LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 1er Mai 2021
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF.. Les conférences d’astronomie de la SAF ne se tiennent
qu’à « distance » jusqu’à nouvel ordre.
Le mercredi 12 Mai 2021 19H00 en visio Hélène
SOL Astronome Obs de Paris-Meudon Aux
confins des trous noirs géants, nouvelles frontières de notre univers.. Transmission
en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
La suivante le 9 Juin : Le mystère Van den Bergh ou le secret de la fécondité
des galaxies par David Elbaz CEA.
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Les objets
interstellaires :
CR de la conf SAF de Sean Raymond du 14 Avril 2021.
(01/05/2021)
Hommage :
Michael Collins, le 3ème homme d’Apollo 11 est mort.
(01/05/2021)
Nomination :
Philippe Baptiste, nouveau Président du CNES.
(01/05/2021)
Thomas Pesquet
: C’est parti et arrimé à l’ISS.
(01/05/2021)
Mars 2020 :.On
a produit de l’Oxygène sur Mars !
(01/05/2021)
Ingenuity :
Je vole !
(01/05/2021)
Hubble :.M
61 superbe galaxie spirale !
(01/05/2021)
Solar Orbiter .:.Les
« Feux de camp » cause de la température de la couronne ?
(01/05/2021)
Les particules :
Les muons se comportent bizarrement !
(01/05/2021)
TESS
:.Plus de 2000 exoplanètes découvertes.
(01/05/2021)
Vu d'en haut :.San
Francisco vue de l’ISS.
(01/05/2021)
Une vidéo à découvrir :
Retour sur « De Leonardo à la Lune » à la Sorbonne.
(01/05/2021)
Livre conseillé
:.Jusqu’à la fin des temps de Brian Greene chez Flammarion.
(01/05/2021)
HOMMAGE : MICHAEL COLLINS LE 3ème HOMME D’APOLLO 11 EST MORT.
(01/05/2021)
Le Temps passe, les héros disparaissent,
Michael Collins, l’homme tranquille de la mission Apollo 11 qui n’a pas eu la
chance de poser les pieds sur la Lune, est mort d’un cancer à 90 ans après une
longue vie au service de l’astronautique. On sait que la NASA avait envisagé la
possibilité qu’il rentre seul sur Terre, au cas où ses collègues n’aient pas pu
redécoller de la Lune. Il s’y était préparé.
Je ne vous résumerais pas sa carrière, voir les références plus bas pour cela,
juste quelques points.
On notera qu’il a été de 1971 à 1978 directeur du célèbre Air and Space Musueum
de Washington et qu’il était toujours employé comme consultant par la NASA, puis
a occupé divers postes liés à l’espace.
Photo NASA/domaine public
Je
l’ai rencontré personnellement à Moscou le 7 Juillet 1988 où il avait été invité
pour le lancement de la sonde russe Phobos (qui a eu un destin funeste).
Nous étions en fait dans le même hôtel, l’hôtel Intourist près de la place
Rouge.
Je l’ai rencontré dans l’ascenseur et nous nous dirigions vers la salle du petit
déjeuner.
J’en ai profité pour bavarder et lui faire signer un autographe.
Autographe propriété JPM
POUR ALLER PLUS LOIN :
Astronaut Michael Collins, Apollo 11 pilot, dead of cancer
Décès de Michael Collins, astronaute américain de la mission Apollo 11
Décès de l'astronaute Michael Collins
NOMINATION :.PHILIPPE BAPTISTE NOUVEAU PRÉSIDENT DU CNES.
(01/05/2021)
Message du CNES :
Le Conseil des Ministres du mercredi 14 avril 2021 a nommé Philippe Baptiste,
Président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Né en 1972, Philippe
Baptiste est docteur de l’Université de Technologie de Compiègne et ingénieur
civil des Mines de Nancy. Il détient également un MSc de l’Université de
Strathclyde à Glasgow, un DEA de Sorbonne Université et une habilitation à
diriger des recherches.
Scientifique venant du numérique, Philippe Baptiste est un spécialiste
d’algorithmique, d’optimisation combinatoire, de recherche opérationnelle et
d’intelligence artificielle. Il a mené une carrière académique comme chercheur
au CNRS (1999), au Watson Research Center d’IBM (2000-2001), et comme professeur
chargé de cours à l’École Polytechnique (2002-2012). Il est l’auteur de
plusieurs ouvrages et d’environ 150 publications et communications
scientifiques. Il a dirigé le laboratoire d'informatique l'École polytechnique,
créé l'Institut des sciences de l'information et de leurs interactions avant de
devenir en 2014 Directeur Général Délégué du CNRS, l’un des premiers partenaires
du CNES. Membre du Haut conseil
scientifique de l'ONERA il a aussi siégé au CA d’INRIA.
Portrait
de Philippe Baptiste, Président directeur général du CNESPortrait de Philippe
Baptiste, Président directeur général du CNES Crédits : CNES / C. Peus, 2021
Tout en menant une carrière académique, Philippe Baptiste a aussi participé à la
création et au développement de plusieurs startups et mené de nombreuses
collaborations avec des industriels du numérique, de l’aéronautique et de la
défense. Il a été Directeur scientifique puis CTO du groupe Total (2016-2017) et
« Partner and Director » au sein du Boston Consulting Group (2020).
De mai 2017 à avril 2019, il a été le Directeur de cabinet de Frédérique Vidal,
ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation puis,
en novembre 2019, conseiller du Premier ministre Édouard Philippe. Il a suivi
tout au long de cette période la politique spatiale.
Lors de ses auditions devant les commissions des Affaires économiques de
l’Assemblée nationale et du Sénat le 7 avril dernier, Philippe Baptiste a rendu
hommage à Jean-Yves Le Gall, président du CNES depuis 2013, ainsi qu’aux femmes
et aux hommes qui œuvrent pour l’excellence du spatial français depuis plus de
60 ans. Il a souligné l’importance cruciale du centre spatial de Guyane, le port
spatial de l’Europe, le rôle majeur du centre spatial de Toulouse avec son
écosystème et bien sûr la place essentielle des centres parisiens. Philippe
Baptiste a mis en avant les multiples enjeux stratégiques auxquels
l’établissement devra faire face dans les prochaines années : l’importance des
données, le changement de la chaîne de valeur, les nouveaux modèles
d’innovation, la militarisation de l’espace et le rayonnement scientifique du
spatial français et européen, notamment au travers de l’exploration spatiale et
de l’observation de la Terre. Il a aussi réaffirmé avec force l’engagement du
CNES pour Ariane 6. Il a enfin fait part de son soutien au projet de
constellation européenne de satellites annoncé par Thierry Breton, Commissaire
européen pour le Marché intérieur.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Philippe Baptiste nommé Président du CNES
Philippe Baptiste prend la présidence du CNES dans un univers bousculé par Elon
Musk
THOMAS PESQUET :
C’EST PARTI ET ARRIMÉ À L’ISS.
(01/05/2021)
ALBUM PHOTO DU LANCEMENT ET ARRIMAGE DE LA MISSION CREW-2 ; AVRIL 2021
La Falcon 9 sur le pas de tir 39A de Cap Canaveral. Crédit SpaceX |
La superbe passerelle d’accès à la capsule en train de se retirer.
Très futuriste ! Crédit NASA/ Joel Kowksy |
Lancement de Crew-2 le 23 Avril 2021 de Cap canaveral. Credit:
(NASA/Aubrey Gemignani) |
L’équipage avec les combinaisons de vol. de gauche à droite : Thomas
Pesquet (marqué d’unX), Megan Mc Arthur, Shane Kimbrough et Akihiko
Hoshide. Photo : SpaceX |
La capsule se dirige vers le port d’amarrage du module Harmony.
Photo prise par les astronautes de l’ISS. (iss065e002665) |
L’ISS en approche, vue par les astronautes de la capsule Crew
Dragon. On remarque la capsule Crew Dragon 1 arrivée il y a 6 mois
et qui va repartir bientôt. Photo SpaceX. |
Crew Dragon, baptisée Endeavour en approche de l’ISS ?le nez du
vaisseau est ouvert pour amarrage Photo prise par les astronautes
(iss065e002661) |
Les 11 membres d’équipage à bord de l’ISS. De gauche à droite,
rangée du fond : Mark Vande Hei, Oleg Novitskiy et Pyotr Dubrov, de
la mission russe MS-18. Au centre : Akihiko Hoshide , Shane
Kimbrough, Thomas Pesquet et Megan McArthur de Crew-2. Et sur les
côtés : Michael Hopkins, Soichi Noguchi, Shannon Walker et Victor
Glover de la mission Crew 1. Photo ISS : iss065e002882 |
Sur cette photo,
on peut voir le système d’arrimage du lanceur sur son support de lancement. Nos
4 astronautes posent au pied de l’ensemble.
Le lancement et atterrissage 1er étage en 6 minutes.
Ça y est la mission Crew-2 de la NASA qui doit amener 4 astronautes à l’ISS
(Akihiko Hoshide de la JAXA, Megan McArthur et Shane Kimbrough de la NASA et
Thomas Pesquet de l’ESA) pour une mission de 6 mois, a décollé le 23 Avril 2021
à l’aube avec 24 heures de retard de Cap Canaveral à bord d’une capsule Crew
Dragon propulsée par un lanceur Falcon-9.
Il est à remarquer que
capsule (a volé pour Demo-2) et lanceur sont recyclés !
C’est la première fois.
L’ESA a publié une intéressante infographie (voir ci-contre) sur les différentes
étapes de ce vol.
La récupération du 1er étage
s’est produite sans problème sur une barge dans l’océan, mais à cause du jour
pas encore levé, on n’a pas vu grand-chose.
Au bout de 12 minutes la capsule se sépare du deuxième étage qui reste en orbite
et se désintègrera dans l’atmosphère plus tard.
Il faudra 24 heures et des allumages moteur (5) pour atteindre l’ISS et
s’amarrer sans problème. On est le 24 Avril 2021.
Après l’amarrage on attend près de deux heures pour équilibrer les pressions,
être sûr qu’il n’y a aucune fuite et vérifier que tout va bien. Ensuite
ouverture du sas et embrassades. Première phase de la mission réussie.
Une fois la réception d’arrivée passée, Thomas et ses collègues ont posté des
photos de la Terre sublimes.
Un avant-gout,
une photo de Paris
prise par Thomas ainsi qu’une
de la Normandie.
Néanmoins, un petit problème se pose :
11 astronautes et 6
couchettes seulement à bord de l’ISS. Comment résoudre ce problème
temporaire, car 4 astronautes vont retourner sur Terre rapidement ?
La NASA a la solution : les commandants des capsules Crew 1 et 2 dormiront dans
leur capsule, deux lits temporaires seront utilisés et le dernier dormira dans
la salle d’exercice.
De plus Thomas Pesquet a levé (un peu) le voile sur les toilettes à bord de la
capsule Dragon.
Je dis un peu, car tout cela ne me semble pas très clair, bref, vous jugerez.
Il parait que c’est très technique et qu’il y a un rideau pour l’intimité.
Bref si quelqu’un comprend merci de me le faire savoir.
Faire ses besoins dans l’espace, ça doit être le pied quand même !
Crédit photo : Thomas Pesquet.
Maintenant notre Thomas va pouvoir se consacrer à sa mission : la mission
« Alpha ».
POUR ALLER PLUS LOIN :
SpaceX launches 3rd crew with recycled rocket and capsule
NASA clears first reused SpaceX Crew Dragon capsule for astronaut launch
ISS : arrivée de l’équipage Crew 2 avec Thomas Pesquet
par
rêves d’Espace.
SpaceX's first reused Crew Dragon docks at space station with four Crew-2
astronauts
par Space.com
Début de la deuxième mission à bord de la Station spatiale pour Thomas Pesquet
SpaceX Crew-2 : la Nasa partage ses photos étourdissantes du départ de Thomas
Pesquet
11 astronautes pour 6 chambres : mais où dort l’équipage de l’ISS ?
Thomas Pesquet publie la photo des WC du Crew dragon et intrigue les internautes
Thomas Pesquet immortalise Paris depuis l’ISS
MARS 2020 :.ON A PRODUIT DE L’OXYGÈNE SUR MARS !
(01/05/2021)
Encore une belle première pour le robot Perseverance depuis un mois sur Mars. Il
a réussi à transformer
du CO2 en Oxygène grâce à sa mini usine MOXIE acronyme de Mars Oxygen
In-Situ Resource Utilization Experiment.
Pourquoi c’est fondamental ?
L’Oxygène n’est pas seulement utilisé pour respirer, c’est aussi un composant
essentiel aux moteurs de retour sur Terre. On a besoin d’un comburant
(généralement de l’Oxygène liquide, ou anciennement de l’eau oxygénée) et d’un
carburant qui va brûler avec l’Oxygène (généralement de l’Hydrogène liquide ou
du kérosène ou du méthane….).
Comment peut-on produire de l’Oxygène sur Mars ?
La première idée qui vient à l’esprit c’est la glace d’eau (H2O), on pourrait
trouver de la glace, creuser l’endroit et la transformer en eau liquide et par
électrolyse obtenir de l’Oxygène. Mais procéder à de telles opérations de
minages est relativement complexe et nécessite beaucoup de machinerie.
Il est plus simple de se baser sur l’atmosphère de Mars qui contient plus de 95%
de CO2 et de se servir de ce CO2 pour obtenir de l’Oxygène.
Comment ?
Par une méthode qui s’appelle
électrolyse à haute
température. En effet la molécule de CO2, très stable à température
ordinaire, l’est beaucoup moins à haute température. Elle devient instable et se
dissocie en monoxyde de Carbone (CO) et Oxygène (O2). Bien entendu, c’est un
procédé qui consomme de l’énergie pour provoquer l’échauffement
à 800°C.
2CO2
à
2CO +
O2
C’est ce qui s’est passé le 20 Avril 2021, avec MOXIE. Il a produit
5 g d’Oxygène,
quantité qui serait suffisante à un astronaute pour respirer pendant
10 minutes. MOXIE
est un démonstrateur technologique mis au point par le célèbre MIT, il est de la
taille d’un grille-pain et pèse 17 kg.
L’atmosphère martienne rentre dans le système d’acquisition sur la gauche, puis
après élimination de tout ce qui n’est pas CO2, entre avec 1 bar de pression
dans le système d’électrolyse à haute température SOXE. (800°C), fait de
matériaux résistants à la chaleur (Nickel, aerogel et parois dorées pour
réfléchir la chaleur). Une fois l’Oxygène libéré, il est dirigé vers l’unité de
mesure avant d’être relâché.
Cet ensemble consomme beaucoup d’électricité.
Le MIT a une jolie image : le MOXIE respire comme un arbre, il prend le CO2 et
rejette de l’Oxygène !
Diagramme du MOXIE ; Crédit NASA/JPL/Caltech
Le
MOXIE peut fabriquer jusqu’à 10 g d’Oxygène à l’heure. Michael Hecht du MIT
Haystack Observatory à Westford, Massachusetts, est le PI de l’expérience.
Signalons qu’une fusée devant décoller de Mars pour rejoindre la Terre a besoin
de 25 tonnes d’Oxygène approx. et de 7 tonnes de carburant. Par contre les
astronautes nécessitent beaucoup moins pour respirer, on l’évalue à une tonne
approximativement pour un séjour d’un an sur Mars.
On voit ici le MOXIE entrain d’être incorporé au rover. Voici
son emplacement
dans le rover.
Crédit NASA/JPL/Caltech
Un convertisseur MOXIE grande dimension pour une telle opération humaine sur
Mars, pourrait peser de l’ordre d’une tonne, ce qui n’est pas un énorme problème
à transporter sur Mars.
MOXIE consommant beaucoup d’énergie du rover, le nombre d’essai de fabrication
d’O2 sera limité à 10 pendant la mission et dans différentes conditions
climatiques.
Un éclaté de l’ensemble MOXIE en gif.
POUR ALLER PLUS LOIN :
With Perseverance and a little MOXIE, MIT is going to Mars
NASA’s Perseverance Mars Rover Extracts First Oxygen From Red Planet
Le rover Perseverance a fabriqué de l’oxygène sur Mars
Les images brutes de Persévérance.
Mars 2020 :
LA mission martienne de la NASA pour 2020.
INGENUITY : JE VOLE !
(01/05/2021)
Nous
avions laissé
la dernière fois
ce petit hélicoptère Ingenuity sur le sol de Mars, il s’était libéré de son
grand frère le robot Perseverance.
Maintenant la NASA a décidé de lui faire faire des vols pour vérifier que tout
se passe comme prévu.
On commence par
tester la rotation des pales,
qui sont plus larges et qui tournent plus vite que sur Terre.
Tout va bien.
Et c’est le 19 Avril 2021 qu’Ingenuity s’envole pour la première fois. Oh, un
vol modeste, 3 m au-dessus du sol martien et d’une durée de 40 secondes. Il
était situé à bonne distance du rover (300 m) pour des raisons de sécurité.
Photo : NASA/JPL
Mesures issues de l’altimètre
d’Ingenuity. Un peu plus de 3 m d’altitude et près de 40 secondes.
Crédit NASA |
Vue prise par la caméra à bord d’Ingenuity, on voit l’ombre de
celui-ci sur le sol martien. |
Et la vidéo de cet évènement :
https://youtu.be/wMnOo2zcjXA
Puis arrive le deuxième vol, quelques jours plus tard le 22 Avril. Avec des
nouveautés, un vol de 5 m d’altitude et de 50 secondes, mais on a aussi essayé
des manœuvres de vol sur le côté avec succès.
Voir la vidéo
filmée de la MstaCam.
Jamais deux sans trois, donc troisième vol le 25 Avril. Et là on a battu des
records. Il s’élève de 5 m comme précédemment, mais effectue un vol de plus de
50 m à la vitesse de 2
m/s. il en profite pour prendre la
première photo aérienne en couleur.
Voici la vidéo de ce vol filmée par Perseverance :
https://youtu.be/kNx9hcrUpww?list=PLTiv_XWHnOZpzQKYC6nLf6M9AuBbng_O8
vidéo :
Mais ce n’est pas tout, nos amis de la NASA ont à partir de ce vol, extrait deux
plans, une vue d’ensemble où l’on, voit le rover et son lieu d’atterrissage,
et une autre, une vue du rover lui-même prise par Ingenuity.
Crédits des deux photos : NASA/JPL-Caltech
Ingenuity a été construit par le JPL avec participation de AeroVironment Inc.,
Qualcomm, Snapdragon, SolAero et Lockheed Space.
Prochain vol vers le 29 Avril.
POUR ALLER PLUS LOIN :
With Goals Met, NASA to Push Envelope With Ingenuity Mars Helicopter
First Aerial Color Image of Mars
NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Flies Faster, Farther on Third Flight
NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Logs Second Successful Flight
NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Succeeds in Historic First Flight
Ingenuity helicopter successfully flew on Mars (Update)
Ingenuity helicopter successfully flew on Mars: NASA
NASA's Mars helicopter Ingenuity takes off on historic 1st powered flight on
another world
NASA’s Mars Helicopter to Make First Flight Attempt Sunday
Ingenuity’s Blades Are Released
HUBBLE :.M 61 SUPERBE GALAXIE SPIRALE.
(01/05/2021)
Hubble a encore frappé !
Voici un de ses derniers résultats, la galaxie à spirale barrée M 61 située dans
l’amas de la Vierge, l’amas le plus proche de nous, car situé à approx. 52
millions d’al.
Pour être juste, il faut aussi signaler que cette image est combinée avec les
résultats de la caméra FORS du VLT.
On remarque un centre très lumineux, et des bras spiraux parcourus de poussières
et de points lumineux rouge, des étoiles nombreuses en formation.
Ceci a amené M 61 à être cataloguée du genre
galaxie à flambée
d’étoiles, ou à sursaut de formation d’étoiles (starburst galaxy en
anglais). Ce genre de galaxie donne naissance à beaucoup plus d’étoiles qu’une
galaxie ordinaire, d’où son nom.
Cette merveilleuse photo peut être vue
en haute résolution,
ou même en très haute résolution sur le site de l’ESA référencé plus bas.
Crédit image : ESA/Hubble & NASA, ESO, J. Lee and the PHANGS-HST Team
M 61 présente aussi l’intérêt de posséder en son centre un trou noir super
massif de 5 millions de masses solaires.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Spiral Snapshot
par l’ESA
NASA : Hubble dévoile une photo impressionnante d’une galaxie à sursauts de
formation d’étoiles
SOLAR ORBITER :.LES « FEUX DE CAMP » CAUSES DE LA TEMPÉRATURE DE LA COURONNE ?
(01/05/2021)
La sonde solaire de l’ESA, Solar Orbiter, lancée en Février 2020, toujours en
phase de croisière, commence à faire des découvertes importantes concernant la
température élevée de la couronne solaire, un des grands mystères de
l’astrophysique.
Voir
l’anatomie du Soleil
représentée par l’ESA.
En effet la température
de la couronne solaire est beaucoup plus importante (1 million de degrés)
que la température de la
surface solaire, la photosphère (approx 5500 °C), ce qui est contraire au
bon sens (le chaud va vers le froid) et aux lois physiques. Un mécanisme inconnu
semble exister. Mais comment ce transfert d’énergie se produit-il ? On n’en sait
rien.
Eh bien, Solar Orbiter, au travers
d’une nouvelle étude,
a peut-être mis le doigt dessus, depuis sa découverte il y a un an
de ces fameux « camp fires »
(feux de camp), ces minuscules mais extrêmement violentes éruptions solaires.
Ces découvertes
ont été annoncées
à l’occasion de la dernière EGU (Union Européenne des Géosciences).
Ces études sont basées sur des
simulations
informatiques qui simulent ces surintensités, correspondant aux feux de
camp. Elles provoquent un phénomène de reconnexion, qui se produit quand les
lignes de champ magnétique pointent dans des directions opposées.
Cela produit des
éruptions solaires intenses et abondantes et des CME (éjections de masse
coronale), qui seraient suffisantes pour maintenir la température de la couronne
au niveau mesuré.
Ce phénomène, si confirmé, avait été prévu en partie par Eugene Parker, célèbre
héliophysicien, dont on vient de donner le nom à une sonde solaire en
fonctionnement, la PSP (Parker
Solar Probe).
C’est un étudiant Chinois de l’Université de Pékin travaillant avec le
professeur Hardi Peter du Max Planck Institute qui ont mis au point cette
simulation.
Les premières images de l’instrument EUI (Extreme Ultraviolet Imager) de la
sonde Solar Orbiter ont montré seulement quelques mois après son décollage, la
découverte de plus de
1500 de ces « feux de camp ».
Ils sont de très courtes durées, entre 10 et 200 secondes et n’occupent pas plus
de 400 à 4000 km à la surface.
Il semble aussi que ces « feux de camp » soient positionnés bas dans
l’atmosphère solaire, quelques milliers de km au-dessus de la surface.
C’est assez extraordinaire pour un engin qui n’est pas encore en service
opérationnel complet, mais toujours en phase de croisière, et que tous ses
instruments n’ont pas encore été activés, activation prévue pour Novembre 2021.
Remarquons que la sonde a été fabriquée par nos amis Britanniques de Airbus
Defence and Space UK (anciennement Astrium).
Graphique représentant ce que Solar Orbiter nous a révélé à propos de ces « feux
de camp ».
Crédit : Solar Orbiter/EUI Team/ESA & NASA; Data: Berghmans et al (2021) and
Chen et al (2021).
On peut voir une
animation gif
de ces campfires en activité.
L’orbite actuelle de Solar Orbiter l’amène à frôler le Soleil à 42 millions de
km, mais un de ses futurs passages le plus proche, elle le frôlera de l’ordre de
10 millions de km !!!
Ensuite, elle se mettra sur une orbite polaire par rapport au Soleil, pour nous
faire découvrir de tout nouveaux spectacles.
Vidéo montrant ce que l’on sait de ces « feux de camp ».
vidéo :
Film basé sur les données de Solar Orbiter.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Solar Orbiter : de plus en plus près du Soleil !
Campfires on the Sun
par le Max Planck Institute
Extreme-UV quiet Sun brightenings observed by the Solar Orbiter/EUI
‘Campfires’ offer clue to solar heating mystery
par l’ESA.
Mysterious heating of sun's corona powered by solar 'campfires,' study suggests
La mission
sur votre site préféré.
LES PARTICULES : LES MUONS SE COMPORTENT BIZARREMENT !
(01/05/2021)
Les scientifiques du Fermilab de Chicago ont procédé à des expériences sur le
muon, et les résultats sont surprenants.
Explications simplifiées :
LE FERMILAB
est comme le LHC du CERN, un laboratoire spécialisé dans la physique des
particules élémentaires de haute énergie. Son nom a été donné en l’honneur du
célèbre Enrico Fermi, pour la mise au point du premier réacteur nucléaire. Fermi
après son exil de l’Italie a travaillé à l’Université de Chicago avant d’être
impliqué dans le projet Mannhatan à Los Alamos. Le Fermilab est situé dans la
banlieue de Chicago à Batavia.
Le Fermilab comporte un très grand accélérateur,
le Tevatron
(le deuxième après le LHC) dont la circonférence est de 6 km (LHC 27 km).
LE MUON,
il fait partie des Leptons, sous-famille des Fermions (ce sont tout ce que nous
connaissons comme proton neutron électron etc..), et ressemble à son petit
cousin l’électron, il est seulement 200 fois plus lourd. Comme l’électron il
possède une charge négative. Par contre sa durée de vie est très courte : 2,2
µs.
Dans la vie courante, on ne rencontre pas beaucoup de muons, sauf dans les
gerbes de particules provenant des rayons cosmiques bombardant la haute
atmosphère. Sinon ce sont aussi des sous-produits des grands accélérateurs.
Comme l’électron, il se comporte comme un mini aimant et est donc sensible à un
champ magnétique, dans lequel il va entrer en rotation (en fait en oscillation),
dont les caractéristiques vont dépendre de ce champ externe. Les muons
interagissent aussi avec les particules virtuelles du vide quantique (oui, le
vide n’est pas vide !) qui interagissent aussi sur le moment magnétique.
On en déduit un facteur lié à cette rotation que les physiciens appellent
facteur g.
Le modèle standard des particules permet de calculer g avec une très grande
précision.
Sa valeur vaut 2.
Justement depuis quelques années, différentes expériences (notamment au
Brookhaven National Lab de New York) semblent indiquer que ce facteur g, ne
serait pas tout à fait égale à 2, c’est pour cette raisons que le Fermilab a
monté une expérience longue durée sur l’évaluation de cet écart par rapport à 2,
la valeur théorique.
D’où le nom logique de cette expérience :
« Muon g-2 »
(lire : muon g moins deux). Ce facteur g-2 est appelé le
moment magnétique
anormal ou anomalous magnetic moment en anglais.
L’expérience g-2.
Ils ont fait circuler des milliards de muons (en fait des antimuons) à presque
la vitesse de la lumière, dans un anneau de 14 m de diamètre, et ils ont ensuite
appliqué un champ magnétique.
L’oscillation des muons prévue par le modèle théorique n’est pas conforme aux
prévisions, oh, de très très peu, mais quand même, les physiciens n’aiment pas
cela.
On voit ici cet anneau de 14 m au Fermilab.
Crédit : Fermilab/Reidar Hahn
Cela veut-il dire que nous avons à faire à une nouvelle force en présence, ou à
une nouvelle physique. Les physiciens sont sceptiques.
Les mesures effectuées, l’ont été que sur une partie des données (6%) mais quand
même !! Elles confirment d’ailleurs les précédentes mesures de Brookhaven.
D’après le rapport du Fermilab, publié ce 7 Avril 2021, voici les chiffres :
La
valeur théorique du facteur g est : 2,00233183620(86) (entre parenthèses la
précision ou l’incertitude sur les derniers chiffres) valeur calculée par la
théorie quantique des champs.
La valeur théorique du moment magnétique anormal :
0,00116591810(43)
Les valeurs expérimentales de Muon g-2 :
Le facteur g :
2,00233184122(82)
Le moment magnétique anormal :
0,00116592061(41)
Il faut reconnaitre que la différence avec la théorie n’est pas grande, mais en
dehors des limites de précision, alors…
Illustration montrant l’écart des valeurs du moment anormal (redimensionné).
Crédit : Fermilab/Muon g-2 Collaboration.
On poursuit le dépouillement des autres données, pour avoir encore plus de
précision et décider si une nouvelle physique va voir le jour.
Deux vidéos peuvent aider à comprendre cette expérience et ses résultats.
The physics of g-2 7 min
Muon g-2 experiment finds strong evidence for new physics
8 min
POUR ALLER PLUS LOIN :
De possibles signes d'une nouvelle physique avec le moment magnétique du muon
à lire pour plus de détails.
Le muon, un accroc dans le modèle standard ?
De Pour la Science, très intéressant.
First results from Fermilab’s Muon g-2 experiment strengthen evidence of new
physics
Les muons cacheraient-ils une nouvelle force de la nature?
Les muons nous mèneront-ils vers une nouvelle physique ?
The anomalous magnetic moment of the muon in the Standard Model
Leading hadronic contribution to the muon magnetic moment from lattice QCD
TESS :.PLUS DE 2000 EXOPLANÈTES DÉCOUVERTES.
(01/05/2021)
Le chasseur d’exoplanètes TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) lancé en
2018, vient de diffuser la récolte
de deux ans de
fonctionnement de 2018 à 2020. Et elle est importante : près de 2200
exoplanètes de taille similaire à la Terre ou un peu plus grande, genre mini
Neptune ont été dévoilées.
On
rappelle que TESS, comme son nom l’indique va détecter des exoplanètes par la
méthode du transit.
Mais contrairement à Kepler qui visait toujours le même secteur du ciel et
plutôt des étoiles lointaines pendant plus de trois ans, TESS va se consacrer
aux étoiles beaucoup plus proches (<200 a-l) et beaucoup plus brillantes (50 à
100 fois plus brillantes que pour Kepler).
Il s’intéresse particulièrement aux étoiles G (notre Soleil) et K (naines
orange).
De plus il va couvrir tout le ciel périodiquement.
Illustration : NASA/JPL-Caltech
Sa méthode de détection est originale, le ciel est décomposé en 26 secteurs de
96° par 24°.
Une image du ciel est prise toutes les 30 minutes pendant les 27 jours de chaque
secteur.
Pendant deux orbites (2x13,7j = 27,4j) il observe le même coin du ciel, puis
passe au secteur adjacent etc…
À priori en deux années on devrait avoir ainsi couvert approximativement tout le
ciel.
C’est George Ricker du MIT qui est le responsable scientifique (PI) de la
mission.
La NASA vient donc d’annoncer
la découverte de plus de
2200 exoplanètes dont quelques centaines pourraient être
« intéressantes », c’est-à-dire petites et rocheuses, là où on risque de trouver
des similitudes avec notre propre planète.
De plus on pense qu’il pourrait y en avoir dans ce que l’on appelle la zone
habitable de l’étoile hôte, les Américains disent aussi zone goldilocks (boucle
d’or).
Parmi la grande variété de planètes découvertes, on en a sélectionné
quelques-unes particulièrement intéressantes.
Commençons par TOI 700-d,
une dont nous avons déjà parlée :
TOI 700-d
(TOI = Tess Objects of Interest), elle serait située dans la zone habitable,
proche de nous (100 al). Son étoile est une naine rouge de type M (peu massive,
la moitié de la masse du Soleil et de température peu élevée). De plus on n’a
pas détecté de quantité notable d’éruptions stellaires, ce qui est plutôt bon
signe. Son système possède 3 planètes.
Sa découverte a été confirmé par Spitzer, bien que celui-ci soit en phase finale
d’opération.
La troisième planète (indice d), celle qui nous intéresse orbite son étoile en
37 jours et reçoit un peu moins de flux lumineux que nous de la part de son
soleil. Sa position si proche de son étoile, fait qu’elle est en rotation
synchrone due aux effets de marée. (tidal lock en anglais).
Quant à sa composition, on est obligé d’élaborer des modèles, un de ces modèles
semble indiquer qu’elle aurait des océans et une atmosphère. Mais il existe
d’autres modèles……
Le système stellaire de
TOI 125 comprend 3 mini Neptune et probablement 2 autres planètes plus
petites.
Elles sont en orbite autour de cette étoile de type solaire située à 360 al.
L’exoplanète TOI 1338-b
est la première planète découverte par TESS, qui orbite deux étoiles, c’est une
planète « circumbinaire ».
L’étoile, ou plutôt le système TOI 1338 est situé à 1300 al. Les deux étoiles
orbitent l’une autour de l’autre en 15 jours. Une est 10% plus massive que notre
Soleil et l’autre est beaucoup plus petite, un tiers la masse solaire et moins
lumineuse
Par contre TOI 1338-b est près de 7 fois plus grande que la Terre (entre Neptune
et Saturne), elle orbite ses étoiles dans le même plan que le plan d’orbite de
celles-ci. Sa période orbitale varie entre 93 et 95 jours.
On se rappelle que la mission Kepler et son extension K2, ont déjà découvert des
planètes circumbinaires, une dizaine en tout, similaire à TOI 1338-b.
Vidéo expliquant le système circumbinaire.
Crédit: NASA's Goddard Space Flight Center
TESS a mis au jour aussi une exoplanète de période orbitale ultra courte :
LHS 3744-b (LHS =
Luyten Half-Second Catalogue of stars), ce serait une super Terre chaude de
période orbitale de 11 heures, donc très proche de son étoile. Cette planète
serait rocheuse et sa température serait de 500°C. elle serait vraiment une
proche voisine : 50 al.
TOI 849-b
serait une rareté, super massive, 40 fois notre Terre, on se demande si ce n’est
pas le reste du noyau d’une géante rouge. Elle est à 700 al de nous. Si sa masse
est énorme, sa taille par contre est faible : 3 fois la Terre.
Ets etc…
La mission de TESS vient d’être prolongée pour deux ans.
On compte beaucoup sur le futur télescope spatial JWST pour persévérer dans
l’étude de ces exoplanètes. Il faudra attendre la fin de 2021.
The TESS Objects of Interest Catalog from the TESS Prime Mission
TESS has Found 2,200 Potential Exoplanets so far
par Universe Today.
Space Telescope Delivers the Goods: 2,200 Possible Planets
Le télescope spatial TESS a découvert plus de 2 200 exoplanètes potentielles
La Nasa découvre une planète de la taille de la Terre dans une « zone
habitable »
TESS Mission Uncovers Its First World with Two Stars
Transiting Exoplanet Survey Satellite Finds An Earth-Size Habitable-Zone World
La mission TESS sur votre site préféré.
VU D’EN HAUT :.SAN FRANCISCO VUE DE L’ISS.
(01/05/2021)
Cette photo de la baie de San Francisco (Californie) a été prise par un
astronaute de l’ISS le 3 Décembre 2020 à l’aide d’un Nikon D5 et un télé de 500
mm.
La vue est très claire car prise en hiver, ce n’est pas le cas en été où on
remarque souvent du brouillard.
On remarque certains points caractéristiques qui sont indiqués sur la photo.
Notamment le Golden Gate Bridge et le Oakland Bay Bridge qui a été reconstruit
suite au tremblement de terre de 1989.
On reconnait aussi la triste île-prison d’Alcatraz.
A Clear Day Over San Francisco Bay
UNE VIDÉO À DÉCOUVRIR : SAN FRANCISCO VUE DE L’ISS
(01/05/2021)
On se rappelle cette
excellente manifestation
organisée par notre amie Paola Antolini le 8 Octobre 2019 à la Sorbonne.
De nombreuses personnalités étaient présentes.
Une vidéo de 9 heures a été tournée par notre spécialiste Laurent Dongé, son
montage a nécessité un certain temps, amis elle est prête maintenant, donc pour
voir cette vidéo en entier :
https://youtu.be/RXGP_KwR10g?list=PLM_NLeMfZ9Tq_CyMrUmuuLptkAzGmlF49
Mais, il est plus judicieux de choisir les intervenants qui vous intéressent,
dans ce cas, connectez-vous à :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLM_NLeMfZ9Tq_CyMrUmuuLptkAzGmlF49
Pour ceux qui désireraient voir mon intervention sur « Retour sur la Lune,
Exploration de Mars. Rêve ou Réalité » :
https://youtu.be/NdVBPwkSSWk?list=PLM_NLeMfZ9Tq_CyMrUmuuLptkAzGmlF49
LIVRE CONSEILLÉ :.JUSQU’À LA FIN DES TEMPS PAR B. GREENE CHEZ FLAMMARION
(01/05/2021)
Sous-titré : Notre
destin dans l’Univers.
Pourquoi y a-t-il des atomes, des planètes et des humains plutôt que rien ?
Comment pouvons-nous aimer, créer, croire, agir, penser… alors que notre cerveau
est le fruit des lois déterministes de la physique ?
La conscience est-elle apparue par la seule grâce du hasard ?
Et si les étoiles sont appelées à terme à se consumer, les galaxies à se
disperser et les trous noirs à s’évaporer comme l’a prédit Stephen Hawking, quel
sens donner à notre existence ?
Vulgarisateur hors pair, Brian Greene s’attaque à ces questions profondes en
nous contant non seulement l’histoire longue de l’Univers, mais aussi son futur.
Du Big Bang jusqu’à la fin des temps, il propose une quête aux confins de la
science, interrogeant au passage l’éphémère beauté du monde.
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt
que rien ?
Une vertigineuse méditation cosmique par l’un des plus grands physiciens de
notre temps.
Brian Greene est professeur de mathématiques et de physique à l’Université
Columbia près de New York.
Brian Greene est aussi l’auteur de nombreux livres à succès dont le fameux
« l’Univers élégant ».
ISBN 2081521539
512 pages Prix : 23,90
€
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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