LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 24 Mars 2012      
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :  
La nuit n’est pas noire et Planck : CR de la conf. SAF d’Hervé Dole du 14 Mars 2012. (24/03/2012)
10 hypothèses cosmologiques : CR de la conférence de X. Colas en cosmologie SAF du 10 Mars 2012. (24/03/2012)
Les cordes cosmiques etc .. : CR de la conférence IAP de P. Peter du 6 Mars 2012. (24/03/2012)
CERN : Sur la piste de l’antihydogène. (24/03/2012)
Neutrinos supra luminiques ?? : On confirme , c’était faux ! (24/03/2012)
Le Soleil :.Il est devenu très actif ! (24/03/2012)
GRAIL : Les mesures commencent. (24/03/2012)
Messenger :.Mercure en couleurs. (24/03/2012)
ALMA : Naissance de super amas dans les Antennes. (24/03/2012)
LRO :.Les traces d’Apollo 15. (24/03/2012)
LRO : Un tour guidé de la Lune. (24/03/2012)
ESO :.VISTA et le cosmos profond. (24/03/2012)
Jupiter :. Europe, de nouveaux indices de présence d’eau. (24/03/2012)
Hubble :.Bizarre matière noire! (24/03/2012)
Mars Express :.Merci au champ magnétique terrestre ! (24/03/2012)
MRO :.Un dust devil en action. (24/03/2012)
Livre conseillé :.Un autre cosmos chez Vuibert . (24/03/2012)
Les magazines conseillés : Pour la Science d’Avril. (24/03/2012)
 
 
 
 
 
CERN : SUR LA PISTE DE L’ANTIHYDROGÈNE. (24/03/2012)
 
 
Un article publié par Nature récemment, indique que la collaboration ALPHA au CERN  (ALPHA acronyme de Antihydrogen Laser PHysics Apparatus) a annoncé avoir franchi une nouvelle étape majeure s’agissant de la mesure des propriétés des atomes d'antimatière.
Nous avions déjà évoqué ce sujet il y a quelques temps dans ces colonnes.
 
D’après ces dernières informations, ALPHA aurait réussi à piéger (trapped en anglais) pendant une longue période (une quinzaine de minutes) des atomes d’antihydrogène.
 
C’est une étape majeure vers la possibilité de comparer les propriétés de la matière et de l’antimatière, et de résoudre ce mystère de la physique qui est : pourquoi notre Univers est fait de matière et non d’antimatière. Alors qu’au moment du Big Bang, on pense qu’il y avait autant de matière que d’antimatière. Or cette dernière « semble » avoir disparu, en est-on sûr ?
 
« Nous avons prouvé que nous pouvons sonder la structure interne de l’atome d’antihydrogène, a déclaré Jeffrey Hangst, porte-parole de la collaboration ALPHA. C’est pour nous extrêmement prometteur. Nous savons désormais qu’il est possible de concevoir des expériences permettant de mesurer avec précision des antiatomes. »
 
le principe de l’expérience nous est donné sur le site :
 
Les atomes d’hydrogène se composent d’un électron tournant autour d’un noyau.
Il est possible d’exciter ces atomes en leur envoyant de la lumière ; leurs électrons passent alors sur une orbite plus haute, puis reviennent à leur état fondamental en émettant de la lumière. Les différentes fréquences de cette lumière émise constituent un spectre qui a été mesuré avec la plus grande précision et qui, dans le monde de la matière, appartient uniquement à l'hydrogène.
Selon les principes de base de la physique, l’antihydrogène devrait posséder un spectre identique à celui de l’hydrogène.
Le but ultime de la collaboration ALPHA est de mesurer ce spectre.
 
« L’hydrogène est l'élément le plus présent dans l'Univers et nous avons une très bonne connaissance de sa structure, a expliqué Jeffrey Hangst.  Nous pouvons enfin commencer à obtenir des réponses grâce à l'antihydrogène. 
L’hydrogène et l’antihydrogène sont-ils différents ?  Nous pouvons affirmer que nous le saurons un jour. »
 
 
 
 
Dans l’article publié aujourd’hui, la collaboration ALPHA a révélé la toute première, certes modeste, mesure du spectre de l'antihydrogène.
Dans le dispositif de l’expérience ALPHA, les atomes d’antihydrogène sont piégés par des champs magnétiques complexes qui agissent sur l'orientation magnétique des atomes d'antihydrogène.
En exposant ces atomes à des micro-ondes d’une fréquence précise, les scientifiques modifient l’orientation magnétique des antiatomes, ce qui a pour effet de libérer l'antihydrogène du piège.
L’antihydrogène entre alors en contact avec la matière et s’annihile, laissant des traces caractéristiques dans les détecteurs qui entourent le piège.  
 
 
 
C’est la preuve qu’il est possible de concevoir des expériences permettant d’agir sur les propriétés internes des atomes d’antihydrogène en les exposant à des micro-ondes.  Dans un futur proche, ALPHA va travailler à l’amélioration de la précision des mesures par micro-ondes, et entreprendre des mesures complémentaires du spectre de l’antihydrogène à l’aide de lasers.
 
 
Une vidéo expliquant l’expérience.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le communiqué du CERN.
 
Un article sur le sujet par Universetoday.
 
L’annonce par le Lawrence Berkeley lab.
 
Des photos de l’expérience ALPHA.
 
 
 
 
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NEUTRINOS SUPRA LUMINIQUES ?? : ON CONFIRME, C’ÉTAIT FAUX ! (24/03/2012)
 
 
Albert Einstein peut dormir tranquille, ce n’est pas encore aujourd’hui que des particules vont dépasser la vitesse de la lumière !
 
On se rappelle que les scientifiques de l’expérience Opera avaient annoncé la possibilité pour que des neutrinos émis par le CERN et détectés par Opera en Italie soient allés plus vite que la lumière.
 
Puis quelques mois après je vous ai signalé qu’il semblait qu’une erreur de câblage se soit produit.
 
 
 
 
 
 
 
Et bien aujourd’hui c’est une expérience concurrente, ICARUS , située dans le même tunnel qu’OPERA qui annonce ses propres mesures : les mêmes neutrinos, pour eux, arrivent à la bonne heure dans leurs détecteurs. La vitesse de la lumière n’est pas dépassée.
 
On le remarque dans cette répartition statistique des neutrinos , ceux d’Icarus arrivent sans décalage, ceux d’Opera sont en avance de 60ns.
 
C’est ce que vient d’annoncer le CERN dans cette mise à jour de son communiqué de presse datant du 16 Mars 2012.
Le Directeur des recherches du CERN, Sergio Bertolucci semble abonder dans cette direction : un artefact dans les mesures OPERA (ou cette erreur de câblage), il annonce quand même de nouvelles mesures pour confirmer.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Measurement of the neutrino velocity with the ICARUS  detector at the CNGS beam Article technique publié sur cette information.
 
Gilles Cohen Tannoudji nous en parle sur son blog.
 
Neutrinos transluminiques : Icarus donnerait raison à Einstein, de nos amis de Futura Sciences.
 
Pour la Science publie un court article sur le sujet.
 
L’article de Libération sur le sujet.
 
Article en anglais de Discover Magazine.
 
 
 
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LE SOLEIL : IL EST DEVENU TRÈS ACTIF ! (24/03/2012)
 
 
En ce début de Mars 2012, le Soleil nous a envoyé son éruption la plus puissante depuis près de 5 ans.
On pensait qu’il ne se réveillerait jamais, mais ce n’est plus le cas, il se réveille, et de quelle façon !
 
C’est la tache solaire AR 1429 qui pose problème, elle est grosse comme 7 Terres.
 
Au fait qu’est ce que cela veut dire AR 1429 ?
En fait on ne numérote pas les taches, mais les régions d'activité solaire, qui peuvent donc avoir plusieurs taches (Active Region ou AR en anglais) et ceci en partant de zéro à partir d'une date de référence qui était le 5 Janvier 1972 (!!!), et chaque région contenant des taches s'est vue attribuée une numéro comme par exemple AR 1429, bien entendu pour que ce ne soit pas la pagaille il n'y a qu'un organisme qui décide de la numérotation, c'est le NOAA aux États Unis.
En juin 2002, on a atteint 10000, et on a recommencé à compter en ne gardant que les 4 derniers digits.
La région dont on parle est donc AR11429 sous entendu.
 
Ce devrait être une éruption de classe X.
 
Les éruptions solaires sont classées en 3 catégories suivant la puissance de leur intensité rayons X (en W/m2):
C : commun (activité en n 10-6 W/m2)
M : modérée (ne cause que quelques perturbations radio) (activité en n 10-5 W:m2)
X : très énergétique (événement majeur : peut perturber un pays entier) (activité en n 10-4 W/m2)
Chaque catégorie possède "n" sous catégories (correspondant au n de l'intensité), donc la plus dangereuse est celle avec le plus grand "n". Un événement C5.9 signifie type C de 5,9 10-6 W/m2
À titre d'information la perturbation de Mars 1989 au Québec était une X15!!!
 
Cette éruption du 6 Mars est « seulement » de classe X5.
 
 
Soleil vu par SOHO lors de l’énorme éruption du 6 Mars 2012. (SOHO/SDO/HMI). 8 jours après le Soleil a tourné.
Soleil vu par SDO en diverses longueurs d’onde en extrême UV.
 
Cette tache du 6 Mars a été suivie par de nouvelles éjections de masse coronale (CME) qui a atteint la Terre quelques jours après (vitesse 1000km/s).
On attendait d’importantes perturbations, mais ce ne fut pas le cas (notées G2 sur une échelle de 1 à 5) à part d’impressionnantes aurores boréales comme celle-ci.
 
On peut voir une vidéo de cette éruption prise à 171 Angstrom par SDO.
   
 
 
et quand le site de la NASA remarchera voir ici une vidéo équivalente sur SDO et SOHO.
 
 
De même la CME vue par SOHO, une très longue séquence entre les 6 et 8 Mars 2012. 
 

 

 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Des images du Soleil de cette tempête géomagnétique et aussi ICI.
 
Vue par SDO.
 
Les animations de la NASA concernant ces éruptions.
 
Le site de SDO  et les infos SDO sur votre site préféré.
 
Le site de SOHO et les infos complètes sur le Soleil sur votre site préféré.
 
Un article de Libération sur cette éruption.
 
Un article de Space Com sur cette éruption.
 
L’art sur les chemins du feu.
 
 
 
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GRAIL :.LES MESURES COMMENCENT. (24/03/2012)
 
 
Les deux sondes de la mission GRAIL (voir nos infos précédentes) qui ont maintenant été baptisées Ebb and Flow (ce qui veut dire Flux et Reflux) ont vraiment commencé leur mission de couverture de la Lune à partir de ce début Mars, après un long voyage (économique) de près de 4 mois.
On rappelle qu’elles doivent procéder au relevé ultra précis de la gravité lunaire (100 fois plus précis que les chiffres actuels) et de sa composition.
Maria Zuber du MIT est la PI de cette expérience et elle déclare que les premières données sont excellentes.
 
Malgré le grand nombre de missions lunaires effectuées dans le passé, on sait peu de chose sur notre compagne.
Comme par exemple cette question : pourquoi la face tournée vers nous (near side en anglais) est-elle couverte de magma et lisse alors que la face cachée (far side en anglais) est complètement différente ?
 
Les sondes sont maintenant en orbite polaire à une altitude de 55km.
 
 
 
Les sondes établissent aussi des photos précises de la surface lunaire, comme celle-ci du Pôle Sud vu de la face cachée.
 
 
 
 
 
Crédit photo : NASA/JPL-Caltech 
 
 
 
 
 
 
La mission est prévue pour durer 3 mois au moins (peut être 6 mois si le financement est accepté) et devrait fournir 3 cartes complètes de la gravité.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de la mission GRAIL avec la première vidéo de la face cachée.
 
La page de la mission qui contient des vidéos explicatives très intéressante.
 
 
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MESSENGER :.MERCURE EN COULEURS. (24/03/2012)
Crédit photo : NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington.
 
La sonde Messenger qui orbite la planète Mercure depuis plus d’un an, nous envoie des informations de plus en plus intéressantes.
En voici quelques unes :
 
Le cratère Kuiper en couleurs.
 
Photo prise le 2 sept 2011 avec la WAC avec les filtres RGB (1000nm ; 750nm et 433nm).
 
Le cratère Kuiper a un diamètre de 62km.
 
On remarque non seulement les raies très lumineuses s’éloignant de ce jeune cratère, et qui ont déjà été mises au jour sur cette photo, mais aussi la couleur rouge des éjectas suite à l’impact.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE RELEVÉ TOPOGRAPHIQUE DE L’HÉMISPHÈRE NORD.
 
 
 
Messenger a procédé aussi au relevé topographique de Mercure, on voit sa première carte ci-contre établie grâce au MLA (Mercury Laser Altimeter) qui illumine le terrain avec des ondes de 1064nm.
 
En tout, le MLA a renvoyé plus de 10 millions de mesures d’altitude précises de cet hémisphère Nord.
 
 
On remarque avec intérêt, le bassin Caloris (situé à une heure), le plus grand bassin d’impact du système solaire.
Son diamètre : approximativement 1550km.
 
 
 
 
 
 
 
LE BASSIN CALORIS
 
 
 
 
 
Justement, à propos du bassin Caloris, voici la carte tectonique de ce bassin présentée par Paul K. Byrne en 2012 à l’occasion de la 43ème conférence planétaire au Texas.
 
En cliquant sur l’image on voit plus de détails sur la composition du terrain.
 
 
 
Crédit: Byrne et al.
 
 
 
 
 
 
 
LA STRUCTURE INTERNE DE MERCURE.
 
 
De toutes les mesures effectuées par Messenger, on commence à avoir une meilleure idée de l’intérieur de la première planète.
 
On indique une comparaison de la structure de la Terre et de Mercure, sur ce schéma.
Mercure possède un plus grand noyau métallique proportionnellement à celui de notre planète.
Il semblerait aussi que Mercure possède une couche solide de sulfure de Fer (en jaune) au dessus de son noyau liquide. (en bleu ciel).
Cette couche peut jouer un rôle par rapport au champ magnétique de la planète.
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Kuiper Crater On Mercury  rapport de la conférence à ce sujet.
 
Le site de la mission au JHUAPL.
 
Le site de la mission à la NASA.
 
 
 
 
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ALMA :.NAISSANCE DE SUPER AMAS DANS LES ANTENNES. (24/03/2012)
 
Il s'agit de la première étude réalisée sur des données scientifiques collectées par le tout nouveau Atacama Large Millimeter Array (ALMA). En le couplant au Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral, des équipes françaises de l'Institut d'astrophysique spatiale (IAS-CNRS/Université Paris-Sud) et du Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (LERMA- Observatoire de Paris/CNRS/Ecole normale supérieure/Université Pierre et Marie Curie/Université Cergy-Pontoise) ont pu pour la première fois retracer les prémices de la formation d'étoiles dans les galaxies des Antennes.
Nous en avions parlé à l’époque dans ces colonnes.
 
Voici le nouveau communiqué du CNRS au sujet de cette étude  que je reprends en partie :
 
 
Parue le 9 février 2012 dans la revue européenne Astronomy and Astrophysics Letters, cette approche novatrice révèle l'origine des super-amas d'étoiles dans les galaxies en fusion.
 
La fusion de deux galaxies provoque de spectaculaires flambées de formation d'étoiles si lumineuses que les astronomes les voient loin dans le passé jusqu'au tout début de l'Univers. Ces feux d'artifice astronomiques associés à la naissance de gigantesques amas stellaires réunissent plusieurs millions d'étoiles dans un espace réduit à quelques dizaines d'années-lumière. Sur ce même volume, on ne trouve autour du Soleil que quelques étoiles.
 
Les astronomes ont découvert ces super-amas dans les galaxies des Antennes, il y a une vingtaine d'années avec le télescope spatial Hubble, mais les processus physiques qui conduisent à leur formation sont encore méconnus.
Aujourd'hui, en combinant les premières données fournies par ALMA avec celles obtenues au préalable avec le VLT, les scientifiques mettent en évidence pour la première fois comment la fusion des galaxies déclenche la formation de super-amas stellaires.
 
L'observation d'un tel phénomène s'intègre parfaitement aux objectifs de recherche d'ALMA.
Ce travail est au cœur de la thèse préparée par Cinthya Herrera, doctorante à l'Institut d'astrophysique spatiale (IAS) et titulaire d'une bourse de recherche dans le cadre de l'accord entre le CNRS et la CONICYT (Chili). Elle a suivi une nouvelle idée qui consiste non pas à observer des amas stellaires déjà formés, mais plutôt à observer l'énergie perdue par le gaz dans lequel seront formés les amas. En effet, les étoiles se forment dans des régions où le gaz est très dense et très froid. Or, la fusion de deux galaxies rend le gaz très turbulent. Celui-ci doit donc perdre cette énergie pour pouvoir se condenser, se refroidir, s'effondrer et ainsi former les amas de nouvelles étoiles.
Cette perte d'énergie considérable, prédite par la théorie, est aujourd'hui visible grâce aux observations conjointes des deux télescopes. Quand le gaz se calme et perd son énergie turbulente par radiation, la luminosité qu'il émet est observable dans l'infrarouge proche : elle est donc captée par le VLT.
 
Quant aux observations d'ALMA, elles ont mis en évidence l'extrême agitation turbulente du gaz dans ces immenses nuages où les amas d'étoiles se forment. Cette turbulence est causée par l'énergie gravitationnelle libérée lors de l'interaction des deux galaxies.
Dans un seul de ces nuages, les observations ont révélé une concentration de gaz rayonnant une quantité considérable de son énergie turbulente. Cette région contient assez de gaz pour former son propre super-amas. Et là où ALMA ne voit qu'un nuage parmi d'autres, le VLT y voit l'objet le plus brillant de toute la région d'interaction des Antennes.
Les calculs indiquent que dans quelques millions d'années – le temps d'un clin d'œil à l'échelle de l'univers – ce gaz aura perdu toute sa turbulence et un nouvel amas sera né. Ce premier résultat annonce de futures découvertes que les astronomes comme Cinthya Herrera se préparent à faire avec ALMA qui atteindra bientôt toute sa puissance.
 
 
Les images de gauche montrent les galaxies des Antennes en lumière visible (en bas) et telles que vues par le télescope spatial Hubble (NASA).
Les images de droite, préparées par Cinthya Herrera, illustrent les observations faites par ALMA et le VLT. L'image ALMA plus à gauche montre les nuages où sont présents les amas stellaires les plus jeunes et de plus grande masse (symbolisés par des étoiles).
L'image VLT à droite montre elle l'énergie rayonnée par les nuages. La source compacte brillante dans cette image (le pic de couleur rouge dans le coin inférieur droit) est présente là où deux masses de gaz à des vitesses très différentes (couleurs rouge et bleue) se rencontrent; c'est là que la dissipation d'énergie est la plus forte et que les conditions sont réunies pour former un nouvel amas en quelques millions d'années.
© IAS
 
 
 
 
Voir aussi l’article complémentaire de l’Observatoire de Paris.
 
 
 
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LRO : LES TRACES D’APOLLO 15 (24/03/2012)
(crédit photo : NASA/GSFC/Arizona State University)
 
La mission Apollo 15 (été 1971) a vu le module lunaire Falcon se poser dans les plaines de Hadley à 2km de la rainure de Hadley.
Dave Scott et James Irwin déployèrent le module ALSEP (Apollo Lunar Surface Experiments Package) et utilisèrent pour la première fois un rover (LRV).
 
La sonde lunaire LRO en orbite lunaire basse (25 à 30km) a réussi à photographier l’endroit où s’est posé le Falcon et a identifié les divers éléments.
 
 
Au centre de l’image l’étage de descente du LM.
 
À droite le rover avec ses traces dans le sol.
 
À gauche le module ALSEP.
 
L’image comprend aussi de nombreuses traces au sol laissées par les astronautes et le rover.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En souvenir une vidéo de la mission Apollo 15 (25 minutes).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de LRO. Et sa galerie d’images.
 
Les autres sites Apollo vus par LRO :
 
Apollo 11.
 
Apollo 12.  Apollo 12 et Surveyor.
 
Apollo 14.
 
Apollo 16.
 
Apollo 17.
 
LRO Sees Apollo Landing Sites par la NASA.
 
LROC’s First Look at the Apollo Landing Sites
 
Les vidéos correspondantes au GSFC. Je vous recommande notamment celle-ci qui explique la mission et les sites explorés.
 
Le site de LRO au GSFC.
 
 
 
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LRO : UN TOUR GUIDÉ DE LA LUNE. (24/03/2012)
 
 
Le site de la sonde LRO, met à notre disposition de nombreux films sur la Lune qui sont d’une superbe qualité.
 
Je vous recommande celui qui s’appelle Tour of the moon qui vaut vraiment le coup à être téléchargé, voici sa version windows media.
 
De plus il existe une vidéo montrant la formation de la Lune qui s’appelle evolution of the moon .
 
 
 
 
Dans les pages vidéo du site du GSFC vous pourrez choisir le type de vidéo désiré.
 
 
 
 
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ESO :.VISTA ET LE COSMOS PROFOND. (24/03/2012)
Crédit photo :
 
 
Le Télescope VISTA de l’ESO a créé la plus grande image profonde du ciel jamais réalisée dans l’infrarouge.
 
Voici les informations publiées à cette occasion :
 
Cette nouvelle image d’une zone quelconque du ciel a été réalisée dans le cadre du programme d’observation UltraVISTA.
On peut y voir plus de 200 000 galaxies. Elle ne constitue qu’une partie d’une énorme quantité d’images entièrement traitées, issue de l’ensemble des programmes d’observation de VISTA, et maintenant mise à disposition des astronomes du monde entier par l’ESO. UltraVISTA est une mine de trésors qui est utilisée pour étudier les galaxies distantes de l’Univers jeune, mais aussi pour bien d’autres projets scientifiques.
 
Le télescope VISTA de l'ESO a été braqué sur la même zone de ciel à maintes reprise afin d'accumuler lentement la très faible lumière émise par les galaxies les plus distantes.
Au total, plus de six mille poses, représentant un temps d'exposition global de 55 heures, prises avec cinq filtres de couleurs différentes, ont été combinées pour créer cette vue.
Cette image réalisée dans le cadre du programme d'observation UltraVISTA est la plus profonde vue du ciel dans l'infrarouge de cette dimension jamais réalisée.
 
Le télescope VISTA à l'Observatoire de Paranal de l'ESO, au Chili, est le plus grand télescope au monde dédié aux grands sondages de l'Univers. C'est également le plus puissant télescope infrarouge pour les sondages en service actuellement.
Depuis sa mise en service en 2009 (eso0949) la grande majorité de son temps d'observation a été allouée à de grands sondages publics, certains couvrant de grandes parties du ciel austral et d'autres ciblées sur de petites zones.
Le sondage UltraVISTA a été consacré au champ COSMOS (eso1124heic0701), une zone du ciel pratiquement vide en apparence qui a déjà été étudiée de manière intensive avec d'autres télescopes, parmi lesquels le télescope spatial ESA/NASA Hubble.
UltraVISTA est de loin le plus profond des six sondages de VISTA et permet de dévoiler les objets les moins lumineux.
 
Les données des sondages réalisés avec VISTA – plus de 6 terabytes d'images au total - sont en cours de traitement dans des centres de données répartis en Europe avant d'affluer ans les archives scientifiques de l'ESO pour être mises à disposition des astronomes du monde entier.
 
A première vue, les images UltraVISTA paraissent quelconques, avec quelques étoiles brillantes et un peu partout, des étoiles plus faibles. Mais en réalité, la plupart des ces objets les moins lumineux ne sont pas des étoiles de la Voie Lactée, mais de très lointaines galaxies, contenant chacune des milliards d'étoiles.
En agrandissant l'image afin qu'elle occupe tout l'écran et en zoomant, on en découvre de plus en plus. 
De fait, au total, on peut dénombrer plus de 200 000 galaxies sur cette image.
 
L'expansion de l'Univers décale la lumière des objets lointains vers les plus longues longueurs d'onde. Cela signifie que la plupart de la lumière des étoiles venant des galaxies les plus distantes que nous pouvons observer se retrouve dans la partie infrarouge du spectre lorsqu'elle arrive sur Terre.
VISTA, en tant que télescope infrarouge ultra sensible avec un grand champ, est particulièrement puissant pour repérer les galaxies distantes de l'Univers jeune.
En étudiant les galaxies dans la lumière décalée vers le rouge, à des distances de plus en plus grandes, les astronomes peuvent également retrouver la manière dont les galaxies se sont formées et ont évolué au cours de l'histoire du cosmos.
 
Un examen minutieux de l'image permet de dévoiler des objets rougeâtres dispersés parmi les galaxies de couleur crème, plus nombreuses – Ce sont essentiellement des galaxies très lointaines, vues telles qu'elles étaient quand l'Univers n'avait qu'une petite fraction de son âge actuel. L'analyse préliminaire des images du sondage UltraVISTA, combinées avec des images prises avec d'autres télescopes, ont révélé la présence de nombreuses galaxies, vues telles qu'elles étaient quand l'Univers avait moins d'un milliard d'années et quelques-unes sont même vues à des époques encore plus précoces.
 
Bien que la présente image d'UltraVISTA soit déjà la plus profonde image infrarouge de cette taille existant à ce jour, les observations continuent. Le résultat final, d'ici quelques années, sera encore plus significatif.
 
 
Cette image montre quelques « morceaux choisis » de la plus grande image du ciel jamais réalisée dans l'infrarouge avec un temps de pose effectif total de 55 heures.
Elle a été créée en combinant plus de 6000 images du télescope VISTA dédié aux sondages de l'Univers à l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili.
Cette image montre une région du ciel connue sous l'appellation de « champ COSMOS » dans la constellation du Sextant. 
Crédit:
ESO/UltraVISTA team. TERAPIX/CNRS/INSU/CASU
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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JUPITER :.EUROPE : DE NOUVEAUX INDICES SUR LA PRÉSENCE D’EAU POSSIBLE. (24/03/2012)
 
 
 
 
 
La nouvelle analyse des données de la sonde Galileo envoyée autour (puis dans) Jupiter dans les années 1990, semble indiquer la présence d’un très important (de la taille des grands lacs US) volume de liquide sous la croûte glacée d’Europe.
 
Ces données suggèrent aussi qu’il existe un échange entre cette croûte de glace et l’océan situé en dessous.
 
Ces informations vont dans le sens que cet océan d’Europe pourrait être un habitat potentiel pour une certaine forme de vie.
 
C’est la raison pour laquelle les scientifiques souhaitent analyser avec attention ces relevés de Galileo.
 
 
 
 
Une des découvertes de Galileo à l’époque a été la mise en évidence d’un océan d’eau salée suffisamment important pour couvrir toute la sub-surface d’Europe, il contiendrait plus d’eau que toute l’eau des océans terrestres. Mais on pense que la surface de cet océan serait glacée, étant donné le peu de Soleil atteignant cette région du système solaire. cette croûte aurait plusieurs dizaines de km d’épaisseur.
 
 
Évidemment on pourrait penser qu’une telle épaisseur de glace ne serait pas favorable à une possible vie, mais les scientifiques viennent de découvrir des zones de terrain chaotique qui pourraient être des ouvertures dans cette glace.
 
On voit sur cette photo en couleur, une de ces zones chaotiques, les couleurs indiquent l’élévation du terrain, violet et rouge sont les parties les plus hautes.
 
On pense que cette zone est située au dessus d’une poche d’eau liquide.
 
Crédit Photo : Paul Schenk/NASA
 
Ces zones chaotiques pourraient se former comme expliqué sur ce schéma.
 
Elles seraient une zone d’échange entre la surface et le vaste océan.
 
Ces résultats sont publiés dans Nature dont certaines informations sont disponibles et que je vous recommande de consulter absolument.
 
 
 
Aux dernières nouvelles, il semblerait que cet océan soit trop acide pour abriter la vie, consulter l’article en référence pour plus de détails.
 
On n’en saura pas plus avant une prochaine mission vers Europe, peut être Europa Jupiter System Mission, mais il faudra attendre longtemps.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Une coupe de la surface d’Europe.
 
La NASA publie cet article au sujet de ces terrains chaotiques, ainsi qu’une animation.
 
 
 
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HUBBLE :.BIZARRE MATIÈRE NOIRE. (24/03/2012)
 
 
Les astronomes grâce à Hubble, ont découvert une importante masse de matière noire, qui a probablement été laissée là après une collision de galaxies, qui ont disparu depuis.
Il semble que le comportement de cette matière noire ne soit pas celui que l’on attendait d’après les théories actuelles.
Cela s’est passé dans l’amas de galaxies Abell 520 situé à 2,4 milliards d’années lumière dans la constellation d’Orion.
Ce même amas avait été étudié en 2007.
 
La matière noire serait une sorte de colle gravitationnelle qui tient les galaxies ensemble. C’est une matière sensible à la gravité mais qui n’est pas composée des mêmes particules que nous (les hommes, les étoiles etc..), de plus elle est invisible. Mais néanmoins elle composerait la plus grande partie de la masse de l’Univers.
Comme l’article américain le dit avec cette image : c’est comme entendre une musique mais on ne voit pas l’orchestre.
 
Une possibilité d’étudier la matière noire est de s’intéresser aux collisions d’amas de galaxies.
En effet dans une telle collision, la matière ordinaire (les planètes et les étoiles) est l'objet d'une friction lors de ce passage et "ralentit", mais la matière noire n'est pas affectée par cet effet de frottement et se sépare de la matière normale.
C’est ce que l’on avait noté il y a quelques temps avec l’amas du boulet.
 
 
 
Mais les études récentes d’Abell 520 semblent indiquer que le comportement de cette matière noire ne serait peut être pas aussi simple.
 
Les observations du noyau du système est riche en matière noire et en gaz chaud, mais ne contient aucune galaxie lumineuse, qui normalement devraient être détectées.
 
 
C’est le télescope spatial en X, Chandra qui détecte le gaz chaude, et le CFHT et Subaru de Hawaï qui eux, détectent la matière noire par effet de lentilles gravitationnelles.
Enfin la caméra WFC2 de Hubble prend la vue d’ensemble.
 
Photo : image composite d’Abell 520, formé à la suite d’une collision d’amas de galaxies.
 
La partie visible de cette image (coin inférieur gauche) est due à Hubble et au CFHT, puis on a superposé des images en « fausse » couleur : en orange la lumière des galaxies prise par le CFHT, en vert les régions contenant du gaz chaud (indice qu’une collision a eu lieu), vues par Chandra ; en bleu les concentrations de masse les plus importantes par la WFPC-2 de Hubble.
 
Dans l’image principale, le fait que le bleu et le vert soient courbés est le signe qu’une importante masse de matière noire soit présente mais pas de galaxies contrairement à ce que l’on pensait.
 
Crédit: NASAESA, CFHT, CXO, M.J. Jee (University of California, Davis), and A. Mahdavi (San Francisco State University, California)
 
 
 
 
 
Est ce que Abell 520 serait une exception? Est ce que notre vison actuelle de la matière noire est fausse?
Nous avons en fait assez peu de collisions d’amas de galaxies où on a pu déterminer la quantité et la position de matière noire, il semble qu’il n’y ait pas encore de schéma très précis et reproductible de ce genre de collisions.
 
Bref, il faut continuer à chercher et étudier…..
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Matière et énergie noires : CR de la conf. de N Palanque Delabrouille à l’IAP le 5 Avr 2011
 
La pâle lumière de la matière noire : CR de la conférence de GF Bertone à l'IAP le 4 mars 2008
 
La matière noire : CR conf. de F Combes SAF/AFA le 15 Juin 2009
 
L'énigme de la matière noire par A Bouquet CBRS  RCE 2004 le 14 Nov 2004 Cité des Sciences
 
 
 
 
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MARS EXPRESS : MERCI AU CHAMP MAGNÉTIQUE TERRESTRE ! (24/03/2012)
Crédits: ESA
 
 
Un alignement heureux des planètes durant le passage de vent solaire puissant du 6 Janvier 2008, a permis de mesurer combien notre champ magnétique était protecteur, par rapport à des planètes comme Mars qui n’en possèdent pas.
Le résultat est sans appel : notre champ magnétique est vital pour maintenir notre atmosphère en place.
 
 
En effet ce janvier 2008, le Soleil la Terre et Mars étaient alignés.
 
Les scientifiques ont pu mesurer grâce aux satellites Cluster de la NASA et Mars Express de l’ESA, la perte d’Oxygène des atmosphères des deux planètes face au même flux de particules solaires provenant de la même émission.
 
Ils ont constaté que la perte d’Oxygène sur Mars était 10 fois plus grande que sur Terre, cela peut expliquer qu’ au cours du temps Mars ait perdu son atmosphère d’origine.
 
 
Animation : clic sur l’image.
 
 
 
Notre champ magnétique semble donc être très efficace contre l’action de ce vent solaire.
 
Les scientifiques espèrent maintenant pouvoir procéder à la même expérience avec Vénus et Venus-Express.
 
"Dans les prochains mois, le Soleil, la Terre, Vénus et Mars vont s’aligner.
Ce sera sûrement l’occasion de comparer les données recueillies par les sondes Mars Express, Venus Express, et l’observatoire solaire Stereo de la Nasa" nous indique Olivier Witasse de l’ESA.
 
 
Consulter aussi l’article du site gouvernemental des sciences.
 
 
Tout sur Mars Express sur votre site préféré.
 
 
 
 
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MRO:.UN DUST DEVIL EN ACTION. (24/03/2012)
(Image credit: NASA/JPL-Caltech/University of Rome/Southwest Research Institute/University of Arizona)
 
 
La sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) avec sa caméra HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment) a surpris une des ces tornades de poussières martiennes (les fameux dust devils en anglais) en train de se déplacer sur le sol de la planète rouge.
 
Cette tornade blanche fait quelques 30m de diamètre et s’élève jusqu’à 800m d’altitude.
 
Ces tornades se produisent généralement par temps clair quand le sol est réchauffé par le Soleil, l’air situé juste au dessus du sol est réchauffé comme un coussin d’air et l’air situé au dessus plus frais le met en mouvement.
 
 
 
 
Cela se produit plus facilement quand Mars est la plus éloignée du Soleil, ce qui est le cas en ce moment.
Cette image date du 16 Février 2012 lorsque la sonde passait au dessus de Amazonis Planitia dans l’hémisphère Nord de la planète.
 
Signalons que la caméra HiRISE depuis sa mise en service en 2006, a pris près de 22.000 photos disponibles auprès du grand public.
 
Il existe des vidéos de ce dust devil, notamment celle-là du JPL.
 
 
 
On peut aussi la voir ci-après :  
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Le site de HiRISE étant : http://hirise.lpl.arizona.edu/nea.php   à voir dans tous les cas.
 
Les images de MRO : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/calibration/index.html
 
 
Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).
http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/  ou   http://marsoweb.nas.nasa.gov/HiRISE/hirise_images/
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.UN AUTRE COSMOS CHEZ VUIBERT. (24/03/2012)
 
 
 
Voici un livre intéressant sur la cosmologie, mais en fait la cosmologie est présentée un peu en dehors des sentiers battus, c’est à dire que d’autres alternatives que la cosmologie « standard » (hot big bang) sont discutées avec leurs avantages et inconvénients.
 
C’est d’après les auteurs ; un autre cosmos.
 
Les deux auteurs dirigeant la collection :
 
Jean-Marc Bonnet-Bidaud est astrophysicien au Commissariat à l'Énergie atomique.
Il a participé à l'ouvrage Le big bang n'est pas une théorie comme les autres
 
Thomas Lepeltier est historien et philosophe des sciences, chargé de cours à l'Université d'Oxford, et auteur d'Univers parallèles
 
Ils ont demandé à des collègues d’écrire chacun un chapitre sur un sujet particulier de la cosmologie.  Voici le sommaire avec les intervenants :
 
 
 
·        Introduction. Combien de modèles pour l'univers ? Le problème de la sous-détermination des théories, par Thomas Lepeltier.
·        Chapitre 1. Quelle est la forme de l'univers ? Géométrie et cosmologie, par Stéphane Fay. (Palais de la découverte)
·        Chapitre 2. Un univers statique ! L'hypothèse de la masse variable, par Jayant Narlikar (Inter-University Centre for Astronomy and Astrophysics, Pune, Inde).
·        Chapitre 3. À la recherche des chaudrons du ciel. Comment fabriquer les éléments chimiques ?, par Ludwik Celnikier (Observatoire de Paris-Meudon).
·        Chapitre 4. La lumière diffuse de l'univers. Réflexions sur le rayonnement à 3 K, par Jean-Marc Bonnet-Bidaud.
·        Chapitre 5. Univers invisible ou univers inhomogène ? Les problèmes de la matière et de l'énergie noires, par Thomas Buchert (Centre de Recherches Astrophysiques de Lyon).
·        Chapitre 6. Alternatives à l'inflation cosmologique. Repenser les débuts de l'expansion, par Robert Brandenberger (McGill University Montreal).
·        Conclusion. Une ou des visions du cosmos ? De l'importance des débats, par Thomas Lepeltier et Jean-Marc Bonnet-Bidaud.
 
 
Présentation de l'éditeur
La représentation dominante en cosmologie est aujourd'hui celle du big bang. Il existe pourtant des interprétations de certains phénomènes cosmiques qui ne s'intègrent pas à ce scénario standard... L'ouvrage met en avant les faiblesses du modèle standard du big bang et présente des modèles cosmologiques différents, non pas pour remplacer le scénario standard, mais pour mettre en avant les incertitudes qui subsistent dans la cosmologie d'aujourd'hui et ouvrir de nouveaux horizons. En effet, plusieurs modèles cosmologiques sont peut-être capables de décrire correctement les phénomènes célestes. Il s'agit ainsi de traiter de la question du rapport entre théories et observations, et de montrer qu'il est possible de concevoir d'autres modèles d'univers que celui qui est en permanence présenté au public.
 
Prix : 20€
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.POUR LA SCIENCE D’AVRIL. (24/03/2012)
 
 
Dossier : En route vers Mars : Faire escale sur des astéroïdes ?
Le programme spatial habité pourrait s'inspirer de l'exploration planétaire robotisée pour transporter des astronautes vers des astéroïdes, puis vers Mars, rapidement et à faible coût.
Auteurs :
Damon LANDAU et Nathan STRANGE travaillent au Jet Propulsion Laboratory (JPL) pour la NASA.
 
En octobre 2009, un petit groupe de spécialistes de l’exploration spatiale robotisée, dont nous faisions partie, a décidé de s’aventurer hors des sentiers battus et d’imaginer différentes approches pour envoyer des hommes dans l’espace.
 
Cette initiative était motivée par les conclusions de la commission Augustine, un comité d’experts mis en place par le président Barack Obama pour faire le point sur la navette spatiale et les projets à venir.
 
 
La commission avait conclu que le programme américain de vols habités était dans une impasse. Nous avons voulu déterminer si le programme d’exploration robotisée, allant de Mercure aux confins du Système solaire, pouvait apporter des solutions techniques à certains des défis politiques et budgétaires auxquels la nasa était confrontée.
Nous avons imaginé utiliser des moteurs ioniques pour acheminer les composantes d’une base lunaire ; fournir de l’énergie à distance aux rovers, des véhicules robotisés envoyés sur la lune martienne...
 
 
En plus d’autres articles peuvent intéresser les astronomes et physiciens :
 
L'épopée de l'holographieAutrefois emblématique du futurisme, l'holographie n'exerce plus la même fascination aujourd'hui. Pourtant, elle a envahi notre vie quotidienne et suscite des recherches actives.
Par Sean F. Johnston enseignant-chercheur en histoire des sciences et de la technologie à l'Université de Glasgow, en Écosse.
 
L'observatoire solaire le plus ancien d'AmériqueOccupé dès le IVe siècle avant notre ère, le site pré-inca de Chanquillo, au Pérou, est doté d'un observatoire. Tout indique qu'il servait à établir un calendrier dans le cadre d'un culte solaire.
Par Iván Ghezzi et professeur d'archéologie à l'Université catholique pontificale du Pérou à Lima et Clive Ruggles astrophysicien, est professeur émérite de l'Université de Leicester, au Royaume-Uni.
 
Choix énergétiques : un débat biaisé
En France, les discussions des politiques énergétiques se bornent à traiter de la part du nucléaire dans la production d'électricité. De plus, elles omettent l'importance des économies possibles d'électricité, et d'énergie en général.
Par Benjamin Dessus ingénieur et économiste, préside l'association Global Chance
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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