LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 30/10/2024     

      

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF. : le mercredi 13 Novembre 2024 (CNAM amphi déterminé quelques jours avant) 19 H    avec Valery LAINEY Astronome IMCCE sur « PHÉNOMÈNES DE MARÉES DANS LE SYSTÈME DE SATURNE »
Réservation comme d’habitude à partir du 17 Oct 9h00 ou à la SAF directement.

La suivante : 11 Décembre 19h « Anti Matière, entre fiction et réalité ! » avec R Lehoucq  CEA  :      Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

 

Sommaire de ce numéro :  

JWST :.Le pingouin et l’œuf ! (30/10/2024)

JWST : LHS 1140b, une exoplanète océan ! (30/10/2024)

Europa-Clipper : En route pour Europe ! (30/10/2024)

Artemis-I :.Les doses de radiations publiées. (30/10/2024)

Osiris-Rex :.Des organiques et des phosphates aussi ! (30/10/2024)

Euclid : Le premier morceau de sa grande carte. (30/10/2024)

Colibri : Première lumière. (30/10/2024)

Starship : Le vol 5 plus que parfait ! (30/10/2024)

Mars 2020 : Perseverance sur les bords du cratère ! (30/10/2024)

Livre conseillé : Les exoplanètes : 30 années de surprises ! (30/10/2024)

Livre conseillé :.Le grand Atlas de l’Astronomie. (30/10/2024)

Les magazines conseillés :.Pour la Science Spécial : Infini. (30/10/2024)

 

 

 

 

JWST :.LE PINGOUIN ET L’ŒUF ! (30/10/2024)

 

Pour fêter ses deux ans de bon fonctionnement en orbite, la NASA, l’ESA et l’agence canadienne, nous donne à voir un merveilleux spectacle illustré par le JWST.

Une interaction de galaxies qui ressemble à un pingouin et à un œuf.

 

C’est l’ensemble Arp 142 situé à 326 millions d’al de nous.

 

 

Une image contenant Espace lointain, Univers, astronomie, espace

Description générée automatiquement

Le pingouin et l’œuf vus par Hubble à gauche en visible et par le Webb à droite en IR.

Crédit : NASA, ESA, CSA, STScI

 

Le pingouin (NGC 2936) situé au centre et l’œuf (NGC 2937 galaxie elliptique) à gauche de l’image, sont des galaxies en interaction dont on voit le résultat le plus important sur ce qui a formé cette structure analogue à un pingouin. L’ensemble constitue Arp 142.

Dans le futur ces deux galaxies n’en formeront plus qu’une.

Le pingouin forme en moyenne quelques centaines d’étoiles par an suite à cette collision, on remarque « l’œil » formé par de jeunes étoiles.

L’œuf contient par contre des vieilles étoiles.

 

 

vidéo :  https://youtu.be/SQ2jLnq_Gj8

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

James-Webb : la Nasa fête deux ans d'images spectaculaires avec une des mythiques galaxies irrégulières de Halton Arp

 

Interacting galaxies Arp 142 (NIRCam image)

 

Vivid Portrait of Interacting Galaxies Marks Webb’s Second Anniversary

 

Interacting galaxies Arp 142 (Hubble and Webb image)

 

 

Tout sur le JWST sur planetastronomy.

 

 

 

Toutes les photos du JWST sur Flickr.

 

 

 

 

 

JWST :.LHS 1140b, UNE EXOPLANÈTE OCÉAN ! (30/10/2024)

 

Une des missions du JWST est aussi de s’intéresser aux exoplanètes, et c’est ce qu’il fait.

En effet, récemment il s’est penché sur LHS 1140b, une exoplanète proche (48 al) déjà étudiée par de nombreux télescopes spatiaux, orbitant autour d’une naine rouge (20% de la masse du Soleil, peu lumineuse) en 24 jours, donc montrant toujours la même face à son étoile (rotation synchrone ou verrouillage gravitationnel). Cette planète extra solaire est une « super Terre » 1,6 fois plus grande que notre planète et d’une masse 5 fois plus importante, de plus elle est rocheuse et de faible densité.

Pour couronner le tout, elle est située dans la zone habitable de sa planète.

 

Évidemment, elle devient ainsi plus intéressante à étudier !

C’est ainsi que des chercheurs de l’Université de Montréal (UdeM), de l’Université du Michigan et du CNRS se sont penchés sur cette planète en y dirigeant des instruments du Webb, notamment NiRiss et NIRSpec.

 

Ils confirment tous que cette exoplanète pourrait contenir un océan d’eau liquide (expliquant ainsi la faible densité) ainsi qu’une atmosphère d’Azote.

 

Ce serait une découverte très importante, car aucune exoplanète rocheuse n’a jusqu’à présent pu être associée à de l’eau et de l’Azote dans la zone habitable. Les seules jusqu’à présent : la Terre et Mars !!!!

 

Une image contenant sphère, planète, objet astronomique, Espace lointain

Description générée automatiquement

Ce pourrait être, soit une terre de glace (comme la Terre « boule de neige » voir partie gauche de l’illustration) ou plus surement une planète avec du côté de son étoile un océan d’eau liquide.

 

La Terre est représentée à la même échelle.

 

Cette atmosphère permettrait l’action d’un effet de serre, et certains prédisent même une température de 20°C du côté étoile.

 

LHS = Luyten Half-Second Catalog

 

Elle serait un bon candidat à l’habitabilité.

 

Crédit : Illustration : B. Gougeon/Université de Montréal

 

 

 

 

Toutes ses mesures doivent être encore confirmées, cela nécessiterait encore un an d’étude.

 

Wait and see !

 

 

 

Vidéo explicative :   https://youtu.be/gDmEEvhXf6E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La superterre LHS 1140 b pourrait être habitable avec une atmosphère contenant de l'azote, comme sur Terre !    à lire

 

Astronomers find surprising ice world in the habitable zone with JWST data    à lire

 

Nouveau monde spatial ? le télescope James Webb apporte des premières preuves d’une exoplanète océan

 

Premières preuves de l’existence d’une exoplanète océan grâce au télescope spatial James Webb

 

Possibilité d’une « exoplanète océan » : portrait de ce monde à 48 années-lumière

 

Transmission Spectroscopy of the Habitable Zone Exoplanet LHS 1140 b with JWST/NIRISS

 

 

 

 

Les images du Webb sur Flickr.

 

 

 

 

 

 

 

EUROPA-CLIPPER : EN ROUTE POUR EUROPE ! (30/10/2024)

 

Un jour après le spectaculaire lancement de Starship 5, SpaceX est encore à la tâche avec sa super fusée Falcon Heavy pour lancer l’imposante sonde Europa Clipper vers Europe, un des satellites les plus prometteur de Jupiter, en ce qui concerne la recherche d’une possible vie.

 

Une image contenant transport, missile, fusée, plein air

Description générée automatiquement

C’est donc ce 14 Octobre 2024 qu’a décollé la Falcon Heavy avec Europa Clipper (la sonde : 5,7 tonnes !).

 

Ce lanceur regroupe comme premier étage, trois lanceurs Falcon 9 afin de fournir la puissance nécessaire à ce long voyage (6 ans) qui nécessitera quand même deux assistances gravitationnelles (Mars en mars 2025 et la Terre en décembre 2026) avant d’arriver en Avril 2030 autour de Jupiter ?

 

 

Photo : Crédit SpaceX

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite pique envers nos amis Américains : bien que Europa Clipper parte après Juice, ils ont tout fait pour qu’elle arrive… avant elle dans le monde de Jupiter ! Juice arrivera en Juillet 2031 seulement.

 

Néanmoins c’est une chance d’avoir au même moment deux sondes complémentaires qui s’intéressent aux satellites de Jupiter et notamment à Europe qui pourrait posséder un océan interne sous l’épaisse (100 km ?) couche de glace. Cet océan pourrait posséder des conditions favorables à une certaine forme de vie.

 

En plus d’Europe, on devrait s’intéresser aussi à Ganymède, le plus gros satellite du système solaire, qui possèderait aussi un océan interne.

 

Une image contenant machine, ingénierie, astronaute, intérieur

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Europa Clipper en salle blanche avant embarquement dans les locaux du JPL.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

Vue éclatée de la sonde 

 

Les instruments :

·         Deux caméras EIS

·         Un spectro en ultraviolet UVS

·         Un spectro imageur IR : MISE

·         Une caméra IR : E-THEMIS

·         Un radar REASON

·         Un spectro de masse : MASPEX

·         Un analyseur de l’exosphère : SUDA

·         Un magnétomètre : ECM

·         Un détecteur de plasma : PIMS

·         Radio Science : G/RS

·         Un moniteur de radiations : RadMon.

 

 

 

 

 

 

 

La vidéo simplifiée qui explique la mission :  https://youtu.be/q88fSdGMbys?list=PLTiv_XWHnOZohUxeNriExxUTa6mBa2C85

 

 

 

 

 

Europa Clipper ne se mettra pas en orbite autour d’Europe mais la visitera plusieurs dizaines de fois (49), à cause de la puissance des radiations autour de Jupiter. L’orbite sera fortement elliptique autour de Jupiter afin d’éviter les radiations la plupart du temps.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site d’Europa Clipper à la NASA.

 

Tout savoir sur Europa Clipper, la sonde américaine à la recherche de traces de vie autour de Jupiter

 

Journey to a Water World: NASA’s Europa Clipper Is Ready to Launch

 

« Sommes-nous seuls dans l’Univers ? » : et si Europa Clipper avait la réponse

 

La sonde Europa Clipper a décollé pour aller voir si une lune du Système solaire cache de la vie

 

La mission qui pourrait changer notre vision de la vie dans l’Univers prend son envol ce week-end !

 

8 Things to Know About NASA’s Mission to an Ocean Moon of Jupiter

 

Liftoff! NASA’s Europa Clipper Sails Toward Ocean Moon of Jupiter

 

 

 

 

 

 

ARTEMIS-I :.LES DOSES DE RADIATIONS PUBLIÉES. (30/10/2024)

 

 

Une image contenant texte, capture d’écran, engin spatial

Description générée automatiquement

 

La capsule Orion de la mission Artemis 1 était bardé de plusieurs milliers de détecteurs de radiations (le plus grand danger des voyages longue durée dans l’espace).

 

Elle était aussi équipée de deux mannequins (Helga et Zohar) bourrés eux aussi de capteurs.

 

On voit sur cette image :

 

En a) : la position des différents mannequins ainsi que du faux astronaute.

 

En b) : leurs positions dans le vaisseau Orion.

 

En c) : le trajet de la mission Artemis 1 traversant les ceintures Van Allen notamment (en 2 et 3).

 

 

Illustration : Nature S George et al.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On rappelle que les radiations les plus dangereuses proviennent de diverses sources :

·           Les particules solaires énergétiques ou SEP (solar energetic particles) liées aux éruptions solaires et aux éjections de masse coronale (CME) de notre Soleil, ce sont généralement des protons

·         Les rayons cosmiques galactiques ou GCR (galactic cosmic rays), particules de haute énergie dues aux supernovae situées hors de notre système solaire contenant principalement des ions H et aussi une faible partie d’ions plus lourds particulièrement dangereux

·         Et lors du passage au travers des ceintures de Van Allen : des protons et électrons très énergétiques.

 

Les agences spatiales NASA, ESA et DLR ont étudié les différentes données de ces capteurs et ont publié un rapport correspondant dans la revue Nature.

Les mesureurs de radiations (les dosimètres) sont de différents types déjà éprouvés à bord de l’ISS.

 

On a donc pu recueillir les données de ces différents capteurs et les résultats ont été publiés.

 

En résumé on en déduit les quelques points suivants :

·         L’exposition varie en fonction de la position des divers capteurs (logique)

·         Il existe des zones particulièrement mieux blindées à bord

·         L’exposition est au maxi de 150 mSv dans la partie la mieux protégée.

·         L’orientation d’Orion lors de la traversée des ceinture Van Allen est primordiale.

 

Les agences spatiales en concluent que la sécurité semble assurée à bord.

Je me permettrai en tant que spécialiste, que je trouve cela un peu osé !

En effet, si on se souvient des normes de radiations pour les différents types de populations :

 

Un rappel pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces unités un peu particulières de mesure de radiations :

 

Une source radioactive (dont la puissance est exprimée en Becquerel ou anciennement en Curie) émet des rayonnements (alpha, beta, gamma, neutron).

Ces rayonnements sont détectés de façon brute en Gray, c’est la dose absorbée, mais leurs effets sont différents suivant la nature du corps absorbant, l’effet ne sera pas le même sur l’homme ou sur un morceau de bois, d’où la notion de dose équivalente pour l’Homme, elle est exprimée en Sievert (anciennement en rem). De même certaines particules (neutrons) sont plus nocives que d’autres.

 

L’exposition aux radiations est donc mesurée en Sievert (Sv) ou plutôt en milliSievert (mSv).

 

La législation de chaque pays définit la dose maximale annuelle permise aux personnes du public et aux travailleurs du nucléaire.

Par exemple en France (et plus généralement en Europe), la limite pour les personnes du public est de 1 mSv/an alors que pour les travailleurs du nucléaire, elle est de 20 mSv/an.

 

Ces chiffres sont volontairement très faibles.

Il faut connaître quelques valeurs :

Une dose de 500 mSv/an favorise fortement un cancer

Une dose de 5 Sv a 50% de chance de tuer une personne dans le mois

Une dose de 10 Sv est fatale

 

On voit que 150 mSv en quelques jours n’est pas du tout négligeable, je trouve les conclusions très optimistes et je n’ose pas parler d’un voyage vers Mars !

 

De plus des mesures de l’instrument RAD à bord de Curiosity semblent indiquer des forts taux de radiations au niveau du sol martien.

 

Le complément d’étude concernant les mannequins devrait suivre.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

À quelles doses de rayonnement ont été exposés les « astronautes mannequins » d'Artemis I ?

 

Orion spacecraft radiation protection tested: initial findings from Artemis I Moon mission

 

Artemis I Radiation Measurements Validate Orion Safety for Astronauts

 

Artemis-I : Des passagers et des détecteurs de radiations ! (02/09/2022)

 

Voyages spatiaux : Le défi des radiations ! (11/02/2019)

 

 

Voyage vers Mars : les radiations seraient tolérables selon Curiosity

 

Mars : l'environnement radiatif est encore pire lors du minimum solaire

 

FAQ Radioprotection de l'Homme

 

 

 

The Artemis book par l’ESA.

 

Des Nouvelles d’Orion à l’ESA.

 

Le blog Artemis de la NASA.

 

 

 

 

EUCLID :.LE PREMIER MORCEAU DE SA GRANDE CARTE ! (30/10/2024)

 

La collaboration Euclid (2600 personnes dans 18 pays !) a dévoilé ce mois d’Octobre 2024, le premier morceau de sa grande carte de ‘Univers, c’est en fait un tout petit morceau pesant quand même 208 Giga pixels !

 

C’est une mosaïque correspondant à 260 observations du télescope spatial situé en L2, entre le 25 Mars et le 8 Avril 2024.

Cette mosaïque ne représente que 1% du futur travail d’Euclid sur les 6 prochaines années.

Il va créer le plus grande carte 3D couvrant jusqu’à 10 Gal.

 

 

Une image contenant capture d’écran, art

Description générée automatiquement

 

L’emplacement et la taille réelle de la mosaïque sur le ciel austral sont indiqués en jaune en haut à gauche.

Cet ensemble est une composition tenant compte de la carte des étoiles de Gaia et de Planck pour les poussières.

On remarque les zones agrandies zoom et la Lune pour donner l’échelle.

© ESA/Euclid/Euclid Consortium/Nasa, CEA Paris-Saclay, traitement d'image par J.-C. Cuillandre, E. Bertin, G. Anselmi CC BY-SA 3.0 IGO

 

Ce premier morceau contient approx 100 millions d’objets.

 

Vidéo : Euclid survey’s sneak preview

 

Les futures publications sont attendues avec impatience !

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Zoom sur la première page du grand atlas cosmique d’Euclid de l'ESA

 

Le télescope spatial Euclid dévoile une mosaïque géante du cosmos : plus de 14 millions de galaxies révélées !

 

 

 

La mission Euclid sur votre site préféré.

 

Site du consortium Euclid.

 

 

 

 

 

 

COLIBRI : PREMIÈRE LUMIÈRE. (30/10/2024)

 

 

Première lumière de COLIBRI, télescope terrestre à la rapidité inégalée, c’est ce que vient d’annoncer le CNRS, dont je reprends en partie le communiqué de presse :

 

Le télescope terrestre COLIBRI dévoile ses premières images à l’occasion de son inauguration qui s’est déroulée le 7 septembre 2024 à l’Observatoire astronomique national de San Pedro Mártir, au Mexique. Conçu dans le cadre de la mission spatiale SVOM, sa rapidité unique au monde permettra d’observer les sursauts gamma, mais aussi d’autres évènements astronomiques extrêmement furtifs. Supervisé par des scientifiques du CNRS, ce projet est le fruit d’une étroite collaboration franco-mexicaine via le soutien du CNRS, du CNES, d’Aix-Marseille Université, de l’université nationale autonome du Mexique (UNAM) et du Conseil national de la science et de la technologie mexicain.

 

Repérer et capturer des flashs de lumière de quelques secondes apparaissant aléatoirement dans le ciel, telle est la prouesse accomplie par le télescope terrestre COLIBRI. Conçu dans le cadre de la mission spatiale SVOM  dont l’objectif est de rechercher et d’étudier les sursauts gamma, il constitue un instrument unique au monde pour tenter de répondre à de nombreuses questions relevant de l’étude de phénomènes astronomiques transitoires  (identification des objets astrophysiques à l'origine des ondes gravitationnelles ou des sources de neutrinos cosmiques de hautes énergies par exemple), ainsi que pour comprendre l’enfance de l’univers (identification de la première génération d’étoiles et étude des premières galaxies notamment).

 

Une image contenant ciel, bâtiment, observatoire, plein air

Description générée automatiquement

Haut de 4 mètres pour un poids de 8 tonnes, COLIBRI est en effet capable de pointer vers n’importe quelle région du ciel en moins de 20 secondes.

 

Il dispose d’un miroir collecteur d’1,30 mètre de diamètre et de trois caméras permettant de réaliser simultanément des observations relevant du domaine du visible et de l’infrarouge.

 

©COLIBRI & A. Watson, UNAM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En tant que télescope robotisé, il effectue des observations et relevés sans intervention humaine à partir d’un programme d’observation, ce qui augmente d’avantage sa réactivité et diminue les coûts de fonctionnement.

 

Débutée en 2016, la conception du télescope COLIBRI a impliqué près de 120 personnes et a été dirigée par des scientifiques du Laboratoire d'astrophysique de Marseille (Aix-Marseille Université/CNES/CNRS), de l’Institut Pytheas (Aix-Marseille Université/CNRS/INRAE/IRD), ainsi que de l’Institut d’astronomie de l’UNAM. Des scientifiques du Centre de physique des particules de Marseille (Aix-Marseille Université/CNRS) et de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNES/CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) ont également participé à ce projet3 . Il constitue à ce jour la seule infrastructure de recherche en astrophysique commune à la France et au Mexique et s’inscrit dans la lignée d’une longue tradition de collaboration entre les deux pays, récemment consolidée sous la forme d’un International Research Project4 .

 

Le télescope a été entièrement assemblé à l'Observatoire de Haute-Provence et ses performances évaluées sur le ciel pendant plus d'un an avant d'être expédié au Mexique. COLIBRI est installé à l’Observatoire astronomique national de San Pedro Mártir au Mexique, où il a été inauguré le 7 septembre et a livré ses premières images.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

La France et le Mexique créent un “monstre” unique au monde capable de regarder avec une rapidité jamais atteinte n’importe quel point de l’espace

 

La mission SVOM, destinée à l’étude des plus lointaines explosions d’étoiles, a été lancée avec succès

 

 

 

 

 

 

 

STARSHIP : LE VOL 5 PLUS QUE PARFAIT ! (30/10/2024)

 

Une nouvelle étape de l’histoire de l’astronautique s’est écrite ce dimanche 13 Octobre 2024 au Texas, à la Starbase de Boca Chica de SpaceX.

 

SpaceX a réussi à envoyer sa super fusée Super Heavy + Starship 5 dans les airs, le lanceur Super Heavy a été récupéré et rattrapée au vol sur la tour de lancement baptisée Mechazilla et même en supplément la Starship s’est posée verticalement dans l’Océan Indien (et a bien sûr explosé).

 

L’exploit en quelques images (capture d’écran SpaceX) :

 

 

 

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Lancement dans un tonnerre de feu et de vapeur

Les 33 moteurs sont en marche et les volets assurent le pilotage qui va permettre le retour à la base.

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Mechazilla avec ses bras en baguettes (chopsticks en anglais) qui vont attraper le lanceur qui vole avec 3 moteurs

Mission accomplie

 

 

 

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Description générée automatiquement

Ensuite l’ensemble est reposé sur sa base.

 

 

Prêt pour un nouveau lancement lorsque le plein de carburant aura été effectué !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, Starship atteint les 200 km d’altitude et effectue son retour dans l’atmosphère.

 

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Description générée automatiquement

Traversée de l’atmosphère avec les boucliers thermiques en action

Le Starship se pose sur l’océan et explose.

 

 

 

Et maintenant plus en détails :

 

13 Octobre 2024, Boca Chica Texas.

Lancement de la fusée géante Starship montée sur son booster Super Heavy : l’ensemble mesure 120 m de haut pour 5000 tonnes !

33 Raptors pour le lanceur et 6 pour la Starship.

Tous les moteurs ont bien fonctionné.

À 70 km d’altitude, après plus de 2 min 30 de vol la Super Heavy qui est à 5000 km/h se sépare de Starship qui continue sa route.

Super Heavy continue sur sa lancée et atteint les 90 km, puis freine maintenant en allumant ses 13 moteurs centraux qui vont lui permettre de retourner à la base.

On s’approche du but, seuls 3 moteurs (orientables) sont maintenant en action. On arrive à 1000 m d’altitude, le lanceur est à moins de 3 km/h et il vient lentement se faire accrocher par les immenses bras de la tour. on est à T+7 minutes.

Le Super Heavy (70 m de haut 9 m de diamètre) pèse à vide 275 tonnes !

Spectacle inouï !

 

Et Starship alors ?

Pendant cet exploit, la fusée Starship continue sa route presque orbitale, jusqu’à 200 km d’altitude et arrête ses trois moteurs.

Pendant la descente, les caméras à bord nous donnent à voir le plasma chauffé par les boucliers thermiques constitué par près de 18.000 tuiles céramiques (améliorées depuis Starship 4).

Elle retombe sur Terre, direction l’océan Indien où elle va simuler un atterrissage vertical et exploser au contact de l’eau.

Nous sommes à un plus d’une heure du lancement.

 

Mission plus qu’accomplie ! Succès complet.

 

 

 

Réponses à quelques questions concernant ce vol.

 

·         Pourquoi ne pas se poser comme la Falcon 9 avec des pieds ?

En plus d’un gain de temps certain dans la réutilisation du lanceur, la raison principale est de ne pas employer de jambes d’atterrissage comme pour Falcon 9 (10 fois moins lourde), car à cause de l’énorme masse, ces jambes devraient être elles aussi énormes, d’où augmentation de la masse et réduction de la charge utile.

 

·         Mais alors la précision d’atterrissage ?

La solution de la tour Mechazilla est un défi technologique immense, attraper au vol une fusée en train de se poser, cela n’avait jamais été fait. SpaceX a réussi à guider de façon précise le lanceur (GPS et les grilles de contrôle) et à le faire communiquer avec les capteurs Laser de la tour afin d’obtenir à tout instant la position réelle du Super Heavy, permettant ainsi aux bras de l’attraper au bon moment.

 

·         Et la suite maintenant ?

Quelques étapes sont encore nécessaires avant d’envisager un vol lunaire, comme :

-      La satellisation de Starship autour de la Terre et son retour sans encombre

-      Le ravitaillement en orbite terrestre entre un Starship dépôt de carburant et un Starship utile.

 

 

 

Vidéo du lancement : https://youtu.be/JY4aGEt03N4?t=14

 

 

 

 

 

Vu par X : https://x.com/i/status/1845442658397049011

 

 

Vidéo de la rentrée atmosphérique : https://youtu.be/WvdRbKSaD24   (27 minutes)

 

 

 

 

 

 

Vidéo de l’atterrissage : https://www.youtube.com/watch?v=ZcOhVhAf1nY

Et https://youtu.be/Y-k8QjIF-uI

 

 

SpaceX recycle une partie de sa super fusée - 28 minutes (14/10/2024) -

Regarder l’émission complète https://www.arte.tv/fr/videos/122742-005-A/spacex-recycle-une-partie-de-sa-super-fusee/

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Mechazilla : le monstre de SpaceX attrape le Starship au vol

 

JOHN KRAUS PHOTOS Gallery Starship 5

 

Le 5e vol du Starship réussit un exploit tout simplement spectaculaire

 

Ces 4 détails que vous avez manqués lors de l’exploit du Starship de SpaceX

 

Un vol d’essai proche de la perfection pour le lanceur Super Heavy et le vaisseau Starship

 

Pourquoi SpaceX ne fait pas atterrir le Super Heavy comme les boosters Falcon

 

L’exploit de SpaceX, une « immense claque » pour les Européens

 

Cette photo montre la taille géante de la pince qui a attrapé le booster du Starship

 

L’exploit de SpaceX, une « immense claque » pour les Européens

 

Exploit de SpaceX : « Pour Ariane, c’est irrattrapable »

 

Le prochain test de la fusée Starship avec une autre capture en plein vol pourrait arriver très vite

 

Elon Musk et le booster de SpaceX: Dernier avertissement pour l’Europe avant la sortie

 

Elon Musk célèbre une étape clé du Starship, explosion finale incluse

 

SpaceX catches giant Starship booster with 'Chopsticks' on historic Flight 5 rocket launch and landing (video)

 

5e vol de la fusée géante Starship : les photos spectaculaires du test inédit

 

Tir du Starship de SpaceX : attraper une énorme fusée au vol, on dirait de la magie !

 

La fusée Starship de SpaceX prévoit une nouvelle acrobatie sans précédent

 

Après le booster, SpaceX doit maintenant rattraper l’étage supérieur du Starship avec ses baguettes

 

 

 

 

 

 

 

 

OSIRIS-REX :.DES ORGANIQUES ET DES PHOSPHATES AUSSI ! (30/10/2024)

 

 

Près de 6 mois pour ouvrir le conteneur d’échantillons d’Osiris Rex, quelle aventure !

 

Une image contenant Pièce auto, évier, cercle, rotor

Description générée automatiquement

En fait il y avait trop d’échantillons et certaines vis étaient bloquées.

 

Bref après utilisation d’un engin spécifique, on a pu enfin ouvrir le réceptacle et commencer les analyses des échantillons recueillis sur Bennu, cet astéroïde primitif.

 

À l’ouverture on remarque un ensemble composé de « gravier » et de « sable ».

 

 

Crédit : Nasa / Erika Blumenfeld & Joseph Aebersold

 

 

 

 

 

 

 

 

Les premières indications montrent la présence de composés organiques et de l’azote.

Mais les scientifiques ont été très surpris de trouver du phosphate de Na et de Mg et des argiles (matériaux hydratés).

 

 

Une image contenant carte, capture d’écran, nature

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Vu d’un échantillon de Bennu au microscope.

 

 

En haut à gauche une particule de 1 mm comportant une croûte de phosphates blanc.

 

 

 

Les autres vues sont des zooms de cette particule à différents grandissements.

 

 

D’après : Lauretta & Connolly et al. (2024) Meteoritics & Planetary Science, doi:10.1111/maps.14227.

 

 

 

 

 

 

 

Ces éléments pourraient correspondre à ce que l’on pourrait trouver au fond des océans. Certains pensent que Bennu proviendrait d’une planète qui abritait de l’eau.

 

Encore un mystère à résoudre.

Il le sera peut-être après analyse des échantillons envoyés à quelques dizaines de laboratoires de par le monde, notamment le CRPG près de Nancy.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Osiris-REx : les échantillons ramenés de l'astéroïde Bennu cachent des surprises

 

Quand la recherche fait parler les astéroïdes

 

Surprising Phosphate Finding in NASA’s OSIRIS-REx Asteroid Sample

 

La Nasa parvient enfin à ouvrir la capsule de la sonde Osiris-Rex

 

 

 

Le site de la mission à l’Université d’Arizona.

 

Tout sur la mission Osiris Rex sur votre site préféré.

 

Tout sur la mission Hayabusa sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

 

Mars 2020 :.PERSEVERANCE SUR LES BORDS DU CRATÈRE ! (30/10/2024)

 

Voilà plus de trois ans que le rover Perseverance se balade sur le sol de Mars, dans le fond du cratère (delta) Jezero, où il a bien rempli sa mission :

·         Il a parcouru 30 km

·         Il a collecté 22 échantillons, les plus vieux à l’embouchure du delta

·         Ce sont des roches sédimentaires (donc formées en présence d’eau)

 

Les ingénieurs du JPL ont décidé de passer maintenant à une autre phase : l’exploration des bords du cratère Jezero. (Mission Crater Rim)

 

Le rover va donc devoir monter des pentes allant jusqu’à 23% sans jamais dépasser 30% qui est sa limite.

Le rover est équipé d’un logiciel lui permettant de prendre des décisions quant au trajet afin de ne pas glisser ni dépasser la pente max.

 

Pourquoi est-intéressant ?

Grimper sur les parois (situés à 300 m d’altitude par rapport au fond) c’est une possibilité de découvrir le passé de ce cratère de 50 km de diamètre (formé on le pense il y a 3,7 Ga), une exploration dans le temps !

 

 

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Mosaïque MastCam Z bâtie à partir de 59 images individuelles, montrant la zone choisie par le JPL pour grimper

sur les parois, le premier arrêt étant baptisé Dox Castle. Crédit NASA/JPL/ASU/MSSS

Une autre image.

 

 

L’exploration des parois a été préparée de longue date par le personnel du JPL, notamment en se basant sur les images HiRISE de la sonde MRO.

 

On peut voir sur cette image le chemin (en bleu) prévu pour Perseverance.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA’s Perseverance Rover Looks Back While Climbing Slippery Slope   à consulter.

 

Pourquoi le rover Perseverance grimpe-t-il sur les parois du cratère Jezero ?

 

https://science.nasa.gov/blog/perseverance-kicks-off-the-crater-rim-campaign/

 

https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA26373

 

Perseverance Rover Updates

 

NASA’s Perseverance Rover to Begin Long Climb Up Martian Crater Rim

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.LES EXOPLANÈTES : 30 ANNÉES DE SURPRISE. (30/10/2024)

 

 

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Nos amis Thérèse Encrenaz et Jams Lequeux viennent de commettre un ouvrage résumant parfaitement les trente dernières années de découvertes concernant les planètes extra solaire.

Voici la présentation :

 

Depuis la découverte en 1995 de la première planète orbitant autour d’une étoile autre que le Soleil, d’énormes progrès ont été accomplis. Plus de 5600 de ces exoplanètes sont aujourd’hui connues. On sait maintenant que presque toutes les étoiles, qu’elles soient semblables au Soleil, plus grosses ou plus petites, doivent être entourées d’un ou plusieurs de ces astres. Nous connaissons des systèmes comportant jusqu’à 7 planètes, qui sont tous très différents de notre Système solaire. Celui-ci est-il une exception, et la vie qu’il abrite est-elle elle-même l’exception ? Nous n’en savons encore rien. En attendant, nous ne pouvons que nous étonner et nous émerveiller sur l’infinie variété des exoplanètes. Il y en a de toutes tailles, certaines bien plus grosses que Jupiter, et de toutes natures : des solides, des gazeuses, d’autres peut être recouvertes d’océans comme la nôtre. Certaines sont si proches de l’étoile autour de laquelle elles gravitent que la température y est infernale, d’autres en sont suffisamment distantes pour qu’une température clémente puisse peut-être y permettre la vie, d’autres sont plus lointaines et très froides. Il existe aussi de nombreuses planètes isolées qui ont été éjectées de systèmes planétaires en formation, ou même formées loin de toute étoile.

Ce petit livre explique de la façon la plus simple possible comment les exoplanètes ont été découvertes, ce qu’on sait de leur taille, de leur densité, de leur température et de leur atmosphère, quand il y en a une. Il décrit aussi comment elles sont nées et comment les systèmes planétaires, dont le nôtre, ont pu évoluer au cours du temps. La recherche d’une vie éventuelle sur les planètes qui entourent le Soleil et sur les autres planètes est enfin abordée. Il subsiste bien plus d’inconnues que de certitudes dans l’étude des exoplanètes, qui pour l’instant ne sont encore pour nous que des points lumineux dans le ciel : l’ère des surprises n’a fait que commencer.

 

Publié chez EDP, voici le sommaire.

 

EAN : 9782759835768       14€

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.LE GRAND ATLAS DE L’ASTRONOMIE. (30/10/2024)

 

 

Ah, mes amis, on approche de Noël et voici un livre sublime à mettre au pied du sapin !

 

Le grand Atlas de l’Astronomie, dans sa 9ème édition ; c’est un ouvrage collectif préfacé par H Reeves.

 

 

Etoiles, galaxies, constellations… l’univers a une histoire et Le Grand Atlas de l’Astronomie nous plonge au cœur de ces découvertes pour percer les mystères du cosmos.

 

Véritable voyage à travers l’espace, ce magnifique atlas propose des textes exigeants, mais à la portée de tous, pour découvrir une multitude d’informations sur la configuration de notre Univers : du système solaire aux étoiles et galaxies, de la description des constellations aux dernières prouesses technologiques.

 

Élaboré par un collectif d’auteurs scientifiques spécialistes de l’astrophysique, en collaboration avec la prestigieuse Libreria Geografica et Le Monde, ce Grand Atlas de l’Astronomie comporte :

- Une préface signée Hubert Reeves, célèbre astrophysicien et vulgarisateur émérite

- Des images satellites provenant d’agences spatiales, notamment de la NASA ainsi que des photographies prises par le Télescope James Webb

- Une impressionnante documentation d’archives qui revient sur les premières découvertes mais intègre également les recherches spatiales les plus récentes (les photos de trous noirs, les détections d’ondes gravitationnelles, les dernières découvertes d’exoplanètes, le rover Perseverance et les dernières découvertes sur Mars, les missions spatiales : Solar Orbiter, missions Proxima et Alpha avec Thomas Pesquet, ou encore la mission Artemis qui prévoit le retour de l'Homme sur la Lune, les missions Dart et Artémis 1

- Une section répertoriant 88 constellations avec pour chacune d’entre elles, une carte précise indiquant leur localisation dans l’espace ainsi que leur magnitude stellaire

- Une liste des observatoires de France et du monde ainsi qu’un glossaire complet.

 

 

Paru aux éditions Glénat.

 

39,95 €       ISBN-13 : 978-2344060384

 

Et maintenant un élément important, le poids, ce livre est grand par sa taille aussi et par son nombre de pages, 288 pages.

Il pèse plus de 2 kg !

 

 

Vous ne le regretterez pas !

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE SPÉCIAL : INFINI. (30/10/2024)

 

 

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Hors-série Pour la Science de Novembre 2024 :

 

Dernières nouvelles de l’infini.

 

SOMMAIRE

 

p. 3 Édito Par Loïc Mangin

 

p. 6 Repères

 

p. 10 Grand témoin : Jean-Paul Delahaye

 

 

 

 

 

01. MATHS : L’INCOMMENSURABLE

 

p. 18 Un pont entre deux infinis Jean-Paul Delahaye

 

p. 30 L’infini en géométrie  Marcel Berger

 

p. 40 La querelle des infinitésimaux Marco Panza

 

p. 46 L’infini en perspective  Jean-Pierre Le Goff

 

02 PHYSIQUE : L’INSONDABLE

 

p. 56 Faire fi de l’infini Charlie Wood

 

p. 64 Un Nobel pour l’infiniment bref Charlie Wood

 

p. 70 Vers l’infini et au-delà Elise Cutts

 

03 COSMOLOGIE : L’INATTEIGNABLE

 

p. 80 Vertige de l’infini Phil Plait

 

p. 86 Singularités : l’infini censuré  Jean-Michel Alimi et Jérôme Perez

 

p. 94 Portfolio : Aux confins de l’infini

 

p. 102 L’infinie diversité des trous noirs. Steve Nadis

 

 

Des heures de lecture pour 11€.

 

 

Bonne lecture.

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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