LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 15 Septembre 2023     

     

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF. : le mercredi 11 Octobre (CNAM amphi Grégoire°) 19 H    avec Manuel RODRIGUES Ingénieur ONERA sur MICROSCOPE, premier test de la Relativité Générale dans l’espace »
Réservation comme d’habitude à partir du 14 Sept 9h00 ou à la SAF directement.  La suivante : le 8 Novembre :      Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

 

Sommaire de ce numéro :  

 

JWST :.Earendel, le retour ! (15/09/2023)

JWST : Un tourbillon sinon rien ! (15/09/2023)

JWST :.CH4 et CO2 dans l’atmosphère de K2-18 b ! (15/09/2023)

Solar Orbiter .:.Couronne, mystère résolu ? (15/09/2023)

Cosmologie  :.L’Univers serait deux fois plus vieux ?? (15/09/2023)

JAXA : Une double mission à ne pas oublier ! (15/09/2023)

XRISM : Les Japonais explorent le cosmos en X ! (15/09/2023)

SLIM : Les Japonais veulent se poser sur la Lune aussi ! (15/09/2023)

Chandrayaan-3 : Ça roule pour le rover ! (15/09/2023)

Livre conseillé :.La vie dans le cosmos chez Glénat. (15/09/2023)

Les magazines conseillés :.Le quantique est-il imaginaire ? Pour la Science (15/09/2023)

 

 

JWST :.EARENDEL, LE RETOUR ! (15/09/2023)

 

Il y a quelques temps nous avions évoqué dans les Astronews, l’illustration par Hubble de l’étoile la plus lointaine de l’Univers, Earendel, située à approx 12,9 milliards d’années (Ga).

Même si cette étoile est 50 fois plus massive que le Soleil et des milliers de fois plus brillante, elle n’est pas visible directement ; c’est le phénomène de lentille gravitationnelle qui permit sa détection (facteur d’amplification de l’ordre de 1000).

 

Le télescope spatial JWST s’est lui aussi tourné vers Earendel (étoile du matin en viel anglais), et c’est aussi grâce à ce même phénomène, provoqué par l’amas de galaxies WHL0137-08 qu’il a pu le voir, en IR bien sûr, cette fois.

 

Une image contenant Univers, Espace lointain, espace, astronomie

Description générée automatiquement

À gauche, image de situation où l’on repère la zone étudiée. L’étoile avec les rayons de diffraction est une étoile proche.

À droite, on voit un arc lumineux (sunrise arc) dans lequel on a positionné Earendel.

Crédits: Image: NASA, ESA, CSA, D. Coe (STScI/AURA for ESA; Johns Hopkins University),
B. Welch (GSFC); University of Maryland, College Park).
Image processing: Z. Levay.

 

Cette étoile est du type B, deux fois plus chaude que notre Soleil, et elle possède un compagnon beaucoup plus froid.

Elle a été imagée grace à la NIRCam du Webb.

 

Cette étoile si près du Big Bang est probablement une des dernières de ce que l’on appelle la population III des étoiles, la classe d’étoiles la plus ancienne, celles qui n’avaient que H et He à leur disposition. Elles étaient massives et lumineuses.

 

Rappelons ce que je disais à propos du début de l’Univers dans un ancien astronews :

Plongeons-nous dans le passé de notre Univers tel qu'on le conçoit aujourd'hui : il y a 14 Milliards d'années, le Big Bang remplit l'Univers naissant de particules telles que électrons, noyaux d'Hydrogène d'Hélium etc…

L'Univers se dilate et donc se refroidit ; les électrons et les ions commencent à se combiner pour former des atomes et la première lumière correspondant au bruit de fond cosmologique vers les 300.000 ans. (période appelée improprement la recombinaison)

De cette lumière il reste le bruit de fond cosmologique ou CMB (Cosmic Microwave Background).

Mais ces atomes de plus en plus nombreux vont absorber cette lumière fossile comme un brouillard, aucune étoile n'illumine encore l'espace, (d'où l'adjectif sombre) et l'Univers va entrer dans une période que l'on appelle les âges sombres (dark ages); cette période va durer plusieurs centaines de millions d'années, jusqu'à ce que les premières étoiles et galaxies produisent d'intenses rayonnements UV.

 

Ces premières étoiles et leurs radiations commencent à percer le brouillard, mais les UV ont la propriété d'ioniser les atomes (les séparer en charges + et -) c'est la raison pour laquelle cette phase est appelée ré-ionisation car la première ionisation était primordiale au moment du BB.

À cause de la température relativement élevée au sein des nuages pré-stellaires (le refroidissement par H2 ne permet pas de descendre sous ~200 K), ces premières étoiles (appelée population III) semblent devoir être beaucoup plus massives que le soleil : de 100 à 1000 fois plus et ont une durée de vie en conséquence très faible : quelques millions d'années, c'est la raison pour laquelle on n'en trouve plus dans le ciel.

Ces premières étoiles étaient pauvres en métallicité (elles ne contenaient que H et He) mais leur explosion a permis d’enrichir le milieu intergalactique en ce que les astronomes appellent métaux (les éléments lourds).

C’est à partir de ce milieu-là que naissent ensuite des étoiles de plus en plus semblables à ce que l’on connaît dans les galaxies aujourd’hui.

 

C’est étoiles de première génération (pourquoi alors les avoir baptisées population III et non pas I, mystère !) ne vivaient pas longtemps, mais elles commençaient à produire des éléments lourds et même très lourds surtout après les explosions de Super Novæ.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Earendel revealed: James Webb Space Telescope lifts veil on the most distant star known in the universe

 

Webb Reveals Colors of Earendel, Most Distant Star Ever Detected

 

Earendel and the Sunrise Arc in the galaxy cluster WHL0137-08

 

Le télescope James-Webb a disséqué Earendel, l'étoile la plus lointaine connue

 

Dark ages and pop III stars par Michelle Thaller du GSFC (vidéo)

 

Hubble :.L’étoile la plus lointaine jamais imagée ! 

 

La fin des ages sombres : CR de la conférence SAF de M Langer de l'IAS

 

 

 

Toutes les photos du JWST sur Flickr.

 

 

 

 

 

JWST :.UN TOURBILLON SINON RIEN ! (15/09/2023)

 

 

Voilà plus d’un an que le JWST est en orbite et on se demandait quand il allait enfin se tourner vers la galaxie du Tourbillon ou M 51 (Whirlpool Galaxy). Eh bien c’est fait !

 

Le Webb s’est donc penché sur cette superbe galaxie proche de nous, à seulement 27 millions d’al. Elle est un peu plus petite que la nôtre, 60.000 al de diamètre. C’est la cible aussi de tous les astronomes amateurs, une vraie star du cosmos !

 

Le Webb a tourné ses deux plus fins instruments vers elle, à savoir la caméra MIRI en IR moyen et le spectro NIRCam.

Ça nous donne les deux images suivantes :

 

 

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En haut à gauche, image prise par MIRI et 0 droite celle provenant du NIRCam. En dessous un composite des deux images. Crédit : ESA/Webb, NASA & CSA, Adamo (Stockholm Uni) et FEAST

 

Dans la partie centrale très brillante on remarque des points bleu pâle provenant des étoiles du noyau central.

Les zones rouge sombre entourant le bulbe, correspondent aux filaments de poussière et les zones plutôt jaunes sont des gaz ionisés par la formation récente d’amas.

 

Ces images font partie du programme d’étude baptisée FEAST pour « Feedback in Emerging extrAgalactic Star clusTers ».

Le but de FEAST est d’étudier les nurseries stellaires dans des galaxies situées au-delà de la nôtre.

 

 

Pour comparaison voyons la superbe photo (aussi !) de Hubble de M 51 : ICI

On remarque alors que M 51 est liée à la petite galaxie NGC 5195 située sur la droite de l’image.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Webb captures a cosmic Whirlpool

 

James Webb Space Telescope gazes into the Whirlpool galaxy's hypnotic spiral arms par Space.com

 

A FEAST for the eyes

 

Attention au vertige avec ces photos magnifiques de la galaxie du Tourbillon par le télescope James-Webb

 

La galaxie du Tourbillon (M51) et ses spirales envoûtantes vues comme jamais grâce à James Webb

 

 

 

Les images du Webb sur Flickr.

 

 

 

 

 

JWST : CH4 ET CO2 DANS L’ATMOSPHÈRE DE K2-18 b ! (15/09/2023)

 

Un des objets d’étude du télescope spatial James Webb sont les exoplanètes, et un des premiers résultats a été récemment la découverte de corps contenant du Carbone dans l’atmosphère de K2-18 b.

Comme son nom l’indique, celle-ci tourne autour de l’étoile K2-18, une naine rouge proche, 120 al de nous. C’est une exoplanète découverte par Kepler phase 2 (d’où le K2) c’est-à-dire lorsqu’il n’avait plus le refroidissement nécessaire.

 

K2-18 b est une planète dont le type ne se trouve pas dans notre système solaire, sa taille est entre la Terre et Neptune, et suivant les humeurs on l’appellera super Terre ou mini Neptune. Sa masse serait de l’ordre de 8,6 fois celle de la Terre.

Mais orbitant autour d’une naine rouge (donc plus froide que les autres étoiles) elle se trouve malgré ses 33 jours de période orbitale dans la zone habitable. Nos amis de la NASA l’appelle exoplanète Hycean, condensé de planète avec atmosphère d’Hydrogène et planète océan, car on pense qu’elle pourrait voir un océan d’eau à sa surface.

Néanmoins on a du mal à imaginer qu’elle puisse abriter la vie, mais on ne sait jamais…..

 

Tous ces résultats ont été publiés par N. Madhusudham de Cambridge dans la revue The Astrophysical Journal Letters.

 

Cette étude est basée principalement sur le spectre de l’atmosphère ce cette planète extrasolaire lors d’un transit planétaire et grâce à l’exceptionnelle précision des instruments à bord du JWST.

 

 

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Spectre de K2-18 b obtenu avec les spectrographes NIRISS (Near-Infrared Imager and Slitless Spectrograph)
et
NIRSpec (Near-Infrared Spectrograph) du Webb. On remarque l’abondance des raies du Méthane et de l’Hydrogène

Une présence de DMS (sulfure de diméthyle) est aussi détectée, ce qui est intéressant
car pourrait être un signe de présence d’une certaine forme de vie.

Crédit : : NASA, CSA, ESA, R. Crawford (STScI), J. Olmsted (STScI), N. Madhusudhan (Cambridge Univ)

 

En plus on remarque une absence d’ammoniac, ce qui associé à la présence de DMS (à vérifier) émis sur Terre par le phytoplancton, pour les scientifiques de la NASA indiquerait la présence d’eau liquide à la surface. Mais il se pourrait aussi que l’océan soit trop chaud.

 

Donc à suivre !

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Webb discovers methane and carbon dioxide in atmosphere of K2-18 b

Webb Discovers Methane, Carbon Dioxide in Atmosphere of K2-18 b par la NASA

 

Carbon-bearing Molecules in a Possible Hycean Atmosphere

 

James Webb découvre une exoplanète potentiellement habitable qui pourrait être un monde océanique

 

 

 

 

 

 

SOLAR ORBITER :.COURONNE, MYSTÈRE RÉSOLU ? (15/09/2023)

 

Un des grands mystères du Soleil est le fait qu’apparemment il ne semble pas obéir à la deuxième loi de la thermodynamique qui dit (en simplifiant) que « le chaud va vers le froid ».

En effet, avec un cœur de quelques dizaines de millions de degrés, et une surface (la photosphère) de 5 à 6000 °C , notre Soleil possède une couronne de plasma de plus de 1 million de degrés ! Pourquoi ? la couronne située plus loin de la surface devrait être plus froide que cette surface, or c’est le contraire.

Quel phénomène est à l’origine de cette bizarrerie ? On cherche depuis près d’un siècle.

 

Il semblerait que la dernière sonde solaire de l’ESA, Solar Orbiter (SolO) nous propose une solution.

 

En effet, celle-ci a observé des « pluies coronales » avec une très grand résolution spatiale, due à sa faible distance (48 millions de km quand même) du Soleil.

Qu’est-ce donc ces pluies coronales ? La couronne solaire est constituée de plasma, qui en se refroidissant en certains endroits, est la cause de la formation de vraies « gouttes de plasma » à la surface solaire. Gouttes que certains assimilent à des « étoiles filantes » (shooting stars) de plasma.

 

C’est au printemps 2022, que Solar Orbiter a pu détecter cette pluie grâce à son détecteur en UV extrême, le EUV (Extreme Ultraviolet Imager) et mesurer ces gouttes de pluie de plasma pouvant atteindre 250 km de large.

La forte gravité du Soleil fait tomber ces gouttes à la surface de notre étoile avec une vitesse très élevée (quelques centaines de km/s), ayant pour conséquence l’expulsion de matière et d’ondes de choc qui réchaufferaient en retour le plasma de la couronne.

C’est ce phénomène (est-ce le seul ?) qui expliquerait le réchauffement énorme de la couronne.

 

 

Une image contenant capture d’écran

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C’est l’équipe du Professeur Patrick Antolin de l’Université de Northumbria (Newcastle UK) qui a publié cette découverte dans la revue Astronomy and Astrophysics.

 

Photo : vue le 1er avril 2022 avec l’EUV d’une partie du Soleil.

 

Les flèches rouges indiquent les traces de ces « gouttes de pluie coronales ».

On remarquera la Terre à l’échelle de l’image dans le coin supérieur droit< ;

 

Crédit. P. Antolin ESA/Solar Orbiter EUI/HRI

 

Une autre photo, celle-ci du 30 mars 2022.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais ce n’est pas tout ce qu’a révélé le passage du Printemps 2022, on s’est attaché au phénomène de reconnexion magnétique à petite échelle (tout est relatif, c’est quand même le Soleil !).

Une reconnexion magnétique se produit lorsque des lignes de champ magnétique se décomposent en plusieurs lignes et se reconnectent, produisant alors une énergie très importante. On pense que ce phénomène est aussi lié au réchauffement de la couronne solaire.

 

 

C’est Solar Orbiter qui au Printemps 2022 a pu étudier ce phénomène à petite échelle grâce à sa caméra EUI.

Les résultats ont été publiés dans Nature : Ultra-high-resolution Observations of Persistent Null-point Reconnection in the Solar Corona.

 

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Description générée automatiquement

À gauche vue du Soleil avec l’imageur FSI de l’EUI, avec à droite une vue du centre avec la HRI haute résolution.

À l’extrême droite, les boucles magnétiques qui chauffent la couronne. Le tracé blanc = 10.000 km.

Crédit : ESA/EUI, Solar Orbiter

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Solar astronomers discover ‘shooting stars’ on the Sun’s corona de la RAS

 

Les pluies du Soleil chauffent son atmosphère

 

La sonde Solar Orbiter révèle les secrets du chauffage de la couronne solaire

 

Relations Terre/Soleil : CR conf SAF d’E. Pariat du 12 Oct 2022

 

 

 

Solar Orbiter confirme l’existence des repliements magnétiques éjectés par notre Soleil

 

Tiny magnetic episodes may have large consequences on the Sun

 

The Role of High-frequency Transverse Oscillations in Coronal Heating

 

The Solar Orbiter EUI instrument: The Extreme Ultraviolet Imager article de P Rochus du CSL

 

Des astronomes ont découvert ce qui réchauffe l’atmosphère du Soleil

 

Première observation d'un switchback magnétique dans la couronne solaire

 

 

 

 

 

COSMOLOGIE :.L’UNIVERS SERAIT DEUX FOIS PLUS VIEUX ??? (15/09/2023)

 

Une nouvelle étude (à priori la seule !) prétend que notre Univers aurait en fait 26 milliards d’années (Ga) ; c’est en tout cas ce que prétend Mr Rajendra Gupta de l’Université d’Ottawa. Il vient d’ailleurs de publier ses résultats dans le célèbre bulletin mensuel de la RAS (Royal Astronomical Society) sous le titre de « JWST early Universe observations and ΛCDM cosmology »

 

Il se base sur le fait que les galaxies primordiales étudiées par le JWST paraissent trop évoluées pour n’avoir que quelques centaines de millions d’années. Certains ont appelé ces galaxies des « galaxies impossibles ».

Ça ne semble pas « coller » avec tout ce que l’on croyait sur la genèse des galaxies.

 

Alors il s’est tourné vers l’ancienne théorie de la « lumière fatiguée » (tired light en anglais) énoncée en son temps par F Zwicky et sur le fait que certaines constantes fondamentales ne seraient pas constantes !

Évidemment tout le monde dans la communauté cosmologique ne partage pas son avis, mais c’est souvent le cas pour de nouvelles idées ou découvertes.

 

Plus de détails :

 

L’âge de l’Univers se mesure principalement de deux façons, soit en mesurant le temps écoulé depuis le BB (en évaluant l’âge des étoiles des amas globulaires anciens dans notre Galaxie) soit en se basant sur le décalage vers le rouge des premières galaxies.

Ces différentes mesures ont donné dans le cadre du modèle standard LCDM une valeur de 13,8 Ga, valeur confirmée par les observations de Planck.

 

Mais comme déjà dit en introduction, les premières galaxies étudiées par le Webb semblent vraiment trop matures pour leur jeune âge. Ce qui a donné le mystère des galaxies impossibles.

Or justement les calculs de Mr Gupta pourraient résoudre ce problème.

 

La lumière fatiguée, théorie élaborée par Fritz Zwicky, dans les années 1930, Zwicky était un être génial mais disons, un peu spécial (cf Sheldon dans la série The Big Bang Theory), si bien que peu ont prêté attention à ce qu’il disait.

Il attribuait le redshift à une atténuation de l’énergie émise sur de très longues distances, ce qui limitait alors l’effet de l’expansion de l’Univers. La lumière se « fatiguerait » au cours de son voyage !

 

De même ce professeur d’Ottawa utilise aussi la théorie de Paul Dirac sur le fait que certaines constantes pourraient avoir évolué au cours du temps.

 

Ce nouveau modèle proposé doublerait alors l’âge de l’Univers et résoudrait certains problèmes cosmologiques.

Mais la valeur de 13,8 Ga semble très « solide » comme disent les physiciens, alors…

 

Beaucoup ne sont pas convaincus, de nouvelles études doivent être entreprises pour confirmer ou infirmer cette hypothèse.

 

À suivre.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

How old is the universe exactly? A new theory suggests that it's been around for twice as long as believed

 

Réinventer la cosmologie : une étude de l’Université d’Ottawa donne à notre univers 26,7 (et non 13,7) milliards d’années

 

26,7 milliards d’années : l’Univers pourrait être deux fois plus âgé que nous le pensons, selon une étude

 

Ce nouveau modèle double l'âge de l'Univers, et explique les galaxies "impossibles"

 

Pourquoi il est extrêmement improbable que l’Univers soit deux fois pus vieux

 

JWST early Universe observations and ΛCDM cosmology

 

 

 

 

 

 

JAXA : UNE DOUBLE MISSION À NE PAS OUBLIER ! (15/09/2023)

 

Avec tous ces derniers évènements spatiaux concernant la Lune, il ne faudrait pas oublier nos amis du pays du Soleil levant, les Japonais. Ils ont bâti une double mission :

·         un satellite d’étude du ciel en X, XRISM (X-Ray Imaging and Spectroscopy Mission) de près de deux tonnes et demie, c’est une coopération NASA/ESA et

·         une petite mission lunaire avec atterrisseur (qui ressemble un peu à Hayabusa) SLIM (Smart Lander for Investigating Moon) de 600 kg. L’atterrissage devrait s’effectuer en mode automatique et devrait faire appel à des techniques de reconnaissance de terrain comme pour les reconnaissances faciales.

 

Une image contenant transport, ciel, fusée, missile

Description générée automatiquement

 

Lancement parfait du centre de Tanegashima, située sur une petite ile très au Sud de KyuShu le 7 Septembre 2023.

XRISM est bien situé sur une orbite de 500 km et SLIM part (lentement) vers la Lune, lentement car on doit économiser le carburant, donc on va effectuer des manœuvres orbitales « économes ». la Lune dans 4 mois.

 

Le lanceur est du type H-II. Constructeur Mitsubishi Heavy Industries (MHI).

 

H-II A user’s manual.

 

 

 

 

 

Plus de détails sur XRISM dans cet article détaillé des astronews, de même pour SLIM.

 

 

 

Vidéo du lancement : https://youtu.be/rHfMYDXEGTg

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le Japon lance un télescope spatial et une mission lunaire

 

Atterrisseur lunaire & téléscope japonais: les oubliés ! ( XRISM & SLIM ) Vidéo

 

 

 

XRISM : LES JAPONAIS EXPLORENT LE COSMOS EN X ! (15/09/2023)

 

Le Japon a lancé le 7 Septembre 2023 une double mission, dont XRISM, acronyme de X-Ray Imaging and Spectroscopy Mission, un télescope spatial dédié aux rayonnements X. C’est en fait le petit frère du télescope Hitomi ou Astro-H lancé en 2016 (avec le même lanceur H-II A), mais une série de malfonctions ont fait que l’on avait perdu tout contrôle de celui-ci.

 

XRISM fait partie de ces télescopes spatiaux dédiés aux Rayons X qui ne peuvent être observés que de l’espace, comme XMM Newton de l’ESA ou Chandra de la NASA.

 

Ce nouveau télescope de la JAXA profite d’une coopération avec l’ESA pour la partie pointage (Star tracker) et avec la NASA pour la fourniture d’un spectro.

 

Une image contenant texte, capture d’écran, menu

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Le télescope spatial XRISM. Crédit : ESA.

 

 

Ce télescope doit étudier l’évolution de l’Univers en s’intéressant principalement aux amas de galaxies, qui sont les plus grandes structures de l’Univers. Elles peuvent contenir des milliers de galaxies et le gaz contenu dans ces amas atteint une température très élevée (des dizaines de millions de degrés !) et émettent en conséquence du rayonnement X. c’est ce rayonnement que l’on va détecter pour déterminer les caractéristiques du gaz.

 

Un autre phénomène très énergétique va être observé par XRISM, les noyaux actifs de galaxies ou AGN. Ce sont des zones situées au centre des galaxies qui abritent un trou noir super massif (SMBH) qui peuvent atteindre des milliards de masses solaires ! Ces trous noirs sont affamés et la matière qu’ils absorbent émet aussi en X. ce sont des zones d’extrême gravité, et XRISM devrait nous en apprendre plus sur le comportement de la matière dans ces zones-là.

 

LA DÉTECTION DES X.

 

Un télescope à X n’a rien à voir avec un télescope traditionnel, il ne peut y avoir de miroir, car les rayons X traversent tout, il faut trouver une astuce. Pour réaliser une image d'un faisceau de rayons X il faut le focaliser.

Mais les rayons X, très pénétrants, traversent facilement les matériaux.

 

Il faut trouver une nouvelle méthode de focalisation, la focalisation est assurée par une configuration géométrique particulière (rasante) dite de Wolter-1.  Voir schéma ci-contre.

Les photons X sont successivement déviés sous incidence rasante par les deux types de miroirs puis convergent au plan focal.

Les miroirs eux-mêmes sont constitués d'un assemblage de coques cylindriques sur lesquelles se réfléchissent les photons.

 

 

Une image contenant cercle, s’asseoir, vélo

Description générée automatiquement

Une image contenant capture d’écran, intérieur

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Le XRISM possède deux miroirs identiques XMA (X-Ray Mirror Assembly) constitués de 203 couches individuelles. À droite vue de profil. Crédit ESA.

 

 

Une image contenant capture d’écran, thermomètre, conception

Description générée automatiquement

Cet arrangement permet de détecter les X avec une faible incidence.

 

Ces miroirs XMA focalisent sur le détecteur situé à 5,6 m de distance, d’où la longueur du télescope (plus de 7,9 m).

 

Dessin : ESA

 

 

 

Ce télescope possède deux instruments de mesure :

 

·         Resolve : spectromètre X qui travaille en mode « calorimètre », les photons détectés par lui, transmettent leur énergie ce qui « chauffe » le détecteur, permettant ainsi d’atteindre la valeur de l’énergie des photons incidents.

·         Xtend : imageur en X (soft X-ray de 0,4 à 13 kev) comportant 4 détecteurs CCD, grand champ de vision.

 

 

Orbite atteinte à 550 km d’altitude inclinée à 31°.

Réservoir d’Hélium pour refroidissement des instruments. C’est la limite de vie du télescope, prévue pour 3 ans.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Assembling XRISM's X-ray Mirrors à voir.

La vidéo correspondante à voir.

 

XRISM: Exploring the Hidden X-ray Cosmos video à voir aussi

 

Mission XRISM : un télescope spatial pour comprendre l'univers grâce aux rayons X

 

X-ray mission lifts off to study high-energy Universe

 

https://www.cite-espace.com/assets/uploads/xrism-telescope-jaxa.jpg

 

La mission Astro-H par Philippe Laurent du CEA IRFU.

 

XRISM factsheet

 

XRISM Science Instruments par la NASA

 

XRISM Quick Reference

 

 

 

 

SLIM : LES JAPONAIS VEULENT SE POSER SUR LA LUNE AUSSI ! (15/09/2023)

 

Après les succès Indiens et les échecs Russes, la Lune est toujours aussi convoitée

 

Cette fois-ci ce sont nos amis de la JAXA qui ont lancé le 7 Septembre 2023, une sonde avec mini « rovers » vers la Lune, faisant partie d’un lancement double ; c’est la mission SLIM, petit atterrisseur lunaire sensé se poser en automatique en se basant sur la reconnaissance du relief par rapport aux cartes en mémoire. C’est une technique qui emprunte beaucoup à la reconnaissance faciale déjà utilisée dans certains pays.

 

Une image contenant espace, dessin humoristique

Description générée automatiquement

Mais c’est aussi une mission qui rappelle les missions Haybusa, car deux petits robots seront lancés avant l’atterrissage :

 

·         LEV-1, acronyme de Lunar Exploration Vehicle 1, qui comme pour ses alter ego de Hayabusa pourra se déplacer par bonds et envoyer ses informations au centre de la mission.

 

·         LEV-2, ou Sora-Q, qui est une sphère de moins de 10 cm mobile et bardée de caméras.

 

Illustration : JAXA.

 

 

 

 

 

Afin d’économiser du carburant, SLIM va suivre une trajectoire économique qui la fera arriver vers la Lune dans approx quatre mois.

 

On souhaite autant de chance pour SLIM que pour les missions Hayabusa.

 

 

POUR ALLER LUS LOIN :

 

Japan launches X-ray satellite, ‘Moon Sniper’ lunar lander

 

SLIM Press kit à lire toute la mission y est expliquée.

 

Le Japon lance l’atterrisseur SLIM à la conquête de la Lune

 

 

 

 

CHANDRAYAAN-3 : ÇA ROULE POUR LE ROVER ! (15/09/2023)

 

Le 23 Août 2023, une fois posé avec succès près du Pôle Sud lunaire, à propos, certains ont raillé que ce n’était pas exactement le Pôle Sud, bande de XXX§§, fallait y aller vous-mêmes ! Il est quand même toujours très compliqué de se poser sur la Lune, beaucoup de nations en savent quelque chose, alors ne boudons pas notre plaisir !

 

Le point d’atterrissage a été baptisé Shiv Shatki par le premier ministre Indien lui-même.

Shiv vient de Shiva, une grande divinité hindoue et Shatki est lié à la puissance ou la persévérance des femmes indiennes.

 

Donc, une fois posée, la sonde lunaire ne perd pas de temps, elle n’a que 14 jours à sa disposition, en effet n’ayant que des batteries solaires, il n’est (en principe) pas prévu de survivre au froid (-200°C) de la nuit lunaire pour les deux entités. Tout réveille (automatique) après les 14 jours de nuit, serait une cerise sur le gâteau.

 

Une image contenant charrette, terrain de jeux, plein air, noir et blanc

Description générée automatiquement

L’atterrisseur possède à part les caméras, deux instruments :

 

le ChaSTE (voir plus loin) et

 

le sismomètre ILSA (Instrument for Lunar Seismic Activity).

 

 

Ces deux instruments sont repérés sur cette photo prise par le rover.

 

 

Crédit : ISRO

 

 

 

 

 

 

Une fois posé, la trappe abritant le petit rover Pragyan de 27 kg est ouverte, les rails de descente sont déployés et le rover descend au pied de l’atterrisseur. Comme on le voit sur cette vidéo postée sur Twitter.

Une fois sur le sol lunaire, celui-ci vise le soleil afin de charger sa batterie pendant quelques heures.

 

Une image contenant texte, ligne, diagramme, Tracé

Description générée automatiquement

Pendant ce temps, le lander Vikram, sort sa sonde de température de l’instrument ChaSTE (acronyme de Chandra’s Surface Thermophysical Experiment) afin de mesurer la température du sol lunaire près du Pôle Sud.

 

On peut voir la courbe de ses relevés sur la figure ci-contre.

 

La sonde est équipée de dix capteurs et mesure donc la température tous les cm depuis la surface.

 

C’est une première scientifique. Que remarque-t-on ?

Au sol en plein soleil, la température est de l’ordre de -10°C et plus on s’enfonce, plus la température augmente.

 

Crédit ; ISRO

 

 

 

Puis le rover une fois chargé, roule tranquillement sur la Lune, en faisant attention à éviter les dangers (cratères), il est en mode semi-automatique.

L’ISRO nous envoie deux photos de cette balade lunaire que voici :

 

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Mais ce n’est pas tout, le rover a détecté pour la première fois du Soufre à la surface lunaire grâce à son spectro Laser (LIBS (Laser-Induced Breakdown Spectroscope). Celui-ci fonctionne un peu comme le spectro à bord des rovers martiens Curiosity et Endurance.

On se pose des questions sur son origine, on pense bien entendu au volcanisme, car on sait qu’à une certaine période, celui-ci était très actif.

En plus du Soufre qui est une surprise, cet instrument a mis au jour des éléments plus conventionnels comme AL, Fe, Cr Mg O etc mais pas d’Hydrogène, ce qui est ennuyeux. Il faudrait trouver de la glace, mais le rover indien est peut-être un peu loin des cratères plongés dans la nuit permanente.

 

Et pour enchaîner avec un nouveau type de mesures, l’atterrisseur a détecté avec son sismomètre ILSA dont on a parlé plus haut, un premier tremblement de Lune ainsi que les vibrations du déplacements du rover à la surface.

 

 

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Voilà, la nuit lunaire arrive et avant cela l’orbiteur prend une photo de la région où s’est posé l’atterrisseur.

 

On y a représenté le trajet du rover, il a parcouru approx une centaine de mètres.

 

Crédit photo : ISRO

 

Le panneau solaire du rover est orienté de façon à recevoir les premiers rayons du Soleil lorsque celui-ci se lèvera le 22 Septembre 2023. En espérant un réveil !

 

Encore bravo à nos amis Indiens pour cette extraordinaire première sur la Lune.

 

 

 

 

 

 

 

Et ce n’est pas tout, l’ISRO a établi une performance extraordinaire, avant la nuit lunaire, l’atterrisseur Vikram a effectué un bond initié par son moteur principal.

Il a rétracté ses instruments ainsi que la rampe de descente du rover et a ensuite effectué ce saut de quelques 40 cm et un déplacement latéral d’à peu près la même valeur, puis s’est reposé sur le sol. La rampe et ls instruments ont été déployés normalement.

 

Voir la vidéo sur Twitter : https://twitter.com/stim3on/status/1698648172241867024

 

 

Pourquoi ce bond ? Pour simuler un redécollage qui sera nécessaire pour la future mission de retour d’échantillons lunaires.

 

Encore bravo!!

 

 

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Chandrayaan-3 : sur la Lune, le rover Pragyaan a rencontré son premier cratère

 

Video Shows Pragyan Rover Roaming Around Chandrayaan-3's Touchdown Point

https://youtu.be/mCiUEY3Y5EM

 

In a first, Chandrayaan-3 shares observations of soil temperature on lunar south pole

 

India’s lunar rover keeps walking on the moon, days after spacecraft’s historic touchdown

 

Pragyan rover put to sleep on Moon, Isro hopes to wake it up 14 days later

 

Chandrayaan-3 a bondi sur la Lune : pour quoi faire ?

 

Vikram lander 'hops' on the Moon, fires engines to go up, land again

 

Four things Chandrayaan-3 has taught us about the lunar south pole

 

India's moon lander is the first to study the lunar south pole region up close. Here are 5 scientific discoveries it has already made.

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ : LA VIE DANS LE COSMOS CHEZ GLÉNAT. (15/09/2023)

 

 

 

La Vie dans le cosmos

En quête de traces de vie dans le cosmos.

 

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« Sommes-nous seuls dans l’Univers ? » La présence potentielle d’êtres vivants au-delà de notre planète bleue nous questionne depuis la nuit des temps. Cet ouvrage, publié en collaboration avec le journal Le Monde, rend compte de l’avancée des toutes dernières recherches scientifiques dans ce domaine.

 

 

La première partie de l’ouvrage se consacre à l’origine de la vie sur Terre. D’où venons-nous ? Comment la vie est-elle apparue ? Existe-il un ancêtre commun, le premier élément d’un arbre généalogique partagé avec toutes les autres espèces sur Terre ? Les conditions de l’émergence de la vie restent, à bien des égards, mystérieuses mais les sciences du vivant apportent des réponses de plus en plus précises grâce aux avancées de la recherche génétique.

 

 

 

 

 

Juan Antonio Aguilera Mochón, astrophysicien, se penche ensuite sur les questions liées à l’existence possible de formes de vie extraterrestre dans l’Univers. La présence d’eau dans le cosmos est-elle un prérequis essentiel à la vie ? Existe-il des formes de vie au-delà de notre Système solaire, et serons-nous capables d’entrer en communication avec elles ? Ce livre tente de répondre à ces interrogations fondamentales en s’appuyant sur les hypothèses les plus récentes en astrophysique et cosmobiologie.

 

Préface de JP Luminet.

 

Prix : 35,50 €   320 pages    9782344059388

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.QUANTIQUE ET IMAGINAIRE POUR LA SCIENCE. (15/09/2023)

 

 

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Description générée automatiquementThème principal de ce numéro de septembre 2023 : Le monde quantique est-il imaginaire ?

Quel est le lien entre la réalité et les nombres ? La plupart du temps, les scientifiques ne se posent pas la question. Néanmoins, pour les besoins de leurs calculs, ils ont inventé des nombres qu’ils ont qualifié d’ « imaginaires », car ils ne semblent pas renvoyer à des quantités observables dans le monde réel. Ains, quand on résout des équations, que l’on soit physicien ou mathématicien, on utilise très souvent des nombres « complexes ». Ce sont des nombres composés de nombres réels et du nombre imaginaire « i », qui est la racine carrée de -1. On découvre ces nombres et leur étrange nature en Terminale S. Or … Des physiciens quantiques viennent de montrer qu’il n’est pas possible d’assembler tous les éléments de la théorie quantique standard (celle qui rend possible la téléportation quantique, la cryptographie quantique ou les ordinateurs quantiques) sans l’aide des nombres complexes et, par conséquent, sans le secours des nombres imaginaires. Ces chercheurs nous expliquent leurs résultats. Notre monde serait-il… imaginaire ? Le mathématicien et philosophe Frédéric Patras expose les conséquences de cette découverte.

 

 

Les nombres imaginaires sont indispensables à la théorie quantique pour décrire le monde

 

La théorie quantique renouvelle la question du rapport entre réel physique et modélisation mathématique

 

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La fin du paradoxe de Pascal sur les indivisibles

 

 

Prix : 7 €

 

 

Bonne lecture.

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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