LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 20 Mars 2023     

 

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF. : le mercredi 12 Avril (CNAM amphi Grégoire) 19 H    Thierry Legault astrophotographe, sur « L’astrophotographie pour les nuls ! ».
Réservation comme d’habitude ou à la SAF directement.
La suivante : le 10 Mai : Brigitte Alix sur  « Astrolabe et Astronomie »     

Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

 

Sommaire de ce numéro :  

Histoire critique du BB : CR de la conf SAF de JMBB du 8 Mars 2023 (20/03/2023)

JWST :.Six galaxies qui posent problème ! (20/03/2023)

JWST : Quand le Webb voit triple ! (20/03/2023)

Artemis-I :.Dernier rapport sur le vol. (20/03/2023)

Ingenuity :.Mais oui je suis toujours là ! (20/03/2023)

L’ESA :.On connait les causes de l’échec Vega. (20/03/2023)

Exoplanètes  : 4 classes de systèmes planétaires. (20/03/2023)

La Lune : Un GPS et un Internet lunaires. (20/03/2023)

Nancy Grace Roman: Une nouvelle ère de télescope IR. (20/03/2023)

Un rendez-vous important : N Cabrol au théâtre des Mathurins. (20/03/2023)

Photos d'amateurs :.Thierry Legault, la Lune et l’ISS. (20/03/2023)

Livre conseillé :.Hawking à la plage chez Dunod par A. Cassan. (20/03/2023)

 

 

 

 

JWST :.SIX GALAXIES QUI POSENT PROBLÈME ! (20/03/2023)

 

Dès sa mise en service, le Webb a vu de nombreuses galaxies très tôt après le Big Bang.

 

Mais une récente étude ont montré que certaines (pour le moment on en compte six) sont beaucoup trop massives et trop volumineuses ; leurs étoiles sont trop « vieilles » !

Elles ne s’accordent pas avec les théories actuelles de formation des galaxies.

Le modèle standard de la cosmologie va-t-il trembler sur ses bases ?

 

Ces objets sont situés approx vers les 500 à 700 Ma après le BB.

 

Cela a fait l’objet d’un article dans Nature (voir ref plus bas) et aussi de la Penn State University, étude menée par J. Leja de cette même université.

Les données servant à l’étude sont issues de la NIRCam. Ces galaxies si proches du BB devraient se trouver dans un état « adolescent », mais on les trouve très « adultes », trop massives à une époque si jeune. Leurs masses est une centaine de fois plus élevée que ce que l’on pensait !

Leur redshift confirmait ces âges. Mais ces redshifhts correspondent à des mesures indirectes, donc peut être biaisées.

C’est la raison pour laquelle de nouvelles mesures sont nécessaires.

 

La cible visée dans le ciel était une zone à priori vierge d’objets, où on n’avait pas encore détecté de galaxies.

 

Et les six galaxies trouvées avaient des masses au moins de l’ordre de 10 milliards celle de notre Soleil.

 

Ces découvertes posent un défi à la cosmologie actuelle, et plus d’observations sont nécessaires afin de confirmer ces premiers résultats.

 

Une image contenant lumière, étoile, allumé, sombre

Description générée automatiquementImages des six galaxies extra massives vues à 500 à 700 Ma après le Big Bang.

 

La galaxie à l’extrême gauche dans le bas de l’image est celle qui aurait un très grand nombre d’étoiles, autant que notre propre galaxie. Mais elle serait trente fois plus compacte !

 

Credit: NASA, ESA, CSA, I. Labbe (Swinburne University of Technology). Image processing: G. Brammer (Niels Bohr Institute’s Cosmic Dawn Center at the University of Copenhagen).

 

Tiré de l’article de Penn State.

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

The James Webb Space Telescope Is Finding Too Many Early Galaxies par Sky and telescope

 

Discovery of massive early galaxies defies prior understanding of the universe

 

Le télescope James-Webb découvre six galaxies qui défient la cosmologie standard !

 

“The Universe Breakers”: Six Galaxies That are Too Big, Too Early

 

Discovery of massive early galaxies defies prior understanding of the universe de Penn State

 

A population of red candidate massive galaxies ~600 Myr after the Big Bang de Nature

 

 

Toutes les photos du JWST sur Flickr.

 

 

 

 

 

JWST :.QUAND LE WEBB VOIT TRIPLE ! (20/03/2023)

 

L’amas de galaxies RX J2129 situé à 3,2 milliards d’années-lumière (Gal) est un amas extrêmement massif, si bien qu’il donne lieu au phénomène de lentille gravitationnelle bien connu.

 

C’est ce que le JWST a observé avec sa NIRCam et son NIRSpec.

 

Une image contenant diagramme

Description générée automatiquement

On rappelle que ce phénomène se produit lorsqu’un objet très massif (ici l’amas de galaxie) est aligné avec un objet beaucoup plus lointain, ici une autre galaxie en arrière-plan.

 

 

L’objet massif donne un effet de « loupe » (en fait courbe l’espace-temps) à l’objet situé derrière. Tous les types de distorsions (multiples images) sont possibles !

 

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant différent, étoile, objet d’extérieur, très coloré

Description générée automatiquementDans le cas de RX J2129, l’effet produit une image triple de la galaxie d’arrière-plan. Ce sont les 3 nuages blancs brillants situés dans la partie supérieur de la photo.

Cette galaxie possède la particularité d’avoir une super nova de type Ia, qui est visible en trois répliques (à différentes époques, car leur lumière empruntant 3 différents chemins !) dont les zooms apparaissent dans les cadres situés à droite. On se rappelle que les SN Ia servent de chandelles standard dans l’Univers, car leur luminosité est quasiment constante.

Crédit : ESA/Webb, NASA & CSA, P. Kelly

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Seeing triple par le JWST

 

JWST Sees the Same Supernova Three Times in an Epic Gravitational Lens

 

Le télescope James-Webb a photographié une galaxie qui apparait trois fois au bord d’un énorme amas !

 

 

Les images du Webb sur Flickr.

 

 

 

 

 

ARTEMIS-I :.DERNIER RAPPORT SUR LE PREMIER VOL. (20/03/2023)

 

Comme évoqué la dernière fois, et après exploitations des données de SLS, tout s’est bien passé, même mieux que prévu.

 

Il ne restait que les données du vaisseau Orion à interpréter ; tout est en grande partie OK, excepté, le bouclier thermique qui a présenté un problème (« an issue » comme disent nos amis US).

Le matériel ablatif (Avcoat), qui brûle dans l’atmosphère ne s’est pas comporté exactement comme c’était prévu.

Une partie de ce revêtement est resté sur le bouclier au lieu de fondre.

Comme on dit, la NASA se perd en conjectures…Mais le bouclier a fait son job.

 

Donc la NASA a donné le GO pour Artemis II

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Objectif Lune : La NASA valide les résultats de sa mission Artemis I

 

NASA reveals its moon spacecraft was damaged as it plummeted to Earth

 

NASA Artemis I Postflight Update

 

 

artemis blog

 

Toutes les images de la mission Artemis I chez Flickr.

 

The Artemis book par l’ESA.

 

Des Nouvelles d’Orion à l’ESA.

 

Le blog Artemis de la NASA.

 

 

 

 

 

INGENUITY :.MAIS OUI JE SUIS TOUJOURS LÀ ! (20/03/2023)

 

Ça fait un petit moment que nous n’avons pas pris des nouvelles de notre hélicoptère favori sur Mars.

Eh bien, Ingenuity va bien, il entame la quarantaine de vols sur la planète rouge, à ce jour 47 !

 

Lors de son court vol 35 il a pulvérisé son record d’altitude, il est monté jusqu’à 14 m !

 

Pour le moment il satisfait toutes les espérances de ses concepteurs, il a dépassé toutes les limites.

N’oublions pas que c’était au départ un démonstrateur technologique. On voulait tester la possibilité de vol dans une atmosphère aussi ténue que l’atmosphère martienne.

 

Maintenant on va lui demander encore plus.

Il est devenu en fait l’éclaireur du rover Persévérance. Il part à la recherche des meilleurs sites à étudier et les communique au rover.

Ses vols ont permis aussi d’étudier les poussières martiennes ce qui a permis à des scientifiques de publier des études détaillées à ce sujet.

 

 

Une image contenant nature, rive, sableux

Description générée automatiquement

Son 41ème vol a été intéressant le 27 Janvier 2023, il a couvert 183 m en 109 secondes.

 

 

Mais surtout il a survolé un champ de dunes et nous a envoyé de superbes photos ainsi qu’une vidéo où on le voit passer au-dessus d’une dune.

 

 

Crédit NASA/JPL/MSSS Th Appéré.

 

 

 

 

 

 

La vidéo :

https://cdn.jwplayer.com/previews/pCt5f0oT

 

 

 

 

 

Une image contenant texte, sol, sport, plein air

Description générée automatiquement

Durant le vol 46, Persévérance a pris une photo d’Ingenuity vu du sol martien que voici.

 

 

Crédit NASA/JPL/MSSS Th Appéré.

 

 

La NASA à la vue de la réussite des vols, pense utiliser une solution hélicoptère pour le ramassage des échantillons à retourner sur Terre, plutôt qu’un rover dédié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le catalogue des tous les vols.

 

Sur Mars, l'hélicoptère de la Nasa prend des vues impressionnantes lors d'une mission de repérage

 

Mars : des images inoubliables du drone Ingenuity prises par Perseverance

 

Le vol 9 sur Twitter.

 

Mars : les secrets de la dynamique de la poussière résolus grâce à l’extraordinaire Ingenuity

 

Mars : et de quarante pour le petit hélicoptère Ingenuity !

 

Ingenuity, l'hélicoptère de la Nasa, bat un record d'altitude sur Mars

 

 

 

Mars Helicopter par la NASA.

 

Le carnet de vol d’Ingenuity.

 

 

 

 

 

L’ESA :.ON CONNAIT LES CAUSES DE L’ÉCHEC DU VOL VEGA. (20/03/2023)

 

Suite à l’échec du vol VV22 de la fusée Vega C du 20 dec 2022, une commission d’enquête a été diligentée.

Ses conclusions font l’objet d’un communiqué de l’ESA que je reproduis :

 

Le mardi 20 décembre 2022, Arianespace annonçait la perte de la mission Vega C VV22 après son lancement à 22h47 heure locale (02h47 CET/01h47 GMT le 21 décembre 2022) depuis le port spatial européen de Kourou, en Guyane française. La mission emportait deux charges utiles : les satellites d’observation de la Terre Pléiades Neo 5 et 6 pour Airbus Defence and Space.

 

Arianespace (l’opérateur des services de lancement) et l’Agence spatiale européenne (ESA - l’autorité de développement du système de lancement) ont immédiatement diligenté une Commission d’enquête indépendante, qui rend aujourd’hui publique ses conclusions. Après le fonctionnement nominal du premier étage P120C de Vega C et l’allumage nominal du deuxième étage (Zefiro 40), une baisse progressive de la pression a été observée 151 secondes après le décollage, conduisant à la perte de la mission.

 

Les premières investigations, menées juste après le lancement avec les données de vol disponibles, ont confirmé que les sous-systèmes du lanceur avaient réagi aux événements conformément à leur conception, et que la cause de l’échec était une détérioration graduelle de la tuyère du Zefiro 40. Plus précisément, la Commission a confirmé que la cause était une sur-érosion thermo-mécanique inattendue du composite carbone/carbone (C/C) constituant l’insert du col de tuyère, acheté par Avio en Ukraine. Des investigations complémentaires ont conduit à la conclusion que ce phénomène était probablement dû à un défaut d’homogénéité du matériau utilisé pour cette pièce.

 

L’anomalie a également révélé que les critères d’acceptabilité utilisés pour le col de tuyère en C/C n’étaient pas suffisants pour en garantir l’aptitude au vol. La Commission a donc conclu que ce matériau composite spécifique était désormais interdit de vol. Aucune faiblesse dans le design du Zefiro 40 n’a été révélée. Avio a d’ores et déjà mis en œuvre une solution alternative pour les prochains cols de tuyères du Zefiro 40 avec un autre matériau C/C, fabriqué par ArianeGroup, qui est déjà utilisé pour les tuyères des Zefiro 23 et Zefiro 9 du lanceur Vega. 

 

Considérant la nature de l’anomalie de VV22, la Commission souligne que ses conclusions sur le Zefiro 40 ne remettent pas en question la qualification des moteurs Zefiro 23 et Zefiro 9. Dans ce contexte, Arianespace a décidé d’adapter son calendrier de lancement pour réaffecter une mission sur l’un de ses deux lanceurs Vega restants, avec une date de lancement prévue avant la fin de l’été 2023.

 

La Commission d’enquête indépendante a formulé une série de recommandations visant à rétablir la confiance vis-à-vis des lanceurs Vega et Vega C par le biais d’un plan de retour en vol visant à garantir leur fiabilité et une exploitation commerciale robuste.

 

Les principaux axes de travail définis par les recommandations de la Commission sont :

 

    Compléter les conclusions de la Commission par des tests et analyses supplémentaires afin de garantir la fiabilité de la qualification de la solution alternative retenue pour le Zefiro 40 ;

    Mettre en œuvre une phase de qualification supplémentaire du moteur Zefiro 40 avec le matériau C/C alternatif ;

    Mettre en place un plan d’actions dans le but de garantir, sur le long terme, une production fiable du lanceur dans la durée.

 

Un groupe de travail, dirigé par l’ESA et Arianespace, a commencé à mettre en œuvre la feuille de route proposée par la Commission. Ce groupe suivra attentivement la mise en œuvre des actions par le maître d’œuvre des lanceurs Vega, Avio, afin de garantir la fiabilité du retour en vol de Vega C. La date de lancement visée est fin 2023.

 

L’ESA, en tant qu’autorité de qualification du système de lancement, Arianespace, en tant qu’opérateur des services de lancement, et Avio, en qualité d’autorité responsable du design et maître d’œuvre de la famille de lanceurs Vega, vont unir leurs forces afin d’atteindre l’objectif de garantir la robustesse du système de lancements Vega et Vega C, et ce au bénéfice de tous les clients institutionnels et commerciaux.

 

Josef Aschbacher, Directeur général de l’ESA, a déclaré : « La Commission d’enquête indépendante soutient notre engagement de respecter les plus hauts standards de sécurité. Elle a formulé un ensemble de recommandations qui, une fois mises en œuvre, doivent garantir un retour en vol fiable et durable du lanceur Vega-C.

 

L’ESA mettra toute son expertise en matière d’ingénierie et de gestion de projets au service d’Avio, afin d’appliquer ces recommandations, nécessaires pour regagner confiance dans ce système de lancement. Restaurer l’accès indépendant de l’Europe à l’espace est la priorité de l’ESA et je suis donc heureux que nous puissions reprendre les campagnes Vega tout en préparant le retour en vol de Vega-C. »

 

« Grâce à leur travail remarquable, les membres de la Commission ont identifié la cause immédiate de la perte de la mission VV22 ainsi que ses enseignements à long terme, et ont formulé un ensemble d’actions correctives pertinentes », a déclaré Stéphane Israël, Président exécutif d’Arianespace. « Les recommandations de la Commission sont d’ores et déjà en cours de mise en œuvre par Avio, sous la supervision d’Arianespace et de l’ESA, afin de permettre un retour en vol réussi de Vega C tout en garantissant la fiabilité dans la durée de ce lanceur. »

 

 

Bref, c’est la faute d’un composant de basse qualité qui a mis en danger cette mission !!

 

Cela ne devrait pas trop impacter le concept de ce lanceur.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Perte de la mission VV22 : conclusions de la Commission d’enquête indépendante

 

 

 

 

 

 

 

EXOPLANÈTES : 4 CLASSES DE SYSTÈMES PLANÉTAIRES. (20/03/2023)

 

Cela fait plus d’une dizaine d’années que nous cherchons et trouvons des exoplanètes, et notre surprise est grande de noter à chaque fois que leurs systèmes planétaires sont fondamentalement différents du nôtre. Le nôtre étant un système où les petites planètes (rocheuses) sont proches de l’étoile et les géantes (gazeuses) beaucoup plus éloignées.

Il emble que JUSQU’À PRÉSENT, notre système solaire soit UNIQUE ou très rare !!

 

C’est ce qui a motivé une équipe de scientifiques d’essayer de catégoriser ces différents systèmes planétaires.

 

Ce sont principalement les très nombreuses découvertes du télescope spatial Kepler qui ont servi de base à cette étude.

 

Nos scientifiques ont découvert qu’en fait il y avait quatre systèmes planétaires différents qui sont illustrés sur la figure à gauche, et présenté par le responsable Lokesh Mishra de l’Université de Genève.

 

Ce sont de haut en bas :

·         Le système « ordonné » où les masses des planètes augmentent avec la distance à leur étoile. Un peu comme notre système solaire.

·         Le système « anti-ordonné », c’est le système contraire, la masse des planètes décroit avec la distance.

·         Le système « mixte » où les masses des planètes ont l’air répartie de façon aléatoire.

·         Le système « similaire » où la masses des différentes planètes est presque identique entre elles.

 

Crédit illustration : NCCR PlanetS,: Tobias Stierli

 

 

 

 

Ce sont des équipes Suisses des Universités de Genève et de Berne et du PRN (Pôle de Recherche National) PlanetS qui ont mené cette étude publiée dans Astronomy & Astrophysics en deux articles très complets (voir ref plus bas).

 

D’après cette étude, le type « similaire » semble être le plus courant parmi les exoplanètes et « ordonné » le plus rare.

 

Ces deux articles sont très techniques et donnent de nombreuses explications à ces 4 familles.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Framework for the architecture of exoplanetary systems, les articles publiés.

I. Four classes of planetary system architecture

II. Nature versus nurture: Emergent formation pathways of architecture classes

 

Four Classes Of Planetary Systems

 

Quatre classes de systèmes planétaires

 

 

 

 

 

LA LUNE :.UN GPS ET UN INTERNET LUNAIRES. (20/03/2023)

 

De plus en plus de missions lunaires sont programmées ainsi que même des bases lunaires plus ou moins permanentes.

Si dans le passé les quelques missions lunaires se déroulaient indépendamment les unes des autres, maintenant, il est grand temps qu’une certaine unification intervienne, notamment en ce qui concerne ..le Temps !

 

Et ceci va nécessiter aussi la création d’un système de positionnement par satellite précis le GNSS (Global Navigation Satellite Systems) comme le GPS ou Galileo.

 

La NASA travaille justement au projet LunaNet, chargé d’établir un tel système pour la Lune. L’ESA y participe en tant que partenaire avec son projet Moonlight.

Une référence commune de temps doit être définie qui soit acceptée par toutes les agences spatiales. En effet jusqu’à présent les missions lunaires opéraient avec leur propre base de temps et synchronisation au temps terrestre (UTC)

 

Une image contenant diagramme, schématique

Description générée automatiquementLe nouveau système de positionnement doit aussi répondre à la question : où suis-je ? Important en cas d’incident à la surface lunaire ^pour retrouver les astronautes.

Il doit aussi fournir une interopérabilité totale entre tous les acteurs spatiaux.

Le GPS et l’Internet adapter à notre satellite naturel devrait répondre à cette question.

 

Le projet LunaNet de la NASA est la réponse. Des capteurs de plus en plus puissants devraient permettre de se repérer à partir des signaux terrestres. De nouveaux satellites devraient aussi être mis en orbite autour de la Lune, des satellites relais.

Des essais vont être menés bientôt dans la cadre de la mission Lunar GNSS Receiver Experiment (LuGRE).

 

Illustration : NASA.

 

 

 

 

Ces différents projets ont posé une question fondamentale qui peut paraître anodine : quelle heure est-il sur notre compagne ?

Mais pas si anodine que cela, on sait que c’est la mesure précise du temps qui est l’élément fondamental du GPS (Merci Albert !), il est donc essentiel de connaître exactement l’heure.

Mais là encore Albert (Einstein) vient à notre secours : le temps ne s’écoule pas de la même façon lorsque la gravité est différente (gravité plus faible, temps s’écoule plus vite), or sur la Lune, la gravité n’est pas la même que sur Terre, je vous l’accorde la différence en temps est faible micro ou milli secondes) mais on sait que cela s’additionne. Et cela compte pour les systèmes de navigation !

 

Il faudrait pouvoir être capable de créer un temps lunaire unifié et introduire une horloge atomique lunaire.

 

 

Une vidéo explicative :

 

https://youtu.be/C1JL9wYfyZM

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Telling Time On The Moon

 

La NASA prévoit de mettre en place le GPS et Internet à haut débit autour de la Lune

 

LunaNet Overview en pdf

 

LunaNet: Empowering Artemis with Communications and Navigation Interoperability

 

La NASA désire tester un GPS sur la Lune pour la première fois

 

Quelle heure est-il sur la Lune?

 

 

 

 

 

NANCY GRACE ROMAN : UNE NOUVELLE ÈRE DE TÉLESCOPE IR. (20/03/2023)

 

Nancy Grace Roman Space Telescope (ou NGR) c’est le nouveau nom du télescope WFIRST (Wide Field Infrared Survey Telescope), dédié principalement à l’étude de l’énergie noire.

Mais, tout d’abord, qui était donc cette Nancy Grace Roman ?

 

C’est une astronome américaine (1925-2018) qui a été une personnalité influente à la NASA en occupant un haut poste qui lui a permis de pousser à la création du télescope Hubble. Certains l’appellent « la Mère de Hubble » !

Elle était aussi très impliquée dans la diffusion des sciences auprès du public.

Gloire lui soit rendue ici.

En son honneur, le télescope WFIRST a été baptisé de son nom.

 

Le NGR est un télescope IR de la NASA (géré par le GSFC) qui a la particularité d’avoir un énorme champ de vision, 100 fois celui de Hubble ! il a pour bus principaux :

·         L’étude de la mystérieuse énergie noire

·         L’étude d’exoplanètes du bulbe galactique par effet microlentilles

·         Une cartographie du ciel IR.

 

Pour satisfaire ces trois missions, le NGR est équipé de deux instruments (seulement !) :

·         Un spectro-imageur, le WFI

·         Un coronographe de très grande qualité, le CGI.

 

 

Ils sont couplés à un miroir de 2,4 m (comme Hubble), mais qui possède un très grand champ de vision, 0,28°, soit pour ainsi dire cent fois plus que celui de Hubble. Pour la petite histoire le miroir a été donné par la NRO (les espions de l’espace !).

 

 

Illustration, crédit : GSFC/SVS

 

 

 

 

 

Les instruments travaillent dans le domaine proche IR de 0,5 à 2 microns.

 

Le NGR devrait être capable de cartographier l’Univers très rapidement, plus de 1000 fois plus rapidement qu’Hubble ; il devrait prendre plus de 100.000 photos par jour !

 

 

En principe, en 2027, notre télescope devrait rejoindre ses collègues en L2.

 

De nombreuses simulations ont été effectuées pour rendre compte des performances du télescope.

 

Dans cette simulation, chaque point représente une galaxie.

On voit le champ de vision de Hubble en blanc, alors que les 18 CCD de 4096x4096 pixels du Roman sont représentés en jaune.

Cela prendrait à Hubble 85 ans pour cartographier la surface de cette image, alors que le NGR le ferait en deux mois !

 

Crédit illustration : NASA's Goddard Space Flight Center/A. Yung

 

 

 

 

Une animation permet de voir les différentes tranches d’Univers que le NGR pourrait voir.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

The Nancy Grace Roman Space Telescope

 

NGRST home page  à voir absolument.

 

Nancy Grace Roman Space Telescope GSFC

 

How NASA’s Roman Space Telescope Will Rewind the Universe par la NASA

 

Comparaison Hubble/JWST/NGR

 

Simulated Image Shows How NASA’s Roman Could Expand on Hubble’s Deepest View

 

Le futur télescope spatial Roman verra bien plus large que Hubble : voici à quel point

 

Qui était Nancy Grace Roman, la première femme cadre de la Nasa et « mère de Hubble » ?

 

Nancy Grace Roman Space Telescope

 

La NASA assemble déjà son prochain grand télescope spatial, le Nancy Grace Roman

 

 

 

 

 

 

UN RENDEZ-VOUS IMPORTANT : N. CABROL AU THÉÂTRE DES MATHURINS ! (20/03/2023)

 

Notre amie Nathalie Cabrol, astrobiologiste et directrice de l’Institut Carl Sagan du SETI, qui vient juste d’ailleurs de publier un ouvrage intitulé « À l’aube de nouveaux horizons » va donner une conférence au Théâtre des Mathurins sur le thème : SOMMES NOUS SEULS DANS L’UNIVERS,

Elle aura lieu le lundi 17 Avril à 19h30 dans ce célèbre Théâtre.

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquementLors de cette conférence, la directrice scientifique du centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence, « Recherche d’intelligence extraterrestre ») abordera tour à tour l’exploration de notre système solaire, la recherche des exoplanètes, celle des signaux extraterrestres et les types de civilisations ou de vies qu’on espère y trouver. Elle exposera également pourquoi avec 300 millions d’exoplanètes dans la zone habitable de notre galaxie, penser que nous sommes seuls est une « aberration statistique ».

 

Tout comme dans son dernier livre A l’aube de nouveaux horizons (Seuil, 2023), Nathalie A. Cabrol nous entrainera dans le sillage de ces Christophe Colomb de l'ère moderne que sont les missions interplanétaires partant explorer les autres mondes du Système solaire et les surpuissants télescopes spatiaux chargés de scruter les confins de l'Univers.

 

Photo : JPM

 

 

Cette conférence sera suivie d’un temps d’échange avec le public puis d’une séance de dédicaces.

 

 

L’entrée est payante (de 15 à 29€) et on peut réserver ses places sur le site.

 

Les personnes qui se réclameraient de planetastronomy pourront obtenir une réduction de 5€ quel que soit la place choisie.

Lors de l’inscription en ligne indiquez le code promo : PHALAE.

 

 

 

 

 

 

 

PHOTOS D’AMATEURS :.THIERRY LEGAULT, LA LUNE ET L’ISS! (20/03/2023)

 

Donnez à notre célèbre astrophotographe, la Lune et l’ISS et voilà ce qu’il en fait :

 

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Comme il le dit si bien sur son site, c’est son meilleur transit lunaire.

 

Photo prise le 18 Janvier 2022 avec un CFF 200 mm f/8 triplet apo, ZWO ASI183MM

 

 

Je vous rappelle, que la SAF a invité Thierry Legault à nous parler d’astrophotographie lors de la prochaine conférence mensuelle de la SAF au CNAM le mercredi 12 Avril à 19H entrée libre mais il faut s’inscrire à cette adresse :

 

Ou à la SAF directement.

 

 

Le site de Thierry Legault : http://www.astrophoto.fr/

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.HAWKING À LA PLAGE CHEZ DUNOD PAR A. CASSAN. (20/03/2023)

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Dans la série XXX à la plage, c’est au tour de S Hawking.

Arnaud Cassan a pris prétexte du parcours scientifique de S Hawking pour nous décrire l’évolution de l’Univers.

 

Et c’est vraiment superbe. Clair et bien raconté.

 

Je recommande chaudement cet ouvrage. Bravo Arnaud !

 

Voici la quatrième de couverture :

 

Qu’est-ce que l’espace-temps ?

L’Univers est-il plat ou sphérique ?

D’où vient la matière ?

 

Notre compréhension de l’Univers repose sur des théories qui recèlent d’étranges bizarreries. Chercheur talentueux devenu icône planétaire, Stephen Hawking a imaginé l’espace et le temps à l’échelle du cosmos sans bouger de son fauteuil : quel meilleur guide pour les explorer ?

Des trous noirs aux ondes gravitationnelles, Arnaud Cassan dresse le portrait de l’Univers tel que nous le connaissons aujourd’hui, avec ses zones d’ombre, comme la matière et l’énergie noires. Attention, au moment de quitter votre transat, vous ne regarderez plus le ciel de la même manière…

 

SOMMAIRE DE L'OUVRAGE

 

 

EAN    9782100825530    Prix 15,90€

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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