LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 11 Mars 2007      
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
La première Méga Star Party de l'IdF : Un Méga succès! (11/03/2007)
L'éclipse de Lune : De justesse! (11/03/2007)
STEREO : Elle a vu le transit de la Lune, images surprenantes! (11/03/2007)
Rosetta voit Phobos : Un plus de sa rencontre avec Mars! (11/03/2007)
Kourou : OK pour Soyouz. (11/03/2007)
L'année polaire internationale : C'est maintenant! (11/03/2007)
SPT : Le télescope du Pôle Sud. (11/03/2007)
Bepi-Colombo : OK de l'ESA. (11/03/2007)
New Horizons : Jupiter, swing réussi! (11/03/2007)
La galaxie-comète : communiqué du LAM (11/03/2007)
Cassini-Saturne :.Il prend de l'altitude! (11/03/2007)
Cassini-Titan :.Le plus grand lac de Titan? (11/03/2007)
SMART :.le cratère parfait! (11/03/2007)
Un site Internet à découvrir :. Les Astrofiles, nos amis de Plaisir. (11/03/2007)
Les magazines conseillés : Science et Avenir Mars 2007. (11/03/2007)
 
 
 
 
 
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L'ÉCLIPSE DE LUNE : DE JUSTESSE. (11/03/2007)
 
Nous avons eu beaucoup de chance à Plaisir (Yvelines) et dans le Nord de la France, le temps n'a pas été aussi mauvais que prévu et nous avons pu assister à une belle soirée lunaire.
 
Elle commença avec votre serviteur (photo de gauche) qui a parlé de la Lune du phénomène des éclipses et de ce que l'on sait sur la Lune et sa formation.
Puis notre ami Daniel Magarian de VEGA (photo de droite avec lampe sur la tête, à ses côtés H Demython aussi de VEGA l'Association d'Astronomie de Plaisir) grâce à son superbe télescope et sa webcam nous a projeté des images du ciel en direct et notamment un superbe Saturne avec Titan.
 
 
 
Le public est venu nombreux assister à cette manifestation, on voit ici à gauche Pascal Gérardin en train d'expliquer à un jeune astronome amateur comment on règle sa lunette, n attend avec impatience l'animation de Jean Philippe Dos Santos qui a filmé toute la nuit. (photo de droite).
 
 
Enfin le spectacle se conclut avec l'entrée de la Lune dans l'ombre, il fait glacial mais cela vaut le coup; notre ami Ludovic Jaugey de VEGA aussi arrive à nous produire un montage des phases les plus importantes.
Voir photo suivante et son originale sur astrosurf en cliquant dessus.
 
 
 
 
Bref, enfin une belle soirée d'observations.
 
 
Voir aussi l'APOD du 8 Mars 2007.
 
 
 
 
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STEREO : ELLE A VU LE TRANSIT DE LA LUNE : IMAGES SURPRENANTES. (11/03/2007)
(photos et vidéo : NASA/GSFC)
 
 
Le soleil est surveillé par plusieurs satellites dont le SOHO bien connu et par un nouveau couple, les satellites STEREO de la NASA dont nous avons déjà parlé ici.
 
Ces satellites ont une vue privilégiée de la Lune et du Soleil et notamment pendant cette période d'éclipse lunaire du 3 Mars 2007.
Mais comme me le faisait très justement remarquer Guy Artzner de la SAF, commission du Soleil; cela ne s'est pas produit pendant l'éclipse, en effet impossible de voir la Lune devant le Soleil à ce moment là, mais quelques jours avant, le 25 Février exactement.
Ce transit est un phénomène très chanceux pour ce satellite et nous en profitons tous.
 
 
Ce transit de la Lune devant le Soleil n'était vu que de Stereo B (celui "derrière" la Terre), il dura 12 heures.
 
Stereo A et B sont situés approximativement à 1,5 millions de km de la Terre sur l'orbite terrestre (4 fois plus loin de la Lune que nous), le résultat en est que la Lune apparaît plus de 4 fois plus petite que de la surface de la Terre. Mais elle apparaît quand même bien plus grande que la planète Vénus quand elle transite, car Vénus est énormément plus loin.
 
La NASA nous gâte car elle fournit en plus des photos une vidéo de 8,5MB du transit qu'il faut voir absolument, vous pouvez choisir votre format sur cette page.
 
Le soleil sur la vidéo et les photos est un composite de prise de vue en différentes longueurs d'onde.
 
 
 
 
 
 
 
 
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ROSETTA VOIT PHOBOS : UN PLUS DE SA RENCONTRE AVEC MARS (11/03/2007)
 
Nous avions laissé la semaine dernière Rosetta après son assistance gravitationnelle réussie auprès de Mars; suite des événements : l'ESA nous donne un complément d'informations :
 
Lors de sa rencontre avec Mars, Rosetta a pu assister au passage de Phobos devant le disque de la planète rouge.
 
Cette rencontre a été même mise en boucle pour fournir une petite vidéo de quelques secondes, ces images ont été prises le 24 Février 2007 quelques heures avant le "swingby" comme on dit.
 
 
Credits: ESA © 2007 MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/RSSD/INTA/UPM/DASP/IDA
 
 
 
 
 
En prime au moment le plus rapproché de la planète la caméra OSIRIS a pris Mars en 3D anaglyphe (effet stéréoscopique garantie grâce à la rotation différentielle rapide entre Rosetta et la planète rouge), donc si vous avez des lunettes bleu-rouge vous pouvez voir en couleur cette photo ici.
Elle a été prise le 25 Février 2007 lorsque Rosetta filait à 36.000 km/h au dessus des nuages de Mars.
 
On a aussi appris que Rosetta devrait participer à une mission conjointe avec New Horizons (qui vient de passer Jupiter) afin d'étudier cette planète à partir de deux points de vue différents.
 
 
Rosetta devrait en particulier étudier le tore magnétique autour de Jupiter grâce à ALICE, spectromètre UV embarqué.
 
 
Ce tore est dû à Io très probablement qui rejette dans l'espace des quantités énormes de Soufre et d'oxyde de Soufre qui sont piégés par le magnétisme de la planète géante.
 
On voit ici une coupe schématique de l'environnement magnétique autour de Jupiter (dessin NASA).
Les lignes blanches représentent les lignes de champ magnétique, en rouge les radiations émises par Jupiter, en vert le tore de gaz neutre émis par Io et en bleu, récemment découvert, le tore de gaz neutre émis par Europe.
 
 
 
Les atomes neutres et énergétiques (marqués ENA) sont émis par le tore d'Europe à cause de l'interaction entre les ions et le gaz neutre. (découverte de Cassini grâce au Mimi : Magnetospheric Imaging Instrument).
 
 
 
 
 
 
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KOUROU : OK POUR SOYOUZ. (11/03/2007)
 
 
 
MM. Jean-Jacques Dordain, Directeur Général de l'ESA, Yannick d'Escatha, Président du CNES, Jean-Yves Le Gall, Directeur Général d'Arianespace et Anatoly Perminov, Chef de Roscosmos, ont inauguré ce jour le chantier de l’Ensemble de Lancement Soyouz en Guyane.
L'ESA communique à cette occasion sur cette cérémonie :
 
Cette cérémonie s'est déroulée en présence des nombreuses autorités françaises et des représentants de toutes les entités européennes et russes contribuant au lancement du projet.  
 
A cette occasion, une plaque commémorative a été dévoilée et une pierre du pas de tir de Baïkonour d'où s'est envolé le cosmonaute Youri Gagarine en 1961 a été déposée sur le site. Cette pierre est un symbole fort qui traduit la continuité entre le site de lancement russe, qui a vu le début de l’ère spatiale avec Spoutnik, puis le premier vol habité et l’implantation du lanceur Soyouz en Guyane, aboutissement de quarante ans de coopération spatiale entre la France et la Russie, d’une coopération industrielle depuis 10 ans au sein de Starsem et d’une longue coopération entre l’ESA et l’Agence Fédérale Spatiale Russe (Roscosmos).
 
(Yannick d'Escatha, Président du CNES  inaugurant la pierre de Baïkonour  Photo : CNES)
 
Le lanceur Soyouz, lanceur mythique de la conquête spatiale a été lancé à ce jour 1713 fois, démontrant ainsi sa robustesse et sa fiabilité. Il a placé à ce jour 1661 satellites en orbite autour de la Terre et envoyé dans l’espace 91 cosmonautes russes et 40 non russes.
 
L'implantation de ce lanceur au CSG permettra, après un premier lancement fin 2008, d'utiliser la position équatoriale de la Guyane, qui offre une augmentation significative de la capacité d’emport de Soyouz, pour lancer des satellites de télécommunications en orbite géostationnaire, des satellites de navigation du système Européen Galileo, des satellites d’observation de la Terre en orbite polaire et des sondes interplanétaires,
 
Aux côtés du lanceur lourd Ariane 5 et du petit lanceur Vega, Soyouz au CSG complètera harmonieusement la gamme des lanceurs de l’ESA, dont l’exploitation a été confiée à Arianespace, qui va ainsi disposer de solutions pour le lancement de tous les types de missions.
Ce projet cofinancé par l’ESA, l’Union Européenne et Arianespace est réalisé sous la maîtrise d’œuvre système du CNES, dans le cadre d’un programme ESA. Si l’on inaugure aujourd’hui ce chantier, il y a déjà de nombreux mois que les terrassements réalisés par l’entreprise Française VINCI, avec la contribution de nombreuses entreprises européennes et guyanaises, ont commencé et les premières équipes russes seront accueillies d’ici la fin de l’année sur la commune de Sinnamary afin d'installer les infrastructures métalliques et fonctionnelles du pas de tir.
 
 
Pour Jean-Jacques Dordain, Directeur Général de l’Agence Spatiale Européenne : "Nous entrons dans une nouvelle ère de lanceurs pour l’Europe, qui porte les fruits de la bonne coopération entre l’ESA et la Russie, initiée par la France, et qui va élargir la flexibilité de lancement offerte par Arianespace».
Pour Yannik d’Escatha, Président du CNES : « La continuité des relations dans le domaine spatial entre la France et la Russie depuis 40 ans avec son élargissement dès 1996 à la coopération dans le domaine des lanceurs, aboutit aujourd’hui à la réalisation de ce magnifique projet commun entre l’Europe et la Russie : Soyouz en Guyane. Avec les travaux de construction de cet ensemble de lancement sur le Centre Spatial Guyanais, Port Spatial de l’Europe, notre lien s’imprime désormais bien concrètement sur le territoire français au sein de l’ESA pour des décennies ».
Pour Jean-Yves Le Gall, Directeur Général d’Arianespace : « Soyouz en Guyane est une nouvelle étape de la fabuleuse aventure commencée il y a 10 ans au sein de Starsem entre l’Europe et la Russie. Désormais, Soyouz en Guyane sera pour la stratégie commerciale d’Arianespace un atout majeur pour le plus grand bénéfice de nos clients, nos actionnaires et nos partenaires ».
Pour Anatoly Perminov, Chef de Roscosmos : « Nous sommes aujourd’hui les témoins du fait que les projets les plus ambitieux, comme la construction du pas de tir de Soyouz au CSG, ne peuvent pas être menés à bien par un seul partenaire. C’est uniquement grâce aux efforts conjugués de l’Europe, la Russie et la France que les ambitions les plus audacieuses deviennent sous nos yeux des réalités palpables. Cette coopération mutuellement avantageuse est le gage de ce que l’exploration future de l’espace sera immanquablement pacifique et répondra toujours aux aspirations de l’humanité ».
 
 
Voir aussi cet article du journal Le Figaro.
 
 
 
 
 
 
 
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L'ANNÉE POLAIRE INTERNATIONALE : C'EST MAINTENANT. (11/03/2007)
 
 
 
C'est début Mars 2007 que débute officiellement l’Année polaire internationale (API) 2007-2008, vaste programme scientifique mondial axé sur l’Arctique et l’Antarctique.
 
C'est en fait la quatrième année polaire internationale la dernière datant de…….1957, célèbre année où l'on a lancé les premiers satellites artificiels.
 
L’ESA apporte sa contribution à cette initiative majeure qui constituera la plus importante période de recherche sur les régions polaires depuis un demi-siècle :
 
 
Des milliers de scientifiques appartenant à plus de 60 pays conduiront des recherches au cours de ce programme qui va s’étendre sur 2 ans. L’API 2007-2008 comprendra une intense campagne d’observations polaires coordonnée au niveau international, ainsi que des recherches et des analyses interdisciplinaires qui permettront d’améliorer nos connaissances sur les processus physiques, biologiques et sociaux à l’œuvre dans les régions polaires, d’étudier le rôle que ces processus jouent dans le système climatique mondial et de préparer ainsi le terrain pour des évaluations, des prévisions, des recommandations et de futures découvertes.
En raison de l’éloignement et de la rudesse des régions polaires, les recherches in situ sont très difficiles à réaliser et ne permettent pas d’obtenir des résultats exhaustifs.
 
Cette fois-ci, pour la première fois au cours d’une Année polaire internationale, la communauté scientifique aura à sa disposition des mesures satellitaires assurant une vaste couverture des régions polaires, ce qui ouvrira de nouvelles possibilités scientifiques.
La dernière Année polaire internationale, qui a eu lieu en 1957-1958, a posé les bases d’une grande partie de la science polaire telle qu’elle existe aujourd’hui. Compte tenu du rôle important que les régions polaires jouent dans le changement climatique global, une initiative internationale coordonnée est plus que jamais nécessaire si l’on veut réaliser des avancées majeures en science polaire et mieux comprendre le climat et les écosystèmes de la Terre.
 
Cela fait plus de 20 ans que, sous la forme de données satellitaires, l’ESA apporte une contribution, de plus en plus importante, à l’étude de la cryosphère. Depuis le début des années 1990, l’ESA a pu fournir, de manière quasiment continue, des données satellitaires couvrant ces régions sur de longues périodes. La continuité des données est en effet essentielle pour que les scientifiques puissent identifier et analyser les tendances et les changements climatiques sur le long terme.
Au cours de l’API 2007-2008, l’ESA permettra d’accéder à ses archives de données, rassemblées dans un portefeuille complet de données d’observation de la Terre constitué pour partie de données actuelles et historiques (remontant jusqu’à 15 ans) qui proviennent de ses satellites ERS-1, ERS-2 et Envisat, et pour partie de données recueillies par des satellites d’autres agences ou organisations.
 
En outre, l’ESA s’est engagée, durant cette période de 2 ans, à aider les scientifiques à recueillir un volume croissant d’informations satellitaires, notamment afin de comprendre les répartitions et variations récentes et actuelles du couvert neigeux et glaciaire. Les données satellitaires de l’ESA – qu’il s’agisse d’images, de données hyperfréquences ou de mesures précises du champ de gravité – seront utilisées pour essayer de comprendre les modifications qui surviennent au niveau global des inlandsis.
 
Photo : fonte de la banquise au Groenland (ESA).
 
 
 
 
Dans cette perspective, l’ESA a lancé fin 2006 un avis d’offre de participation à des projets d’utilisation de données d’observation de la Terre à des fins de recherche scientifique et de développement d’applications dans le cadre de l’API 2007-2008, avec début de la fourniture desdites données au printemps 2007. Toutes les données seront fournies gratuitement et les 48 projets sélectionnés parmi 12 pays différents couvriront à la fois l’Arctique et l’Antarctique. Ces données seront mises à disposition et il sera possible d’exploiter les archives historiques provenant aussi bien de missions de l’ESA - Envisat, ERS-1 et -2, Proba, GOCE et SMOS (lorsqu’elles seront disponibles) – que de missions de tiers, comme le satellite japonais ALOS ou le satellite Spot-4 du CNES (l’agence spatiale française).
 
 
Lorsque cette API prendra fin en 2009, l’ESA apportera une autre contribution significative à la recherche sur les régions polaires en procédant au lancement du satellite Cryosat-2. Celui-ci effectuera un suivi précis des modifications de l’épaisseur des inlandsis polaires et des glaces de mer. Les observations réalisées durant les 3 années que doit durer cette mission permettront d’établir à quel rythme la banquise diminue.
 
Polar View est une autre initiative qui, elle aussi, a démarré en 2006 et bénéficie du soutien de l’ESA. Il s’agit d’un programme de télédétection par satellite, financé par l’Élément Services GMES (GSE) du Programme de surveillance de la Terre de l’ESA et axé sur l’étude de l’Arctique et de l’Antarctique. Cette initiative promeut l’utilisation de satellites dans l’intérêt général et pour appuyer les politiques publiques en matière de développement économique durable, de sécurité maritime et d’environnement. Polar View offre des services à des groupes d’utilisateurs intéressés par les questions qui concernent ces 3 domaines dans les régions polaires. Ces groupes comprennent les décideurs, les administrations, les agences publiques et les habitants des régions septentrionales. Polar View collabore également avec les différents centres nationaux d’étude des glaces afin de produire et de fournir des jeux de données plus complets et plus détaillés. De plus, Polar View communique des informations à certains clients privés et utilisateurs commerciaux, par exemple des informations sur les icebergs à l’occasion de courses nautiques autour de l’Antarctique ou des informations destinées aux chasseurs et aux trappeurs qui se déplacent et travaillent dans le Grand Nord.
 
 
 
Signalons à l'occasion de cette API l'originale expérience du Dr JL Etienne qui va mesurer en permanence l'épaisseur de la couche de glace de l'Arctique en laissant dériver de son ballon, une sonde laser appelée EM Bird, chargée de mesurer exactement la couche de glace.
 
Départ dans un an, Avril 2008.
 
La fonte de la banquise est alarmante, elle pourrait disparaître en été d'ici 25 ans.
 
Voir cet article du journal Le Figaro.
 
Et aussi cet article plus technique sur la mission de JL Etienne et de son dirigeable.
 
 
 
À voir : la fonte de la péninsule Larsen dans l'Antarctique : animation gif.
 
 
Dans le même esprit de prendre conscience de la fragilité des Pôles, notre ami Gilles Dawidowicz notamment, anime des conférences à la Cité des Sciences du 10 au 24 Mars.
Voici le programme.
 
 
 
 
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SPT : LE TÉLESCOPE DU PÔLE SUD. (11/03/2007)
 
 
Les télescopes terrestres se heurtent à diverses difficultés, notamment la forte épaisseur de l'atmosphère qui peut provoquer des turbulences, c'est la raison pour laquelle ils sont placés la plupart en altitude où l'air est plus clair et plus ténu et où les variations de température d'atmosphère sont faibles.
 
Mais en fait l'endroit idéal sur Terre ce devrait être l'Antarctique, car là l'air a à peu près toujours la même température.
 
C'est cette idée qu'on eut les scientifiques du South Pole Telescope (SPT) qui a été construit récemment et qui a eu sa première lumière le 16 Février 2007 en se pointant sur Jupiter.
 
Le but ultime de ce télescope le plus au Sud de la planète est de nous renseigner sur le bruit de fond cosmologique (CMB).
 
 
Superbe photo de Jeff Mac Mahon où l'on voit le télescope avec dans la fond une parhélie (sun dog en anglais).
 
 
 
 
Voir aussi cette belle photo du télescope.
 
 
Sa zone de "vision" est un peu différente des télescopes optiques habituels, il fonctionne en fait dans la zone sub-millimétrique entre les ondes radio et l'IR.
 
Ce sont des longueurs d'onde adaptées aux nuages moléculaires et aux amas de galaxies.
 
 
La taille de ce télescope est impressionnante : hauteur 22,8m, diamètre 10m et poids 250 tonnes.
Le plus grand problème a été de la transporter en pièces détachées, car il fallait que celles ci rentrent dans la soute d'un C-130.
Il est installé à l'Amundsen-Scott South Pole Station de la NSF (National Science Foundation) exactement au Pôle Sud de notre planète.
 
Consulter absolument cet article de l'Université de Chicago à ce sujet ainsi que le site du SPT et le blog qui a suivi au jour le jour l'installation.
 
Tout sur le SPT en 19 pages pdf par les concepteurs.
 
 
 
 
 
 
 
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BEPI-COLOMBO : OK DE L'ESA. (11/03/2007)
 
 
Mercure, la planète (presque) oubliée ne le sera plus.
En plus de la mission de la NASA, Messenger qui se dirige vers la première planète du système solaire, l'Agence Spatiale Européenne, l'ESA vient donner son feu vert à la mission Bepi-Colombo qui va s'intéresser aussi à cette planète.
 
 
 
Combien d’entre vous connaissent ce nom?
Peu je pense, c ’est un pionnier Italien de l’espace, professeur à l’Université de Padoue :
·        Il a trouvé l’explication de l’étrange rotation de Mercure
·        Il a mis au point pour la Nasa la trajectoire originale de Mariner 10
 
Il meurt en 1984, l’ESA en son honneur baptise le projet mercurien
 
 
Quelques mots sur Mercure :
L’année de Mercure (période orbitale) a été dure a déterminer à cause de la proximité du Soleil, elle est de 88 jours terrestres
Mercure fait un tour sur lui même (1 jour sidéral) en 59 jours terrestres approx, mais ce n’est pas un jour (solaire) mercurien! Nous allons voir pourquoi
Oh! Miracle des maths c’est exactement 2/3 de 88 jours , la période de Mercure  Pourquoi?
C’est un effet de RÉSONANCE
RÉSONANCE = quand 2 objets retournent à la même position relative périodiquement
 
Et Mercure avec tout cela?
Pendant longtemps on a pensé que Mercure était synchronisé (même face tournée vers le Soleil) à cause de l’énorme masse du Soleil
Après des mesures radar, on s’aperçut qu’elle était en fait dans le rapport 2:3
MERCURE effectue 3 rotations sur elle même quand elle fait 2 fois le tour du Soleil
Produit par effet de marée du Soleil sur une orbite très elliptique de Mercure
 
En 2 orbites (2 ans mercuriens par définition), Mercure a effectué 3 rotations soit UN JOUR MERCURIEN COMPLET
Un jour sur Mercure dure donc : 2 ANS MERCURIENS
Soit approx 176 jours terrestres
Il ne fait pas bon être travailleur sur Mercure
Intéressant n’est-ce pas, vous connaissez maintenant une planète dont le jour vaut deux années, vous allez pouvoir épater vos amis!!
 
L’excentricité de l’orbite de Mercure est de e = 0.206
L’une des orbites les plus éloignées du cercle avec Pluton et Mars (Kepler découvre ainsi sa 1ère loi)
Cela veut dire que la distance du Soleil (à un foyer) à Mercure varie de 40%
C’est énorme!!!!! On passe de 46 Mkm à 70 Mkm
La température au sol est quand même de l'ordre de 470°C côté soleil, elle émet en plus des IR thermiques qui irradient dans l'espace alentour.
 
 
 
Le projet Bepi-Colombo maintenant :
 
Ce projet comporte 2 orbiteurs un atterrisseur avait été prévu (le MSE Mercury Surface Lander) mais à cause de restrictions budgétaires a été annulé. L'ensemble pèse 3 tonnes et a 5m de haut.
Le MPO (Mercury Planet Orbiter) en orbite basse pour photo et étude
Le MMO (Mercury Magnetosphere Orbiter) pour analyser les particules
 
Elle réside dans la propulsion de cet engin, elle combine 3 types de propulsions:
·        Moteur ionique (croisière) comme Deep Space 1 et sur la sonde européenne SMART-1
·        Propulsion chimique (mise en orbite)
·        Assistance gravitationnelle (Lune Terre Vénus)
 
 
 
Crédit photos/dessins : ESA (à gauche) et EADS Astrium (à gauche)
 
 
Atteindre Mercure et mettre en orbite polaire un satellite ne sont pas des taches simples à cause de l'énorme gravité du Soleil, il faudra utiliser donc les trois ressources citées plus haut
Lorsque le MMO sera capturé par Mercure, le MMO se séparera et ira sur une orbite plus basse grâce à sa propulsion chimique.
 
 
Ce projet est développé en coopération avec les Japonais de la JAXA.
Il vient donc d'être validé par le comité de l'ESA ce 28 Février 2007.
Son départ est prévu en 2013 de Kourou avec une fusée Soyuz-Fregat, pour une arrivée 6 ans plus tard.
 
 
 
Le MPO et le MTM (Mercury Transfer Module, concernant la propulsion) seront de la responsabilité de l'ESA, ils transporteront 11 équipements scientifiques, tandis que le MMO sera construit par la JAXA et embarquera 5 instruments.
 
L'isolation thermique des sondes est un facteur important vu l'environnement solaire; on a mis au point des multicouches isolantes dont la couche externe est en céramique par exemple.
 
 
 
C'est EADS Astrium GmbH (Friedrichshafen en Allemagne) qui sera le constructeur principal et EADS Astrium de France fournira les logiciels (similaires à ceux de Rosetta, MEX et VEX).
 
Le site de la mission Bepi Colombo à l'ESA.
 
Le site Messenger à la NASA.
 
 
 
 
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NEW HORIZONS : JUPITER, SWING REUSSI. (11/03/2007)
 
 
Comme évoqué la dernière fois, la sonde New Horizons a donc réussi son swing autour de Jupiter.
 
C'est ce 28 Février 2007 qu'elle a frôlé la planète géante d'une altitude de seulement 2,3 millions de km ce qui lui a procuré un supplément de vitesse de 14.000km/h.
 
 
On en a profité pour faire un peu de sciences, et la sonde s'est tournée vers les satellites galiléens et notamment Io, et on a eu la chance d'arriver en pleine éruption volcanique de ce satellite (situé le plus près de Jupiter, il est soumis à d'énormes forces de marée qui le rende très actif).
 
Voici cette image retraitée par moi (couleur et augmentation de la surexposition afin de bien voir l'éruption), elle est d'origine NASA/JHUAPL bien sûr.
Image prise par LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) 5 heures après le passage au plus près de la planète d'une distance de 2,5 millions de km.
La plume du volcan Tvashtar fait 290km de haut.
Temps d'exposition : 75 millisecondes.
On distingue aussi à 9H une autre petite éruption de 60km de haut du volcan Prométhée, ainsi qu'une autre dans le bas de l'image.
 
 
 
Explication simple de la NASA sur ces forces de marées : http://spaceplace.nasa.gov/en/kids/gll_io_fact.shtml
 
 
 
Autre belle photo : Jupiter et Red Spot junior (à droite) en particulier ont été photographiées par NH.
 
 
 
 
 
Toutes les photos du survol de Jupiter par NH.
 
NH s'est intéressé à l'atmosphère turbulent de Jupiter dans son ensemble, voir cette animation gif de l'atmosphère de Jupiter 6 MB
 
La sonde a eu aussi l'occasion de prendre en photo le très ténu anneau de Jupiter (oui Jupiter comme toutes les géantes gazeuses a un anneau).
 
 
 
Photo prise de 7 million s de km le 24 Février 2007.
 
 
 
 
 
 
 
 
Beaucoup d'autres images ont été prises pendant cette rencontre, elles sont stockées à bord et seront retransmises à la Terre dans les semaines qui viennent.
 
 
 
Voir aussi le site de JHUAPL à Baltimore.
 
 
 
 
 
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LA GALAXIE COMÈTE : COMMUNIQUÉ DU LAM. (11/03/2007)
 
 
 
 
 
Une équipe internationale de scientifiques comprenant un chercheur du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (UMR CNRS/Université de Provence) vient de détecter une galaxie en train de se faire « dénuder» de son gaz et de ses étoiles.
Cette malheureuse galaxie s’est rapprochée un peu trop près d’un amas de galaxies et a subi les effets de cet environnement hostile. L’étude de cette galaxie, effectuée à partir d’observations réalisées avec le télescope
Hubble et une kyrielle d’autres télescopes et satellites, apporte un nouvel éclairage sur le mystérieux et long mécanisme de transformation des galaxies au sein des amas de galaxies et pourrait permettre d’expliquer le processus de formation des millions d’étoiles isolées au centre des amas.
 
Dans l’Univers local, c'est-à-dire aujourd’hui, près de la moitié des galaxies sont pauvres en gaz avec une apparence généralement « elliptiques » : constituées de vielles étoiles et n’en formant plus de nouvelles.
L’autre moitié est composée de galaxies riches en gaz généralement en forme de « spirales » ou « irrégulières » : plus jeunes, formant des étoiles, elles se trouvent plutôt dans les régions les moins denses de notre Univers.
Toutefois, les observations de l’Univers alors qu’il n’avait que la moitié de son age actuel1 révèlent une toute autre répartition.
 
A cette époque, les galaxies spirales et les galaxies irrégulières étaient largement plus nombreuses. L’importante population de galaxies elliptiques dans notre Univers local ne peut à priori s’expliquer que par une transformation des galaxies spirales et irrégulières au cours du temps. Une telle évolution s’étalant cependant sur des milliards d’années, il est impossible de l’observer à l’échelle d’une vie humaine.
 
 
Une équipe internationale de scientifiques, pilotée par Luca Cortese de l’Université de Cardiff (Grande Bretagne), a néanmoins pu observer, grâce au télescope spatial Hubble, une des séquences les plus significatives de ce processus comme cela n’avait jamais été fait auparavant.
En étudiant l’amas de galaxies Abell 2667, les chercheurs ont observé une galaxie spirale très curieuse (en haut à gauche de l'image) qui le traversait avec une vitesse d’au moins 1000 kilomètres par seconde (3,6 million de Km/h), accélération due au très important champ gravitationnel de cet amas.
 
 
Crédit: NASA, ESA, Jean-Paul Kneib (Laboratoire d’Astrophysique de Marseille)
 
 
En croisant les résultats de cette observation avec ceux obtenus à partir de plusieurs télescopes au sol et dans l’espace, ils ont ainsi pu apporter d’importantes précisions sur le mécanisme de la transformation en cours.
Cette galaxie unique, située à 3,2 milliards d’années-lumière de la Terre subit les effets dévastateurs, d’une part de l’énorme champ gravitationnel d’Abell 2667 qui résulte de la contribution combinée de sa matière noire, de son gaz chaud et de ses centaines de galaxies, et d’autre part de la pression dynamique du gaz chaud intra-amas.
« A cours de ce formidable plongeon au cœur d’Abell 2667, les étoiles et le gaz de cette galaxie sont littéralement éjectés, donnant naissance à une longue traînée de nuages de gaz bleu lumineux et de jeunes étoiles, ressemblant à une queue de comète. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous l’avons surnommée la « galaxie-comète » explique Jean Paul Kneib chercheur au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille et membre de cette équipe scientifique.
En même temps, les forces du champ gravitationnel d’Abell 2667 déclenchent une telle agitation au sein la « galaxie-comète » qu’elles génèrent une très importante formation d’étoiles. Les jeunes étoiles dans les parties externes de la galaxie sont alors à leur tour aspirées, et deviendront probablement des étoiles solitaires peuplant le milieu intra-amas des parties centrales.
Ainsi Abell 2667 est en train de vider cette galaxie de toute sa jouvence, la vieillissant prématurément et laissant « sans toit » les millions d’étoiles expulsées. A terme, cette galaxie n’hébergera plus que de vieilles étoiles. Vidée de tout son gaz et de toute sa poussière elle ne pourra probablement plus donner naissance à de nouvelles étoiles.
Grâce à cette découverte, cette équipe scientifique nous apporte de précieuses information sur certain des mécanismes qui conduisent à la transformation des galaxies spirales riches en gaz en galaxies pauvres en gaz.
 
En effet, une seule autre observation de ce phénomène avait pu été réalisée précédemment mais elle portait sur la fin de ce même processus. Avec la « galaxiecomète » nous obtenons pour la première fois une information sur une des premières étapes de ce processus de transformation qui ne dure probablement que quelques centaines de millions d’années, étape au cours de laquelle une importante formation d’étoiles est déclenchée.
 
 
 
 
 
 
 
 
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CASSINI-SATURNE :.IL PREND DE L'ALTITUDE! (11/03/2007)
(Photos : NASA/JPL)
 
Cassini est toujours en super forme autour de Saturne; et c'est un combat perpétuel entre les scientifiques pour le faire changer d'orbite, en effet ceux qui veulent étudier les satellites veulent une orbite équatoriale, ceux qui veulent étudier les anneaux veulent une orbite inclinée et ceux qui veulent étudier la planète une orbite polaire.
 
Et bien en ce moment (ou plutôt il y a un mois) Cassini prend de la hauteur afin d'avoir une vue imprenable sur les anneaux, son orbite est de plus en plus inclinée et ceci pour notre plus grand bonheur.
 
 
Voici une photo de Saturne et de ses anneaux comme vous ne la verrez jamais depuis la Terre.
 
Elle a été prise le 19 Janvier 2007 d'une distance de 1,2 millions de km.
C'est en fait une mosaïque de 36 images (3 fois 12 images dans les trois couleurs fondamentales RGB) prise sur une durée de 2 heures et demi.
L'inclinaisons de Cassini était alors de 40° au dessus du plan des anneaux.
 
Bravo l'artiste!
 
 
 

 

 

ATTENTION CHEF D'OEUVRE
Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin : il existe un FILM de cette aventure que vous pouvez voir ou télécharger en divers format :
Soit mpeg de 7MB ou alors en Quicktime de 40MB, mais dans tous les cas il faut absolument le voir (et le garder en souvenir).
Que voit on?
Nous sommes à bord de Cassini, on démarre du dessous du plan des anneaux, ils sont alors éclairés par le Soleil, la grosse lune Encelade passe de la gauche vers la droite, puis on franchit le plan des anneaux et on commence à voir les anneaux par le dessus alors qu'ils ne sont pas éclairés directement par le Soleil; Mimas passe de la droite vers la gauche.
On remarque bien la différence de luminosité des anneaux entre les deux côtés.
 
Ce film extraordinaire est composé de 34 images prises sur une période de 12heures; l'inclinaison de Cassini passe sur ce film de 9° en dessous à 8° au dessus du plan des anneaux.
 
Photos prise le 17 Janvier 2007 dans le visible avec la caméra grand angle d'une distance de 900.000km.
 
 
Cassini va réduire maintenant progressivement son orbite de façon à ce que vers Juin 2007 il soit dans le plan des anneaux.
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
 
 
 
 
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CASSINI TITAN :.LE PLUS GRAND LAC DE TITAN  (11/03/2007)
(Photos : NASA/JPL/UA)
 
suite à la découverte incontestable de lacs sur Titan, Cassini continue son étude de cette mini planète.
 
Son dernier passage au radar de Février 2007 a mis en évidence un immense lac dans l'hémisphère Nord (toujours!) près du Pôle Nord de Titan.
 
 
 
Ce lac aurait une dimension de l'ordre de 1100km, on voit ici à une de ses extrémités une "île" de la taille de la Corse, elle fait 90km par 150km.
 
 
Cette image date du 22 Février 2007
 
Image radar bien sûr prise avec la radar à synthèse d'ouverture (SAR Synthetic Aperture Radar).
Sa résolution est de 700m sur le terrain.
 
 
 
 
 
 
 
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SMART-1 : LE CRATÈRE PARFAIT! (11/03/2007)
 
La sonde Smart qui s'est écrasée volontairement il y a quelques temps sur la Lune, a étudier une partie du Pôle Nord lunaire afin d'y déterminer un endroit si possible proche des conditions martiennes et qui pourrait ainsi servir de test grandeur nature à une expédition vers la planète rouge.
 
Cette zone près des Pôles a été peu photographiée, c'est pourquoi on l'a surnommé "Luna Incognita " (Lune inconnue), cette zone est visible grâce aux satellites qui ont imagé la face cachée de la lune.
 
 
On voit ici à gauche la photo de Plaskett prise par Clementine en 1997 (cliché Credits: U.S. Geological Survey).
On y aperçoit en plus un superbe clair de Terre.
 
 
La photo de droite a été prise par la caméra AMIE de la sonde européenne Smart-1, c'est la même zone lunaire vue d'une altitude de 3000km.
Credits: ESA/Space-X (Space Exploration Institute)
 
 
 
 
La cratère Plaskett (nommé ainsi en l'honneur d'un astronome Canadien : John Stanley Plaskett 1865–1941) est situé près du Pôle Nord et a un diamètre de 109km.
 
 
Ce cratère pourrait jouer un rôle important dans la préparation des astronautes pour un vol vers Mars.
En effet du fond de ce cratère on ne voit pas la Terre, on est isolé dans des conditions difficiles, un peu comme un voyage et un séjour sur Mars.
Mais avec l'avantage d'être à côté de notre planète en cas de problème grave.
 
D'après notre ami Bernard Foing, responsable scientifique de Smart, ce serait un superbe avant poste pour simuler les opérations et étudier le comportement des astronautes avant de les embarquer vers Mars.
 
 
 
Signalons pour en terminer avec Smart et comme nous ne sommes pas loin de l'éclipse de Lune, que Smart avait vu une éclipse totale de Lune pendant son périple. C'était celle du 28 Octobre 2004.
 
 
On peut la voir sur le site de l'ESA.
 
 
 
 
 
 
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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :. LES ASTROFILES NOS AMIS DE PLAISIR. (11/03/2007)
(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)
 
 
 
 
Voici un site astro très complet sur divers dossiers intéressants : je veux parler des astrofiles (files veut dire dossiers en anglais pour ceux qui n'avaient pas compris).
 
 
Le Rédacteur en chef : Sébastien Guéret et le Webmaster : Jérôme Saby, tous deux de la région de Plaisir (Yvelines).
 
 
Les sujets développés vont du système solaire aux galaxies, en passant par les phénomènes célestes jusqu'à l'étude du Big-Bang, voire au-delà...
Des dossiers concernent les grands scientifiques qui ont bouleversé la physique et l'astrophysique.
Nous aborderons également la conquête spatiale par l'homme, les projets en cours pour conquérir la planète Mars et les autres planètes de notre système solaire, et les recherches scientifiques tels que la recherche extra-terrestre (Seti), la matière sombre, la naissance des étoiles et bien plus encore.
Amateurs d'astronomie, si vous cherchez à acquérir un télescope ou des accessoires d'astronomie mais que vous ne savez pas par ou commencer, nous vous conseillons la lecture de nos articles sur l'observation du ciel.
 
Ils ont aussi des interviews exclusives comme celle d'Audouin Dollfus notre maître à tous.
 
Il y a aussi des chapitres que j'apprécie beaucoup : la biographie des grands hommes liés à l'astronomie par exemple et la rubrique des livres astro très complète.
 
 
Alors allez les voir et bonne navigation dans leurs dossiers.
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : SCIENCE ET AVENIR MARS 2007. (11/03/2007)
 
 
Explorer les pôlesLe numéro du mois de Mars 2007 est très riche et très intéressant pour les amateurs d'astronomie et de sciences de la Terre.
 
En effet les deux thèmes principaux en sont :
·        les pôles
·        les trous noirs avec un article de notre génial ami JP Luminet.
 
 
Il y a un encart spécial de 16 pages sur les Pôles dans ce magazine et un DVD sur les Pôles en option.
 
 
 
 
sommaire
Édito
Pôles position 
Rencontre
Jean-Lou Chameau, président du Caltech : "Travailler partout avec des cultures différentes" 
Actualités
Recherche : beaucoup de sujets dont  
La Chine, tueuse de satellite  « La démonstration d’une puissance spatiale » 
Chasseur d’aurores boréales 
Vie et mort des étoiles 
Une dérive plus rapide 
 
Futur
Le TGV de demain 
Les lunettes vidéo 
Canapé romantique 
Photocopie éphémère 

Nature  dont les sujets suivants :
Trois chercheurs à l’honneur 
L’homme a déréglé le climat pour des siècles 
 
Santé rubrique habituelle
L'événement
Aux pôles, le pouls de la planète 
« Relancer la flamme des vocations scientifiques » 
Découvertes
Un planeur pour ausculter les océans 
Comment ne plus « manger la forêt »  « Il faut sept siècles pour régénérer une forêt primaire » 
De nouvelles armes contre les hépatites 
Virus B : stopper la réplication 
Virus C : limiter la virulence 
Ne pas oublier les vaccins 
Le cerveau a t-il la bosse du commerce? 
Les aimants du froid 
Souffles de vie sous la neige 
S'évader
Le ciel
Eclipse totale de Lune 
La Lune s’éclipse totalement 

Rendez-vous
 
Livres
L’appel du Grand Nord 
Paul-Emile Victor, l’artiste 
Dérive sur la banquise 
Jean-Baptiste Charcot, explorateur des mers, navigateur des pôles 
Le Grand Défi des pôles 
Oiseaux et mammifères antarctiques et des îles de l’océan austral 

DVD
La saga des missions françaises 
Option science-fiction 
Légende universelle 
L’audace de Flaherty 
Polar polaire 

 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
Astronews précédentes : ICI