LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 3 Septembre 2012       
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Curiosity, genèse et début de mission : CR de la conf de JPM au Planétarium de Bretagne du 24 Août 2012. (03/09/2012)
Neil Armstrong : Il est parti rejoindre les étoiles ! (03/09/2012)
Curiosity :.Ça roule! (03/09/2012)
Dawn : On change de trajectoire, en route vers Cérès ! (03/09/2012)
Hubble : Ses trésors cachés ! (03/09/2012)
RBSP : Pour étudier les ceintures de radiations. (03/09/2012)
Wise : Des TN supermassifs par milliers ! (03/09/2012)
HESS II : Le plus grand télescope gamma du monde ! (03/09/2012)
Kepler : Deux planètes autour d’une étoile double ! (03/09/2012)
LkCa 15b : Première protoplanète détectée nous rapport Robert Clar. (03/09/2012)
Cassini-Titan :.Titan devant Saturne. (03/09/2012)
Livre conseillé :.La vitesse de la lumière et les neutrinos par F. Vannucci. (03/09/2012)
Les magazines conseillés : Ciel et Espace de Septembre est paru. (03/09/2012)
Les magazines conseillés :..L’Astronomie de Septembre est paru. (03/09/2012)
Les magazines conseillés :.Pour la Science de Septembre avec le Boson de Higgs. (03/09/2012)
 
 
NEIL ARMSTRONG : IL EST PARTI REJOINDRE LES ÉTOILES. (03/09/2012)
 
À 82 ans, le 25 Août 2012, Neil Armstrong le célèbre astronaute est décédé des suites d’une opération cardiaque.
 
Adieu Neil , tu nous as fait rêver et personne n’oubliera tes aventures sur la Lune, ce petit pas pour l’Homme que tu étais, mais ce grand bond qu’a fait l’humanité ce soir là, le 20 ou 21 Juillet 1969 (suivant les continents).
 
On a l’habitude de qualifier de nombreux moments comme des moments historiques, mais celui-là le fut vraiment, on s’en rend compte car chacun se rappelle ce qu’il a fait ce soir là ; c’est gravé dans notre mémoire collective.
 
On peut trouver de nombreuses biographies de Neil sur le Net comme celles-ci :
·         sur Wikipedia en français
·         de la NASA en anglais.
·         Du centre Dryden de la NASA en anglais.
·         Biographie et condoléances en anglais.
 
Aussi je ne vais pas passer en détail sa vie mais vous apporter quelques précisions sur certains points particuliers.
 
Neil est un gamin de l’Ohio, il est pilote à l’âge de 16 ans, puis devient ingénieur en aéronautique ; il participe à de nombreuses missions aériennes (78) en Corée.
C’est aussi un vétéran de l’avion expérimental X-15. il appartient depuis 1955 à la NACA (ancêtre de la NASA : National Advisory Committee for Aeronautics) qui permis de mettre au point certaines caractéristiques de la navette spatiale.
 
Il est ensuite sélectionné en 1962, comme astronaute de la NASA, quelques années après sa création par JFK, et participe à la mission Gemini 8 (les missions Gemini sont une étape entre les capsules Mercury et Apollo, c’était en fait le programme le plus important du programme lunaire, il devait tester notamment le rendez vous en orbite et les longs vols humains).
Gemini 8 tourne à la catastrophe lors de l’amarrage au véhicule Thor-Agena ; l’ensemble se met à tournoyer à grande vitesse, Armstrong utilise presque tout le carburant pour stabiliser l’ensemble et réussit ! Il ne reste que très peu d’ergols pour le retour, la mission est avortée et on rentre en urgence ; mais tout le monde est sauf. Armstrong a sauvé la mission et gagné son ticket pour la Lune probablement ce jour là de Mars 1966.
 
 
Neil Armstrong devant son X-15 (document NASA)
D Scott et N Armstrong dans la capsule Gemini 8 (docu KSC/NASA)
 
 
 
Il est ensuite sélectionné pour le programme lunaire, il sera capitaine de la mission Apollo 11. Ce n’était pas encore la mission qui devait se poser sur la Lune, mais des contingences politico-scientifiques font faire que ce sera la bonne !
 
Lors d’essai du simulateur de module lunaire sur Terre, il a failli mourir au cours d’un accident, le module ne se pilote plus, il va se crasher, Armstrong réussit à s’éjecter, il est sain et sauf, il a vraiment la baraka !
 
Photo : on voit Armstrong qui vient de s’éjecter du simulateur du LM.
 
 
 
 
Le reste fait partie de l’histoire, c’est Apollo 11, le premier pas sur la Lune, bref la victoire de l’Amérique sur les Soviétiques.
 
Quelques détails peu connus de cet événement mondial :
 
·         Quelques jours avant le lancement, les Russes piqués au vif par le probable succès de la mission Apollo, font tout pour essayer de remporter une victoire même symbolique, ils lancent Luna 15 qui est censée ramener des échantillons lunaires avant Apollo 11. Cette sonde peut poser un problème dans l’espace à la mission en cours, tant pis ! Luna 15 s’écrase dans la Mer des Crises le…21 Juillet 1969 ! L’URSS a perdu la course à la Lune !
·         Au moment de l’alunissage, le calculateur de bord (moins puissant que le moins puissant des téléphones portables de première génération, mémoire quelques Kilo Octets !) est surchargé d’informations, il tombe en panne, Neil se pose en manuel !
·         Aldrin, très croyant, une fois posé, procède à une messe personnelle, il avait amené un mini calice et les accessoires religieux qui vont avec.
·         Après l’atterrissage, l’excitation est tellement forte dans le LM que les astronautes demandent d’avancer la sortie, c’est accepté par Houston, ils vont sortir 5 heures plus tôt que prévu. En sortant le premier astronaute doit déployer le bras de la caméra.
·         Avant le départ, on a discuté longuement de qui devrait poser le premier le pied sur la Lune, Neil étant devenu un civil et étant commandant de la mission et aussi le plus près de la porte, il fut décidé que ce serait lui. Son compagnon dans le LM, Aldrin en fut très jaloux, ce qui aura des conséquences fâcheuses.
·         En effet, toutes les photos d’astronaute de cette mission sur la Lune ne représentent pas Neil, mais …Buzz Aldrin photographié par Armstrong,  même celles présentées comme celles d’Armstrong. Aldrin était si vexé de ne pas avoir été choisi pour sortir en premier, qu’il ne fit AUCUNE photo de Neil Armstrong sur la Lune ! La seule qui existe, et donc la SEULE VRAIE PHOTO de Neil Armstrong sur la Lune (en plus de celles des caméras automatiques sur le Lm ou montée sur le site d’atterrissage) est celle représentée ci-après ; on voit Neil …..de dos !  Merci Buzz !
·         De même l’empreinte du pied que l’on voit sur tant de photos célèbres est celle d’Aldrin !
·         Il n’y avait pas de poignée de porte extérieure à la porte de sortie du LM, il ne fallait pas que dans un instant de folie, l’astronaute à l’intérieur, la verrouille ! Ouf ce n’est pas arrivé !
·         Après l’amerrissage, les astronautes une fois de retour sur le sol américain ont dû …..déclarer à la douane les échantillons de roches lunaires et remplir les papiers. Ils n’ont rien payé…….
 
Neil descend de l’échelle et va poser le pied sur la Lune. Image transmise par la caméra extérieure.
Il est 03H56 le 21 Juillet 1969 heure de Paris
Seule photo de Neil en couleur sur la Lune !!!
 
 
Même Tintin lui souhaite la bienvenue sur la Lune, voir cette illustration que je n’ai pas le droit de mettre directement en ligne.
 
 
En l’honneur de Neil Armstrong, voici un film résumé (long : 28 minutes) de l’aventure Apollo11 : http://youtu.be/J2qa5rDETU8
 
 
À voir aussi le film de la descente mis en parallèle avec les images de la sonde LRO  que vous pouvez voir aussi ici :
 
 
 
 
 
 
Ensuite la gloire modeste pour lui, il a toujours fui les caméras et ses interviews sont extrêmement rares.
On en a publié une sur ce site il y a quelques mois.
 
Il prend sa retraite de la NASA en 1971 et devient un « simple » prof d’Université ! Il habite une ferme dans l’Ohio son état natal.
 
Lors du désastre de la navette Challenger, il fit parti du comité d’investigation.
 
Pour ton dernier voyage, chaleureuses pensées de tous tes amis Terriens.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Un superbe panorama construit à partir des photos d’Apollo 11 par Hans Nyberg du Danemark.
 
Journal des explorations lunaires Apollo.
 
Neil Armstrong; 1st Human on the Moon – Apollo 11, Tributes and Photo Gallery par Universe Today
 
Hommage de la NASA avec quelques vues et vidéos de la mission Apollo 11 dont la version restaurée du premier pas
 
Comment Neil failli mourir pendant les tests du LM.
 
50 ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; première partie par JP Martin
50 ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; deuxième partie
50 ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; troisième partie
50 ans de conquête spatiale : Comment tout a commencé; 4ème dernière partie
 
Toutes les photos des missions Apollo dans les archives de la NASA.
 
Le site des missions Apollo à la NASA.
 
La première photo prise par Armstrong sur la Lune. La Lune, déjà une poubelle ?
 
À lire et voir absolument le livre d’Olivier de Goursac : La Lune chez Taillandier, des photos superbes !
 
 
 
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CURIOSITY :.ÇA ROULE ! (03/09/2012)
Photos : NASA/JPL/Caltech/MSSS
 
Après avoir vécu en direct et assisté à une soirée spéciale sur l’arrivée de la nouvelle sonde américaine sur Mars, prenons quelques nouvelles de Curiosity.
 
La NASA a perfectionné le film de la descente pris par la caméra MARDI fixée à la sonde, il est dans une version abrégée et dure 50 secondes; voici la version haute résolution que vous pouvez aussi voir ci-après, il existe une version plus longue. :
 
vidéo
 
 

 
 
 
Voici près de 4 semaines que Curiosity s’est posé sur le site Bradbury, c’est en effet le nom choisi par la NASA pour honorer Ray Bradbury auteur de science fiction bien connu, et notamment des chroniques martiennes et Fahrenheit 451..
 
Avant de déplacer le rover, on teste les instruments notamment, le chemcam ; le laser qui détermine à distance la composition des roches. Tir parfait et résultat parfait.
 
 
Le premier tir : la roche baptisée Coronation à quelques m du rover
Le résultat : le spectre complet de l’UV à l’IR : c’est du …basalte.
Tir du 19 Août 2012. (photos et doc NASA/JPL/Caltech)
 
Chemcam a tiré 30 impulsions Laser pendant 10 secondes. Chaque pulse avait une puissance de un million de Watt pendant un milliardième de seconde, ce qui a crée un plasma dans la roche. Le télescope associé à Chemcam a analysé ce plasma pour délivrer le spectre ci-dessus.
 
Emily Lakdawalla de la Planetary Society nous propose un étonnant panorama pris par la navcam de Curiosity ; on y voit le rover et les bords du cratère.
 
 
Notre ami Hans Nyberg de panoramas.dk du Danemark a encore frappé ; il a composé un panorama mobile avec la souris et zoom du site d’atterrissage de Curiosity, bluffant ! à voir absolument.
 
 
 
Nos amis d’Astrium, nous font parvenir cette photo :
Cette photo montre notamment, au centre de l'image sur le rover, l'antenne hexagonale fabriquée par Astrium, numéro un européen de l'industrie spatiale, qui envoie toutes les données récoltées par le robot vers la Terre (parmi lesquelles la photo que vous regardez en ce moment).
Cette antenne haute-sensibilité, appelée HGA (High Gain System), envoie les données du robot directement de Mars à la Terre, sans que son signal soit relayé par des satellites intermédiaires. Fabriquée par Astrium sur son site espagnol de Barajas, avec le soutien de l'agence espagnole pour le développement technologique et industriel CDTI, cette antenne orientable est capable de concentrer l’énergie vers une direction choisie. Grâce à cette technologie développée par Astrium, le rover n’a plus besoin de se réorienter pour « parler » à la Terre et économise donc son énergie
 
Photo : NASA/JPL
 
 
 
 
 
 
Voici l’endroit où se trouve Curiosity, au pied du Mont Sharp. Il va se diriger d’abord vers le point marque Glenelg (nom d’une formation rocheuse au Canada) puis vers la base du Mont.
On pense que Glenelg a été un delta de rivière dans le passé.
La route vers ce point devrait prendre un mois, on n’est pas pressé comme le dit John Grotzinger, scientifique en chef de la mission.
Le 22 Août 2012, l’autorisation de rouler est enfin donnée par le JPL.
 
Il parcourt quelques mètres, le rover est en parfait état.
Après quelques mouvements pour tester la mécanique autour du site d’atterrissage, on devrait se diriger pour la première destination à 400m de là en direction E-SE.
Photo : NASA/JPL/UA
 
 
 
 
 
Le rover bouge sur le sol de Mars : une simulation vidéo par la NASA : ScienceCasts: Where Will Curiosity Go First?
   
 

 

 

 

 
 
 
 
 
Les premières traces du roulement de Curiosity sur le sol martien. On remarquera que les reliefs des roues impriment périodiquement dans le sol les lettres JPL en morse ! .
--- (J), .--. (P), and .-.. (L)
Image prise par la MastCam des flancs du Mont Sharp. On remarquera que les couches situées sous la ligne reliant les points blancs sont composées de strates fines contenant des matériaux hydratés comme l’indiquait les relevés des sondes orbitales. Dans les couches supérieures on n’a pas détecté de tels composants à partir des orbiteurs. Photos : NASA/JPL
 
 
 
 
Quelques notions de distances à partir de la position actuelle de Curiosity.
 
Voici une combinaison d’images de la 100mm de la MastCam prise le 23 Août 2012, la vue est vers le S-SO.
On remarque :
·         La zone avec « graviers » au premier plan
·         Plus loin on voit une dépression
·         Au milieu de la photo, une zone rocheuse , peut être le bord d’un petit cratère
·         Au loin, des dunes sombres à 6,6km
·         Les couches de roches sédimentaires à partir de 9,3km
 
Le cratère Gale a été choisi car le pic central (le Mont Sharp) est composé de couches de matériaux qui devraient donner une bonne idée de l’histoire passée de la planète rouge. Va-t-on y trouver des composés carbonés ou des traces d’un passé plus riche en signes biologiques ?
 
C’est toute l’aventure de Curiosity.
 
 
 

 

 
Voici une vue détaillée de ces différentes strates prise par la 100mm de Curiosity :
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La version haute résolution et longue de l’atterrissage vu par la caméra MARDI, 3 minutes superbes.
 
NASA Mars Rover Begins Driving at Bradbury Landing
 
Rover's Laser Instrument Zaps First Martian Rock
 
Le site Martian Vistas publie un panorama en couleur pris par la sonde.
 
Des photos en 3D anaglyphe (nécessitent des lunettes bleu rouge) : celle-ci et aussi celle-ci.
 
Where will Curiosity go first ?
 
Les images brutes de Curiosity.
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
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DAWN : ON CHANGE DE TRAJECTOIRE, EN ROUTE VERS CÉRÈS.! (03/09/2012)
Image crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
 
Ce 4 Septembre 2012, la sonde Dawn, va quitter l’environnement de Vesta pour se diriger vers Cérès qu’elle atteindra début 2015 après deux ans et demi de voyage. Elle avait quitté la Terre en 2007 et était arrivé à Vesta en Juillet 2011.
 
En attendant elle nous envoie cette dernière image haute résolution de Vesta.
 
 
Le cratère Teia ; situé au Sud de l’équateur de Vesta, vu par la caméra de Dawn à partir d’une haute (700km) et d’une basse (272km) altitude.
 
Maintenant Dawn va quitter Vesta et spiraler lentement grâce à sa propulsion ionique, vers sa prochaine cible, Cérès, le plus gros astéroïde de la ceinture principale.
 
Sa mission autour de Vesta a été très fructueuse et a permis de compléter nos informations sur cette mini planète, car en effet Vesta est différenciée et possède une croûte et un noyau de Fer. Son relief est très tourmenté dû aux nombreux impacts passés principalement dans son hémisphère Sud.
 
Vidéo d’adieu à Vesta :
 

 

 

 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Site de la mission au JPL.
 
Site de la mission à la NASA.
 
On peut visualiser sur cette animation l’orbite de DAWN dans notre système solaire lors de ces deux visites d’astéroïdes.
 
Galerie d’images.
 
 
 
 
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HUBBLE : SES TRÉSORS CACHÉS ! (03/09/2012)
 
 
Le site du Spacetelescope (un des sites consacré à Hubble) met à notre disposition toutes les archives et nous donne l’occasion de découvrir des trésors cachés non publiés à ce jour.
 
Vous pouviez même participer à un concours de la meilleure image selon vos critères et la mettre en ligne ensuite. Bien sûr il valait mieux comprendre l’anglais pour s’y retrouver et aller à la pêche.
 
Le concours est maintenant terminé et si vous vous sentez frustré, vous pouvez toujours voir une vidéo des trésors cachés Hubble.
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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RBSP : POUR ÉTUDIER LES CEINTURES DE RADIATIONS ! (03/09/2012)
 
 
Les ceintures de radiation, mais qu’est ce que c’est donc ?
 
 
 
Ce sont ces fameuses ceintures Van Allen découvertes par le premier satellite américain Explorer I lancé en 1958 par Von Braun et son équipe dont James Van Allen.
 
Une grande surprise : le détecteur de radiations (un compteur Geiger) était en saturation la plupart du temps, dû à l’énorme quantité de particules.
 
 
Photo : Dr Pickering du JPL, J Van Allen et Von Braun fiers de montrer une maquette d’Explorer I après le lancement réussi (NASA)
 
 
 
 
 
 
Ce sont en fait des ceintures toroïdales magnétiques, contenant un grand nombre de particules chargées qui interagissent avec les particules émises par le Soleil en leur évitant ainsi d’atteindre le sol terrestre. Cette interaction donne naissance au phénomène des aurores polaires.
 
Il existe deux ceintures :
·         La ceinture intérieure (vers les 500km à 1500km d’altitude suivant la face tournée vers le Soleil ou pas) qui comporte principalement des protons (chargés +) de haute énergie
·         La ceinture extérieure, elle, contient principalement des électrons (chargés -) située vers quelques dizaines de milliers de km d’altitude.
 
 
 
 
 
 
Si vous voulez plus de détails sur les ceintures de radiations, voir le site du GSFC à la NASA, pour des explications très claires.
 
Comme on s’est peu intéressé à ces ceintures jusqu’à présent, la NASA a décider de lancer une paire de satellites appelée RBSP pour Radiation Belt Storm Probes
Ce sont nos amis du JHUAPL (Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory du Maryland qui sont responsables de cette mission (comme Deep Impact ou Messenger).
 
Cette mission fait partie du programme « Living with a Star » (Vivre avec une étoile, sous entendu, notre Soleil). Elle devrait donner de nombreux détails de ces ceintures de radiations.
Deux sondes jumelles vont sillonner ces deux ceintures et retransmettre les informations à la Terre.
 
Le lancement vient d’avoir lieu ce 30 Août 2012 depuis Cap Canaveral.
 
Les deux sondes au sommet de la fusée Atlas V avant le lancement
(NASA/Kim Shiflett) 
Les deux sondes avant l’installation sous la coiffe (fairing en anglais) de la fusée
(NASA/ Kim Shiflett) 
 
 
Le but : découvrir en quoi ces ceintures sont si dangereuses et si imprévisibles, car de nombreux satellites les traversent tous les jours de nombreuses fois. Elles peuvent endommager les panneaux solaires et provoquer des court circuits dans l’électronique de bord.
De plus lors d’activité intense du Soleil, ces ceintures changent de dimension et leurs réactions à ces tempêtes sont aussi imprévisibles, parfois même, il n’y a aucune déformation et rien ne se passe. Bref on voudrait comprendre.
 
Deux satellites équipés d’instruments identiques vont se suivre sur la même orbite permettant ainsi de voir l’évolution dans le temps et dans l’espace de ces radiations.
 
Vue d’artiste d’une sonde RBSP, les instruments sont capables de mesurer des doses énormes de radiations. (NASA)
À l’intérieur de la salle de Astrotech, constructeur des sondes, avant déploiement des panneaux solaires.
(NASA/ Charisse Nahser )
 
 
Les orbites sont équatoriales et fortement elliptiques (500km – 30.000km).
 
Il existe de nombreuses vidéos intéressantes sur cette mission et sur les ceintures de radiations, en voici quelques unes que j’ai choisies pour vous :
 
What are the radiation belts ?
   

 

 

 
 
Et aussi celle là diffusée par Science Cast de la NASA : The Radiation Belt Storm Probes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Une autre belle vidéo de 8 minutes explique l’influence de radiations du Soleil sur la Terre.
 
RBSP: Studying the Sun's Influence on Earth
   
 
 
 
 
Science at Nasa sur la mission RBSP.
 
Le site principal de la mission.
 
Los Alamos et les ceintures de radiations.
 
 
 
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WISE : DES TROUS NOIRS SUPERMASSIFS PAR MILLIERS. (03/09/2012)
 
La mission WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer) lancée en Décembre 2009, prend toujours des milliers de photos par jour.
 
Le télescope infra rouge découvre des milliers de trous noirs supermassifs et de galaxies extrêmes appelées hot DOGs (Dust Obscured Galaxies : galaxies obscurcies par la poussière)
 
 
Des millions de quasars (TN supermassifs de masse des millions voire des milliards de fois la masse de notre Soleil) ont été identifiés par WISE
 
Ces quasars sont identifiés par des cercles orange.
 
Ces TN avalent tout le gaz et la poussière situés dans leur environnement. Lors de ce « repas » la matière devient extrêmement chaude et lumineuse.
 
Cette image zoom dans une toute petite partie du ciel grande comme trois fois la taille de la Lune.
 
Crédit Image: NASA/JPL-Caltech/UCLA
 
 
 
 
 
En plus de ces TN, WISE a découvert des objets contenant beaucoup plus de poussière, que l’on pense être des galaxies extrêmement lumineuses, brillantes en IR et appelées hot DOGs.
 
WISE a déjà procédé à deux scans complets du ciel en IR donnant lieu à des millions d’images disponibles auprès de la communauté d’astronomes.
 
2,5 millions de TN supermassifs ont été identifiés dans tout le ciel jusqu’à 10 milliards d’années lumière !
Plus de 1000 galaxies très brillantes ont aussi été détectées. Elles peuvent émettre de la lumière jusqu’à 100.000 milliards de fois la lumière de notre Soleil, mais elles sont entourées de tellement de poussière, qu’on ne peut les voir que dans les très grandes longueurs d’onde en IR.
 
Ces études aident les astronomes à comprendre comment les galaxies et leur TN central évoluent ensemble.
Par exemple le TN de notre galaxie (4 millions de masse solaire) a des fringales de temps en temps. Dans certaines galaxies ces fringales peuvent même conduire à interrompre la formation des étoiles dans la galaxie concernée.
 
Les articles correspondant à ces études sont parues et sont disponibles sur le Net :
 
Mid-Infrared Selection of AGN with the Wide-Field Infrared Survey Explorer. I. Characterizing WISE-Selected AGN in COSMOS
 
The First Hyper-Luminous Infrared Galaxy Discovered by WISE
 
Submillimeter Follow-up of WISE-Selected Hyperluminous Galaxies
 
 
NASA's WISE Survey Uncovers Millions of Black Holes
 
Toute l’actualité de WISE.
 
 
 
 
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HESS II : LE PLUS GRAND TÉLESCOPE GAMMA DU MONDE. (03/09/2012)
 
L’INSU (Institut National des Sciences de l’Univers) nous informe de la première lumière du télescope gamma Hess II (High Energy Stereoscopic System) en Namibie :
 
 
Le télescope HESS-II , situé en Namibie, a été mis en service le 26 juillet 2012 à 0h43 (heure de Paris). Équipé d'un miroir de 28 mètres de diamètre, HESS-II est le plus grand télescope gamma jamais construit à ce jour. Avec ce nouveau géant, l'observatoire international H.E.S.S., auquel contribuent le CNRS et le CEA, permettra de découvrir de nombreuses nouvelles sources cosmiques de haute énergie et de caractériser les phénomènes les plus violents de l'Univers.
 
Dans l'Univers, les trous noirs supermassifs, les amas de galaxies, les supernovæ, les étoiles doubles et les pulsars jouent le rôle d'accélérateurs naturels de particules cosmiques (électrons, ions…). Ces particules y acquièrent une très grande énergie, produisant des rayons gamma . Lorsque ces rayons atteignent l'atmosphère terrestre, ils se détruisent en une gerbe de particules secondaires, qui émettent un flash très ténu de lumière bleutée, la lumière Cherenkov.
C'est cette lumière que les télescopes gamma, comme HESS-II, peuvent détecter.
HESS-II s'ajoute aux instruments de l'observatoire H.E.S.S., jusque-là composé de quatre télescopes de 12 mètres de diamètre, en fonctionnement depuis 2004 et dédiés à l'étude de l'Univers violent.
 
Le fonctionnement de HESS-II
 
 
La caméra électronique du nouveau télescope pourra détecter la lumière Cherenkov avec un « temps d'exposition » de quelques milliardièmes de secondes, une rapidité quasiment un million de fois supérieure à celle d'une caméra normale. D'une masse de trois tonnes, cette caméra est suspendue à 36 mètres au-dessus du miroir principal du télescope : pointée à la verticale, cette installation atteint alors la hauteur d'un immeuble de vingt étages. En dépit de sa taille et de ses 600 tonnes, HESS-II pourra pivoter deux fois plus rapidement que les autres télescopes de H.E.S.S., afin de répondre immédiatement aux alertes de sursauts gamma, ces signaux d'explosions qui arrivent soudainement de n'importe où dans le ciel.
 
Photo : HESS/LPNHE
 
 
La caméra et son système électronique intégré représentent l'essentiel de la contribution française dont le maître d'œuvre est l'IN2P3 du CNRS. Le CEA s'est investi dans le développement d'une puce dédiée, composante clé de l'électronique. Pour la réalisation de cette électronique, les laboratoires français se sont appuyés sur l'expertise acquise lors de la construction des caméras des quatre premiers télescopes, ainsi que sur un réseau de partenaires industriels.
Plus d'une centaine de sources cosmiques de rayons gamma de très haute énergie ont été recensées à ce jour, dont une majorité grâce à l'observatoire H.E.S.S.
Le télescope HESS-II permettra d'étudier de façon plus détaillée les processus à l'œuvre dans ces objets du cosmos (trous noirs supermassifs, supernovae…), et de découvrir de nouvelles sources - voire des sources de nature encore inconnue - en détectant les rayons gamma dans une gamme d'énergie plus basse, jusque-là inexplorée.
HESS-II ouvre également la voie à la réalisation du CTA (Cherenkov Telescope Array), réseau de télescopes Cherenkov, défini comme une très haute priorité par les physiciens des astroparticules et les agences de financement en Europe. Le CTA permettra, grâce à la mise en réseau de plusieurs télescopes, d'élargir les gammes d'énergie détectables et d'affiner la résolution des résultats.
 
La collaboration internationale H.E.S.S.
 
Leader en Europe et dans le monde, la collaboration H.E.S.S. réunit actuellement 180 chercheurs issus de 28 laboratoires de 12 pays différents, principalement en Allemagne et en France. La collaboration a obtenu une riche moisson de résultats scientifiques largement reconnus au niveau international. Ces résultats ont également été possibles grâce aux moyens informatiques du Centre de calcul de l'IN2P3 du CNRS. La collaboration H.E.S.S. a notamment été récompensée en 2006 par le prix Descartes Recherche et en 2010 par le prix Bruno Rossi, décernés respectivement par la Commission européenne et par la Société américaine d'astronomie.
 
Les laboratoires français impliqués dans H.E.S.S.
 
APC ; Laboratoire Astroparticule et cosmologie (CNRS/Université Paris Diderot/CEA/Observatoire de Paris),
IPAG ; Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Joseph Fourier),
IRFU ; Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers (CEA),
LAPP ; Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique des particules (CNRS/Université de Savoie),
LLR ; Laboratoire Leprince-Ringuet (CNRS/École polytechnique),
LPNHE ; Laboratoire de physique nucléaire et de hautes énergies (CNRS/UPMC/Université Paris Diderot),
LUPM ; Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (CNRS/Université de Montpellier 2),
LUTh ; Laboratoire « Univers et théories » (Observatoire de Paris/CNRS/Université Paris Diderot)
 
 
 
Le site de HESS.
 
L’inauguration de HESS II.
 
Premiers événements pentascopiques avec la caméra HESS II par le LPNHE.
 
 
 
 
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KEPLER :.DEUX PLANÈTES AUTOUR D’UNE ÉTOILE DOUBLE. (03/09/2012)
 
Il y a près d’un an, Kepler découvrait une étoile binaire (Kepler 16b) avec une planète orbitant les deux étoiles.
Aujourd’hui, Kepler vient de découvrir Kepler-47b et 47c, qui sont des planètes orbitant un système de deux étoiles, mais ce qui est intéressant est le fait qu’une de ces planètes se trouverait dans la zone habitable (où l’eau liquide pourrait exister) de ce système binaire.
 
 
Ce schéma compare notre système solaire avec le système de Kepler-47, qui abrite deux soleils, l’un comparable au nôtre mais plus brillant , l’autre, une naine rouge, un tiers de la taille de notre Soleil et très peu lumineux (1% du Soleil).
L’étoile principale orbite le centre de masse des deux étoiles en 7 jours et demi, la zone habitable suit le mouvement (comme un hula hoop)
 
Les zones habitables sont indiquées en vert.
 
Une année de 47-c : 303 jours, mais on pense qu’elle est inhospitalière (géante gazeuse similaire à Neptune).
(47-b en 50 jours).
 
Crédit: NASA/JPL-Caltech/T. Pyle
 
 
 
Cette découverte est intéressante, dans le sens que l’on pensait jusqu’à présent que des planètes auraient du mal à se former autour d’étoiles binaires, mais Kepler 47 semble nous prouver le contraire.
Il semblerait aussi que les systèmes d’étoiles multiples soient courants dans l’espace, peut être la moitié des étoiles.
Des planètes tournent aussi autour de tels systèmes, on dit qu’elles sont circumbinaires.
Elles possèdent la particularité d’avoir des transits (passage devant leurs étoiles) qui varient énormément, c’est une caractéristique de ces planètes.
 
Kepler-47c serait plus grande que Neptune probablement une planète gazeuse, d’où la difficulté d’abriter une possible vie extra terrestre ; mais peut être a-t-elle des lunes solides habitables. Nous ne sommes pas encore capables de les détecter.
Ce système est situé à 4900 années lumière de nous.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.
 
Article de la NASA sur ce sujet avec vidéo.
 
Une vidéo générale sur la mission Kepler.
 
 
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LkCa 15b : PREMIÈRE PROTOPLANÈTE DÉTECTÉE NOUS RAPPORT ROBERT CLAR. (03/09/2012)
 
Notre fidèle lecteur, Robert Clar nous signale :
 
Une équipe d’astronomes vient de découvrir un système qui fait penser à un genre de système “solaire” en formation.
 
L’étoile centrale répond au doux nom de  LkCa 15.
Elle est située à 450 al du soleil, a une masse de  0.95 du soleil, magnitude apparente 12 et d’un age estimé entre 1 et 5 millions d’années ( c’est à peu près  l’age auquel s’est formé Saturne et peut-être Jupiter)
Sa position approximative est à 40’ environ au SE de tau Taurus et pour les accros du télescope de manière précise : 
RA 04h39min18sec et  D22°21’03”.
 
L’intérêt de ce système est  que  grâce à diverses observations de plusieurs sites  on a pu détecter dans le nuage de poussières qui entoure l’étoile un  “gap” ( c’est à dire une discontinuité  irrégulière) ce qui suggère  la présence d’une planète en formation.
 
L  ‘étude détaillée de ce système pourrait fournir d’utiles informations pour comprendre l’histoire de la formation de notre propre système solaire.
 
A noter qu’un français, Vincent PIETU de l’IRAM (Institut de Radioastronomie Millimétrique du plateau de Bure) a participé de manière décisive à cette découverte collective.
 
Source ; D’après  un article intitulé “ Picture of a baby solar système” par TM CURRIE et CA GRADY paru p. 20à25 dans le N° d’aout de “ SKY and TELESCOPE”
 
 
 
Il apparaît que ce serait la plus jeune planète jamais découverte.
 
En voici une image.
À gauche : le nuage de gaz et de poussières autour de l’étoile.
À droite, zoom sur la partie centrale : la zone rouge correspond à la planète.
 
Crédit : Krauss & Ireland
 
 
 
 
 
A Young Exoplanet Caught at Formation LkCa 15? Article scientifique publié à ce sujet par Adam Krauss :
 
“Baby” Planet Caught in the Act of Forming par nos amis de Universe Today.
 
 
 
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CASSINI-TITAN :.TITAN DEVANT SATURNE. (03/09/2012)
Crédit: NASA/JPL/Space Science Institute 
 
 
Encore une superbe photo que nous envoie la sonde Cassini en orbite autour de Saturne depuis 8 ans.
 
Titan le plus gros satellite de Saturne (5150km de diamètre) passe devant la planète géante le 6 Mai 2012 et nous donne cette mosaïque combinant 6 images en couleur naturelle.
Cassini était à 780.000km de Saturne.
 
Les saisons changent sur Saturne, c’est maintenant le printemps dans l’hémisphère N et l’automne dans l’hémisphère S.  c’est au tour de ce dernier hémisphère de commencer à se teinter en bleu.
 
Cette couleur est due à la diminution des UV à l’approche de l’hiver, un phénomène similaire au bleu du ciel terrestre se produit dans cet hémisphère.
 
La présence de méthane (qui absorbe le rouge) augmente cet effet.
 
 
 
 
 
 
La même image en HR.
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Pour vous y retrouver dans la numération et l'ordre des anneaux.
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.: LA VITESSE DE LA LUMIÈRE ET LES NEUTRINOS PAR F. VANNUCCI. (03/09/2012)
 
 
Un petit livre tout simple qui fait le point sur les neutrinos et sur la soi-disant découverte il y a quelques temps du dépassement de la vitesse de la lumière.
 
 
C’est François Vannucci que nous connaissons bien, un grand spécialiste de ces petites particules qui nous propose ce fascicule publié chez Ellipses.
 
La vitesse de la lumière est une constante de la physique.
Sa valeur définit une limite infranchissable, le fameux c valant 300 000 km/s.
Or une expérience appelée OPERA, située près de Rome, a déclaré avoir observé des neutrinos, produits au CERN de Genève, atteignant une vitesse supérieure.
La nouvelle a été largement relayée par les médias. L'orthodoxie semble aujourd'hui rétablie, mais il est intéressant de revisiter ce résultat pour en comprendre les enjeux.
 
 
 
 
 
Sommaire :
·        Mais au juste, les neutrinos, c'est quoi ?
·        Qu'est-ce que le CERN ?
·        Que veut dire OPERA ?
·        Pourquoi sous une montagne ?
·        Comment mesure-t-on une vitesse ?
·        Est-ce la première mesure du genre ?
·        Pourquoi la communauté est-elle en ébullition ?
·        D'où vient la vitesse de la lumière ?
·        Qu'est-ce que la relativité restreinte ?
·        La causalité est-elle violée ?
·        Les corrections sont-elles bien calculées ?
·        Des dimensions supplémentaires existent-elles ?
·        Pourquoi tout ce battage médiatique ?
 
Les réponses connues à ce jour sont discutées dans ce petit ouvrage qui ne vous coûtera que 5,60€.
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:CIEL ET ESPACE DE SEPTEMBRE EST PARU!.! (03/09/2012)
 
 
 
 
Un beau coup qu’a réalisé nos amis de Ciel et Espace, ils ont réussi à avoir les dernières images de Curiosity en mettant sous presse.
 
Ce qui nous donne un superbe numéro sur Mars notamment, écrit par Philippe Hénarejos.
 
Voici l’édito d’Alain Cirou :
 
Le lundi 6 août au matin, le robot Curiosity s'est posé avec succès sur la planète Mars. Il était alors facile de constater, partout où des rassemblements étaient organisés pour suivre l'événement "en direct", l'enthousiasme et la fascination du public pour ce dernier épisode de la grande saga martienne. Certes, il y avait du suspense, une dramatisation savamment orchestrée par la Nasa avec ses "7 minutes de terreur", un petit film d'animation décrivant la décélération à haut risque de la sonde dans l'atmosphère martienne, mais il suffisait de voir les visages des pilotes et des scientifiques pour comprendre que, ce matin-là, rien n'était feint. 
Et ce fut un grand moment de communion sans frontière, sincère, émouvant. De ceux qui nous réconcilient avec l'humanité. Donnent espoir en l'avenir. Le génie de Mars venait une nouvelle fois de frapper !
 
 
 

Les raisons objectives de s'intéresser et de soutenir l'exploration scientifique de la planète rouge -À travers ce nouvel ambassadeur robotisé- ne manquent pas. Les lecteurs de Ciel & Espace le savent bien, c'est la piste de l'eau, puis aujourd'hui celle des carbonates, qui resserre à chaque mission nouvelle les chances de répondre à la question fondamentale: "La planète Mars fut-elle dans un passé lointain, habitable, voire habitée?" Elle est aussi la ligne de mire des promoteurs des vols habités; le seul astre du Système solaire "facilement" accessible à une expédition humaine.
Mais ça ne suffit pas à éclairer les yeux des enfants et de leurs parents. Il y a donc quelque chose d'autre...
En 1912, il y a tout juste un siècle, Edgar Rice Burroughs -l'auteur de Tarzan- imagine dans A Princess of Mars comment l'aventurier John Carter rencontre, sauve, tombe amoureux, puis épouse la belle martienne Dejah Thoris, avant d'être réintégré, contre son gré, dans son corps sur Terre. Les aventures de ce lointain précurseur d'Indiana Jones, qui auraient été lues et appréciées des pionniers de l'exploration spatiale, ont été mises en images puis en salles cette année, dans un blockbuster signé des studios Disney. Le tout pour un coût de 250 millions de dollars, soit le dixième du budget de la sonde Curiosity... Elle est là l'autre lumière. Celle des rêves, des récits fantastiques qui traversent les siècles et par leur force imaginative, enchantent le monde.
De quoi réveiller la belle princesse de Mars ?
Alain Cirou
Directeur de la rédaction de "Ciel & Espace"
 
 
 
 
 
Le sommaire :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L’ASTRONOMIE DE SEPTEMBRE EST PARU. (03/09/2012)
 
 
 
L’Astronomie, la revue de la SAF (Société Astronomique de France) vient de publier son numéro de Septembre.
 
En voici quelques articles intéressants :
 
·        Les actualités astronomiques particulièrement riches en cette rentrée
·        Un point sur le montage de l’ISS et ses avantages/désavantages
·        Les naines brunes
·        La mesure de la vitesse de la lumière
·        La solargraphie
·        Étude de la monture Avalon Linear
·        Cadrans et astronomes de Paris
·        Les éphémérides du mois
·        L’agenda astro avec toutes les conférences importantes.
 
 
 
 
À propos de conférence, un rappel.
La SAF reprend son cycle de conférence mensuelles à partir du mercredi 12 Septembre 20H30, où nous donnerons la parole à Chritiane Vilain de l’Observatoire de Paris Meudon pour nous parler de
« La mesure des distances dans le système solaire au 17ème siècle »
 
 
Tous les détails ICI .
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :. POUR LA SCIENCE DE SEPTEMBRE AVEC LE BOSON DE HIGGS. (03/09/2012)
 
 
 
 
Comme vous le savez, ce 4 Juillet 2012, la confirmation de la découverte du Boson de Higgs a été un point chaud de cet été et même de la décennie.
 
Pour la Science, l’édition française du célèbre Scientific American fait le point sur cette découverte majeure.
 
Le boson de Higgs
Un nouveau départ pour la physique ?
Particule prédite par les théoriciens il y a un demi-siècle, le boson de Higgs aurait enfin été découvert. Pourquoi cet événement est-il si important et quelles en seront les conséquences pour la physique des particules ? Réponses dans ce dossier avec les deux articles suivants :
·        Cent ans de particules par J Bernstein et
·        Le boson de Higgs et après par John Ellis
 
Aussi très intéressant :
L'astronomie en ballon
 
 
 
 
Et bien entendu tous les autres articles et les rubriques habituelles.
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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