LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 30 Juin 2014
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/Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :
Les neutrinos, rencontre du 4ème type : CR de la conf CEA de TH Lasserre du 19 juin 2014 (30/06/2014)
La protection du ciel nocturne : CR de la conf. SAF de JM Lazou du 11 Juin 2014. (30/06/2014)
Sociologie des populations de galaxies : CR de la conf. IAP de D. Leborgne du 3 Juin 2014. (30/06/2014)
10 ans autour de Saturne : CR conf. Vega de JP Lebreton du 24 Mai 2014. (30/06/2014)
Ondes Gravitationnelles : Beaucoup de bruit pour (peut être) rien ? (30/06/2014)
Supernovae : Une meilleure cartographie de la matière noire. (30/06/2014)
ISEE-3 : Faire du neuf avec du vieux ! (30/06/2014)
Gaia :. Quelques petits problèmes ! (30/06/2014)
Capsule ORION : Premier vol test du parachute. (30/06/2014)
Curiosity :.Une année (martienne) sur Mars. (30/06/2014)
Hubble :.On connaissait le HUDF, voici maintenant le UVUDF ! (30/06/2014)
Exoplanètes : 2 vieilles exoplanètes découvertes. (30/06/2014)
Le Soleil :.Une énorme éruption vue par deus sondes spatiales. (30/06/2014)
Le Soleil : Un « mini » Max solaire cette année. (30/06/2014)
Vu d'en haut :.Venise et sa lagune. (30/06/2014)
Livre conseillé :.Le théorème du jardin de C Magnan, nouvelle édition. (30/06/2014)
Livre conseillé :.La météo à l’origine de tous nos maux ? Chez Vuibert. (30/06/2014)
Les magazines conseillés :.L’Astronomie, numéro d’été est paru. (30/06/2014)
Les magazines conseillés :.Ciel est espace de Juillet est paru. (30/06/2014)
Les magazines conseillés.: Pour la Science Juillet paru aussi (30/06/2014)
ONDES GRAVITATIONNELLES : BEAUCOUP DE BRUIT POUR (PEUT ÊTRE) RIEN ? (30/06/2014)
Des rumeurs courent sur Internet à propos des récentes découvertes liées à des ondes gravitationnelles. Des données auraient été mal interprétées, tout ceci étant lié au fait que la détection du mode B de polarisation du CMB est très difficile à effectuer.
Leurs résultats combinés avec des résultats partiels de Planck, semblent indiquer une possible erreur d’interprétation.
On se rappelle que Planck étudie le ciel complet tous les 6 mois et que BICEP2 n’étudie qu’une toute petite partie du ciel, que l’on voit figurer sur cette représentation du ciel de Planck.
Alors, nos amis du Pôle Sud, ont-ils été trop optimistes ?
Lors de la publication finale des résultats de BICEP2, les chercheurs ont admis que les vibrations remarquées dans la polarisation du signal, pourrait être dues ….aux poussières de notre Galaxie.
Il faudra probablement attendre d’autres résultats, notamment ceux de Planck qui devraient être disponibles vers la fin de l’année pour y voir un peu plus clair.
POUR ALLER PLUS LOIN.
Un article du Figaro qui fait un excellent résumé de la problématique. Notre ami F Bouchet y donne son point de vue.
Nos collègues de Sky and Telescope publient aussi un article intéressant à ce sujet.
SUPERNOVAE : UNE MEILLEURE CARTOGRAPHIE DE LA MATIÈRE NOIRE. (30/06/2014)
Deux équipes d’astronomes utilisant le télescope spatial Hubble (CLASH - Cluster Lensing And Supernova survey with Hubble - et Supernova Cosmology Project), comprenant des chercheurs du Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard de Lyon/ENS), ont découvert trois explosions d’étoiles distantes, qui ont été amplifiées par des amas de galaxies massifs agissant comme des “lentilles cosmiques” sur la ligne de visée.
L’INSU publie un communiqué à ce sujet :
C’est la première fois que de telles supernovae, dont la brillance intrinsèque est bien connue, sont observées derrière des amas de galaxies, offrant aux astronomes l’opportunité de mesurer la correction de ces lentilles naturelles. Les résultats de l’équipe CLASH paraissent dans The Astrophysical Journal. Ceux du Supernova Cosmology Project dans Monthly Notices
of the Royal Astronomical Society.
Les amas de galaxies massifs font office de “lentilles gravitationnelles“ car leur champ de gravitation puissant déforme la lumière qui les traverse. Ce phénomène rend visible les objets situés derrière les amas plus grands et plus brillants, qui les rendraient impossible à observer autrement, même avec les télescopes les plus puissants.
Les résultats obtenus sont les premières étapes vers une mesure très précise de la correction d’une telle lentille. L’amplification subie par la lumière dépend de la masse et donc de la quantité de matière dans un amas – y compris la matière noire que nous ne pouvons pas observer directement.
Par des mesures sur l'expansion de l'Univers, les astronomes arrivent à cartographier et estimer la quantité de matière noire dans un amas. Ces cartes permettent de déduire la correction optique d’un amas de galaxies et prédisent comment la lumière d’objets distants sera amplifiée à son passage. Mais comment les astronomes peuvent-ils savoir que cette estimation est correcte ?
A présent, deux équipes indépendantes du Supernova Cosmology Project et de CLASH ont découvert une méthode pour tester la correction d’une lentille cosmique. Elles ont analysé trois supernovae au travers de différents amas. Par chance, au moins l’une d’entre elles (et peut-être les trois) sont un type spécial, des supernovae
de type Ia, appelées aussi « chandelles standard » que l’ont sait reconnaître à leur courbe de lumière, c’est à dire la manière dont le flux lumineux évolue dans le temps.
Sans connaître a priori l’intensité du flux au sortir de l’étoile on reconnait néanmoins le profil de cette courbe. Ce profil est caractéristique d’un certain type d’explosion dont l’intensité lumineuse émise est toujours la même. Ainsi connaît-on la brillance intrinsèque d’un tel objet lorsque l'on en trouve un.
Les équipes ont mesuré la brillance des supernovae amplifiée par les amas et les ont comparé à leur luminosité intrinsèque – qu’ils connaissent puisque les supernovae sont de type Ia.
Ainsi ont-ils pu déterminer de combien chaque supernova a été amplifiée par l’amas. L’une d’entre elles en particulier apparaît deux fois plus brillante grâce au pouvoir amplificateur de l’amas.
Photo : Image couleur de l’amas MACSJ1720+35 prise par Hubble et montrant en agrandissement l’apparition de la supernova (marquée par une flèche) entre deux époques d’observation. © NASA/ESA
Chacune des équipes a comparé ses résultats
avec des modèles théoriques du contenu des amas en matière noire construits indépendamment (Supernova Cosmology Project d’une part et CLASH de l’autre). Elles
sont arrivées à la même conclusion : les prédictions sont en adéquation avec les modèles.
Les modèles d’amas complexes du Supernova Cosmology Project ont été créés au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne en Suisse. Les mesures faites sur les supernovae apportent de solides confirmations de leur validité ce qui permet aux chercheurs de pouvoir s’y appuyer pour sonder l’Univers distant. Les astronomes sont optimistes car les futurs sondages sur Hubble et ses
successeurs, comme le télescope infrarouge James Webb Space Telescope, trouveront d’avantages de ces explosions d’étoiles uniques.
Les photos illustrant cet article correspondent à ce rapport de Hubble :
ISEE-3 : FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ! (30/06/2014)
La plupart de mes lecteurs n’étaient pas nés lors du lancement de la sonde spatiale NASA/ESA ISEE-3 (International Sun-Earth Explorer) rebaptisé aussi ICE (International Comet Explorer) en août 1978. Elle était d’abord conçu pour étudier les interactions
du Soleil sur la Terre, et fut la première sonde spatiale placée au point de Lagrange L1, donc côté Soleil, à 1,5 millions de km de la Terre.
Rebaptisée ICE, elle fut reprogrammée pour intercepter la comète Giacobini-Zinner en septembre 1985, elle traversa aussi la queue de la comète de Halley en 1986. On peut voir ici les trajectoires tortueuses de cette sonde pendant sa première phase de vie.
Depuis cette date la sonde est sur la même orbite que nous et nous précède avec un mouvement de Lissajous comme expliqué sur cette figure. Le satellite n’est plus activé par la NASA depuis près de 25 ans maintenant ; mais on pense qu’elle est toujours opérationnelle et contient du carburant.
Mais il se trouve que à cause de cette orbite originale, elle va repasser près de notre planète (et aussi très près de la Lune : 50km de la surface !) vers le 10 août 2014, cet été donc.
Alors germa l’idée dans l’esprit de quelques aventuriers de redonner vie à cette sonde, ainsi naquit le projet ISEE-3 Reboot.
Ces aventuriers, c’est la Space College Foundation ; une organisation bénévole (non profit organization) de scientifiques et d’étudiants dédiée à l’éduction des jeunes vers l’espace (attention « college » est un faux ami, cela ne veut pas dire collège au sens français du terme, mais plutôt Université, école supérieure…)
Le but de ce projet est de reprendre contact avec la sonde (ce n’est pas une mince affaire, le système de communication a complètement changé depuis l’époque de sa conception), de la mettre sur une orbite stable afin de la rendre utilisable par des amateurs. La NASA donna son accord à condition de ne pas fournir de financement ; le financement a été fourni par des donateurs et des
mécènes.
Le problème des communications avec la sonde semble maintenant réglé, donc attendons le 10 août !
Voici une vidéo explicative de la manœuvre prévue :
http://www.youtube.com/watch?v=_AtVPGgA7BQ
POUR ALLER PLUS LOIN :
La Nasa cède un satellite à des amateurs par sciences et avenir.
After decades of silence, a vintage spacecraft says hello to Earth par la Planetary Society.
Cette expérience vue par nos amis de Universe Today.
GAIA : QUELQUES PETITS PROBLÈMES ! (30/06/2014)
Voilà près de 6 mois que Gaia est en phase de tests sur son orbite en L2, et on a constaté quelques petits problèmes comme :
· Un dépôt probable de glace d’eau sur certains miroirs qui réduit
la réflexivité, ce dépôt disparait lorsqu’on les chauffe, mais ce qui n’était pas prévu, c’est que cela recommence une fois le chauffage arrêté.
· On détecte aussi une lumière parasite due à la Voie lactée et à
la lumière zodiacale, probablement à cause d’un dépôt de glace au mauvais endroit. Cela affecte principalement le spectrographe. Cette lumière parasite dépend de la rotation du satellite.
· Le satellite a une luminosité plus faible que prévue, mais ce
problème semble résolu.
Bref, quelques petits ennuis de jeunesse qui vont bientôt être résolus, on l’espère tous.
POUR ALLER PLUS LOIN :
6 mois de test et de calibration par l’Observatoire de Paris.
Les dernières nouvelles de Gaia sur ce site.
Commisoning the radial velocity spectrometer. De l’ESA.
Les premières analyses de la lumière parasite par l’ESA.
Les problèmes de lumière parasite par Universe Today.
CAPSULE ORION : PREMIER VOL TEST DU PARACHUTE ; (30/06/2014)
Je vous parle très souvent de la capsule Dragon de SpaceX, aujourd’hui on va rétablir l’équilibre, voici des nouvelles de la capsule Orion de la NASA ; la capsule qui devrait être le prochain cheval de bataille de l’agence spatiale américaine.
La NASA a développé son plus grand bouclier thermique pour cette capsule ; il vient d’être attaché à la capsule d’essai comme on le voit sur cette photo.
Voici une vue plus détaillée de ce bouclier.
Il mesure 5m de diamètre et est constitué d’une seule pièce en Avcoat, un matériau ablatif. Il peut résister à une température de 2200°C.
Il va être testé pendant le premier vol spatial (non habité, baptisé EFT-1) en décembre 2014 attaché au sommet d’une Delta 4. On testera à cette occasion les effets d’une rentrée atmosphérique similaire à une rentrée de la Lune.
Crédit photo : Lockheed Martin.
En attendant on a procédé aux essais du parachute et du retour sur Terre ce 25 Juin 2014.
Une capsule d’essai Orion a été larguée d’un énorme C-17 à 10.000m d’altitude au dessus de l’Arizona pour étudier le comportement de l’atterrissage.
Après 10 secondes de chute libre, tout s’est bien passé comme on le voit.
Photo : NASA.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Article sur le test des parachutes de nos amis de Universe Today.
Développement de la capsule ORION de la NASA. Avec un article très complet sur la capsule et les divers tests.
Les dernières nouvelles d’Orion sur ce site.
CURIOSITY :.UNE ANNÉE (MARTIENNE) SUR MARS. (30/06/2014)
Photos : NASA/JPL/Caltech
Curiosity poursuit (lentement) son petit bonhomme de chemin et vient de fêter en cette fin Juin 2014 sa première année martienne sur place. Que peut-on retenir de cette période ?
On est dans un endroit qui est un ancien lit de rivière, l’eau a coulé il y a très longtemps et cette eau était « buvable » comme l’ont indiqué les scientifiques de la mission.
Les roches analysées au spectro SAM ont aussi montré qu’elles contenaient tous les atomes nécessaires à une possible vie élémentaire (C,H,S,O etc..) mais des traces de cette possible vie pré biotique : rien pour le moment.
À priori on n’a pas encore trouvé d’argiles, les argiles étant la signature d’une présence prolongée d’eau, on espère en trouver sur les pentes du Mont Sharp, cible ultime de la sonde qu’elle devrait atteindre d’ici un ou deux ans.
D’autre part comme déjà annoncé, les roues du rover posent un problème, le terrain est plus accidenté que prévu et le revêtement des roues s’abiment. Une belle vue du genre de terrain accidenté rencontré par Curiosity.
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Position du rover fin avril 2014, le rocher au point Kimberley est celui représenté sur la photo de droite |
Mont Remarkable vu par Curiosity, le Mont Sharp est dans le dos , on le voit sur cette photo (photo (NASA K Kremer) |
Voici la roche baptisée Windjana dans laquelle Curiosity va effectuer un forage. La roche fait approx. 60cm, elle est toujours située au point Kimberley.
On voit sur cette photo le bras en action.
Un trou de 16mm de diamètre et de 20mm de profondeur a été percé dans cette roche.
On voit le résultat de cette action.
La poudre a été recueillie avec succès pour analyse.
Photo : NASA/JPL
Fin Mai 2014, Curiosity quitte enfin le site Kimberley pour avancer vers sa nouvelle destination.
Encore 4 à 5km pour arriver au pied du Mont Sharp.
À suivre….
Enfin des nouvelles de Curiosity sur Mars ! par Francis Rocard interviewé par Le Point.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les vidéos de la NASA et plus particulièrement celles sur Curiosity.
Le site de la mission au JPL
Le site de la mission à la NASA.
Les images brutes de Curiosity.
La page plus détaillée pour accéder à toutes les images brutes de Curiosity.
Les meilleures images prises par Curiosity
Une superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur ce site de la NASA.
La vidéo la moins gourmande (46MB) peut se charger directement ici.
EXOPLANÈTES :.2 VIEILLES EXOPLANÈTES DÉCOUVERTES. (30/06/2014)
Une équipe internationale menée par un chercheurs de l'université Queen Mary à Londres et à laquelle contribue un chercheur du Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (CNRS/UM2) vient d'annoncer la découverte de deux nouvelles planètes en orbite autour de l'étoile de Kapteyn, un astre du voisinage solaire âgée de 11,5 milliards d'années (quand la Terre n’en a que 4,5).
L’INSU publie un communiqué que je reprends en partie :
Une de ces planètes se situe à une distance appropriée de son étoile pour que de l'eau puisse y exister à l'état liquide en surface, ce que les astronomes appellent la "zone habitable". Cette découverte se base sur des données obtenues avec le spectromètre HARPS de l'ESO à l'observatoire de La Silla au Chili, complétées par des données issues de deux autres spectromètres de haute
précision : HIRES à l'observatoire Keck, et PFS au télescope Magellan de l'observatoire de Las Campanas. Les travaux sont à paraître dans MNRAS Letters.
La planète, nommée Kapteyn b, est une "super Terre" c'est-à-dire que sa masse est égale à plusieurs fois celle de la Terre. À l'instar de Kepler-186f, la planète de taille similaire à la Terre découverte récemment (voir la nouvelle), Kapteyn orbite dans la zone habitable d'une étoile naine rouge c'est-à-dire un astre moins massif et beaucoup moins lumineux que
le Soleil. Mais alors que Kepler-186 est située à environ 500 années-lumière de la Terre, l'étoile de Kapteyn se trouve à seulement 13 années-lumière de nous, dans le proche voisinage solaire
La deuxième particularité du système de Kapteyn est son histoire singulière. L'étoile de Kapteyn s'est probablement formée dans une galaxie naine qui a été absorbée par la Voie Lactée, propulsant ainsi l'étoile de Kapteyn sur une orbite elliptique et inclinée du halo galactique. On pense que le résidu du coeur de la galaxie naine est Omega du Centaure, un amas globulaire distant de 16 000 années-lumière de la Terre qui
contient des centaines de milliers d'étoiles. L'appartenance de Kapteyn à cette galaxie naine indique que le système de Kapteyn serait âgé de 11,5 milliards d'années (le système solaire n’en a que 4,5), quand le Big Bang remonte lui à 13,7 milliards d'années ; un ancêtre en somme.
Ces observations ont été menées avec le spectromètre HARPS. Les astronomes ont utilisé la « méthode des vitesses radiales » : ils détectent – grâce à l'effet Doppler - des variations périodiques de la vitesse de l'étoile qui tracent la présence de planètes. A titre de comparaison, la détection de Kepler-186f s'est faite avec une méthode différente : la « méthode des transits » (on détecte une baisse de luminosité apparente
de l'étoile à chaque fois que la planète passe devant son étoile).
En plus...
Découverte à la fin du 19ème siècle et portant le nom de son découvreur (Jacobus Kapteyn), l’étoile de Kapteyn est la seconde étoile au mouvement propre le plus élevé du ciel et appartient au halo galactique, un nuage étendu d’étoiles en orbite elliptique autour de notre galaxie la voie lactée. Ayant seulement un tiers de la masse du soleil, cette naine rouge peut être vue avec un télescope amateur dans la constellation du
peintre dans l’hémisphère sud.
Habitable Planet Reality Check: Kapteyn b par Andrew Le Page avec vidéo à voir.
LE SOLEIL :.UNE ÉNORME ÉRUPTION VUE PAR DEUX SONDES SPATIALES. (30/06/2014)
Le 9 Mai 2014, une énorme éjection de masse coronale suite à une non moins énorme éruption, a été projetée dans l’espace à grande vitesse, à plus de 600km/s.
Pour la première fois, le nouveau télescope spatial solaire de la NASA, IRIS (Interface Region Imaging Spectrograph), lancé en Juin 2013 a imagé cet évènement. IRIS est équipé d’un télescope en UV et d’un spectrographe, il doit étudier l’énergie et la température du Soleil et de ses phénomènes.
L’évènement du 9 Mai a aussi été observé par l’observatoire spatial SDO, comme on le voit sur la photo ci-contre.
Crédit : NASA/LMSAL/IRIS/SDO/Goddard
Un film vidéo est mis à notre disposition par la NASA :
https://www.youtube.com/watch?v=8Ha7X6dWVQE
Une telle observation de la part d’IRIS n’est pas évidente et repose un peu sur la chance ; en effet les techniciens doivent pointer le télescope sur la région concernée au moins une journée avant l’évènement. Comme disent nos amis américains il faut de la chance et aussi un « educated guess », un pari scientifique.
Les astronomes ont mesuré une température à la base de la CME de 30.000K !
Dans le film, la ligne horizontale fine qui se déplace verticalement est la fente d’entrée du spectrographe, le champ de vision est de 7 diamètres terrestre en largeur et 5 en hauteur approximativement.
http://www.youtube.com/watch?v=rRpxs39zn20
Mais le Soleil a recommencé, avec une très forte éruption le 10 Juin 2014 ; elle a été observée et filmée cette fois par SDO.
Cette éruption a été caractérisée X2.2 ; la classe X représente les éruptions les plus intenses et le chiffre qui suit donne une information sur la puissance ; X2 est deux fois plus intense que X1, X3 trois fois plus etc….
Apparemment, la plus forte éruption a été de classe X6.9 le 9 août 2011.
Le 27 Mai 2014 a eu lieu aussi une importante éruption documentée chez nos amis de Universe Today.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le lancement de IRIS par une fusée Pegasus.
L’information sur le site d’IRIS.
LE SOLEIL : UN « MINI » MAX SOLAIRE CETTE ANNÉE. (30/06/2014)
D’après le GSFC (Goddard Space Flight Center), grand organisme responsable de l’étude du Soleil avec le NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), nous sommes arrivés au maximum de l’activité solaire de ce cycle 24. C’est un des plus bas connu, depuis qu’on l’étudie, à partir de 1755, c’est pour cela qu’on l’a baptisé min Max.
Un cycle normal dure approximativement 11 ans, celui-là pourrait être compris entre 9 et 14 ans ! On est vraiment en plein brouillard. Une possible explication, le champ magnétique du Soleil s’est inversé cette année.
Une vidéo est fournie avec cette information par la NASA.
VU D'EN HAUT :.VENISE ET SA LAGUNE. (30/06/2014)
Crédits: NASA/GSFC
C’est un astronaute de l’Expedition 39 qui a pris cette photo de la lagune de Venise.
On distingue parfaitement la fine barrière qui protège l’entrée du lagon, ainsi que l’arrivée du train et sur la droite l’aéroport.
On remarque aussi le magnifique grand canal et les toits rouges vénitiens.
Une vue plus détaillée du centre de Venise est disponible ici.
HUBBLE :.APRÈS LE HUDF VOICI LE UVUDF ! (30/06/2014)
Crédit photos : NASA/ESA.
Tout le monde se rappelle la photo du champ profond prise par Hubble (le célèbre HUDF : Hubble Ultra Deep Field) datant de 2004, elle était basée sur les relevés dans le visible et proche IR.
Mais la nouvelle caméra WFC3, installée à la dernière visite, permet maintenant d’avoir accès aussi à l’UV. Le rayonnement UV est un signe de formation d’étoiles, donc d’étoiles jeunes et chaudes.
C’est cette raison qui a donné à nos amis de Baltimore, l’idée d’un nouveau relevé, le UVUDF acronyme d’Ultraviolet Coverage of the Hubble Ultra Deep Field.
Les images qui en découlent sont le résultat de 841 orbites permettant de voir plus de 10.000 galaxies dans ce petit coin de la constellation du Fourneau (la même zone que pour HUDF). Cet ajout des UV permet d’atteindre les zones d’il y a 5 à 10 milliards d’années de nous, correspondant à la principale phase de création d’étoiles brillants dans l’UV.
Cette combinaison nous permet d’atteindre maintenant une limite visuelle d’approximativement quelques centaines de millions d’années après le Big Bang.
Crédit photo : H. Teplitz and M. Rafelski (IPAC/Caltech), A. Koekemoer (STScI), R. Windhorst (Arizona State University), and Z. Levay (STScI)
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le dossier Hubble sur ce site.
Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.
Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations vidéo) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)
Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.
LIVRE CONSEILLÉ.:.LE THÉORÈME DU JARDIN DE C MAGNAN NOUVELLE ÉDITION. (30/06/2014)
Nous avons déjà évoqué cet ouvrage dans ces colonnes il y a quelques temps, l’auteur Christian Magnan nous propose une version nouvelle et augmentée.
C. Magnan est toujours aussi iconoclaste en ce qui concerne la cosmologie officielle, mais, cela fait du bien de temps en temps d’entendre une autre voix, même si on ne l’approuve pas.
Le lecteur se fera sa propre opinion.
Vous pouvez aller sur son site pour lire quelques extraits de son ouvrage.
Voici un sommaire simplifié de cet ouvrage :
1. La naissance de la science moderne : Copernic, Kepler, Galilée, Newton
2. La mesure de l’Univers : l’échelle du monde
3. Le second miracle de la science : Einstein, Big Bang
4. L’Univers est-il fait pour l’Homme ? le réglage de l’Univers, escroquerie ? sommes-nous seuls ?
5. Les dérives de la cosmologie moderne : l’arnaque de la matière noire….
6. Postface.
ISBN : 979-1090238022 22€
LIVRE CONSEILLÉ :.LA MÉTÉO À L’ORIGINE DE TOUS NOS MAUX ? CHEZ VUIBERT. (30/06/2014)
En cette période estivale, période pendant laquelle on se réjouira ou pas de notre météo, j’ai trouvé intéressant de vous sélectionner un petit ouvrage qui se pose des questions fondamentales sur le lien entre météo et nos divers maux.
Attention aux coups de chaleur….
Un tour d’horizon de l’évolution du climat et de ses effets sur notre santé.
La météo a-t-elle un lien direct avec notre état de santé ?
Peut-on anticiper et prévenir les effets des changements climatiques sur notre corps ?
Jacques Fontan, physicien de l’atmosphère, apporte des réponses à ces questions au cœur de nos préoccupations sanitaires et environnementales.
Sommaire :
I. La température de l’air
II. Effets de la pression atmosphérique
III. La composition de l’air
IV. Les autres paramètres et situations en météorologie
V. Le climatisme
978-2-311-40040-3 Prix : 19,00€
LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.L’ASTRONOMIE, NUMÉRO D’ÉTÉ EST PARU. (30/06/2014)
La rédaction de la SAF vous propose son numéro d’été consacré en grande partie à un résumé de nos connaissances sur l’évolution des étoiles avec des articles de :
· Mille milliards d’étoiles et toi et toi étoile de Daniel Kunth
· Un siècle de classification stellaire de Didier Laloum
· Si les étoiles doubles n’existaient pas par Danielle Briot
· L’évolution des étoiles par Jean Paul Zahn
· Au fait, qu’est ce que le diagramme HR ? par Nicole Mein
Bien entendu toutes les actualités sont aussi présentées ainsi que l’observation du ciel d’été. Un article sur la privatisation de l’espace avec SpaceX.
Et les rubriques habituelles : matériel, histoire etc..
Bonne plage et bonne lecture 6,20€
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE DE JUILLET EST PARU. (30/06/2014)
Nos amis de Ciel et Espace ne sont pas en reste, ils publient un numéro de Juillet exceptionnel sur les grandes énigmes de l’Univers et nous fournissent aussi une carte du ciel nocturne français avec les meilleurs sites pour observer.
Aussi toute l’actualité comme Rosetta et les questions sur la découverte des ondes gravitationnelles.
Je vous laisse le soin de découvrir ce que sont ces 7 grandes énigmes……
5,90€
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE DE JUILLET PARU AUSSI. (30/06/2014)
Il faudra être aussi intelligent que le poulpe de la couverture pour analyser les articles consacrés à l’astrophysique et aux mathématiques de cette édition comme :
· La fin de l’âge sombre de Michael Lemonick
· Le principe d’équivalence à l’épreuve quantique par Domenico
Giulini
· Les notes de Ramanujan, un trésor inépuisé par Ariel Bleicher
· Coriolis, théoricien de la mécanique appliquée par Alexandre
Moatti
Très intéressant aussi cet article sur les nouveaux matériaux comme le silicène , sur les traces du graphène.
Mais n’oubliez pas le poulpe, il pourrait nous en montrer…..
6,20€
Bonne Lecture à tous.
C'est tout pour aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
JEAN PIERRE MARTIN
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