LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 4 Février 2013     
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
Science et Religion : CR nouveau cycle de conférence IESR/IAP du 28 Janv 2013 (04/02/2013)
Euclid, et énergie sombre : CR de la conf SAF (Cosmologie) de Y Mellier du 19 Janv 2013. (04/02/2013)
Cassini après une saison : CR de la conf SAF de JP Lebreton du 9 Janvier 2013. (04/02/2013)
Les planètes extra-solaires : CR de la conf IAP d’A. Lecavellier des ’Étangs du 8janv2013 (04/02/2013)
Astéroïdes : 2012 DA14 va nous raser les moustaches le 15 Février 2013 ! (04/02/2013)
Jongler avec les photons : Vidéo de la conférence publique de S. Haroche Prix Nobel 2012. (04/02/2013)
Curiosity :.Préparez la foreuse ! (04/02/2013)
Capsule Orion : L’ESA va y participer ! (04/02/2013)
Ariane 6 : C’est parti ! (04/02/2013)
Hubble :.Un trésor caché dans les nuages de Magellan. (04/02/2013)
L’ESO : La lumière venue de l’ombre. (04/02/2013)
Kepler : De nombreuses nouvelles planètes candidates ! (04/02/2013)
Le Soleil :.Lien avec le climat. (04/02/2013)
Climat : Réchauffement à long terme confirmé par la NASA. (04/02/2013)
Vu d'en haut :. La perfide Albion ! (04/02/2013)
Météorite : Vue, trouvée et analysée. (04/02/2013)
Venus Express : Un jour dans la vie de Venus Express. (04/02/2013)
Cassini-Titan :.Des icebergs sur les lacs de Titan. (04/02/2013)
Titan :Retour sur Huygens 8 ans après. (04/02/2013)
Mars Express : Une rivière a coulé sur Mars ! (04/02/2013)
MRO :.Ce cratère était un lac autrefois ! (04/02/2013)
Livre conseillé :.Voler en apesanteur par F Lehot chez Vuibert.. (04/02/2013)
Livre conseillé :.Mécanique céleste et Cosmologie par E. Braunthal-Weisman. (04/02/2013)
 
 
 
 
 
 
ASTÉROÏDES : 2012 DA14 VA NOUS RASER LES MOUSTACHES LE 15 FÉVRIER 2013 ! (04/02/2013)
 
 
Nous avons échappé à la fin du monde du 22 Décembre 2012, nous échapperons aussi à la collision avec l’astéroïde 2012 DA14 qui nous rend visite le 15 Février 2013. il passera à cette date relativement près de la surface de notre planète : à 27.700km ; soit, quand même en dessous de l’orbite des satellites géostationnaires.
Il pourrait par contre percuter (très peu de chance quand même) un satellite en orbite.
Sa taille : approximativement 50m, comparable à celle de l’astéroïde qui provoqua le Meteor Crater en Arizona il y a 50.000 ans.
On pense qu’il est de nature rocheuse contrairement à celui du Meteor Crater qui était ferrique.
 
Don Yeomans le patron du programme NEO (Near Earth Object) au JPL n’est pas inquiet car l’orbite est parfaitement connue, même si c’est la première fois qu’un aussi gros objet passe aussi près.
 
Le site de Heavens Above donne la trajectoire dans le ciel de cet astéroïde.
 
 
 
 
 
Il sera difficile à voir (mag 7,5), une paire de jumelle, ou une lunette ou un télescope sera nécessaire, et ils se déplacera vite, à 7,8km/s (la taille de la Lune en 30 secondes en moyenne), mais ce sera un événement vraiment passionnant pour tout astronome amateur.
 
Donc préparez vous, c’est d’ailleurs ce que vont faire nos amis de VEGA à Plaisir.
 
 
Carte : © Heavens Above
Les heures sont locales.
 
 
 
 
Bonne observation à tous, et si vous avez de bonnes photos, pensez à me les envoyer.
 
 
 
 
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JONGLER AVEC LES PHOTONS : CONFÉRENCE DE S. HAROCHE PRIX NOBEL À L’ACADÉMIE DES SC. (04/02/2013)
 
 
 
 
« Jongler avec des photons dans une boîte et réaliser des chats de Schrödinger de lumière » par Serge Haroche, Prix Nobel de Physique 2012, Membre de l'Académie des sciences
 
Conférence dans le cadre des défis scientifiques du XXIe siècle - Le 8 janvier 2013
 
La vidéo se trouve ICI.
 
 
 
 
 
 
 
Résumé :
 
Le prix Nobel de Physique 2012 a distingué des travaux sur le contrôle et la manipulation non destructive de particules de matière ou de lumière, réalisant au laboratoire certaines des expériences de pensée que les fondateurs de la théorie quantique avaient imaginées, mais jugeaient pratiquement infaisables. David Wineland et son équipe du National Institute of Standards and Technology de Boulder étudient des atomes isolés et piégés en les manipulant à l'aide de lumière laser.
 
Notre groupe de recherche, au laboratoire Kastler Brossel de l'École Normale Supérieure, réalise en quelque sorte l'opération inverse: nous contrôlons sans les détruire des photons piégés entre deux miroirs ultra-réfléchissants en les mesurant à l'aide d'atomes traversant un à un le montage expérimental.
 
Ces deux types d'expérience permettent de mettre en évidence la logique contre-intuitive du monde quantique. Elles nous ont en particulier conduit à préparer de petits systèmes de quelques photons dans des superpositions quantiques d'états appelés "chat de Schrödinger", par référence à la fameuse expérience de pensée que le physicien autrichien avait imaginée pour exprimer l'étrangeté du monde microscopique.
 
Dans mon exposé, je présenterai de façon générale le contexte de ces travaux, j'évoquerai mon parcours dans cette exploration du monde quantique et je décrirai quelques expériences faites à l'ENS, avant de conclure sur les applications possibles de ces recherches fondamentales.
 
 
 
 
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CURIOSITY : .PRÉPAREZ LA FOREUSE ! (04/02/2013)
Photos : NASA/JPL/Caltech/MSSS
 
Après avoir essayé pour la première fois la balayette (en fait cela s’appelle le DRT : Dust Removable Tool) sur une partie plate du sol martien dans la zone appelée « Yellowknife Bay », les techniciens étaient satisfaits du bon fonctionnement.
 
On peut voir un montage gif « avant/après » de cette action.
 
Voici un panorama de l’endroit traité par nos amis de Universtoday :
 
 
 
On remarque sur ce site l’endroit marqué John Klein (en l’honneur d’un Manager de la mission MSL décédé récemment ,
c’est cet endroit qui a été choisi pour la première action de la foreuse de Curiosity.
 
 
On voit ici un détail de l’endroit où va se produire cet événement. Curioisty a pris cette photo avec la mastcam.
 
La zone est pleine de craquelures et de sillons en forme de veines ; elle comporta aussi beaucoup de petites sphérules minérales.
On pense que l’eau devait couler à cet endroit autrefois.
 
On peut voir une version très haute résolution de cette composition ici.
 
 
 
 
 
Le rover analysera d’abord le sol de surface avant de procéder au forage et à l’analyse de la carotte qui en résultera.
 
Une curiosité vient du fait que ces « veines » qui ont été étudiées au laser ChemCam, ont montré un taux élevé de Ca, S et H, elles sont probablement composées de sulfate hydraté de Calcium comme du gypse d’après Nicolas Mangold du LPG de Nantes.
Sur Terre, de telles veines nécessitent une circulation d’eau.
 
D’ailleurs l’INSU publie un communiqué à ce sujet :
 
Grâce aux récentes analyses de l'instrument franco-américain ChemCam, réalisées avec la participation des laboratoires de planétologie de Toulouse et Nantes notamment, le rover Curiosity arpente en ce moment une zone faite de sédiments et traversées par des filons clairs épais de quelques millimètres pour procéder aux premiers forages. ChemCam focalise un laser sur la roche ce qui la volatilise et permet d'analyser sa composition chimique élémentaire.
 
En parallèle, une caméra prend une image pour déterminer le point de contact du laser. Les spectres obtenus par ChemCam sur les filons sont très différents des compositions martiennes habituelles (basaltiques) et montrent une composition de sulfates de calcium, dont le minéral le plus typique est le gypse.
 
Crédit image: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / PARI / LPGNantes / CNRS / LGLyon / Planet-Terre/ IAS
 
 
 
Or sur Terre le gypse est fréquent sous la forme de veines et se forme par circulation de fluides et précipitation dans les fractures du sous-sol.
 
Cette découverte de ChemCam serait la première preuve minéralogique de la présence d'eau trouvée par le rover sur le site de Gale crater. En l'occurrence il s'agit d'eau dans le sous-sol lors d'épisodes aqueux passés. Cette découverte a fortement influencé la décision du projet de procéder au premier forage dans cette unité parcourue de veines de gypse.
 
 
On peut voir depuis l’orbite martienne les traces des roues du rover sur cette image de MRO.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Curiosity’s Rambling Tracks Visible from Mars Orbit par nos amis de Universetoday.
 
 
 
 
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
 
Le site de la mission au JPL
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Les images brutes de Curiosity.
 
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
 
 
Les meilleures images prises par Curiosity
 
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
 
 
 
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CAPSULE ORION : L’ESA VA Y PARTICIPER ! (04/02/2013)
 
 
La capsule qui doit transporter les astronautes américains en remplacement de la navette, a évolué ; on se rappelle qu’un projet avait vu la jour (Constellation) qui définissait un module : le CEV : Crew Exploration Vehicle, a évolué au cours du temps, l’Amérique ayant revu ses ambitions à la baisse.
 
La capsule qui a été baptisée Orion a elle aussi évoluée à partir du CEV. Elle sera construite par Lockheed Martin.
 
La capsule Orion abritera 4 astronautes et aurait dû être lancée dans l’espace avec la fusée Ares I.
 
Récemment le design d’Orion a été modifié pour intégrer une partie de l’ATV européen comme module de service.
 
 
La NASA et l’ESA ont signé en Novembre 2012 un accord de coopération entre les deux agences pour permettre à l’Europe de fournir un élément fondamental dans la nouvelle architecture des vaisseaux spatiaux américains : le module de service de cette capsule, module essentiel puisqu’il doit assurer la propulsion, la navigation, l’alimentation électrique et la survie (air eau) des astronautes.
La fiabilité de l’ATV a certainement convaincu la NASA.
 
 
Ce module s’inspire grandement de l’ATV, vaisseau de ravitaillement de l’ISS qui a fonctionné avec un succès important jusqu’à présent.
 
Ce module serait approximativement deux fois plus court que l’ATV et comporterait comme l’ATV des panneaux solaires mais d’une technologie plus avancée avec un meilleur rendement (30% contre 17%).
Premier vol prévu en 2017.
 
L’ATV comportant principalement deux modules :
·        Le module de service (SSA) et
·        Le module de fret (ICC) pour l’ISS.
 
Le SSA devrait inspirer grandement le module de service d’Orion.
 
Crédit : ESA D. Ducros 2012.
 
 
 
 
 
 
La nouvelle capsule Orion avec le module ESA.
Dessin ESA
La capsule Apollo et son module de service (cliché NASA).
 
Bref rien de nouveau sous le Soleil…..cela me rappelle les glorieuses heures d’Apollo !
 
 
Il faudra maintenant être clair sur la mission d’Orion ; l’ISS, la Lune, Mars , un astéroïde ? Bref la NASA est encore dans le vague.
 
Vue d’ensemble de la nouvelle capsule avec son lanceur (SLS) qui ressemble à Saturn V.
 
La structure est similaire à celle des missions Apollo (Von Braun reviens !!).
 
 
Le premier vol d’Orion s’appelle EFT-1 (Exploration Flight Test 1).
 
Voici le profil de la mission.
 
Le bouclier thermique est de conception tout à fait nouvelle.
 
La première mission sera sans astronaute et lancée à l’aide d’une fusée Delta en 2014 (sans la partie ESA), la ré-entrée devrait être « rapide » : 11km/s pour tester le nouveau bouclier.
La première mission avec des astronautes à bord est prévue pour 2021.
 
Illustration : © Space com merci à eux.
 
 
 
 
Au point de vue motorisation de la partie module de service, le moteur principal sera un moteur récupéré de la navette spatiale, tous les autres moteurs (plus d’une vingtaine) seront ceux utilisés par l’ATV.
 
 
Lockheed Martin livre le premier module Orion de ses usines de la Nouvelle Orléans.
 
Il va être expédié au site de Denver pour test et montage des équipements supplémentaires comme le bouclier thermique.
 
 
Une autre photo de la capsule arrivée au Kennedy Space Center (KSC).
 
 
Photo crédit : Lockheed Martin.
 
 
 
 
 
 
 
Vidéo animation de la première mission Orion avec module ESA et astronautes.
Cette animation montre la mission EM-1 (Exploration Mission 1) de 2017. décollage avec une fusée type SLS.
 
Vidéo
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Dossier ESA sur cet accord.
 
Le site d’Orion à la NASA.
 
Le site d’Orion chez Lockheed Martin.
 
Galerie des photos d’Orion à la NASA.
 
Article de Futura Sciences sur le sujet.
 
http://blogs.esa.int/atv/tag/orion/
 
L’ATV et ses différentes parties.
 
 
 
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ARIANE 6 : C’EST PARTI ! (04/02/2013)
 
 
Un compromis sur le futur lanceur européen qui doit succéder à Ariane 5 a été trouvé entre la France et l'Allemagne lors du conseil ministériel de l'Agence spatiale européenne (ESA) à Naples, en Italie en Novembre dernier.
 
 
Astrium est chargée par l’ESA de concevoir Ariane 6 et de poursuivre le développement d’Ariane 5 ME
 
 
·        L’Agence spatiale européenne (ESA) vient de confier 108 millions d’euros de contrats de maîtrise d’œuvre à Astrium
·        Ces contrats permettent le démarrage du programme Ariane 6, la poursuite du développement d’Ariane 5 ME (Midlife Evolution) et la recherche de synergies entre les deux lanceurs
·        Astrium, maître d’œuvre du lanceur Ariane 5 depuis 2003, a acquis un savoir-faire unique en développant, en fabriquant et en livrant le lanceur commercial le plus fiable actuellement en service dans le monde
 
Voici le communiqué d’Astrium :
 
Le 30 janvier 2013 – L’Agence spatiale européenne (ESA) vient de confier à Astrium, numéro un européen de l’industrie spatiale, pour 108 millions d’euros de contrats de maîtrise d’œuvre portant sur les développements des lanceurs Ariane 6 et Ariane 5 ME.
Ces contrats font suite aux décisions prises lors de la conférence ministérielle de l’ESA les 20 et 21 novembre 2012 à Naples.
 
 
Aux termes de ces contrats, Astrium va lancer les premières études de définition et de faisabilité du futur lanceur européen Ariane 6. Prévues pour six mois, ces études doivent préciser le concept et l’architecture retenus pour le lanceur Ariane 6 et permettront de figer les principales caractéristiques du nouveau lanceur avant la mise en œuvre de son développement industriel.
 
Les contours d’Ariane 6 sont d’ores et déjà définis : il s’agira d’une fusée modulable d’une capacité d’emport de 3 à 6,5 tonnes en orbite géostationnaire.
Baptisée PPH, la configuration du lanceur comporte deux étages inférieurs à poudre et un étage supérieur cryogénique propulsé par le moteur réallumable Vinci®, mis au point par Snecma (Groupe Safran).
Astrium doit maintenant étudier les différentes configurations PPH possibles et proposer la meilleure solution vis-à-vis des objectifs techniques et calendaires du programme, mais aussi respecter l’objectif budgétaire (70 millions d’euros par lancement) et le même impératif de fiabilité que pour Ariane 5.
 
Avec l’ensemble des partenaires industriels associés, Astrium va également poursuivre le développement d’Ariane 5 ME (Midlife Evolution). Cette version modernisée d’Ariane 5 apportera un gain de performance de 20% pour le même prix, soit une réduction de 20% du coût du kilo transporté par rapport au lanceur actuel. Les ministres des pays membres de l’ESA réunis à Naples ont confirmé son développement en vue d’un premier vol prévu en 2017 ou 2018. Astrium doit maintenant adapter le programme, conformément aux décisions prises lors de la conférence ministérielle de Naples, en prenant en compte les synergies avec le programme Ariane 6, tout en continuant à viser une date de mise en service au plus tôt.
 
À gauche Ariane 5ME à droite Ariane 6  Crédit dessin : ESA D Ducros 2012
 
 
 
 
Astrium va donc pouvoir organiser le développement des  éléments communs à Ariane 5 ME et à Ariane 6, parmi lesquels le moteur réallumable Vinci® qui devrait équiper l’étage supérieur des deux lanceurs et rechercher toutes les synergies possibles entre les deux programmes.
 
« L’Agence spatiale européenne vient de nous renouveler sa confiance en tant que maître d’œuvre avec la signature de ces contrats, qui font suite aux décisions prises lors de la dernière conférence ministérielle de l’ESA à Naples », s’est félicité Alain Charmeau, Président d’Astrium Space Transportation. « Les études pour le développement industriel d’Ariane 6 vont tracer la route de cette prochaine génération de lanceur. La fabrication d’Ariane 5 ME va commencer sans délais ; avec plus de trois ans de travail déjà accompli, nous sommes prêts pour le premier vol prévu dans cinq ans ».
Astrium est le maître d’œuvre du lanceur européen Ariane 5 depuis 2003. A ce titre, l’entreprise coordonne une chaîne industrielle regroupant plus de 550 entreprises (dont plus de 20% de PME) dans douze pays européens. Grâce à l’expertise développée et aux investissements mis en œuvre par la société depuis près de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur le plus fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près d’une tonne en orbite géostationnaire.
 
A propos d’Astrium
Astrium est la première entreprise européenne de technologies spatiales et la troisième mondiale. En 2011, Astrium a réalisé un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros avec 18 000 employés, principalement en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et aux Pays-Bas.
Astrium est la seule entreprise européenne qui couvre toute la gamme des systèmes et services spatiaux civils et militaires.
Ses trois principaux domaines d'activités sont Astrium Space Transportation pour les lanceurs et les infrastructures orbitales, Astrium Satellites pour les satellites et les segments sol, et Astrium Services pour les solutions intégrées dans le monde entier, allant des satcoms et réseaux fixes et mobiles, commerciaux ou sécurisés, aux équipements et systèmes de transmission par satellite hautement sécurisés, et aux services de géo-information sur mesure.
Astrium est une filiale à 100 % du Groupe EADS, leader mondial de l'aéronautique, de l'espace, de la défense et des services associés. En 2011, le Groupe - qui comprend Airbus, Astrium, Cassidian et Eurocopter - a dégagé un chiffre d'affaires de 49,1 milliards d'euros, avec un effectif de près de 133 000 personnes.
 
 
 
 
 
Voir l’article : la nouvelle génération d’Ariane sur le site.
 
Autre schémas possibles des nouvelles Ariane.
 
 
 
 
 
 
 
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HUBBLE :.UN TRÉSOR CACHÉ DANS LES NUAGES DE MAGELLAN. (04/02/2013)
(crédit : NASA, ESA, Josh Lake)
 
Situé à 200.000 années lumière de nous, la grand Nuage de Magellan (Large Magellanic Cloud ou LMC en anglais) est une galaxie satellite de la nôtre. Elle danse autour de notre galaxie (et accessoirement entrera en collision avec la nôtre dans quelques milliards d’années) et abrite de vastes nuages de gaz qui vont former de nouvelles étoiles. Celles-ci illumineront ces nuages de gaz en retour ; c’est ce que l’on remarque sur cette image nouvellement publiée par nos amis du télescope spatial du Maryland.
 
C’est le professeur d’astronomie Josh Lake qui après avoir fouillé les archives de Hubble a trouvé ce trésor pour lequel il reçut le premier prix de la compétition Hubble trésors cachés.
 
 
Cette image qui combine des prises en bleu, vert et proche IR est une petite partie de l’image plus grande de cette portion du LMC.
 
Le nuage de Magellan abrite de nombreux sites de formation d’étoiles, notamment la nébuleuse N-11, zone particulièrement brillante, consistant en différentes poches de gaz.
 
NGC 1769 (au centre) et NGC 1763 (à droite) sont les endroits les plus brillants.
Au centre de l’image, une figure en forme de doigt de couleur sombre est constituée de poussières qui bloque la lumière.
 
 
Pour voir où est N11 par rapport au LMC.
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Le dossier Hubble sur ce site.
 
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
 
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
 
 
 
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L’ESO : LA LUMIÈRE VENUE DE L’OMBRE ! (04/02/2013)
Crédit photo : ESO
 
Une nouvelle image évocatrice de l’ESO montre un nuage sombre dans lequel de nouvelles étoiles se forment avec un amas d’étoiles brillantes qui ont déjà émergé de leur nurserie stellaire de poussière.
Cette nouvelle image a été prise avec le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres à l’Observatoire de La Silla au Chili. Il s’agit de la meilleure image jamais réalisée en lumière visible de cet objet peu connu.
 
L’ESO publie ce communiqué :
 
 
 
Sur la gauche de cette nouvelle image, il y a une colonne sombre ressemblant à un nuage de fumée. Sur la droite brille un petit groupe d'étoiles lumineuses.
 
Au premier regard, ces deux structures ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre, mais elles sont en fait étroitement liées.
Le nuage contient une quantité considérable de poussière cosmique froide.
Il s'agit d'une nurserie où de nouvelles étoiles sont en train de naître.
Il est probable que le Soleil s'est formé dans une région de formation stellaire similaire, il y a plus de quatre milliards d'années.
 
Ce nuage est appelé Lupus 3. Il se trouve à environ 600 années-lumière de la Terre dans la constellation du Scorpion. La zone montrée ici fait environ cinq années-lumière de large.
 
Crédit: ESO/F. Comeron
 
 
 
 
Lorsque les parties les plus denses de ce type de nuages se contractent sous l'effet de la gravité, elles se réchauffent et commencent à briller. Au début, ce rayonnement est bloqué par les nuages de poussière et ne peut être vu qu'avec des télescopes observant dans des longueurs d'onde plus longues que celles de la lumière visible, comme l'infrarouge.
Mais, alors que les étoiles deviennent plus chaudes et plus brillantes, leurs radiations intenses et les vents stellaires dissipent peu à peu les nuages qui les entourent jusqu'à émerger dans toute leur splendeur.
 
Les étoiles brillantes, à droite du centre de cette nouvelle image, forment un exemple parfait d'un petit groupe de ce genre de jeunes étoiles chaudes. Une partie de leur brillante lumière bleue se réfléchit sur la poussière subsistant autour d'elles.
Les deux étoiles les plus lumineuses sont suffisamment brillantes pour être vues facilement avec un petit télescope ou des jumelles.
Ce sont de jeunes étoiles qui n'ont pas encore commencé à briller par des réactions de fusion nucléaire déclenchées dans leur cœur et sont toujours entourées de gaz brillant .( Elles sont appelées « étoiles Herbig Ae/Be » du nom de l'astronome qui les a identifiées pour la première fois. Le A et le B font référence aux types spectraux des étoiles, un peu plus chaudes que le Soleil. Le « e » indique que des raies d'émission sont présentes dans leur spectre, à cause du rayonnement du gaz qui les entoure. Elles brillent en convertissant l'énergie potentielle gravitationnelle en chaleur en se contractant. )
 
Elles ont probablement moins d'un million d'années d'existence.
Bien qu'au premier regard ils sautent moins aux yeux que les lumineuses étoiles bleues, beaucoup d'autres objets stellaires très jeunes ont été découverts dans cette région par des campagnes d'observation.
Cette région est l'une des nurseries stellaires parmi les plus proches du Soleil.
 
Les régions de formation d'étoiles peuvent être gigantesques comme la nébuleuse de la Tarentule (eso0650) où des centaines d'étoiles massives sont en train de naître. Toutefois, on suppose que la plupart des étoiles dans notre galaxie, comme dans d'autres, se sont formées dans des régions beaucoup plus modestes comme celle que nous voyons sur cette image, où seulement deux étoiles brillantes sont visibles et où aucune étoile très massive ne se forme.
Pour cette raison, la région Lupus 3 est à la fois fascinante pour les astronomes et une magnifique illustration des premières phases de la vie des étoiles.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’article scientifique correspondant.
 
 
 
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KEPLER :.DE NOMBREUSES NOUVELLES PLANÈTES CANDIDATES. (04/02/2013)
 
Il y aurait une énorme quantité de planètes extra solaires de type « terrestre » dans notre Galaxie ; ce sont les scientifiques de la mission Kepler qui l’affirment.
 
 
Des nouveaux éléments provenant des données de cette sonde, semblent indiquer que près de 17% des étoiles auraient une planète de type terrestre sur une orbite plus proche que celle de Mercure. Comme notre Galaxie contient approximativement 100 milliards d’étoiles, cela ferait au moins 17 milliards de planètes terrestres !
 
C’est François Fressin (Paris VII mais aussi du CfA Harvard) qui présente ces conclusions ces jours-ci.
De plus cette équipe a montré qu’au moins 50% des étoiles avaient des planètes terrestres ou plus grandes sur des orbites proches de leur étoile ; en comptant aussi les étoiles qui ont des planètes sur des orbites plus éloignées, on arriverait à 70%.
 
Dessin : Crédit: F. Fressin (CfA)
 
 
 
Les planètes proches de leur étoile sont les plus faciles à détecter, car elles transitent plus fréquemment. Néanmoins, Kepler devrait dans sa deuxième partie de mission chercher des transits de planètes éloignées, incluant des planètes terrestres situées dans les zones habitables respectives.
 
 
C’est aussi très récemment que Kepler annonce la découverte de 461 nouvelles planètes candidates.
 
Il y aurait au moins 4 planètes qui seraient du type terrestre (2 masses terrestres) et orbiteraient leur étoile dans la zone habitable.
 
Depuis la publication du dernier catalogue Kepler en Février 2012, celui-ci s’est enrichi de 20%, atteignant un nombre total de 2740 planètes potentielles orbitant 2036 étoiles.
Les plus grandes augmentations concernent les étoiles types Terre ou Super Terre.
 
Image crédit: NASA/Ames/JPL-Caltech
 
 
 
 
Près de la moitié des étoiles découvertes ont un système planétaire multiple.
 
On rappelle que Kepler étudie en permanence 150.000 étoiles dans le même champ du ciel.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de la mission à la NASA.
 
Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.
 
Article de la NASA sur ce sujet avec vidéo.
 
Une vidéo générale sur la mission Kepler.
 
 
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LE SOLEIL :.LIEN AVEC LE CLIMAT. (04/02/2013)
Crédit photos : voir plus bas
 
Au niveau galactique, notre étoile est une étoile remarquablement constante, en effet si certaines étoiles varient très rapidement (pulsantes), la luminosité du Soleil ne varie que de 0,1% au cours d’un cycle de 11 ans.
Mais, pour la plupart des chercheurs, même cette infime variation a une influence sur le climat terrestre.
 
Établir la connexion entre le soleil et le climat exige des connaissances à la fois en physique des plasmas, activité solaire ; chimie atmosphérique ; dynamique des fluides ; physique des particules et même en histoire de la Terre.
Aucun chercheur ne possède une telle variété de connaissances, c’est la raison pour laquelle le NRC (National Research Council) américain a réuni les principaux experts dans ces domaines en leur demandant un rapport final pouvant rassembler toutes leurs expertises.
Ce rapport est paru : “The Effects of Solar Variability on Earth’s Climate,” est disponible à la  National Academies Press à l’adresse suivante  http://www.nap.edu/catalog.php?record_id=13519
 
Examinons quelques points particuliers de ce rapport :
 
 
 
Greg Kopp du Laboratory for Atmospheric and Space Physics at the University of Colorado indique que même cette variation de 0,1% de luminosité est importante, en effet c’est surtout la partie Extrême UV qui compte, car sa participation dans la variation de 0,1% est beaucoup plus élevée que ces 0,1%.
 
Cela peut affecter la structure de la haute atmosphère.
 
 
Photo : six images de la sonde SDO représentant tous les six mois le niveau d’activité solaire. Solar Max est attendu pour 2013. images prises dans l’extrême UV à 171 Angstrom. Crédit : SDO.
 
 
 
 
 
 
Charles Jackman du GSFC nous informe que les oxydes nitreux (Nox) créés par les particules solaires énergétiques et les cosmiques dans la stratosphère peuvent réduire les niveaux d’ozone de quelques %. Comme l’ozone absorbe les UV ; moins d’ozone signifie que plus de radiations UV atteignent la surface de notre planète.
 
 
Évolution de la constante solaire au cours du cycle. Crédit : Greg Kopp, University of Colorado
 
 
Gerals Meehl du NCAR (National Center for Atmospheric Research) pense que la variabilité de la « constante » solaire laisse une empreinte sur le climat en particulier dans la région Pacifique. La surface de l’eau dans cette région lors d’un max solaire, on constate que La Nina a un effet de refroidissement de 1° dans le Pacifique Est. De plus les précipitations sont en augmentation pendant cette période.
 
 
Ces dernières années les chercheurs ont considéré la possibilité que le Soleil jouait un rôle dans le réchauffement global, après tout, ce n’est pas absurde, le Soleil est la source de chaleur principale de la planète !
Le rapport du NRC suggère que son influence serait plutôt régionale (comme pour le Pacifique, ou le minimum de Maunder avec le petit âge glaciaire en Europe) que globale.
 
Le cycle actuel (cycle 24) est le plus faible depuis 50 ans. Serait-il le signe d’une faiblesse aussi à long terme ? C’est controversé pour le moment. De plus le champ magnétique des taches solaire diminuent aussi, ce qui devrait réduire le nombre de taches solaires dans le futur.
 
Pénétration dans l’atmosphère des différents rayonnements galactiques et issus du Soleil.
 
Ce sont principalement les cosmiques et les protons de haute énergie qui arrivent jusqu’au sol.
 
 
Crédit : C. Jackman, NASA Goddard Space Flight Center
 
 
 
 
 
 
 
Une remarque sur la constante solaire; c’est à dire la quantité de rayonnement qui arrive au niveau de l’atmosphère terrestre
Hors atmosphère : 1367 W/m2 on l’appelle aussi  l’irradiance solaire, elle varie dans le temps
 
Attention ce n’est pas ce qui arrive au sol, car les 1370 W/m2 sont pour une surface plane de 1m2, or la Terre est sphérique, et le rayonnement précédent arrive sur une surface 4 fois plus grande en 24H d’où la valeur au niveau de l’atmosphère (sphérique) terrestre : 1367 / 4 = 342 W/m2.
 
 
 
 
 
 
Consulter aussi le prochain article sur le réchauffement à long terme du climat.
 
 
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CLIMAT : RÉCHAUFFEMENT À LONG TERME CONFIRMÉ PAR LA NASA. (04/02/2013)
 
 
Les scientifiques de la NASA annoncent que 2012 a été la neuvième année la plus chaude depuis 1880, indiquant un réchauffement constant des températures à long terme.
À l’exception de 1998, les 9 plus chaudes années ces 132 dernières années ont toutes été après l’an 2000, les années 2010 et 2005 ayant été les plus chaudes.
 
La NASA diffuse diverses vidéos sur le sujet montrant l’évolution des températures depuis 1880, en voici une :
 vidéo  
 
 
 
 
 
 
Les dernières mesures montrent que la Terre continue à avoir des températures de plus en plus chaudes.
La température moyenne (j’ai toujours personnellement un doute quand on parle de température moyenne de notre planète  est-ce vraiment définissable ? voir plus loin) en 2012 était de 14,6°C ce qui est 0,6°C plus élevée que la température moyenne du milieu du XXème siècle.
La température moyenne globale aurait augmenté de 0,8°C depuis 1880.
 
L’effet à long terme de l’influence des gaz à effet de serre (greenhouse effect) joue sur cette tendance à l’augmentation de la température moyenne. Ce n’est pas la variation d’une année sur l’autre qui est importante, mais la tendance long terme sur des décennies.
 
 
La proportion de CO2 dans l’atmosphère en 1880 était de 285 ppm (partie par million), en 1960 la concentration était de 315ppm et aujourd’hui elle est de 390ppm.
 
 
 
 
Courbe montrant l’évolution de la température moyenne du globe depuis 1880.
Il y a plusieurs courbes correspondant à différents organismes, mais elles ont toutes la même allure. Les pics et les creux se trouvent tous aux mêmes dates.
 
Elles montrent une augmentation constante de la température.
Manifestement la planète se réchauffe on ne peut pas le nier.
 
 
Crédit : NASA/NOAA.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Solar Radiation at Earth par Windows on the Uniuverse.
 
NASA Ozone Study May Benefit Air Standards, Climate
 
Study Finds Severe Climate Jeopardizing Amazon Forest
 
Five-Year Global Temperature Anomalies from 1880 to 2012  différentes animations.
 
Définition de la température moyenne de la Terre.
 
The european solar radiation atlas
 
 
 
 
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VU D'EN HAUT :.LA PERFIDE ALBION ! (04/02/2013)
Crédits: ESA
 
 
 
 
 
Une très belle et rare vue de la Grande Bretagne, l’Irlande et des côtes du Nord de la France sans nuage.
Beaucoup de détails si vous voyez la vue haute résolution, on distingue même le sillon des ferries transmanche.
On aperçoit aussi l’embouchure de la Seine et même Paris.
 
Vue du 28 Mars 2012 prise par le satellite européen ENVISAT.
 
Une vidéo est aussi disponible.
 
 
 
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MÉTÉORITE : VUE, TROUVÉE ET ANALYSÉE ! (04/02/2013)
 
L’INSU nous informe :
 
 
En Avril 2012 une météorite carbonée a été récupérée en Californie deux jours après sa chute grâce à l'observation de sa fin de parcours par un radar météorologique, alors que la trajectoire du bolide visible jusqu’à 30 km d’altitude (en orange) indiquait un autre point de chute, du fait du vent. Une équipe internationale principalement américaine publie un article dans Science cette semaine présentant les caractéristiques extraordinaires de cette chute.
D'un objet de 40 tonnes arrivant de l'extérieur de la ceinture d'astéroïdes (à proximité de Jupiter) à près de 30 km/s, il  n'est resté que moins d'un kg récupéré au sol en une centaine de fragments de 1 à 200 grammes, près du site historique de la ruée vers l’or, Sutter's Mill, qui a donné son nom à la météorite.
 
 
La caractérisation de cet objet révèle un matériel hydraté et oxydé, ayant subi une histoire très complexe à la surface d'un corps parent, peut-être intermédiaire entre astéroïde et comète.
Les impacts multiples à la surface de cet objet ont produit un mélange de matériaux en provenance de différents corps parents et ayant subi un chauffage très variable.
La lithologie principale, poreuse, hydratée et riche en carbonates, a pu être fortement déshydratée par ce chauffage.
L'étude magnétique de Sutter's Mill, réalisée au CEREGE (CNRS, Université Aix-Marseille) à Aix en Provence, révèle cette importante hétérogénéité, et un champ magnétique très faible régnant lors de sa formation.
 
Malgré la relativement faible teneur en matière organique de nombreuses molécules complexes ont été détectées avec la participation de l’ENSCMu (Université de Mulhouse).  La recherche sur cet objet ne fait que commencer, en particulier sur l’effet thermique de l’entrée atmosphérique.

Cette étude nous procure un avant goût des découvertes attendues des trois missions vers des astéroïdes primitifs  prévues par les agences spatiales américaine, européenne et japonaise, avec retour d'échantillons dans les année 2020. Elle démontre aussi l'intérêt de moyens nouveaux et proactifs de détection des chutes de météorite.
Un réseau de détection dédié aux météorites commence d'ailleurs à être installé en France sous la responsabilité de l'Observatoire de Paris (projet FRIPON).
 
Article détaillé paru dans la revue Science.
 
 
Illustration : différents fragments de Sutter Mill, type chondrite carbonée :
 
(A)  Fragments of Sutter’s Mill SM2 with subsample identifications. (B)  SM51,  an  oriented specimen. (C) SM12, with subsample identifications. (D) SM3, subject of X-ray computed tomography (CT) study. (E)  SM54,  subject  of  X-ray and  neutron  tomography. (F)  SM9,  subject  of  X-ray CT. (G)SM43, subject of chemical analyses and gamma-ray counting. (H) SM18, subject of gamma-ray counting and accelerator mass spectrometry analyses of 10Be, 26Al, and 36Cl. (I) SM53 (the main mass thus far).
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les informations complémentaires (gratuites) de l’article de Science (payant) avec de nombreuses explications et schémas. Très intéressant, à lire absolument.
 
L’article de la NASA sur le sujet.
Dont la vidéo très instructive.
 
Le site de la météorite de Sutter Mill.
 
Stardust and Sunbreath in the Sutter's Mill Meteorite
 
 
 
 
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VENUS EXPRESS : UN JOUR DANS LA VIE DE VENUS EXPRESS. (04/02/2013)
 
 
On sait que la sonde européenne Venus Express en orbite autour de Vénus depuis 2006 est sur une orbite excentrique.
En effet elle passe de 66.000km d’altitude à 250km et de nouveau à 66.000km en 24 heures.
 
 
L’ESA a eu la bonne idée de nous donner à voir une vidéo correspondant à une tel survol orbital de la planète.
 
On démarre avec une vue du Pôle Sud de la planète, dont la moitié est dans l’ombre, puis on frise au plus près le Pôle Nord où les nuages remplissent l’écran complètement ; pour enfin repartir vers l’apogée.
 
Ces images proviennent de la sonde et sont datées des 7 et 8 Janvier 2012.
 
Elles sont prise en l’UV.
 
Rappelons que la planète tourne sur elle même en……..243 jours !
 
 
 
 
Copyright ESA/MPS/DLR/IDA, M. Pérez-Ayúcar & C. Wilson
 
Video :  
 
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POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
 
Le dossier Venus Express sur ce site, dont
 
Premières observations de Spicav sur Venus Express Par Jean-Loup Bertaux (CNRS)
 
 
 
 
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CASSINI-TITAN : DES ICEBERGS SUR LES LACS DE TITAN ? (04/02/2013)
Crédit illustration : NASA/JPL-Caltech/ASI
 
Des nouvelles investigations sur Titan semblent indiquer que des blocs d’hydrocarbures existeraient à la surface de certains lacs de Titan ; des icebergs en quelque sorte.
Ces formations expliqueraient ainsi les données bizarres recueillies de temps en temps avec le radar sur les surfaces planes des lacs d’hydrocarbures.
 
Une question soulevée par le célèbre Jonathan Lunine de Cornell concerne la chimie d’interface entre la glace et le liquide, ce genre d’interface a été important sur Terre dans l’apparition de la vie.
 
 
Titan est le seul corps dans notre système solaire avec un système liquide stable à sa surface. Mais tandis que sur notre planète le cycle de l’eau implique précipitation et évaporation d’eau, sur Titan, ce cycle implique des hydrocarbures comme le méthane ou l’éthane.
Ces corps sont des molécules organiques qui servent dans l’élaboration d’une chimie plus complexe menant à la vie.
 
Cassini a détecté un grand nombre de lacs sur Titan, principalement dans l’hémisphère Nord.
 
Photo : un des lacs du Nord pris (radar) par Cassini en Mai 2012.
 
 
 
 
On ne pensait pas que ces lacs pouvaient avoir des blocs de glace de méthane solide, car (contrairement à la glace d’eau) le méthane à l’état solide est plus dense que le méthane liquide et devrait donc tomber au fond
 
Mais les scientifiques ne sont jamais à court d’idées ou d’hypothèses, ils pensent que cela pourrait être un mélange de divers corps en plus du méthane comme de l’azote par exemple ; 5% d’azote suffirait à faire flotter le bloc.
Les petites variations de température pourraient faire apparaître ou disparaître ces blocs au gré de ces variations.
 
 
 
 
 
 
 
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TITAN :.RETOUR SUR HUYGENS 8 ANS APRÈS. (04/02/2013)
(Photos : NASA/JPL/)
 
 
Le 14 Janvier 2005, la sonde européenne Huygens se posait avec succès sur Titan le plus gros satellite de Saturne.
 
De nombreux documents ont été publiés suite à cet immense succès, mais l’ESA et la NASA nous donnent à voir ces jours ci un document d’animation qui représente exactement l’atterrissage de la sonde, basé sur toutes les données transmises à la Terre.
 
Cette animation tient donc compte de la position du Soleil, de la direction des vents et de la dynamique complète de cette atterrissage. Même les « pierres » situées près du point de chute ont été représentées.
 
 
 
 
Animation: ESA–C. Carreau/Schröder, Karkoschka et al (2012). Image from Titan’s surface: ESA/NASA/JPL/University of Arizona
 
Vidéo :  
 
 
 
 
 
 
Cette vidéo comprend quatre parties :
·        Une vue grand-angle de la descente
·        Deux vues rapprochées de l’atterrissage sous différents angles
·        Une vue simulée depuis la sonde Huygens elle-même.
 
Lors du contact avec le sol, Huygens aurait creusé un trou de 12cm de profondeur avant de rebondir et de glisser de 30à 40cm sur le côté, elle s’immobilise 10 secondes après le premier contact.
 
 
 
 
 
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MARS EXPRESS :.UNE RIVIÈRE A COULÉ SUR MARS !. (04/02/2013)
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
 
 
Ce mois-ci la caméra HRSC allemande à bord de Mars Express nous donne à voir un beau spectacle de vallée de débâcle indiquant clairement qu’un liquide a coulé à cet endroit.
 
C’est la vallée Reull Vallis qui a été creusée il y a longtemps par un flot d’eau et de glace.
 
Cette vallée s’étend sur 1500km dans les hautes terres de l’hémisphère Sud, vers Hellas Planitia, cet immense bassin d’impact de 2300km de diamètre.
 
 
Ces dernières images datent de Mai 2012 pendant l’orbite 10.657 prises depuis une altitude de 320km.
 
La caractéristique de cette caméra est de pouvoir prendre des images stéréoscopiques, qui permettent de montrer des photos comme celle ci dessus.
Cette vallée fait approximativement 7km de large pour une profondeur de 300m.
 
On voit parfaitement (en HR) les traces d’un écoulement au fond de cette vallée, probablement un glacier transportant glaces et blocs de roches. Des reliefs similaire se trouvent sur Terre dans les Alpes ou dans les régions polaires.
Ces écoulements ont certainement remplis ensuite des cratères d’impact.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
L’information chez les concepteurs de la caméra HRSC.
 
 
Le dossier Mars Express sur ce site.
 
Les archives images chez nos amis de la HRSC.
 
 
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MRO:.CE CRATÈRE ÉTAIT UN LAC AUTREFOIS !. (04/02/2013)
(Image credit: NASA/JPL-Caltech/University of Rome/Southwest Research Institute/University of Arizona)
 
 
 
Cette vue du fond du cratère McLaughlin montre à l‘évidence des roches sédimentaires qui ont pu être analysées au spectromètre et qui ont indiqué que les minéraux ont été formés en présence d’eau.
 
Ces images sont dues à la caméra HiRISE à bord de MRO.
 
Ce cratère, profond de 2200m a abrité un lac dans le passé.
On a détecté (grâce au spectro CRISM) des argiles (clay) et des carbonates dans les couches visibles près du centre de l’image.
 
Cela a donné lieu à un article dans Nature Geosciences.
 
La photo couvre une zone d’approximativement 550m située à 337,6° E et 21,9°N.
Une vue avec plus de résolution.
 
Image Credit: NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona
 
 
 
 
Ce cratère a un diamètre de 92km et 2200m de profondeur. Il n’a pour ainsi dire pas de déversoirs vers l’extérieur, ce qui a permis à l’eau de rester à l’intérieur du cratère. Cela a-t-il permis une évolution possible dans ce milieu, on ne le saura sans doute jamais.
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Ancient Mars biosphere: deep underground? Article de Red Planet Report sur le sujet.
 
 
Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/nea.php   à voir dans tous les cas.
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.VOLER EN APESANTEUR PAR F. LEHOT CHEZ VUIBERT. (04/02/2013)
 
En sous titre : Un rêve désormais possible !
 
C’est bien vrai, nos lecteurs connaissent bien Frank Lehot, docteur en médecine spatiale, il nous avait donné il y a quelques temps une conférence sur ce sujet à la Cité des sciences dans le cadre des RCE 2010.
 
 
 
 
 
Depuis les années cinquante, les vols paraboliques en avion permettent de recréer l'état d'apesanteur pour mener des recherches scientifiques et entraîner les astronautes avant leurs missions spatiales.
Désormais, cette expérience unique n'est plus réservée aux seuls professionnels : le public peut maintenant lui aussi découvrir la sensation « extraterrestre » de voler en apesanteur !

Véritable guide pratique enrichi de conseils et d'astuces, ce livre détaille toutes les étapes du baptême d'apesanteur. Il aborde également la description historique et technique des vols paraboliques, et les réalisations les plus inattendues effectuées à bord.
Un rêve désormais possible !
 
D’après nos dernières informations, les vols sont facturés par le CNES de 5000€, les premiers vols sont déjà « surbookés » !
Le vol comprend une quinzaine de paraboles.
 
Pour réserver votre vol : airzerog.
 
 
 
 
ISBN : 978-2-311-01194-4      25€
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.MÉCANIQUE CÉLESTE ET COSMOLOGIE D’E. BRAUNTHAL-WEISMAN ! (04/02/2013)
 
 
Mr Weisman m’avait fait parvenir ce livre depuis quelques temps pour me demander mon avis sur ses théories qui semblent un peu bouleversantes disons-le.
 
Je l’ai lu, j’en ai discuté avec des membres de la commission de cosmologie, mais je dois avouer que je suis incapable d’émettre un quelconque jugement sur le contenu.
 
Je sais qu’il y a des idées neuves dans cet ouvrage et qu’il faut avoir l’esprit ouvert ; mais cela dépasse peut être mon niveau. On ne peut quand même pas être contre toute la physique actuelle !
 
Il y a des choses très intéressantes et des choses très déroutantes ; je suis incapable de faire le tri, aussi je le soumets aujourd’hui à la sagacité de mes lecteurs.
 
 
 
 
 
 
Voici en tout cas ce que Mr Weisman écrit pour présenter son ouvrage :
 
Je cite donc :
 
Ce livre vous laisse perplexe dites-vous ?
 
C'est vrai qu'il peut surprendre de voir qu'au 21e siècle l'on puisse encore découvrir quelque chose de nouveau en mécanique céleste.
 
Les résultats sont cependant indiscutables. En remplaçant la fameuse "vitesse initiale" dans l'explication du mouvement des corps de Newton par un Moment de force émanant du corps central, l'on explique d'une façon tout à fait naturelle :
 
-         Le mouvement rétrograde des satellites lointains de Jupiter et de Saturne.
-         Le mouvement du périhélie de Mercure et des planètes du système solaire.
-         La position de la lune par rapport au maximum des marées terrestres.
-         la position des séparations des anneaux de Saturne.
 
et quelques autres phénomènes encore comme vous avez pu le constater à la lecture de cet ouvrage.
 
Si l'Académie des Sciences refuse, depuis plus de 30 ans, la publication de ces résultats, ce n'est pas parce qu'ils sont faux ou farfelus mais parce que je ne fais pas partie du "sérail" et que l'on tente, par jalousie (et par tous les moyens) de m'empêcher de m'exprimer.
 
Il m'a donc fallu financer seul la publication de mes ouvrages (Structure et mécanique de l'atome, Atomes et matière, Mécanique céleste et cosmologie) alors que je ne dispose que d'une maigre retraite qui ne me permet pas de financer la publicité nécessaire à leur diffusion.
 
A moins que vous-même ne soyez tenu au silence, j'apprécierai beaucoup votre aide pour rompre cette "pensée unique" qui prédomine dans les milieux scientifiques actuels. Il y va tout autant de mon intérêt que de celui de vos lecteurs ainsi que du progrès des connaissances.
 
Mr Weisman me signale : Veuillez noter qu’une remise de 20 % sera accordée aux lecteurs qui se réclameront de votre site pour l’achat de Mécanique céleste et cosmologie ainsi que pour l’ouvrage Atomes et matière (remplace Structure et Mécanique de l’atome, épuisé)
pour commande directement à l’adresse de l’Éditeur, accompagnée du règlement par chèque.
 
Soit  Mécanique céleste et cosmologie ........14,40 € port gratuit.
       Atomes et matière ............................. 19.20 € port gratuit
 
   Iliade-édition    17 rue des Fougères    BP 159    17115 Saintes Cedex
 
On peut consulter son site pour plus d’information : http://ebraw.pagesperso-orange.fr/
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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