l'étoile, serait sous forme de vapeur.
·                           La seconde possibilité était qu’il s’agissait d’un monde rocheux avec une atmosphère composée principalement d'hydrogène, mais avec des nuages d’altitude ou des brouillards absorbants.
·                           La troisième option était que cette exoplanète était comme une mini-Neptune, avec un petit noyau rocheux et une épaisse atmosphère riche en hydrogène.
Les nouvelles mesures ne montrent pas les signes révélateurs de la présence d'hydrogène et excluent donc la troisième option. Par conséquent, l'atmosphère est soit riche en vapeur d'eau, soit recouverte par des nuages ou des brouillards, similaires à ceux observés dans les atmosphères de Vénus et Titan dans notre système solaire, qui cachent la signature de l'hydrogène. .
« Bien que nous ne puissions pas encore dire exactement de quoi cette atmosphère est constituée, pouvoir réduire le champ des possibilités et déduire qu’un tel monde lointain est soit humide, soit brumeux, est déjà un formidable pas en avant» dit Jacob Bean. «Des suivis d’observations aux plus grandes longueurs d’ondes de la lumière infrarouge sont maintenant nécessaires pour déterminer laquelle de ces atmosphères existe sur GJ 1214B. »
 
 
Le communiqué complet, les images et les vidéos.
 
 
 
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HUBBLE:.LE CENTRE D’INFORMATION EUROPÉEN FERME, DOMMAGE ! (25/12/2010)
(crédit photo : NASA, ESA)
 
Le fameux site européen de l’ESA, où l’on pouvait aussi avoir des informations sur le télescope spatial Hubble ferme ses portes fin Décembre 2010 après 26 ans de bons et loyaux services.
C’est ce qu’il vient d’annoncer dans un triste communiqué.
 
Ce centre (son nom officiel : Space Telescope European Coordinating Facility ou ST-ECF), basé à Garching (près de Munich) était une collaboration entre l’ESA , l’ESO et la NASA.
Que les astronomes européens se rassurent, la collaboration va quand même continuer.
 
Cette fermeture correspond à la tendance actuelle de l’ESA de concentrer ses centres d’archives en Espagne à l’ESAC (European Space Astronomy Centre).
 
Mais que l’on se console, la partie émergée de l’iceberg, celle visible du grand public, je veux dire les annonces régulières sur des images de Hubble avec explications techniques, vont toujours exister et être diffusées auprès du public sur le merveilleux site qu’est :
www.spacetelescope.org
 
 
 
 
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HUBBLE :.LA BULLE DE NOËL. (25/12/2010)
(Crédit: NASA, ESA & Heritage Team)
 
 
Petit cadeau de Noël de Hubble, cette superbe bulle produite par l’explosion de la supernova SNR 0509 du grand nuage de Magellan.
 
 
Située à 160.000 années lumière de nous, on remarque de petites variations dans cette bulle, dues probablement aux variations de densité du milieu interstellaire.
 
Cette bulle a un diamètre de 23 années lumière et s’étend dans l’espace à la vitesse énorme de 5000 km/s.
 
Photo prise par la caméra ACS en Octobre 2006 et Novembre 2010 .
 
 
Voir site HST pour plus de détails.
 
 
 
 
 
 
 
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CASSINI-TITAN :.PREUVE DE CRYOVOLCANISME. (25/12/2010)
 
 
Cassini aurait détecté un cryovolcan sur Titan, c’est ce que l’on apprend du dernier meeting de l’AGU (American Geophysical Union) à San Francisco.
 
Cela se trouve dans la région Sotra Facula, on y a trouvé un « volcan » qui ressemble à l’Etna.
 
On a même crée à partir des images radar une carte 3D de la région que l’on voit très bien sur le film accompagnant cette découverte (un peu lourd 45MB mais intéressant).
 
Les scientifiques se sont toujours posé la question de l’existence de cryovolcans sur les corps riches en glace comme Titan ; cela supposerait bien sûr une activité thermique en sous sol suffisante pour faire fondre la glace et la rejeter à l’extérieur.
 
 
 
 
Les cryovolcans d’Encelade ne ressemblent pas du tout aux volcans terrestres, ce sont plutôt des fissures dans la croûte.
 
Mais cela ne semble pas être le cas sur Titan ; en effet à l’endroit cité ci-dessus, on a découvert deux pics de 1000m de hauteur avec un cratère de type volcanique profond et des écoulements ressemblant à des écoulements liquides.
Évidemment cela pourrait être aussi dû à de la tectonique ; mais ce n’est pas ce que les scientifiques croient pour le moment.
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE :.NOUVELLES VUES DE TÉTHYS. (25/12/2010)
(images : NASA/JPL/Space Science Institute/Universities Space Research Association/Lunar & Planetary Institute)
 
 
Un des objectifs des scientifiques de la mission Cassini qui orbite Saturne depuis 2004 est de cartographier toutes les lunes de la planète aux anneaux.
 
C’est notamment la mission du Dr Paul Schenk du LPI (Lunar and Planetary Institute) de Houston, Texas.
 
Il a déjà produit la cartographie de nombreux satellites.
 
 
 
 
 
Aujourd’hui c’est le tour de Téthys (1060km de diamètre), on voit sur l’illustration ci-dessus, une photo HR en couleur de Téthys à gauche, et à droite la carte topographique (bleu : bas, rouge : haut) de cet hémisphère faisant face au déplacement (leading hemisphere en anglais), car n'oublions pas que tous ces gros satellites sont synchronisés (tidal lock en anglais) par l'effet de marée important dû à Saturne et présentent donc toujours la même face à leur planète.
Il y a un maximum de 10km de différence d’altitude entre les points les plus bas et les plus hauts.
Le relief dominant est le bassin d’impact Odysseus, profond de 8km et long de 440km que l’on voit parfaitement dans le coin supérieur gauche.
On remarque aussi (mieux visible en jaune sur la carte topographique) une sorte d’arête ou de crête de 2 à 3km de haut barrant le milieu de ce corps, est-ce dû à des éjectas d’Odysseus ? On ne sait pas encore.
Dans le coin extrême droit inférieur, on voit le canyon Ithaca Chasma (en bleu).
 
La couleur légèrement rouge de la surface de Téthys est peut-être due à des poussières éjectées par les fissures du Pôle Sud d’Encelade.
 
 
Ces résultats sont publiés dans l’article « Plasma, plumes and rings: Saturn system dynamics as recorded in global color patterns on its midsize icy satellites » par Paul Schenk dans la revue Icarus.
 
 
On consultera avec intérêt le site de P Schenck sur les lunes du système solaire.
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.SANTA MARIA, UNE ÉTAPE VERS ENDEAVOUR. (25/12/2010)
(Photos NASA/JPL)
 
 
Ce 15 Décembre 2010 (sol 2450), Opportunity est arrivé au niveau du petit cratère Santa Maria de 90m de diamètre.
 
 
On distingue à l’horizon, le but final ; le cratère Endeavour (14km de diamètre), situé à 6km approximativement.
 
Opportunity va rester autour de Santa Maria pendant plusieurs semaines avant de reprendre sa route.
 
 
 
 
 
 
Pour voir en détail le trajet d’Opportunity depuis son départ de Victoria, allez à cette page du site de la NASA.
 
 
 
 
Voici un photo montage de M Di Lorenzo et K Kremer du JPL montrant le long voyage d’Opportunity depuis son atterrissage en Janvier 2004 et son arrivée sur les bords du cratère Santa Maria.
 
Jusqu’à présent Opportunity a parcouru 26km.
 
 
Voici en plus grand le panorama vu du cratère Santa Maria vu sol 2451 et celle-ci prise deux jours plus tard où l’on voit le fond du cratère.
 
 
 
 
 
Le CRISM (Compact Reconnaissance Imaging Spectrometer for Mars) de la sonde MRO semblerait avoir trouvé des traces de sulfates (indique la présence passée d’eau) sur le bord Sud Est du cratère. À suivre !
 
 
Justement voici la carte géologique de la région où se trouve le robot.
 
La zone en bleu est du terrain ancien cratérisé.
La zone en bordeaux correspond à une zone sédimentaire sur laquelle se trouve le cratère d’impact (plus jeune) Bopolu.
 
Le cratère Endeavour se situe dans le coin supérieur droit.
La partie contenant des sulfates est marquée par une flèche bleue (clay minerals) sur la gauche inférieure d’Endeavour. (carte plus détaillée)
Carte établie par Sandra Wiseman et Ray Arvidson de la Washington Universty in St. Louis sur les bases des données CRISM.
 
 
 
 
 
Voir aussi le communiqué de la NASA.
 
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
 
Les rapports de mission par la Planetary Society, très complets.
 
Des belles photos (certaines retraitées) des robots martiens par James Canvin.
 
 
 
 
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MARS EXPRESS :.LE CRATÈRE SCHIAPARELLI. (25/12/2010)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
La sonde Mars Express, même si elle n’a pas encore battu le record de Odyssey, nous régale de superbes photos détaillées du sol martien.
 
Cette fois ci, j’ai choisi de vous montrer le cratère Schiaparelli, cratère de 460km de diamètre nommé ainsi en l’honneur de Giovanni Schiaparelli, astronome italien de la deuxième partie du XIXème siècle, qui avait porté son dévolu sur la planète rouge. C’est lui qui propagea l’idée (fausse) de l’existence possible de canaux (canali) sur Mars, les canaux étaient en fait des illusions d’optique dues à la mauvaise qualité des instruments de l’époque. C’est un grec Eugène Antoniadi de l’Observatoire de Paris, qui rattrapa cette mauvaise interprétation, en prouvant que de tels canaux n’existaient pas.
 
Le cratère Schiaparelli est situé dans la partie orientale de Terra Meridiani, vers l’équateur martien.
Il n’est pas visible en entier sur la photo de la caméra HRSC, on ne voit qu’une petit partie de son bord oriental.
Voici une vue du cratère en entier, c’est celui situé au centre de ce globe martien.
 
 
 
 
Le cratère Schiaparelli (que l’on ne voit pas en entier) et sur son bord un petit cratère de 42km de diamètre.
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Même région mais en échelle d’altitude. Le bleu correspond à –1500m, le jaune à –1000m et le rouge à –500m. le marron = +500m.
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
L’intérieur du cratère Schiaparelli contient beaucoup de dépôts sédimentaires, tendant à prouver la présence passée d’eau liquide.
On remarque aussi les écoulements de lave.
 
Dans le petit cratère de 42km, on remarque aussi les sédiments qui forment une sorte de terrasse dans la partie Nord, et une structure type delta près du centre.
 
Images prises le 15 Juillet 2010.
 
Tout sur Mars Express sur votre site préféré.
 
 
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MARS ODYSSEY.: LE RECORD! (25/12/2010)
(Photo : Themis/NASA)
 
 
À l’ouest de Valles Marineris une vue de Noctis Labyrinthus prise par Themis.
 
 
La sonde martienne Mars Odyssey s’est mise en orbite autour de Mars le 24 Octobre 2001 et en cette mi-décembre 2010 elle bat le record de longévité d’une sonde en opération autour de Mars.
Avant elle c’était MGS (Mars Global Surveyor) qui s’est éteinte en Novembre 2006.
 
Rappelons quelques détails à propos de Mars Odyssey :
 
C'est un orbiteur de près de 800kg qui emporte principalement 3 types d'instruments :
·        Un spectromètre Gamma : mesure la quantité d'Hydrogène (eau) jusqu'à 1m dans le sol.
·        Un système d'imagerie (THEMIS) pour rechercher des traces d'activité thermique et produit des images à haute résolution.
·        Une mesure des radiations (MARIE) nécessaire pour les futurs vols habités.  

De plus une nouvelle technique, l'aérofreinage (aerobraking) est utilisée autour de Mars afin d'économiser le carburant, donc le poids de l'engin : Pendant plus de deux mois la sonde a utilisé la friction de la faible atmosphère martienne pour gagner son orbite définitive. Et ça a marché!
 
Odyssey a examiné Mars en détail pendant une année martienne complète, il a remarqué les changements saisonniers, la formation et la fonte des calottes polaires.
 
Odyssey découvre aussi de l’eau gelée sur Mars en 2002.
 
Elle permet aussi de mettre au point des cartes martiennes très précises et de suivre l’évolution du relief en fonction des saisons.
 
Plus anecdotique, c’est Odyssey qui a enfin révélé tous les détails sur le fameux « visage » de Mars.
 
Mais, Mars Odyssey joue aussi le rôle de relais à grand débit pour les actuelles et futures missions martiennes, ce doit être le premier pas d'un "Internet" interplanétaire!! Il va d’ailleurs servir de relais pour la future mission Curiosity (MSL).
 
C’est Lockheed-Martin qui a construit Odyssey et c’est le JPL qui dirige les opérations.
 
Longue vie Odyssey !!
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
Vol au dessus de Valles Marineris, film vidéo superbe, on peut choisir son format sur cette page. 3 minutes de bonheur !
 
Quelques rapports des expériences Odyssey sur ce site.
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.DESTIN DE L’UNIVERS PAR JP LUMINET EN POCHE. (25/12/2010)
 
 
Notre ami Jean Pierre Luminet, célèbre cosmologiste et écrivain scientifique (et poète aussi) vient de publier son succès de librairie : « Destin de l'univers, trous noir et énergie sombre » en livre de poche, donc plus accessible à tous.
Il paraît chez Folio en 2 volumes.
 
 
 
 
Ce livre représente en quelque sorte la somme de tout son travail en astrophysique relativiste.
 
Quatrième de couverture :
 
Tome I :
À la recherche du destin de l'Univers, Jean-Pierre Luminet retrace les grandes étapes de l'évolution cosmique et esquisse des scénarios possibles : combustion programmée de la planète Terre, extinction du Soleil, explosion des étoiles, coagulation des masses en trous noirs, désagrégation des galaxies, refroidissement de l'Univers tout entier du seul fait de la mystérieuse énergie sombre...
Chemin faisant, il nous dévoile l'étonnant bestiaire de l'astrophysique qui regorge de créatures étranges, placées sous l'empire d'une gravité omnipotente : blafardes naines blanches, étoiles à neutrons hyperdenses, supernovae apocalyptiques, hypernovae et sursauts gamma...
 
 
 
 
Tome II :
Le voyage que Jean-Pierre Luminet nous invite à faire au coeur de l'invisible dévoile les propriétés extravagantes des plus mystérieuses créatures du bestiaire de l'astrophysique : les trous noirs.

D'une compacité extrême, parfaitement invisibles s'ils sont nus, ces puits extraordinaires de l'espace-temps deviennent les astres les plus brillants dès lors qu'ils dévorent du gaz, voire des étoiles entières.
Ces maelströms emportant dans leur ronde matière, espace et temps, ces machines à produire de l'énergie, ces ordinateurs suprêmes peuvent aussi être la porte ouvrant sur d'autres univers.
 
 
Voilà une période propice pour lire entre les agapes des fêtes de fin d’année.
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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