LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:
Mise
à jour : 17 Avril 2005
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Sommaire de ce
numéro :
qLa journée de l'Astronomie s'est
parfaitement déroulée à Plaisir, rapport ici.
qL'Europe veut rouler
sur Mars! (17/04/2005)
qLa lumière des
premières étoiles (17/04/2005)
qIl veut détecter E.T.
: à partir du transit de formes "non naturelles".
(17/04/2005)
qCassini Saturne : Des
anneaux par la tranche! (17/04/2005)
qCassini Saturne : De
nouvelles vues de Titan. (17/04/2005)
qHubble : Un mince
espoir ??? (17/04/2005)
qMagazine conseillé :
Espace Magazine n°13 avec DVD Hubble inclus!!! (17/04/2005)
(Dessins et Photos
: ESA)
L'ESA, l'agence
spatiale européenne, publie ce 11 Avril 2005 un communiqué de presse
dont j'extrait les principaux passages :
Les
chercheurs européens en science spatiale recommandent de lancer, dans le cadre
du programme d’exploration planétaire Aurora (voir logo à
gauche) de l’Agence spatiale européenne (ESA), une nouvelle sonde martienne
équipée d’un robot tout terrain. Objectif : procéder à une analyse détaillée de
l’environnement martien et rechercher des traces de vie, passée ou présente.
Lancée en juin 2011, la sonde spatiale accomplirait un voyage de deux ans
jusqu’à la planète rouge, en vue d’un « atterrissage » en juin 2013. Ce projet
fera l’objet d’une proposition détaillée que les États membres de l’ESA réunis
au niveau ministériel en décembre 2005 seront invités à examiner.
Cette
recommandation émane d’un groupe de chercheurs européens réunis dans le cadre
de l’atelier international sur l’espace qui s’est tenu les 6 et 7 avril dans
les locaux du PPARC à
l’université Aston, à Birmingham (Royaume-Uni). L’atelier, organisé par
l’ESA, a rassemblé des chercheurs en science spatiale, des représentants des
agences (Europe, Canada, Amérique du Nord), ainsi que des membres de la
communauté spatiale internationale, qui étaient invités à débattre des options
envisageables d’ici 2013 en matière de missions robotiques dans le cadre de la
première phase du programme Aurora.
Trois missions
candidates ont été prises en considération : BeagleNet, ExoMars, et sa variante ExoMars-Lite.
Par ailleurs, les participants ont abordé la question des activités
préparatoires nécessaires pour mettre sur pied un programme d’exploration
martienne viable à long terme et se sont interrogés sur la manière dont les
travaux à mener jusqu’en 2011 devaient intégrer les exigences d’une mission de
retour d’échantillons martiens dans le cadre de la feuille de route globale
d’Aurora.
La
mission recommandée à Birmingham prévoit d’utiliser un lanceur Soyouz pour
mettre en orbite une sonde qui emportera au moins un robot tout terrain destiné
à l’exploration scientifique de l’environnement martien. Les télécommunications
(relais de données) entre la sonde et la Terre seront assurées par un satellite
de la NASA. Le robot sera équipé d’une batterie d’instruments scientifiques
conçus pour différentes tâches : rechercher des traces de vie sur la planète ;
procéder à la caractérisation géochimique de la subsurface et analyser le
profil de distribution verticale de l’eau ; identifier, à la surface de la planète
et dans son environnement, les risques auxquels seraient exposés de futures
missions habitées. Compte tenu de certaines données énigmatiques transmises par
l’orbiteur Mars Express de l’ESA, cette mission emportera aussi des instruments
permettant de mesurer des phénomènes sismiques qui pourraient être dus à une
activité volcanique, hydrothermale ou autre (« marsquakes »). Les scientifiques
songent également à installer à bord du robot une foreuse capable de pénétrer
dans le sous-sol martien jusqu’à une profondeur de 2 mètres, ainsi qu’une
expérience sur des marqueurs biologiques analogue à celle qui équipait
l’atterrisseur Beagle-2, par exemple un analyseur de gaz (GAP) conçu pour
étudier les isotopes stables présents dans l’atmosphère, les roches et le sol.
Pour le système de rentrée, de descente et d’atterrissage (EDLS), il est prévu
d’utiliser des technologies clés, notamment des coussins gonflables, voire des
rétro-fusées. Le lanceur Soyouz-Frégate 2b chargé de mettre la sonde en orbite
décollerait du Port spatial de l’Europe, à Kourou (Guyane), en juin 2011, et le
robot tout terrain se poserait sur le sol martien en Juin 2013.
Nous en
reparlerons certainement.
(Photo Hubble)
Des astronomes
américains et britanniques ont combiné les informations de Hubble (visible) et
de Spitzer (Infra Rouge), les télescopes spatiaux afin de détecter la lumière
en provenance des toutes premières étoiles des galaxies les plus distantes à ce
jour. Cela a été annoncé
au congrès d'Astronomie de Birmingham cette semaine par A Bunker de l'Université d'Exeter.
Il en déduisent
que les premières galaxies se seraient formées plus tôt que prévu. Il y a peu nous
avions évoqué aussi la détection par l'ESO d'objets vieux de 9 milliards
d'années, maintenant c'est beaucoup plus.
Cette
découverte faite dans le cadre des projets GOODS (Great Observatory
Origins Deep Survey) et Hubble UDF (Ultra Deep Field) se trouve dans
l'hémisphère sud dans la constellation du Four (Fornax). Ces galaxies ont été
identifiées par Hubble et sont les objets les plus ténus jamais observés
jusqu'à présent. Leur distance ont été confirmées par le télescope Keck de
Hawaï un des plus grands du monde. Ces galaxies ont un facteur z (redshift) de 6
c'est à dire que leur lumière a mis 13 milliards d'années à nous parvenir,
l'Univers avait à peine 1 milliard d'année et était dans les limbes.
Si Hubble nous
donne des informations à propos des étoiles qui naissent (lumière visible),
Spitzer lui avec son télescope Infra Rouge nous renseigne sur la lumière qui
viennent des "vieilles" étoiles, celles qui sont très distantes.
C'est le cas des
galaxies étudiées, elles n'auraient que 300.000 millions d'années d'existence
après le Big Bang.
Il semble même que
ces galaxies aient existé déjà depuis longtemps, peut être une des premières
crées.
RÉFÉRENCES
:
Les
plus vieilles lumières de l'Univers par Hubble.
Article
publié par A Bunker pour cette manifestation : 11 pages pdf assez technique
et en anglais sur le fait que des galaxies étaient déjà très matures au bout de
quelques centaines de millions d'années après le BB.
Nous venons de
recevoir cette information de l'OAMP/OHP : je traduis de l'Observatoire
Astronomique de Marseille Provence / Observatoire de Haute Provence (lieu de la
première découverte d'une planète extra solaire par M Mayor et D Queloz en
1995) que je vous livre.
Sommes-nous
seuls dans l'Univers ? Existent-ils d'autres civilisations, technologiquement
plus avancées que la nôtre et cherchant à communiquer avec ses éventuelles
voisines ? … Ces questions, les hommes se les posent depuis des siècles. Elles
suscitent l’intérêt général et motivent d’ambitieux programmes de recherches
scientifiques. L’espoir de découvrir une forme de vie extra-terrestre est
souvent lié aux avancées technologiques susceptibles de permettre la détection
des signaux venus d’ailleurs. Le premier programme spécifiquement dédié à ce
type de recherche a été lancé en 1959 aux Etats-Unis.
Le principe de
ce programme intitulé SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) est de
chercher des signaux 'intelligents' électromagnétiques (ondes radio ou lumière
visible) envoyés vers le Soleil et la Terre par une civilisation
extraterrestre. Cette stratégie d’observation était jusqu’à présent la
principale technique utilisée mais les progrès technologiques permettent
aujourd’hui d’imaginer d’autres modes de détection. Les travaux de Luc Arnold,
chercheur à l’Observatoire de Haute Provence, ouvrent ainsi de nouvelles
perspectives…
La
technique des transits :
une nouvelle approche pour le « SETI »
Pour détecter
des signaux extra–terrestres depuis la Terre, il suffit en principe de pointer
son télescope ou son radiotélescope vers une étoile dont on suppose qu'elle
pourrait abriter une planète habitée, et de regarder ou d’écouter. On cherche
ainsi à capter des signaux radio artificiels avec les radiotélescopes ou des
impulsions lasers avec des télescopes optiques équipés de photomultiplicateurs
très rapides.
Les travaux de
Luc Arnold révèlent le potentiel d’une technique récente permettant d’effectuer
des observations très précises depuis l’espace grâce à la méthode dite du
« transit ». Cette méthode revient à déceler l’ombre d’un objet en
orbite autour d’une étoile. Le phénomène est identique à celui qui a pu être
observé récemment (8 juin 2004) lors du transit de Vénus sur le disque solaire.
Le passage de l’objet devant son étoile engendre une variation de l’intensité
lumineuse. Cette variation est proportionnelle à la taille de l’objet.
Cette méthode
est déjà très largement utilisée pour détecter des planètes extrasolaires, ces
planètes en orbite autour d’une étoile autre que notre Soleil, et les
chercheurs sont en train d’élaborer des satellites qui pourront observer des
transits dus à des objets célestes beaucoup plus petits que ce qu’il est
possible de détecter depuis la Terre. On peut notamment citer le
satellite COROT, réalisé en partie au Laboratoire d’Astrophysique de
Marseille et programmé pour une mise en orbite en 2006, et la mission Kepler de la NASA. Selon L.
Arnold, grâce à ces satellites, il sera possible de découvrir de nombreuses
nouvelles exoplanètes mais aussi, s’il en existe, des structures artificielles
de la taille d'une planète construites par une civilisation en quête de
contacts avec d’autres mondes.
En effet, la
courbe photométrique qui décrit l'atténuation de l'éclat de l'étoile pendant la
durée du transit d’une planète a une forme bien connue, paramétrée par l'étoile
et la planète. Mais si l'objet n'est plus sphérique, la courbe photométrique
est légèrement différente. On le savait déjà grâce à des travaux très récents
simulant le transit de planètes aplaties par rotation rapide, ou entourées
d'anneaux comme Saturne, ou encore accompagnées de lunes assez grosses. Si l'objet est artificiel, par exemple polygonal ou de forme
plus complexe, sa courbe de transit est aussi spécifique, et l'objet laisse une
signature qui lui est propre et différente d'une signature naturelle, à
la portée de la précision des prochaines missions spatiales. Dans le cas de
certaines formes géométriques, comme un triangle, on pourrait toutefois
confondre le transit avec celui d’un exo-Saturne, mais un objet plus complexe
constitué par exemple d’une série d’écrans produit une signature claire.
Encore plus
évident serait le transit d'une flottille d'objets dont la 'formation de vol'
serait telle qu'elle provoquerait une courbe de transit clairement de nature
artificielle. Elle serait considérée comme un signal intentionnel révélateur de
la volonté de communication d'une civilisation extra-terrestre.
Il est remarquable
de constater que la détection de tels signaux se ferait de manière naturelle
dans le cadre des recherches de planètes par transit déjà en cours de par le
monde. Il est aussi logique qu'une civilisation avancée en quête de contact
chercherait à émettre des signaux qu'une autre civilisation moins avancée,
comme la nôtre, aurait de fortes chances de découvrir au cours de son
exploration astronomique, c’est-à-dire dans notre cas, la recherche d’autres
planètes par la méthode des transits.
Cette approche
offre donc de nouvelles perspectives en proposant un mode de détection qui
s’inscrit dans le « SETT » (Search for Extra-Terrestrial Technology),
complémentaire aux recherches « SETI » actuelles (radio et laser). En
effet, un laser ou un faisceau radio émet dans une seule direction,
c'est-à-dire sur un très petit angle (un cône très pointu), mais peut
envoyer un « volume important
d’information ». Dans le cas d'une communication par transits, la source d’information
est le transit lui-même.
Le « volume
d’information » est alors moins important mais l'angle d’émission est bien
plus grand puisqu’il représente tout l'espace depuis lequel le transit est
visible. Si l’on compare les deux techniques en terme de « volume
d’information » émis sur un angle donné par unité de temps, les calculs
montrent qu’elle peuvent être aussi efficace l’une que l’autre. Autrement dit,
il peut être aussi efficace d'émettre beaucoup d’information dans un cône
étroit que peu mais sur une zone beaucoup plus large.
Nous aurons dans
un futur très proche l’opportunité de tester ce nouveau concept
« SETI » ou « SETT » puisque le satellite COROT sera en
orbite fin 2006 et devrait découvrir des planètes par dizaines en surveillant
plusieurs dizaines de milliers d’étoiles. Il pourrait par conséquent durant ses
observations routinières être aussi capable de détecter des artéfacts
extra-terrestres. La mission Kepler de la NASA aura aussi cette opportunité dès
la fin 2007.
Et puis … la
méthode des transits pourrait aussi être un moyen d’émettre un signal depuis la
Terre. Suggérons aux générations futures si un jour elles construisent de très
grandes structures dans l’espace, qu’elles aient à l’esprit le potentiel de ces
structures pour envoyer un message intelligent à toute la Galaxie.
Mon
commentaire :
À partir du moment
où on étudie le transit des planètes extra solaires on peut effectivement
essayer de décoder ces signaux particuliers correspondants à des "formes
non naturelles"; mais quelle est la résolution de telles mesures, je pousse
à l'extrême : serait on capable de détecter un objet comme l'ISS tournant
autour d'une étoile proche? Je ne pense pas.
Mais peut être ne
sommes nous que le signe d'une civilisation "peu avancée"
technologiquement.
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Article publié par
L Arnold sur la méthode des
transits adaptée aux objets artificiels (de la taille d'une planète!), en
format pdf de 17 pages et en anglais.
Extraits de son
travail : équivalence d'un "objet" non naturel de forme triangulaire
avec une sphère.
Fig. 1.—
Transiting objects: A triangular equilateral object (upper strip) and the
best-fit
spherical planet
and star (lower strip, same scale as upper strip). The star model for the
triangle transit is
HD209458 with limb darkening coefficients u1 + u2 = 0.64 and u1 − u2 =
−0.055 (Brown et al.
2001). The triangle edge length is 0.280 stellar radius. The object
impact parameter
is b
= 0.176 (transit
center). The best-fit sphere has an impact parameter
of b = 0.19 and a radius of
rp = 1.16 RJupiter. Best-fit star
has u1 + u2 = 0.66, with
u1 − u2 set to zero, and a
non-significant radius increase of 0.5%. Fitting object oblateness
f, either with zero
or 90◦ obliquity to maintain lightcurve symmetry,
converges to solutions
not significantly
different from the case f = 0.
POUR
ALLER PLUS LOIN :
La méthode
du transit en français.
Les planètes
extra solaires par l'Observatoire de Paris.
Sur les méthodes de détection
des exo planètes.
Aussi du
JPL avec beaucoup de schémas.
(Photo NASA/JPL)
Je ne résiste pas à vous montrer cette photo de Saturne prise
dans le visible le 28 Février 2005 à une distance de 2,5 millions de km. . La
colorisation est de moi pour donner un meilleur aspect.
On voit les anneaux par la tranche, le soleil éclairant par en
bas, ils se reflètent sur l'hémisphère Nord de Saturne. On distingue Dioné à
gauche et Encelade à droite
On comprend pourquoi c'est quand Saturne passe par la tranche
qu'on peut découvrir des satellites.
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les
dernières images de Cassini au
JPL
(Photos : NASA/JPL)
Le 31 Mars 2005; Cassini est passé au dessus
de Titan (de 110.000 à 150.000km) et a pris les meilleures vues (en proche IR)
jusqu'à présent de la région située à l'Est de Xanadu, cette grande tache
brillante des cartes de Titan.
On voit ici une
mosaïque de photos prises par la caméra télé
Au centre de
l'image et sur la figure A, on voit une zone brillante entourée de sombre aux
bords relativement précis.
Sur la droite de
cette zone sombre et sur la figure C on aperçoit clairement un cratère
circulaire de 80km de diamètre dont le fond est sombre, ce qui d'après les
scientifiques indiqueraient qu'il serait rempli de matière organique qui aurait
précipitée (pluie?).
Plus au Sud, on
aperçoit des strie sombres analysées comme étant d'origine tectonique.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières
images de Cassini au JPL
(Photos Hubble)
Comme vous le
savez, un nouvel administrateur de la NASA
vient d'être nommé; Mike Griffin.
Comme c'est d'usage
aux USA, ce choix présidentiel doit être entériné par le Sénat.
Voici le discours
de présentation des Sénateurs du Maryland B Minkulski et P Sarbanes (lieu
hôte du Space Telescope Institute, donc très motivés par le sauvetage de
Hubble) et la
réponse de Mr Griffin.
J'extrait les
passages principaux:
Le sénateur
Barbara Mikulski décrit M Griffin comme un candidat hors du commun , un
spécialiste des fusées, finalement ajoute t elle, quelqu'un qui comprend. (je
pense par opposition au précédent!) Je veux sauver Hubble et j'espère que
Griffin sera un partenaire capable pour cela.
Mike Griffin
répond sur ce sujet à diverses questions :
Concernant une
mission robotisée vers Hubble, avant que je ne sois nommé à ce poste, j'avais
conclu qu'elle n'était pas possible pour des raisons de temps, d'argent , on n'aurait
jamais pu être prêt avant sur Hubble soit hors d'usage. Donc oublions une
mission robotisée.
Le choix qui
s'offre à nous est soit une mission humaine avec la navette soit une mission de
dé-orbitation (suicide donc).
La première
décision (dé-orbitation) a été prise sous l'emprise de l'émotion après le
désastre de Columbia, maintenant que les vols navette vont reprendre il faut faire une analyse des risques d'une mission de
maintenance après la reprise des vols et à la lumière de ce qu'on en aura apprit.
Nous souhaitons
tous bonne réflexion à Mike Griffin et qu'il prenne la bonne décision, Hubble a
besoin rapidement de nouvelles batteries et de gyroscopes de positionnement.
Voir aussi les nouvelles de Yahoo à
ce sujet.
Et sur Space.com.
PS : signez la
pétition en ligne : "sauvez Hubble" si vous ne l'avez pas déjà
fait.
Parait cette
semaine, le 18 Avril exactement un numéro exceptionnel d'Espace Magazine qui comporte un
DVD gratuit, et comme on dit, c'est un cadeau gratuit; en effet tout l'ensemble
est vendu au même prix que la revue soit 4,90€.
Ce
n'est pas non plus n'importe quel DVD : un DVD de l'ESA (produit par l'Agence
Spatiale Européenne et réalisé par Lars Lindberg Christensen de l'ESA à
Garching près de Munich) sur Hubble qui est extraordinaire, j'ai eu la chance
de le visionner en avant première. Voir description plus loin.
En plus bien sûr
les rubriques de ce magazine notamment :
Sommaire partiel
de ce numéro :
-Les découvertes
de Mars Express par Francis Rocard
-Le programme du
vol STS-114
-Tout sur
Shenzhou-6, le futur 2ème vol habité chinois par Philippe Coué
-Interview
exceptionnelle de Jean-Pierre Haigneré
Quelques mots sur ce
DVD de 1H20 avec 40mn de bonus.
Le DVD sera inclus
au magazine dans une pochette plastique transparente. Magazine et DVD seront
maintenus ensemble par un emballage plastique (vous voyez pourquoi!).
Présentation par Bob Fosbury
astronome européen de l'ESA.
Voici les divers
chapitres de cet excellent film, qui relate la vie du télescope spatial (projet
euro-américain, beaucoup l'ignore!!) et nous montre la plupart de ses photos et
surtout comment elles ont été réalisées (en particulier la célèbre Hubble Deep
Field).
1- l'histoire
de Hubble
2- plus près de Hubble
3- contes planétaires
4- la vie des étoiles
5- rencontres cosmiques
6- monstres de l'espace
7- illusions gravitationnelles
8- naissance et mort de l'univers
9- vers la fin du temps
Parmi les bonus :
à voir des animations de galaxies et des interactions d'amas de galaxies par
images créées à l'aide de super calculateurs par John Dubinsky.
Je crois qu'il n'
y aura pas de retirage, aussi je ne saurais vous conseiller de l'acheter dès
maintenant.
À voir : le site de Hubble, mais vous êtes un lecteur
assidu et vous le connaissez certainement.
À voir aussi le communiqué de
Hubble sur cette vidéo.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
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