LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 1er Novembre 2023
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF. : le mercredi 8 Novembre (CNAM
amphi Grégoire°) 19 H
avec
François HAMMER
Astronome GEPI Observatoire de Paris sur « Gaia et la masse de la Galaxie et la
nature des galaxies naines de son halo »
Réservation comme d’habitude à
partir du 12 Octobre 9h00 ou à la SAF directement.
La
suivante : le 13 Décembre :
Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
Astronews précédentes :
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dossiers à télécharger par ftp :
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ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :
Les « canaux
martiens » :
CR conf SAF (Planétologie) par J Hrycko du 21 oct 2023.
(01/11/2023)
Microscope, et la
RG :
CR de la conf SAF de M Rodrigues du 11 oct 2023.
(01/11/2023)
JWST :.Jets
de matière d’une proto-étoile.
(01/11/2023)
Vénus :
Toujours active ?
(01/11/2023)
Voyager
:.Des modifs envoyées pour les maintenir en forme !
(01/11/2023)
Solar Orbiter .:.Couronne
mystère résolue (suite) ?
(01/11/2023)
Cosmologie
:.Deux graphiques qui devraient expliquer tout !?
(01/11/2023)
JUNO :.De
nouvelles vues de Io.
(01/11/2023)
Ceinture de Kuiper :.
Arrokoth et sa formation.
(01/11/2023)
Vu d'en haut :.New
York et New Jersey en 3D.
(01/11/2023)
Livre conseillé
:.Les trous blancs par C Rovelli chez Flammarrion.
(01/11/2023)
Livre conseillé
:.La lune aux éditions Glénat.
(01/11/2023)
JWST :.JETS DE MATIÈRE D’UNE PROTO-ÉTOILE.
(01/11/2023)
Un petit rappel sur la formation des étoiles.
Au début ce n’est que gaz et poussières qui tournent autour d’un centre qui va
devenir une proto-étoile.
Dès que l’objet central devient important, il absorbe une partie de ce disque
d’accrétion, par effondrement gravitationnel, il tourne alors de plus en plus
vite.
Mais il arrive un moment où les yeux sont plus gros que le ventre, il recrache
une partie de cette matière absorbée sous forme de
jets perpendiculaires au
plan du disque d’accrétion. Ces jets ont des vitesses énormes.
Ces objets à ce moment-là s’appellent des objets Herbig-Haro ou HH.
Eh bien c’est ce que vient d’observer le JWST en photographiant l’objet HH 211
situé dans Persée à côté de chez nous à approx. 1000 années-lumière.
Photo prise par les instruments IR du télescope spatial, car l’IR permet de
passer au travers du gaz qui entoure invariablement ces jeunes étoiles.
Le Webb détecte aussi des molécules d’H de CO et de SiO en IR.
On remarque aussi que ces jets forment des ondes de choc en direction SE et NW
Crédit: NASA/ESA.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Télescope James-Webb : cette photo d’un bébé soleil avec ses jets supersoniques
est fascinante !
Webb snaps supersonic outflow of young star
Outflows from the youngest stars are mostly molecular
article de Nature.
Hubble photographie le jet de matière d’une future étoile
Toutes les photos du JWST sur Flickr.
VÉNUS : TOUJOURS ACTIVE ?
(01/11/2023)
On ne parle pas souvent de notre planète sœur Vénus, et c’est dommage. On se
rend compte de plus en plus que c’est un monde encore vivant ; en effet, des
scientifiques ont remarqué en étudiant des vieilles photos prises par la sonde
Magellan, des traces
récentes d’éruption volcanique.
C’est au professeur Robert Herrick de l’Institut de Géophysique de l’Université
d’Alaska à Fairbanks en Alaska que l’on doit ces recherches publiées dans
la revue Science.
On sait que Vénus à la surface jeune (au sens astronomique du terme) comporte
des centaines de milliers de volcans à sa surface dont plus
d’un millier de grande
taille.
Voir la carte publiée par Univ Washington de St Louis (Miss).
Carte créée par Rebecca Hahn, Washington University à St. Louis.
Ces chercheurs ont trouvé en comparant des photos prises par Magellan à des
dates différentes, une activité dans la région de Maat Mons, un des plus gros
volcans vénusiens. Il semble qu’en l’espace de huit mois, une partie ait
augmentée d’un facteur deux, comme on peut le voir
sur cette photo
tirée de l’annonce. Le professeur Herrick en conclut que le volcan est entré en
éruption récemment. Une série de vérifications a aussi eu lieu qui semble aller
aussi dans ce sens.
L’équipe continue à étudier les autres photos de Magellan afin de trouver
d’autres indices.
Maat Mons, un des plus grands volcans de Vénus (8 km de haut) est visible sur
cette vue où il a été volontairement augmenté de taille d’un facteur 20. Image
basée sur des données de Magellan.
On remarque une coulée de lave (ancienne) au premier plan de la photo.
Crédit NASA/JPL.
Il faudra quand même
attendre encore quelques années pour aller vérifier sur place, car les
nouvelles missions vénusiennes comme
DaVinci
(NASA) ou
EnVision
(ESA) sont prévues dans les années 2030…..
POUR ALLER PLUS LOIN :
C’est confirmé : Venus n’est définitivement pas une planète morte
Venus is alive – geologically speaking
Surface changes observed on a Venusian volcano during the Magellan mission
Scientists share ‘comprehensive’ map of volcanoes on Venus — all 85,000 of them
Venus is Home to At Least 85,000 Volcanoes, Planetary Researchers Say
VOYAGER :.DES MODIFS ENVOYÉES POUR LES MAINTENIR EN FORME !
(01/11/2023)
Les sondes Voyagers sont nos plus vieux émissaires
situés aussi loin dans le système solaire et dans le milieu interstellaire,
elles ont été envoyées dans l’espace il y a 46 ans et leur technologie date des
années 1960 ou moins.
Distance actuelle
(Août 2023) de la Terre :
·
Voyager 1 : 161 UA
24 milliards de km
·
Voyager 2 : 134 UA
20 milliards de km
Eh bien, malgré la
grande distance, comme vous le savez, elles fonctionnent toujours à peu près
bien, mais la NASA veut les maintenir au mieux de leur forme, et notamment
améliorer deux points qui posent ou peuvent poser problème.
La NASA soulève
deux problèmes avec ces sondes.
*** Le premier
concerne les canalisations des moteurs chimiques des sondes (nécessaires pour
ajuster la position vers les grandes oreilles de la NASA) ; on a peur d’une
accumulation de résidu de carburant dans celles-ci
Pour remédier à ce
possible problème, les ingénieurs ont décidé de limiter ces corrections de
positionnement en les rendant moins fréquentes, et les ordres correspondants ont
été envoyés.
*** Le deuxième
concerne un bug dans le software de la sonde Voyager 1, certains messages
devenaient incompréhensibles l’année dernière et après analyse de la situation,
ils provenaient toujours du même endroit l’AACS (Attitude Articulation and
Control System), la raison en étant inconnue.
La NASA décide de
télécharger une correction de logiciel, un « patch » comme on dit, le problème
est que ces programmes sont écrits en…Fortran (les cheveux blancs et les chauves
comprendront !!!) ; langage très prisé dans les années 60 ! Même moi qui ai un
certain âge, je ne pense pas avoir été initié au Fortran. Néanmoins, le patch a
pu être écrit.
Le patch sera
d’abord envoyé à Voyager 2 puis si les effets semblent positifs, le même sera
envoyé à Voyager 1. Ceci a été effectué en octobre 2023.
On espère avoir
encore des nouvelles de nos deux vaillantes sondes pendant encore au moins une
décennie !
Bravo aux
concepteurs de l’époque !
On rappelle que
ces sondes Voyagers représentaient à l’époque le plus haut standard de la
technique. Elles comportaient notamment une mémoire de bord inférieure à 100 kB,
ridicule même par rapport à la première génération de téléphones portables !
Mais elles transportaient une partie de notre civilisation
avec un disque d’or contenant des messages en plus 50 langues ainsi que de la
musique. (les mauvaises langues disent que l’on n’avait pas mis de lecteur
avec !)
La position des sondes en 20107. Crédit :
NASA, ESA, and Z.
Levy (STScI)
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA engineers innovate to keep Voyagers exploring interstellar space
NASA’s Voyager Team Focuses on Software Patch, Thrusters
Les sondes Voyager reçoivent un patch interstellaire risqué à 20 milliards de km
de la Terre
Comment la NASA maintient les Voyagers en vie contre toute attente
La Nasa envoie à la sonde Voyager 1 une mise à jour 46 ans après son
lancement... et ça fonctionne
Le site de la mission à la NASA
SOLAR ORBITER :.COURONNE, MYSTÈRE RÉSOLU (SUITE) ?
(01/11/2023)
C’est avec ce même titre
que la dernière fois
nous pensions avoir résolu
le mystère de la chaleur
de la couronne solaire, en effet plus chaude que la surface solaire, mais
entretemps de nouvelles expérimentations se sont produites dans l’espace qui
viennent compléter le dernier article.
Problème :
·
La surface du Soleil (la photosphère) est à approx 6000°C
·
La couronne, la couche d’atmosphère la plus externe est à plusieurs millions de
degrés.
Comment est-ce possible, généralement le chaud va vers le froid (2ème
loi thermodynamique), ici cela semble être le contraire, il doit y avoir une
explication ! Un phénomène que nous n’avons pas encore bien détecté doit être à
l’œuvre.
On a en effet longtemps pensé que des turbulences dans l’atmosphère solaire
pouvait induire un échauffement du plasma de la couronne, mais le phénomène n’a
jamais vraiment été mis au jour clairement.
De façon générale pour étudier le Soleil, il existe deux voies différentes et
complémentaires :
·
Des mesures à distance pour une vue d’ensemble et
·
Des mesures in-situ pour une vue plus détaillée.
Mais pour faire cela dans l’étude qui nous intéresse,
il faut…deux sondes
différentes !
Eh bien, on les a ! En effet Solar orbiter de l’ESA et Parker Solar probe de la
NASA sont toutes les deux en orbite solaire.
Afin de tirer avantage de ces deux sondes, comme le dit le chercheur Italien
Daniele Telloni de l’INAF et un des responsables du coronographe
Metis
(Multi Element Telescope for Imaging and Spectroscopy) à bord se Solar Orbiter,
il faut que ces deux sondes soient chacune dans le champ de vision de l’autre.
Et là, il faut faire un calcul d’orbites.
Ce chercheur trouva que le 1er Juin 2022, ces deux sondes seraient
dans la bonne position orbitale pour
procéder simultanément à
ces deux types de mesure.
Voir dessin ci-dessous et vidéo si vous cliquez sur l’image.
On voit ici en bleu la position de SolOrb et en rouge PSP. En vert le champ de
vision du Metis.
Le résultat de ces mesures combinées est la confirmation que ce sont bien ces
jets turbulents qui génèrent l’énorme température de la couronne.
Mais comment pas quel procédé ?
J’ai fouillé la documentation publiée et j’ai trouvé une explication simple ou
simpliste chez Space.com.
« Ces turbulences jouent sur le chauffage de la couronne, d’une façon similaire
à ce qui arrive avec sa tasse de café quand on la remue avec sa cuillère.
L’énergie est transférée à plus petite échelle par des mouvements aléatoires
dans un fluide ou un gaz (café et plasma) et cela convertit cette énergie en
chaleur. Dans le cas de la couronne solaire, le plasma est magnétique et cela
induit que cette énergie magnétique peut aussi être transformée en chaleur. »
Si quelqu’un a une meilleure explication, je suis preneur.
Mais je pense que m’on reparlera de ce sujet, « the case is not closed yet »
comme disent nos amis britanniques.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les températures de la couronne solaire enfin expliquées ?
Modeling of Joint Parker Solar Probe - Metis/Solar Orbiter Observations
Solar Orbiter closes in on the solution to a 65-year-old solar mystery
par l’ESA
Parker Solar Probe and Solar Orbiter team up to tackle 65-year-old sun mystery
Small-scale magnetism leads to large-scale solar atmosphere
COSMOLOGIE :.DEUX GRAPHIQUES QUI DEVRAIENT EXPLIQUER TOUT !?
(01/11/2023)
C’est le professeur Charley Lineweaver de l’Université Nationale Australienne
(ANU) qui a eu l’idée de résumer sur deux graphes l’histoire de l’Univers.
Son article a été publié dans l’American Journal of Physics sous le titre de :
All objects and some questions
Je vais essayer de commenter ces deux graphes qui ne sont pas très évidents à
lire.
Le graphique du haut représente
l’évolution de la
température et de la densité de l’Univers en fonction du temps en
horizontal. Le temps « zéro » à gauche et actuel à droite (now). Le temps
démarre au temps de Planck. Toutes échelles : log.
Diverses zones sont aussi marquées et signalées par des couleurs différentes,
comme notamment :
GUT : période de la great uniified theory, EW période électro faible (electro
weak) , QGP : plasma Quark Gluon , BBN : nucléosynthèse primordiale ,
réionisation, période après les âges sombres où les premières étoiles et
galaxies se forment.
Le rose est la couleur dominante, elle correspond à la période « radiations ».
en gris la période énergie noire.
La température est la courbe rouge, la densité (radiation et matière) la courbe
noire.
Graphe du bas : nombre de degrés de liberté de g en fonction du temps.
Crédit C Lineweaver et V. Patel.
Voici le deuxième graphe qui
recense tailles et
masses de tous les objets de l’Univers !
Toutes les échelles :log.
Verticale gauche : Masse du Soleil ; verticale droite : masse en GeV ;
horizontale inférieure : rayon de l’objet en cm ; horizontale supérieure : rayon
de l’objet en Mpc.
Il existe des zones interdites, dues soit parce que la gravité ne le permet pas
(on ne peut pas être plus petit que le rayon de Schwarzschild) ou parce que la
Mécanique Quantique ne le permet (incertitude).
Les diagonales sont des isodensités, la plus remarquable est celle marquée BBN,
où on remarque l’évolution des bactéries jusqu’à l’Homme, l’époque actuelle
étant située dans le petit rectangle noir.
Le plus petit objet possible est un trou noir de la masse de Planck marqué
« Instanton » (point blanc).
Notre Univers est représenté par le rayon de Hubble dans le haut du graphique.
Plus de détails en lisant l’article cité en référence plus haut.
Crédit C Lineweaver et V. Patel.
En espérant que la complexité de ces graphes ne vous découragera pas et vous
incitera à aller plus loin dans les explications.
POUR ALLER PLUS LOIN
Des objets quantiques aux trous noirs: tout sur une seule carte
Everything in the Universe Fits in This One Graph. Even the Impossible Stuff
All objects and some questions
JUNO :.DE NOUVELLES VUES DE IO.
(01/11/2023)
La sonde Juno en orbite autour de Jupiter vient de passer son 55ème
périjove et nous gâte avec de nouvelles photos du petit satellite Io,
satellite le plus actif
du système solaire. En effet Io est si près de Jupiter que les forces de
marées la triturent comme une balle en caoutchouc, ce qui réchauffe son
intérieur et donne ainsi naissance à plusieurs centaines de volcans actifs. D’où
son surnom de « Pizza 4 saisons ».
Juno a prévu plusieurs visites de Io, voici celle du 15 Octobre 2023, au moment
du périjove.
Io a été survolée à
12.000 km d’altitude et on remarque qu’elle est recouverte de Soufre et
de d’oxyde de Soufre à l’état solide. Le feu et la glace au même endroit !
Les prochaines visites (2 en tout, l’une en Décembre l’autre en Février 2024, à
1500 km de la surface) auront lieu encore plus près de la surface, ça promet !!!
On rappelle que Io est un peu plus grande que notre Lune.
Un
autre traitement
de la même image par K Mc Gill.
Photo prise par la Junocam (qui a failli ne jamais être embarquée sur la
sonde :!!!!)
Crédit: NASA, JPL-Caltech, SwRI, MSSS; Processing & Copyright: Ted Stryk &
Fernando García Navarro
Une vue IR nous montre les divers volcans en activité à la surface de IO.
Photo prise le 5 Juillet 2022 par le mapper JIRAM (Jovian Infrared Auroral
Mapper) de 80.000 km d’altitude.
On remarque entre différents passages, et aussi en comparant avec d’autres
sondes, des modifications du paysage.
Vue superposée IR et visible
pour positionner les points chauds.
Fin de vie : sept 2025.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/SwRI/ASI/INAF/JIRAM
POUR ALLER PLUS LOIN :
Juno Completes its Closest Flyby of Io Yet
APOD 23 Oct 2023
sur Io
Juno voit la surface de Io changer
Un montage du passage au-dessus de Io.
Io dans le photojournal de la NASA.
Toutes les photos du périjove 55
sur le site de la mission.
CEINTURE DE KUIPER : ARROKOTH ET SA FORMATION.
(01/11/2023)
On se rappelle du passage de la sonde New Horizons en 2019
sur l’objet de la ceinture de Kuiper
(486958) 2014 MU69, après son survol de Pluton/Charron, eh bien les
scientifiques s’intéressent toujours à cet
objet bilobé
et à sa formation.
Ils ont réussi à identifier une
douzaine de monticules
assez identiques en taille, forme et couleur sur le grand lobe (baptisé
Wenu) et ils pensent donc qu’ils se sont formés de façon similaire à
la surface d’Arrokoth.
Arrokoth mesure 35 km de long, 20 km de large et 10 km d’épaisseur.
Le plus grand lobe (Wenu) est plus plat est a pour dimension 22 x 20 x 7 km, le
petit lobe (Weeyo) est plus rond.
Une étude à ce sujet a été publiée dans le
Planetary Science Journal.
La
partie droite de l’objet est le grand lobe, les douze monticules sont identifiés
par l’indice t.
Plus de détails en cliquant sur l’image.
On pense que ces monticules similaires pourraient être les blocs qui
correspondant aux
planétésimaux originels restes de la formation du système solaire.
On ne sait pas pourquoi ces monticules sont similaires en taille.
Arrokoth aurait formé ses deux lobes séparément et se seraient rapprochés par
gravité afin de ne former plus qu’un ensemble.
Illustration : SwRI.
Le SwRI, responsable de la mission, compte aussi sur
la mission Lucy
vers les Troyens de Jupiter pour essayer d’améliorer notre compréhension de la
formation de ces objets.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Large mound structures on Kuiper belt object Arrokoth may have common origin
Arrokoth is Covered in Bizarre Mounds
SwRI study suggests large mound structures on Kuiper belt object Arrokoth may
have common origin
VU D’EN HAUT :.NEW YORK ET NEW JERSEY EN 3D.
(01/11/2023)
Un
des astronautes à bord de l’ISS a eu la bonne idée lorsque celle-ci survolait la
région de New York de photographier, un peu en oblique NYC et le New Jersey (à
droite sur la photo), ce qui donne cet
effet 3D. quelle
bonne idée !
Photo prise le 17 Avril 2022 avec un Nikon D5 et une focale de 1150 mm.
Clic sur la photo pour la HR.
On distingue Ellis Island à la pointe S de Manhattan, Central Park, la rivière
Hudson à droite et l’East River à gauche, les contés du Queens et de Brooklyn à
gauche aussi.
Crédit : crew 67 NASA.
POUR ALLER PLUS LOIN :
LIVRE CONSEILLÉ :.LES TROUS BLANCS PAR C. ROVELLI
FLAMMARION
(01/11/2023)
Carlo Rovelli
est un grand cosmologiste spécialiste de la gravitation quantique, basé au
centre de physique théorique (CPT)
de Luminy près de Marseille.
Il a écrit de nombreux ouvrages dont la plupart sont vulgarisateurs.
Cette fois-ci il nous entraine dans
le monde bizarre des
trous blancs, ces êtres improbables qui se définissent comme l’inverse
des trous noirs.
D’ailleurs le premier tiers du livre sera sur les trous noirs avant d’attaquer
le sujet principal.
Voici ce qu’en dit l’auteur :
Depuis quelques années, ma recherche s’est concentrée sur les trous blancs, les
petits frères des trous noirs que nous voyons par centaines dans le ciel. Je
vais parler de ce qui se passe sur le bord de ces trous noirs, cette surface que
l’on appelle l’horizon, où le temps semble s’arrêter et l’espace se déchirer.
Puis de leurs profondeurs, où le temps et l’espace se dissolvent. Jusqu’au point
où le temps se renverse. Jusqu’au point où naissent les trous blancs.
Je ne sais pas si l’hypothèse que les trous noirs se transforment en trous
blancs est juste. Je ne sais même pas si les trous blancs existent vraiment,
mais c’est l’idée que je veux raconter.
Un superbe livre, abordable en grande partie pour tout le monde.
19€ EAN : 9782080413864
POUR ALLER PLUS LOIN :
Carlo Rovelli et la métaphysique des trous blancs
Carlo Rovelli : qu'est ce qu'un trou blanc ?
Carlo Rovelli : "Nous ne sommes sûrs de rien"
LIVRE CONSEILLÉ :.LA LUNE AUX ÉDITIONS GLÉNAT.
(01/11/2023)
Un livre superbement
illustré sur notre satellite naturel, dont la préface est due à notre ami
Milan Maksimovic.
Livre mis à jour avec les dernières missions lunaires et une compilation des
meilleures images d’Apollo.
Un ouvrage de référence pour découvrir toutes les facettes de la Lune.
La Lune est beaucoup plus que le seul satellite naturel de la Terre, dont nous
contemplons une face tandis qu’il nous en dissimule une autre. Composée de mers,
de cratères, de vallées et de montagnes, et sculptée en grande partie par des
impacts de météorites, la Lune a de tout temps exercé une puissante fascination
sur l’être humain. Grâce à l’envoi des premières sondes soviétiques et
américaines, sa cartographie a pu être dessinée avec précision et de nouvelles
techniques plus perfectionnées permettent aujourd’hui une étude détaillée de son
relief.
Portrait complet de notre plus proche voisin céleste, ses caractéristiques et
ses propriétés, à travers une multitude de photographies fascinantes, cet
ouvrage revient également sur le premier alunissage effectué en 1969 par la
mission Apollo, et sur les missions spatiales qui ont suivi. Après une
parenthèse de plusieurs décennies, l’exploration lunaire connaît aujourd’hui un
nouvel essor avec la captation inédite d’images de la face cachée de la Lune et
les nouveaux programmes spatiaux – américains, indiens ou chinois – qui œuvrent
à un retour de l’Homme sur le sol lunaire et une installation de bases
permanentes.
Sommaire :
·
Le satellite de la Terre
·
Formation et évolution
·
Phénomènes lunaires
·
Éclipses lunaires
·
Cratères
·
Montagnes, vallées et déserts
·
Mers
·
Cartographie de la Lune
·
La course à la Lune
·
Objectif Lune
·
L’étude de la Lune
9782344060629 224 pages
grand format 39,95€
Un superbe cadeau pour Noel !
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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