LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 26 Novembre 2013      
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
GAIA et l’astrométrie : CR de la conf SAF (Cosmo) de B Rocca du 16 nove 2013. (26/11/2013)
La formation des galaxies : CR de la conférence SAF de David Elbaz du 13 nov 2013. (26/11/2013)
La mesure du Temps : CR de la conf IAP de Noël Dimarcq du 5 Nov 2013. (26/11/2013)
Fomalhaut : Des nouveautés. (26/11/2013)
Le paradoxe du Soleil jeune : Des explications. (26/11/2013)
SWARM : Un essaim de satellites pour surveiller le champ magnétique terrestre. (26/11/2013)
Le champ magnétique terrestre : Toujours plus à l’Ouest comme dirait Tournesol ! (26/11/2013)
Curiosity :.En panne? (26/11/2013)
Comète ISON :.Bientôt un beau spectacle ? (26/11/2013)
Mars : Les Indiens vers la planète rouge. (26/11/2013)
MAVEN : Un nouveau lancement US vers la planète rouge. (26/11/2013)
Hubble :.Il découvre une nouvelle lune de Neptune. (26/11/2013)
ISS :.15 ans dans l’espace ! (26/11/2013)
ISS et Soyuz :De nouvelles animations superbes. (26/11/2013)
ATV :. Le n°5, Georges Lemaître en route pour Kourou. (26/11/2013)
Vu d'en haut :.Uluru, symbole de l’Australie. (26/11/2013)
MRO :.Des vues de Mars en 3D anaglyphe ! (26/11/2013)
Livre conseillé :.L’almanach de l’Univers par Michel Rousselet chez Vuibert. (26/11/2013)
Livre conseillé :.À la découverte des volcans extrêmes chez Vuibert. (26/11/2013)
Les magazines conseillés :.Ciel est espace de Décembre. (26/11/2013)
 
 
 
 
 
FOMALHAUT : DES NOUVEAUTÉS! (26/11/2013)
 
Il y a quelque temps, Herschel nous avait donné à voir une superbe photo de Fomalhaut et de son disque de poussières.
Nous savions également que cette étoile possédait une planète, c’est Hubble qui l’avait détecté. C’était une des rares fois où l’on pouvait photographier DIRECTEMENT une planète extra solaire.
 
 
 
De nouvelles mesures de Hubble ont amélioré la vision de cette exoplanète comme on le voit sur cette photo.
 
On a pu en effet suivre le trajet de cette planète de 2004 à 2012 et placer sa position sur son orbite.
On peut voir sur ce schéma l’orbite de la planète autour de son étoile. On remarque qu’elle croise dangereusement la ceinture de poussières (plus large que ce que l’on pensait à l’origine, d’ailleurs) qui pourrait peut être l’endommager. Elle la rencontrera en 2032.
On a ainsi calculé que son orbite était très excentrique (de 6milliards de km à 40 milliards de km de son étoile) et sa période de l’ordre de ….2000 ans. Il existe probablement d’autres planètes qui perturbent ainsi cette orbite.
Cette planète est très brillante et donc très visible, on pense que cela serait dû à un anneau comme Saturne.
 
Crédit : NASA/ESA ; Z Levay (STScI) et P Kalas (Berkeley)
 
 
 
 
 
Maintenant, il semble que de nombreux astronomes aient pu établir que l’étoile Fomalhaut était … triple alors que l’on pensait qu’elle était peut être double. C’est Eric Mamajek professeur à l’Université de Rochester qui a découvert cette particularité.
C’est en analysant précisément son mouvement que les scientifiques ont été capables de déterminer la distance et la vitesse de cette troisième étoile. Ils l’on appelé Fomalhaut-C. il y a approximativement 5,5° degrés d’écart (11 Lunes !) entre Fomalhaut-A et C
 
Fomalhaut-A est une étoile massive (2 fois notre Soleil) brillante; Fomalhaut-B est elle une naine orange un peu plus petite que notre Soleil et Fomalhaut-C serait une naine rouge.
Le système de Fomalhaut est proche de nous : 25 années lumière seulement. Il aurait un âge de approx 440 millions d’années seulement.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’article scientifique correspondant à cette découverte.
 
Nos amis de Universetoday en parle.
 
 
 
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LE PARADOXE DU SOLEIL JEUNE : DES EXPLICATIONS. (26/11/2013)
 
 
 
Il y a quelques milliards d’années, notre Soleil brillait plus faiblement que maintenant (20 à 30% de moins d’énergie), la Terre avec une atmosphère similaire à celle actuelle, aurait dû être couverte entièrement de glace, mais ce n’était pas le cas d’après toutes les analyses effectuées.
Alors, pourquoi ? C’est ce que l’on a appelé le paradoxe du Soleil jeune et faible (faint young sun paradox en anglais)
 
Il semble bien que les scientifiques commencent à trouver une explication à ce phénomène.
Qu’est ce qui a donc empêché la Terre de geler ? différentes possibilités ont été envisagées :
·         Moins de nuages donc albédo plus faible, absorption du rayonnement solaire plus important
·         Moins de continents, plus de mers, donc plus d’absorption solaire (les océans plus sombres absorbent plus que les terres)
·         Composition (plus de CO2 et CH4) et pression atmosphériques différentes
·         Une combinaison de toutes ces possibilités
 
Illustration : quelques scénarios d’atmosphère de l’époque
(© Science News)
 
 
 
 
Des chercheurs du CRPG-CNRS, en collaboration avec l'Université de Manchester (UK) et l'Institut de Physique du Globe de Paris (CNRS, Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité) semblent avoir trouvé la solution.
Ils viennent de publier un article à ce sujet dans Science Express et le CNRS en tire un communiqué que je reprends ci-après :
 
 
La vie s'est essentiellement développée sur Terre durant une période appelée l'Archéen, entre 3,8 et 2,4 milliards d'années avant le Présent, grâce à des conditions climatiques favorables, notamment l'absence de glaciations globales à la surface de la Terre.
Des chercheurs du CRPG-CNRS, en collaboration avec l'Université de Manchester (UK) et l'Institut de Physique du Globe de Paris (CNRS, Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité), ont réussi à déterminer la pression de di-azote (N2, qui forme 78 % de l'atmosphère actuelle) et la composition isotopique (15N/14N) de cet élément dans l'atmosphère archéenne, en analysant des bulles d'eau piégées dans des roches âgées de 3,5 milliards d'années. Ces analyses permettent de donner des contraintes importantes sur les climats du passé, notamment la pression partielle de CO2 atmosphérique ancien, ainsi que sur le développement du champ magnétique terrestre à cette époque. Une étude parue dans Science Express du 19 septembre 2013.
 
Le paradoxe du Soleil jeune
Le Soleil jeune était paradoxalement moins énergétique qu'actuellement, son taux de réactions nucléaires en son cœur étant plus faible. L'énergie solaire reçue par la surface de la Terre durant l'Archéen était environ 20 à 25 % plus faible qu'actuellement.
En conséquence, avec une concentration de gaz à effet de serre comparable à l'actuelle, la Terre aurait du être englacée durablement. Or, l'enregistrement géologique ne montre pas les effets de telles glaciations globales avant la fin de l'Archéen.
Une solution au problème est de postuler des concentrations plus importantes de gaz à effet de serre, tel que le CO2 qui est l'un des régulateurs principaux du climat actuel. Là aussi cependant, l'enregistrement géologique ne plaide pas en faveur de cette possibilité, les indicateurs  (assemblages minéralogiques d'anciens sols qui dépendent de la pression partielle de CO2atmosphérique de l'époque) suggérant des concentrations en CO2 modestes dans l'atmosphère archéenne.
D'autres gaz à effet de serre auraient pu aider tels que l'ammoniac (NH3) ou le méthane (CH4), mais ces gaz sont fragiles et détruits par le rayonnement ultra-violet solaire. Ainsi la présence de méthane atmosphérique à l'Archéen impliquerait une source continue de ce gaz, vraisemblablement liée à une activité biologique importante. D'autres auteurs ont proposé qu'une pression partielle 3 fois plus importante de N2 à l'Archéen, qui  aurait accru l'effet de serre du CO2 atmosphérique et permis à la Terre de rester libre de glaces.
 
L'approche expérimentale
Dans l'étude publiée dans la revue Science, l'équipe a analysé dans des échantillons de roches archéennes les abondances isotopiques d'azote et d'argon, un gaz rare chimiquement inerte qui constitue un témoin atmosphérique conservatif. Les échantillons sont des quartz formés par circulation de fluides hydrothermaux dans la croûte de l'époque, qui ont été bien datés par des méthodes de datation nucléaire. Lors de la cristallisation de la silice formant le quartz, des minuscules gouttes de fluides (5-20 µm3) ont été piégées.
Ces fluides comportent une composante d'eau de surface de l'époque, dans laquelle les gaz de l'atmosphère archéenne sont présents sous forme dissoute. Grâce aux techniques fines développées, il a été possible de reconstituer la composition du pôle d'eau de surface et par là celle de l'atmosphère qui était en équilibre avec cette eau.
 
Les résultats et leurs implications
D'après ces résultats, les chercheurs proposent que la pression partielle de N2 (PN2) dans l'atmosphère archéenne était au mieux équivalente à l'actuelle, et vraisemblablement plus faible. Il est donc peu vraisemblable que les modèles préconisant des (PN2) plus importantes soient tenables.
Il faut donc envisager la présence d'autres gaz à effet de serre, le méthane par exemple et donc une activité biologique (bactéries méthanogènes) intense durant l'Archéen, ou une pression partielle de CO2 plus importante que celle suggérée par la composition des paléosols archéens. Cette étude permet de fixer une limite supérieure de 0,7 bar pour la pression partielle de CO2 dans l'atmosphère archéenne, qui pourrait permettre cependant un effet de serre suffisant pour contre-balancer l'énergie moindre du Soleil jeune.
 
Les auteurs de cette étude ont pu également montrer que les abondances relatives des deux isotopes de l'azote (14N et 15N) de l'atmosphère archéenne étaient très similaire à  celle de l'azote moderne. Les isotopes de cet élément sont sensibles à des processus de pertes atmosphériques, c'est-à-dire d'échappement de la haute atmosphère vers l'espace. En l'absence de champ magnétique terrestre, ces pertes auraient été importantes et auraient changé significativement la composition isotopique de N, ses deux isotopes ayant des taux de pertes différents, comme cela est observé dans l'atmosphère de Mars.
La constance du rapport isotopique de l'azote depuis l'Archéen atteste donc de la présence d'un champ magnétique terrestre significatif depuis cette époque, ayant une intensité égale au moins à 50 % de celle du champ magnétique actuel.
 
 
Par contre il semble aussi que d’autres chercheurs (Ray Pierrehumbert (Université de Chicago) et son collègue, Robin Wordsworth) suggèrent que l’hydrogène pourrait expliquer ce phénomène. Ils le publient dans Science.
D’après leur théorie basée sur des modèles mathématiques, la jeune Terre aurait été chauffée par les collisions H2/N2, l’atmosphère à l’époque ayant plus de H, N et CO2 que maintenant. Cela n’empêche pas l’action de CH4.
 
Bref , à suivre….
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le paradoxe du Soleil faible enfin résolu, article du Figaro.
 
La Terre est-elle une exception dans l'Univers? CR  conf. F Forget à la SAF (Planétologie) le 9 Avr 2011
 
Faint Young Sun
 
Colorado Univ study shows how early Earth kept warm enough to support life
 
 
 
 
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SWARM : UN ESSAIM DE SATELLITES POUR ÉTUDIER LE CHAMP MAGNÉTIQUE TERRESTRE. (26/11/2013)
(crédit photos : Astrium)
 
Le 22 novembre 2013, les trois satellites de la mission Swarm (littéralement un essaim en anglais), conçus et réalisés par Astrium, numéro deux mondial des technologies spatiales, viennent d’être lancés avec succès, à 13h02 CET, par un lanceur Rockot depuis le cosmodrome russe de Plessetsk, à près de 800 km au nord de Moscou.
Les satellites Swarm ont été injectés sur leur orbite respective environ 92 minutes après leur lancement.
 
 
Mais qu’est-ce donc cette mission SWARM ?
(inspiré des documents ESA et Astrium)
 
La constellation Swarm s’inscrit dans le cadre du programme d’observation de la Terre de l’ESA (Earth Explorers).
Sa mission consiste à étudier le champ magnétique de la Terre.
Vidéo du lancement.
 
Swarm est la quatrième mission menée au titre du Programme d’exploration de la Terre de l’ESA, après GOCE, SMOS et CryoSat.  
 
Pendant une période d’au moins quatre ans, la mission Swarm de l’Agence spatiale européenne (ESA) mesurera, avec un degré de précision sans précédent, le champ magnétique de la Terre et son évolution. Les résultats obtenus permettront de mieux comprendre le fonctionnement de l’intérieur de notre planète et son interaction avec l’Espace. Ces recherches sur le champ magnétique présentent également un intérêt pratique considérable, puisqu’elles devraient permettre, à terme, d’améliorer la précision de navigation au compas ou au gyroscope, et donc, par exemple, le forage directionnel pour l’exploitation des ressources.
Ces recherches devraient également contribuer à améliorer les modèles de météorologie spatiale.
 
 
 
 
Les trois satellites Swarm sont identiques.
Une autre photo dans la salle blanche.
 
Depuis leur orbite polaire, à 490 km d’altitude, ils réaliseront l’étude la plus précise à ce jour du champ magnétique de la Terre et de ses variations.
Grâce à la technologie de la « télédétection spatiale », Swarm étudiera la structure et les processus internes de notre planète depuis l’Espace.
 
Les scientifiques pourront ainsi mieux connaître les processus dynamiques qui sont à l’œuvre sous nos pieds en étudiant les variations des champs gravitationnel et magnétique de la Terre.
 
 
 
 
Des lectures extrêmement précises en haute résolution de la force, de l’orientation et des variations du champ géomagnétique, complétées par la navigation de précision et les mesures de la vélocité et de l’intensité du champ électrique, fourniront les données qui permettront de distinguer les différentes sources du champ géomagnétique, et de les expliquer sous forme de modèles.
Les mesures du champ magnétique serviront également à cartographier les formations rocheuses et les sédiments magnétisés, et contribueront à la découverte de minéraux et gisements de minerais.
 
Notre champ magnétique joue un rôle clé dans la protection de la biosphère. En effet, il forme autour de notre planète une sorte de bulle qui dévie les particules chargées, les dirigeant vers les ceintures de radiation, où elles se retrouvent piégées.
Ce bouclier protège toute forme de vie sur Terre d’un bombardement d’ions lourds venus du Soleil et de l’espace lointain.  
 
Depuis les années 1980, différentes missions ont mis en évidence un affaiblissement du champ magnétique terrestre, ce qui pourrait indiquer que les pôles magnétiques nord et sud commencent à s’inverser – un phénomène qui s’est produit à de multiples reprises à l’échelle des temps géologiques.  
Si cette inversion se produit en général en plusieurs milliers d’années, un affaiblissement plus prononcé de notre bouclier magnétique pourrait cependant conduire à une multiplication des événements qui endommagent nos satellites en orbite ou perturbent les réseaux électriques et d’autres équipements électriques au sol.  
 
 
 
La constellation Swarm étudiera également la couche supérieure de l’atmosphère, partiellement ionisée et électriquement conductrice. Les fluctuations de la densité de l’air peuvent en effet disperser les ondes radio, mais aussi brouiller ou interférer avec les signaux de navigation. Les trois satellites Swarm pourront détecter les zones présentant de tels phénomènes, et ainsi contribuer à renforcer la sécurité du transport aérien.
Un autre défi majeur concerne l’observation des courants océaniques. Le mouvement de l’eau salée électriquement chargée génère un champ magnétique plus faible. La mission Swarm devrait permettre d’observer les courants océaniques sur de grandes distances et de longues périodes. La dynamique des océans joue un rôle majeur sur le climat mondial. Swarm offrira une importante contribution à la recherche climatique en détectant les schémas de la circulation océanique mondiale.
 
Pour observer le champ magnétique terrestre, Swarm s’appuiera sur les données recueillies par les instruments de la mission scientifique Cluster, lancés en 2000 et opérationnels aujourd’hui encore. Cluster étudie l’intérieur de la magnétosphère terrestre et les interactions entre cette dernière et les particules chargées du vent solaire, grâce à quatre satellites qui les cartographient en 3D à différentes échelles.   
Les satellites de la mission Cluster orbitent à une distance de 10 000 km de la Terre, leurs données complèteront donc celles qu’obtiendront les instruments de la mission Swarm dont l’orbite atteindra 530 km d’altitude.  
 
 
L’ESA communique sur le lancement réussi :
Le lanceur Rockot a décollé du port spatial de Plesetsk, dans le nord de la Russie, à 12h02 GMT (13h02 CET) le 22 novembre.  
Quelque 91 minutes plus tard, son étage supérieur Breeze-KM a injecté les trois satellites sur une orbite circulaire quasi polaire, à une altitude de 490 km.   Le contact a été établi avec le trio quelques minutes plus tard par la station de Kiruna, en Suède, et la station du Svalbard, en Norvège.  
Les opérations de contrôle et de commande de Swarm sont assurées par des équipes de l’ESA basées au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC), à Darmstadt, en Allemagne. Dans les prochaines heures, les trois satellites déploieront les bras de 4 mètres de long qui supportent leurs instruments. Au cours des trois mois de la phase de recette, on vérifiera le bon fonctionnement des charges utiles scientifiques, puis les satellites rejoindront leurs orbites opérationnelles respectives.  
 
 
 
Deux d’entre eux se déplaceront en formation, côte à côte, séparés par une distance d’environ 150 km (10 secondes) à l’équateur, à une altitude initiale de 460 km, tandis que le troisième circulera sur une orbite plus élevée, à 530 km d’altitude.  
 
« Swarm comblera une lacune dans notre compréhension du système Terre et dans nos capacités de surveillance du changement climatique », se félicite Volker Liebig, Directeur des Programmes d’observation de la Terre de l’ESA.  
« Cette mission nous aidera à mieux comprendre le fonctionnement du champ magnétique qui nous protège des particules et du rayonnement émis par le Soleil. »  
 
 
 
Aux dernières nouvelles, les trois satellites ont déployé correctement leur antenne.
 
 
Quelques vidéos :
 
 
 
vidéo sur la mission  :
 
 
 
 
 
 
 
 
vidéo plus détaillée sur le champ magnétique terrestre et Swarm :
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de Swarm à l’ESA.
 
Swarm - Porter un nouveau regard sur la Terre, article de EADS.
 
La brochure ESA de la mission.
 
La galerie de photos chez Astrium.
 
Galerie de photos du lancement de Swarm.
 
 
 
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CHAMP MAGNÉTIQUE TERRESTRE : TOUJOURS PLUS À L’OUEST COMME DIRAIT TOURNESOL ! (26/11/2013)
 
 
Justement pour faire suite à l’article sur Swarm, sondes qui se proposent d’étudier le champ magnétique terrestre, on s’est aperçu que notre champ magnétique terrestre présente des anomalies qui dérivent lentement vers l’Ouest à une vitesse d’environ vingt kilomètres par an.
 
Ce phénomène, observé pour la première fois il y a plus de 300 ans par Edmund Halley, n’avait encore reçu aucune explication satisfaisante. Des chercheurs de l’Institut de Physique du Globe de Paris (CNRS, Paris Diderot, PRES Sorbonne Paris Cité) et du National Space Institute (Université technique du Danemark) en présentent dans la revue Nature du 10 octobre 2013 une explication théorique simple, confortée par des simulations numériques qui reproduisent la dérive géomagnétique vers l’Ouest sur de longues périodes de temps. Ces simulations pourraient trouver des applications utiles dans les années à venir.
 
Tout serait de la faute à Coriolis !
 
Je reprends leur communiqué :
 
 
Notre champ magnétique provient du refroidissement de la planète qui crée des mouvements convectifs dans le fer en fusion du noyau liquide, situé à 2900 kilomètres sous nos pieds. Dans un tel fluide en mouvement, conducteur d’électricité, l’énergie mécanique de la convection est transformée en énergie électromagnétique, c’est-à-dire qu’elle produit le champ magnétique.
C’est l’effet dynamo.
Les simulations numériques de la géodynamo ont fait de formidables progrès au cours des vingt dernières années, grâce à l’augmentation de la puissance des ordinateurs. Elles parviennent à reproduire le dipôle magnétique de la Terre ainsi que ses inversions de polarité intermittentes. À ce jour, ces modèles n’étaient en revanche pas encore parvenus à reproduire la dérive géomagnétique vers l’Ouest.
 
 
Visualisation du modèle numérique simulant la géodynamo, vue du pôle nord (la Terre en médaillon donne l'angle de vue). Les rubans grisés représentent le mouvement général vers l'ouest du fluide dans le noyau. Le plan équatorial présentent le motif de cet écoulement dans le plan équatorial: en bleu, fluide allant vers l'ouest, en rouge, fluide allant vers l'est (à gauche). Le plan méridien présentent le motif de cet écoulement dans un plan méridien : en bleu, fluide allant vers l'ouest, en rouge, fluide allant vers l'est (à droite). © J. Aubert et al. 2013
 
 
 
 
Mais, qu’est-ce que la dérive géomagnétique vers l’Ouest ?
 
Telle qu'elle a été observée par Edmund Halley en 1692, la dérive géomagnétique repose sur le déplacement vers l'Ouest de lignes le long desquelles le Nord magnétique observé correspond exactement au Nord géographique.
Aujourd'hui, les mesures satellitaires permettent d'obtenir une couverture globale du champ magnétique à la surface du noyau, où il trouve sa source. Ces cartes révèlent des taches de flux magnétique près de l'équateur dans l'océan Atlantique qui se déplacent vers l'ouest à la vitesse d'environ 20 kilomètres par an.
Pour le passé antérieur à l’ère des données satellites, il est possible d’utiliser les données des observatoires magnétiques (à partir de 1840) et les données extraites des carnets de navigation (à partir de 1590).
 
Le mystère de la dérive géomagnétique vers l’Ouest  élucidé ?
 
La Terre peut être vue comme un ensemble d’enveloppes dynamiquement couplées les unes aux autres. En effet, le noyau liquide est lié d’un côté (à sa base) à la graine, une boule de fer solide de 1200 kilomètres de rayon existant en son centre, et de l’autre au manteau qui l’entoure.
Les auteurs montrent que la nature exacte de ces couplages est la clé de l’explication de la dérive vers l’Ouest du champ magnétique.
Le principe de base repose sur l’influence particulière de la force de Coriolis s’exerçant sur tous les fluides géophysiques, dont l’atmosphère et les océans, mais aussi le noyau liquide. C’est une force que subissent tous les objets en mouvement dans un référentiel en rotation, comme la Terre, et qui dévie leur trajectoire.
À la base du noyau (au sommet de la graine), la force de Coriolis dévie les panaches convectifs montants de telle sorte que le fluide environnant la graine tourne un peu plus vite vers l’Est que le reste de la planète.
La graine, elle-même couplée à ce fluide par de puissantes forces magnétiques, est entraînée à tourner vers l’Est.
La plupart des modèles classiques de la géodynamo s’arrêtent à ce point et prédisent que la graine tourne plus vite que le noyau et le manteau, on parle de la super-rotation de la graine1 .
 
Pour les auteurs de l’article, ces couplages ne s’arrêtent pas là. Leur modèle numérique prend en compte le fait que la graine est aussi couplée au manteau par des forces gravitationnelles résultant de l’attraction de leurs anomalies de masse respectives.
Sous l’effet de cette attraction, le manteau est également entraîné vers l’est par la graine et finit par tourner aussi vite qu’elle, si bien que le reste du noyau liquide tourne un peu moins vite vers l’est que l’ensemble graine-manteau-base du noyau.
Ainsi, le fluide du noyau serait perçu comme dérivant vers l’Ouest pour les observateurs attachés au manteau que nous sommes tous ! Et, de surcroît, la super-rotation de la graine n’existerait pas.
 
L’application de ce principe simple dans un modèle numérique de la géodynamo montre pour la première fois qu’il est possible de reproduire le signal magnétique associé à la dérive vers l’ouest avec une précision surprenante, sur une période de temps aussi longue que les 400 ans d’observation du champ magnétique.
 
Le modèle obtenu promet de nombreuses applications géophysiques, parmi lesquelles la prédiction de l’évolution du champ géomagnétique dans le prochain siècle, à la manière d’une « météo du noyau ». Celle-ci était auparavant difficile à réaliser, car nous ne disposions pas d’un modèle capable de reproduire la dérive vers l’Ouest.
La météo du noyau est de plus très utile car elle conditionne l’état de la magnétosphère, qui protège nos satellites du vent solaire.
Le modèle permet aussi de disposer de précieuses contraintes issues de l’observation sur la dynamique de la graine, nouvelle frontière des connaissances géophysiques de l’intérieur de notre planète.
 
 
 
La dérive du Pôle Nord magnétique par l’IPEV.
 
 
 
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CURIOSITY :.EN PANNE ? (26/11/2013)
Photos : NASA/JPL/Caltech
 
 
Début Novembre 2013, Curiosity a effectué un reset inattendu de son logiciel, après un téléchargement d’une mise à jour logicielle, puis quelques jours plus tard une baisse de tension se produit (court circuit quelque part ??).
 
Les opérations ont donc été suspendues pendant quelques jours afin de comprendre ce qui s’était passé.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
 
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MARS : LES INDIENS VERS LA PLANÈTE ROUGE. (26/11/2013)
Crédit photos et dessins : ISRO.
 
 
On peut être admiratif de nos amis Indiens, ils ont réussi à bâtir une mission martienne low-cost en un temps record.
C’est l'ISRO (Indian Space Research Organisation), l’agence spatiale indienne, le maître d’œuvre de l’opération.
 
Elle s’appelle MOM, acronyme de Mars Orbiter Mission et Mangalyaan en hindi.
 
Elle a été lancée par une fusée indienne PSLV-C25 de 44m de haut dont nous avons déjà parlé à l’occasion de leur mission lunaire, de plus, symboliquement, ce lancement a eu lieu pour une des fêtes indiennes les plus importantes, Divali ; la fête des lumières qui commémore le retour du Dieu Rama. Cette année c’était le 5 Novembre 2013.
Lancement sans problème depuis la base de Sriharikota dans le Golfe du Bengale.
 
 
 
 
 
Vidéo du lancement :
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Mais comme la quantité de carburant emmenée n’est pas suffisante pour une trajectoire directe, il a fallu prévoir la bonne astuce d’assistance gravitationnelle, c’est pour cette raison que la sonde en orbite terrestre pour le moment, va effectuer plusieurs rotations autour de notre planète pendant un mois, afin de lui voler un peu de son énergie de rotation (effet de fronde gravitationnelle).
Elle devrait ensuite partir pour Mars qu’elle devrait atteindre vers fin Septembre 2014.
 
 
Mais le Dieu Mars ne se laisse pas conquérir aussi facilement, quelques jours après la mise en orbite terrestre, le moteur principal s’est arrêté pendant la 4ème orbite, nos amis Indiens travaillent à essayer de trouver une solution afin d’amener l’apogée aux 200.000km qui sont nécessaires. Cet allumage faisait partie de la série de 6 allumages pour élever l’orbite.
 
Aux dernières nouvelles, l’allumage a été effectué correctement et il semble que tout fonctionne correctement pour l’insertion sur une trajectoire martienne.
 
 
 
La NASA devrait apporter son aide pour les communications et le support pour la navigation de cette mission, dont tout le matériel est indigène.
 
Cette sonde de 1,3 tonnes est équipée d’instruments de base comme :
·         Un photomètre Lyman Alpha (LAP) pour mesurer le D/H de l’atmosphère martienne
·         Un capteur de méthane (MSM)
·         Un spectromètre de masse (MENCA) pour la composition des particules de l’atmosphère
·         Un spectro imageur thermique Infra Rouge (TIS)
·         Et enfin une caméra couleur (MCC)
 
Une autre photo de la sonde dans la coiffe de la fusée.
 
Le but principal de cette sonde est l’étude de l’atmosphère de Mars et surtout pourquoi Mars a-t-elle perdu son atmosphère.
 
Une vue éclatée de la sonde MOM.
 
 
 
 
 
Un objectif sous jacent de cette délicate mission, est politique ; l’Inde souhaite dépasser son éternel concurrent, la Chine dans le domaine spatial, après l’échec (semi) chinois du lancement d’une sonde martienne lors de l’échec de Phobos-Grunt.
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de la mission à l’ISRO et sa galerie d’images.
 
Le lancement par Nasa spaceflight.
 
India’s Mars Orbiter Mission (MOM) Requires Extra Thruster Firing after Premature Engine Shutdown par Universetoday
 
La mission chez Wikipedia.
 
Article du Temps de nos amis Suisses.
 
 
 
 
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MAVEN : UN NOUVEAU LANCEMENT US VERS LA PLANÈTE ROUGE. (26/11/2013)
 
 
 
Le 18 Novembre 2013, la NASA a lancé avec succès de Cap Canaveral, une nouvelle sonde martienne appelée MAVEN, acronyme de Mars Atmosphere and Volatile Évolution, qui est dédiée à l’analyse de la haute atmosphère martienne ainsi que ses interactions avec le vent solaire. des corrections de trajectoire sont prévues avant d’envoyer la sonde vers Mars, la dernière étant prévue pour Noël.
Elle devrait se mettre en orbite martienne (relativement elliptique 150km – 6000km) le 22 Septembre 2014, c’est à dire à la même époque que sa collègue, la sonde indienne récemment lancée et dont nous venons de parler.
 
 
Photo : lancement de l’Atlas V (cliché NASA)
 
 
 
 
C’est une mission de la série low cost de la NASA mais néanmoins ambitieuse, car elle doit essayer de comprendre pourquoi Mars a perdu son atmosphère et son eau et comment cela a pu modifier son climat.
 
Et peut être aussi de donner une réponse définitive sur la présence ou non de méthane sur cette planète.
 
Elle ne prendra pas de photos car elle n’est pas équipée pour cela.
 
 
Illustration : NASA.
 
 
 
 
 
Que sait-on de l’atmosphère de Mars ?
 
·         Composition : 95% de CO2 2% argon 2% azote  mais très peu de pression approx un centième de la pression terrestre.
·         Des traces de vapeur d’eau aussi
·         La gravité faible (1/3 de la Terre) a fait s’échapper son atmosphère très probablement
·         Mars s’est refroidi plus vite que la Terre (plus petite) et son noyau s’est figé, entraînant l’annulation du champ magnétique qui protège la planète des vents solaires violents qui arrachent eux aussi les molécules d’atmosphère.
 
Il existe sur le site des vidéos de la NASA au GSFC un bon film présenté par le PI de la mission sur MAVEN et le pourquoi de cette mission, c’est ICI. Vous pouvez choisir la taille et le type de programme pour lire ce film.
Le texte dit pendant le film, si vous n’êtes pas familier avec l’américain se trouve sous forme texte ICI.
 
 
 
La perte de l’atmosphère martienne :
 
 
C’est l’aboutissement d’un processus complexe résumé par ce schéma.
 
Quelques possibilités :
·         Érosion par le vent solaire
·         Un astéroïde géant aurait soufflé une partie de l’atmosphère
·         Le sol de la planète aurait pu absorber le CO2 et produire des carbonates
·         Etc…
Maven va orbiter Mars très près du sol afin d’analyser le peu d’atmosphère qui reste.
 
 
 
 
 
La NASA nous propose une petite vidéo sur ce qui est arrivé à l’atmosphère de Mars :  
 
 
 
 
 
 
Un des instruments des plus importants embarqués par la sonde (neuf instruments au total) est le NGIMS (Neutral Gas and Ion Mass Spectrometer) qui doit étudier les interactions de gaz neutres et des ions de l’atmosphère martienne avec le vent solaire.
 
Voici une vidéo qui explique son fonctionnement  : 
 
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La France participe aussi au programme MAVEN, elle fournit le détecteur SWEA (Solar Wind Electron Analyser) qui analysera les électrons du vent solaire dans l’environnement proche de Mars. Cet instrument a été développé par l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie) de Toulouse sous la responsabilité de Ch. Mazelle.
 
 
Les autres missions martiennes de cette décade.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La mission Maven à la NASA.
 
Fiche technique de MAVEN
 
Le site de la mission au LASP Colorado.
 
La France à bord de Maven.
 
Où est passée l’atmosphère de Mars? Par nos amis Suisses.
 
Un article sur Maven par redorbit.
 
La galerie de photos de Maven.
 
 
 
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COMÈTE ISON :.BIENTÔT UN BEAU SPECTACLE ? (26/11/2013)
 
Après un sursaut survenu le 19 Novembre, le noyau de la comète semble toujours intact, cela nous promet-il un beau spectacle début décembre après son passage au périhélie du 28 Novembre ? On l’espère tous.
 
Notre ami Nicolas Biver, grand spécialiste des comètes devant l’éternel met son site très régulièrement à jour pour nous donner les dernières nouvelles. Allez donc consulter son site.
 
Il semble que la période du 7 et 8 Décembre au matin avant le lever du Soleil, soit très favorable pour une observation.
 
Par contre comme le propose Éric Piednoël de l’AFA, il va être difficile de mobiliser le grand public à cette heure là ; aussi, il propose d'organiser des manifestations grand public le samedi 21 décembre en début de soirée, le noyau de la comète sera alors à  5° au-dessus de l'horizon nord ouest, et sa queue devrait remonter haut dans le ciel.
Nous disposerons de près de 2h avant le lever de Lune pour faire contempler cette comète de noël.
C'est pourquoi l’AFA vous invite à inscrire les événements que vous souhaitez organiser : soirées grand public et/ou observations ouvertes aux amateurs, conférences,...,  http://www.afanet.fr/Manifestations/Soumission.aspx
 
 
De plus en plus de belles photos sont postées sur le net comme par exemple sur ce site.
 
 
Christian Larcher (CLEA) nous propose une intéressante animation sur l’orbite de la comète ,
voir : http://www.youtube.com/watch?v=mb3Nl-HES64=
 
Voici comment la NASA utilise toutes ses ressources satellitaires pour observer la comète ISON.
 
 
 
Pour conclure une des photos les plus récentes de la comète prise par un amateur allemand  Waldemar Skopura depuis Kahler en RFA le 16 Nov 2013 et dont vous pouvez voir sa galerie de photos.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais il y a aussi d’autres comètes dans le ciel , voici une carte les indiquant dans notre ciel actuel.
 
Si vous voulez savoir où et quand et comment voir ISON, voici un modèle interactif.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Guide pour voir la comète par nos amis de Universe today.
 
Le site de Nicolas Biver.
 
Comet C/2012 S1 Is On Its Way Toward the Inner Solar System
 
Voir la présentation de votre serviteur sur les comètes et astéroïdes pour vous rafraîchir la mémoire.
 
 
 
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ISS :15 ANS DANS L’ESPACE !. (26/11/2013)
 
 
C’est en Novembre 1998 qu’une fusée russe proton emmena le premier module (Zarya) qui allait devenir le premier élément de la station spatiale internationale (ISS).
Nous fêtons donc en ce moment les 15 ans de notre belle station.
 
Petit à petit, au cours de vols de navettes et de fusées russes, la station s’est agrandie pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, un formidable instrument scientifique.
 
La NASA publie une illustration des différentes caractéristiques de l’ISS ainsi que des différentes missions.
 
J’en retiens l’évolution du montage de la station :
 
 
 
Tout ceci pour aboutir à la vue actuelle de la station :
 
 
L’ISS telle qu’elle est apparue à l’équipage de STS 133 (Mars 2011). (photo NASA)
 
 
 
La NASA vous a préparé une animation vidéo 3D (sortez les lunettes bleu rouge) vous invitant à une visite extérieure de la station.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Pour plus d’infos sur l’ISS et sur l’astronautique, voir le dossier spécial du site.
 
 
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ISS ET SOYUZ : DE NOUVELLES ANIMATIONS SUPERBES. (26/11/2013)
 
L’ESA publie des vidéos intéressantes expliquant les diverses étapes de lancement et de récupération d’une capsule Soyuz vers l’ISS.
 
Pour commencer, une vidéo sur le lancement d’un Soyuz depuis Baïkonour.
Toutes les phases du lancement sont clairement expliquées ainsi qu’une visite de Baïkonour.
http://www.youtube.com/watch?v=AVvgpKt5uCA
Pour la télécharger, aller à l’ESA.
 
 
Une vidéo sur l’arrimage d’un Soyuz à l’ISS.
http://www.youtube.com/watch?v=sK8M6NESxoI
 
 
Un tour (30 minutes) à l’intérieur de l’ISS : une vraie boite de conserve par moment, que vous fait visiter l’astronaute Sunita Williams.
Tout d’abord les laboratoires japonais et américains, puis les parties US, les toilettes et les parties russes.
http://www.wimp.com/orbitaltour/  vraiment très intéressant.
De même sur Youtube mais avec un peu moins de résolution. http://www.youtube.com/watch?v=egyQThMu6m8
Par contre si vous souhaitez voir les différentes parties de l’ISS en vidéos séparées, allez plutôt ici :
http://www.nasa.gov/mission_pages/station/main/suni_iss_tour.html
 
 
 
 
 
Superbe photo du Soyuz TMA-08M quittant l’ISS depuis le port MRM2 pour aller atterrir dans le Kazakhstan le 11 Sept 2013.
 
Les cosmonautes à bord : Pavel Vinogradov, commandant de l’Expedition 36 avec l’astronaute Chris Cassidy de la NASA et le cosmonaute Russe Alexander Misurkin.
 
 
(photo : NASA)
 
 
 
 
 
 
Puis le retour sur Terre d’une capsule Soyuz : explication des différentes étapes et possibilités.
Préparation de la manœuvre et récupération au sol. Le retour prend en tout 3H30 depuis le départ de l’ISS.
L’allumage de la rétrofusée est fondamental dans sa durée (4minutes et 45 secondes) car il garantit l’angle exact de rentrée dans l’atmosphère. À 140km d’altitude, séparation des 3 modules composant le Soyuz. À 35km on subit un maximum de 4G.
À 70cm du sol, les 6 rétrofusées se déclenchent pour absorber l’énergie de l’atterrissage.
On est dans la capsule avec les astronautes. Super !
La vidéo de l’ESA est très instructive et dure 20 minutes.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-l7MM9yoxII
Si vous voulez télécharger cette vidéo, il faut aller à l’ESA.
 
Toutes les vidéos de l’ESA : http://spaceinvideos.esa.int/Videos
 
 
 
 
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ATV :LE N°5 GEORGES LEMAÎTRE, EN ROUTE POUR KOUROU. (26/11/2013)
 
 
Le cinquième et dernier véhicule de transfert automatique européen (ATV), fabriqué par Astrium et baptisé « Georges Lemaître », est en route pour le port spatial européen de Kourou, en Guyane.
Astrium, numéro un européen et désormais numéro deux mondial de l’industrie spatiale, est responsable, pour le compte de l’Agence spatiale européenne (ESA), du développement et de la production de l’ATV. Aux termes du Contrat d’exploitation, réparti en différents lots, Astrium assure la production de tous les ATV, ainsi que l’ensemble des services relatifs à l’exploitation des modules européens de la Station spatiale internationale (ISS). Ce contrat comprend les préparatifs et l’exécution des missions, la formation des astronautes, le développement permanent des expérimentations et des installations de recherche, la maintenance et la logistique de toutes les composantes européennes de l’ISS et des stations sol, ainsi que la supervision du système de communication et de transfert des données.
 
 
« L’ATV est le cargo spatial européen le plus perfectionné et le plus fiable.
 
Il est capable de s’arrimer à la Station spatiale internationale de manière automatisée et autonome, ce qui est unique au monde », a rappelé Bart Reijnen, Vice-président Systèmes orbitaux & Exploration spatiale chez Astrium Space Transportation.
 
 
 
Poster de l’ATV5 G Lemaître par Pierre Carril illustrateur
 
 
 
 
 
 
« La technologie et l’expérience acquises par Astrium en concevant et en produisant l’ATV constituent une passerelle unique pour l’avenir. Notre prochain défi consistera en effet à développer, pour le compte de l’ESA, le module de service européen de la capsule américaine Orion », a expliqué Alain Charmeau, Président d’Astrium Space Transportation.
« Le véhicule spatial et son équipage de quatre astronautes ou plus seront propulsés et approvisionnés par ce module de service inspiré de l’ATV. La décision de la NASA de confier un élément aussi déterminant du programme Orion à l’industrie européenne est un solide gage de confiance à l’égard de notre partenariat transatlantique, ainsi que dans les compétences des partenaires européens ».
 
A l’instar de ses prédécesseurs, l’ATV-5 « Georges Lemaître » a quitté Brême par la mer, afin d’être acheminé dans trois conteneurs spéciaux jusqu’au port spatial européen de Kourou. Il est accompagné de 80 conteneurs maritimes chargés des équipements de test. C’est en Guyane que seront assemblées les différentes parties du vaisseau, parmi lesquelles le module de service, le module de fret ICC, les panneaux solaires et l’adaptateur de vol SDM (Separation and Distancing Module), interface entre l’ATV et le lanceur Ariane. L’ATV subira ensuite sur place une nouvelle série de tests avant d’être mis sous coiffe, avitaillé et connecté au lanceur Ariane 5.
Le lancement de l’ATV-5 « Georges Lemaître » est prévu en juin 2014.
 
L’ATV-4 « Albert Einstein » arrimé à la Station spatiale internationale (ISS) a pu grâce à ses manœuvres de reboost, rehausser l’altitude de l’ISS à intervalles réguliers jusqu’à son orbite nominale.
L’ATV-4 « Albert Einstein » s’est séparé de la Station spatiale fin octobre et s’est désintégré au cours d’une rentrée contrôlée dans l’atmosphère terrestre.
 
Une mission typique de l’ATV consiste à acheminer de l’eau, du carburant, des vivres, ainsi que des équipements scientifiques à l’ISS. L’ATV effectue régulièrement des manœuvres de rehausse d’orbite de l’ISS, à environ 400 km d’altitude, et d’évitement des collisions avec des débris.
La capacité d’emport maximale de cet ATV de 20 tonnes peut atteindre sept tonnes de charge nette.
Le contenu de la charge utile peut varier d’une mission à l’autre : de 1,5 à 5,5 tonnes de fret et de fournitures (nourriture, instruments scientifiques, outils, etc.), jusqu’à 840 kg d’eau potable, jusqu’à 100 kg de gaz (air, oxygène et azote), jusqu’à quatre tonnes d’ergols dédiés à la correction d’orbite et jusqu’à 860 kg de carburant destiné aux réservoirs de la station.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
La page ATV à l’ESA.
 
Vol en solo de l’ATV.
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.ULURU SYMBOLE DE L’AUSTRALIE. (26/11/2013)
Crédits: KARI/ESA
 
Un des symboles les plus connus de l’Australie est cette roche en grès située en plein centre de ce continent (dans les territoires du Nord) et qui s’appelle Uluru en aborigène ou les roches Ayers.
Cette formation emblématique est haute de 350m et on peut en voir ici une vue complète.
 
 
 
Mais on peut aussi en voir une vue de l’espace comme celle prise par le satellite Kompsat-2 de la Corée supporté par l’ESA.
 
Il y a des centaines de millions d’années, cette partie de l’Australie était une mer peu profonde. Des couches de grès (sandstone en anglais) se sont accumulées au cours du temps et compressées au fond de cet océan.
 
Elles se sont soulevées et inclinées presque à 90° (comme on le voit sur cette superbe vue satellite). Les roches aux alentours se sont érodées plus vite et cette formation est restée au milieu de ce qui est maintenant un désert.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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HUBBLE :.IL DÉCOUVRE UNE NOUVELLE LUNE DE NEPTUNE. (26/11/2013)
 
 
 
Hubble, notre télescope spatial a découvert une nouvelle lune autour de Neptune, cela en fait 14 en tout, c’est à la suite d’analyse de vieilles photos qu’on l’a découverte.
 
Cet objet est incroyablement minuscule (20km) et a quand même pu être découvert à une telle distance, vraiment bravo aux techniciens qui traitent les photos de Hubble.
 
Découverte du nouveau satellite de Neptune, baptisé S/2004 N 1 C’est M Showalter du SETI qui après analyse de plus de 150 photos de Neptune prises entre 2004 et 2009, l’a découvert cet été.
Sa période de révolution : 23 heures, son orbite est située entre celle de Larissa et de Proteus
Illustr : NASA, ESA, et Z. Levay (STScI).
Schéma montrant les différents satellites de Neptune, la plupart ont été découverts lors du passage de Voyager 2 en 1989. la lune la plus grosse et la plus externe, Triton a été elle découverte en 1846 et est la seule à orbiter de façon rétrograde
Illustr : NASA, ESA, et A. Feild (STScI).
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La nouvelle sur le site de la NASA.
 
 
Sur un site en français.
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donné sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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MRO:.DES VUES DE MARS EN 3D ANAGLYPHE! (26/11/2013)
(Image credit: NASA/JPL-Caltech/Univ of Arizona)
 
Nos amis d’Arizona qui pilotent la sonde MRO et surtout sa camera haute résolution HIRiSE, mettent à la disposition du public plus de 3000 images de Mars en relief anaglyphe.
 
 
 
Donc dépêchez vous de sortir vos lunettes bleu-rouge (rouge à gauche) et de visionner ces superbes images.
 
En voici une comme exemple, des collines de Meridiani Planum.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/nea.php   à voir dans tous les cas.
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.L’ALMANACH DE L’UNIVERS PAR M. ROUSSELET CHEZ VUIBERT. (26/11/2013)
 
 
 
Cet ouvrage superbement illustré vous promènera de découvertes en découvertes vous permettant de mieux comprendre notre Univers.
Michel Rousselet est professeur de mathématiques et sait comment éveiller notre curiosité au cours de ces près de 200 pages.
 
Depuis l’Antiquité, les hommes ont tenté de répondre aux questions sur l’origine de l’univers, sa dimension ou encore sa composition, en se basant sur la mythologie, la philosophie, la religion mais aussi les sciences. L’ouvrage revient sur les différentes représentations que les hommes ont eu de leur monde et sur les découvertes qui les ont bouleversées.
Rédigé par un auteur rigoureux et passionné de vulgarisation scientifique, ce panorama des connaissances sur lesquelles sont fondées les représentations de l’univers, résume, dans un ordre chronologique et par fiches d’une à deux pages, les travaux de personnages illustres et fascinants (philosophes, astronomes, physiciens et mathématiciens) qui n’ont pas hésité à remettre en question les dogmes de leurs contemporains pour expliquer l’univers.
 
 
Feuilletez quelques pages de cet ouvrage.
 
 
Le sommaire :
·         De la naissance de l’astronomie au système de Ptolémée.
·         Nouvelle astronomie, nouvelle physique : Copernic, Galilée, Kepler et Descartes
·         Le triomphe de la mécanique de Newton et la gravitation universelle.
·         Des concepts nouveaux avec Riemann, Fraday et Maxwell
·         La cosmologie devient une science
·         La cosmologie moderne
·         Glossaire et index
 
Livre à mettre entre toutes les mains, pensez y pour vos cadeaux de Noël !
 
 
192 pages • 25 €    ISBN 978-2-311-01290-3
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.À LA DÉCOUVERTE DES VOLCANS EXTRÊMES CHEZ VUIBERT. (26/11/2013)
 
 
 
 
Henry Gaudru, Président de la Société Volcanologique Européenne et Évelyne Pradal, Géologue et Docteur d’université en volcanologie, nous proposent une présentation des volcans extrêmes de notre planète, qui si elle n’a pas été un long fleuve tranquille dans le passé, ne l’est pas encore toujours partout à notre époque.
 
Parmi les nombreux volcans présents sur Terre, il en est qui se distinguent par leur situation géographique, leur taille, leur type d'activité, la violence de leurs éruptions ou le danger majeur qu'ils représentent. Ces édifices volcaniques particuliers témoignent de la grande diversité des activités éruptives qui peuvent se produire en relation directe avec les mécanismes géotectoniques qui régissent notre globe.
L'ouvrage, largement illustré et tout en couleurs, se propose de faire découvrir de nombreux volcans « extrêmes » par fiches de 4 et 6 pages et par une approche à la fois scientifique, géographique et historique. Cette présentation est précédée d'une introduction générale à la volcanologie et suivie d'un lexique des termes employés dans les textes.
 
 
Les pages sur le Vésuve vous empêcheront de dormir certainement !
 
 
 
Pour feuilleter quelques pages de l’ouvrage.
 
Sommaire :
 
I - Les plus violents
II - Les plus actifs
III - Les plus imposants
IV - Les plus dangereux
V - Les plus étonnants
VI - Les autres volcans remarquables
 
 
192 pages    25€     ISBN : 978-2-311-01012-1
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.CIEL ET ESPACE DE DÉCEMBRE. (26/11/2013)
 
 
Beau numéro de nos amis de l’AFA, tout sur la comète de Noël, comment et quand la voir.
 
De nombreux articles intéressants  comme par ex :
 
La comète Ison bien sûr
Le scaphandre américain en double page
L’exploration d’Europe
L’histoire d’Alexis Clairaut
Les guides d’observation habituelles
Etc…
 
5,20€
Passez de bonnes fêtes avec cette saine lecture.
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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