LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 9 Mars 2011
 
Conférences et Événements : Calendrier   .............. Rapport et CR
Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Survol de Tempel-1 par Stardust-NExT : CR de la soirée du 15 Février 2011. (09/03/2011)
À la recherche de nouveaux mondes : CR de la conférence SAF de R Ferlet du 9 Fev 2011.(09/03/2011)
ATV-2 Johannes Kepler :.Lancement réussi!(09/03/2011)
Discovery : Dernière mission!(09/03/2011)
X-37-B : La (mini) navette « top secret » de l’US Air Force.(09/03/2011)
Solar Dynamics Observatory :.Énorme éruption solaire.(09/03/2011)
Parhélie : Mystère lors du lancement de SDO !(09/03/2011)
LRO : Une nouvelle carte de la Lune !(09/03/2011)
Des planètes en formation : C’est ce qu’on vu les astronomes du Max Planck Institute.(09/03/2011)
Le Soleil : Le mystère de la disparition des taches solaires .
Vu d'en haut :.Paris par Nespoli.(09/03/2011)
ESO : M78, La Silla et Igor Chekalin!(09/03/2011)
Andromède : Découverte d’un disque stellaire épais.(09/03/2011)
Cassini-Saturne :.Rhéa et Dioné suspendues.(09/03/2011)
Cassini-Saturne : Un bel alignement !(09/03/2011)
Livre conseillé :.Penser avec l’infini de M. Blay chez Vuibert.(09/03/2011)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie de Mars est paru.(09/03/2011)
 
 
 
ATV-2 JOHANNES KEPLER :.LANCEMENT RÉUSSI! (09/03/2011)
 
 
L’ESA et Astrium communiquent sur le succès du lancement de la 200ème fusée Ariane le 16 Février 2011 à 22H50 (heure de Paris), avec à son bord le deuxième vaisseau ATV, baptisé Johannes Kepler.
 
Astrium d’abord :
 
D'un poids de 20,1 tonnes, ce second ATV (Automated Transfer Vehicle) est l'objet spatial le plus lourd jamais lancé par une Ariane 5.
Il  a nécessité une version spéciale d’Ariane 5 développée et fabriquée par Astrium. Ariane 5 ES est équipée d’un étage supérieur EPS ré-allumable, d’une case à équipements renforcée et d’un programme de vol spécifiquement redéveloppé.
« L’étage supérieur ré-allumable a parfaitement positionné l’ATV sur sa bonne orbite. », vient de confirmer Alain Charmeau, Directeur d’Astrium Space Transportation.
Alain Charmeau s’est félicité également de la réussite de ce tir : « C’est l’événement spatial de l’année et ce sont les équipes d’Astrium qui l’ont réalisé. C'est le 42e lancement réussi à la suite par Ariane 5 dont nous sommes le maître d’œuvre et un double évènement pour Astrium : le 200e vol d'une Ariane et  le lancement du second ATV en route ‘automatiquement vers la station Spatiale Internationale. Nous avons là deux grands programmes menés par l’industrie spatiale européenne sous notre responsabilité, avec un niveau technologique d’exception et ce grâce au soutien des gouvernements ».
La mission de l’ATV « Johannes Kepler » ne fait que commencer. Viendront ensuite les phases délicates du rendez-vous et de l’arrimage, puis la période pendant laquelle l’ATV  deviendra un module habité, à part entière de l’ISS. 
 
Les prochains ATV en production chez Astrium
« Johannes Kepler » représente la première unité de production des 4 ATV de série commandés par l'ESA  auprès d’Astrium.
« L’ATV 3 ‘Edoardo Amaldi‘ est bien avancé. Nous avons également débuté les travaux sur ATV 4 et les premières structures de l’ATV 5  ont été livrées. Nous avons aussi fourni à l’ESA une offre pour d’autres ATV et nous espérons une réponse positive durant l’année si la prolongation de la station Spatiale Internationale à l'horizon 2020 est confirmée.» a rappelé Alain Charmeau.
Mais l’aventure spatiale européenne ne fait que démarrer. « Il faut utiliser les compétences acquises par l’industrie et par Astrium dans le programme ATV pour les futurs programmes spatiaux européens. » a conclu Alain Charmeau.
A propos d’Astrium
Astrium est une filiale d’EADS dédiée aux systèmes et services spatiaux civils et militaires. En 2009, Astrium a réalisé un chiffre d’affaires de 4,8 milliards d’euros avec plus de 15 000 employés en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et aux Pays-Bas. Ses trois principaux domaines d’activité s’articulent autour des divisions Astrium Space Transportation pour les lanceurs et les infrastructures orbitales, Astrium Satellites pour les satellites et les systèmes sol, et Astrium Services pour des solutions intégrées à forte valeur ajoutée pour les satcoms et réseaux commerciaux sécurisés, des équipements de communication par satellite de haute sécurité, des produits et services sur mesure de navigation et de géo-information pour le monde entier.
EADS est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2009, le Groupe - comprenant Airbus, Astrium, Cassidian et Eurocopter - a dégagé un chiffre d’affaires de 42,8 milliards d’euros et employé plus de 119 000 personnes.
 
 
L’ESA aussi :
 
L'ATV Johannes Kepler, vaisseau ravitailleur européen, en route vers la Station spatiale internationale
Ariane-5 a injecté sur l'orbite terrestre basse souhaitée le deuxième véhicule de transfert automatique (ATV) de l'ESA, dénommé Johannes Kepler. Ce vaisseau de ravitaillement sans équipage doit livrer des fournitures indispensables, puis servir à rehausser l'orbite de la Station spatiale internationale (ISS) au cours de ses presque quatre mois de mission.
Ariane-5 a décollé du port spatial de l'Europe à Kourou (Guyane) le mercredi 16 février à 21h50 temps universel (18h50 heure locale).
Le lanceur et sa charge utile de 20,06 tonnes ont survolé l'océan Atlantique en direction des Açores et de l'Europe. Le premier allumage de l'étage supérieur, qui a duré 8 minutes, a permis au lanceur et à Johannes Kepler de se placer sur une orbite terrestre basse inclinée à 51,6 degrés par rapport à l'équateur.
 
À l'issue d'une phase balistique de 42 minutes, l'étage supérieur s'est rallumé pendant 30 secondes pour circulariser l'orbite à 260 km d'altitude. La séparation entre le vaisseau ravitailleur sans équipage et l'étage supérieur s'est déroulée sans heurt après quelque 64 minutes de vol.
Peu de temps plus tard, l'ATV a déployé ses quatre panneaux solaires. Il passera les prochaines heures à exécuter les manœuvres de début de fonctionnement en orbite et commencera son ascension vers l'ISS.
 
Photo : Arianespace.
 
 
 
"Ce lancement s'inscrit dans un manifeste d'accès à l'ISS chargé et mouvant, qui doit orchestrer les allées et venues de l'HTV, de Progress, de l'ATV et de la Navette spatiale. Le calendrier de lancement de l'ATV a été établi avec nos partenaires internationaux en octobre dernier et nous avons pu nous y tenir grâce au savoir-faire et à l'implication de l'industrie européenne et d'Arianespace, des équipes de l'ESA et du CNES ainsi que de nos partenaires internationaux " a déclaré Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA. "L'ATV-2 est le premier exemplaire d'un lot de production de quatre et cette nouvelle étape est le fruit des compétences techniques européennes ainsi que du soutien politique des États membres à l'ESA et à la coopération internationale. Nous attendons maintenant l'amarrage à l'ISS pour proclamer le succès de la mission. "
 
"Le vol de Johannes Kepler inaugure notre service de desserte régulière de l'ISS » a ajouté Simonetta Di Pippo, Directeur des Vols habités de l'ESA. Un mécanisme d'accès spécifique, utilisé par l'ESA pour la première fois, permet le chargement de fret jusqu'au dernier moment. « Cet accès de dernière minute confirme le rôle critique de l'ATV pour le ravitaillement de la Station spatiale."
"L'intégration en Europe du prochain véhicule à lancer, baptisé Edoardo Amaldi, doit s'achever en août 2011 et la production des ATV 4 et 5 est en cours" a indiqué par ailleurs Mme Di Pippo, qui a également précisé : " Le lancement d'Edoardo Amaldi devrait intervenir dans une douzaine de mois. Les deux autres suivront d'ici 2014. "
 
Évoluant sur le même plan orbital que la Station, mais bien en-dessous de son orbite, située à 350 km d'altitude, l'ATV fait l'objet d'un suivi permanent de la part du centre de contrôle ATV (ATV-CC) de l'ESA et du CNES implanté à Toulouse, qui travaille en coordination avec les centres de contrôle de l'ISS de Moscou et de Houston.
 
L'ATV emploiera la semaine qui vient à ajuster son orbite en vue de son rendez-vous avec l'ISS, à laquelle il doit s'amarrer le jeudi 24 février.
 
Le vaisseau ravitailleur intelligent de l'Europe
Contrairement à son prédécesseur, l'ATV Jules Verne, lancé en 2008, l'ATV Johannes Kepler n'exécutera pas de manœuvres de démonstration fonctionnelle, mais s'amarrera directement et de manière autonome au module russe Zvezda afin de livrer fournitures, ergols et oxygène à l'avant-poste orbital.
 
Les ATV contribuent au soutien et à la maintenance de l'ISS au même titre que le vaisseau russe Progress et le véhicule de transfert japonais H-II, dont le deuxième exemplaire est actuellement amarré au nœud de jonction n°2, mis au point en Europe.
Ces trois systèmes indépendants continueront d'assurer la desserte logistique de la Station après la mise à la retraite de la Navette spatiale de la NASA, qui doit intervenir dans le courant de l'année.
 
Il s'agit en outre du 200e vol Ariane effectué depuis le lancement inaugural, le 24 décembre 1979. On compte jusqu'à aujourd'hui 116 vols Ariane-4 réalisés entre 1988 et 2003, auxquels s'ajoutent 56 vols Ariane-5 depuis 1996.
 
La famille de lanceurs européens, qui entame une quatrième décennie de services, a envoyé sur orbite terrestre ou au-delà quelque 330 charges utiles, parmi lesquelles 31 missions de l'ESA, englobant sondes pour l'espace lointain, observatoires astronomiques, satellites de météorologie, de télédétection et de communication et vaisseaux de ravitaillement de la Station spatiale.
 
 
 
La version d’Ariane 5 utilisée pour lancer l’ATV-2 Johannes Kepler est la version Ariane 5 ES dont c’était le deuxième succès après celui du lancement de l’ATV1 Jules Verne en mars 2008.
 
Dotée d’une partie basse (Étage Principal Cryotechnique et Etages Accélérateurs à Poudre) identique à celle d’Ariane 5 ECA et d’une partie haute spécifique (Étage à Propergols Stockables ré-allumable).
 
 
 
Ce lancement est le 200ème lancement de la fusée Ariane depuis son baptême à Noël 1979 et dont le lancement fut épique !
Avec 42 succès d’affilée, ce 56ème lancement d’Ariane 5 établit un nouveau record avec une masse de plus de 20 tonnes satellisée
en orbite basse.
 
À cette occasion, 200 personnes des diverses sociétés et organismes collaborant à Ariane, ont participé à une photo souvenir au CSG de Kourou.
Ce sont des membres du CSG, d’Arianespace, du CNES et d’EADS Astrium. Jean Yves Le Gall président et CEO d’Arianespace était en tête du groupe.
Crédit photo : Astrium.
 
 
 
 
 
Mais ce n’est pas tout.
 
Une superbe et extraordinaire photo du lancement a été prise de…..l’ISS.
 
Oui, incroyable, notre astronaute, Paolo Nespoli a eu l’idée de diriger son appareil vers la zone de lancement, et il a réussi à figer cet instant ; lorsque l’ISS survolait la Guynae.
 
On voit la trajectoire d’Ariane, sous le bras manipulateur de la station.
 
J’ai agrandi la partie concernée de la photo pour avoir plus de détails.
 
 
 
 
Encore un détail, une « Terre » miniature, fait aussi partie du fret de l’ATV. C’est l’expérience scientifique Geoflow II , développée par Astrium pour le compte de l’Agence Spatiale Européenne. Cette expérience devrait permettre de mieux comprendre le fonctionnement du manteau de notre planète, manteau qui est la cause des séismes et des volcans.
 
Les scientifiques de l’Université de Cottbus (Allemagne) ont simulé une Terre « miniature »  installée dans un container d’expérimentation de la taille d’une boîte à chaussures.
Après la première mission à destination de l’ISS en 2008, le modèle de vol de Geoflow a été modifié par Astrium en 2009 et 2010, afin de conduire de nouvelles expériences à buts scientifiques.
Les scientifiques espèrent que les expériences menées à bord de l’ISS leur permettront d’améliorer les méthodes de calcul numérique. Ils étudieront un fluide mielleux contenu entre les deux sphères, intérieure et extérieure, du manteau, chacune effectuant une rotation à la même vitesse et se trouvant à une température différente. La gravité sera simulée par l’application d’un champ électrique à haute tension. Les courants de circulation du fluide seront alors photographiés. Cette expérience ne peut fonctionner que si les champs de force artificiels ne sont pas faussés par un champ gravitationnel réel.
Elle ne peut donc être conduite qu’en conditions de microgravité, autrement dit, dans l’espace.
 
 
 
Dossier ATV-2 chez Astrium.
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
DISCOVERY :DERNIÈRE MISSION! (09/03/2011)
 
 
Le 24 Février 2011, Discovery, a pris son envol pour la dernière fois vers l’ISS avec ses six astronautes pour la mission STS 133.
 
Discovery est la plus ancienne des navettes restantes et c’est son 39ème vol.
 
La NASA devrait encore lancer Endeavour en Avril et Atlantis en Juin, après, fini ! On ne dépendra que des Russes pour les liaisons avec l’ISS. Espérons que le secteur privé américain prendra le relais de la NASA et pourra proposer dans le futur des vols humains.
 
La navette s’est amarrée à l’ISS le 26 après une course poursuite de deux jours.
 
Discovery doit livrer plusieurs choses à l’ISS :
·        Le module de fret italien Leonardo (PMM) qui va être rajouté à la station pour l’agrandir de façon permanente.
·        Le robot « humanoïde » appelé Robonaut 2 ou plus simplement R2, (150kg 1m de haut) qui doit aider les astronautes dans leurs sorties extra véhiculaires.
·        Le module extérieur ELC 4 (Express Logistics Carrier ).
 
 
Voici quelques photos de ce vol. (crédit NASA).
 
 
 
Départ de STS 133 le 24 Février 2011 de Cape Kennedy du pas de tir 39A. à bord : Steve Lindsey, commandant; Eric Boe, pilote; Steve Bowen, Alvin Drew, Michael Barratt and Nicole Stott, spécialistes mission
Le 26 Février 2011, Discovery s’approche de l’ISS et effectue un tour sur elle-même pour vérification de sécurité (tuiles manquantes ?). elle est photographiée par un membre de l’Expédition 26.
on remarque un Progress au premier plan.
Discovery avec les portes de sa soute ouvertes : on voit le module Leonardo qui occupe la plus grande place.
Avant l’arrimage, Discovery fait le tour de l’ISS ; on remarque dans la partie inférieure l’ATV-2 qui vient de s’arrimer.
  Une autre très belle photo, où l'on voit l'ISS sur son autre face.
 
 
Avec ce nouvel arrivage, l’ISS compte maintenant 12 astronautes.
 
L’ISS se trouve dans un cas unique où de nombreux vaisseaux sont arrimés en même temps, ce qui ne devrait plus se reproduire :
·        Le cargo ATV-2 européen
·        Le cargo japonais HTV-2 (non visible sur la photo) ci dessus
·        Un cargo russe Progress
·        Deux Soyuz
·        La navette Discovery
 
 
Le 7 Mars Discovery se détache de l’ISS et effectue un tour d’honneur autour d’elle avant de rentrer à la maison prendre une retraite bien méritée.
 
Voir les vidéos de la mission.
 
Discovery devrait se poser ce 9 Mars 2011 à Cape Kennedy.
 
 
Nos amis de Universetoday nous propose une belle galerie d’images de cette dernière mission de Discovery.
 
Pour ceux qui ont eu la chance de voir l’ISS le soir du 7 Mars 2011, ils ont remarqué qu’il y avait DEUX traces ; en effet on voyait la navette se détacher de l’ISS et rester dans ses alentours pendant une très longue période.
On le voit très bien sur cette photo prise par nos amis Américains.
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
X-37-B : LA (MINI) NAVETTE « TOP SECRET » DE L’US AIR FORCE. (09/03/2011)
 
Le programme navette de la NASA touche à sa fin (voir article précédent), mais les militaires américains ne sont pas prêts à abandonner les vaisseaux spatiaux pour vols humains aux russes.
 
Depuis des années ils mettent au point avec Boeing et la NASA, une mini navette, baptisée X-37-B ; c’est une sorte de planeur spatial, bien plus petit que la navette actuelle. Elle fait partie du programme OTV (Orbital Test Vehicle).
 
Elle a été lancée avec succès, pour la première fois en avril 2010 au sommet d’une fusée Atlas 5. Elle est revenue sur terre 9 mois plus tard automatiquement et sans encombres.
 
Un deuxième lancement a eu lieu ce 5 Mars 2011, toujours à bord d’une Atlas 5.
 
(photo ci-contre. Photo by United Launch Alliance)
 
On n’en sait pas beaucoup plus. Si, rajoutons que l’usine de Boeing où elle est produite s’appelle : Boeing Phantom Works (usine Boeing fantôme littéralement) !
 
 
 
 
 
 
 
Comparaison X-37-B et navette
Vu de X-37-B à l’intérieur de la coiffe de la fusée Atlas (cliché Boeing)
 
 
 
 
Pour le moment c’est une navette sans équipage, mais a-t-elle été prévue pour avoir un jour des astronautes ?
Le contraire me semblerait absurde.
 
 
Difficile d’avoir des renseignements fiables sur cet appareil.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le dernier vol vu par SpaceCom.
 
Le dernier lancement par Spaceflight now.
 
Le X-37-B par Boeing.
 
Le dossier X-37-B chez globalsecurity.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
SOLAR DYNAMICS OBSERVATORY :.ENORME ERUPTION SOLAIRE. (09/03/2011)
(crédit photo : NASA/SDO)
 
 
Mardi 15 Février 2011, a eu lieu une des plus puissantes éruptions solaires (solar flare en anglais) depuis longtemps.
Elle a été émise de la région solaire AR 1158 (AR pour active region).
 
Cela signifierai-t-il que notre étoile aurait (enfin !) démarré un nouveau cycle (le cycle 24) ?
 
D’après la NASA, c’est la plus forte éruption de classe X (les plus puissantes) depuis 4 ans, elle a été détectée par le satellite SDO et on peut en voir une photo ci-contre.
 
Cette éruption a causé un énorme nuage de plasma très énergétique (une CME éjection de masse coronale) qui se dirige vers la Terre, et permet d’espérer de belles aurores dans des latitudes basses ; il ne faut pas oublier aussi les inconvénients des orages géomagnétiques : les perturbations électriques comme en 1989 au Québec !
 
Photo crédit NASA/SDO. Image centrée sur la longueur d'onde de 0,03 micron (304 A) donc en extrême UV, en fait c'est la raie de l'Hélium ionisé une fois (symbolisé par HeII), température correspondante: 50.000K.
 
 
 
 
 
 
On peut voir sur ce montage gif l’éruption proprement dite en boucle (photos : NASA/SDO)
 
Cette éruption a généré une puissante émission UV (filtre à 171 A) que l’on peut voir sur ce montage SDO pour le centre et SOHO pour la couronne.
 
 
On n’a pas détecté d’aurores supérieures à la moyenne, après cette émission de plasma importante. Dommage.
Sauf peut être ici en Norvège.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de SDO à la NASA.
 
L’APOD consacré à ce phénomène.
 
Bon résumé sur Universetoday.
 
On en parle sur Spaceweather aussi.
 
Et en français sur Ciel des Hommes.

On fête une année en orbite de SDO avec cette vidéo qui résume ses principaux faits d’armes.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
PARHÉLIE : MYSTÈRE LORS DU LANCEMENT DE SDO ! (09/03/2011)
 
Lors du lancement de la fusée Atlas emportant le satellite SDO dont on a parlé souvent dans ces colonnes ; s’est produit un phénomène relativement unique : un (oui car c’est masculin) parhélie (sundog en anglais) qui va être détruit par les ondes de choc du lancement de la fusée, le 11 Février 2010.
 
On peut voir ce phénomène sur cette vidéo (crédit A Herbst) dont j’ai extrait ces deux photos :
 
 
 
 
La parhélie est produit par la lumière du Soleil qui passe à travers les cristaux de glace (plats, de forme hexagonale) de l’atmosphère, elle est déviée de 22° (réfraction) avant d'atteindre nos yeux
 
La lumière étant diffusée suivant sa longueur d'onde, on voit des bouts d'arc en ciel (rouge vers le soleil).
 
Ce sont les ondes de choc du lanceur, qui ont perturbé l’alignement des cristaux de glace de l’atmosphère et ainsi détruit le parhélie.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’article sur Ciel des Hommes.
 
Tout sur ces phénomènes optiques chez nos amis britanniques.
 
Sur votre site préféré :
 
Un parhélie en Bretagne.
 
Un parhélie circulaire.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
LRO : UNE NOUVELLE CARTE DE LA LUNE. (09/03/2011)
(crédit photo : NASA/GSFC/Arizona State University)
 
 
Pendant deux semaines à la mi-Décembre 2010, la sonde lunaire américaine LRO, a effectué des relevés photographiques de type Nadir (verticalement) avec l’objectif grand angle de sa superbe caméra la LROC.
 
 
 
Ceci a donné naissance à une très précise mosaïque de la face terrestre (nearside en anglais par opposition à farside, la face cachée) de notre satellite naturel. (le N en haut)
 
Cette vue existe aussi sans annotation
 
 
Ces vues sont basées sur la composition de 1300 images individuelles.
 
Vous pouvez avoir accès à tous les détails des photos ainsi qu’à la région qui vous intéresse, et ceci de façon très simple (manipulable avec la souris !) sur le site de la caméra LROC.
 
 
La caméra LROC a été conçue par Malin Space Science Systems (MSSS) de San Diego, CA.
 
 
 
 
 
 
De plus, cette sonde a effectué aussi des relevés topographiques de la Lune, et nous présente différents hémisphères en relief comme ces documents suivants :
 
 
 
Hémisphère Nord lunaire
(crédit NASA/GSFC/MIT/SVS)
Hémisphère Sud lunaire
(crédit NASA/GSFC/MIT/SVS)
 
 
Ces représentations ont été effectuées grâce à l’altimètre lunaire Laser de la sonde le LOLA (Lunar Orbiter Laser Altimeter).
 
 
 
 
Allez, encore une très belle vue prise par cette sonde : le pic du cratère Aitken.
 
Photo prise le 11 Janvier 2011 .
 
Le cratère Aitken (135km de diamètre) est un des points géologiques intéressants de la face cachée, le plancher de ce cratère est recouvert de basalte, ce qui est assez rare sur cette face lunaire.
Aitken se trouve situé près du Pôle Sud lunaire, c’est un des plus grands et plus anciens bassins du système solaire !
 
 
L’exploration de ce bassin semble être une des priorités d’un (éventuel) programme lunaire US.
 
 
Le site de LRO au GSFC.
 
 
 
À propos de carte de la Lune, le LPI (Lunar and Planetary Institute) vient de publier une superbe carte géologique de la face visible de la Lune que je vous conseille de télécharger.
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
DES PLANÈTES EN FORMATION : C’EST CE QU’ON VU LES ASTRONOMES DU MPIA. (09/03/2011)
 
Les planètes se forment dans un disque de poussières et de gaz entourant de jeunes étoiles. Ce disque s’appelle le disque protoplanétaire, et les astronomes commencent à être capables de les détecter à partir de télescopes terrestres.
 
C’est le cas avec le Subaru à Hawaï (télescope de 8,2m); c’est la première fois qu’un tel disque comparable en taille à notre système solaire est détecté aussi clairement. On y voit des disques et des divisions, qui peuvent signaler la présence de planètes.
 
Une de ces nouvelles études s’est consacrée au système planétaire de la jeune étoile LkCa 15, situé à 450 années lumière dans le Taureau. On pense que cette étoile n’a que quelques millions d’années (donc très jeune !).
On y a détecté un très grand espace entre le disque protoplanétaire et l’étoile.
 
 
Cette image a été prise par la caméra HiCIAO du télescope Subaru (Hawaï), elle montre un brillant arc de lumière réfléchie blanche d’un disque protoplanétaire entourant la jeune étoile LkCa 15, dont le centre est masqué.
(pour information, la dénomination LkCa 15 signifie la 15ème entrée dans le catalogue de l’Observatoire Lick (Lk) d’étoiles émettant la raie caractéristique du Calcium d’où Ca).
 
Le côté intérieur de cet arc est relativement abrupt, on remarque aussi que la partie entre le disque et l’étoile (gap) est déséquilibré, elle a une forme elliptique et est plus marquée du côté gauche, sans doute forgée par la présence de planètes.
 
© MPIA (Christian Thalmann) & NAOJ
 
 
 
 
 
 
 
 
Christian Thalmann, du MPIA, responsable de ce projet, l’explique ainsi :
L’asymétrie de la partie située entre le disque et l’étoile est probablement la présence d’une ou plusieurs planètes nouvellement créées à partir de la matière du disque et qui ont ainsi nettoyé leurs orbites.
 
On peut voir sur la figure suivante la taille de cette discontinuité et du disque.
 
Ce gap est suffisamment grand pour contenir notre système solaire en entier !
 
Sur ce schéma, on a représenté en jaune la lumière réfléchie par le disque externe.
 
Il semblerait qu’il y ait aussi un disque interne beaucoup plus près de l’étoile. (inner disk).
 
Credit: MPIA/C. Thalmann
 
 
 
 
De telles observations font partie du projet SEEDS (Strategic Explorations of Exoplanets and Disks) mais seeds veut aussi dire « graines » en anglais sur Subaru, il a pour but d’étudier sur cinq ans, des disques protoplanétaires dans des systèmes solaires voisins.
 
 
 
Vois aussi cet article du MPIA.
 
Voir aussi cet article du CNRS sur un sujet analogue de planètes en formation.
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
LE SOLEIL: LE MYSTÈRE DE LA DISPARITION DES TACHES SOLAIRES. (09/03/2011)
 
Sommes nous condamnés à avoir de moins en moins de taches solaires (sunspots en anglais) à la surface de notre étoile, comme on le voit sur cette vue de 2008 ?
En 2008 et 2009, les taches avaient presque complètement disparues, l’activité solaire était tombée à un plus bas depuis un siècle, le champ magnétique solaire avait aussi diminué, permettant aux rayons cosmiques de pénétrer plus facilement dans le système solaire.
Tout ceci alimentant la question qui nous taraude tous : mais que sont les taches solaires devenues ???
 
Il semble que maintenant on ait un élément de réponse, cela vient d’être publié dans la revue Nature datée du 3 Mars 2011 sous le titre suivant : "Plasma currents deep inside the sun interfered with the formation of sunspots and prolonged solar minimum," par l’auteur principal Mr Dibyendu Nandi de l’Indian Institute of Science Education and Research de Calcutta.
 
Ses conclusions sont basées sur l’élaboration d’un nouveau modèle informatique de l’intérieur du Soleil.
 
 
 
 
Les astrophysiciens solaires reconnaissent depuis de nombreuses années l’importance d’un « tapis roulant » transportant les courants de plasma le long de la surface du Soleil, qui plongent vers l’intérieur dans les régions polaires et réapparaissent dans les régions équatoriales. Ce sont ces courants qui jouent un rôle déterminant dans le cycle de 11 ans du Soleil, la vitesse de ce tapis roulant étant de l’ordre de 65km/h.
Quand les taches commencent à disparaître, les courants de surface les font plonger à l’intérieur de l’étoile, jusqu’à 300.000km sous la surface ; la dynamo solaire amplifiant cette diminution du champ magnétique, en « rechargeant » celles-ci.
Ensuite les taches vont devenir plus « flottantes » et vont réapparaître à la surface comme un bouchon de liège sur l’eau.
Un nouveau cycle recommence.
 
Crédit dessin: Andrés Muñoz-Jaramillo of the Harvard CfA.
 
 
 
 
L’équipe de D. Nandi, pense avoir développé un modèle numérique qui rend compte de tous les aspects physiques de ce phénomène, qui a été étudié sur plusieurs dizaines de cycles.
Le problème des taches, remonte en fait au début des années 1990, pendant le cycle 23, époque à laquelle le tapis roulant solaire a accéléré. Ceci eut pour effet de ralentir le flux de plasma, et donc des taches solaires.
Plus tard dans les années 2000, le tapis roulant ralentit de nouveau ; mais le mal était fait. Il y avait un déficit en nouvelles taches solaires. Tout était prêt pour avoir un minimum séculaire !
 
Le cycle solaire sur le dernier siècles; les courbes en bleu, indiquent les variations du nombre de taches solaires.
Les barres rouges indiquent le nombre de jours cumulés sans taches solaires.
Le minimum du cycle 23 a été le plus long pour le nombre de jours sans taches. Crédit Dibyendu Nandi et al.
 
 
Alors que Solar Max est relativement bref (quelques années), Solar Min peut durer de très nombreuses années. (exemple : le minimum de Maunder au 17ème siècle qui dura 70 ans !).
 
Une chose est claire: pendant des longs minima, des choses étranges peuvent se produire : le champ magnétique solaire diminue, le vent solaire baisse aussi, les rayons cosmiques sont plus importants, l’action thermique des UV de la haute atmosphère est absente, forçant la haute atmosphère terrestre à se refroidir.  Etc…
 
 
Le Soleil se réveillerait-il? Voir cette photo du 8 Mars 2011.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Comment Thierry Legault voit l’ISS et la navette depuis le sol, c’est ICI.
 
 
Article de la NASA sur le même sujet.
 
Article de nos amis canadiens de radio Canada.
 
Article de Libération.
 
Dossier sur le Soleil sur votre site préféré.
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
ESO : M78, LA SILLA ET IGOR CHEKALIN ! (09/03/2011)
(crédit photo : ESO and Igor Chekalin)
 
 
L’ESO vient de publier une superbe image de la nébuleuse M78 (située dans Orion et proche de nous : 1600 années lumière), faite à partir des données du télescope de 2,2m de La Silla et traitées par Igor Chekalin astronome amateur Russe (dont on voit la photo ici) dans le cadre du concours des trésors cachés 2010 de l’ESO.
 
On peut dire qu’il a vraiment réussi !
 
Voici ce que l’ESO en dit :
 
 
La nébuleuse Messier 78 occupe la scène centrale de cette image prise avec la caméra WFI installée sur le télescope MGP/ESO de 2,2 mètres à l’Observatoire de La Silla au Chili, alors que les étoiles illuminant ce spectacle lumineux se trouvent en arrière plan.
Les ricochets de l’éclatante lumière des étoiles sur les particules de poussière de la nébuleuse l’illuminent d'une lumière bleue diffuse.
 
 
 
 
 
Igor Chekalin a remporté le concours d’astrophotographie « les trésors cachés 2010 » de l’ESO avec son image de ce magnifique objet.
Messier 78 est le parfait exemple d’une nébuleuse par réflexion. Le rayonnement ultraviolet émanant des étoiles qui l’illuminent n’est pas suffisamment intense pour ioniser le gaz et le faire briller – ses particules de poussière reflètent simplement la lumière des étoiles qui les éclaire.  Malgré cela, Messier 78 étant une des nébuleuses par réflexion les plus lumineuses du ciel, elle peut facilement être observée avec un petit télescope. Elle se situe à environ 1600 années-lumière de la Terre, dans la constellation d’Orion, au nord-est de l’étoile la plus à l’est de la ceinture d’Orion.
 
Cette nouvelle image de Messier 78 a été réalisée à partir de données provenant du télescope MGP/ESO de 2,2 mètres de l’Observatoire de La Silla et sélectionnées par Igor Chekalin pour la réalisation de l’image qui lui a permis de gagner le concours « les trésors cachés ».
 
Sur cette image, la teinte bleu pâle de la nébuleuse est une représentation exacte de ses couleurs dominantes.
Les tons bleus sont couramment observés dans les nébuleuses par réflexion, car les minuscules particules de poussière qu’elles contiennent dispersent la lumière des étoiles : la plus courte longueur d’onde de la lumière bleue est dispersée plus efficacement que la longueur d’onde plus longue de la lumière rouge.
 
Au-delà de cette éclatante nébuleuse, cette image contient de nombreuses autres structures remarquables. Une épaisse bande de poussière obscurcissante s’étend en travers de l’image de la partie supérieure gauche à la partie inférieure droite, stoppant la lumière des étoiles d’arrière-plan.
Dans le coin inférieur droit, de nombreuses structures curieuses roses, créées par les jets de matière éjectés par des étoiles récemment formées et encore profondément enfouies dans des nuages de poussière, sont également visibles.
 
Deux étoiles brillantes, HD 38563A et HD 38563B sont les principales sources d’énergie de Messier 78. Toutefois, cette nébuleuse héberge bien plus d’étoiles, y compris un ensemble d’environ 45 étoiles de faible masse, de jeunes étoiles (âgées de moins de 10 millions d’années) connues sous le nom d’étoiles T Tauri dont le cœur est encore trop froid pour enclencher la fusion de l’hydrogène.
Étudier les étoiles T Tauri est important pour comprendre les premières phases de la formation des étoiles et la manière dont se forment les systèmes planétaires.
Remarquablement, ce complexe de nébuleuses a également changé significativement au cours des dix dernières années. En février 2004, Jay McNeil, un amateur expérimenté a pris une image de cette région avec un télescope de 75mm et a été surpris de découvrir une nébuleuse lumineuse – la structure proéminente en forme d’éventail près du bas de cette image – là où rien n’était visible sur la plupart des images précédentes. Cet objet est maintenant connu sous le nom de nébuleuse de Mc Neil et semble être une nébuleuse par réflexion fortement variable autour d’une jeune étoile.
Cette image en couleurs a été créée à partir de nombreux clichés monochromes pris à travers des filtres bleu, jaune/vert et rouge, complétés par des clichés pris avec un filtre H-alpha qui montre la lumière provenant du rayonnement de l’hydrogène ionisé.
Le temps de pose total est respectivement de 9, 9, 17.5 et 15.5 minutes par filtre.
 
 
 
Voir les vidéos correspondantes.
 
 
 
chickens_up.gif
 
ANDROMÈDE : DÉCOUVERTE D’UN DISQUE STELLAIRE ÉPAIS. (09/03/2011)
 
 
Nos amis de l’Institut d’Astronomie de l’Université de Cambridge ont participé à une découverte intéressante concernant notre galaxie voisine, la galaxie d’Andromède : ils ont identifié pour la première fois, un disque stellaire plus épais que ce que l’on pensait.
 
 
En analysant les données du télescope Keck de Hawaï, ils ont réussi à séparer les étoiles formant un disque épais de celles composant le disque plus fin, comme on le voit sur cette représentation graphique.
 
Ils ont déterminé les caractéristiques de ces étoiles aussi bien en taille qu’en composition.
 
 
 
Crédit image : : Amanda Smith, IoA graphics officer.
 
 
 
 
 
Les galaxies spirales dominent les grandes galaxies à notre époque, où près de 70% des étoiles sont situées dans un disque fin.
Ce disque contient des « bras », sièges de naissances stellaires importantes, au centre de ces galaxies se trouvent le bulbe (bulge en anglais) contenant des étoiles vieilles.
Michelle Collins, doctorante à l’Institut d’Astronomie de Cambridge, nous dit que l’on sait en étudiant notre propre galaxie ainsi que des galaxies proches, que ces disques sont en fait doubles : un épais et un fin.
 
Le disque épais contient des étoiles anciennes dont les orbites s’étendent des deux côtés du disque fin, ce disque épais serait formé plus tôt dans la vie de la galaxie que le disque fin.
Le disque fin, plus classique, celui que l’on voit dans la plupart des photos (comme celles de Hubble), résulte, lui, de l’accrétion de gaz vers la fin de la formation de ces galaxies.
 
Actuellement on ne comprend pas bien toutes les étapes de la formation de ce disque épais, de plus celui de notre propre galaxie est masqué pour sa plus grande partie. On espère qu’Andromède, galaxie très proche, possédant aussi ce disque épais, puisse nous aider à percer ce mystère. On pense aussi que sa composition est différente de celle du disque fin.
 
Résoudre ces mystères devrait nous permettre de comprendre mieux la formation des galaxies spirales.
 
Ces résultats (The thick disk of m31) sont publiés dans les notes mensuelles de nos amis britannique de la RAS (Royal Astronomical Society) et disponibles sur internet.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
VU D'EN HAUT :.PARIS PAR NESPOLI. (09/03/2011)
(crédit photo : ESA/NASA)
 
Notre astronaute européen à bord de l’ISS, Paolo Nespoli a eu l’idée de photographier la ville de Paris de la coupole depuis l‘orbite de l’ISS.
 
Cette photo que vous trouverez en cliquant sur l’image ci-contre, représente Paris mais avec une vue inusuelle, puisque le Nord du cliché original, est situé dans le coin supérieur gauche.
 
Je l’ai redressée et y ai ajouté quelques points de repère.
On distingue parfaitement les deux aéroports parisiens.
 
Photo prise le 22 Février 2011.
 
Paolo Nespoli est membre permanent de l’ISS pour 6 mois, pour les expéditions 26 et 27.
 
 
 
 
 
 
Paolo poste régulièrement sur Flickr ses photos et commentaires sur son vol spatial.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
CASSINI SATURNE :.RHÉA ET DIONÉ SUSPENDUES. (09/03/2011)
(images : NASA/JPL/Space Science Institute)
 
 
Magique photo prise par Cassini, où Rhéa (1500 km de diamètre) et Dioné (1120 km de diamètre) semblent suspendues au dessus des anneaux de Saturne.
 
Vue dirigée vers la face ensoleillée des anneaux, prise lorsque la sonde était juste au dessus du plan des anneaux, ceux-ci étant plus près de Cassini que Dioné.
 
Image prise dans le visible par la NAC le 11 Janvier 2011, d’une distance approximative de 61.000km de Rhéa et de 924.000km de Dioné.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
chickens_up.gif
 
 
CASSINI-SATURNE : UN BEL ALIGNEMENT. (09/03/2011)
 
Cassini nous fascinera toujours, voici une photo faite en Janvier de cette année 2011, où l’on voit plusieurs lunes alignées avec le plan des anneaux.
 
 
Je me suis permis de coloriser la photo originale, d’augmenter certains contrastes et d’y ajouter un texte.
 
 
Au centre bien sûr Titan (5150 km de diamètre), à droite Encelade (500km) et à gauche presque invisible Pandore (80km) un des satellites gardiens de l’anneau F.
 
Image prise avec une combinaison de filtres dont un filtre dans le proche IR.
 
Cassini était à 850.000km de Titan.
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
Sur ce site les dernières nouvelles de la mission Cassini.
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
LIVRE CONSEILLÉ.:.PENSER AVEC L’INFINI CHEZ VUIBERT. (09/03/2011)
 
 
 
Présentation de l'éditeur
Au cours de ce qu il est convenu d appeler l’Âge classique (notre XVIIe siècle), deux domaines majeurs de la pensée - la philosophie et les mathématiques, déterminants dans tous les registres du savoir - vont être profondément renouvelés par l émergence d une question jusqu alors laissée de côté : celle de l infini.
 
Au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles en Europe, la pensée s est affranchie des anciennes hiérarchies théologiques et métaphysiques qui, depuis l Antiquité, imposaient leur vision du monde comme celle d un univers limité, fini. 
La raison à l oeuvre en sciences comme en philosophie (Pascal, Descartes, etc.) a introduit un nouveau questionnement et transformé la conception des connaissances.
Ces changements qui reposent sur la notion d’infini ont eu des répercussions sur la société : des notions fondatrices comme la liberté se sont renouvelées en entraînant de nouveaux droits. 
Cette nouvelle façon d être au monde, sans Dieu ni théologie, correspond aux Lumières - une période de quelques dizaines d années seulement dont on sait qu’elle fut le creuset de la Révolution française puis du Romantisme - « cette interrogation critique sur le présent et sur nous-mêmes » (dixit Michel Foucault) au cœur de la pensée rationnelle moderne.
 
 
 
Biographie de l'auteur
D'abord professeur de sciences physiques de lycée, Docteur d'état en Lettres et sciences humaines, puis directeur de recherche au CNRS, Michel Blay est l'auteur, le coauteur ou le directeur de très nombreux livres d'histoire et de philosophie des sciences parus aux PUF et au Seuil, chez Vrin, Klincksieck, Gallimard, Flammarion, Nathan, Belin, Larousse et Armand Colin.
 
Pour feuilleter un extrait du livre.
 
 
Sommaire de l’ouvrage :
 
·        Prendre la mer, prendre le ciel
·        Navigation vers l'infini
·        Le souci de l'infini
·        Des mathématiques au risque de l'infini
·        Newton : force, action et continuité du mouvement
·        Penser avec l'infini et calcul de l'infini
 
144 pages ISBN : 978-2311001464
 
prix : 17€
 
 
chickens_up.gif
 
LES MAGAZINES CONSEILLÉS : L’ASTRONOMIE DE MARS EST PARU. (09/03/2011)
 
 
Numéro particulièrement intéressant ce mois-ci de la revue de la SAF, en effet il contient un article de fond sur la cosmologie quantique par Aurélien Barrau et Francesca Vidotto, qui traite de l’hypothèse du Big Bounce.
 
Il contient aussi de nombreux autres articles, dont la suite de la recherche de la longitude, l’histoire de la navette spatiale, tout sur un cadran….lunaire ! etc…
 
Et les rubriques habituelles concernant les cieux.
 
 
 
Bref, vous en aurez pour vos 5,90€ !
 
 
 
 
 
chickens_up.gif
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
Abonnez-vous gratuitement aux astronews du site en envoyant votre e-mail.
 
Astronews précédentes : ICI       
 
Pour vous désabonner des astronews : cliquez ICI.