LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 22 Septembre 2012     
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro : 
La mesure des distances ds le S Solaire au 17ème : CR de la conf SAF de Ch Vilain du 12 Septembre 2012. (22/09/2012)
Curiosity :.Le bras armé de la Curiosité! (22/09/2012)
Mars : Les argiles n’auraient pas toutes été formées avec de l’eau. (22/09/2012)
LRO :.Survol époustouflant de la Lune en hommage à Neil ! (22/09/2012)
Neil Armstrong : Quelques objets souvenirs. (22/09/2012)
L’Anomalie Pioneer : Il n’y en a plus !!! (22/09/2012)
MetOp-B : Lancement réussi ! (22/09/2012)
La galaxie la plus distance : Grâce à Hubble et Spitzer. (22/09/2012)
L’ESO :.La nébuleuse du crayon. (22/09/2012)
Dawn :.Dernière vue de Vesta. (22/09/2012)
SDO :.Encore un super long filament! (22/09/2012)
Chandra :.De nouvelles données sur la SN de Kepler. (22/09/2012)
Vu d'en haut :.Istanbul la nuit ! (22/09/2012)
Cassini-Saturne :.L’anneau B en détail. (22/09/2012)
Les rovers martiens.: Opportunity et des nouvelles sphérules! (22/09/2012)
Photos d'amateurs :.Th Legault au Pic du Midi. (22/09/2012)
Les magazines conseillés :.Pour la Science d’Octobre sur les Trous Noirs. (22/09/2012)
 
 
 
 
 
CURIOSITY : LE BRAS ARMÉ DE LA CURIOSITÉ.! (22/09/2012)
Photos : NASA/JPL/Caltech/MSSS
 
Tout va bien pour Curiosity, il avance de son petit bonhomme de chemin tous les jours.
 
On a essayé les instruments qui sont au bout de son bras, passons-les en détail :
Vue d’ensemble du bras de Curiosity (Go Go Gadget-au-bras !!)
 
Avec les principaux instruments :
 
 
Au centre le spectromètre APXS en X et alpha, prise le 7 sept par la Mastcam.
La caméra microscope MAHLI avec ses deux diodes LED pour éclairer la scène. Prise même date
 
 
Plus de détails sur :
 
 
Alpha Particle X-ray Spectrometer (APXS)
Mars Hand Lens Imager (MAHLI)
Collection and Handling for In-situ Martian Rock Analysis (CHIMRA)
 
 
On peut aussi voir tous ces instruments au bout du bras complètement déployé (prise à Terre).
 
Voir aussi l’excellent article de notre consœur de la Planetary Society sur ces divers instruments.
 
 
Ce bras va être mis à contribution bientôt, car Curiosity vient de découvrir une roche intéressante que l’on peut voir à gauche.
 
 
Cette roche fait approximativement 25cm de haut et 40cm de large.
 
Le spectro APXS devrait être mis en service dans quelques jours.
 
 
Où se trouve Curiosity  en ce moment ?
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les images brutes de Curiosity.
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
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MARS : LES ARGILES N’AURAIENT PAS TOUTES  ÉTÉ FORMÉES AVEC DE L’EAU. (22/09/2012)
 
L’INSU (Institut National des Sciences de l’Univers) publie ce mois-ci un document intéressant sur la formation d’argiles sur Mars :
 
Découvertes en 2005, les argiles de l’hémisphère sud de Mars sont souvent considérées comme une preuve de l’existence d’eau liquide sur la planète rouge à une époque très reculée comprise entre 4,5 et 4 milliards d’années. Mais les travaux d’une équipe franco-américaine menés par des chercheurs de l'Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (CNRS/ Université de Poitiers) remettent en cause cette interprétation.
Dans un article à paraître le 9 septembre sur le site de la revue Nature Geosciences, ils montrent que ces argiles ont vraisemblablement une origine magmatique. Les nombreuses similitudes entre les argiles martiennes et celles d’origine volcanique récoltées sur l’atoll de Mururoa soutiennent leur hypothèse. 
 
Sur l’hémisphère Sud de Mars se trouvent les roches les plus anciennes de la planète : la croûte de cette région s’est formée il y a entre 4,5 et 4 milliards d’années. C’est là qu’ont été découvertes, en 2005, des argiles riches en fer et en magnésium.
La présence de ce type de minéraux, considérés comme issus de la décomposition de roches par l’action de l’eau liquide, laissait penser que cette dernière était présente sur la surface martienne dès cette époque reculée.
Or, une équipe de chercheurs vient de montrer que l’origine de ces argiles est très probablement magmatique

Pour étayer leur hypothèse, les chercheurs ont étudié les basaltes de l’atoll de Mururoa (Polynésie Française).
Ces basaltes sont constitués de cristaux bien formés limitant de petits espaces remplis d’un matériau finement cristallisé appelé la mésostase. Celle-ci contient des argiles ferro-magnésiennes similaires à celles détectées sur Mars. Les chercheurs ont montré que ces argiles se sont formées à partir de liquides magmatiques résiduels riches en eau, piégés dans les espaces libres entre les cristaux. À la fin du refroidissement du magma, les constituants de ces fluides résiduels ont précipité formant ainsi divers minéraux, dont les argiles. Aucune altération aqueuse dans ce cas.
 
Les scientifiques ont remarqué que le magma martien réunissait toutes les conditions, en particulier une haute teneur en eau et en chlore, pour que ce processus ait pu produire des argiles en abondance sur la surface basaltique de Mars. Par ailleurs, on sait que peu après sa formation, Mars, tout comme la Terre primitive, était recouvert d’un océan magmatique. Durant cette période, les argiles ont pu se former. Mais ce n’est pas tout : ils ont aussi montré que le spectre infrarouge des argiles martiennes mesuré par les orbiteurs Mars Express et Mars Reconnaissance Orbiter, est identique à celui des argiles de Mururoa.
 
Illustration : En gris, les particules argileuses d'origine magmatique recouvrant des cristaux d'un basalte provenant d'une coulée de lave de Mururoa (Polynésie française).
 
De telles argiles ont pu se former sur Mars (schéma) dans des roches partiellement dégazées (jaune) datant de plus de 4 milliards d'années (Noachien), et non dans des roches complètement dégazées (vert) plus récentes Hespérien.
 
 
Crédit : INSU
 
 
 
 
 
 
Ces travaux pourraient avoir des conséquences sur la recherche de marqueurs de la vie sur Mars. En effet, si la présence d’eau liquide aux alentours de -3 milliards d’années est avérée par les traces de rivières, lacs et cônes alluviaux, rien ne suggère qu’elle ait pu exister à des périodes aussi reculées que  -4,5 ou -4,0 milliards d’années, comme on a pu le croire jusqu’à présent. La période de temps favorable à l’émergence de la vie sur Mars pourrait avoir été beaucoup plus courte que prévu.
 
La mission Curiosity, qui va explorer sur Mars une partie du cratère Gale dont les formations sédimentaires témoignent de la présence de l’eau liquide à une époque beaucoup plus récente, devrait permettre de lever un certain nombre d’incertitudes.
 
 
 
 
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LRO : SURVOL ÉPOUSTOUFLANT DE LA LUNE EN HOMMAGE À NEIL. (22/09/2012)
(crédit photo : NASA/GSFC/Arizona State University)
 
En hommage à Neil Armstrong, le site de LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter) republie ce film de survol de la Lune, il s’appelle
From the earth to the moon.
 
Voici le plan de ce voyage :
 
Cette vidéo nous donne à voir diverses séquences, toutes provenant de la mission LRO :
·        Vue de la face visible
·        Un survol des montagnes lunaires
·        L’Océan des tempêtes
·        Un zoom dans le cratère Aristarque
·        Un survol de la vallée de Schröter
·        Une vue oblique du cratère Aristarque
·        Les flancs de ce même cratère
·        Une vue s’éloignant de ce cratère
·        Un zoom dans le cratère Tycho
·        Survol des parties intéressantes de Tycho
·        On s’éloigne de Tycho
·        Une vue panoramique de Tycho prise de ses bords
·        On s’éloigne de nouveau de Tycho
·        Une vue panoramique du bassin oriental
·        On s’en éloigne
·        Le jour se lève sur le cratère Tsiolkovski
·        La Terre se lève sur la surface lunaire
 
Voici cette superbe vidéo :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de LRO. Et sa galerie d’images.
 
LRO Sees Apollo Landing Sites par la NASA.
 
LROC’s First Look at the Apollo Landing Sites
 
Les vidéos correspondantes au GSFC. Je vous recommande notamment celle-ci qui explique la mission et les sites explorés.
 
Le site de LRO au GSFC.
 
 
 
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NEIL ARMSTRONG : QUELQUES OBJETS SOUVENIRS. (22/09/2012)
 
Suite au décès du héros d’Apollo 11, on peut se tourner vers les quelques objets originaux ramenés par les astronautes de cette mission.
 
Ils sont stockés au Smithsonian Institute à Washington dont dépend le célèbre Air and Space Museum.
 
En voici quelques uns :
 
 
Les gants de N Armstrong pour les sorties extra véhiculaires. Ils sont en Chromel-R, les extrémités sont en caoutchouc résistant.
Le casque pour EVA de Neil Armstrong en polycarbonate. Il y a une protection
contre le soleil qui peut s’éclipser
Les cartes lunaires utilisées par N Armstrong pour chercher le point d’atterrissage.
La check liste de Michael Collins à bord de la capsule Apollo
 
 
 
 
 
 
 
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L’ANOMALIE PIONEER : IL N’Y EN A PLUS !!! (22/09/2012)
 
 
Les sondes interplanétaires lancées il y a plus de 30 ans (Voyager et surtout les Pioneer) ne semblaient pas être à la bonne place dans l’espace. Elles semblent avoir été ralenties, elles ne sont pas aussi loin que prévu par les lois de la mécanique (de Sir Isaac Newton), oh de pas beaucoup, d'un peu plus de la distance Terre Lune (400.000km sur près de 35 ans de voyage pour les Pioneer) sur la distance actuelle 16.000.000.000 de km (seize milliards de km en sept 2012)) ou 106 UA ; cela peut paraître peu, mais c'est trop par rapport aux calculs!
 
On a imaginé un tas d’hypothèses pour expliquer ce ralentissement, jusqu’à mettre en cause la physique actuelle.
 
Et bien il semble, que notre physique tienne bon, ce serait tout simplement un effet thermique, comme vient de le publier le grand spécialiste du sujet Slava Turyshev. L’effet thermique de la sonde ne serait pas symétrique (dû aux RTG) ce qui imprimerait un léger mouvement dans un sens qui ralentirait la sonde de façon minime.
 
Cette théorie a été rendue possible grâce au concours de nos amis de la Planetary Society qui ont beaucoup aidé au dépouillement des nombreuses données. Voir absolument l’article à ce sujet.
 
 
Pour cela un modèle thermique de la sonde a été élaboré et a servi à étayer la théorie.
Dessin : modèle thermique à 40UA de la Terre.
 
Sonde partie interne (dessin coin supérieur gauche) Bleu : -16°C  rouge : +10°C
 
Sonde partie externe (dessin coin inférieur droit) Bleu : -155°C  rouge : -108°C
 
Sonde globale (dessin de droite) Bleu : -213°C  rouge : +136°C.
 
© Dessin tiré du rapport de S Turyshev et al
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’anomalie Pioneer et le test de la gravité : CR de la conférence de Serge Raynaud à l’Ons. De Paris.
 
Un astronews sur l’anomalie Pioneer.
 
Finding the Origin of the Pioneer Anomaly par S Turyshev.
 
 
 
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METOP-B : LANCEMENT RÉUSSI. (22/09/2012)
 
 
Astrium et Arianespace sont heureux de nous faire part du lancement réussi du satellite météorologique MetOp-B successeur de MetOp-A ce 17 Septembre 2012.
 
Voilà le communiqué publié à cette occasion :
 
 
 
Lancement réussi du deuxième satellite météorologique européen sur orbite polaire  
  
Le deuxième satellite Metop a été lancé aujourd’hui 17 sept 2012 par une fusée russe Soyouz qui a décollé du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan).  
Metop-B assurera la continuité des services de surveillance météorologique et atmosphérique fournis par son prédécesseur Metop-A, qui survole le globe d’un pôle à l’autre 14 fois par jour depuis 2006 et dont la durée de vie théorique est désormais dépassée.  
 
Le lanceur Soyouz-Frégate a décollé lundi 17 septembre à 16h28 (temps universel). Les manœuvres auxquelles a procédées l’étage supérieur Frégate ont permis, 69 mn plus tard, de placer le satellite sur une orbite polaire, à une altitude de 810 km au-dessus de l’archipel des Kerguelen (océan Indien).   
 
Développé pour le système de satellites polaires d’EUMETSAT, Metop-B est actuellement placé sous le contrôle du Centre d’opérations spatiales de l’ESA à Darmstadt (Allemagne).  
Les systèmes du satellite seront soumis à des essais au cours des prochains jours, avant le transfert officiel de Metop-B à EUMETSAT (également à Darmstadt). Après quoi débutera une période de 6 mois destinée à la mise en service de la charge utile, avant le démarrage proprement dit des services de routine qui seront assurés conjointement avec Metop-A.   
 
Comme l’a déclaré Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA, « le lancement de ce deuxième satellite Metop intervient environ deux mois et demi après celui de MSG-3, ce qui illustre parfaitement la vitalité des programmes de satellites météorologiques européens développés dans le cadre de la coopération entre l’ESA et EUMETSAT. Le fait que l’ESA soit déjà en train de préparer la prochaine génération de satellites montre combien les États membres des deux organisations ont la volonté de poursuivre et d’améliorer la collecte des données qui permettent de fournir des prévisions météorologiques mais également de surveiller et de comprendre le changement climatique. Chaque jour, ces services démontrent que les investissements réalisés dans les infrastructures spatiales ont des retombées positives pour l’économie et la société ».  
 
Volker Liebig, Directeur des programmes d’observation de la Terre à l’ESA, a précisé : « Metop-B va devenir opérationnel alors que Metop-A sera encore en pleine activité. Cela permettra d’assurer la continuité des services sans aucun risque d’interruption dans la fourniture des données.  Dans l’intervalle, nous continuerons de travailler avec EUMETSAT en vue de préparer l’avenir avec la deuxième génération de satellites polaires européens ».  
À la différence des satellites Meteosat qui observent  la moitié de notre planète à partir d’un point fixe à presque 36 000 km d’altitude au dessus du golfe de Guinée, les satellites Metop survolent l’ensemble du globe à une altitude plus basse, ce qui leur permet de fournir davantage de données concernant l’atmosphère.  
Outre leur mission de suivi météorologique, les satellites Metop et Meteosat s’inscrivent dans le cadre des activités menées par l’ESA en matière de surveillance climatique, comprenant les satellites expérimentaux d’exploration de la Terre, afin d’étudier notre planète et son atmosphère.    
 
Trois missions d’exploration de la Terre ont été lancées depuis 2009 : le satellite GOCE qui relève les écarts de gravité, le satellite SMOS qui étudie les océans et le satellite CryoSat qui observe les glaces. D’autres missions sont en préparation.  
En 2013, l’ESA commencera à lancer les satellites Sentinelle qui surveilleront notre environnement ainsi que le climat dans le cadre de l’initiative de Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité (GMES) conduite en partenariat avec la Commission européenne.  
 
À propos des satellites Metop  
 
 
 
Premiers satellites météorologiques opérationnels de l'Europe sur orbite polaire, les satellites Metop constituent le segment spatial du Système polaire d'EUMETSAT (EPS) ; ils fournissent des données pour la prévision numérique du temps (NWP) – la base même de la météorologie moderne – et pour la surveillance du climat et de l'environnement.   
 
 
Évoluant à une altitude de 817 km, les satellites Metop emportent tous le même ensemble d'instruments sophistiqués qui fournissent des données mondiales avec une résolution fine ne pouvant être obtenues que depuis l’orbite terrestre basse, notamment des profils verticaux de la température et de l’humidité atmosphériques, la vitesse et la direction des vents à la surface des océans et les concentrations de certains gaz à l'état de traces.  
 
 
 
Photo : MetOp-B en phase d’intégration dans la coiffe de Fregat.
© ESA
 
 
 
 
 
 
Les observations réalisées avec Metop-A ont considérablement amélioré les prévisions météorologiques à dix jours et moins. Ces prévisions, essentielles pour sauvegarder des vies humaines et limiter les dommages aux biens, profitent également aux secteurs de l’économie européenne sensibles aux conditions météorologiques, notamment les secteurs de l’énergie, des transports, de la construction, de l’agriculture et du tourisme.  
Les trois satellites Metop doivent assurer un service opérationnel sans interruption jusqu'en 2020. Le premier de la série, Metop-A, a été lancé en 2006, le dernier, Metop-C, devrait l’être en 2017.  
 
L’ESA est chargée du développement des trois satellites Metop répondant aux spécifications définies par EUMETSAT, les principaux instruments étant fournis par le CNES et l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère (NOAA) des États-Unis. L’ESA assure également l’exécution de la phase de lancement et de début de fonctionnement en orbite pour l’injection des satellites en orbite polaire, avant de les transférer à EUMETSAT pour exploitation.   
 
La maîtrise d'œuvre des satellites Metop a été confiée à EADS Astrium.  
 
EUMETSAT développe tous les systèmes au sol indispensables pour fournir les produits et services aux utilisateurs et pour répondre à l'évolution de leurs besoins, et exploite l'ensemble du système au bénéfice des utilisateurs. EUMETSAT approvisionne également tous les services de lancement de Metop.  
Le programme EPS constitue la contribution de l’Europe au système initial conjoint en orbite polaire (IJPS) mis en place avec la NOAA.   
  
À propos d'EUMETSAT   
EUMETSAT, l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques, est une organisation intergouvernementale, basée à Darmstadt (Allemagne), qui fédère à ce jour 26 États membres européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Lettonie, Luxembourg, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie) et 5 États coopérants (Bulgarie, Estonie, Islande, Lituanie et Serbie).  
En orbite géostationnaire, EUMETSAT exploite actuellement les satellites Meteosat-8 et 9 sur l'Europe et l'Afrique et Meteosat-7 sur l'océan Indien.   
  
Premier satellite du système en orbite polaire d'EUMETSAT, Metop-A, lancé en octobre 2006, fournit des données opérationnelles depuis le 15 mai 2007.  
  
Grâce au satellite d'altimétrie Jason-2 lancé le 20 juin 2008, EUMETSAT est en mesure d'assurer une mission de topographie de la surface des océans et participe désormais à la surveillance des courants marins et du niveau de la mer en sus de ses missions de météorologie et de climatologie.  
  
Les données et produits des satellites d'EUMETSAT apportent une contribution essentielle à la prévision du temps et au suivi opérationnel de l'environnement et des changements climatiques à l'échelle de la planète.   
  
 
 
Le site de MetOp.
 
La brochure ESA sur MetOp.
 
 
 
 
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LA GALAXIE LA PLUS DISTANTE : GRÂCE À HUBBLE ET SPITZER. (22/09/2012)
 
 
Les télescope spatiaux Hubble (visible) et Spitzer (IR) combinés avec un effet de lentille gravitationnelle, ont réussi à mettre au jour une galaxie que l’on pense être la plus distante à ce jour. Elle daterait de seulement 500 millions d’années après le début de l’Univers.
 
 
Cette galaxie est située dans la partie de l’histoire de notre Univers qui s’appelle les âges sombres (dark ages), période où les premières étoiles et galaxies n’étaient pas assez nombreuses pour illuminer l’Univers, d’où le terme sombre.
Photo : à gauche l’énorme amas MACS J1149+2223 a servi de lentille gravitationnelle permettant de voir cette ancienne galaxie représentée (visible et IR) dans le coin supérieur droit et zoomée en bas à droite.
La lumière originelle était dans l’UV, l’expansion de l’Univers sur une telle distance l’a transformée en une longueur d’onde beaucoup plus longue en IR.
Image crédit: NASA/ESA/STScI/JHU
Il existe une version HR de cette photo (3MB).
 
 
 
L’étude de cette galaxie devrait nous permettre de voir comment cette période a pu se terminer.
 
La lumière de cette galaxie, baptisée poétiquement MACS-J1149-JD, a mis 13,2 milliards d’années à nous parvenir. (redshift de z=9,6).
 
 
Cette galaxie a pu être analysée dans différentes longueurs d’onde dans le cadre du programme CLASH (Cluster Lensing And Supernova Survey with Hubble Program) de Hubble.
Elle l’a été dans 4 longueurs d’onde dans le visible et l’IR. Spitzer a complété en ajoutant une cinquième bande dans l’IR lointain.
 
Généralement de tels objets si éloignés ne sont pas visibles même avec les meilleurs télescopes spatiaux, ils leur faut un peu d’aide. Cette aide est fournie dans des conditions bien particulières d’observation par le phénomène de lentille gravitationnelle.
Un objet très massif se trouvant directement entre la Terre et la galaxie à observer, sert de loupe et permet ainsi d’augmenter artificiellement la luminosité de l’objet en arrière plan, le rendant ainsi visible pour nous. Dans notre cas le facteur d’augmentation de luminosité était de 15.
 
Cette galaxie « primordiale » détectée est petite et compacte et de faible masse (1% de la masse de notre Galaxie) ce qui correspond aux théories actuelles.
 
Ces premières galaxies se sont formées à l’époque de ce que l’on a appelé la ré-ionisation, qui a suivi la première lumière vers les 380.000 ans après le Big Bang lorsque la température de l’Univers a chuté vers les 3000°et dont on voit la trace aujourd’hui : le bruit de fond cosmologique (CMB). On pense que ces premières galaxies se sont formées quelques centaines de millions d’années après cette période.
 
Le successeur de Hubble, le JWST devrait nous permettre d’y voir plus clair, si j’ose dire.
 
 
 
 
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L’ESO :LA NÉBULEUSE DU CRAYON! (22/09/2012)
Crédit photo : ESO
 
 
La nébuleuse du crayon est représentée sur une nouvelle image de l’Observatoire de La Silla au Chili. Ce curieux nuage de gaz brillant fait partie d’un gigantesque anneau de résidus, vestiges d’une explosion de supernova qui a eu lieu il y a environ 11 000 ans. Cette vue détaillée a été réalisée par la caméra WFI (Wide Field Imager) sur le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres.
 
 
Malgré la tranquillité et la beauté apparemment immuable d’une nuit étoilée, l’Univers est loin d’être un long fleuve tranquille. Les étoiles naissent et meurent au long d’un cycle sans fin et, parfois, la mort d’une étoile peut créer un paysage d’une incroyable beauté, alors que sa matière est propulsée dans l’espace et forme des structures étranges dans le ciel.
 
Cette nouvelle image réalisée avec la camera WFI (Wide Field Imager) sur le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres à l’Observatoire de la Silla de l’ESO au Chili montre la nébuleuse du crayon (La nébuleuse du Crayon, aussi connue sous la dénomination NGC 2736 et parfois surnommée le Rayon d'Herschel, a été découverte par l'astronome britannique John Herschel fin 1835 quand il était en Afrique du Sud. Il la décrivit comme « un extraordinairement long et étroit rayon de lumière excessivement faible ».) sur un arrière-plan riche en étoiles.
 
 
 
Ce nuage à la forme bizarre, également connu sous la dénomination NGC 2734, est une petite partie des vestiges d’une supernova dans la constellation australe des Voiles.
Ces filaments brillants ont été créés par la mort violente d’une étoile qui a eu lieu il y a 11 000  ans.
La partie la plus lumineuse ressemble à un crayon, d’où son nom, mais la structure dans sa globalité ressemble plus à un traditionnel balai de sorcière.
 
 
 
 
Le reste de la supernova de Vela est une enveloppe de gaz en expansion née de l’explosion de la supernova.
Initialement, l’onde de choc se déplaçait à des millions de kilomètres par heure, mais en s’étendant dans l’espace, elle a pénétré le gaz interstellaire qui l’a ralentie considérablement et a créé des plis de nébulosités aux formes étranges. La nébuleuse du Crayon est la partie la plus brillante de cette énorme enveloppe.
 
Cette nouvelle image montre de grandes et fines structures filamenteuses, de plus petites concentrations de gaz brillants et des zones de gaz diffus. L’apparence lumineuse de la nébuleuse vient des régions denses en gaz qui ont été heurtées par l’onde de choc de la supernova. Alors que l’onde de choc voyage dans l’espace, elle percute la matière interstellaire. Au début, le gaz a été chauffé à des millions de degrés, mais par la suite il s’est refroidi et continue d’émettre cette faible lumière capturée sur cette image.
 
En regardant les différentes couleurs de la nébuleuse, les astronomes ont été capables de cartographier la température du gaz. Certaines régions sont encore tellement chaudes que l’émission est dominée par les atomes d’oxygène ionisé qui brillent en bleu sur l’image. D’autres régions plus froides émettent une lumière rouge, due à l’émission de l’hydrogène.
 
La nébuleuse du Crayon mesure environ 0,75 année-lumière de long et se déplace dans le milieu interstellaire à environ 650 000 kilomètres par heure. Remarquablement, même à cette distance d’environ 800 années-lumière de la Terre, cela signifie qu’elle changera sensiblement de place par rapport aux étoiles en arrière-plan au cours de la durée d’une vie humaine. Ainsi, même après 11 000 ans, l’explosion de la supernova continue de changer la physionomie du ciel nocturne.
 
 
 
 
 
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DAWN :.DERNIÈRE VUE DE VESTA! (22/09/2012)
Image crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
 
En quittant Vesta, la sonde Dawn a vu dans son rétroviseur une vue complète de l’astéroïde Vesta.
 
Ceci est une mosaïque des dernières images de Vesta prises par la sonde en s’éloignant de sa précédente cible.
 
Vesta a été étudié par Dawn de Juillet 2011 à Septembre 2012.
 
On en a déduit un modèle de sa structure interne.
Vesta possède un noyau de Fer d’approx 110 km de rayon, et une croûte de basalte ; elle semble donc complètement différenciée.
 
 
On trouve sur Terre, des météorites qui proviennent de Vesta, en voici quelques unes vues en lumière polarisée.
Celle de gauche provient de l’Antarctique , c’est un basalte eucrite, celle du milieu provient de Caroline du Nord, c’est une eucrite aussi. Celle de droite est une diogénite de l’Antarctique.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’image du jour de Dawn.
 
Site de la mission au JPL.
 
Site de la mission à la NASA.
 
On peut visualiser sur cette animation l’orbite de DAWN dans notre système solaire lors de ces deux visites d’astéroïdes.
 
Galerie d’images.
 
 
 
 
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SDO :.ENCORE UN SUPER LONG FILAMENT. (22/09/2012)
 
 
Le 31 Août 2012, un très long filament de matière solaire a quitté l’atmosphère de notre étoile (la couronne) et s’est propagé dans l’espace. Ce filament était immense (voir la taille de la Terre pour comparaison) ; cette éjection de masse coronale (CME) se déplaçait à la vitesse exceptionnelle de 1500 km/s .
 
 
Elle n’était heureusement pas dirigée directement vers la Terre ; mais a quand même été interceptée par notre environnement magnétique et donna lieu à de superbes aurores quelques jours après son émission.
 
Ces données associées à celles des autres satellites d’étude du Soleil comme STEREO et SOHO, ont été montées ensemble sur cette vidéo disponible pour le public, que vous pouvez voir aussi ci-dessous.
 
 
 
 
 
 
 
 
SOHO voit aussi cette éjection dans ce gif animé.
 
 
La vidéo montre les images du Soleil en extrême UV à 304 et 171 Angstroms.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le photographe David Cartier a immortalisé une superbe aurore boréale dans le Yukon (USA) conséquence de cette CME :
 
 
Photo : © David Cartier Sr.
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de SDO.
 
Le site de SOHO.
 
Tout sur SDO sur votre site préféré.
 
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CHANDRA :.DE NOUVELLES DONNÉES SUR LA SN DE KEPLER. (22/09/2012)
 
En 1604 une nouvelle étoile semblait apparaître dans le ciel, elle était beaucoup brillante que Jupiter et sa luminosité diminuait au cours des semaines qui suivirent. De nombreuses personnes ont été témoins de cet événement, dont le célèbre Johannes Kepler.
C’était en fait une étoile mourante qui venait d’exploser, une Super Nova.
Ce qu’il en reste, ses débris (remnant en anglais) ont été baptisés bien logiquement la Super Nova de Kepler.
 
À notre époque, ce sont plutôt les télescopes spatiaux qui étudient ces étranges objets, notamment le télescope en X, Chandra.
 
 
Il vient de nous fournir une nouvelle image de cette SN et son analyse pourrait bien nous suggérer que cette SN aurait été plus importante que prévu et peut être aussi plus lointaine.
 
Cette image correspond aux données recueillies sur 8 jours d’observation, les rayonnement X est distribué en diverses couleurs qui sont le rouge, le jaune, le vert, le bleu et le violet en fonction d’une énergie de plus en plus forte. Ces vues X ont été combinées avec des vues dans le visible faisant sortir ainsi les étoiles du fond du ciel.
 
Crédit photo : X-ray: NASA/CXC/SAO/D.Patnaude, Optical: DSS
 
 
 
 
 
Cette SN (la SN 1604) a été analysée depuis très longtemps, elle est du type Ia ; c’est à dire qu’elle correspond dans un système double, à l’accrétion sur une naine blanche de la matière de son étoile compagnon. Lorsque la naine blanche atteint une masse limite (appelée limite de Chandrasekhar, approx 1,4 masses solaires), celle-ci explose donnant naissance à la SN.
 
 
 
La caractéristique principale de ces SN Ia tient au fait que comme le phénomène physique donnant naissance à l’explosion est toujours le même (la masse de Chandrasekhar) sa luminosité intrinsèque (magnitude –19 !!!) est identique (à quelques % près) quelque soit la galaxie hôte, elle peut ainsi servir de balise dans l’univers, c’est à dire de chandelle standard.
 
Il semblerait que la SN de Kepler soit asymétrique et qu’elle possède un arc puissant en X dans sa région supérieure, ce serait sa direction d’expansion, un peu comme la vague se formant à l’avant d’un bateau avançant sur l’eau.
Il y a deux explications : soit la naine blanche origine se déplaçait dans l’espace rapidement et après l’explosion le mouvement a continué, soit cet arc X correspond au choc de la SN avec le milieu interstellaire.
 
Ces deux explications donnent des distances différentes pour cette SN, soit 23.000 al soit 16 à 20.000 al ; mais dans tous les cas des valeurs plus grandes que la distance de 13.000 al communément admise.
 
De plus, le spectre X de cette SN contient beaucoup de Fer, ce qui tendrait à prouver que l’explosion a été plus importante que ce que l’on croyait pour les SN Ia.
 
 
Pour aller plus loin sur les SN consulter cette page du site de Chandra.
 
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.ISTANBUL LA NUIT. (22/09/2012)
Credits: NASA/ISS
 
 
 
 
Nos amis astronautes de l’ISS quand ils ont un moment de libre photographie notre Terre.
 
Voici une de leurs dernières photos datant du 9 Août 2012.
 
Ils sont passés la nuit au dessus de la métropole Turque : Istanbul, qui abrite plus de 13 millions d’habitants.
 
On voit nettement les deux parties de la ville : la ville européenne à gauche et la partie asiatique à droite.
Les deux ponts franchissant le Bosphore sont indiqués sur la photo. Le Bosphore relie la Mer de Marmara (la Méditerranée) et la Mer Noire. Ce détroit fait 31km de long
 
 
 
C’est la photo ISS032-E-17547 prise par les astronautes de l’Expédition 32 avec un Nikon D3S et un objectif de 400mm
 
 
Une superbe vue d’Istanbul le jour.
 
 
 
 
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CASSINI –SATURNE : L’ANNEAU B EN DÉTAIL.! (22/09/2012)
(images : NASA/JPL)
 
 
 
L’anneau B de Saturne (la partie gauche de l’image) qui est le plus large est composé d’une myriade de petits anneaux comme on le voit sur cette photo de Cassini qui date de 2009.
 
La partie externe de cet anneau (au centre de l’image) est particulièrement confinée (en résonance) par le gros satellite Mimas, ce qui donne un bord franc et net.
 
 
Le vide qui vient ensuite (c’est la division de Huygens avec l ‘annelet Huygens) fait partie de la division de Cassini que l’on voit à droite et qui n’est pas vide du tout.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle représentation de Saturne, ses anneaux et principaux satellites.
 
Les anneaux et satellites.
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.OPPORTUNITY ET DES NOUVELLES SPHÉRULES!. (22/09/2012)
(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell/ASU)
 
 
On parle beaucoup de Curiosity en ce moment, mais n’oublions pas notre vaillant petit robot Opportunity qui fonctionne parfaitement depuis maintenant 8 ans.
Il est sur les bords Ouest du cratère Endeavour et vient de découvrir un drôle d’endroit couvert de sphérules, un peu comme les fameuses blueberries (BB), mais avec quand même quelques différences.
 
On y voit une accumulation très dense de ces petites sphérules de 3mm de diamètre, qui semblent être soudées entre elles.
 
Les premières analyses indiquent qu’elles n’ont pas une teneur en Fer aussi grande que les fameuses BB. De plus elles ont été érodées par le vent.
 
Bref d’après Steve Squyres, le papa des rovers, c’est un vrai mystère.
 
 
 
 
 
 
Opportunity est en très bonne forme et continue son travail.
 
 
 
 
Les meilleures photos de Mars sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
 
Des belles photos (certaines retraitées) des robots martiens par James Canvin.
 
 
 
 
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PHOTOS D'AMATEUR :.THIERRY LEGAULT AU PIC DU MIDI. (22/09/2012)
(toutes photos © Th Legault)
 
Notre grand ami et célèbre astrophotographe Thierry Legault revient d’un séjour passé au Pic du Midi.
 
Il nous rapporte un photo montage fait au fisheye les 7 et 8 Août 2012 avec un Pentax K5 et un Sigma 4,5mm.
500 vues de 1 minute pendant 8 heures du crépuscule à l’aube.
 
On peut télécharger cette vidéo ICI et la voir ci-dessous.
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE D’OCTOBRE SUR LES TROUS NOIRS. (22/09/2012)
 
 
 
Les trous noirs : Ont-ils rendu possible la vie sur Terre ?
Le monstre supermassif qui engloutit de la matière au centre de la Voie lactée a peut-être joué un rôle clef dans l'apparition de conditions propices à la vie dans notre région de la Galaxie.
 
Dans quelle mesure l'apparition de la vie sur notre planète est-elle liée à l'état actuel et à l'évolution passée de ce vaste agencement d'étoiles qu'est notre Galaxie ? De nombreux phénomènes cosmiques sont susceptibles d'influer sur l'existence de la vie, mais certains comptent un peu plus que d'autres. Les trous noirs supermassifs – des monstres de millions, voire de milliards de masses solaires tapis au cœur de certaines galaxies – en font partie. Aucun autre objet dans l'Univers ne convertit avec autant d'efficacité la matière en énergie. Aucun n'est capable d'expulser de la matière à une vitesse proche de celle de la lumière, sur des dizaines de milliers d'années-lumière. Et aucun n'engloutit avec autant de voracité la matière environnante, dans de ponctuels, mais pantagruéliques repas, plutôt que par un grignotage continu.
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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