IN
MEMORIAM : PIERRE BOURGE NOUS A QUITTÉ. (15/08/2013)
Pierre
Bourge un célèbre passionné d’astronomie (notamment d’éclipses)
s’est éteint fin Juin 2013.
Il
a été aussi notamment le créateur de la revue Ciel et Espace (dont l’ancêtre s’appelait Ciel et Fusées).
Une
des dernières photos de P Bourge lors des rencontres astrociel de la SAF.
Photo :
Philippe Morel SAF.
Notre
ami Jean Claude Thorel de Nice nous fait parvenir le message de Cédric
Jacob de l’Observatoire de la Côte d’Azur :
Chers
tous,
C'est
avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès le 21
juin dernier, à l'âge de 92 ans, de Pierre BOURGE, un astronome
amateur et un vulgarisateur très important que personne dans la communauté
de l'astronomie ne peut oublier.
Horloger
de formation et intervenant par la suite dans les écoles, Pierre
BOURGE a consacré toute son énergie au développement de l'astronomie
amateur en France : il a été fondateur de la Société Astronomique de
Normandie qui est devenue par la suite l'Association Française d'Astronomie ;
il est le créateur du miniciel, l'auteur avec Jean Lacroux de "A l'affût
des étoiles" et aussi avec J-M. Becker de "Mon télescope,
mon observatoire, pourquoi pas", il a été le fondateur du bulletin
"Le Ciel Normand" qui est devenu par la suite "Ciel et Fusées"
et finalement "Ciel et Espace".
Il
a aussi été à l'origine de la revue Astro-Ciel qui est apparue dans les
années 80 et a disparu au milieu des années 90, une revue qui ouvrait
ses colonnes aux astronomes amateurs et leur donnait toutes sortes de conseils.
Il
a beaucoup dynamisé et favorisé la formation des clubs d'astronomie un peu
partout en France ! Notamment de l'ASsociation NORmande d'Astronomie (AS.NOR.A.)
à laquelle j'ai appartenu.
Il
est à l'origine de la construction de l'Observatoire d'Aniane à partir de
1964.
Ce
grand monsieur, dans la lignée de Camille Flammarion, Lucien Rudaux et
l'Abbé Moreux, mérite vraiment que l'on se souvienne de lui.
IBEX : NOTRE SYSTÈME SOLAIRE POSSÈDE UNE QUEUE ! (15/08/2013)
Le
satellite de la NASA IBEX (acronyme de Interstellar Boundary Explorer que
l’on pourrait traduire par Explorateur des confins interstellaires) ne
fait pas trop parler de lui, mais il fait des découvertes surprenantes.
C’est
un satellite de la série low cost de la NASA, qui est en orbite excentrique
autour de la Terre ; sa mission : étudier les limites les plus
lointaines de notre système solaire et cartographier la frontière entre
l’héliosphère (zone en forme de bulle allongée créée par les vents
solaires qui rencontrent ce milieu interstellaire) et ce milieu
interstellaire.
Notre
système solaire n’est pas immobile dans l’espace ; il est situé
dans un bras de notre Galaxie et se
déplace autour du centre galactique à la vitesse de 230km/s.
Sur
sa route, il rencontre le milieu interstellaire (ISM inter stellar medium)
et il se produit une onde de choc, en effet le vide n’est pas complètement
vide !
Ce
choc a amené les astronomes à penser qu’il devait se produire une
« queue » comme pour les comètes, mais elle n’avait encore
jamais été mise en évidence.
C’est
fait maintenant grâce à IBEX.
Illustration
d’artiste de ce que pourrait être cette queue.
IBEX
vient de montrer qu’étrangement, la queue de l’héliosphère (heliotail
appelée par les américains) a une forme de… trèfle à 4 feuilles !
Cela s’expliquerait par une prédominance des vents solaires au niveau des
pôles de notre étoile.
Il
y a deux lobes correspondants à des particules lentes (et de basse énergie)
sur les côtés et deux lobes verticaux correspondants aux particules plus
rapides (et de haute énergie). La structure entière étant « tordue »
due à l’action du champ magnétique galactique.
Le
vent solaire (un plasma) issu du Soleil, propage ses particules dans toutes
les directions, jusqu’au fin fond du système solaire bien au delà des
planètes géantes, ceux dirigés dans le sens du déplacement du système
solaire (vers le nez), ralentissent à l’approche de la matière
interstellaire dû à la pression de ces particules. Il se forme ainsi la
fine couche appelée l’héliopause.
On
pense que les protons (chargés +) du vent solaire deviennent neutres en
percutant les atomes de l’ISM en volant des électrons aux atomes plus
lents du milieu.
Il
y a échange de charges et cela crée donc des atomes H neutres qui ne sont
donc plus sensibles aux divers champs magnétiques.
Ils
peuvent se propager en ligne droite dans toutes les directions et sont détectés
par IBEX en orbite terrestre !
On
les appelle des ENA, c’est à dire des « Energetic Neutral Atoms »
ou atomes neutres énergétiques.
On
ne les détecte pas avec une optique conventionnelle, mais avec des détecteurs
sensibles à leur énergie (de 0,1 à 6 keV).
Le
ciel entier est scanné sur 360° en l’espace de six mois, ce qui nous
donne une image de la queue de l’héliosphère et de son mouvement dans
notre galaxie.
La
détection de ces atomes neutres nous donne une localisation des particules
chargées qui étaient à leur origine.
Les données ont été analysées et les résultats
publiés, ils sont étonnants : on remarque clairement ces quatre lobes
(comme un trèfle à quatre feuilles) quand on regarde en direction de l’héliosphère,
c’est à dire dans le « sens opposée à la marche » du système
solaire. On regarde en fait le "sillon" de notre navire spatial!
Les deux de côté, en jaune correspondent aux
particules les moins rapides (étiquetées Port (bâbord) et Starboard
(tribord)) ; les lobes N et S correspondent aux particules les plus
rapides. Les scientifiques ont employé des termes de marine, car notre
bulle est comme un vaisseau se déplaçant dans le cosmos. La vue ci-contre
est vue de la Terre en direction de l'arrière du mouvement.
Il semble aussi que cet ensemble ne s’aligne
pas parfaitement avec le Soleil, il y aurait une légère rotation plus on
s’éloigne du Soleil, cela serait dû à l’influence de plus en plus
grandissante des champs magnétiques extérieurs.
Image Credit: NASA/IBEX
Toutes ces découvertes ont été publiées
dans The
Astrophysical Journal du 10 Juillet 2013, le titre de l’article :
The heliotail revealed by the interstellar boundary explorer par D J Mc
Comas et al.
Signalons qu’un compatriote français, Frédéric
Allegrini fait partie de l’équipe.
En
fait, on se doutait depuis longtemps que notre système solaire possédait
une queue, on l’avait déjà détecté sur un certain nombre d’étoiles.
La plus célèbre étant Mira dans l’hémisphère
Sud dans la constellation de la Baleine, située à quelques 400 années
lumière de nous. C’est notamment le satellite en UV Galex (acronyme de
Galaxy Evolution Explorer) de la NASA qui fit cette découverte, nous
l’avions évoqué à l’époque en 2007.
Mira
est une étoile presque semblable à notre Soleil, elle traîne une (très)
longue queue de plus d’une dizaine d’années lumière.
Le
déplacement rapide de cette étoile dans l'espace interstellaire à
130km/s, produit comme une balle de fusil, une onde de choc et des
turbulences. Cette queue donne aux astronomes la possibilité d'étudier
comment des étoiles comparables à notre Soleil (Mira est plus avancée
dans sa vie que notre étoile), meurent et ensemencent l'espace environnant.
En effet pendant son déplacement, sa queue émet des éléments comme C, O
et d'autres qui sont les graines nécessaires à la formation de nouvelles
planètes.
Mira
vue par Galex.Credit:
NASA/JPL-Caltech/C. Martin (Caltech)/M. Seibert(OCIW)
Les
gaz chauds de l'onde de choc chauffent les gaz éjectés de l'étoile
causant ainsi une fluorescence UV de celle-ci que l'on aperçoit dans les
turbulences. Ce n'est visible qu'en UV donc par Galex.
ASTÉROÏDES : UNE CARTE DE LA CEINTURE
PRINCIPALE AVEC LES PLUS DANGEREUX. (15/08/2013)
La
NASA vient de diffuser la carte des orbites des principaux géocroiseurs
dangereux (les PHA en anglais : potentially hazardous asteroids)
circulant dans la ceinture principale.
Pour
se rendre compte de la densité de ceux-ci, il faut cliquer sur l’image
pour avoir la pleine résolution.
Ce
graphique montre les orbites de 1400 PHA à la date de début 2013.
Ils
sont considérés comme potentiellement dangereux car ils sont gros (au
moins 150m) et parce qu’ils sont sur des orbites proches de celle de la
Terre.
Ces
objets sont étudiés en permanence afin de prévenir une éventuelle
mauvaise rencontre.
C’est
le MPC (Minor
Planet Center) qui est chargé de la collecte des informations.
À
cet instant le plus dangereux semble être 2007
VK184 qui passerait pas loin de la Terre en Juin 2048.
SPACE X : UN ESPACE PRIVÉ DE PLUS EN PLUS PUISSANT !
(15/08/2013)
La
société privée Space X dirigée par
le milliardaire Elon Musk est de plus en plus active ; elle a procédé
il y a peu au 5ème lancement de sa fusée Falcon 9 avec succès.
Elle
était équipée de la capsule spatiale Dragon qui s’est
arrimée avec succès à l’ISS.
On
voit ICI une superbe photo de la
capsule attachée à l’ISS.
Elle
est retournée sur terre et a
été récupérée dans l’océan avec succès.
Une
version pouvant transporter des charges plus importantes est en cours d’élaboration ;
c’est le Falcon Heavy.
Space
X publie une courte vidéo sur les derniers lancements de Falcon 9 que voici :
ARIANE 5 : ENCORE UN SUPERBE LANCEMENT! (15/08/2013)
Arianespace
est
heureuse de communiquer le succès du lancement VA214 d’une Ariane 5
ECA avec deux satellites ALPHASAT et INSAT
Dans
la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2013, Arianespace a réussi le 56ème
lancement d’Ariane 5 d’affilée et a mis en orbite deux charges utiles:
le satellite de télécommunications mobiles ALPHASAT pour l’opérateur
Inmarsat et le satellite météorologique INSAT 3D pour l’ISRO (Indian
Space Research Organisation).
Troisième succès d’Ariane
5 en 2013 et 56ème succès d’affilée
Ce
nouveau succès, le 56ème d’affilée du lanceur européen, démontre une
fois de plus sa fiabilité et sa disponibilité : il confirme que l’offre
d’Arianespace est la référence d’un accès garanti à l’espace pour
tous les acteurs du secteur spatial, agences internationales ou nationales,
opérateurs privés ou institutionnels.
A
l’annonce de la mise en orbite des satellites Alphasat et INSAT 3D, Stéphane
Israël, Président Directeur Général d’Arianespace, a déclaré : « Ce
70ème lancement d’Ariane 5, qui confirme la fiabilité inégalée du
notre lanceur, a une signification particulière pour Arianespace. Notre
lanceur Ariane 5 vient de mettre en orbite le plus gros satellite de télécommunications
jamais produit en Europe pour notre client Inmarsat que je veux remercier
pour sa confiance. Cette réussite technologique est le résultat d’un
partenariat exemplaire entre l’industrie européenne, l’ESA et le CNES.
Ce lancement nous permet aussi de mettre en orbite pour le compte de
l’agence spatiale indienne, l’ISRO, un satellite de météorologie.
Merci à l’ISRO pour sa confiance depuis plus de 30 ans. Chacun de ces
satellites apportera des progrès dans la gestion des crises et des
situations d’urgence : c’est l’espace au service des citoyens, rendu
possible par la fiabilité et la disponibilité des solutions de lancement
que propose Arianespace à l’ensemble de ses clients ».
Au
service de deux clients fidèles, Inmarsat et l’ISRO.
Arianespace
propose l’offre de lancement la mieux adaptée pour répondre aux besoins
et aux exigences de tous les opérateurs.
Les
relations de confiance qui lient Arianespace et Inmarsat remontent aux
lancements des premiers satellites Inmarsat. La société britannique a
confié à Arianespace le lancement de 8 de ses satellites.
INSAT
3D est le 16ème satellite confié par l’ISRO au lanceur Ariane depuis le
lancement du satellite expérimental APPLE sur le Vol L03 en 1981.
Arianespace a également lancé deux autres satellites de conception
indienne, destinés aux opérateurs Eutelsat et Avanti Communications. Un 17ème
satellite de l’ISRO, le GSAT-7 dédié aux télécommunications, sera lancé
lors du prochain vol d’Ariane 5, VA215 prévu le 29 août.
La
coopération entre Arianespace et l’Indian Space Research Organisation
(ISRO) a été étendue à l’aide au développement technologique dans le
domaine de la mise en œuvre des lanceurs.
Après une mission deux fois plus longue que prévu,
le satellite CoRoT du CNES, capable d’écouter la musique des étoiles et
de chasser les exoplanètes, va être mis à la retraite.
Retour sur un bilan scientifique remarquable,
qui a permis de passer de l’ère de la détection des exoplanètes à
celle de leur étude détaillée, et qui a ouvert une fenêtre sur l'intérieur
des étoiles.
Les succès de
CoRoT, initialement prévu pour une durée de vie de 3 ans, avaient conduit
le CNES et ses partenaires à prolonger sa mission une première fois en
2009, puis une seconde fois en 2012.
Mais après 6 ans
de bombardement intense par les particules de haute énergie qui sillonnent
l’espace, l’instrument
de CoRoT a cessé de transmettre ses données le 2 novembre 2012,
probablement victime de l’une d’elles et n’a pu être remis en service
à distance par les équipes techniques du CNES et du CNRS.
Un ensemble d'opérations
va maintenant être réalisé pour abaisser l'orbite de CoRoT, réaliser des
expérimentations technologiques puis passiver le satellite. Le voyage de
CoRoT se terminera ensuite lorsqu'il se consumera dans l'atmosphère de la
Terre.
Dans le domaine des exoplanètes, CoRoT a ouvert l'exploration du domaine
des petites planètes avec la découverte de la première exoplanète
tellurique confirmée autour d'une étoile semblable à notre Soleil, démontrant
ainsi l'atout des observations spatiales.
Au total, il a révélé
à ce jour 32 planètes
et une centaine d’autres en cours de confirmation.
Grâce à l'appui d'un vaste réseau d'observations complémentaires réalisées
au sol, on dispose pour les planètes découvertes par CoRoT, de précieuses
informations : leur rayon, leur masse et donc leur densité, révélatrice
de la structure et de la composition interne de la planète, l'inclinaison
et l’excentricité de leur orbite. Au-delà des nombres, c’est leur
extraordinaire diversité qui est frappante, notamment dans le domaine des géantes
gazeuses.
Certaines planètes, comme CoRoT-7b,
orbitent autour de leur étoile en moins de 24 heures ! Corot-9b à
l’inverse, avec sa période de 95 jours reste l’une des très rares
exoplanètes « tièdes » en transit connues. Les densités de ces planètes
présentent également d'étonnantes différences : celle de CoRoT-20b est
près du double de celle de la Terre, révélant un intérieur planétaire
très enrichi en éléments lourds dont l'origine est difficile à expliquer
par les modèles actuels de formation des planètes; d'autres comme
CoRoT-26b sont encore moins denses que Saturne avec une taille anormalement
grande elle aussi difficile à expliquer.
Enfin, CoRoT a
permis les premières mesures du rayon des « naines brunes », intermédiaires
entre les étoiles et les planètes.
La formation et l’évolution des systèmes planétaires, basées jusque
dans les années 1990 uniquement sur notre propre système, a connu un
bouleversement avec la découverte depuis le sol des premières exoplanètes,
très différentes en terme d’orbite ou de masse. Mais sans plus
d’informations, il restait difficile d’en savoir plus sur leur nature.
La mission spatiale avec son programme d’observations complémentaires au
sol a ainsi fait passer la science des exoplanètes de l’ère de la détection
à celle de la caractérisation et des études détaillées.
CoRoT et le suivi au sol ont également ouvert une autre voie nouvelle, l’étude
conjointe de l'étoile et de son cortège planétaire, et leurs interactions
: effets de marée dans les étoiles, impact du rayonnement de l’étoile
sur la structure de la planète et autres.
CoRoT a tout autant révolutionné la physique stellaire. En mesurant les fréquences
et les amplitudes des vibrations des étoiles avec une précision inédite,
il a littéralement ouvert un nouveau domaine, celui de l’analyse
temporelle de la microvariabilité des étoiles.
Ces fréquences de vibration des étoiles, comme celles des instruments de
musique, fournissent un diagnostic unique sur la structure, le
fonctionnement et l’âge de l’étoile. Parmi les nombreux résultats de
CoRoT, la découverte de vibrations comparables à celles du Soleil dans des
étoiles très différentes, notamment plus massives ou plus vieilles, est
fondamentale. L’enjeu ici est de mieux comprendre le fonctionnement
interne des étoiles, ces usines où sont fabriqués tous les ingrédients
des planètes et de la vie.
Pour les géantes rouges, ces étoiles en fin de vie très répandues dans
notre Galaxie, CoRoT a démontré que les propriétés des oscillations sont
des indicateurs précis de leur masse, de leur rayon et de leur âge, et il
a pu les mesurer jusqu'au fin fond de notre Galaxie. Un résultat majeur
qui, combiné à la mesure des positions et des vitesses avec GAIA, dévoilera
l’histoire et l’avenir de ces régions lointaines de la Voie Lactée.
Si l’héritage de CoRoT est considérable, ses successeurs sont nombreux.
A l’ESA, la
mission Cheops, sélectionnée en 2012 pour un lancement en 2017, et les
missions EChO et Plato, en compétition pour un lancement en 2024, se
nourrissent de l’expérience de CoRoT. Au sol, de nombreuses
campagnes de détection d’exoplanètes sont en cours. Outre Atlantique, le
satellite Kepler de la NASA (aujourd’hui arrêté lui aussi) a suivi CoRoT
à partir de 2009, et la mission TESS vient d’être sélectionnée. En
2012, malgré les succès de Kepler, la majorité des téléchargements de
données depuis l’archive CoRoT a été effectuée depuis les Etats-Unis.
Son
collègue Kepler n’est pas en bonne santé non plus !
CURIOSITY :.UN AN APRÈS : EN ROUTE POUR LE
MONT SHARP !
(15/08/2013)
Photos :
NASA/JPL/Caltech
Pendant notre période estivale, Curiosity ne
s’est pas reposé, il a enfin entamé son voyage vers
les pentes du mystérieux Mont Sharp dont le sommet atteint 5500m.
Ce trajet (à vol d’oiseau 8km) pourrait
prendre au moins une année pour arriver seulement à la base de ce pic, il
sera peut être semé d’embûches : des champs de dunes dans lesquels
il ne faudra pas s’ensabler comme c’était arrivé à Opportunity.
Pendant cette première année sur le sol
martien, Curiosity a envoyé plus de 70.000 images, tiré plus de 75.000
laser aux fins d’analyse et foré quelques trous qui ont dévoilé des
argiles.
Il commence à faire des trajets journaliers de
plus en plus longs : de 40 à 50m par jour en moyenne.
Les
scientifiques espèrent bien trouver en route des indices d’une vie antérieure
plus propice à la vie que maintenant.
On se rappelle que cet endroit a été choisi à
cause de la signature d’argiles (clay en anglais) détectées par
les sondes en orbite.
Je rappelle que les argiles se créent en présence
d’eau à pH neutre et à température normale, c’est à dire un
environnement favorable à la vie au moins microbienne.
Photo : dans le fond le Mont Sharp. Crédit
NASA/JPL
Une façon de faire franchir des distances de
plus en plus grande au rover est basée sur l’utilisation d’un nouveau
logiciel spécial de navigation : Autonav.
Cela lui a permis par exemple de
parcourir 100m (un record !) le sol 340 c’est à dire le21
Juillet 2013.
Voici le trajet parcouru depuis
l’atterrissage le 5 Août 2012 et le 1er Août 2013. distance
totale parcourue : 1686m.
On peut d’ailleurs suivre les traces du rover
depuis l’orbite de MRO. En effet la sonde US a photographié la zone
d’atterrissage de MSL le 27 Juin 2013.
Un point intéressant, les scientifiques de la
NASA veulent étudier la comète ISON quand elle sera dans le ciel martien
à partir de Curiosity, ce sera la première fois que l’on étudiera une
comète à partir d’un corps extra terrestre.
Curiosity, ou plutôt sa Mastcam droite a
photographié sol 351, Phobos (partie inférieure de la photo) et Deimos sur
la même image prise dans les images brutes.
L'interféromètre
du VLT de l'ESO a réalisé l'image la plus détaillée à ce jour de la
poussière qui entoure un vaste trou noir situé au centre d'une galaxie
active.
Les
astronomes s'attendaient à ce que toute la poussière rougeoyante se situe
dans un tore en forme de beignet autour du trou noir ; ils ont en réalité
découvert qu'une
grande partie de la poussière se trouve au dessus et en dessous du tore.
Ces
observations montrent que la poussière est éjectée du trou noir à la
manière d'un flux d'air frais – une découverte surprenante qui défie
les théories actuelles et nous renseigne sur l'évolution des trous noirs
supermassifs et leurs interactions avec leur environnement.
Ces
vingt dernières années, les astronomes ont découvert que la plupart des galaxies abritent un vaste trou noir
en leur centre. Certains de ces trous noirs croissent en aspirant la
matière qui les environne, créant par là-même les objets les plus énergétiques
de l'Univers : les noyaux actifs de galaxies (AGN).
Les
régions centrales de ces objets très lumineux sont entourées d'anneaux de
poussière cosmique arrachée de l'espace environnant, semblables aux
petits tourbillons que l'eau forme autour de la bonde d'un évier.
On
pensait jusqu'à présent que la majorité du rayonnement infrarouge issu
des AGN provenait de ces anneaux.
Mais
de nouvelles observations d'une galaxie active proche appelée NGC 3783,
exploitant toute la puissance de l'Interféromètre du Très Grand Télescope
(VLTI) de l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili (Le VLTI résulte de la
combinaison des quatre Téléscopes Unitaires de 8,2 mètres du VLT, ou des
quatre Télescopes Auxiliaires mobiles de 1,8 mètre du VLT. Il utilise une
technique appelée interférométrie qui repose sur la combinaison, au moyen
d'une instrumentation sophistiquée, de la lumière capturée par plusieurs
télescopes au cours d'une seule et même observation. Bien qu'elle ne
produise généralement pas d'image réelle, cette technique augmente
nettement le niveau de détail des observations résultantes, celui-ci étant
comparable à ce qu'un télescope spatial d'un diamètre supérieur à 100 mètres
permettrait d'obtenir.),
ont suscité la surprise parmi une équipe d'astronomes.
La
poussière chaude – d'une température comprise entre 700 et 1000 degrés
Celsius – se constitue bel et bien en tore autour du trou noir, mais de
grandes quantités de poussière plus froide se trouvent également en
dessous et au dessus de ce tore principal .
Comme
l'explique Sebastian Hönig (Université de Californie à Santa Barbara, USA
et Université Christian Albrechts de Kiel, Allemagne), auteur principal de
l'article exposant les nouveaux résultats : « Pour la toute première
fois, nous avons été capables de combiner des observations détaillées,
dans l'infrarouge moyen, de la poussière froide qui entoure un AGN avec des
observations tout aussi détaillées de la poussière très chaude. Il
s'agit également du plus grand échantillon de données interférométriques
acquises pour un AGN dans le domaine infrarouge publiées à ce jour ».
La
poussière nouvellement découverte constitue un flux d'air frais qui s'échappe
en continu du trou noir. Ce flux doit jouer un rôle important dans la
relation complexe qu'entretient le trou noir avec son environnement. Le trou
noir satisfait son insatiable appétit en absorbant la matière
environnante, mais l'intense rayonnement qui en résulte semble projeter
cette matière au loin. L'imbrication de ces deux processus, leur
implication dans la croissance et l'évolution des trous noirs supermassifs
au sein des galaxies, demeurent encore mystérieuses, mais l'existence de ce
flux de poussières apporte un nouvel élément à ce tableau.
Afin
d'explorer les régions centrales de NGC 3783, les astronomes ont dû
utiliser la puissance combinée des Télescopes Unitaires du Très Grand Télescope
de l'ESO. En utilisant ces unités simultanément, ils ont constitué un
interféromètre dont la résolution avoisinait celle d'un télescope de 130
mètres de diamètre.
Un
autre membre de l'équipe, Gerd Weigelt (Institut de Radioastronomie Max
Planck, Bonn, Allemagne), apporte des explications : « en combinant la très
grande sensibilité des quatre grands miroirs du VLT selon le principe de
l'interférométrie, nous sommes capables de collecter suffisamment de lumière
pour observer les objets faiblement lumineux. Cela nous permet d'étudier
une région de dimension aussi faible que la distance séparant notre Soleil
de son étoile voisine la plus proche, dans une galaxie située à des
dizaines de millions d'années-lumière. Aucun autre système optique ou
infrarouge au monde n'est à ce jour capable de réaliser un tel exploit ».
Ces
nouvelles observations peuvent conduire à un changement de paradigme dans
la compréhension des AGN.
Divers
éléments attestent de l'expulsion de la poussière par l'intense
rayonnement produit par le trou noir central. Les modèles rendant compte de
la distribution de poussière, de la croissance et de l'évolution des trous
noirs supermassifs, doivent à présent considérer ce nouvel effet.
Sebastian
Hönig conclut ainsi : "J'attends avec impatience la mise en œuvre de
MATISSE, qui nous permettra de combiner les quatre Télescopes Unitaires du
VLT et d'observer simultanément dans l'infrarouge proche et moyen – et
donc d'obtenir des données encore plus détaillées." MATISSE, un
instrument de seconde génération destiné à équiper le VLTI, est
actuellement en cours de construction
Voici
une vidéo (animation) représentant cette découverte.
Nos
amis de l’École Chalonge viennent de mettre en ligne le CR officiel avec
le texte de toutes les présentations que
voici.
Encore
un beau travail Norma Sanchez !
LE
SOLEIL :.SOLAR MAX LE PLUS FAIBLE DEPUIS UN SIÈCLE ! (15/08/2013)
Crédit photos : D Hathaway MSFC/NASA
Nous
sommes entrés (tardivement) dans le cycle 24 vers 2009 et nous devrions
atteindre bientôt (cet été) le maximum solaire (Solar Max).
La
prévision actuelle est d’un nombre maximum de taches solaires de 67, ce
qui devrait faire de ce cycle un
des plus faibles depuis au moins 100 ans (1906).
Cela
est-il le signe d’une période de cycles faibles, comme à l’époque de
Louis XIV et qui avait marqué un « petit âge glaciaire » ?
Ce que l’on appelle le
minimum de Maunder.
Les
scientifiques n’ont pas encore trouvé de bonnes raisons pour expliquer ce
phénomène.
Le
satellite Proba2 rend compte aussi de
l’activité solaire, comme on le voit sur cet article de l’ESA.
De
plus comme tous les 11 ans ; les pôles magnétiques du Soleil
s’inversent (le pôle N devient S et vice versa).
Le
Pôle N aurait déjà changé de signe, tandis que le Pôle S est en cours
de changement d’après les spécialiste du Soleil au Marshall Spaceflight
Center. L’hémisphère N du Soleil est d’ailleurs devenu beaucoup plus
actif que le Sud.
On
pense que l’inversion totale aura lieu avant la fin de cette année 2013.
C’est
le Wilcox Solar Observatory situé à
Stanford (Californie) qui est l’un des peu nombreux observatoires au monde
dédié au champ magnétique solaire qui nous fait cette annonce.
Le
changement de polarité du Soleil se ressent jusqu’au fin fond du système
solaire (cela joue sur le niveau des rayons cosmiques par exemple).
Voici
une vidéo de la NASA qui explique le phénomène.
ScienceCasts:
The Sun's Magnetic Field is About to Flip
VU D'EN HAUT :.IF YOU ARE GOING TO SAN FRANCISCO…♫ ♫ ♫(15/08/2013)
Crédits:
USGS/ESA
Et
oui, c’était les années 1960, flower power, peace and love et San
Francisco !
Pour
ceux qui se rappelle cette époque et les autres qui veulent connaîtrent, voici
la chanson .
Mais
on fait de l’astronomie, alors, voici la photo de la baie de SF prise par
le satellite Landsat 7 le 2 Janvier 2013.
HUBBLE :.UN NOUVEL OBJET BIZARRE : UNE
“KILONOVA” (15/08/2013)
(Photo : NASA,
ESA, et N. Tanvir (University of Leicester), A. Fruchter (STScI), et A. Levan (University of
Warwick))
Notre
télescope spatial Hubble, vient
de découvrir un nouveau type d’objet compact et puissant.
Il
semblerait bien qu’entre les novas (explosion d’une naine blanche, 1000
fois moins brillant que le nouvel objet) et les supernovas (fin d’une étoile
massive, 10 à 100 fois plus brillant que cet objet), il y ait donc ce que
l’on va appeler une « kilonova » !
Cette
kilonova serait le résultat de la rémanence (afterglow en anglais) d’un
sursaut gamma (GRB) court.
Ces
sursauts gamma courts (quelques secondes, mais la rémanence dure plus
longtemps) sont déclenchés par la fusion de deux super denses objets célestes,
comme une paire d’étoiles à neutrons ou une étoile à neutrons et un
trou noir.
Pour
information, les sursauts longs (supérieurs à deux secondes) trouvent leur
origine dans l’effondrement d’étoiles super massives.
En
1 : une paire d’étoiles à neutrons sont attirées l’une vers
l’autre. L’énergie liée au mouvement est dissipée sous forme
d’ondes gravitationnelles.
En
2 : dans les derniers instants, les deux objets fusionnent en émettant
une grande quantité de matière radioactive qui s’échauffe et se
propage. Un sursaut gamma (100 milliards de fois plus brillant que la
kilonova qui va suivre) se produit de 1/10 de seconde et une kilonova émet
son flash de lumière.
En
3 : cette lumière bloque la partie visible du spectre, mais elle est détectée
en IR.
En
4 : le disque de débris rémanent entoure le résultat de la fusion :
un trou noir.
Credit: NASA, ESA,
et A. Feild (STScI)
La
cause des GRB courts a toujours été un mystère, mais il semble qu’Hubble
l’ait résolu, c’est ce que vient d’annoncer le responsable de ces
dernières mesures portant sur la rémanence en IR de GRB130603B, Nial
Tanvir de l’Université de Leicester.
Hubble
vient de confirmer que ces sursauts courts sont bien causés par la fusion
de deux objets compacts.
Dans
les derniers instants de cette fusion, du matériel hautement radioactif est
projeté vers l’extérieur en émettant un jet de lumière (la kilonova)
dans le visible et dans le proche IR, autant chaque seconde que
notre Soleil pendant plusieurs années !
Une
kilonova (la rémanence du GRB) peut durer approximativement une semaine.
Une
telle hypothèse a pu être testée in-situ avec le sursaut GRB 130603B dans
une galaxie située à 4 milliards d’années lumière.
Le
sursaut en lui même a duré 1/10 de seconde, mais il fut 100 milliards de
fois plus brillant que la rémanence (kilonova) qui suivit.
Le
GRB fut d’abord détecté par le télescope spatial dédié aux GRB,
Swift, puis la rémanence par le télescope W Herschel situé aux Canaries.
Ensuite
Hubble fut mis à contribution pour mesurer la luminosité en proche IR avec
la WFC-3. ce qui fut fait les 12 et 13 juin 2013, puis le 13 juillet pour
noter la diminution de la luminosité.
Une
conséquence de cette découverte serait peut être bientôt de pouvoir détecter
les ondes gravitationnelles associées à de tels évènements, les
scientifiques recherchent maintenant de plus en plus de tels objets !
Je
signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de
Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur
ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle
est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette
planetastronomy.com)
Ceux
qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me
contacter avant.
CASSINI
–SATURNE : PORTRAIT DE LA TERRE VUE D’UN AUTRE MONDE.! (15/08/2013)
(images : NASA/JPL)
Pour
occuper ses vacances, notre amie Carolyn Porco, responsable de l’imagerie
de Cassini, nous offre un spectacle assez unique, une vue de notre planète
depuis l’orbite de Saturne.
Ce
n’est pas la première fois (voir
cet astronews), mais c’est une très belle photo artistique cette
fois-ci, et contrairement à la dernière fois, on avait été averti de la
prise de vue.
Cette
image a été prise le 19 Juillet 2013 d’une distance de 1,2 million de
km de Saturne ; c’est la composition de 33 images individuelles avec
filtres pour rendre un aspect « naturel ».
On
y voit dans le coin droit au centre un point bleu (en
zoomant, on distingue en fait deux points, un bleu (la Terre) et un
blanc (la Lune).
La
Terre était à 1,44 milliard de km.
La
partie de la Terre qui faisait face à Saturne ce jour là était le
continent américain.
Cette
image est prise à « contre-jour », on distingue les anneaux
principaux et l’anneau F (surexposé) et G et E.
Mais
ce ne fut pas la seul image de « nous » prise cet été, en
effet la sonde Messenger autour de Mercure a
pris la même photo, mais cette fois-ci, la face tournée vers Mercure,
était l’Europe et l’Asie.
CASSINI
–SATURNE : UNE VALSE AUTOUR DE SATURNE ! (15/08/2013)
(images : NASA/JPL)
Fabio
Di Donato, en l’honneur de l’astrophysicienne Margherita Hack, récemment
décédée, a imaginé en son honneur, un fabuleux voyage autour de Saturne,
ses anneaux et ses satellites que voici.
Les
images sont bien sûr de la NASA/JPL ; assemblées par Fabio, la
musique est la suite n°2 de Chostakovitch par l’Armonie Symphony
Orchestra.
LES
ROVERS MARTIENS :.OPPY : 10 ANS DEPUIS SON LANCEMENT !. (15/08/2013)
(Photos
NASA/JPL-Caltech/Cornell/ASU)
C’est
le 7 Juillet 2003 que le rover Opportunity est parti pour Mars qu’il a
atteint 9 mois plus tard.
Atterrissage
presque sans problème (il se pose dans un petit cratère, on a peur qu’il
n’arrive pas à s’en sortir !)
Sa
vie garantie par le constructeur : 3 mois ! Et bien 10 ans plus
tard il est toujours là, même si son compère Spirit a rendu l’âme.
Depuis
son arrivée, il a parcouru la distance record de plus de 35km (plus
qu’Apollo 17 sur la Lune en 1972) !
Notre
ami Ken Kremer nous a préparé la carte du trajet d’Opportunity depuis
son arrivée mouvementée dans le cratère Eagle.
Il
a visité de nombreux lieux intéressants comme : les cratères
Endurance et Victoria, s’est ensablé, n’a pas osé descendre dans le
cratère Endeavour, mais est resté deux ans a examiner ses bords.
Il
se dirige maintenant vers un point appelé Solander Point situé en hauteur,
justement sur le bord de ce dernier cratère, où il semble que ce soit un
lieu de superbes trouvailles géologiques avec ses nombreuses couches sédimentaires
apparentes.
C’est
la première fois qu’Opportunity grimpera les flancs d’une montagne.
Vue
3D (images de MRO) de la zone à explorer montrant les reliefs exagérés.
(NASAJPL/UA/OSU) Une
autre vue « aérienne » du trajet vers Solander
Point.
Image
montrant le pic Solander Point vu de la Pancam et retravaillée
par D Bouic (NASA/JPL) La
même colorisée.
Pendant
ses pérégrinations précédentes, notre robot a trouvé des gypses et
argiles signes de présence passée d’eau, notamment au lieu-dit Cape York
sur les bords du cratère Endeavour. On espère trouver encore mieux !
Il
devrait passer le prochain hiver martien sur les flancs de cette petite
montagne bien exposée pour charger ses batteries.
Je
suis sûr qu’on en reparlera bientôt.
En
attendant revoyons rapidement un résumé de ces dix dernières années :
Des
belles photos (certaines retraitées) des
robots martiens par James Canvin.
MARS
EXPRESS :.HESPERA PLANUM. (15/08/2013)
Crédits:
ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Voici
une des régions les plus anciennes de
Mars : Tagus Valles (le Tage) située dans Hesperia Planum près de
l’équateur martien. Ce nom provient de l’époque martienne baptisée
Hesperien située il y a approximativement 3,7 à 3,4 milliards d’années.
Les
cratères ont été érodés avec le temps.
Vue
avec codage couleur correspondant à l’altitude, le bleu étant
l’altitude la plus basse, de la région Nord de Hespera Planum.
Pour
information, le cratère en haut à gauche de l’image fait 34km de diamètre.
De
nombreux cratères avec une surface interne lisse.
Ils
auraient pu être remplis
de sédiments transportéset déposés
par l’eau qui coula dans le passé dans cette vallée.
On
remarque que le petit cratère situé en bas à droite de l’image a les
bords plus francs, il est donc plus récent. On pense qu’il a été formé
lorsque le milieu était encore liquide, car on remarque les traces « d’éclaboussures »
boueuses (les éjectas) tout autour.
LIVRE
CONSEILLÉ.:.LE BIG BANG ET AU DELÀ PAR A . BARRAU CHEZ DUNOD. (15/08/2013)
Un sous titre tout à
fait de circonstance : Ballade
en cosmologie.
Aurélien Barrau est
professeur à l'université Joseph Fourier (Grenoble), chercheur au
laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS, membre de
l'Institut de France.
Aurélien Barrau est
auteur de nombreux articles et ouvrages et a été lauréat du prix
Bogoliubov de physique théorique 2006 et du prix Thibaud de l’académie
des sciences de Lyon 2012.
Voici un livre sur un
sujet pas facile mais qui peut être mis dans les mains de tous.
Aurélien Barrau nous
explique clairement les fondements de la théorie du Big Bang, le monde des
particules et les possibles Univers parallèles (les multivers).
Voici la présentation
de l’éditeur :
La science moderne
a révolutionné notre compréhension de l'Univers. Dans ce bref essai, Aurélien
Barrau décrit en termes simples le cosmos dessiné par la physique
d'aujourd'hui, à l'ère des résultats récents de l'accélérateur LHC et
du satellite Planck. À la manière d'une promenade mêlant science et
philosophie, les fondements et les énigmes du Big Bang, tels les trous
noirs ou la possibilité d'univers multiples, sont abordés les
uns après les autres.
Sommaire :
·Peut-on comprendre l'Univers ?
·Les visages multiples du cosmos
·Les fondements observationnels du Big Bang
·Les fondements théoriques du Big Bang
·Les trous noirs, des laboratoires d'étude pour l'Univers
·Un bain de particules élémentaires
·Les difficultés du Big Bang : matière et énergie noires
·Au-delà du Big Bang : théorie des cordes et gravitation
quantique
LIVRE
CONSEILLÉ :.L’UNIVERS QUANTIQUE PAR B. COX ET J. FORSHAW. CHEZ DUNOD (15/08/2013)
Pendant
que vous faisiez le tas sur la grève, j’ai lu ce livre passionnant sur
l’origine de notre monde quantique et sur sa finalité.
Brian
Cox est un très bon vulgarisateur, d’ailleurs il est très connu avec ses
émissions scientifiques de la BBC que l’on retrouve sur toutes les chaînes
documentaires comme FR5, Arte, Discovery ; Nat Geo etc…
Brian
Cox - Professeur de physique des particules à l'université de
Manchester et chercheur associé aux grands projets internationaux du LHC,
Brian Cox est aussi présentateur d'émissions scientifiques à la BBC. Il a
été primé à de nombreuses reprises pour ses actions en faveur de la
diffusion des connaissances.
Jeff
Forshaw - Professeur de physique théorique à l'université de
Manchester, il a reçu en 1999 la médaille Maxwell de l'Institut de
Physique britannique pour ses travaux.
Voici
la page IV du livre :
Brian
Cox et Jeff Forshaw entreprennent dans cet ouvrage de démystifier les
théories de la physique quantique. Ils explorent plus d'un
siècle de découvertes et de questionnements, jusqu'au fameux boson de
higgs, clé de voûte du modèle standard décrivant la matière à son
niveau le plus élémentaire.
Est-ce
que quelqu'un comprend quelque chose à la mécanique quantique? Malgré les
efforts d'un grand nombre de vulgarisateurs ou de pédagogues, ce domaine de
la physique reste confus et contre-intuitif pour les non-spécialistes.
Brian Cox et Jeff Forshaw entreprennent dans cet ouvrage de démystifier
les théories de la physique quantique. L'histoire commence avec
l'hypothèse de Max Planck au tournant du XIXe siècle qui postule que l'énergie
d'un corps chaud est constituée de "quanta". Cox et Forshaw
explorent ensuite plus d'un siècle de découvertes et de questionnements,
jusqu'au fameux boson de higgs, clé de voûte du modèle standard décrivant
la matière à son niveau le plus élémentaire.
LES
MAGAZINES CONSEILLÉS.:.POUR LA SCIENCE D’AOÛT, ON Y PARLE DE MARS. (15/08/2013)
On a beaucoup de chance ce mois-ci, Pour la
Science, nous parle abondamment de la planète Mars pour fêter les un an de
Curiosity sur Mars.
Mars insolite
Des paysages à couper le souffle
Les images qui nous parviennent de Mars ne sont
pas seulement spectaculaires. Elles nous racontent l'histoire de cette planète
et indiquent la présence probable et actuelle d'eau liquide. On connaissait
Mars la Rouge, Mars la Bleue se dévoile. Et si l'homme, un jour, s'y
installe, la planète deviendra-t-elle Mars la Verte ?
Les récentes observations à très haute résolution
de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter ont révélé de
nouveaux paysages au fond du canyon de Valles Marineris. L'histoire géologique
de la région se précise.
Mars n'est pas la planète déserte qu'on a pu
imaginer. Elle se révèle d'une grande richesse. Les images prises depuis
l'espace ou au sol en témoignent.
En plus d’autres articles peuvent intéresser
nos amis astronomes comme :
À ses débuts, la théorie quantique a semblé
imposer des limites à la science et aux techniques. L'exemple du calcul
quantique montre qu'au contraire, de nouveaux horizons s'ouvrent.
Quand on multiplie les chiffres d'un nombre
entier, on trouve un autre nombre entier, et l'on peut recommencer. Combien
de fois ? Onze fois au plus... semble-t-il.
Et bien sûr toutes les autres rubriques
habituelles.
Un numéro à ne pas manquer.6,20€
LES
MAGAZINES CONSEILLÉS :.L’ASTRONOMIE NOUVELLE VERSION ! (15/08/2013)
Voici donc le numéro d’été centré sur
l’origine du système solaire.
Court extrait de l’article principal de JC
Augereau :
« Les théories de formation planétaire
s'appuient aujourd'hui grandement sur l'étude des exoplanètes ainsi que
sur l'observation des disques de gaz et de poussières entourant certaines
étoiles. Ce disque est le résidu du nuage qui s'est effondré sur lui même
sous l'effet de sa propre gravité pour donner naissance à l'étoile
centrale. Pour passer de ce disque entourant le jeune Soleil au "Système
solaire" tel qu'on le connaît, la formation des planétésimaux représente
une étape importante, à l'issue de laquelle le disque autour du Soleil
contient une population de corps kilométriques (astéroïdes, comètes)
dynamiquement découplés du gaz, étape indispensable vers la formation
d'embryons planétaires. »
En voici le sommaire :
SOMMAIRE
Actualités
Des petits cailloux, messagers des confins du
Système solaire. - On a peut-être enfin détecté de la matière noire ! -
Le centre galactique n'arrête pas de nous surprendre ! - Le Grand Nuage de
Magellan, une vitrine d'événements rares. - La relativité restreinte
d'Einstein pour détecter des planètes extrasolaires ! - Titan : un monde
plat mais pas lisse. - Série d'éruptions "colossales". - Le
Grand Bombardement tardif. - Fin de la mission Kepler.
Dossier
: L'enfance du Système solaire
Préface
Du disque de gaz et de poussières aux planétésimaux.
Formation planétaire.
Des grains interstellaires aux grains interplanétaires.
Échantillons de matière astéroïdale et cométaire
au laboratoire.
Débuts du Système solaire: vers une juste
chronologie.
La composition des comètes.
Zoom
Le futur de l'astronomie, l'European-Extremely
Large Telescope.