Météorite :
Vue, trouvée et analysée. (04/02/2013)
Venus
Express : Un jour dans la vie de Venus Express. (04/02/2013)
Cassini-Titan
:.Des icebergs sur les lacs de Titan. (04/02/2013)
Titan
:Retour sur Huygens 8 ans après.
(04/02/2013)
Mars
Express : Une rivière a coulé sur Mars ! (04/02/2013)
MRO
:.Ce cratère était un lac autrefois !
(04/02/2013)
Livre
conseillé :.Voler en apesanteur par F Lehot chez Vuibert.. (04/02/2013)
Livre
conseillé :.Mécanique
céleste et Cosmologie par E. Braunthal-Weisman. (04/02/2013)
ASTÉROÏDES :
2012 DA14 VA NOUS RASER LES MOUSTACHES LE 15 FÉVRIER 2013 ! (04/02/2013)
Nous
avons échappé à la fin du monde du 22 Décembre 2012, nous échapperons
aussi à la collision avec l’astéroïde 2012 DA14 qui nous rend visite le
15 Février 2013. il passera à cette date relativement près de la surface
de notre planète : à 27.700km ; soit, quand même en dessous de
l’orbite des satellites géostationnaires.
Il
pourrait par contre percuter (très peu de chance quand même) un satellite
en orbite.
Sa
taille : approximativement 50m, comparable à celle de l’astéroïde
qui provoqua le Meteor Crater en Arizona il y a 50.000 ans.
On
pense qu’il est de nature rocheuse contrairement à celui du Meteor Crater
qui était ferrique.
Don
Yeomans le patron du programme NEO
(Near Earth Object) au JPL n’est pas inquiet car l’orbite est
parfaitement connue, même si c’est
la première fois qu’un aussi gros objet passe aussi près.
Il
sera difficile à voir (mag 7,5), une paire de jumelle, ou une lunette ou un
télescope sera nécessaire, et ils se déplacera vite, à 7,8km/s (la
taille de la Lune en 30 secondes en moyenne), mais ce sera un événement
vraiment passionnant pour tout astronome amateur.
Donc
préparez vous, c’est d’ailleurs ce que vont faire nos amis de VEGA à
Plaisir.
JONGLER AVEC LES PHOTONS : CONFÉRENCE DE S.
HAROCHE PRIX NOBEL À L’ACADÉMIE DES SC.
(04/02/2013)
« Jongler
avec des photons dans une boîte et réaliser des chats de Schrödinger de
lumière » par Serge Haroche, Prix Nobel de Physique 2012, Membre
de l'Académie des sciences
Conférence
dans le cadre des défis scientifiques du XXIe siècle - Le 8 janvier 2013
Le
prix Nobel de Physique 2012 a distingué des travaux sur le contrôle et la
manipulation non destructive de particules de matière ou de lumière, réalisant
au laboratoire certaines des expériences de pensée que les fondateurs de
la théorie quantique avaient imaginées, mais jugeaient pratiquement
infaisables. David Wineland et son équipe du National Institute of
Standards and Technology de Boulder étudient des atomes isolés et piégés
en les manipulant à l'aide de lumière laser.
Notre
groupe de recherche, au laboratoire Kastler Brossel de l'École Normale Supérieure,
réalise en quelque sorte l'opération inverse: nous contrôlons sans les détruire
des photons piégés entre deux miroirs ultra-réfléchissants en les
mesurant à l'aide d'atomes traversant un à un le montage expérimental.
Ces
deux types d'expérience permettent de mettre en évidence la logique
contre-intuitive du monde quantique. Elles nous ont en particulier conduit
à préparer de petits systèmes de quelques photons dans des superpositions
quantiques d'états appelés "chat de Schrödinger", par référence
à la fameuse expérience de pensée que le physicien autrichien avait
imaginée pour exprimer l'étrangeté du monde microscopique.
Dans
mon exposé, je présenterai de façon générale le contexte de ces
travaux, j'évoquerai mon parcours dans cette exploration du monde quantique
et je décrirai quelques expériences faites à l'ENS, avant de conclure sur
les applications possibles de ces recherches fondamentales.
CURIOSITY : .PRÉPAREZ LA FOREUSE !
(04/02/2013)
Photos :
NASA/JPL/Caltech/MSSS
Après
avoir essayé pour la première fois la balayette (en fait cela s’appelle
le DRT : Dust Removable Tool) sur une partie plate du sol martien dans
la zone appelée « Yellowknife Bay », les techniciens étaient
satisfaits du bon fonctionnement.
Voici
un panorama de l’endroit traité par nos amis de Universtoday :
On
remarque sur ce site l’endroit marqué John Klein (en l’honneur d’un
Manager de la mission MSL décédé récemment ,
c’est cet endroit qui a été choisi pour la première action de la
foreuse de Curiosity.
Le
rover analysera d’abord le sol de surface avant de procéder au forage et
à l’analyse de la carotte qui en résultera.
Une
curiosité vient du fait que ces « veines » qui ont été étudiées
au laser ChemCam, ont montré un taux élevé de Ca, S et H, elles sont
probablement composées de sulfate hydraté de Calcium comme du gypse d’après
Nicolas Mangold du LPG de Nantes.
Sur
Terre, de telles veines nécessitent une circulation d’eau.
D’ailleurs
l’INSU publie un communiqué à ce sujet :
Grâce
aux récentes analyses de l'instrument franco-américain ChemCam, réalisées
avec la participation des laboratoires de planétologie de Toulouse et
Nantes notamment, le rover Curiosity arpente en ce moment une zone faite de
sédiments et traversées par des filons clairs épais de quelques millimètres
pour procéder aux premiers forages. ChemCam focalise un laser sur la roche
ce qui la volatilise et permet d'analyser sa composition chimique élémentaire.
En
parallèle, une caméra prend une image pour déterminer le point de contact
du laser. Les spectres obtenus par ChemCam sur les filons sont très différents
des compositions martiennes habituelles (basaltiques) et montrent une
composition de sulfates de calcium, dont le minéral le plus typique est le
gypse.
Crédit
image: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / PARI / LPGNantes / CNRS / LGLyon /
Planet-Terre/ IAS
Or
sur Terre le gypse est fréquent sous la forme de veines et se forme par
circulation de fluides et précipitation dans les fractures du sous-sol.
Cette
découverte de ChemCam serait la première preuve minéralogique de la présence
d'eau trouvée par le rover sur le site de Gale crater. En l'occurrence il
s'agit d'eau dans le sous-sol lors d'épisodes aqueux passés. Cette découverte
a fortement influencé la décision du projet de procéder au premier forage
dans cette unité parcourue de veines de gypse.
On
peut voir depuis l’orbite martienne les traces des roues du rover sur
cette image de MRO.
CAPSULE
ORION : L’ESA VA Y PARTICIPER !
(04/02/2013)
La
capsule qui doit transporter les astronautes américains en remplacement de
la navette, a évolué ; on
se rappelle qu’un projet avait vu la jour (Constellation) qui définissait
un module : le CEV : Crew Exploration Vehicle, a évolué au cours
du temps, l’Amérique ayant revu ses ambitions à la baisse.
La
capsule qui a été baptisée Orion a
elle aussi évoluée à partir du CEV. Elle sera construite par Lockheed
Martin.
La
capsule Orion abritera 4 astronautes et aurait dû être lancée dans
l’espace avec la fusée
Ares I.
La
NASA et l’ESA ont signé en Novembre 2012 un accord de coopération entre
les deux agences pour permettre à l’Europe de fournir un élément
fondamental dans la nouvelle architecture des vaisseaux spatiaux américains :
le module de service de cette capsule, module essentiel puisqu’il doit
assurer la propulsion, la navigation, l’alimentation électrique et la
survie (air eau) des astronautes.
La
fiabilité de l’ATV a certainement convaincu la NASA.
Ce
module s’inspire grandement de l’ATV, vaisseau de ravitaillement de l’ISS qui a fonctionné avec un succès
important jusqu’à présent.
Ce
module serait approximativement deux fois plus court que l’ATV et
comporterait comme l’ATV des panneaux solaires mais d’une technologie
plus avancée avec un meilleur rendement (30% contre 17%).
Le bouclier thermique est de
conception tout à fait nouvelle.
La
première mission sera sans astronaute et lancée à l’aide d’une fusée
Delta en 2014 (sans la partie ESA), la ré-entrée devrait être « rapide » :
11km/s pour tester le nouveau bouclier.
La
première mission avec des astronautes à bord est prévue pour 2021.
Au
point de vue motorisation de la partie module de service, le moteur principal sera un moteur récupéré de la
navette spatiale, tous les autres moteurs (plus d’une vingtaine)
seront ceux utilisés par l’ATV.
Lockheed
Martin livre le premier module Orion
de ses usines de la Nouvelle Orléans.
Il
va être expédié au site de Denver pour test et montage des équipements
supplémentaires comme le bouclier thermique.
Un
compromis sur le futur lanceur européen qui doit succéder à Ariane 5 a été
trouvé entre la France et l'Allemagne lors du conseil ministériel de
l'Agence spatiale européenne (ESA) à Naples, en Italie en Novembre
dernier.
Astrium est chargée par
l’ESA de concevoir Ariane 6 et de poursuivre le développement d’Ariane
5 ME
·L’Agence
spatiale européenne (ESA) vient de confier 108 millions d’euros de
contrats de maîtrise d’œuvre à Astrium
·Ces
contrats permettent le démarrage du programme Ariane 6, la poursuite du développement
d’Ariane 5 ME (Midlife Evolution) et la recherche de synergies entre les
deux lanceurs
·Astrium, maître
d’œuvre du lanceur Ariane 5 depuis 2003, a acquis un savoir-faire unique
en développant, en fabriquant et en livrant le lanceur commercial le plus
fiable actuellement en service dans le monde
Voici
le communiqué d’Astrium :
Le
30 janvier 2013 – L’Agence spatiale européenne (ESA) vient de confier
à Astrium, numéro un européen de l’industrie spatiale, pour 108
millions d’euros de contrats de maîtrise d’œuvre portant sur les développements
des lanceurs Ariane 6 et Ariane 5 ME.
Ces
contrats font suite aux décisions prises lors de la conférence ministérielle
de l’ESA les 20 et 21 novembre 2012 à Naples.
Aux
termes de ces contrats, Astrium va lancer les premières études de définition
et de faisabilité du futur lanceur européen Ariane 6. Prévues pour six
mois, ces études doivent préciser le concept et l’architecture retenus
pour le lanceur Ariane 6 et permettront de figer les principales caractéristiques
du nouveau lanceur avant la mise en œuvre de son développement industriel.
Les
contours d’Ariane 6 sont d’ores et déjà définis : il
s’agira d’une fusée modulable d’une capacité d’emport de 3 à 6,5
tonnes en orbite géostationnaire.
Baptisée
PPH, la configuration du lanceur comporte deux étages inférieurs à poudre
et un étage supérieur cryogénique propulsé par le moteur réallumable
Vinci®, mis au point par Snecma (Groupe Safran).
Astrium
doit maintenant étudier les différentes configurations PPH possibles et
proposer la meilleure solution vis-à-vis des objectifs techniques et
calendaires du programme, mais aussi respecter l’objectif budgétaire (70
millions d’euros par lancement) et le même impératif de fiabilité que
pour Ariane 5.
Avec
l’ensemble des partenaires industriels associés, Astrium va également
poursuivre le développement
d’Ariane 5 ME (Midlife Evolution). Cette version modernisée d’Ariane
5 apportera un gain de performance de 20% pour le même prix, soit une réduction
de 20% du coût du kilo transporté par rapport au lanceur actuel. Les
ministres des pays membres de l’ESA réunis à Naples ont confirmé
son développement en vue d’un premier vol prévu en 2017 ou 2018. Astrium
doit maintenant adapter le programme, conformément aux décisions prises
lors de la conférence ministérielle de Naples, en prenant en compte les
synergies avec le programme Ariane 6, tout en continuant à viser une date
de mise en service au plus tôt.
À
gauche Ariane 5ME à droite Ariane 6Crédit
dessin : ESA D Ducros 2012
Astrium
va donc pouvoir organiser le développement des éléments communs à
Ariane 5 ME et à Ariane 6, parmi lesquels le moteur réallumable Vinci®
qui devrait équiper l’étage supérieur des deux lanceurs et rechercher
toutes les synergies possibles entre les deux programmes.
« L’Agence
spatiale européenne vient de nous renouveler sa confiance en tant que maître
d’œuvre avec la signature de ces contrats, qui font suite aux décisions
prises lors de la dernière conférence ministérielle de l’ESA à Naples »,
s’est félicité Alain Charmeau, Président d’Astrium Space
Transportation. « Les études pour le développement industriel d’Ariane
6 vont tracer la route de cette prochaine génération de lanceur. La
fabrication d’Ariane 5 ME va commencer sans délais ; avec plus de
trois ans de travail déjà accompli, nous sommes prêts pour le premier vol
prévu dans cinq ans ».
Astrium
est le maître d’œuvre du lanceur européen Ariane 5 depuis 2003. A ce
titre, l’entreprise coordonne une chaîne industrielle regroupant plus de
550 entreprises (dont plus de 20% de PME) dans douze pays européens. Grâce
à l’expertise développée et aux investissements mis en œuvre par la
société depuis près de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur le plus
fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près
d’une tonne en orbite géostationnaire.
A propos d’Astrium
Astrium
est la première entreprise européenne de technologies spatiales et la
troisième mondiale. En 2011, Astrium a réalisé un chiffre d’affaires de
près de 5 milliards d’euros avec 18 000 employés, principalement en
France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et aux Pays-Bas.
Astrium
est la seule entreprise européenne qui couvre toute la gamme des systèmes
et services spatiaux civils et militaires.
Ses
trois principaux domaines d'activités sont Astrium Space Transportation
pour les lanceurs et les infrastructures orbitales, Astrium Satellites pour
les satellites et les segments sol, et Astrium Services pour les solutions
intégrées dans le monde entier, allant des satcoms et réseaux fixes et
mobiles, commerciaux ou sécurisés, aux équipements et systèmes de
transmission par satellite hautement sécurisés, et aux services de géo-information
sur mesure.
Astrium
est une filiale à 100 % du Groupe EADS, leader mondial de l'aéronautique,
de l'espace, de la défense et des services associés. En 2011, le Groupe -
qui comprend Airbus, Astrium, Cassidian et Eurocopter - a dégagé un
chiffre d'affaires de 49,1 milliards d'euros, avec un effectif de près de
133 000 personnes.
HUBBLE :.UN
TRÉSOR CACHÉ DANS LES NUAGES DE MAGELLAN.
(04/02/2013)
(crédit : NASA,
ESA, Josh Lake)
Situé
à 200.000 années lumière de nous, la grand Nuage de Magellan (Large
Magellanic Cloud ou LMC en anglais) est une galaxie satellite de la nôtre.
Elle danse autour de notre galaxie (et accessoirement entrera en collision
avec la nôtre dans quelques milliards d’années) et abrite de vastes
nuages de gaz qui vont former de nouvelles étoiles. Celles-ci illumineront
ces nuages de gaz en retour ; c’est ce que l’on remarque sur cette
image nouvellement publiée par nos amis du télescope spatial du
Maryland.
C’est
le professeur d’astronomie Josh Lake qui après avoir fouillé les
archives de Hubble a trouvé ce trésor pour lequel il reçut le premier
prix de la compétition Hubble trésors cachés.
Cette
image qui combine des prises en bleu, vert et proche IR est une petite
partie de l’image
plus grande de cette portion du LMC.
Le
nuage de Magellan abrite de nombreux sites de formation d’étoiles,
notamment la nébuleuse N-11, zone particulièrement brillante, consistant
en différentes poches de gaz.
NGC
1769 (au centre) et NGC 1763 (à droite) sont les endroits les plus
brillants.
Au
centre de l’image, une figure en forme de doigt de couleur sombre est
constituée de poussières qui bloque la lumière.
Je
signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de
Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur
ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle
est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette
planetastronomy.com)
Ceux
qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me
contacter avant.
L’ESO :
LA LUMIÈRE VENUE DE L’OMBRE ! (04/02/2013)
Crédit
photo : ESO
Une
nouvelle image évocatrice de l’ESO
montre un nuage sombre dans lequel de nouvelles étoiles se forment avec un
amas d’étoiles brillantes qui ont déjà émergé de leur nurserie
stellaire de poussière.
Cette
nouvelle image a été prise avec le télescope MPG/ESO
de 2,2 mètres à l’Observatoire de La Silla au Chili. Il s’agit de
la meilleure image jamais réalisée en lumière visible de cet objet peu
connu.
L’ESO
publie ce communiqué :
Sur
la gauche de cette nouvelle image, il y a une colonne sombre ressemblant à
un nuage de fumée. Sur la droite brille un petit groupe d'étoiles
lumineuses.
Au
premier regard, ces deux structures ne pourraient pas être plus différentes
l'une de l'autre, mais elles sont en fait étroitement liées.
Le
nuage contient une quantité considérable de poussière cosmique froide.
Il
s'agit d'une nurserie où de nouvelles étoiles sont en train de naître.
Il
est probable que le Soleil s'est formé dans une région de formation
stellaire similaire, il y a plus de quatre milliards d'années.
Ce
nuage est appelé Lupus 3. Il se trouve à environ 600 années-lumière de
la Terre dans la constellation du Scorpion. La zone montrée ici fait
environ cinq années-lumière de large.
Crédit:
ESO/F. Comeron
Lorsque
les parties les plus denses de ce type de nuages se contractent sous l'effet
de la gravité, elles se réchauffent et commencent à briller. Au début,
ce rayonnement est bloqué par les nuages de poussière et ne peut être vu
qu'avec des télescopes observant dans des longueurs d'onde plus longues que
celles de la lumière visible, comme l'infrarouge.
Mais,
alors que les étoiles deviennent plus chaudes et plus brillantes, leurs
radiations intenses et les vents stellaires dissipent peu à peu les nuages
qui les entourent jusqu'à émerger dans toute leur splendeur.
Les
étoiles brillantes, à droite du centre de cette nouvelle image, forment un
exemple parfait d'un petit groupe de ce genre de jeunes étoiles chaudes.
Une partie de leur brillante lumière bleue se réfléchit sur la poussière
subsistant autour d'elles.
Les
deux étoiles les plus lumineuses sont suffisamment brillantes pour être
vues facilement avec un petit télescope ou des jumelles.
Ce
sont de jeunes étoiles qui n'ont pas encore commencé à briller par des réactions
de fusion nucléaire déclenchées dans leur cœur et sont toujours entourées
de gaz brillant .(Elles
sont appelées « étoiles
Herbig Ae/Be » du nom de l'astronome qui les a identifiées pour la
première fois. Le A et le B font référence aux types spectraux des étoiles,
un peu plus chaudes que le Soleil. Le « e » indique que des raies d'émission
sont présentes dans leur spectre, à cause du rayonnement du gaz qui les
entoure. Elles brillent en convertissant l'énergie potentielle
gravitationnelle en chaleur en se contractant. )
Elles
ont probablement moins d'un million d'années d'existence.
Bien
qu'au premier regard ils sautent moins aux yeux que les lumineuses étoiles
bleues, beaucoup d'autres objets stellaires très jeunes ont été découverts
dans cette région par des campagnes d'observation.
Cette
région est l'une des nurseries stellaires parmi les plus proches du Soleil.
Les
régions de formation d'étoiles peuvent être gigantesques comme la nébuleuse
de la Tarentule (eso0650)
où des centaines d'étoiles massives sont en train de naître. Toutefois,
on suppose que la plupart des étoiles dans notre galaxie, comme dans
d'autres, se sont formées dans des régions beaucoup plus modestes comme
celle que nous voyons sur cette image, où seulement deux étoiles
brillantes sont visibles et où aucune étoile très massive ne se forme.
Pour
cette raison, la région Lupus 3 est à la fois fascinante pour les
astronomes et une magnifique illustration des premières phases de la vie
des étoiles.
KEPLER
:.DE NOMBREUSES NOUVELLES PLANÈTES CANDIDATES.
(04/02/2013)
Il
y aurait une énorme quantité de planètes extra solaires de type « terrestre »
dans notre Galaxie ; ce sont les scientifiques de la mission Kepler qui
l’affirment.
Des
nouveaux éléments provenant des données de cette sonde, semblent
indiquer que près de 17% des étoiles auraient une planète de type
terrestre sur une orbite plus proche que celle de Mercure. Comme notre
Galaxie contient approximativement 100 milliards d’étoiles, cela ferait
au moins 17 milliards
de planètes terrestres !
C’est
François Fressin (Paris VII mais aussi du CfA Harvard) qui présente ces
conclusions ces jours-ci.
De
plus cette équipe a montré qu’au moins 50% des étoiles avaient des planètes
terrestres ou plus grandes sur des orbites proches de leur étoile ; en
comptant aussi les étoiles qui ont des planètes sur des orbites plus éloignées,
on arriverait à 70%.
Dessin :
Crédit: F. Fressin (CfA)
Les
planètes proches de leur étoile sont les plus faciles à détecter, car
elles transitent plus fréquemment. Néanmoins, Kepler devrait dans sa deuxième
partie de mission chercher des transits de planètes éloignées, incluant
des planètes terrestres situées dans les zones habitables respectives.
C’est
aussi très récemment que Kepler annonce
la découverte de 461 nouvelles planètes candidates.
Il
y aurait au moins 4 planètes qui seraient du type terrestre (2 masses
terrestres) et orbiteraient leur étoile dans la zone habitable.
Depuis
la publication du dernier catalogue Kepler en Février 2012, celui-ci
s’est enrichi de 20%, atteignant un nombre total de 2740 planètes
potentielles orbitant 2036 étoiles.
Les
plus grandes augmentations concernent les étoiles types Terre ou Super
Terre.
Image
crédit: NASA/Ames/JPL-Caltech
Près
de la moitié des étoiles découvertes ont un système planétaire
multiple.
On
rappelle que Kepler étudie en permanence 150.000 étoiles dans le même
champ du ciel.
Au
niveau galactique, notre étoile est une étoile remarquablement constante,
en effet si certaines étoiles varient très rapidement (pulsantes), la
luminosité du Soleil ne varie que de 0,1% au cours d’un cycle de 11 ans.
Mais,
pour la plupart des chercheurs, même cette infime variation a une influence
sur le climat terrestre.
Établir
la connexion entre le soleil et le climat exige des connaissances à la fois
en physique des plasmas, activité solaire ; chimie atmosphérique ;
dynamique des fluides ; physique des particules et même en histoire de
la Terre.
Aucun
chercheur ne possède une telle variété de connaissances, c’est la
raison pour laquelle le NRC (National Research Council) américain a
réuni les principaux experts dans ces domaines en leur demandant un
rapport final pouvant rassembler toutes leurs expertises.
Ce
rapport est paru : “The Effects of Solar Variability on Earth’s
Climate,” est disponible à laNational
Academies Press à l’adresse suivante http://www.nap.edu/catalog.php?record_id=13519
Examinons
quelques points particuliers de ce rapport :
Greg
Kopp du Laboratory for Atmospheric and Space Physics at the University of
Colorado indique que même cette variation de 0,1% de luminosité est
importante, en effet c’est surtout la partie Extrême UV qui compte, car
sa participation dans la variation de 0,1% est beaucoup plus élevée que
ces 0,1%.
Cela
peut affecter la structure de la haute atmosphère.
Photo :
six images de la sonde SDO représentant tous les six mois le niveau
d’activité solaire. Solar Max est attendu pour 2013. images prises dans
l’extrême UV à 171 Angstrom. Crédit : SDO.
Charles
Jackman du GSFC nous informe que les oxydes nitreux (Nox) créés par les
particules solaires énergétiques et les cosmiques dans la stratosphère
peuvent réduire les niveaux d’ozone de quelques %. Comme l’ozone
absorbe les UV ; moins d’ozone signifie que plus de radiations UV
atteignent la surface de notre planète.
Évolution
de la constante solaire au cours du cycle. Crédit :
Greg Kopp, University of Colorado
Gerals
Meehl du NCAR (National Center for Atmospheric Research) pense que la
variabilité de la « constante » solaire laisse une empreinte
sur le climat en particulier dans la région Pacifique. La surface de
l’eau dans cette région lors d’un max solaire, on constate que La Nina
a un effet de refroidissement de 1° dans le Pacifique Est. De plus les précipitations
sont en augmentation pendant cette période.
Ces
dernières années les chercheurs ont considéré la possibilité que le
Soleil jouait un rôle dans le réchauffement global, après tout, ce
n’est pas absurde, le Soleil est la source de chaleur principale de la
planète !
Le rapport du NRC suggère que son influence serait
plutôt régionale
(comme pour le Pacifique, ou le minimum de Maunder avec le petit âge
glaciaire en Europe) que globale.
Le
cycle actuel (cycle 24) est le plus faible depuis 50 ans. Serait-il le signe
d’une faiblesse aussi à long terme ? C’est controversé pour le
moment. De plus le champ magnétique des taches solaire diminuent aussi, ce
qui devrait réduire le nombre de taches solaires dans le futur.
Pénétration
dans l’atmosphère des différents rayonnements galactiques et issus du
Soleil.
Ce
sont principalement les cosmiques et les protons de haute énergie qui
arrivent jusqu’au sol.
Crédit :
C. Jackman, NASA Goddard Space Flight Center
Une
remarque sur la constante solaire; c’est à dire la quantité de rayonnement qui arrive au niveau de
l’atmosphère terrestre
Hors
atmosphère : 1367 W/m2 on l’appelle aussil’irradiance solaire, elle varie dans le temps
Attention
ce n’est pas ce qui arrive au sol, car les 1370 W/m2 sont pour une surface
plane de 1m2, or la Terre est sphérique, et le rayonnement précédent
arrive sur une surface 4 fois plus grande en 24H d’où la valeur au niveau
de l’atmosphère (sphérique) terrestre : 1367 / 4 = 342 W/m2.
Consulter
aussi le prochain article sur le réchauffement à long terme du climat.
CLIMAT :
RÉCHAUFFEMENT À LONG TERME CONFIRMÉ PAR LA NASA.
(04/02/2013)
Les
scientifiques de la NASA annoncent que
2012 a été la neuvième année la plus chaude depuis 1880, indiquant un réchauffement constant des températures à long terme.
À
l’exception de 1998, les 9 plus chaudes années ces 132 dernières années
ont toutes été après l’an 2000, les années 2010 et 2005 ayant été
les plus chaudes.
Les
dernières mesures montrent que la Terre continue à avoir des températures
de plus en plus chaudes.
La
température moyenne (j’ai toujours personnellement un doute quand on
parle de température moyenne de notre planète est-ce vraiment définissable ?
voir plus loin) en 2012 était de 14,6°C ce qui est 0,6°C plus élevée
que la température moyenne du milieu du XXème siècle.
La
température moyenne globale aurait augmenté de 0,8°C depuis 1880.
L’effet
à long terme de l’influence des gaz à effet de serre (greenhouse effect)
joue sur cette tendance à l’augmentation de la température moyenne. Ce
n’est pas la variation d’une année sur l’autre qui est importante,
mais la tendance long terme sur des décennies.
La proportion de CO2 dans
l’atmosphère en 1880 était de 285 ppm (partie par million), en 1960 la
concentration était de 315ppm et aujourd’hui elle est de 390ppm.
Il
y a plusieurs courbes correspondant à différents organismes, mais elles
ont toutes la même allure. Les pics et les creux se trouvent tous aux mêmes
dates.
Elles
montrent une augmentation constante de la température.
Manifestement
la planète se réchauffe on ne peut pas le nier.
En
Avril 2012 une météorite carbonée a été récupérée en Californie deux
jours après sa chute grâce à l'observation de sa fin de parcours par un
radar météorologique, alors que la trajectoire du bolide visible jusqu’à
30 km d’altitude (en
orange) indiquait un autre point de chute, du fait du vent. Une équipe
internationale principalement américaine publie un article dans Science
cette semaine présentant les caractéristiques extraordinaires de cette
chute.
D'un objet de 40 tonnes arrivant de l'extérieur de la
ceinture d'astéroïdes (à proximité de Jupiter) à près de 30 km/s, il
n'est resté que moins d'un kg récupéré au sol en une centaine de fragments de 1 à 200 grammes, près
du site historique de la ruée vers l’or, Sutter's Mill, qui a donné son
nom à la météorite.
La
caractérisation de cet objet révèle un matériel hydraté et oxydé,
ayant subi une histoire très complexe à la surface d'un corps parent,
peut-être intermédiaire entre astéroïde et comète.
Les
impacts multiples à la surface de cet objet ont produit un mélange de matériaux
en provenance de différents corps parents et ayant subi un chauffage très
variable.
La
lithologie principale, poreuse, hydratée et riche en carbonates, a pu être
fortement déshydratée par ce chauffage.
L'étude
magnétique de Sutter's Mill, réalisée au CEREGE
(CNRS, Université Aix-Marseille) à Aix en Provence, révèle cette
importante hétérogénéité, et un champ magnétique très faible régnant
lors de sa formation.
Malgré
la relativement faible teneur en matière organique de nombreuses molécules
complexes ont été détectées avec la participation de l’ENSCMu
(Université de Mulhouse). La recherche sur cet objet ne fait que
commencer, en particulier sur l’effet thermique de l’entrée atmosphérique.
Cette
étude nous procure un avant goût des découvertes attendues des trois
missions vers des astéroïdes primitifs prévues par les agences
spatiales américaine, européenne et japonaise, avec retour d'échantillons
dans les année 2020. Elle démontre aussi l'intérêt de moyens nouveaux et
proactifs de détection des chutes de météorite.
Un
réseau de détection dédié aux météorites commence d'ailleurs à être
installé en France sous la responsabilité de l'Observatoire de Paris (projet
FRIPON).
Article
détaillé paru dans la revue Science.
Illustration :
différents fragments de Sutter Mill, type chondrite carbonée :
(A)Fragments of Sutter’s Mill SM2 with subsample identifications. (B)SM51,anoriented specimen. (C) SM12, with subsample identifications. (D) SM3,
subject of X-ray computed tomography (CT) study. (E)SM54,subjectofX-ray andneutrontomography. (F)SM9,subjectofX-ray CT. (G)SM43, subject of chemical analyses and gamma-ray
counting. (H) SM18, subject of gamma-ray counting and accelerator mass
spectrometry analyses of 10Be, 26Al, and 36Cl. (I) SM53 (the main mass thus
far).
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les
informations complémentaires
(gratuites) de l’article de Science (payant) avec de nombreuses
explications et schémas. Très intéressant, à lire absolument.
VENUS
EXPRESS : UN JOUR DANS LA VIE DE VENUS EXPRESS.
(04/02/2013)
On sait que la sonde européenne Venus Express
en orbite autour de Vénus depuis 2006 est sur une orbite excentrique.
En effet elle passe de 66.000km d’altitude à 250km et de nouveau à 66.000km en 24
heures.
L’ESA
a eu la bonne idée de nous donner à
voir une vidéo correspondant à une tel survol orbital de la planète.
On démarre avec une vue du Pôle Sud de la
planète, dont la moitié est dans l’ombre, puis on frise au plus près le
Pôle Nord où les nuages remplissent l’écran complètement ; pour
enfin repartir vers l’apogée.
Ces images proviennent de la sonde et sont datées
des 7 et 8 Janvier 2012.
Elles sont prise en l’UV.
Rappelons que la planète tourne sur elle même
en……..243 jours !
Copyright ESA/MPS/DLR/IDA,
M. Pérez-Ayúcar & C. Wilson
CASSINI-TITAN :
DES ICEBERGS SUR LES LACS DE TITAN ?
(04/02/2013)
Crédit illustration : NASA/JPL-Caltech/ASI
Des
nouvelles investigations sur Titan
semblent indiquer que des blocs d’hydrocarbures existeraient à la surface
de certains lacs de Titan ; des
icebergs en quelque sorte.
Ces
formations expliqueraient ainsi les données bizarres recueillies de temps
en temps avec le radar sur les surfaces planes des lacs d’hydrocarbures.
Une
question soulevée par le célèbre Jonathan Lunine de Cornell concerne la
chimie d’interface entre la glace et le liquide, ce genre d’interface a
été important sur Terre dans l’apparition de la vie.
Titan
est le seul corps dans notre système solaire avec un système liquide
stable à sa surface. Mais tandis que sur notre planète le cycle de l’eau
implique précipitation et évaporation d’eau, sur Titan, ce cycle
implique des hydrocarbures comme le méthane ou l’éthane.
Ces
corps sont des molécules organiques qui servent dans l’élaboration
d’une chimie plus complexe menant à la vie.
Photo :
un des lacs du Nord pris (radar) par Cassini en Mai 2012.
On
ne pensait pas que ces lacs pouvaient avoir des blocs de glace de méthane
solide, car (contrairement à la glace d’eau) le méthane à l’état
solide est plus dense que le méthane liquide et devrait donc tomber au fond
Mais
les scientifiques ne sont jamais à court d’idées ou d’hypothèses, ils
pensent que cela pourrait être un mélange de divers corps en plus du méthane
comme de l’azote par exemple ; 5% d’azote suffirait à faire
flotter le bloc.
Les
petites variations de température pourraient faire apparaître ou disparaître
ces blocs au gré de ces variations.
TITAN
:.RETOUR SUR HUYGENS 8 ANS APRÈS.
(04/02/2013)
(Photos
: NASA/JPL/)
Le
14 Janvier 2005, la sonde européenne Huygens se posait avec succès sur
Titan le plus gros satellite de Saturne.
De
nombreux documents ont été publiés suite à cet immense succès, mais
l’ESA et la NASA nous
donnent à voir ces jours ci un document d’animation qui représente
exactement l’atterrissage de la sonde, basé sur toutes les données
transmises à la Terre.
Cette
animation tient donc compte de la position du Soleil, de la direction des
vents et de la dynamique complète de cette atterrissage. Même les « pierres »
situées près du point de chute ont été représentées.
Animation:
ESA–C. Carreau/Schröder, Karkoschka et al (2012). Image from Titan’s
surface: ESA/NASA/JPL/University of Arizona
Vidéo :
Cette
vidéo comprend quatre parties :
·Une vue
grand-angle de la descente
·Deux vues
rapprochées de l’atterrissage sous différents angles
·Une vue
simulée depuis la sonde Huygens elle-même.
Lors
du contact avec le sol, Huygens aurait creusé un trou de 12cm de profondeur
avant de rebondir et de glisser de 30à 40cm sur le côté, elle
s’immobilise 10 secondes après le premier contact.
MARS
EXPRESS :.UNE RIVIÈRE A COULÉ SUR MARS !.
(04/02/2013)
Crédits:
ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Ce
mois-ci la caméra HRSC allemande à bord de
Mars Express nous donne à voir un beau spectacle de vallée de débâcle
indiquant clairement qu’un liquide a coulé à cet endroit.
C’est
la vallée Reull Vallis qui a été creusée il y a longtemps par un flot
d’eau et de glace.
Cette
vallée s’étend sur 1500km dans les hautes terres de l’hémisphère
Sud, vers Hellas Planitia, cet immense bassin d’impact de 2300km de diamètre.
Ces
dernières images datent de Mai 2012 pendant l’orbite 10.657 prises depuis
une altitude de 320km.
La
caractéristique de cette caméra est de pouvoir prendre des images stéréoscopiques,
qui permettent de montrer des photos comme celle ci dessus.
Cette
vallée fait approximativement 7km de large pour une profondeur de 300m.
On
voit parfaitement (en HR) les
traces d’un écoulement au fond de cette vallée, probablement un
glacier transportant glaces et blocs de roches. Des reliefs similaire se
trouvent sur Terre dans les Alpes ou dans les régions polaires.
Ces
écoulements ont certainement remplis ensuite des cratères d’impact.
MRO:.CE
CRATÈRE ÉTAIT UN LAC AUTREFOIS !.
(04/02/2013)
(Image
credit: NASA/JPL-Caltech/University of Rome/Southwest Research Institute/University
of Arizona)
Cette
vue du fond du cratère McLaughlin montre à l‘évidence des roches sédimentaires
qui ont pu être analysées au spectromètre et qui ont indiqué que les minéraux ont été formés en présence
d’eau.
Ce
cratère a un diamètre de 92km et 2200m de profondeur. Il n’a pour ainsi
dire pas de déversoirs vers l’extérieur, ce qui a permis à l’eau de
rester à l’intérieur du cratère. Cela a-t-il permis une évolution
possible dans ce milieu, on ne le saura sans doute jamais.
LIVRE
CONSEILLÉ.:.VOLER EN APESANTEUR PAR F. LEHOT CHEZ VUIBERT.
(04/02/2013)
En sous titre :
Un rêve désormais possible !
C’est bien vrai,
nos lecteurs connaissent bien Frank Lehot, docteur en médecine spatiale, il
nous avait donné il y a quelques temps une conférence sur ce sujet à la
Cité des sciences dans le cadre des RCE 2010.
Depuis les années
cinquante, les vols paraboliques en avion permettent de recréer l'état
d'apesanteur pour mener des recherches scientifiques et entraîner les
astronautes avant leurs missions spatiales.
Désormais, cette expérience unique n'est plus réservée aux seuls
professionnels : le public peut maintenant lui aussi découvrir la sensation
« extraterrestre » de voler en apesanteur !
Véritable guide
pratique enrichi de conseils et d'astuces, ce livre détaille toutes les étapes
du baptême d'apesanteur. Il aborde également la description historique et
technique des vols paraboliques, et les réalisations les plus inattendues
effectuées à bord.
Un rêve désormais
possible !
D’après nos dernières
informations, les vols sont facturés par le CNES de 5000€, les premiers
vols sont déjà « surbookés » !
LIVRE
CONSEILLÉ :.MÉCANIQUE CÉLESTE ET COSMOLOGIE D’E. BRAUNTHAL-WEISMAN !
(04/02/2013)
Mr Weisman m’avait fait parvenir ce livre
depuis quelques temps pour me demander mon avis sur ses théories qui
semblent un peu bouleversantes disons-le.
Je l’ai lu, j’en ai discuté avec des
membres de la commission de cosmologie, mais je dois avouer que je suis incapable d’émettre un quelconque jugement sur le
contenu.
Je sais qu’il y a des idées neuves dans cet
ouvrage et qu’il faut avoir l’esprit ouvert ; mais cela dépasse
peut être mon niveau. On ne peut quand même pas être contre toute la
physique actuelle !
Il y a des choses très intéressantes et des
choses très déroutantes ; je suis incapable de faire le tri, aussi je
le soumets aujourd’hui à la sagacité de mes lecteurs.
Voici en tout cas ce que Mr Weisman écrit pour
présenter son ouvrage :
Je cite donc :
Ce livre vous laisse perplexe dites-vous ?
C'est vrai qu'il peut surprendre de voir
qu'au 21e siècle l'on puisse encore découvrir quelque chose de nouveau en
mécanique céleste.
Les résultats sont cependant indiscutables.
En remplaçant la fameuse "vitesse initiale" dans l'explication du
mouvement des corps de Newton par un Moment de force émanant du corps
central, l'on explique d'une façon tout à fait naturelle :
-
Le mouvement rétrograde des satellites lointains de Jupiter et de Saturne.
-
Le mouvement du périhélie de Mercure et des planètes du système solaire.
-
La position de la lune par rapport au maximum des marées terrestres.
-
la position des séparations des anneaux de Saturne.
et quelques autres phénomènes encore comme
vous avez pu le constater à la lecture de cet ouvrage.
Si l'Académie des Sciences refuse, depuis
plus de 30 ans, la publication de ces résultats, ce n'est pas parce qu'ils
sont faux ou farfelus mais parce que je ne fais pas partie du "sérail"
et que l'on tente, par jalousie (et par tous les moyens) de m'empêcher de
m'exprimer.
Il m'a donc fallu financer seul la
publication de mes ouvrages (Structure et mécanique de l'atome, Atomes et
matière, Mécanique céleste et cosmologie) alors que je ne dispose que
d'une maigre retraite qui ne me permet pas de financer la publicité nécessaire
à leur diffusion.
A moins que vous-même ne soyez tenu au
silence, j'apprécierai beaucoup votre aide pour rompre cette "pensée
unique" qui prédomine dans les milieux scientifiques actuels. Il y va
tout autant de mon intérêt que de celui de vos lecteurs ainsi que du progrès
des connaissances.
Mr Weisman me signale : Veuillez noter
qu’une remise de 20 % sera accordée aux lecteurs qui se réclameront de
votre site pour l’achat de Mécanique céleste et cosmologie
ainsi que pour l’ouvrage Atomes et matière
(remplace Structure et Mécanique de l’atome,
épuisé)
pour commande directement à l’adresse de
l’Éditeur, accompagnée du règlement par chèque.
Soit Mécanique céleste et cosmologie
........14,40 € port gratuit.
Atomes et
matière ............................. 19.20 € port gratuit
Iliade-édition17 rue des FougèresBP 15917115
Saintes Cedex