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Mise à jour : 9 Avril 2005

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :

 

qTitan Huygens : compte rendu de la mission à la Cité des Sciences de Paris du 8 Avril 2005 (09/04/2005)

qLa première planète extra solaire photographiée : une découverte pas encore très claire et peut être controversée (exoplanète ou naine brune?), aussi je n'en parle pas encore, attendons un peu des confirmations. (09/04/2005)

qL'énergie sombre : Le côté obscur de l'Univers. (09/04/2005)

qLISA cherche des ondes de gravité! (09/04/2005)

qCassini Saturne : On fouille les brutes! (09/04/2005)

qCassini Saturne : on repasse par Titan. (09/04/2005)

qLes rovers martiens. Et vous nous dites : Je continue!!! (09/04/2005)

qUn Kilo qui a pris un coup de vieux! (09/04/2005)

qMagazine conseillé : GEO du mois d'Avril avec la naissance de la Terre en DVD. (09/04/2005)

 

 

 

 

 

 

L'ÉNERGIE SOMBRE : LE CÔTÉ OBSCUR DE L'UNIVERS! (09/04/2005)

(Photos DES)

 

L'énergie sombre (ou noire suivant les traductions), "dark energy" en anglais, est la composante principale de l'Univers et pourtant on ne la voit pas et on ne la sent pas.

Il ne faut pas confondre avec la matière sombre (ou noire), "dark matter" qui elle est de la matière pure.

 

Alors comment peut on discuter sur quelque chose que l'on ne peut pas mesurer, en fait on voit ses conséquences. Comment cela?

 

 

Photo : image produite par ordinateur d'une partie de l'Univers composé de filaments (galaxies) baignant dans l'énergie noire. (James Wadsley, McMaster University, Hamilton, Ontario)

 

 

Tout a commencé avec les super novas d'un type particulier les Ia, elles sont en effet spéciales car une fois explosée, la super nova brille d'un éclat dont le maximum est constant quelque soit l'endroit de l'espace, donc elle peut servir d'étalon de mesure (chandelle standard ou "standard candle" en anglais) pour déterminer les distances.

 

 

Et bien, on s'est aperçut à cette occasion que les super novas lointaines étaient d'une luminosité plus faible que prévue, donc elles étaient PLU LOIN que prévues; donc que l'Univers (qui est en expansion comme tout le monde le sait) a une expansion qui S'ACCÉLÈRE !

Elle s'accélère en fait apparemment depuis quelques milliards d'années.

 

Il existe donc une FORCE QUI ACCÉLÈRE CETTE EXPANSION, on l'appelle l'ÉNERGIE SOMBRE.

 

Cette force agit en fait en sens inverse de la gravité, on l'appelle aussi l'énergie du vide.

Cette énergie aurait prit le dessus sur la matière la délayant dans l'espace irrémédiablement.

 

Problème de taille : on ne l'a jamais mise en évidence, on ne sait pas quel est le moteur de cette accélération !!!!!

 

Cette énergie est peut être ce qu'Einstein avait ajouté par dépit dans ses formules de la relativité générale, la constante cosmologique (appelée lambda : Λ ) qui est proportionnelle à une densité d'énergie et qui peut être positive négative ou nulle, c'est d'ailleurs aussi un problème. Einstein avait introduit cette constante afin de contrebalancer une contraction de l'Univers, puis après avoir remarqué (Edwin Hubble) que l'Univers était en expansion, il l'abandonna en disant que c'était sa plus grande bêtise, en fait il avait peut être tort.

 

Mais cette énergie noire est peut être aussi un champ scalaire de particules inconnues remplissant l'espace, et appelé quintessence.

 

 

 

C'est pour mettre fin à toutes ces ambiguïtés qu'on a mis au point le programme Dark Energy Survey (ou DES : étude de l'énergie sombre) qui va collecter des informations sur approximativement 300 millions de galaxies et 2000 super novas, s'approchant des deux tiers de l'histoire de l'Univers.

Ce projet va utiliser une super caméra CCD de 520 Millions de Pixels (non je n'ai pas bu, c'est bien ce chiffre) à grand champ qui doit être installée en 2009 sur le télescope Blanco de 4m de l'observatoire inter américain de Cerro Tololo au Chili. La surface du ciel étudiée devrait être de 5000 (degré)2

 

La collaboration sur ce projet concerne le Fermilab de Chicago, l'université de l'Illinois, le Lawrence Berkeley Lab et Cerro Tololo, ainsi que des astronomes du Royaume Uni et d'Espagne.

Les CCD qui seront utilisés sont en fait différents de ceux de votre APN, ils sont beaucoup plus sensibles et d'un plus grand rendement.

 

La caméra spéciale du projet

Disposition des modules de CCD

 

 

Cette nouvelle caméra devrait utiliser plusieurs techniques pour essayer de trouver la bonne définition de l'énergie sombre; est ce un aspect de la constante cosmologique d'Einstein ou bien une rupture des forces de gravité ou autre chose.

La première méthode revient à compter les amas de galaxies, et cela sera la tache principale, qui sera effectuée en collaboration avec le SPT (South Pole Telescope ou SPT, le télescope du Pôle Sud).

Il devrait dire si oui ou non l'énergie sombre a empêché la formation des galaxies au cours du temps, en effet on sait évaluer suivant les théories actuelles le nombre de galaxies à une distance donnée.

Une autre technique emploie les lentilles gravitationnelles en espérant que l'énergie sombre aura joué sur la distribution de la matière dans l'Univers.

Une dernière technique est basée sur une méthodologie plus classique : l'étude des super novas de type Ia, ces chandelles standard de l'Univers.

 

Nous en reparlerons au fur et à mesure du développement de ce projet.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Hubert Reeves nous parle de matière et énergie sombres.

 

Une présentation Power Point de Berkeley (en anglais donc) sur dark matter et dark energy, un peu théorique.

 

Description du projet DES en 11 pages format pdf en anglais (un peu technique).

 

Présentation Power Point (1,7MB) du projet DES, très bien fait mais technique et anglais sorry!

 

Superbe présentation format Power Point (11MB en anglais) de tous les détails sur la genèse et sur le projet DES par F Castander et J Annis (Fermilab).

 

Quelques articles en anglais simples sur l'énergie sombre.

 

"Dark Energy dominates Universe" par l'Université de Bonn (RFA) en anglais.

 

Très théorique mais fait le point en anglais sur l'énergie sombre : "Dark energy and the preposterous Universe" par Sean Carroll de l'Université de Chicago; 17 pages au format pdf.

 

Le modèle du Big Bang par IN2P3 (la Fac des Sciences).

 

 

 

 

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LISA CHERCHE DES ONDES DE GRAVITÉ. (09/04/2005)

(Images NASA/JPL)

 

Albert Einstein avait prédit dans sa théorie de la relativité générale, la notion d'ondes de gravité (gravity waves) se propageant dans le tissu de l'espace-temps, mais aucune détection n'a été possible jusqu'à aujourd'hui.

Cela va peut être changer et ceci grâce à LISA.

 

Cela a été annoncé le 5 Avril 2005 au congrès d'Astronomie à Birmingham par le professeur Mike Cruise de l'Université de cette ville : un nouveau projet commun ESA-NASA devrait enfin décider si ces ondes existent ou pas et si oui les mettre en évidence.

Le projet s'appelle LISA superbe acronyme signifiant en anglais : Laser Interferometric Space Antenna, soit antenne spatiale interférométrique à Laser , ce qui en français ferait ASIL ce qui est quand même moins sexy il faut bien le dire!

Examinons ce projet ambitieux.

 

Son but : détecter des ondes gravitationnelles d'étoiles binaires dans notre galaxie et en provenance de trous noirs massifs situés en dehors de notre galaxie

 

Lancement en 2012 pour une mission de minimum 4 ans de 3 sondes volant en formation équipées chacune de télescopes Cassegrain de 30cm, sur une orbite partageant l'orbite terrestre à 20° derrière la Terre et donc à 1UA du Soleil et sur un plan incliné de 60°.

 

Responsables de missions : JPL et GSFC pour les USA et Max Planck Institut, Hanovre pour l'Europe

 

 

D'après la théorie d'Einstein, ces ondes sont causées par le mouvement de masses très importantes (étoiles à neutrons, trous noirs …) et leurs influences sur l'espace temps; à l'échelle de la Terre elles ne sont pas mesurables.

C'est la raison pour laquelle on va placer 3 sondes identiques dans une configuration identique en orbite solaire séparées de 5 millions de km entre elles, en espérant que l'on va pouvoir comparer les informations (leurs distances respectives mesurées par Laser avec une précision de 10-12m) de ces trois sondes et enfin détecter ces très faibles mouvements.

 

 

 

Cette image montre les principales étapes de l'histoire de l'Univers du Big Bang à nos jours.

L'Univers primordial était si chaud que les atomes ne pouvaient même pas se former, toutes les forces étaient réunies (GUT = Grand Unified Theory) ; lors du refroidissement les forces se sont séparées en 4 fondamentales. L'Univers a connu à cette époque très probablement une brutale période d'expansion exponentielle appelée inflation (nous en avons déjà parlé ici) qui a rendu l'Univers relativement uniforme.

À cette époque là, la soupe de particules était si dense   que la lumière ne pouvait même pas se propager, et ceci jusqu'à une époque (300.000 ans) où la température étant suffisamment basse (3000°K), les atomes purent enfin se former; l'Univers devint transparent, c'est l'ère de la recombinaison. Puis vint la formation des étoiles et galaxies.

 

Les ondes gravitationnelles n'interagissent pas avec les ondes électromagnétiques, si bien qu'elles se propagent librement depuis cet Univers primordial, et LISA pourra peut être les détecter.

 

 

 

 

Après avoir consulté divers sites qui parlent de ce sujet et dont vous trouverez la liste ci après, je me base sur le site des la NASA pour donner quelques détails supplémentaires il est particulièrement bien fait.

 

Les trois sondes LISA sont placées en orbite de telle façon qu'elles forment toujours un triangle équilatéral dont le centre est situé 20° en arrière de la Terre et de côté 5 millions de km.

Les orbites sont inclinées de 60° sur l'écliptique.

Ces sondes sont situées approximativement à 50 millions de km de la Terre, compromis entre perturbations gravitationnelles et liaison radio.

Voir absolument l'animation de l'orbite de LISA, elle est très bien expliquée par cette animation.

Voici une des sondes, elle est composée d'un cylindre de hauteur 50cm et de diamètre 1,8m, lui même composé principalement de deux parties en Y qui contiennent chacune un instrument.

Une protection au dessus de cet ensemble doit protéger contre les rayons du Soleil.

Structure en graphique époxy.

 

LISA contient 2 télescopes de 30cm de diamètre pour la transmission et la réception des signaux laser des deux autres sondes. Chaque instrument possède en plus un banc optique interférométrique, un capteur inertiel est monté au centre de chaque banc lié à une masse étalon et à l'abri des perturbations gravitationnelles afin de mesurer les infimes déplacement de cette masse par rapport à la sonde.

 

LISA est le premier engin spatial composé dédié à la détection des ondes gravitationnelles. Elle va détecter les ondes provenant d'étoiles binaires comme trous noirs ou étoiles à neutrons qui orbitent l'une autour de l'autre qui pourraient être situées dans notre galaxie, et aussi celles provenant de trous noirs massifs extra galactique.

LISA effectue ces recherches dans le domaine des très basses fréquences (bien en dessous de 1Hz), ce qui était impossible sur Terre à cause des tremblements de terre et autres vibrations du sol. Par contre il faudra s'assurer de la position exacte des sondes spatiales et de l'influence du vent solaire, c'est un challenge technique auquel l'ESA et la NASA s'attaque.

 

L'ESA d'ailleurs a la plus grande part dans cette aventure (cocorico!), en effet elle fournit les trois engins (construits par EADS Astrium) et leur système de propulsion, les capteurs gravitationnels, certains composants Laser et une partie de l'interférométrie. La NASA fournit le lanceur (Delta IV) des composants pour l'interféromètre et les systèmes de communication. Elle s'occupe aussi de l'intégration et des tests.

C'est le Goddard Space Flight Center (Maryland) qui dirige le projet.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site LISA de la NASA, le meilleur.

 

Le site LISA de l'ESA.

 

Tout le projet LISA en présentation Power Point par Oliver Jennrich de l'ESA (anglais), très clair (2MB).

 

Présentation Power Point sur les ondes de gravité (en anglais) par W Gould (1,3MB).

 

Présentation pdf de 18 pages en français sur le projet LISA et l'interférométrie par S Reynaud.

 

 

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CASSINI SATURNE : ON FOUILLE LES BRUTES  (09/04/2005)

(Photos NASA/JPL)

 

En fouillant dans les images brutes de Cassini, voici une superbe image de Dioné vue au dessus des anneaux prise le 28 mars 2005, elle porte le numéro provisoire : N00030832.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En continuant la recherche, je m'intéresse à Rhéa qui a été visitée par Cassini le 30 Mars et dont voici une superbe image aussi prise de 130.000km de distance avec les filtres CL1 et CL2.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En voici quelques autres.

 

Dioné dans le plan des anneaux du 24 Mars 2005

Titan dans le plan des anneaux prise le 25 Mars 2005

 

 

Bon, la balle est à vous maintenant, étonnez vous et allez à la pèche aux images brutes, cela commence ICI.

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

 

 

 

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CASSINI SATURNE : ON REPASSE PAR TITAN  (09/04/2005)

(photos NASA/JPL)

 

Photo brute prise le 19 Février 2005 à plus de 2,5 millions de km avec CL1 et CL2

On se rapproche nous sommes le 31 Mars 2005 à seulement 165.000km de Titan, avec filtres CB3 et IRP90

Le 31 Mars 2005 de 130.000km avec filtres Infra Rouge CB3. vue d'une partie non encore imagée par Cassini. On distingue à peine le cratère de 80km sur le bord gauche du disque au centre de l'image. (trace brillante circulaire).

Même jour même distance mais au Télé avec IRP0 et CB3.

 

Explication des filtres dans un astronews précédent.

 

Titan sera visité encore plusieurs dizaines de fois avant la fin de la mission afin d'obtenir le plus d'information possible.

Le prochain passage est d'ailleurs le 16 Avril prochain, ce sera la passage le plus près de tous les passages, à seulement 1000km de la surface, on aura droit à des images très précises je pense.

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS : ET VOUS NOUS DITES : JE CONTINUE!!!!  (09/04/2005)

(Photos NASA/JPL)

 

La NASA vient d'autoriser la poursuite pendant 18 mois des opérations martiennes Spirit et Opportunity qui sont déjà actifs depuis 14 mois. Leurs missions est donc étendue (et garantie par l'emploi du personnel) jusqu'en Septembre 2006, ouf on respire, on pensait que nos amis américains allaient couper le courant et licencier tout le personnel!

 

Bien entendu, il peut se produire une panne et une des missions peut s'arrêter d'elle même du jour au lendemain, mais on touche du bois à part quelques petits bobos tout va bien à bord.

 

Opportunity s'approche d'une région où les scientifiques espèrent trouver des roches exposées aux vents martiens (appelée Etched Terrain), les techniciens du JPL sont d'ailleurs en train de "shooter" Opportunity au point de vue vitesse, il vient de dépasser son collègue Spirit en ayant roulé maintenant près de 5000m et en établissant le record de 220m parcourus en une journée le 20 Mars 2005.

Ensuite en route pour le cratère Victoria de 700m de diamètre avec son champ de dunes que l'on aperçoit sur la photo.

 

Spirit lui est dans un terrain plus accidenté il monte toujours les monts Columbia et il est sur les pentes de Husband Hill, ses panneaux solaires ayant été nettoyés si miraculeusement, sa patte folle a aussi été réparée miraculeusement (merci les bonnes fées!), il est prévu qu'il atteigne le sommet rapidement et se mette ainsi du bon côté du Soleil pour charger ses batteries.

 

 

 

L'aventure continue pour notre plus grand plaisir.

 

 

Voici les dernières images de début Avril 2005.

 

 

 

Opportunity sol 422

Spirit sol 445

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

 

 

 

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UN KILO QUI A PRIS UN COUP DE VIEUX!! (09/04/2005)

 

Parmi toutes les unités (il y en a 7) définissant le système international SI (anciennement MKSA) il est une unité qui est définie de façon peu scientifique par rapport à notre époque; c'est le kilogramme (Kg).

 

En effet le kilo a été défini en 1889 comme étant la masse de l'étalon en platine iridié (voir photo) déposé au Pavillon de Breteuil à Sévres (c'est le BIPM : Bureau International des Poids et Mesures), lui même dérivé de la définition du système métrique révolutionnaire : le poids (on dirait la masse aujourd'hui) d'un litre d'eau à la température de 4°C.

C'est la seule unité de nos jours qui dépend d'un étalon.

 

Et bien beaucoup de métrologistes (ceux qui étudient les unités de mesure) pensent qu'il est temps de changer cela et d'y apporter un peu plus de précision et de le faire dépendre comme pour le mètre (un certain nombre d'oscillations de l'atome de Césium) d'un phénomène naturel ou d'une quantité de lumière ou de la masse d'un certain nombre d'atomes.

Cette démarche a été initiée par les Anglais et les Français et nos amis américains du NIST (National Institute of Standards and Technology) suivent le mouvement.

 

Ce n'est certainement pas évident de trouver un remplaçant à cette définition, certains s'y emploient depuis 25 ans sans avoir trouvé réellement une réponse, mais il y a quelques pistes.

 

Une est basée sur la constante de Planck de la théorie des Quantas. On procéderait comme suit : on cherche à équilibrer sur une balance, la masse de 1Kg dans le champ de gravité terrestre par une force issue d'un champ magnétique délivré par une enroulement en cuivre lui même soumis à un enroulement d'un supra conducteur.

La quantité de courant et de tension nécessaire définirait le nouveau kilogramme. Des calculs mathématiques montreraient que cette méthode revient à donner une valeur précise à cette fameuse constante de Planck ce qui n'est pas le cas actuellement.

 

La deuxième méthode est basée sur le fait de compter un certain nombres d'atomes de masse atomique connue de telle façon à atteindre 1 kilo; cela revient à être capable de mesurer le volume de chaque atome et sa densité, et en fait à donner une valeur fixe au nombre d'Avogadro (6,023 1023 approx).

 

La prochaine réunion du comité des poids et mesures sera à Paris en 2007, seront ils prêts pour cette date??

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

Sur l'histoire de unités de mesure

 

Le mètre du monde, l'histoire du système métrique par Denis Guedj, compte rendu de lecture.

 

 

 

 

 

 

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MAGAZINE CONSEILLÉ : GEO DU MOIS D'AVRIL (09/04/2005)

 

Il n'est pas courant de parler de ce magazine de reportages géographiques dans ces colonnes, et pourtant nous allons le faire, en effet sur les conseils éminents de notre ami Bernard Lelard je me suis précipité pour acheter l'édition complète de ce mois, c'est à dire avec le supplément DVD sur la création de la Terre.

Ce DVD est formidablement bien fait (65 min, en fait d'origine BBC Discovery Channel, donc une garantie de qualité et de sérieux) et permet ainsi de toucher du doigt la naissance de la Terre, de la Lune, des paysages terrestres, des différentes extinctions. Le professeur Michael Rampino de l'Université de New York nous accompagne dans ce merveilleux voyage des origines à nos jours. Bonnes animations.

 

Rien que pour cela courrez l'acheter. 4,90 + 5,00 = 9,90€

 

Il y a bien sûr aussi des reportages à l'intérieur du magazine, notamment sur les grandes catastrophes avec un long dépliant didactique.

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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