LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 15 Août 2013       
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :    
Les rencontres de Classun : CR et résumé de la conf de JPM sur Curiosity du 6 Juillet 2013. (15/08/2013)
D’ici à l’infini : CR de la conférence IAP de Joe Silk du 26 Juin 2013. (15/08/2013)
In Memoriam : Pierre Bourge nous a quitté. (15/08/2013)
IBEX : Notre système solaire possède une « queue » ! (15/08/2013)
Astéroïdes : Une carte impressionnante de la ceinture principale avec les plus dangereux. (15/08/2013)
Space X : Un espace privé de plus en plus puissant ! (15/08/2013)
Ariane 5 : Encore un superbe lancement ! (15/08/2013)
Corot :.C’est bien fini! (15/08/2013)
Curiosity :.Un an après : En route pour le Mont Sharp ! (15/08/2013)
L’ESO : Bizarre trou noir ! (15/08/2013)
École Chalonge : CR officiel du séminaire de Juillet 2012. (15/08/2013)
Le Soleil :.Solar Max le plus faible depuis un siècle ! (15/08/2013)
Vu d'en haut :.If you are going to.San Francisco  ♫  ♫  ♫ (15/08/2013)
Hubble : Un nouvel objet bizarre : une “kilonova”! (15/08/2013)
Cassini-Saturne :.Portrait de la Terre vue d’un autre monde! (15/08/2013)
Cassini-Saturne : Une valse autour de Saturne. (15/08/2013)
Les rovers martiens.: Oppy 10 ans depuis son lancement ! (15/08/2013)
Mars Express :.Hespera Planum. (15/08/2013)
Livre conseillé :.Le Big Bang et au delà d’Aurélien Barrau chez Dunod. (15/08/2013)
Livre conseillé :.L’Univers quantique par Brian Cox et J. Forshaw chez Dunod. (15/08/2013)
Les magazines conseillés :.Pour la Science d’Août , on y parle de Mars ! (15/08/2013)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie, nouvelle version ! (15/08/2013)
 
 
 
 
IN MEMORIAM : PIERRE BOURGE NOUS A QUITTÉ. (15/08/2013)
 
 
 
Pierre Bourge un célèbre passionné d’astronomie (notamment d’éclipses) s’est éteint fin Juin 2013.
 
Il a été aussi notamment le créateur de la revue Ciel et Espace (dont l’ancêtre s’appelait Ciel et Fusées).
 
Une des dernières photos de P Bourge lors des rencontres astrociel de la SAF.
 
Photo : Philippe Morel SAF.
 
 
 
 
 
 
 
Notre ami Jean Claude Thorel de Nice nous fait parvenir le message de Cédric Jacob de l’Observatoire de la Côte d’Azur :
 
Chers tous,
 
C'est avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès le 21 juin dernier, à l'âge de 92 ans, de Pierre BOURGE, un astronome amateur et un vulgarisateur très important que personne dans la communauté de l'astronomie ne peut oublier.
 
Horloger de formation et intervenant par la suite dans les écoles, Pierre BOURGE a consacré toute son énergie au développement de l'astronomie amateur en France : il a été fondateur de la Société Astronomique de Normandie qui est devenue par la suite l'Association Française d'Astronomie ; il est le créateur du miniciel, l'auteur avec Jean Lacroux de "A l'affût des étoiles" et aussi avec J-M. Becker de "Mon télescope, mon observatoire, pourquoi pas", il a été le fondateur du bulletin "Le Ciel Normand" qui est devenu par la suite "Ciel et Fusées" et finalement "Ciel et Espace".
 
Il a aussi été à l'origine de la revue Astro-Ciel qui est apparue dans les années 80 et a disparu au milieu des années 90, une revue qui ouvrait ses colonnes aux astronomes amateurs et leur donnait toutes sortes de conseils.
 
Il a beaucoup dynamisé et favorisé la formation des clubs d'astronomie un peu partout en France ! Notamment de l'ASsociation NORmande d'Astronomie (AS.NOR.A.) à laquelle j'ai appartenu.
 
Il est à l'origine de la construction de l'Observatoire d'Aniane à partir de 1964.
 
Ce grand monsieur, dans la lignée de Camille Flammarion, Lucien Rudaux et l'Abbé Moreux, mérite vraiment que l'on se souvienne de lui.
 
 
 
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IBEX : NOTRE SYSTÈME SOLAIRE POSSÈDE UNE QUEUE ! (15/08/2013)
 
Le satellite de la NASA IBEX (acronyme de Interstellar Boundary Explorer que l’on pourrait traduire par Explorateur des confins interstellaires) ne fait pas trop parler de lui, mais il fait des découvertes surprenantes.
 
C’est un satellite de la série low cost de la NASA, qui est en orbite excentrique autour de la Terre ; sa mission : étudier les limites les plus lointaines de notre système solaire et cartographier la frontière entre l’héliosphère (zone en forme de bulle allongée créée par les vents solaires qui rencontrent ce milieu interstellaire) et ce milieu interstellaire.
 
Notre système solaire n’est pas immobile dans l’espace ; il est situé dans un bras de notre Galaxie et se déplace autour du centre galactique à la vitesse de 230km/s.
Sur sa route, il rencontre le milieu interstellaire (ISM inter stellar medium) et il se produit une onde de choc, en effet le vide n’est pas complètement vide !
 
 
Ce choc a amené les astronomes à penser qu’il devait se produire une « queue » comme pour les comètes, mais elle n’avait encore jamais été mise en évidence.
 
C’est fait maintenant grâce à IBEX.
 
Illustration d’artiste de ce que pourrait être cette queue.
 
 
 
 
IBEX vient de montrer qu’étrangement, la queue de l’héliosphère (heliotail appelée par les américains) a une forme de… trèfle à 4 feuilles ! Cela s’expliquerait par une prédominance des vents solaires au niveau des pôles de notre étoile.
Il y a deux lobes correspondants à des particules lentes (et de basse énergie) sur les côtés et deux lobes verticaux correspondants aux particules plus rapides (et de haute énergie). La structure entière étant « tordue » due à l’action du champ magnétique galactique.
 
 
Le vent solaire (un plasma) issu du Soleil, propage ses particules dans toutes les directions, jusqu’au fin fond du système solaire bien au delà des planètes géantes, ceux dirigés dans le sens du déplacement du système solaire (vers le nez), ralentissent à l’approche de la matière interstellaire dû à la pression de ces particules. Il se forme ainsi la fine couche appelée l’héliopause.
 
On pense que les protons (chargés +) du vent solaire deviennent neutres en percutant les atomes de l’ISM en volant des électrons aux atomes plus lents du milieu.
Il y a échange de charges et cela crée donc des atomes H neutres qui ne sont donc plus sensibles aux divers champs magnétiques.
Ils peuvent se propager en ligne droite dans toutes les directions et sont détectés par IBEX en orbite terrestre !
On les appelle des ENA, c’est à dire des « Energetic Neutral Atoms » ou atomes neutres énergétiques.
On ne les détecte pas avec une optique conventionnelle, mais avec des détecteurs sensibles à leur énergie (de 0,1 à 6 keV).
Le ciel entier est scanné sur 360° en l’espace de six mois, ce qui nous donne une image de la queue de l’héliosphère et de son mouvement dans notre galaxie.
Une vidéo explicative est fournie par le GSFC .
 
La détection de ces atomes neutres nous donne une localisation des particules chargées qui étaient à leur origine.
 
 
Les données ont été analysées et les résultats publiés, ils sont étonnants : on remarque clairement ces quatre lobes (comme un trèfle à quatre feuilles) quand on regarde en direction de l’héliosphère, c’est à dire dans le « sens opposée à la marche » du système solaire. On regarde en fait le "sillon" de notre navire spatial!
Les deux de côté, en jaune correspondent aux particules les moins rapides (étiquetées Port (bâbord) et Starboard (tribord)) ; les lobes N et S correspondent aux particules les plus rapides. Les scientifiques ont employé des termes de marine, car notre bulle est comme un vaisseau se déplaçant dans le cosmos. La vue ci-contre est vue de la Terre en direction de l'arrière du mouvement.
Il semble aussi que cet ensemble ne s’aligne pas parfaitement avec le Soleil, il y aurait une légère rotation plus on s’éloigne du Soleil, cela serait dû à l’influence de plus en plus grandissante des champs magnétiques extérieurs.
 
Image Credit:  NASA/IBEX
 
 
Toutes ces découvertes ont été publiées dans The Astrophysical Journal du 10 Juillet 2013, le titre de l’article : The heliotail revealed by the interstellar boundary explorer par D J Mc Comas et al.
 
Signalons qu’un compatriote français, Frédéric Allegrini fait partie de l’équipe.
 
 
 
En fait, on se doutait depuis longtemps que notre système solaire possédait une queue, on l’avait déjà détecté sur un certain nombre d’étoiles. La plus célèbre étant Mira dans l’hémisphère Sud dans la constellation de la Baleine, située à quelques 400 années lumière de nous. C’est notamment le satellite en UV Galex (acronyme de Galaxy Evolution Explorer) de la NASA qui fit cette découverte, nous l’avions évoqué à l’époque en 2007.
Mira est une étoile presque semblable à notre Soleil, elle traîne une (très) longue queue de plus d’une dizaine d’années lumière.
 
Le déplacement rapide de cette étoile dans l'espace interstellaire à 130km/s, produit comme une balle de fusil, une onde de choc et des turbulences. Cette queue donne aux astronomes la possibilité d'étudier comment des étoiles comparables à notre Soleil (Mira est plus avancée dans sa vie que notre étoile), meurent et ensemencent l'espace environnant. En effet pendant son déplacement, sa queue émet des éléments comme C, O et d'autres qui sont les graines nécessaires à la formation de nouvelles planètes.
 
Mira vue par Galex. Credit: NASA/JPL-Caltech/C. Martin (Caltech)/M. Seibert(OCIW)
 
 
Les gaz chauds de l'onde de choc chauffent les gaz éjectés de l'étoile causant ainsi une fluorescence UV de celle-ci que l'on aperçoit dans les turbulences. Ce n'est visible qu'en UV donc par Galex.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
http://ibex.swri.edu/
 
NASA’s IBEX Provides First View Of the Solar System’s Tail
 
Doc multimedia sur le sujet par le GSFC dont les diverses vidéos.
 
La frontière du Vent Solaire
 
Explication très claire sur les ENA.
 
Voir aussi les articles publiés sur ce site :
 
http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2010/11/astronews-net-28aug10.htm#IBEX
 
http://www.planetastronomy.com/astronews/astrn-2012/07/astronews-net-29mai12.htm#SUN
 
http://www.planetastronomy.com/special/2010-special/15jan10/stone.htm
 
 
 
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ASTÉROÏDES : UNE CARTE DE LA CEINTURE PRINCIPALE AVEC LES PLUS DANGEREUX. (15/08/2013)
 
 
La NASA vient de diffuser la carte des orbites des principaux géocroiseurs dangereux (les PHA en anglais : potentially hazardous asteroids) circulant dans la ceinture principale.
 
Pour se rendre compte de la densité de ceux-ci, il faut cliquer sur l’image pour avoir la pleine résolution.
 
Ce graphique montre les orbites de 1400 PHA à la date de début 2013.
 
Ils sont considérés comme potentiellement dangereux car ils sont gros (au moins 150m) et parce qu’ils sont sur des orbites proches de celle de la Terre.
 
Ces objets sont étudiés en permanence afin de prévenir une éventuelle mauvaise rencontre.
 
 
 
C’est le MPC (Minor Planet Center) qui est chargé de la collecte des informations.
 
 
À cet instant le plus dangereux semble être 2007 VK184 qui passerait pas loin de la Terre en Juin 2048.
 
Il semblerait qu’Apophis ne soit plus un risque majeur pour notre planète.
 
Suivre l’évolution de la recherche des astéroïdes.
 
 
 
 
 
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SPACE X : UN ESPACE PRIVÉ DE PLUS EN PLUS PUISSANT ! (15/08/2013)
 
 
La société privée Space X dirigée par le milliardaire Elon Musk est de plus en plus active ; elle a procédé il y a peu au 5ème lancement de sa fusée Falcon 9 avec succès.
 
Elle était équipée de la capsule spatiale Dragon qui s’est arrimée avec succès à l’ISS.
 
 
On voit ICI une superbe photo de la capsule attachée à l’ISS.
 
 
Elle est retournée sur terre et a été récupérée dans l’océan avec succès.
 
Une version pouvant transporter des charges plus importantes est en cours d’élaboration ; c’est le Falcon Heavy.
 
 
 
 
 
Space X publie une courte vidéo sur les derniers lancements de Falcon 9 que voici :
Vidéo :
 
 
 
 
 
 
Article sur Space X sur votre site préféré.
 
 
 
 
 
 
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ARIANE 5 : ENCORE UN SUPERBE LANCEMENT! (15/08/2013)
 
 
Arianespace est heureuse de communiquer le succès du lancement VA214 d’une Ariane 5 ECA avec deux satellites ALPHASAT et INSAT
 
Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2013, Arianespace a réussi le 56ème lancement d’Ariane 5 d’affilée et a mis en orbite deux charges utiles: le satellite de télécommunications mobiles ALPHASAT pour l’opérateur Inmarsat et le satellite météorologique INSAT 3D pour l’ISRO (Indian Space Research Organisation).
 
Pour voir les images du lancement.
 
Troisième succès d’Ariane 5 en 2013 et 56ème succès d’affilée
Ce nouveau succès, le 56ème d’affilée du lanceur européen, démontre une fois de plus sa fiabilité et sa disponibilité : il confirme que l’offre d’Arianespace est la référence d’un accès garanti à l’espace pour tous les acteurs du secteur spatial, agences internationales ou nationales, opérateurs privés ou institutionnels.
A l’annonce de la mise en orbite des satellites Alphasat et INSAT 3D, Stéphane Israël, Président Directeur Général d’Arianespace, a déclaré : « Ce 70ème lancement d’Ariane 5, qui confirme la fiabilité inégalée du notre lanceur, a une signification particulière pour Arianespace. Notre lanceur Ariane 5 vient de mettre en orbite le plus gros satellite de télécommunications jamais produit en Europe pour notre client Inmarsat que je veux remercier pour sa confiance. Cette réussite technologique est le résultat d’un partenariat exemplaire entre l’industrie européenne, l’ESA et le CNES. Ce lancement nous permet aussi de mettre en orbite pour le compte de l’agence spatiale indienne, l’ISRO, un satellite de météorologie. Merci à l’ISRO pour sa confiance depuis plus de 30 ans. Chacun de ces satellites apportera des progrès dans la gestion des crises et des situations d’urgence : c’est l’espace au service des citoyens, rendu possible par la fiabilité et la disponibilité des solutions de lancement que propose Arianespace à l’ensemble de ses clients ».
 
Au service de deux clients fidèles, Inmarsat et l’ISRO.
Arianespace propose l’offre de lancement la mieux adaptée pour répondre aux besoins et aux exigences de tous les opérateurs.
Les relations de confiance qui lient Arianespace et Inmarsat remontent aux lancements des premiers satellites Inmarsat. La société britannique a confié à Arianespace le lancement de 8 de ses satellites.
INSAT 3D est le 16ème satellite confié par l’ISRO au lanceur Ariane depuis le lancement du satellite expérimental APPLE sur le Vol L03 en 1981.
Arianespace a également lancé deux autres satellites de conception indienne, destinés aux opérateurs Eutelsat et Avanti Communications. Un 17ème satellite de l’ISRO, le GSAT-7 dédié aux télécommunications, sera lancé lors du prochain vol d’Ariane 5, VA215 prévu le 29 août.
La coopération entre Arianespace et l’Indian Space Research Organisation (ISRO) a été étendue à l’aide au développement technologique dans le domaine de la mise en œuvre des lanceurs.
 
Voici la vidéo du lancement :  
 
 
 
 
 
 
 
 
On peut aussi voir la vidéo sur le satellite Alphasat, un des satellites de communication le plus sophistiqué.
 
 
 
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COROT :.C’EST BIEN FINI ! (15/08/2013)
 
Après une mission deux fois plus longue que prévu, le satellite CoRoT du CNES, capable d’écouter la musique des étoiles et de chasser les exoplanètes, va être mis à la retraite.
Retour sur un bilan scientifique remarquable, qui a permis de passer de l’ère de la détection des exoplanètes à celle de leur étude détaillée, et qui a ouvert une fenêtre sur l'intérieur des étoiles.
 
L’INSU publie l’avis de décès :
 
Les succès de CoRoT, initialement prévu pour une durée de vie de 3 ans, avaient conduit le CNES et ses partenaires à prolonger sa mission une première fois en 2009, puis une seconde fois en 2012.
Mais après 6 ans de bombardement intense par les particules de haute énergie qui sillonnent l’espace, l’instrument de CoRoT a cessé de transmettre ses données le 2 novembre 2012, probablement victime de l’une d’elles et n’a pu être remis en service à distance par les équipes techniques du CNES et du CNRS.
Un ensemble d'opérations va maintenant être réalisé pour abaisser l'orbite de CoRoT, réaliser des expérimentations technologiques puis passiver le satellite. Le voyage de CoRoT se terminera ensuite lorsqu'il se consumera dans l'atmosphère de la Terre.

Dans le domaine des exoplanètes, CoRoT a ouvert l'exploration du domaine des petites planètes avec la découverte de la première exoplanète tellurique confirmée autour d'une étoile semblable à notre Soleil, démontrant ainsi l'atout des observations spatiales.
Au total, il a révélé à ce jour 32 planètes et une centaine d’autres en cours de confirmation. 
Grâce à l'appui d'un vaste réseau d'observations complémentaires réalisées au sol, on dispose pour les planètes découvertes par CoRoT, de précieuses informations : leur rayon, leur masse et donc leur densité, révélatrice de la structure et de la composition interne de la planète, l'inclinaison et l’excentricité de leur orbite. Au-delà des nombres, c’est leur extraordinaire diversité qui est frappante, notamment dans le domaine des géantes gazeuses. 

Certaines planètes, comme CoRoT-7b, orbitent autour de leur étoile en moins de 24 heures ! Corot-9b à l’inverse, avec sa période de 95 jours reste l’une des très rares exoplanètes « tièdes » en transit connues. Les densités de ces planètes présentent également d'étonnantes différences : celle de CoRoT-20b est près du double de celle de la Terre, révélant un intérieur planétaire très enrichi en éléments lourds dont l'origine est difficile à expliquer par les modèles actuels de formation des planètes; d'autres comme CoRoT-26b sont encore moins denses que Saturne avec une taille anormalement grande elle aussi difficile à expliquer.
Enfin, CoRoT a permis les premières mesures du rayon des « naines brunes », intermédiaires entre les étoiles et les planètes. 

La formation et l’évolution des systèmes planétaires, basées jusque dans les années 1990 uniquement sur notre propre système, a connu un bouleversement avec la découverte depuis le sol des premières exoplanètes, très différentes en terme d’orbite ou de masse. Mais sans plus d’informations, il restait difficile d’en savoir plus sur leur nature. La mission spatiale avec son programme d’observations complémentaires au sol a ainsi fait passer la science des exoplanètes de l’ère de la détection à celle de la caractérisation et des études détaillées.

CoRoT et le suivi au sol ont également ouvert une autre voie nouvelle, l’étude conjointe de l'étoile et de son cortège planétaire, et leurs interactions : effets de marée dans les étoiles, impact du rayonnement de l’étoile sur la structure de la planète et autres.

CoRoT a tout autant révolutionné la physique stellaire. En mesurant les fréquences et les amplitudes des vibrations des étoiles avec une précision inédite, il a littéralement ouvert un nouveau domaine, celui de l’analyse temporelle de la microvariabilité des étoiles.
Ces fréquences de vibration des étoiles, comme celles des instruments de musique, fournissent un diagnostic unique sur la structure, le fonctionnement et l’âge de l’étoile. Parmi les nombreux résultats de CoRoT, la découverte de vibrations comparables à celles du Soleil dans des étoiles très différentes, notamment plus massives ou plus vieilles, est fondamentale. L’enjeu ici est de mieux comprendre le fonctionnement interne des étoiles, ces usines où sont fabriqués tous les ingrédients des planètes et de la vie.
Pour les géantes rouges, ces étoiles en fin de vie très répandues dans notre Galaxie, CoRoT a démontré que les propriétés des oscillations sont des indicateurs précis de leur masse, de leur rayon et de leur âge, et il a pu les mesurer jusqu'au fin fond de notre Galaxie. Un résultat majeur qui, combiné à la mesure des positions et des vitesses avec GAIA, dévoilera l’histoire et l’avenir de ces régions lointaines de la Voie Lactée.

Si l’héritage de CoRoT est considérable, ses successeurs sont nombreux.
A l’ESA, la mission Cheops, sélectionnée en 2012 pour un lancement en 2017, et les missions EChO et Plato, en compétition pour un lancement en 2024, se nourrissent  de l’expérience de CoRoT. Au sol, de nombreuses campagnes de détection d’exoplanètes sont en cours. Outre Atlantique, le satellite Kepler de la NASA (aujourd’hui arrêté lui aussi) a suivi CoRoT à partir de 2009, et la mission TESS vient d’être sélectionnée. En 2012, malgré les succès de Kepler, la majorité des téléchargements de données depuis l’archive CoRoT a été effectuée depuis les Etats-Unis.
 
 
Son collègue Kepler n’est pas en bonne santé non plus !
 
 
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CURIOSITY :.UN AN APRÈS : EN ROUTE POUR LE MONT SHARP ! (15/08/2013)
Photos : NASA/JPL/Caltech
 
Pendant notre période estivale, Curiosity ne s’est pas reposé, il a enfin entamé son voyage vers les pentes du mystérieux Mont Sharp dont le sommet atteint 5500m.
Ce trajet (à vol d’oiseau 8km) pourrait prendre au moins une année pour arriver seulement à la base de ce pic, il sera peut être semé d’embûches : des champs de dunes dans lesquels il ne faudra pas s’ensabler comme c’était arrivé à Opportunity.
 
Pendant cette première année sur le sol martien, Curiosity a envoyé plus de 70.000 images, tiré plus de 75.000 laser aux fins d’analyse et foré quelques trous qui ont dévoilé des argiles.
 
Il commence à faire des trajets journaliers de plus en plus longs : de 40 à 50m par jour en moyenne.
 
Les scientifiques espèrent bien trouver en route des indices d’une vie antérieure plus propice à la vie que maintenant.
On se rappelle que cet endroit a été choisi à cause de la signature d’argiles (clay en anglais) détectées par les sondes en orbite.
 
 
Je rappelle que les argiles se créent en présence d’eau à pH neutre et à température normale, c’est à dire un environnement favorable à la vie au moins microbienne.
 
Photo : dans le fond le Mont Sharp. Crédit NASA/JPL
Panorama original : attention 7MB !
 
L’APOD correspondant.
 
 
 
 
 
Une façon de faire franchir des distances de plus en plus grande au rover est basée sur l’utilisation d’un nouveau logiciel spécial de navigation : Autonav.
 
Cela lui a permis par exemple de parcourir 100m (un record !) le sol 340 c’est à dire le21 Juillet 2013.
 
 
Voici le trajet parcouru depuis l’atterrissage le 5 Août 2012 et le 1er Août 2013. distance totale parcourue : 1686m.
 
 
 
 
 
 
On peut d’ailleurs suivre les traces du rover depuis l’orbite de MRO. En effet la sonde US a photographié la zone d’atterrissage de MSL le 27 Juin 2013.
 
 
 
 
Un point intéressant, les scientifiques de la NASA veulent étudier la comète ISON quand elle sera dans le ciel martien à partir de Curiosity, ce sera la première fois que l’on étudiera une comète à partir d’un corps extra terrestre.
 
 
 
Curiosity, ou plutôt sa Mastcam droite a photographié sol 351, Phobos (partie inférieure de la photo) et Deimos sur la même image prise dans les images brutes.
 
De même Curiosity a pu filmer le passage de Phobos au dessus de lui.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quelques images en vidéo de la préparation le lancement et le succès de Curiosity et aussi 12 mois en 2 minutes.
 
Particulièrement intéressant une vidéo expliquant les diverses caméras et résolutions.
 
 
Au cours de cette première année Curiosity a fait d’importantes découvertes que nous pouvons résumer ainsi :
 
1)      L’environnement du lieu d’atterrissage a été manifestement propice à une certaine forme de vie (présence d’argiles notamment).
2)    Présence de galets et de gravier indiquant un ancien lit de rivière.
3)    Un niveau de radiation lors du voyage vers Mars trop important pour une équipe d’astronautes.
4)    Du méthane n’a pas été encore découvert, le méthane étant le signe d’une activité biologique.
5)    Une très grande diversité de l’environnement vers lequel se dirige la sonde maintenant.
 
L’exploration continue…….
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Sur Universetoday Interview du responsable technique du projet :   partie 1         partie 2.
 
Curiosity , un an sur Mars par la NASA.
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
 
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L’ESO : BIZARRE TROU NOIR (15/08/2013)
Crédit photo :
 
L'interféromètre du VLT de l'ESO a réalisé l'image la plus détaillée à ce jour de la poussière qui entoure un vaste trou noir situé au centre d'une galaxie active.
Les astronomes s'attendaient à ce que toute la poussière rougeoyante se situe dans un tore en forme de beignet autour du trou noir ; ils ont en réalité découvert qu'une grande partie de la poussière se trouve au dessus et en dessous du tore.
Ces observations montrent que la poussière est éjectée du trou noir à la manière d'un flux d'air frais – une découverte surprenante qui défie les théories actuelles et nous renseigne sur l'évolution des trous noirs supermassifs et leurs interactions avec leur environnement.
 
Voici le communiqué publié à cette occasion :
 
 
Ces vingt dernières années, les astronomes ont découvert que la plupart des galaxies abritent un vaste trou noir en leur centre. Certains de ces trous noirs croissent en aspirant la matière qui les environne, créant par là-même les objets les plus énergétiques de l'Univers : les noyaux actifs de galaxies (AGN).
Les régions centrales de ces objets très lumineux sont entourées d'anneaux de poussière cosmique arrachée de l'espace environnant, semblables aux petits tourbillons que l'eau forme autour de la bonde d'un évier.
On pensait jusqu'à présent que la majorité du rayonnement infrarouge issu des AGN provenait de ces anneaux.
 
Mais de nouvelles observations d'une galaxie active proche appelée NGC 3783, exploitant toute la puissance de l'Interféromètre du Très Grand Télescope (VLTI) de l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili  (Le VLTI résulte de la combinaison des quatre Téléscopes Unitaires de 8,2 mètres du VLT, ou des quatre Télescopes Auxiliaires mobiles de 1,8 mètre du VLT. Il utilise une technique appelée interférométrie qui repose sur la combinaison, au moyen d'une instrumentation sophistiquée, de la lumière capturée par plusieurs télescopes au cours d'une seule et même observation. Bien qu'elle ne produise généralement pas d'image réelle, cette technique augmente nettement le niveau de détail des observations résultantes, celui-ci étant comparable à ce qu'un télescope spatial d'un diamètre supérieur à 100 mètres permettrait d'obtenir.), ont suscité la surprise parmi une équipe d'astronomes.
La poussière chaude – d'une température comprise entre 700 et 1000 degrés Celsius – se constitue bel et bien en tore autour du trou noir, mais de grandes quantités de poussière plus froide se trouvent également en dessous et au dessus de ce tore principal .
 
Comme l'explique Sebastian Hönig (Université de Californie à Santa Barbara, USA et Université Christian Albrechts de Kiel, Allemagne), auteur principal de l'article exposant les nouveaux résultats : « Pour la toute première fois, nous avons été capables de combiner des observations détaillées, dans l'infrarouge moyen, de la poussière froide qui entoure un AGN avec des observations tout aussi détaillées de la poussière très chaude. Il s'agit également du plus grand échantillon de données interférométriques acquises pour un AGN dans le domaine infrarouge publiées à ce jour ».
 
La poussière nouvellement découverte constitue un flux d'air frais qui s'échappe en continu du trou noir. Ce flux doit jouer un rôle important dans la relation complexe qu'entretient le trou noir avec son environnement. Le trou noir satisfait son insatiable appétit en absorbant la matière environnante, mais l'intense rayonnement qui en résulte semble projeter cette matière au loin. L'imbrication de ces deux processus, leur implication dans la croissance et l'évolution des trous noirs supermassifs au sein des galaxies, demeurent encore mystérieuses, mais l'existence de ce flux de poussières apporte un nouvel élément à ce tableau.
Afin d'explorer les régions centrales de NGC 3783, les astronomes ont dû utiliser la puissance combinée des Télescopes Unitaires du Très Grand Télescope de l'ESO. En utilisant ces unités simultanément, ils ont constitué un interféromètre dont la résolution avoisinait celle d'un télescope de 130 mètres de diamètre.
 
Un autre membre de l'équipe, Gerd Weigelt (Institut de Radioastronomie Max Planck, Bonn, Allemagne), apporte des explications : « en combinant la très grande sensibilité des quatre grands miroirs du VLT selon le principe de l'interférométrie, nous sommes capables de collecter suffisamment de lumière pour observer les objets faiblement lumineux. Cela nous permet d'étudier une région de dimension aussi faible que la distance séparant notre Soleil de son étoile voisine la plus proche, dans une galaxie située à des dizaines de millions d'années-lumière. Aucun autre système optique ou infrarouge au monde n'est à ce jour capable de réaliser un tel exploit ».
Ces nouvelles observations peuvent conduire à un changement de paradigme dans la compréhension des AGN.
Divers éléments attestent de l'expulsion de la poussière par l'intense rayonnement produit par le trou noir central. Les modèles rendant compte de la distribution de poussière, de la croissance et de l'évolution des trous noirs supermassifs, doivent à présent considérer ce nouvel effet.
 
Sebastian Hönig conclut ainsi : "J'attends avec impatience la mise en œuvre de MATISSE, qui nous permettra de combiner les quatre Télescopes Unitaires du VLT et d'observer simultanément dans l'infrarouge proche et moyen – et donc d'obtenir des données encore plus détaillées." MATISSE, un instrument de seconde génération destiné à équiper le VLTI, est actuellement en cours de construction
 
 
Voici une vidéo (animation) représentant cette découverte.
Vidéo  
 
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L’article scientifique correspondant.
 
 
 
 
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ÉCOLE CHALONGE :.CR OFFICIEL DU SÉMINAIRE DE JUILLET 2012. (15/08/2013)
 
Nous avions participé à l’époque à ce très intéressant séminaire, dont le CR a été publié sur ce site.
 
Nos amis de l’École Chalonge viennent de mettre en ligne le CR officiel avec le texte de toutes les présentations que voici.
 
 
Encore un beau travail Norma Sanchez !
 
 
 
 
 
 
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LE SOLEIL :.SOLAR MAX LE PLUS FAIBLE DEPUIS UN SIÈCLE ! (15/08/2013)
Crédit photos : D Hathaway MSFC/NASA
 
 
Nous sommes entrés (tardivement) dans le cycle 24 vers 2009 et nous devrions atteindre bientôt (cet été) le maximum solaire (Solar Max).
 
La prévision actuelle est d’un nombre maximum de taches solaires de 67, ce qui devrait faire de ce cycle un des plus faibles depuis au moins 100 ans (1906).
 
Cela est-il le signe d’une période de cycles faibles, comme à l’époque de Louis XIV et qui avait marqué un « petit âge glaciaire » ? Ce que l’on appelle le minimum de Maunder.
 
Les scientifiques n’ont pas encore trouvé de bonnes raisons pour expliquer ce phénomène.
 
 
 
 
Le satellite Proba2 rend compte aussi de l’activité solaire, comme on le voit sur cet article de l’ESA.
 
 
De plus comme tous les 11 ans ; les pôles magnétiques du Soleil s’inversent (le pôle N devient S et vice versa).
Le Pôle N aurait déjà changé de signe, tandis que le Pôle S est en cours de changement d’après les spécialiste du Soleil au Marshall Spaceflight Center. L’hémisphère N du Soleil est d’ailleurs devenu beaucoup plus actif que le Sud.
On pense que l’inversion totale aura lieu avant la fin de cette année 2013.
 
C’est le Wilcox Solar Observatory situé à Stanford (Californie) qui est l’un des peu nombreux observatoires au monde dédié au champ magnétique solaire qui nous fait cette annonce.
 
Le changement de polarité du Soleil se ressent jusqu’au fin fond du système solaire (cela joue sur le niveau des rayons cosmiques par exemple).
 
Voici une vidéo de la NASA qui explique le phénomène.
ScienceCasts: The Sun's Magnetic Field is About to Flip  
 
 
 
 
 
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.IF YOU ARE GOING TO SAN FRANCISCO  ♫  ♫(15/08/2013)
Crédits: USGS/ESA
 
Et oui, c’était les années 1960, flower power, peace and love et San Francisco !
Pour ceux qui se rappelle cette époque et les autres qui veulent connaîtrent, voici la chanson .
 
Mais on fait de l’astronomie, alors, voici la photo de la baie de SF prise par le satellite Landsat 7 le 2 Janvier 2013.
 
J’ai indiqué les points importants ainsi que la position de la faille de San Andrea.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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HUBBLE :.UN NOUVEL OBJET BIZARRE : UNE “KILONOVA” (15/08/2013)
(Photo : NASA, ESA, et N. Tanvir (University of Leicester), A. Fruchter (STScI), et A. Levan (University of Warwick))
 
Notre télescope spatial Hubble, vient de découvrir un nouveau type d’objet compact et puissant.
Il semblerait bien qu’entre les novas (explosion d’une naine blanche, 1000 fois moins brillant que le nouvel objet) et les supernovas (fin d’une étoile massive, 10 à 100 fois plus brillant que cet objet), il y ait donc ce que l’on va appeler une « kilonova » !
 
Cette kilonova serait le résultat de la rémanence (afterglow en anglais) d’un sursaut gamma (GRB) court.
Ces sursauts gamma courts (quelques secondes, mais la rémanence dure plus longtemps) sont déclenchés par la fusion de deux super denses objets célestes, comme une paire d’étoiles à neutrons ou une étoile à neutrons et un trou noir.
 
Pour information, les sursauts longs (supérieurs à deux secondes) trouvent leur origine dans l’effondrement d’étoiles super massives.
 
 
En 1 : une paire d’étoiles à neutrons sont attirées l’une vers l’autre. L’énergie liée au mouvement est dissipée sous forme d’ondes gravitationnelles.
En 2 : dans les derniers instants, les deux objets fusionnent en émettant une grande quantité de matière radioactive qui s’échauffe et se propage. Un sursaut gamma (100 milliards de fois plus brillant que la kilonova qui va suivre) se produit de 1/10 de seconde et une kilonova émet son flash de lumière.
En 3 : cette lumière bloque la partie visible du spectre, mais elle est détectée en IR.
En 4 : le disque de débris rémanent entoure le résultat de la fusion : un trou noir.
 
Credit: NASA, ESA, et A. Feild (STScI)
 
 
 
 
 
La cause des GRB courts a toujours été un mystère, mais il semble qu’Hubble l’ait résolu, c’est ce que vient d’annoncer le responsable de ces dernières mesures portant sur la rémanence en IR de GRB130603B, Nial Tanvir de l’Université de Leicester.
Hubble vient de confirmer que ces sursauts courts sont bien causés par la fusion de deux objets compacts.
Dans les derniers instants de cette fusion, du matériel hautement radioactif est projeté vers l’extérieur en émettant un jet de lumière (la kilonova) dans le visible et dans le proche IR, autant chaque seconde que notre Soleil pendant plusieurs années !
Une kilonova (la rémanence du GRB) peut durer approximativement une semaine.
 
 
Une telle hypothèse a pu être testée in-situ avec le sursaut GRB 130603B dans une galaxie située à 4 milliards d’années lumière.
 
Le sursaut en lui même a duré 1/10 de seconde, mais il fut 100 milliards de fois plus brillant que la rémanence (kilonova) qui suivit.
 
Le GRB fut d’abord détecté par le télescope spatial dédié aux GRB, Swift, puis la rémanence par le télescope W Herschel situé aux Canaries.
 
Ensuite Hubble fut mis à contribution pour mesurer la luminosité en proche IR avec la WFC-3. ce qui fut fait les 12 et 13 juin 2013, puis le 13 juillet pour noter la diminution de la luminosité.
 
Une conséquence de cette découverte serait peut être bientôt de pouvoir détecter les ondes gravitationnelles associées à de tels évènements, les scientifiques recherchent maintenant de plus en plus de tels objets !
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La nouvelle sur le site de la NASA.
 
 
Sur un site en français.
 
 
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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CASSINI –SATURNE : PORTRAIT DE LA TERRE VUE D’UN AUTRE MONDE.! (15/08/2013)
(images : NASA/JPL)
 
Pour occuper ses vacances, notre amie Carolyn Porco, responsable de l’imagerie de Cassini, nous offre un spectacle assez unique, une vue de notre planète depuis l’orbite de Saturne.
Ce n’est pas la première fois (voir cet astronews), mais c’est une très belle photo artistique cette fois-ci, et contrairement à la dernière fois, on avait été averti de la prise de vue.
 
 
 
Cette image a été prise le 19 Juillet 2013 d’une distance de 1,2 million de km de Saturne ; c’est la composition de 33 images individuelles avec filtres pour rendre un aspect « naturel ».
Voir la mosaïque complète.
 
On y voit dans le coin droit au centre un point bleu (en zoomant, on distingue en fait deux points, un bleu (la Terre) et un blanc (la Lune).
La Terre était à 1,44 milliard de km.
 
La partie de la Terre qui faisait face à Saturne ce jour là était le continent américain.
 
 
Cette image est prise à « contre-jour », on distingue les anneaux principaux et l’anneau F (surexposé) et G et E.
 
 
 
 
 
 
 
Mais ce ne fut pas la seul image de « nous » prise cet été, en effet la sonde Messenger autour de Mercure a pris la même photo, mais cette fois-ci, la face tournée vers Mercure, était l’Europe et l’Asie.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
What the Earth and Moon Look Like From Saturn par nos amis de Universe Today
 
Could Cassini See You On “The Day The Earth Smiled? Les faces de la Terre tournées vers les deux sondes.
 
NASA Releases Images of Earth by Distant Spacecraft
 
 
 
Une belle représentation de Saturne, ses anneaux et principaux satellites.
 
Les anneaux et satellites.
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
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CASSINI –SATURNE : UNE VALSE AUTOUR DE SATURNE ! (15/08/2013)
(images : NASA/JPL)
 
 
Fabio Di Donato, en l’honneur de l’astrophysicienne Margherita Hack, récemment décédée, a imaginé en son honneur, un fabuleux voyage autour de Saturne, ses anneaux et ses satellites que voici.
 
Les images sont bien sûr de la NASA/JPL ; assemblées par Fabio, la musique est la suite n°2 de Chostakovitch par l’Armonie Symphony Orchestra.
 
Merci Fabio !!
 
Vidéo  
 

Around Saturn from fabio di donato on Vimeo.

 
 
 
 
 
 
 
Ceux qui veulent le télécharger : http://vimeo.com/70532693
 
http://www.universetoday.com/103587/waltz-around-saturn-with-this-beautiful-animation/
http://vimeo.com/fabiodidonato/aroundsaturn
 
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.OPPY : 10 ANS DEPUIS SON LANCEMENT !. (15/08/2013)
(Photos NASA/JPL-Caltech/Cornell/ASU)
 
C’est le 7 Juillet 2003 que le rover Opportunity est parti pour Mars qu’il a atteint 9 mois plus tard.
 
Atterrissage presque sans problème (il se pose dans un petit cratère, on a peur qu’il n’arrive pas à s’en sortir !)
Sa vie garantie par le constructeur : 3 mois ! Et bien 10 ans plus tard il est toujours là, même si son compère Spirit a rendu l’âme.
 
Depuis son arrivée, il a parcouru la distance record de plus de 35km  (plus qu’Apollo 17 sur la Lune en 1972) !
 
 
Notre ami Ken Kremer nous a préparé la carte du trajet d’Opportunity depuis son arrivée mouvementée dans le cratère Eagle.
 
 
Il a visité de nombreux lieux intéressants comme : les cratères Endurance et Victoria, s’est ensablé, n’a pas osé descendre dans le cratère Endeavour, mais est resté deux ans a examiner ses bords.
Il se dirige maintenant vers un point appelé Solander Point situé en hauteur, justement sur le bord de ce dernier cratère, où il semble que ce soit un lieu de superbes trouvailles géologiques avec ses nombreuses couches sédimentaires apparentes.
C’est la première fois qu’Opportunity grimpera les flancs d’une montagne.
 
 
Vue 3D (images de MRO) de la zone à explorer montrant les reliefs exagérés. (NASAJPL/UA/OSU)
Une autre vue « aérienne » du trajet vers Solander Point.
Image montrant le pic Solander Point vu de la Pancam et retravaillée par D Bouic (NASA/JPL)
La même colorisée.
 
 
 
Pendant ses pérégrinations précédentes, notre robot a trouvé des gypses et argiles signes de présence passée d’eau, notamment au lieu-dit Cape York sur les bords du cratère Endeavour. On espère trouver encore mieux !
Il devrait passer le prochain hiver martien sur les flancs de cette petite montagne bien exposée pour charger ses batteries.
 
Je suis sûr qu’on en reparlera bientôt.
En attendant revoyons rapidement un résumé de ces dix dernières années :
 
Vidéo  
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Opportunity's Improbable Anniversary
 
Mars Exploration Rovers Mission Update: Opportunity Continues Sprint to Solander Point par la Planetary Society
 
 
 
Les meilleures photos de Mars sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
 
Des belles photos (certaines retraitées) des robots martiens par James Canvin.
 
 
 
 
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MARS EXPRESS :.HESPERA PLANUM. (15/08/2013)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
 
 
 
 
 
Voici une des régions les plus anciennes de Mars : Tagus Valles (le Tage) située dans Hesperia Planum près de l’équateur martien. Ce nom provient de l’époque martienne baptisée Hesperien située il y a approximativement 3,7 à 3,4 milliards d’années.
Les cratères ont été érodés avec le temps.
 
 
Vue avec codage couleur correspondant à l’altitude, le bleu étant l’altitude la plus basse, de la région Nord de Hespera Planum.
Pour information, le cratère en haut à gauche de l’image fait 34km de diamètre.
 
De nombreux cratères avec une surface interne lisse.
 
Ils auraient pu être remplis de sédiments transportés  et déposés par l’eau qui coula dans le passé dans cette vallée.
 
 
 
On remarque que le petit cratère situé en bas à droite de l’image a les bords plus francs, il est donc plus récent. On pense qu’il a été formé lorsque le milieu était encore liquide, car on remarque les traces « d’éclaboussures » boueuses (les éjectas) tout autour.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Mars Express sur ce site.
 
Les archives images chez nos amis de la HRSC.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.LE BIG BANG ET AU DELÀ PAR A . BARRAU CHEZ DUNOD. (15/08/2013)
 
Un sous titre tout à fait de circonstance : Ballade en cosmologie.
 
Aurélien Barrau est professeur à l'université Joseph Fourier (Grenoble), chercheur au laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS, membre de l'Institut de France. 
Aurélien Barrau est auteur de nombreux articles et ouvrages et a été lauréat du prix Bogoliubov de physique théorique 2006 et du prix Thibaud de l’académie des sciences de Lyon 2012.
 
Voici un livre sur un sujet pas facile mais qui peut être mis dans les mains de tous.
Aurélien Barrau nous explique clairement les fondements de la théorie du Big Bang, le monde des particules et les possibles Univers parallèles (les multivers).
 
 
 
 
 
 
Voici la présentation de l’éditeur :
 
La science moderne a révolutionné notre compréhension de l'Univers. Dans ce bref essai, Aurélien Barrau décrit en termes simples le cosmos dessiné par la physique d'aujourd'hui, à l'ère des résultats récents de l'accélérateur LHC et du satellite Planck. À la manière d'une promenade mêlant science et philosophie, les fondements et les énigmes du Big Bang, tels les trous noirs ou la possibilité d'univers multiples, sont abordés les uns après les autres.
 
 
Sommaire :
 
·        Peut-on comprendre l'Univers ?
·        Les visages multiples du cosmos
·        Les fondements observationnels du Big Bang
·        Les fondements théoriques du Big Bang
·        Les trous noirs, des laboratoires d'étude pour l'Univers
·        Un bain de particules élémentaires
·        Les difficultés du Big Bang : matière et énergie noires
·        Au-delà du Big Bang : théorie des cordes et gravitation quantique
·        Le multivers
 
Feuilleter quelques pages.
 
 
 
ISBN13 : 978-2-10-058916-6    Prix : 14,50€
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.L’UNIVERS QUANTIQUE PAR B. COX ET J. FORSHAW. CHEZ DUNOD (15/08/2013)
 
 
Pendant que vous faisiez le tas sur la grève, j’ai lu ce livre passionnant sur l’origine de notre monde quantique et sur sa finalité.
 
Brian Cox est un très bon vulgarisateur, d’ailleurs il est très connu avec ses émissions scientifiques de la BBC que l’on retrouve sur toutes les chaînes documentaires comme FR5, Arte, Discovery ; Nat Geo etc…
 
Brian Cox - Professeur de physique des particules à l'université de Manchester et chercheur associé aux grands projets internationaux du LHC, Brian Cox est aussi présentateur d'émissions scientifiques à la BBC. Il a été primé à de nombreuses reprises pour ses actions en faveur de la diffusion des connaissances.
Jeff Forshaw - Professeur de physique théorique à l'université de Manchester, il a reçu en 1999 la médaille Maxwell de l'Institut de Physique britannique pour ses travaux.
 
 
 
 
 
Voici la page IV du livre :
 
Brian Cox et Jeff Forshaw entreprennent dans cet ouvrage de démystifier  les théories de la physique  quantique. Ils explorent  plus d'un siècle de découvertes et de questionnements, jusqu'au fameux boson de higgs, clé de voûte du modèle standard décrivant la matière à son niveau le plus élémentaire.
Est-ce que quelqu'un comprend quelque chose à la mécanique quantique? Malgré les efforts d'un grand nombre de vulgarisateurs ou de pédagogues, ce domaine de la physique reste confus et contre-intuitif pour les non-spécialistes. Brian Cox et Jeff Forshaw entreprennent dans cet ouvrage de démystifier  les théories de la physique  quantique. L'histoire commence avec l'hypothèse de Max Planck au tournant du XIXe siècle qui postule que l'énergie d'un corps chaud est constituée de "quanta". Cox et Forshaw explorent ensuite plus d'un siècle de découvertes et de questionnements, jusqu'au fameux boson de higgs, clé de voûte du modèle standard décrivant la matière à son niveau le plus élémentaire.
 
 
Sommaire :
 
·        Trois pas dans l'étrange
·        Le don d'ubiquité
·        Dessine-moi une particule !
·        Tout ce qui peut arriver... arrive !
·        Mouvement et illusion
·        La musique des atomes
·        L'univers dans une tête d'épingle
·        Interconnectés
·        Le monde moderne
·        Interaction
·        Le vide n'est pas vide
·        Épilogue : la mort des étoiles
 
 
 
Feuilleter quelques pages du livre.
 
 
ISBN13 : 978-2-10-058925-8    Prix : 19,90€
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.POUR LA SCIENCE D’AOÛT, ON Y PARLE DE MARS. (15/08/2013)
 
 
On a beaucoup de chance ce mois-ci, Pour la Science, nous parle abondamment de la planète Mars pour fêter les un an de Curiosity sur Mars.
 
Mars insolite
Des paysages à couper le souffle
Les images qui nous parviennent de Mars ne sont pas seulement spectaculaires. Elles nous racontent l'histoire de cette planète et indiquent la présence probable et actuelle d'eau liquide. On connaissait Mars la Rouge, Mars la Bleue se dévoile. Et si l'homme, un jour, s'y installe, la planète deviendra-t-elle Mars la Verte ?
 
Voici les articles dédiés à Mars :
 
 
 
Mars insolite, des paysages à couper le souffle
Sean Bailly
 
Valles Marineris, mémoire géologique de Mars
Jessica Flahaut, Pascal Allemand et Cathy Qua
Les récentes observations à très haute résolution de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter ont révélé de nouveaux paysages au fond du canyon de Valles Marineris. L'histoire géologique de la région se précise.
 
Mars, un remodelage permanent
Alfred McEwen
La surface de Mars change en permanence. Des lignes sombres apparaissent sur certaines pentes. S'agit-il de traces d'écoulements d'eau liquide ?
 
Mars en images
Jessica Flahaut et Pierre Thomas
Mars n'est pas la planète déserte qu'on a pu imaginer. Elle se révèle d'une grande richesse. Les images prises depuis l'espace ou au sol en témoignent.
 
 
En plus d’autres articles peuvent intéresser nos amis astronomes comme :
 
Par-delà l'horizon quantique
David Deutsch et Artur Ekert
À ses débuts, la théorie quantique a semblé imposer des limites à la science et aux techniques. L'exemple du calcul quantique montre qu'au contraire, de nouveaux horizons s'ouvrent.
 
La persistance des nombres
Jean-Paul Delahaye
Quand on multiplie les chiffres d'un nombre entier, on trouve un autre nombre entier, et l'on peut recommencer. Combien de fois ? Onze fois au plus... semble-t-il.
 
Et bien sûr toutes les autres rubriques habituelles.
 
Un numéro à ne pas manquer.    6,20€
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L’ASTRONOMIE NOUVELLE VERSION ! (15/08/2013)
 
 
Nos amis de la SAF ont fait fort, avec la nouvelle version de la revue l’Astronomie. Une refonte complète de la présentation, des caractères et de l’infographie.
 
Voici donc le numéro d’été centré sur l’origine du système solaire.
 
Court extrait de l’article principal de JC Augereau :
« Les théories de formation planétaire s'appuient aujourd'hui grandement sur l'étude des exoplanètes ainsi que sur l'observation des disques de gaz et de poussières entourant certaines étoiles. Ce disque est le résidu du nuage qui s'est effondré sur lui même sous l'effet de sa propre gravité pour donner naissance à l'étoile centrale. Pour passer de ce disque entourant le jeune Soleil au "Système solaire" tel qu'on le connaît, la formation des planétésimaux représente une étape importante, à l'issue de laquelle le disque autour du Soleil contient une population de corps kilométriques (astéroïdes, comètes) dynamiquement découplés du gaz, étape indispensable vers la formation d'embryons planétaires. »
 
 
 
 
En voici le sommaire :
 
SOMMAIRE
Actualités
Des petits cailloux, messagers des confins du Système solaire. - On a peut-être enfin détecté de la matière noire ! - Le centre galactique n'arrête pas de nous surprendre ! - Le Grand Nuage de Magellan, une vitrine d'événements rares. - La relativité restreinte d'Einstein pour détecter des planètes extrasolaires ! - Titan : un monde plat mais pas lisse. - Série d'éruptions "colossales". - Le Grand Bombardement tardif. - Fin de la mission Kepler.
Dossier : L'enfance du Système solaire
Préface
Du disque de gaz et de poussières aux planétésimaux.
Formation planétaire.
Des grains interstellaires aux grains interplanétaires.
Échantillons de matière astéroïdale et cométaire au laboratoire.
Débuts du Système solaire: vers une juste chronologie.
La composition des comètes.
Zoom
Le futur de l'astronomie, l'European-Extremely Large Telescope.
Histoire
Notre Ciel qui êtes aux cieux.
Le ciel des Tupis et des Guaranis.
12 Hommes en lumière : Euclide
Et aussi
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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