- (Photos DB)
-
- Malheureusement, ils sont placés dans une
vitrine, et les photos avec flash ne sont pas extraordinaires.
- Aussi je vous conseille de voir celle-ci
-
-
-
- De plus dans l’entrée se trouve une maquette
du bateau, la corvette l’Aurore, emprunté par Alexandre Pingré pour
son voyage lors du transit de Vénus de 1769 vers Haïti, transit qui
fut couronné de succès cette fois-ci au point de vue mesures.
-
- Il testa aussi les premiers chronomètres en
mer.
-
-
-
-
-
-
- Les
globes de Coronelli à la BNF.
-
- Les
globes de l’Observatoire de Paris.
-
-
-
-
-
- LES CADRANS DU LYCÉE LOUIS LE GRAND.
-
-
- Ce sont les Jésuites qui sont à l’origine
de ce collège (collège de Clermont) qui commence à se construire vers
1550 ; il ouvre réellement ses portes en 1563 et son succès est immédiat.
- Mais il fait des jaloux, et lorsque Henri IV
est attaqué une première fois, son auteur qui était passé par le collège,
donne un bon prétexte au Roi pour le fermer pendant une bonne dizaine
d’années.
- Et en 1618, il réouvre. Son aura n’en est
que plus forte.
-
-
-
Il
devient protégé du Roi Soleil et prend à cette époque son nom actuel.
-
- C’est sous Napoléon que le collège devient
Lycée impérial de Paris, premier lycée de France.
-
- En 1873, il devient Lycée Louis le Grand.
-
- Photo : Alain Ferreira nous explique tous
les détails concernant ces étonnants cadrans. (photo DB)
-
-
-
-
-
-
-
- La Tour de la cour d’honneur qui a été
construite en 1679, possède 10 cadrans solaires ou assimilés ; en
effet si on voit clairement les cadrans de la face méridionale (les cadrans
A à F) il y a de chaque côté deux simples gnomons I et J qui complètent
l’ensemble.
- Une restauration de ces cadrans a été effectuée
en 1988.
- À gauche les heures du matin, à droite les
heures de l’après midi.
-
- Les cadrans solaires sont une conséquence de
la présence des Jésuites, en effet parmi tous les enseignements, ceux-ci
se devaient d’enseigner la gnomonique.
-
-
- Examinons rapidement les différents cadrans.
-
- La banderole au dessus des cadrans porte le
texte suivant : "Plures labori dulcibus quaedam otiis" que
l’on traduit par "beaucoup pour le travail, d'autres pour la douce
oisiveté"
-
-
-
-
-
-
- Premier cadran double en partant du haut :
heures européennes (A) et astronomiques (B).
-
-
-
-
- Heures européennes et astronomiques, ce sont
les heures classiques (solaires locales) avec lignes pour demi-heure et avec
ligne de déclinaison en pointillés avec signes du zodiaque. On remarque en
haut à gauche et à droite les styles des cadrans de façade. (photo prise
approx. à 12H30 local le 28/09/2013)
-
-
-
- Deuxième
cadran double : heures
babyloniques (C) et italiques (D).
-
- Les heures babyloniques étaient comptées à
partir du lever du Soleil (les Syriens, les Perses etc..) alors que les
heures italiques sont comptées à partir du dernier coucher du Soleil
(comme les Romains..) et sont restées en vigueur jusqu’à la fin du 18ème
siècle.
- (photo prise approx. à 12H30 local le
28/09/2013)
-
-
-
- Troisième cadran : il donne les heures
moyennes (E et F).
-
- Ces cadrans comportent les courbes en 8 et
indiquent les variations du temps moyen par rapport au temps solaire
(c’est le temps le plus proche de l’heure de la montre)
Ces cadrans datent de 1730 ou un peu après 1730, année à partir de
laquelle on a découvert cette fameuse courbe en huit.
- (Photo prise sous les nuages….)
-
-
- Quatrième cadran : il donne les heures
sidérales ((G et H).
-
-
- Les Jésuites ayant un rôle d’éducateurs,
ces cadrans servaient au cours d’astronomie en montrant la différence
entre les heures sidérales (une journée = 23H56min) et solaires (24H).
Les lignes tracées vers le haut de la droite vers la gauche,
correspondent au premier semestre, les lignes allant vers le bas sont pour
le deuxième semestre.
- (Photo prise sous les nuages….)
-
-
-
-
- Les
cadrans du Lycée par la SAF.
-
- Les
cadrans solaires du Lycée Louis le Grand.
-
- Les
heures babyloniques et italiques.
-
-
-
-
- LE CADRAN DE LA SORBONNE.
-
-
-
-
- L’Université la plus célèbre de Paris a été
fondée en 1254 par Robert de Sorbon, chapelain de St Louis. C’est au début
un simple collège dédié à l’enseignement de la théologie, et à l ‘hébergement
des maîtres et élèves.
-
- Il est en partie reconstruit sous Richelieu
(qui en devient le Proviseur) et fermé sous la Révolution.
- Elle va devenir le siège des facultés de
Lettres et de Sciences.
-
- Des trois cadrans originaux fabriqués par l’Abbé
Picard, il n’en reste plus qu’un, situé dans la cour d’honneur.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Voilà donc le seul cadran de Picard à la
Sorbonne, réalisé en 1676.
-
- Les décors dorés (qui ne se marient pas forcément
bien avec le reste) datent de deux siècles plus tard. Ils sont censés représenter
en haut Phébus conduisant son char solaire et en bas des anges mesurant la
Terre.
-
-
- La devise : SICUT UMBRA DIES NOSTRI c’est
à dire :
- " Nos jours passent comme l'ombre"
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Un analemme est situé en plein milieu de la
table. (voir agrandissement)
-
-
-
-
- Sur la photo on voit aussi le style très
particulier avec le disque comportant 4 trous devant en principe apporter
plus de précision de lecture ( !!??).
-
- (photo prise vers 13H30 local le 28/09/2013)
-
-
-
-
-
-
-
- La
SAF et le cadran de la Sorbonne.
-
-
-
-
-
- LES CADRANS DE L’HÔTEL DE CLUNY.
-
- L’Hôtel de Cluny date de 1330, sa tour à 5
côtés est réputée.
- Il eut de nombreux locataires, notamment les
astronomes Delisle et Messier.
-
- On peut y voir deux cadrans solaires
-
