LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 1er Mai 2021     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. Les conférences d’astronomie de la SAF ne se tiennent qu’à « distance » jusqu’à nouvel ordre.

Le mercredi 12 Mai 2021  19H00  en visio  Hélène SOL Astronome Obs de Paris-Meudon  Aux confins des trous noirs géants, nouvelles frontières de notre univers.. Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :

https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

La suivante le 9 Juin  : Le mystère Van den Bergh ou le secret de la fécondité des galaxies par David Elbaz CEA.

 

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :    

Les objets interstellaires : CR de la conf SAF de Sean Raymond du 14 Avril 2021. (01/05/2021)

Hommage : Michael Collins, le 3ème homme d’Apollo 11 est mort. (01/05/2021)

Nomination : Philippe Baptiste, nouveau Président du CNES. (01/05/2021)

Thomas Pesquet : C’est parti et arrimé à l’ISS. (01/05/2021)

Mars 2020 :.On a produit de l’Oxygène sur Mars ! (01/05/2021)

Ingenuity : Je vole ! (01/05/2021)

Hubble :.M 61 superbe galaxie spirale ! (01/05/2021)

Solar Orbiter .:.Les « Feux de camp » cause de la température de la couronne ? (01/05/2021)

Les particules : Les muons se comportent bizarrement ! (01/05/2021)

TESS :.Plus de 2000 exoplanètes découvertes. (01/05/2021)

Vu d'en haut :.San Francisco vue de l’ISS. (01/05/2021)

Une vidéo à découvrir : Retour sur « De Leonardo à la Lune » à la Sorbonne. (01/05/2021)

Livre conseillé :.Jusqu’à la fin des temps de Brian Greene chez Flammarion. (01/05/2021)

 

 

 

HOMMAGE : MICHAEL COLLINS LE 3ème HOMME D’APOLLO 11 EST MORT. (01/05/2021)

 

Une image contenant personne

Description générée automatiquement

Le Temps passe, les héros disparaissent, Michael Collins, l’homme tranquille de la mission Apollo 11 qui n’a pas eu la chance de poser les pieds sur la Lune, est mort d’un cancer à 90 ans après une longue vie au service de l’astronautique. On sait que la NASA avait envisagé la possibilité qu’il rentre seul sur Terre, au cas où ses collègues n’aient pas pu redécoller de la Lune. Il s’y était préparé.

 

Je ne vous résumerais pas sa carrière, voir les références plus bas pour cela, juste quelques points.

On notera qu’il a été de 1971 à 1978 directeur du célèbre Air and Space Musueum de Washington et qu’il était toujours employé comme consultant par la NASA, puis a occupé divers postes liés à l’espace.

 

Photo NASA/domaine public

 

 

 

 

 

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquementJe l’ai rencontré personnellement à Moscou le 7 Juillet 1988 où il avait été invité pour le lancement de la sonde russe Phobos (qui a eu un destin funeste).

 

Nous étions en fait dans le même hôtel, l’hôtel Intourist près de la place Rouge.

 

Je l’ai rencontré dans l’ascenseur et nous nous dirigions vers la salle du petit déjeuner.

 

J’en ai profité pour bavarder et lui faire signer un autographe.

 

Autographe propriété JPM

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Astronaut Michael Collins, Apollo 11 pilot, dead of cancer

 

Décès de Michael Collins, astronaute américain de la mission Apollo 11

 

Décès de l'astronaute Michael Collins

 

Michael Collins : retour en images sur la vie de «lastronaute idéal. Celui à qui on rêve de ressembler»

 

 

 

 

 

 

 

 

NOMINATION :.PHILIPPE BAPTISTE NOUVEAU PRÉSIDENT DU CNES. (01/05/2021)

 

Message du CNES :

 

Le Conseil des Ministres du mercredi 14 avril 2021 a nommé Philippe Baptiste, Président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Né en 1972, Philippe Baptiste est docteur de l’Université de Technologie de Compiègne et ingénieur civil des Mines de Nancy. Il détient également un MSc de l’Université de Strathclyde à Glasgow, un DEA de Sorbonne Université et une habilitation à diriger des recherches.

 

Scientifique venant du numérique, Philippe Baptiste est un spécialiste d’algorithmique, d’optimisation combinatoire, de recherche opérationnelle et d’intelligence artificielle. Il a mené une carrière académique comme chercheur au CNRS (1999), au Watson Research Center d’IBM (2000-2001), et comme professeur chargé de cours à l’École Polytechnique (2002-2012). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et d’environ 150 publications et communications scientifiques. Il a dirigé le laboratoire d'informatique l'École polytechnique, créé l'Institut des sciences de l'information et de leurs interactions avant de devenir en 2014 Directeur Général Délégué du CNRS, l’un des premiers partenaires du CNES.  Membre du Haut conseil scientifique de l'ONERA il a aussi siégé au CA d’INRIA.

 

Une image contenant personne, homme, mur, intérieur

Description générée automatiquementPortrait de Philippe Baptiste, Président directeur général du CNESPortrait de Philippe Baptiste, Président directeur général du CNES Crédits : CNES / C. Peus, 2021

 

Tout en menant une carrière académique, Philippe Baptiste a aussi participé à la création et au développement de plusieurs startups et mené de nombreuses collaborations avec des industriels du numérique, de l’aéronautique et de la défense. Il a été Directeur scientifique puis CTO du groupe Total (2016-2017) et « Partner and Director » au sein du Boston Consulting Group (2020). 

 

De mai 2017 à avril 2019, il a été le Directeur de cabinet de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation puis, en novembre 2019, conseiller du Premier ministre Édouard Philippe. Il a suivi tout au long de cette période la politique spatiale.

 

 

 

 

Lors de ses auditions devant les commissions des Affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat le 7 avril dernier, Philippe Baptiste a rendu hommage à Jean-Yves Le Gall, président du CNES depuis 2013, ainsi qu’aux femmes et aux hommes qui œuvrent pour l’excellence du spatial français depuis plus de 60 ans. Il a souligné l’importance cruciale du centre spatial de Guyane, le port spatial de l’Europe, le rôle majeur du centre spatial de Toulouse avec son écosystème et bien sûr la place essentielle des centres parisiens. Philippe Baptiste a mis en avant les multiples enjeux stratégiques auxquels l’établissement devra faire face dans les prochaines années : l’importance des données, le changement de la chaîne de valeur, les nouveaux modèles d’innovation, la militarisation de l’espace et le rayonnement scientifique du spatial français et européen, notamment au travers de l’exploration spatiale et de l’observation de la Terre. Il a aussi réaffirmé avec force l’engagement du CNES pour Ariane 6. Il a enfin fait part de son soutien au projet de constellation européenne de satellites annoncé par Thierry Breton, Commissaire européen pour le Marché intérieur.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Philippe Baptiste nommé Président du CNES

 

Philippe Baptiste prend la présidence du CNES dans un univers bousculé par Elon Musk

 

 

 

 

 

 

 

 

THOMAS PESQUET : C’EST PARTI ET ARRIMÉ À L’ISS. (01/05/2021)

 

 

ALBUM PHOTO DU LANCEMENT ET ARRIMAGE DE LA MISSION CREW-2 ; AVRIL 2021

 

Une image contenant ciel, extérieur, bâtiment

Description générée automatiquement

Une image contenant satellite

Description générée automatiquement

La Falcon 9 sur le pas de tir 39A de Cap Canaveral. Crédit SpaceX

La superbe passerelle d’accès à la capsule en train de se retirer. Très futuriste ! Crédit NASA/ Joel Kowksy

Une image contenant arme, fusée, missile

Description générée automatiquement

Une image contenant personne, posant, équipe

Description générée automatiquement

Lancement de Crew-2 le 23 Avril 2021 de Cap canaveral. Credit: (NASA/Aubrey Gemignani)

L’équipage avec les combinaisons de vol. de gauche à droite : Thomas Pesquet (marqué d’unX), Megan Mc Arthur, Shane Kimbrough et Akihiko Hoshide. Photo : SpaceX

 

 

Une image contenant miroir, fenêtre, voiture, réflexion

Description générée automatiquement

Une image contenant transport, satellite

Description générée automatiquement

La capsule se dirige vers le port d’amarrage du module Harmony. Photo prise par les astronautes de l’ISS. (iss065e002665)

L’ISS en approche, vue par les astronautes de la capsule Crew Dragon. On remarque la capsule Crew Dragon 1 arrivée il y a 6 mois et qui va repartir bientôt. Photo SpaceX.

Une image contenant avion

Description générée automatiquement

Une image contenant personne, intérieur, gens, posant

Description générée automatiquement

Crew Dragon, baptisée Endeavour en approche de l’ISS ?le nez du vaisseau est ouvert pour amarrage Photo prise par les astronautes (iss065e002661)

Les 11 membres d’équipage à bord de l’ISS. De gauche à droite, rangée du fond : Mark Vande Hei, Oleg Novitskiy et Pyotr Dubrov, de la mission russe MS-18. Au centre : Akihiko Hoshide , Shane Kimbrough, Thomas Pesquet et Megan McArthur de Crew-2. Et sur les côtés : Michael Hopkins, Soichi Noguchi, Shannon Walker et Victor Glover de la mission Crew 1. Photo ISS : iss065e002882

 

 

Sur cette photo, on peut voir le système d’arrimage du lanceur sur son support de lancement. Nos 4 astronautes posent au pied de l’ensemble.

 

 

Le lancement et atterrissage 1er étage en 6 minutes.

 

https://youtu.be/Eg4nUZzFiYQ

 

vidéo :

 

 

 

 

 

Ça y est la mission Crew-2 de la NASA qui doit amener 4 astronautes à l’ISS (Akihiko Hoshide de la JAXA, Megan McArthur et Shane Kimbrough de la NASA et Thomas Pesquet de l’ESA) pour une mission de 6 mois, a décollé le 23 Avril 2021 à l’aube avec 24 heures de retard de Cap Canaveral à bord d’une capsule Crew Dragon propulsée par un lanceur Falcon-9.

 

Il est à remarquer que capsule (a volé pour Demo-2) et lanceur sont recyclés !

 

C’est la première fois.

 

L’ESA a publié une intéressante infographie (voir ci-contre) sur les différentes étapes de ce vol.

 

La récupération du 1er étage s’est produite sans problème sur une barge dans l’océan, mais à cause du jour pas encore levé, on n’a pas vu grand-chose.

 

Au bout de 12 minutes la capsule se sépare du deuxième étage qui reste en orbite et se désintègrera dans l’atmosphère plus tard.

 

Il faudra 24 heures et des allumages moteur (5) pour atteindre l’ISS et s’amarrer sans problème. On est le 24 Avril 2021.

 

Après l’amarrage on attend près de deux heures pour équilibrer les pressions, être sûr qu’il n’y a aucune fuite et vérifier que tout va bien. Ensuite ouverture du sas et embrassades. Première phase de la mission réussie.

 

 

 

 

Une fois la réception d’arrivée passée, Thomas et ses collègues ont posté des photos de la Terre sublimes.

Un avant-gout, une photo de Paris prise par Thomas ainsi qu’une de la Normandie.

 

 

Néanmoins, un petit problème se pose : 11 astronautes et 6 couchettes seulement à bord de l’ISS. Comment résoudre ce problème temporaire, car 4 astronautes vont retourner sur Terre rapidement ?

La NASA a la solution : les commandants des capsules Crew 1 et 2 dormiront dans leur capsule, deux lits temporaires seront utilisés et le dernier dormira dans la salle d’exercice.

 

 

Une image contenant cabine

Description générée automatiquement

De plus Thomas Pesquet a levé (un peu) le voile sur les toilettes à bord de la capsule Dragon.

Je dis un peu, car tout cela ne me semble pas très clair, bref, vous jugerez.

 

Il parait que c’est très technique et qu’il y a un rideau pour l’intimité.

 

Bref si quelqu’un comprend merci de me le faire savoir.

 

Faire ses besoins dans l’espace, ça doit être le pied quand même !

 

Crédit photo : Thomas Pesquet.

 

 

 

 

 

 

Maintenant notre Thomas va pouvoir se consacrer à sa mission : la mission « Alpha ».

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

SpaceX launches 3rd crew with recycled rocket and capsule

 

NASA clears first reused SpaceX Crew Dragon capsule for astronaut launch

 

ISS : arrivée de l’équipage Crew 2 avec Thomas Pesquet par rêves d’Espace.

 

Thomas Pesquet en route pour l'ISS : comment suivre en direct l'arrimage du Crew Dragon Endeavour à la Station spatiale

 

SpaceX's first reused Crew Dragon docks at space station with four Crew-2 astronauts par Space.com

 

Début de la deuxième mission à bord de la Station spatiale pour Thomas Pesquet

 

SpaceX Crew-2 : la Nasa partage ses photos étourdissantes du départ de Thomas Pesquet

 

11 astronautes pour 6 chambres : mais où dort l’équipage de l’ISS ?

 

Thomas Pesquet publie la photo des WC du Crew dragon et intrigue les internautes

 

Thomas Pesquet immortalise Paris depuis l’ISS

 

 

 

 

 

MARS 2020 :.ON A PRODUIT DE L’OXYGÈNE SUR MARS ! (01/05/2021)

 

Encore une belle première pour le robot Perseverance depuis un mois sur Mars. Il a réussi à transformer du CO2 en Oxygène grâce à sa mini usine MOXIE acronyme de Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment.

 

Pourquoi c’est fondamental ?

L’Oxygène n’est pas seulement utilisé pour respirer, c’est aussi un composant essentiel aux moteurs de retour sur Terre. On a besoin d’un comburant (généralement de l’Oxygène liquide, ou anciennement de l’eau oxygénée) et d’un carburant qui va brûler avec l’Oxygène (généralement de l’Hydrogène liquide ou du kérosène ou du méthane….).

 

Comment peut-on produire de l’Oxygène sur Mars ?

La première idée qui vient à l’esprit c’est la glace d’eau (H2O), on pourrait trouver de la glace, creuser l’endroit et la transformer en eau liquide et par électrolyse obtenir de l’Oxygène. Mais procéder à de telles opérations de minages est relativement complexe et nécessite beaucoup de machinerie.

Il est plus simple de se baser sur l’atmosphère de Mars qui contient plus de 95% de CO2 et de se servir de ce CO2 pour obtenir de l’Oxygène.

 

Comment ?

Par une méthode qui s’appelle électrolyse à haute température. En effet la molécule de CO2, très stable à température ordinaire, l’est beaucoup moins à haute température. Elle devient instable et se dissocie en monoxyde de Carbone (CO) et Oxygène (O2). Bien entendu, c’est un procédé qui consomme de l’énergie pour provoquer l’échauffement à 800°C.

 

2CO2   à   2CO   +   O2

 

 

 

C’est ce qui s’est passé le 20 Avril 2021, avec MOXIE. Il a produit 5 g d’Oxygène, quantité qui serait suffisante à un astronaute pour respirer pendant 10 minutes. MOXIE est un démonstrateur technologique mis au point par le célèbre MIT, il est de la taille d’un grille-pain et pèse 17 kg.

 

 

En quelques mots le principe.

 

L’atmosphère martienne rentre dans le système d’acquisition sur la gauche, puis après élimination de tout ce qui n’est pas CO2, entre avec 1 bar de pression dans le système d’électrolyse à haute température SOXE. (800°C), fait de matériaux résistants à la chaleur (Nickel, aerogel et parois dorées pour réfléchir la chaleur). Une fois l’Oxygène libéré, il est dirigé vers l’unité de mesure avant d’être relâché.

Cet ensemble consomme beaucoup d’électricité.

Le MIT a une jolie image : le MOXIE respire comme un arbre, il prend le CO2 et rejette de l’Oxygène !

Diagramme du MOXIE ; Crédit NASA/JPL/Caltech

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant intérieur

Description générée automatiquementLe MOXIE peut fabriquer jusqu’à 10 g d’Oxygène à l’heure. Michael Hecht du MIT Haystack Observatory à Westford, Massachusetts, est le PI de l’expérience.

Signalons qu’une fusée devant décoller de Mars pour rejoindre la Terre a besoin de 25 tonnes d’Oxygène approx. et de 7 tonnes de carburant. Par contre les astronautes nécessitent beaucoup moins pour respirer, on l’évalue à une tonne approximativement pour un séjour d’un an sur Mars.

 

On voit ici le MOXIE entrain d’être incorporé au rover. Voici son emplacement dans le rover.

 

Crédit NASA/JPL/Caltech

 

 

 

Un convertisseur MOXIE grande dimension pour une telle opération humaine sur Mars, pourrait peser de l’ordre d’une tonne, ce qui n’est pas un énorme problème à transporter sur Mars.

 

MOXIE consommant beaucoup d’énergie du rover, le nombre d’essai de fabrication d’O2 sera limité à 10 pendant la mission et dans différentes conditions climatiques.

 

 

Un éclaté de l’ensemble MOXIE en gif.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

With Perseverance and a little MOXIE, MIT is going to Mars

 

MOXIE for Scientists

 

NASA’s Perseverance Mars Rover Extracts First Oxygen From Red Planet

 

Le rover Perseverance a fabriqué de l’oxygène sur Mars

 

MOXIE

 

 

 

 

Les images brutes de Persévérance.

 

Mars 2020 : LA mission martienne de la NASA pour 2020.

 

Mars 2020 au JPL.

 

 

 

 

 

INGENUITY : JE VOLE ! (01/05/2021)

 

 

Une image contenant extérieur, terrain, plage, rive

Description générée automatiquementNous avions laissé la dernière fois ce petit hélicoptère Ingenuity sur le sol de Mars, il s’était libéré de son grand frère le robot Perseverance.

Maintenant la NASA a décidé de lui faire faire des vols pour vérifier que tout se passe comme prévu.

 

On commence par tester la rotation des pales, qui sont plus larges et qui tournent plus vite que sur Terre. Tout va bien.

 

Et c’est le 19 Avril 2021 qu’Ingenuity s’envole pour la première fois. Oh, un vol modeste, 3 m au-dessus du sol martien et d’une durée de 40 secondes. Il était situé à bonne distance du rover (300 m) pour des raisons de sécurité.

 

Photo : NASA/JPL

 

 

 

 

 

 

Mesures issues de l’altimètre d’Ingenuity. Un peu plus de 3 m d’altitude et près de 40 secondes. Crédit NASA

Vue prise par la caméra à bord d’Ingenuity, on voit l’ombre de celui-ci sur le sol martien.

 

Et la vidéo de cet évènement : https://youtu.be/wMnOo2zcjXA

 

Puis arrive le deuxième vol, quelques jours plus tard le 22 Avril. Avec des nouveautés, un vol de 5 m d’altitude et de 50 secondes, mais on a aussi essayé des manœuvres de vol sur le côté avec succès.

Voir la vidéo filmée de la MstaCam.

 

Jamais deux sans trois, donc troisième vol le 25 Avril. Et là on a battu des records. Il s’élève de 5 m comme précédemment, mais effectue un vol de plus de 50 m à la vitesse de 2 m/s. il en profite pour prendre la première photo aérienne en couleur.

 

Voici la vidéo de ce vol filmée par Perseverance :

 

https://youtu.be/kNx9hcrUpww?list=PLTiv_XWHnOZpzQKYC6nLf6M9AuBbng_O8

 

vidéo :

 

 

 

 

Mais ce n’est pas tout, nos amis de la NASA ont à partir de ce vol, extrait deux plans, une vue d’ensemble où l’on, voit le rover et son lieu d’atterrissage,

 

Une image contenant texte, extérieur

Description générée automatiquement

 

 

Une image contenant extérieur, montagne, nature, colline

Description générée automatiquement

 

 

et une autre, une vue du rover lui-même prise par Ingenuity.

 

 

Crédits des deux photos : NASA/JPL-Caltech

 

Ingenuity a été construit par le JPL avec participation de AeroVironment Inc., Qualcomm, Snapdragon, SolAero et Lockheed Space.

 

 

Prochain vol vers le 29 Avril.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

 

With Goals Met, NASA to Push Envelope With Ingenuity Mars Helicopter

 

First Aerial Color Image of Mars

 

NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Flies Faster, Farther on Third Flight

 

NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Logs Second Successful Flight

 

NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Succeeds in Historic First Flight

 

Ingenuity helicopter successfully flew on Mars (Update)

 

Ingenuity helicopter successfully flew on Mars: NASA

 

NASA's Mars helicopter Ingenuity takes off on historic 1st powered flight on another world

 

NASA’s Mars Helicopter to Make First Flight Attempt Sunday

 

Ingenuity’s Blades Are Released

 

 

 

 

 

 

 

 

HUBBLE :.M 61 SUPERBE GALAXIE SPIRALE. (01/05/2021)

 

 

Une image contenant sombre, fermer

Description générée automatiquement

Hubble a encore frappé !

Voici un de ses derniers résultats, la galaxie à spirale barrée M 61 située dans l’amas de la Vierge, l’amas le plus proche de nous, car situé à approx. 52 millions d’al.

Pour être juste, il faut aussi signaler que cette image est combinée avec les résultats de la caméra FORS du VLT.

 

On remarque un centre très lumineux, et des bras spiraux parcourus de poussières et de points lumineux rouge, des étoiles nombreuses en formation.

 

Ceci a amené M 61 à être cataloguée du genre galaxie à flambée d’étoiles, ou à sursaut de formation d’étoiles (starburst galaxy en anglais). Ce genre de galaxie donne naissance à beaucoup plus d’étoiles qu’une galaxie ordinaire, d’où son nom.

 

Cette merveilleuse photo peut être vue en haute résolution, ou même en très haute résolution sur le site de l’ESA référencé plus bas.

 

Crédit image : ESA/Hubble & NASA, ESO, J. Lee and the PHANGS-HST Team

 

 

 

 

 

 

M 61 présente aussi l’intérêt de posséder en son centre un trou noir super massif de 5 millions de masses solaires.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Spiral Snapshot par l’ESA

 

NASA : Hubble dévoile une photo impressionnante d’une galaxie à sursauts de formation d’étoiles

 

 

 

 

 

 

SOLAR ORBITER :.LES « FEUX DE CAMP » CAUSES DE LA TEMPÉRATURE DE LA COURONNE ? (01/05/2021)

 

La sonde solaire de l’ESA, Solar Orbiter, lancée en Février 2020, toujours en phase de croisière, commence à faire des découvertes importantes concernant la température élevée de la couronne solaire, un des grands mystères de l’astrophysique.

Voir l’anatomie du Soleil représentée par l’ESA.

 

En effet la température de la couronne solaire est beaucoup plus importante (1 million de degrés) que la température de la surface solaire, la photosphère (approx 5500 °C), ce qui est contraire au bon sens (le chaud va vers le froid) et aux lois physiques. Un mécanisme inconnu semble exister. Mais comment ce transfert d’énergie se produit-il ? On n’en sait rien.

 

Eh bien, Solar Orbiter, au travers d’une nouvelle étude, a peut-être mis le doigt dessus, depuis sa découverte il y a un an de ces fameux « camp fires » (feux de camp), ces minuscules mais extrêmement violentes éruptions solaires.

Ces découvertes ont été annoncées à l’occasion de la dernière EGU (Union Européenne des Géosciences).

 

Ces études sont basées sur des simulations informatiques qui simulent ces surintensités, correspondant aux feux de camp. Elles provoquent un phénomène de reconnexion, qui se produit quand les lignes de champ magnétique pointent dans des directions opposées.

Cela produit des éruptions solaires intenses et abondantes et des CME (éjections de masse coronale), qui seraient suffisantes pour maintenir la température de la couronne au niveau mesuré.

Ce phénomène, si confirmé, avait été prévu en partie par Eugene Parker, célèbre héliophysicien, dont on vient de donner le nom à une sonde solaire en fonctionnement, la PSP (Parker Solar Probe).

C’est un étudiant Chinois de l’Université de Pékin travaillant avec le professeur Hardi Peter du Max Planck Institute qui ont mis au point cette simulation.

 

Les premières images de l’instrument EUI (Extreme Ultraviolet Imager) de la sonde Solar Orbiter ont montré seulement quelques mois après son décollage, la découverte de plus de 1500 de ces « feux de camp ».

Ils sont de très courtes durées, entre 10 et 200 secondes et n’occupent pas plus de 400 à 4000 km à la surface.

Il semble aussi que ces « feux de camp » soient positionnés bas dans l’atmosphère solaire, quelques milliers de km au-dessus de la surface.

 

C’est assez extraordinaire pour un engin qui n’est pas encore en service opérationnel complet, mais toujours en phase de croisière, et que tous ses instruments n’ont pas encore été activés, activation prévue pour Novembre 2021.

 

Remarquons que la sonde a été fabriquée par nos amis Britanniques de Airbus Defence and Space UK (anciennement Astrium).

 

 

Graphique représentant ce que Solar Orbiter nous a révélé à propos de ces « feux de camp ».

Crédit : Solar Orbiter/EUI Team/ESA & NASA; Data: Berghmans et al (2021) and Chen et al (2021).

 

On peut voir une animation gif de ces campfires en activité.

 

L’orbite actuelle de Solar Orbiter l’amène à frôler le Soleil à 42 millions de km, mais un de ses futurs passages le plus proche, elle le frôlera de l’ordre de 10 millions de km !!! Ensuite, elle se mettra sur une orbite polaire par rapport au Soleil, pour nous faire découvrir de tout nouveaux spectacles.

 

 

 

Vidéo montrant ce que l’on sait de ces « feux de camp ».

 

https://youtu.be/IK1jkqknwpw

 

vidéo :

 

 

 

 

 

Film basé sur les données de Solar Orbiter.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Un mystérieux chauffage de la couronne solaire alimenté par des «  feux de camp  » solaires, suggère une étude

 

L’atmosphère extérieure “ incroyablement chaude ” du Soleil peut atteindre des températures stupéfiantes de 1,7 million de degrés Fahrenheit

 

Solar Orbiter : de plus en plus près du Soleil !

 

Zooming in on solar campfires

 

Campfires on the Sun par le Max Planck Institute

 

Transient small-scale brightenings in the quiet solar corona: a model for campfires observed with Solar Orbiter

 

Extreme-UV quiet Sun brightenings observed by the Solar Orbiter/EUI

 

‘Campfires’ offer clue to solar heating mystery par l’ESA.

 

Mysterious heating of sun's corona powered by solar 'campfires,' study suggests

 

 

 

Le site solar orbiter à l’ESA

 

La mission sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

LES PARTICULES : LES MUONS SE COMPORTENT BIZARREMENT ! (01/05/2021)

 

Les scientifiques du Fermilab de Chicago ont procédé à des expériences sur le muon, et les résultats sont surprenants.

 

Explications simplifiées :

 

LE FERMILAB est comme le LHC du CERN, un laboratoire spécialisé dans la physique des particules élémentaires de haute énergie. Son nom a été donné en l’honneur du célèbre Enrico Fermi, pour la mise au point du premier réacteur nucléaire. Fermi après son exil de l’Italie a travaillé à l’Université de Chicago avant d’être impliqué dans le projet Mannhatan à Los Alamos. Le Fermilab est situé dans la banlieue de Chicago à Batavia.

Le Fermilab comporte un très grand accélérateur, le Tevatron (le deuxième après le LHC) dont la circonférence est de 6 km (LHC 27 km).

 

 

LE MUON, il fait partie des Leptons, sous-famille des Fermions (ce sont tout ce que nous connaissons comme proton neutron électron etc..), et ressemble à son petit cousin l’électron, il est seulement 200 fois plus lourd. Comme l’électron il possède une charge négative. Par contre sa durée de vie est très courte : 2,2 µs.

Dans la vie courante, on ne rencontre pas beaucoup de muons, sauf dans les gerbes de particules provenant des rayons cosmiques bombardant la haute atmosphère. Sinon ce sont aussi des sous-produits des grands accélérateurs.

Comme l’électron, il se comporte comme un mini aimant et est donc sensible à un champ magnétique, dans lequel il va entrer en rotation (en fait en oscillation), dont les caractéristiques vont dépendre de ce champ externe. Les muons interagissent aussi avec les particules virtuelles du vide quantique (oui, le vide n’est pas vide !) qui interagissent aussi sur le moment magnétique.

 

On en déduit un facteur lié à cette rotation que les physiciens appellent facteur g.

Le modèle standard des particules permet de calculer g avec une très grande précision.

Sa valeur vaut 2.

 

 

Justement depuis quelques années, différentes expériences (notamment au Brookhaven National Lab de New York) semblent indiquer que ce facteur g, ne serait pas tout à fait égale à 2, c’est pour cette raisons que le Fermilab a monté une expérience longue durée sur l’évaluation de cet écart par rapport à 2, la valeur théorique.

D’où le nom logique de cette expérience : « Muon g-2 » (lire : muon g moins deux). Ce facteur g-2 est appelé le moment magnétique anormal ou anomalous magnetic moment en anglais.

 

L’expérience g-2.

 

 

Une image contenant intérieur, encombré

Description générée automatiquement

Ils ont fait circuler des milliards de muons (en fait des antimuons) à presque la vitesse de la lumière, dans un anneau de 14 m de diamètre, et ils ont ensuite appliqué un champ magnétique.

 

L’oscillation des muons prévue par le modèle théorique n’est pas conforme aux prévisions, oh, de très très peu, mais quand même, les physiciens n’aiment pas cela.

 

On voit ici cet anneau de 14 m au Fermilab.

 

Crédit : Fermilab/Reidar Hahn

 

 

 

 

Cela veut-il dire que nous avons à faire à une nouvelle force en présence, ou à une nouvelle physique. Les physiciens sont sceptiques.

 

Les mesures effectuées, l’ont été que sur une partie des données (6%) mais quand même !! Elles confirment d’ailleurs les précédentes mesures de Brookhaven.

 

D’après le rapport du Fermilab, publié ce 7 Avril 2021, voici les chiffres :

 

La valeur théorique du facteur g est : 2,00233183620(86) (entre parenthèses la précision ou l’incertitude sur les derniers chiffres) valeur calculée par la théorie quantique des champs.

La valeur théorique du moment magnétique anormal : 0,00116591810(43)

 

Les valeurs expérimentales de Muon g-2 :

Le facteur g : 2,00233184122(82)

Le moment magnétique anormal : 0,00116592061(41)

 

Il faut reconnaitre que la différence avec la théorie n’est pas grande, mais en dehors des limites de précision, alors…

 

Illustration montrant l’écart des valeurs du moment anormal (redimensionné).

Crédit : Fermilab/Muon g-2 Collaboration.

 

 

 

 

On poursuit le dépouillement des autres données, pour avoir encore plus de précision et décider si une nouvelle physique va voir le jour.

 

Deux vidéos peuvent aider à comprendre cette expérience et ses résultats.

 

 

The physics of g-2   7 min

https://youtu.be/UckuqHDB08I

 

 

Muon g-2 experiment finds strong evidence for new physics  8 min

https://youtu.be/ZjnK5exNhZ0

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

De possibles signes d'une nouvelle physique avec le moment magnétique du muon à lire pour plus de détails.

 

Le muon, un accroc dans le modèle standard? De Pour la Science, très intéressant.

 

First results from Fermilab’s Muon g-2 experiment strengthen evidence of new physics

 

Les muons cacheraient-ils une nouvelle force de la nature?

 

Les muons nous mèneront-ils vers une nouvelle physique ?

 

The anomalous magnetic moment of the muon in the Standard Model

 

Leading hadronic contribution to the muon magnetic moment from lattice QCD

 

Un APOD sur le sujet.

 

 

 

 

 

 

TESS :.PLUS DE 2000 EXOPLANÈTES DÉCOUVERTES. (01/05/2021)

 

 

Le chasseur d’exoplanètes TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) lancé en 2018, vient de diffuser la récolte de deux ans de fonctionnement de 2018 à 2020. Et elle est importante : près de 2200 exoplanètes de taille similaire à la Terre ou un peu plus grande, genre mini Neptune ont été dévoilées.

 

On rappelle que TESS, comme son nom l’indique va détecter des exoplanètes par la méthode du transit.

Mais contrairement à Kepler qui visait toujours le même secteur du ciel et plutôt des étoiles lointaines pendant plus de trois ans, TESS va se consacrer aux étoiles beaucoup plus proches (<200 a-l) et beaucoup plus brillantes (50 à 100 fois plus brillantes que pour Kepler).

Il s’intéresse particulièrement aux étoiles G (notre Soleil) et K (naines orange).

De plus il va couvrir tout le ciel périodiquement.

 

Illustration : NASA/JPL-Caltech

 

 

 

 

Sa méthode de détection est originale, le ciel est décomposé en 26 secteurs de 96° par 24°.

Une image du ciel est prise toutes les 30 minutes pendant les 27 jours de chaque secteur.

Pendant deux orbites (2x13,7j = 27,4j) il observe le même coin du ciel, puis passe au secteur adjacent etc…

À priori en deux années on devrait avoir ainsi couvert approximativement tout le ciel.

C’est George Ricker du MIT qui est le responsable scientifique (PI) de la mission.

 

La NASA vient donc d’annoncer la découverte de plus de 2200 exoplanètes dont quelques centaines pourraient être « intéressantes », c’est-à-dire petites et rocheuses, là où on risque de trouver des similitudes avec notre propre planète.

De plus on pense qu’il pourrait y en avoir dans ce que l’on appelle la zone habitable de l’étoile hôte, les Américains disent aussi zone goldilocks (boucle d’or).

 

Parmi la grande variété de planètes découvertes, on en a sélectionné quelques-unes particulièrement intéressantes.

 

Commençons par TOI 700-d, une dont nous avons déjà parlée : TOI 700-d (TOI = Tess Objects of Interest), elle serait située dans la zone habitable, proche de nous (100 al). Son étoile est une naine rouge de type M (peu massive, la moitié de la masse du Soleil et de température peu élevée). De plus on n’a pas détecté de quantité notable d’éruptions stellaires, ce qui est plutôt bon signe. Son système possède 3 planètes.

 

Sa découverte a été confirmé par Spitzer, bien que celui-ci soit en phase finale d’opération.

 

La troisième planète (indice d), celle qui nous intéresse orbite son étoile en 37 jours et reçoit un peu moins de flux lumineux que nous de la part de son soleil. Sa position si proche de son étoile, fait qu’elle est en rotation synchrone due aux effets de marée. (tidal lock en anglais).

Quant à sa composition, on est obligé d’élaborer des modèles, un de ces modèles semble indiquer qu’elle aurait des océans et une atmosphère. Mais il existe d’autres modèles……

 

 

Le système stellaire de TOI 125 comprend 3 mini Neptune et probablement 2 autres planètes plus petites.

Elles sont en orbite autour de cette étoile de type solaire située à 360 al.

 

L’exoplanète TOI 1338-b est la première planète découverte par TESS, qui orbite deux étoiles, c’est une planète « circumbinaire ».

L’étoile, ou plutôt le système TOI 1338 est situé à 1300 al. Les deux étoiles orbitent l’une autour de l’autre en 15 jours. Une est 10% plus massive que notre Soleil et l’autre est beaucoup plus petite, un tiers la masse solaire et moins lumineuse

 

Par contre TOI 1338-b est près de 7 fois plus grande que la Terre (entre Neptune et Saturne), elle orbite ses étoiles dans le même plan que le plan d’orbite de celles-ci. Sa période orbitale varie entre 93 et 95 jours.

 

On se rappelle que la mission Kepler et son extension K2, ont déjà découvert des planètes circumbinaires, une dizaine en tout, similaire à TOI 1338-b.

 

 

 

Vidéo expliquant le système circumbinaire. Crédit: NASA's Goddard Space Flight Center

 

 

https://youtu.be/8FrlhrtVEW8

 

 

 

 

TESS a mis au jour aussi une exoplanète de période orbitale ultra courte : LHS 3744-b (LHS = Luyten Half-Second Catalogue of stars), ce serait une super Terre chaude de période orbitale de 11 heures, donc très proche de son étoile. Cette planète serait rocheuse et sa température serait de 500°C. elle serait vraiment une proche voisine : 50 al.

 

 

TOI 849-b serait une rareté, super massive, 40 fois notre Terre, on se demande si ce n’est pas le reste du noyau d’une géante rouge. Elle est à 700 al de nous. Si sa masse est énorme, sa taille par contre est faible : 3 fois la Terre.

 

Ets etc…

 

La mission de TESS vient d’être prolongée pour deux ans.

 

On compte beaucoup sur le futur télescope spatial JWST pour persévérer dans l’étude de ces exoplanètes. Il faudra attendre la fin de 2021.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

The TESS Objects of Interest Catalog from the TESS Prime Mission

 

TESS has Found 2,200 Potential Exoplanets so far par Universe Today.

 

Space Telescope Delivers the Goods: 2,200 Possible Planets

 

Le télescope spatial TESS a découvert plus de 2 200 exoplanètes potentielles

 

 

La Nasa découvre une planète de la taille de la Terre dans une «zone habitable»

 

TESS Mission Uncovers Its First World with Two Stars

 

Transiting Exoplanet Survey Satellite Finds An Earth-Size Habitable-Zone World

 

 

La mission TESS sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

 

 

VU D’EN HAUT :.SAN FRANCISCO VUE DE L’ISS. (01/05/2021)

 

 

Une image contenant carte

Description générée automatiquement

Cette photo de la baie de San Francisco (Californie) a été prise par un astronaute de l’ISS le 3 Décembre 2020 à l’aide d’un Nikon D5 et un télé de 500 mm.

 

La vue est très claire car prise en hiver, ce n’est pas le cas en été où on remarque souvent du brouillard.

 

On remarque certains points caractéristiques qui sont indiqués sur la photo. Notamment le Golden Gate Bridge et le Oakland Bay Bridge qui a été reconstruit suite au tremblement de terre de 1989.

 

On reconnait aussi la triste île-prison d’Alcatraz.

 

Vue annotée.

 

 

 

 

 

A Clear Day Over San Francisco Bay

 

 

 

 

 

 

UNE VIDÉO À DÉCOUVRIR : SAN FRANCISCO VUE DE L’ISS (01/05/2021)

 

On se rappelle cette excellente manifestation organisée par notre amie Paola Antolini le 8 Octobre 2019 à la Sorbonne.

 

De nombreuses personnalités étaient présentes.

 

Une vidéo de 9 heures a été tournée par notre spécialiste Laurent Dongé, son montage a nécessité un certain temps, amis elle est prête maintenant, donc pour voir cette vidéo en entier :

https://youtu.be/RXGP_KwR10g?list=PLM_NLeMfZ9Tq_CyMrUmuuLptkAzGmlF49

Mais, il est plus judicieux de choisir les intervenants qui vous intéressent, dans ce cas, connectez-vous à :

https://www.youtube.com/playlist?list=PLM_NLeMfZ9Tq_CyMrUmuuLptkAzGmlF49

 

Pour ceux qui désireraient voir mon intervention sur « Retour sur la Lune, Exploration de Mars. Rêve ou Réalité » :

https://youtu.be/NdVBPwkSSWk?list=PLM_NLeMfZ9Tq_CyMrUmuuLptkAzGmlF49

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.JUSQU’À LA FIN DES TEMPS PAR B. GREENE CHEZ FLAMMARION (01/05/2021)

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Sous-titré : Notre destin dans l’Univers.

 

Pourquoi y a-t-il des atomes, des planètes et des humains plutôt que rien ? Comment pouvons-nous aimer, créer, croire, agir, penser… alors que notre cerveau est le fruit des lois déterministes de la physique ?

La conscience est-elle apparue par la seule grâce du hasard ?

Et si les étoiles sont appelées à terme à se consumer, les galaxies à se disperser et les trous noirs à s’évaporer comme l’a prédit Stephen Hawking, quel sens donner à notre existence ?

 

Vulgarisateur hors pair, Brian Greene s’attaque à ces questions profondes en nous contant non seulement l’histoire longue de l’Univers, mais aussi son futur. Du Big Bang jusqu’à la fin des temps, il propose une quête aux confins de la science, interrogeant au passage l’éphémère beauté du monde.

 

 

 

 

 Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

 

Une vertigineuse méditation cosmique par l’un des plus grands physiciens de notre temps.

 

 

Brian Greene est professeur de mathématiques et de physique à l’Université Columbia près de New York.

 

Brian Greene est aussi l’auteur de nombreux livres à succès dont le fameux « l’Univers élégant ».

 

 

ISBN 2081521539

512 pages    Prix : 23,90 €

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

Abonnez-vous gratuitement aux Astronews du site en envoyant votre e-mail.

 

 

Astronews précédentes : ICI          

 

 

Pour vous désabonner des Astronews : cliquez ICI.